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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique a commencé à inspecter une centrale nucléaire dans le nord-est du Japon. La centrale d'Onagawa, dans la préfecture de Miyagi, a été une des centrales touchées par le séisme du 11 mars 2010. L'équipe souhaite recueillir des données sur l'impact du tremblement de terre sur les superstructures et les systèmes électriques de la centrale. Le groupe est composé de 18 spécialistes des séismes et de la construction. Il a commencé par discuter des procédures de travail avec des responsables de la Compagnie d'électricité du Tohoku, l'opérateur de la centrale, et le gouvernement japonais. Au cours de la mission qui se prolongera jusqu'à jeudi de la semaine prochaine, ils envisagent d'entrer dans le bâtiment du réacteur de la centrale pour vérifier les piscines de stockage de combustible et des dispositifs de sécurité vitaux, notamment les systèmes de refroidissement. L'AIEA a déjà évalué les dégâts à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi et dans une autre centrale du centre du Japon. Mais c'est la première mission d'étude visant à renforcer la résistance aux séismes d'une centrale. L'agence internationale souligne qu'elle partagera les résultats de son étude avec les pays membres. Mise à jour 31/07 : Les inspecteurs sont depuis lundi dans la centrale d'Onagawa, dans la préfecture de Miyagi, à 120 kilomètres environ au nord de la centrale endommagée Fukushima Dai-ichi. Ce mardi, l'équipe a inspecté les tuyaux et d'autres équipements du réacteur numéro 2 de la centrale. Selon l'inspecteur en chef, Sujit Samaddar, l'objectif est de comparer les résultats avec ceux obtenus à la centrale de Fukushima afin de mieux comprendre comment les séismes peuvent affecter un site nucléaire. L'équipe prévoit également d'entrer dans les bâtiments qui abritent d'autres réacteurs et d'interroger les employés de l'opérateur de la centrale d'Onagawa, avant la conférence de presse prévue à Tokyo la semaine prochaine. NHK 30/07/2012 - NHK 31/7/2012
  2. L’activité du Kilauea reste stable, avec une alternance d’épisodes de gonflement et de dégonflement de l’édifice qui entraînent des variations du niveau de la lave dans l’Halema’uma’u. Des coulées éphémères sont observées sur le pali et sur la plaine côtière mais l’alimentation en amont est trop faible pour permettre à la lave d’atteindre l’océan Il lui reste, selon les jours, entre 1,5 et 2 km à parcourir pour faire trempette dans les eaux du Pacifique. Maxisciences 30/07/2012 - Volcans.
  3. Publiée le 26 juillet dans Science, une étude américaine montre que chez les animaux, le surdéveloppement de caractères spectaculaires liés à la conquête des femelles, tels que bois de cervidés, cornes de mammifères ou d’insectes, est gourmand en insuline. Insulinodépendance : tel est le prix à payer par les cervidés (mâles) pour arborer leur majestueuse ramure, et d’une façon générale par tous les animaux qui développent des ornements surdimensionnés. Des apparats qui semblent handicapants mais sont en réalité propres à séduire les femelles. Or, des chercheurs de la Michigan State University ont montré pour la première fois que ces attributs sont sensibles aux changements... en matière de nutrition. "Il est clair que les bois de wapiti, les plumes de la queue du paon et les cornes de coléoptères sont très différents, mais il semble que [ces organismes] partagent des mécanismes similaires pour rendre ces structures si grandes. Et l'abaissement des niveaux d'insuline réduit considérablement la taille de leurs ornements", explique Ian Dworkin, zoologiste au Centre d’Étude de l'Évolution en Action de la Michigan State University. Ainsi, un fort taux d’insuline, hormone indispensable au métabolisme énergétique, et donc le développement consécutif des cornes, seraient plutôt un signe honnête de bonne santé et non de handicap. "C'est un signe que ces mâles sont en plein essor, ‘faits d’un bois’ plutôt robuste, et certainement des compagnons dignes [d’être choisis par les femelles]", commente ainsi Ian Dworkin. Aussi, "bien qu'il soit nécessaire de faire davantage de recherches, nos résultats fournissent une voie importante permettant de lier un mécanisme génétique à l'origine évolutionnaire de l'exagération de ces traits", ajoute t-il encore. Maxisciences 29/07/2012
  4. Publiant leurs travaux dans la revue American Museum Novitates, des chercheurs américains décrivent deux nouvelles espèces de rongeurs de l’Oligocène découvertes dans les Andes chiliennes, probablement couvertes, à l’époque, de prairies sèches, comme le suggèrent la dentition de ces nouveaux spécimens. Andemys termasi et Eoviscaccia frassinettii : ces deux noms quelque peu mystérieux sont ceux de deux nouvelles espèces qui viennent tout juste d'être découvertes dans la vallée de la rivière Tinguiririca. Du moins, ce sont plutôt les fossiles de ces espèces de rongeurs qui ont été mis au jour dans les Andes chiliennes, près de la frontière avec l'Argentine. Une zone de sédiments volcaniques pourtant peu propice à la fossilisation. Or, d'après les datations réalisées sur les fossiles, Andemys termasi (signifiant : ‘souris de la Cordillère des Andes de la ville de Termas del Flaco’) et Eoviscaccia frassinettii (une forme ancienne de chinchilla) seraient toutes deux vieilles de quelque 32,5 millions d'années. Si l’on excepte une espèce péruvienne vieille d'environ 41 millions d'années, ces deux nouveaux animaux seraient ainsi les plus anciens rongeurs jamais découverts en Amérique du Sud. Leur dentition montre une Hypsodontie (dents à couronne haute) caractéristique des espèces de plaines herbeuses. "La nouvelle espèce de chinchilla offre des preuves importantes que les anciens rongeurs ont rejoint d'autres mammifères d'Amérique du Sud dans l'évolution des moyens de faire face à un régime alimentaire abrasif, bien avant que les chevaux, les moutons et autres mammifères des autres continents ‘inventent’ des adaptations similaires pour ‘fabriquer’ des dents s'usant plus lentement tout en mangeant des herbes dures", conclut le Dr John Flynn, de l'American Museum of Natural History, co-auteur de l’étude. "En plus d'être préservés dans des sédiments volcaniques inhabituels, les nouveaux rongeurs sont remarquables parce qu'ils proviennent de ce qui est assurément, l'une des plus spectaculairement accidentées et pittoresques localités de fossiles de mammifères au monde", a commenté pour sa part le Dr André Wyss de l'Université de Californie de Santa Barbara. Maxisciences 29/07/2012
  5. Publiée dans Nature, l’étude, par des chercheurs américains, des fossiles d’un serpent primitif du Wyoming vieux d’environ 70 Ma, renseigne les biologistes sur l’apparition de certains caractères chez cette lignée, qui a divergé de celle des lézards. "La genèse des Serpentes [le sous-ordre zoologique qui regroupe tous les serpents] a commencé avec l'évolution d'un nouveau moyen de locomotion, suivie par des adaptations facilitant l'ingestion de proies toujours plus grandes, ce qui permet aux serpents d’exploiter un large éventail de niches écologiques", expliquent les chercheurs de l’équipe de Nicholas Longrich, de l'Université Yale (Connecticut). Pour mener leur étude, ces scientifiques ont utilisé des fossiles, provenant du Wyoming, d’un des serpents les plus primitifs jamais trouvés, Coniophis precedens, vivant il y a 65 à 70 millions d'années. Une aubaine, car les fossiles de transition entre la lignée des serpents et celle de leurs cousins les lézards sont rares. D'autant plus qu'on ignore où et comment cette transition s'est réellement produite. D'où l'importance de la découverte des chercheurs américains. En effet, selon leurs observations, l’animal mis au jour aurait vécu dans un environnement de plaines inondables et serait dépourvu d’adaptations à la locomotion aquatique. Autrement dit, ceci suggère que les reptiles "rampants" seraient plutôt d'origine terrestre qu'aquatique. De petite taille, probablement doté de petites pattes, Coniophis possède une colonne vertébrale dont les caractéristiques suggèrent qu'il était fouisseur. Sans avoir les mâchoires ‘désarticulées’ et souples de ses cousins actuels, il devait pouvoir avaler des proies déjà relativement grandes. "Un serpent de transition, la combinaison d'un corps en forme de serpent et d’une tête de lézard", concluent ainsi les scientifiques Maxisciences 29/07/2012
  6. Selon la BBC, un promoteur immobilier, en Écosse, a complaisamment collaboré avec une ONG environnementale pour protéger, sur un de ses lotissements, des nids de fourmis d’une espèce rare dans cette région. D’une longueur de quelques millimètres seulement mais pouvant atteindre l’âge de 20 ans, Lasius flavus est une espèce de fourmi plutôt rare dans les Highlands du nord de l’Écosse. C’est sans doute pourquoi l’attention de Jane Bowman, habitant un lotissement de l’Inverness-shire, a été attirée par ces monticules couverts de mousse et de bruyère. "Les monticules de nidification [à cet endroit] sont spectaculaires et sont rarement vus à cette échelle si loin au nord, ce qui leur confère une importance locale. Ces fourmis ne piquent pas et ne représentent aucune menace pour l'homme", a expliqué Craig Macadam, directeur de l’ONG Buglife Scotland. Ces spécialistes ont également indiqué que plusieurs reines accompagnés de milliers de travailleurs pouvaient prospérer dans ces colonies. D'où l'importance de protéger ces monticules spectaculaires. Au sein de l’entreprise immobilière qui gère le site où les insectes ont élu domicile, le personnel a collaboré avec bonne volonté avec l’association entomologique afin de protéger ces fourmilières, qui ont été couvertes de grillage pour protéger leurs occupantes de leurs prédateurs naturels, faisans et perdrix. Annie Girvan de Glenmoriston Estate a ainsi expliqué que les équipes avaient suivi tous les conseils de l'ONG Buglife sur comment protéger les nids. "Willie Jenkins de Glenmoriston Estate et un habitant Graham Woods étaient heureux de travailler avec Buglife Scotland pour les préserver. Merci également à Jane Bowman qui les a découvert et qui nous a permis d'ouvrir les yeux sur l'importance de cette trouvaille", a commenté Annie Girvan citée par la BBC. Maxisciences 29/07/2012
  7. Rapportée par le DailyMail, la découverte, par un naturaliste britannique, d’une nouvelle espèce de ver plat dans la région de Cambridge étonne les spécialistes. 60 yeux tenant sur un corps de seulement 12 millimètres de long : telle sont les principales caractéristiques de cette nouvelle espèce de plathelminthe (ver plat) découverte par hasard dans une prairie près de Cambridge. C'est Brian Eversham, directeur régional du Wildlife Trust pour le Bedfordshire, le Cambridgeshire et le Northamptonshire qui a fait la trouvaille de cet étonnant animal jusqu'ici encore inconnu. Cité par le Daily Mail, celui-ci a expliqué : "je prenais des photos de la faune, un dimanche matin et j’ai révélé dans mon journal personnel l’existence de ce ver plat plutôt mignon". Toutefois, au vu de l'aspect du petit animal, le spécialiste a déjà une piste quand à sa parenté potentielle. "Il est susceptible d'être un proche parent d'une espèce d’Irlande du Nord appelée Kontikia andersoni", a t-il commenté tout en soulignant le caractère inattendu de la découverte. "La Grande-Bretagne est l'un des pays les mieux documentés concernant la faune, il est donc tout à fait inhabituel de trouver ici une espèce qui n'ait jamais été vue avant. La Nouvelle-Zélande semble être le cœur de la diversité pour les plathelminthes terrestres dans le monde, or son climat est très semblable à celui de la Grande-Bretagne...", a précisé le naturaliste. Après que le spécimen lui a été montré, le Dr Hugh Jones, spécialiste de ces animaux, a estimé pour sa part qu’il s’agit bien d’une espèce encore jamais décrite. Maxisciences 29/07/2012
  8. Les Jeux olympiques ont commencé ce 27 juillet 2012. Avant même le début de cet événement, plusieurs organismes soulignaient déjà les nombreux efforts écologiques réalisés ou non par les organisateurs, notamment lors de la construction des infrastructures. Les JO de Londres seront-ils donc « verts », même si certains bémols sont à déplorer ? Les Jeux olympiques de Londres promettent d'être les plus « verts » à ce jour, même si des compromis ont été apportés depuis les engagements flamboyants pris il y a 7 ans, lors de la candidature de la capitale britannique. Pour les militants écologistes, seule Sydney (JO de l'an 2000) peut sérieusement mettre en avant son attention portée au respect de certaines valeurs du développement durable. Pékin, il y a 4 ans, se place loin derrière, avec son ciel chargé de pollution et de nombreuses infrastructures aujourd'hui abandonnées. Jane Thomas, des Amis de la Terre, salue les efforts «considérables» des JO de Londres dans les transports collectifs, le recyclage, l'utilisation de l'eau et le réemploi des infrastructures après les JO. «Londres fournit un point de référence pour les Jeux dans le futur, et c'est déjà quelque chose qu'on peut saluer», selon elle. Le programme vert des Jeux de Sydney était très bon, mais Athènes et Pékin n'ont pas vraiment suivi», remarque Shaun McCarthy, à la tête de la commission pour le développement durable des JO, indépendante des organisateurs. Les visiteurs du parc olympique, à l'est de Londres, arriveront massivement en transports en commun et les organisateurs ont délibérément choisi de ne pas construire de parkings, hormis pour les équipes et les officiels. Ils seront de plus incités à jeter leurs déchets dans des poubelles distinctes en vue d'un tri et d'un recyclage quasi total. Lors de la construction du site, 2 millions de tonnes de sols pollués ont été nettoyés et réutilisés sur place, afin d'éviter des transports coûteux en énergie. Environ 300.000 plantes et 2.000 arbres poussent dans ce qui va devenir un vaste jardin. Les restes de «poissons durables» (pêchés dans le respect de l'environnement) et de la viande «locale» vendus par McDonald's, fournisseur exclusif des Jeux, seront compostés. McDo promet en plus de transformer l'huile de friture en biodiesel pour alimenter sa flotte de camions. Par ailleurs, les épreuves de cyclisme se dérouleront dans un vélodrome à haute performance énergétique, à la ventilation naturelle. Les organisateurs ont toutefois dû en rabattre sur certains projets, comme celui d’avoir une éolienne sur site. Ils ont aussi renoncé à utiliser un carburant «propre» pour la flamme olympique, qui brûlera au gaz butane et propane. La commission pour le développement durable des JO pointe également l'utilisation «inutile » de quantités massives d'acier (1.500 tonnes) pour la tour de 114,5 m de haut conçue par Anish Kapoor, pour le géant de l'acier Arcelor Mittal, par ailleurs copieusement moquée pour sa laideur. La commission déplore également l'utilisation de tonnes de plastique dans les produits dérivés, sans garantie de traçabilité éthique. Le sponsoring des Jeux est la bête noire des écologistes, qui décernent des «médailles» du sponsor le plus critiquable. En ligne de mire, Dow Chemical, propriétaire de Union Carbide, responsable de la pollution de Bhopal en Inde, et Rio Tinto, qui fabrique les médailles olympiques à partir de métal extrait d'une mine de l'Utah où il est poursuivi pour pollution. Les écologistes mettent aussi en avant la difficulté d'organiser des Jeux «responsables» nécessitant, tous les 4 ans, de construire des infrastructures massives et de transporter des millions de gens par avion. Pour Jenny Jones, membre du parti vert au conseil municipal de Londres, «si nous voulions continuer d'organiser ces Jeux extravagants tous les 4 ans, la meilleure option serait de les faire tourner sur 4 ou 5 villes qui ont déjà tous les équipements requis». In fine, il faudra des années avant de dresser un bilan «durable» des Jeux, lorsque les infrastructures auront été reconverties et le site intégré – ou non – à la ville. L'avenir du stade olympique reste pour l'heure en suspens, et le départ annoncé du directeur général de l'organisme chargé de l'«après-Jeux», Andrew Altman, en dit long sur ses difficultés de reconversion. FUTURA SCIENCES 20/07/2012
  9. Avec des peaux d'avocats, feuilles de thé ou fanes de carottes, on obtient des vieux roses, beiges-orangés ou jaunes vifs : ces teintures végétales d'il y a 5.000 ans sont réinventées version XXIe siècle avec un "Récupère-couleurs" imaginé par la manufacture de mode Rosa Tapioca. Lancée il y a 4 ans par la créatrice de prêt-à-porter féminin Aurélia Wolff, la "manufacture" privilégiait déjà les tissus bio, les fabricants de coton, lin et soie français et européens. "Je m'intéressais depuis longtemps à la teinture végétale et je voulais rester dans une logique de proximité", explique la styliste-créatrice dans son petit atelier jonché de tissus, robes, chemisiers et patrons, dans le 17e arrondissement de Paris. L'idée du "Récupère-couleurs" a germé lors de la rencontre avec un jeune ingénieur textile, Mathieu Sandana, qui a étudié l'histoire des teintures végétales, très résistantes au temps comme en témoignent les tapisseries et costumes anciens dans les musées. Apparue au XIXe siècle, la teinture chimique, à base de pétrole, a évincé les méthodes traditionnelles car elle permettait aux industriels d'aller plus vite. Mais elle est très gourmande en eau et comporte beaucoup de risques pour les ouvriers et l'environnement, des scandales régulièrement dénoncés par les ONG internationales, rappelle-t-il. "Nous on veut le faire plus lentement, en partant de matières organiques recyclées et en réutilisant l'eau pour les bains de teinture en les diluant de plus en plus", explique-t-il. Toujours dans un souci de donner la priorité à des circuits de proximité, Aurélia Wolff a démarché des "fournisseurs" dans son quartier. "Le restau mexicain du coin fournit les peaux d'avocats, la maraîchère les fanes de carottes, les pelures d'oignons et feuilles de rhubarbe, la fleuriste offre les pétales de roses, le bistrot nous laisse le marc de café et les feuilles de thé par exemple", énumère-t-elle. Et, fin du fin écologique, après avoir extrait le pigment de ces "déchets", on peut même composter les résidus. Les premiers essais artisanaux sont concluants. "Sur la soie et le lin le pigment d'avocat donne des teintes vieux rose ou bois de rose, le thé un beige- oranger, le marc de café des sable-taupe", détaille la styliste. "Pour un tissu de soie de deux mètres de long, il faut les peaux d'une dizaine d'avocats mais avec notre machine on arrivera à de meilleurs taux", souligne l'ingénieur. Le "Récupère-couleurs" qui devrait sortir début 2013 selon lui, fonctionnera avec cinq foix moins d'énergie, six fois moins d'eau que les teintures chimiques. La machine est actuellement mise au point au FabLab (Fabrication Laboratory) de l'Université de Cergy Pontoise. Ce concept américain fraîchement débarqué en France met à disposition de tous des outils de haute technologie pour favoriser les nouvelles idées. "Seule contrainte, il faut partager sa technologie, ce qu'on fera sur notre site internet dye-lab.com", promet l'ingénieur. Le procédé sera testé par un laboratoire indépendant pour répondre aux normes sur la résistance optimale au lavage, à la transpiration, à la lumière. Question budget, la petite équipe en a appelé au financement participatif pour lever 1.600 euros, avec des contreparties selon l'ampleur des dons à partir de 5 euros. Dimanche, à cinq jours de l'expiration du délai, l'objectif était atteint à 76%. "Si on n'arrive pas à 100%, on rembourse intégralement les dons", assure Aurélia Wolff. "L'idée c'est d'intégrer la teinture par le -Récupère-couleurs- dans ma collection de vêtements en 2013, car il y a un public très réceptif à la mode eco-responsable", conclut-elle. Sciences et Avenir 30/07/2012
  10. Une interaction combinée entre le vent, les tourbillons et les courants serait à l'origine du phénomène par lequel le carbone anthropique est poussé vers les profondeurs de l'Océan Austral où il est piégé à très long terme, ont affirmé des chercheurs britanniques et australiens. Cependant ce processus pourrait être menacé par le réchauffement climatique, ont-ils ajouté dans une étude publiée dimanche par la revue Nature Geoscience. Environ un quart du dioxyde de carbone (CO2) créé par les activités humaines sur la planète est piégée dans les océans, dont 40% dans l'Océan Austral entourant l'Antarctique. A quelque 1.000 m de profondeur, le CO2 peut être stocké pour des centaines de milliers d'années, toutefois il n'a jamais été établi par quel phénomène ce CO2 arrivait à de telles profondeurs après avoir été dissous dans les eaux de surface. Les scientifiques soupçonnaient l'action du vent comme principale force pour pousser les eaux ayant capté le CO2 vers des zones de convergence avant de parvenir au fond de la mer. A partir de données portant sur dix ans d'expériences avec des robots en eaux profondes, les chercheurs ont découvert qu'en dehors du vent, les tourbillons qui peuvent être comparés à de gigantesques bains à remous de 100 km de diamètre en moyenne, ont également joué un rôle "Si vous additionnez les effets des tourbillons, ceux du vent et ceux des courants dominants dans l'Océan Austral, cela donne lieu à des genres de "cheminées" larges de 1.000 km qui conduisent le carbone des couches de surface vers l'océan intérieur", a expliqué l'auteur de l'étude, Jean-Baptiste Sallée à l'AFP. Son équipe a également utilisé les données sur la température, la salinité et la pression de l'eau collectées sur des bateaux depuis les années 1990. "Dans l'Océan Austral, nous avons trouvé cinq de ces -cheminées-", a-t-il ajouté. L'action des tourbillons, elle, contrebalance parfois un effet contraire du vent qui conduit à relâcher du CO2 stocké lorsque la mer est très agitée. "Cela semble être des bonnes nouvelles, mais reste à savoir quel impact aura le réchauffement climatique sur les tourbillons? Seront-ils plus intenses ou bien vont-ils disparaître? On n'en sait rien", a-t-il reconnu. Théoriquement, le changement climatique pourrait modifier les flux de surface et tourbillons dans l'Océan Austral en changeant les courants, intensifiant les vents ou en créant de fortes variations de température. Alors que ces phénomènes de tourbillons ne font pas partie actuellement des modèles de changement climatique, il faudra les y intégrer à l'avenir, selon M. Sallée. L'équipe de chercheurs a concentré ses travaux sur une zone de l'Océan Austral située au sud des 35° de latitude sud, sans pouvoir dire si des processus semblables pouvaient se produire dans d'autres océans. L'étude n'a pas abordé un autre processus de capture du CO2 par des micro-organismes vivant près de la surface de l'océan et qui entraînent ce carbone au fond lorsqu'ils meurent. Sciences et Avenir 29/07/2012
  11. Une baleine, qui s'était échouée mercredi sur une plage de l'île de Java, en Indonésie, a finalement pu retrouver l'océan, a-t-on appris dimanche auprès de ses sauveteurs indonésiens. Sa remise à l'eau avait été bloquée plusieurs jours par la présence de centaines de badauds. L'opération de sauvetage a mobilisé samedi soir plusieurs dizaines de plongeurs de la marine et de volontaires qui ont utilisé dix bateaux pour traîner la baleine de deux tonnes au large, a rapporté Pramudya Harzani du réseau d'aide aux animaux de Djakarta. La baleine de 12 mètres s'était échouée mercredi près de la plage de Karawang dans la province de Java occidental, et avait aussitôt attiré des centaines de badauds venus se faire prendre en photo auprès du grand mammifère marin. Les sauveteurs avaient tenté jeudi de remettre la baleine à l'eau, mais elle s'était échouée de nouveau, empêchée de gagner le large par des bateaux de pêche remplis de spectateurs payants. D'après Pramudya Harzani, la baleine portait des égratignures et des bleus, semble-t-il parce que des personnes avaient voulu monter dessus. Source : ROMANDIE.COM 29/07/2012
  12. Comme toutes les semaines depuis des mois, des Japonais sont venus par milliers à Tokyo pour dire non au nucléaire, cette fois en organisant une chaîne humaine autour du Parlement, symboliquement cerné dimanche soir pendant une heure. Cette manifestation, qui s'est terminée à la tombée de la nuit, a rassemblé de 10.000 à 20.000 personnes, selon la police, et quelque 200.000 d'après les organisateurs. C'est la dernière d'une série visant à obtenir l'abandon du nucléaire dans un pays encore traumatisé par la catastrophe de Fukushima en mars 2011. Selon l'un des organisateurs, Kaori Echigo, les manifestants sont venus de tout le pays. Il n'y a pas que des gens de Tokyo, il y en a qui viennent en bus d'Hokkaido (nord), Nagano (centre) et Osaka, a-t-il déclaré à l'AFP. En tête de défilé, des militants en combinaison blanche et munis de masques à gaz, la tenue des ouvriers qui décontaminent la centrale accidentée, jouaient des percussions sur des bidons métalliques jaunes marqués du sigle indiquant des substances radioactives: trois triangles noirs reliés par le sommet. Tout au long du cortège qui avançait lentement dans la fournaise vers le Parlement, on pouvait entendre des slogans repris de loin en loin: Rendez-nous Fukushima!, Arrêtons l'énergie nucléaire, Non au redémarrage des réacteurs ou encore Protégeons les enfants!. Beaucoup de participants sont d'ailleurs venus avec leurs enfants, dont l'avenir était au coeur du débat. Sur un panneau, on voyait ainsi la photo d'un bébé avec pour seule légende: Plus jamais Fukushima. Il faut protéger nos enfants, Il faut arrêter le nucléaire peu à peu et le remplacer par des énergies renouvelables, affirme Yoiichi Hashimoto, un employé quadragénaire de Tokyo venu avec son petit garçon. Après Fukushima, je suis fermement convaincu que c'est de l'arrogance que de croire que nous pouvons contrôler l'énergie nucléaire, a dit à l'AFP Hiroshi Sakurai, un peintre de 65 ans. De plus, on ne sait pas se débarrasser des déchets, il ne suffit pas de tirer la chasse ! Et puis tout ce qui touche au nucléaire est toujours anti-démocratique, a vitupéré de son côté Naoki Fujita, un architecte d'une cinquantaine d'années. Une vieille dame a fait sa propre synthèse sur une pancarte: Sécurité pour 100.000 ans... s'il n'y pas de nucléaire. A la nuit tombée, les quelques forces de police présentes autour du Parlement ont vite été débordées par la foule et les manifestants ont pu encercler comme prévu le bâtiment, équipés de bougies et de petites lampes électriques, au son de tambours assourdissants. La contestation a nettement grossi depuis la décision en juin du Premier ministre, Yoshihiko Noda, de redémarrer deux réacteurs nucléaires sur un parc total de 50. Depuis quelques mois, les manifestations rassemblent chaque semaine des milliers voire des dizaines de milliers de personnes. Il y a dix jours, de 75.000 à 170.000 anti-nucléaires s'étaient donné rendez-vous dans un grand parc de la capitale pour la plus grande manifestation jamais organisée depuis la catastrophe. Et la semaine dernière, un ancien Premier ministre, Yukio Hatoyama, s'était même joint à la manifestation hebdomadaire devant la Primature. Cette nouvelle manifestation intervient de surcroît quelques jours après la publication d'un nouveau rapport officiel qui a sévèrement mis en cause le gouvernement et la compagnie Tepco, gérante de la centrale, dans l'accident de Fukushima. Le problème principal vient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire au nom duquel un accident grave ne peut pas se produire dans notre pays, ont souligné les membres de la commission d'enquête. Signe que la mobilisation anti-nucléaire ne faiblit pas, samedi a été lancé le mouvement politique Greens Japan (Verts Japon) qui compte présenter des candidats aux prochaines élections législatives. Source ROMANDIE.COM 29/07/2012
  13. La Fondation MART se dit révoltée par la méthode appliquée pour "assainir" l'ancienne décharge des Saviez à Noville (VD). Depuis vendredi, une buse d'arrosage géante déverse des jus toxiques à côté de la réserve naturelle des Grangettes. Il s'agit d'un test, réplique le canton. Ces lixiviats (jus de décharge contaminés) sont déversés dans les bas-marais des Saviez, juste à côté de l'étang et de la réserve naturelle des Grangettes, a indiqué la Fondation MART (Mouvement pour les Animaux & le Respect de la Terre) dimanche dans un communiqué. Leur teneur en ammonium dépasse de 100 fois les normes autorisées, dénonce-t-elle. La Fondation demande aux autorités de mettre fin à cette pratique néfaste pour la nature et les animaux. Il semble que la raison de cette pratique inadmissible est purement financière, poursuit MART dans son communiqué. "Les autorités préfèrent polluer l'environnement plutôt que d'assainir une décharge dans les règles de l'art, à savoir en traitant les jus de la décharge à la station d'épuration du SIGE à Roche". L'assainissement de la décharge des Saviez a été décidé en 2007. La première phase a eu lieu en 2010. Le système de drainage mis en place devait permettre de recueillir les jus de la décharge et de les acheminer à la STEP en cas de concentrations élevées en polluants. Le traitement des eaux contaminées à la STEP coûte environ 169'000 francs par année, selon la fondation écologiste. Pour en écourter la durée et en réduire les frais, une deuxième phase d'assainissement a été convenue d'entente avec le Service des eaux, sols et assainissement du canton de Vaud (SESA). Il est prévu d'asperger 100 m3 de jus toxiques cinq heures par jour et 7 jours sur 7 sur une surface de 4'500 m2 autour de la buse géante. L'aspersion se fait uniquement dans la décharge, et non dans la réserve, comme lorsque l'on arrose son jardin, a expliqué à l'ats Jean-François Jaton, chef du SESA. L'eau est là et on essaie de la traiter le plus naturellement possible par ce procédé. Il s'agit d'un essai. Il a été mis sur pied pour économiser l'argent du contribuable. S'il n'est pas concluant économiquement ou pour l'environnement, il sera arrêté, a souligné M. Jaton. Source ROMANDIE.COM 29/07/2012
  14. Deux militantes écologistes ont été agressées samedi à Ajaccio (Corse-du-Sud) après avoir accompagné une équipe de journalistes de télévision sur un accès au littoral, considéré par elles comme bloqué illégalement, a-t-on appris auprès de leur association. Les militantes avaient emmené à Cala di Fica l'équipe de Direct 8 qui réalisait un reportage de 90 minutes sur le littoral corse pour leur montrer un exemple de blocage illégal d'accès au sentier par des propriétaires privés alors qu'il devrait être accessible au public, selon la loi, a déclaré un membre de l'association environnementale le Garde, confirmant une information révélée par radio France Bleu Corse Frequenza Mora. Les deux femmes ont été agressées à leur retour sur le port d'Ajaccio en fin d'après-midi par le père et le fils propriétaires de ce terrain, qui possèdent entre autres une entreprise d'excursions en 4x4, catamaran et semi-rigide, a-t-il précisé. L'une des militantes s'est retrouvée au sol devant son fils de 10 ans, choqué, tandis que la seconde, âgée de 72 ans, s'est fait tordre le bras, précise la même source, ajoutant qu'une plainte avait été déposée. Les deux agresseurs supposés ont été interpellés par la police après les faits, ajoute cette source. En août 2011, deux journalistes de France 3 Corse avaient été agressés lors d'un reportage par un propriétaire de paillote à Coti-Chiavari (Corse-du-Sud), considéré comme un exemple d'occupation par la force du domaine public maritime, selon le Collectif pour la loi littoral. Le problème de l'occupation du domaine public maritime, détaillé dans le livre Razzia sur la Corse d'Hélène Constanty, est récurrent dans l'île de Beauté où de nombreuses paillotes s'installent en toute illégalité en bord de mer et restent en place malgré les injonctions de la justice. Source ROMANDIE.COM 29/07/2012
  15. Un professeur de l'université du Texas, principal auteur d'un rapport favorable à la technique controversée de fracturation hydraulique présenté en février a des intérêts financiers dans l'industrie, a révélé une association. Les autorités de l'université ont indiqué ce week-end à l'AFP avoir ouvert une enquête. L'auteur de l'étude, Charles Chip Groat, n'a en revanche pas répondu aux sollicitations de l'AFP. Dans le rapport qu'il avait dévoilé à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS), M. Groat, directeur adjoint de l'Institut de l'énergie à l'université du Texas, expliquait n'avoir trouvé aucune indication directe que le "fracking" avait contaminé des nappes d'eau souterraines. Il avait aussi dit que ses travaux concluaient que de nombreux cas de contamination résultaient d'erreurs de traitement des eaux usées en surface provenant du forage mais pas du fracking en tant que tel. M. Groat avait en outre affirmé devant la presse que son université avait refusé tout financement de l'industrie. Mais une enquête menée par le groupe à but non lucratif Public Accountability Initiative (PAI) a révélé que M. Groat était membre du conseil d'administration du groupe énergétique texan Plains Exploration and Production Company, pendant plusieurs années. Il a aussi été payé plus de 400.000 dollars en 2011 et détient une participation de 1,6 million de dollar dans le capital de la société, selon PAI. La fracturation hydraulique ou fracking, est une technique controversée pour extraire du gaz naturel dans des couches de schiste. Plus de 3.000 forages ont été effectués en Pennsylvanie (est) ces six dernières années et 15.000 dans le nord du Texas, selon l'industrie. Mais face aux risques et incertitudes suscitées par cette technologie dénoncés par les groupes de protection de l'environnement, plusieurs Etats, dont celui de New York, ont suspendu par précaution les autorisations de forage. La fracturation hydraulique reste interdite en France. Source : ROMANDIE.COM
  16. Interpol a mené une vaste opération de sauvegarde du tigre dans quatre pays d'Asie, a annoncé dimanche l'organisation policière à l'occasion de la journée internationale de cette espèce. Quarante personnes ont pu être interpellées. Baptisée "Prey", cette opération menée au Bhoutan, en Chine, en Inde et au Népal vise à protéger le tigre, ainsi que les autres grands félins menacés d'extinction. Ces animaux sont la cible des réseaux criminels responsables du commerce illicite d'espèces sauvages. L'opération policière a permis aussi "la saisie de peaux de grands félins et autres parties du corps, de biens de la faune tels que des cornes de rhinocéros, de l'ivoire, des hippocampes", indique dans un communiqué l'organisation policière internationale dont le siège est à Lyon. Interpol n'était pas joignable pour préciser quand cette opération avait été menée ni sur combien de temps. "La gamme de produits récupérés lors d'une opération visant principalement à la protection du tigre montre que les criminels ciblent n'importe quel animal ou plante pour faire du profit, au détriment de notre environnement", souligne dans le communiqué David Higgins, responsable du programme concernant les "crimes contre l'environnement" à Interpol. L'opération coordonnée par Interpol a permis un partenariat entre les polices, les douanes, les agences environnementales et les autorités des treize pays d'Asie où les tigres sauvages peuvent encore être trouvés. Les treize pays abritant cette espèce sont le Bangladesh, le Bhoutan, le Cambodge, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, la Birmanie, le Népal, la Russie, la Thaïlande et le Vietnam. ROMANDIE.COM 29/07/2012
  17. Les dirigeants chinois doivent être davantage à l'écoute des préoccupations de la population en matière de pollution, a estimé lundi le Quotidien du peuple, deux jours après de violentes protestations dans l'est de la Chine. Des habitants de Qidong, près de Shanghai, ont protesté, parfois violemment, par dizaines de milliers samedi, forçant les autorités à renoncer à un pipeline transportant jusqu'à leur ville de bord de mer les eaux usées d'une papeterie japonaise. La population est en train de prendre rapidement conscience des questions environnementales et de ses droits, constate l'organe du Parti communiste chinois dans un éditorial. La Chine devrait s'efforcer de mettre sur pied un mécanisme de prise de décision ouvert et transparent, et de créer un environnement tolérant pour l'opinion publique, ajoute le quotidien. La volte-face des autorités locales samedi a été annoncée après que des manifestants en furie eurent renversé des voitures et saccagé le siège du gouvernement local. Les rejets du pipeline auraient atteint 150.000 tonnes d'eaux usées par jour quand la papeterie aurait fonctionné à plein régime, selon des habitants cités par la presse. Les manifestations contre des projets polluants gagnent de l'ampleur en Chine et les protestataires, quand il s'agit de mouvements d'ampleur, ont apparemment de plus en plus souvent gain de cause dans ce pays où l'environnement est sacrifié sur l'autel d'une croissance effrénée. Début juillet à Shifang dans la province du Sichuan (sud-ouest), des manifestants avaient affronté pendant plusieurs jours les forces de l'ordre avant d'obtenir l'assurance de l'abandon définitif d'un projet d'usine métallurgique polluante. L'an dernier, la pression populaire avait poussé la ville portuaire septentrionale de Dalian à déplacer un complexe pétrochimique. Le mécontentement croissant des Chinois face à la dégradation accélérée de leur environnement doit être l'occasion pour Pékin de développer des industries moins polluantes, ajoute le Quotidien du peuple. Nombre des projets qui provoquent des manifestations ont été approuvés par les autorités locales sans concertation suffisante des résidents, poursuit le journal qui insiste sur la nécessité de promouvoir le dialogue entre citoyen et gouvernement avant de lancer des projets industriels. ROMANDIE.COM 30/07/2012
  18. L'agence officielle nord-coréenne a annoncé que les pluies torrentielles apportées par un typhon ont fait au moins 88 morts et 134 blessés. L'Agence centrale de presse nord-coréenne a déclaré que les fortes pluies qui sont tombées entre le 18 et le 24 juillet ont provoqué de nombreuses inondations dans l'ensemble du pays. Les conditions sont particulièrement mauvaises dans la province du Sud-Pyongan dans l'ouest de la Corée du Nord. Au moins 5000 maisons ont été détruites et environ 12 mille inondées. Quelque 62 mille personnes ont perdu leur logement. Selon l'agence, plus de 25 mille hectares de terres cultivées sont sous les eaux, ce qui pourrait se traduire par une aggravation des pénuries alimentaires. Les Nord-Coréens ont subi de graves inondations au cours des deux dernières années, conduisant à des appels en faveur d'une meilleure protection contre les inondations le long des rivières. De fortes précipitations sont attendues pour ce lundi. NHK 30/07/2012
  19. Des exercices d'évacuation pour répondre à d'éventuels tsunamis géants ont été organisés dans l'ensemble de l'Archipel depuis la double catastrophe massive de l'an dernier, dans l'est du Japon. Dimanche, 2000 personnes ont participé à de tels exercices dans l'ouest du pays. Un exercice, qui a eu lieu à Tanabe, dans la préfecture de Wakayama, supposait la venue d'un tsunami de 12 mètres de haut, provoqué par un puissant séisme au large de la côte Pacifique. Les habitants ont fui vers des immeubles élevés ou des collines proches, désignés comme sites d'évacuation. A Komatsushima, dans la préfecture de Tokushima, un autre exercice d'évacuation a également été organisé pour des bateaux de pêche. Un patrouilleur des gardes-côtes a ordonné aux bateaux de pêche se trouvant au large de s'éloigner rapidement à quelque 5 kilomètres de la côte. NHK 29/07/2012
  20. Des dizaines de milliers de personnes ont participé à une manifestation à Tokyo pour protester contre la remise en service d'une centrale nucléaire dans la préfecture de Fukui. Les manifestants se sont rassemblés dimanche dans le parc d'Hibiya, dans le centre de Tokyo. Ils protestaient contre le redémarrage récent des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire d'Ohi, sur la côte de la mer du Japon. Nombre d'entre eux ont répondu à des appels lancés en ligne par l'organisateur, la Metropolitan Coalition Against Nukes. Ils ont ensuite défilé en direction du siège de la Compagnie d'électricité de Tokyo et du ministère en charge de la politique énergétique nucléaire. Selon l'organisateur, des dizaines de milliers de personnes ont participé à l'évènement. La police estime à plus de 10 mille le nombre de manifestants. Des milliers de personnes se sont jointes aux protestations hebdomadaires du vendredi devant le bureau du premier ministre. La plus importante manifestation antinucléaire s'est tenue à Tokyo le 16 juillet dernier. NHK 29/07/2012
  21. Bonnes nouvelles pour tous les amis des animaux! 2.500 chiens qui étaient destinés à l'expérimentation scientifique ont été sauvés de la tristement célèbre usine d'élevage de Green Hill dans le nord de l'Italie. Bien que prévu pour être fermé, Green Hill ne l'est pas encore, du moins légalement... Mais pour l'instant les militants ont la tâche de sortir les 2.500 beagles de la ferme en moins de 10 jours, à compter du vendredi 27 Juillet. Avec plus de 2.000 demandes d'adoptions déjà en cours de traitement, il semble que ce ne sera pas un problème. La nouvelle a été annoncée par la police italienne des forêts d'État , qui a également dit que 50% des beagles de 3-8 mois sont confisqués et beaucoup de chiennes adultes, utilisées pour la production des chiots pour la recherche, sont "pleines" (enceintes dans le texte).) Les chiens ont été saisis lors des inspections la semaine dernière, en prévision de la fermeture de l'installation, qui est détenue par la multinationale, Fermes Marshall - un éleveur commercial d'animaux pour la vivisection basée aux États-Unis. La police a également dit que trois gestionnaires de l'établissement sont sous le coup d'une enquête pour cruauté envers les animaux à la suite de leurs inspections. Mais Marshall Farms fait appel aux tribunaux, il ya donc un risque que les chiens puissent encore être renvoyés à l'établissement. Selon PetPardonsNews, Green Hill se compose de cinq bâtiments où 2.500 chiens adultes et plusieurs portées sont logés. Ils sont gardés dans de petites cages fermées, sans lumière naturelle ou de l'air. Les chiens grandissent dans des rangées de cages avant d'être expédiés aux laboratoires. La société qui profite de la douleur de ces animaux est Marshall Bio Ressources, une société américaine située dans le nord Rose, de New York. Les "chiens de Marshall" sont expédiés partout dans le monde, mais depuis l'achat de la société de Green Hill comme son siège européen et la construction d'une immense ferme en Chine, Marshall tente de monopoliser le marché. L'annonce d'aujourd'hui vient après de nombreuses protestations par des dizaines de militants de la protection animale, y compris, notamment, celle du mois d'avril, lorsque des milliers de manifestants ont marché sur la société pour demander la libération immédiate de tous les 2.500 chiens enfermés dans l'établissement. Treize manifestants se sont effectivement rendus à l'intérieur des bâtiments où ils ont ouvert les cages et pris des chiots beagle et les femelles pleines. Les animaux ont été passés au-dessus de la clôture et remis à des manifestants attendant de l'autre côté au milieu des acclamations et des applaudissements : 30 beagles tous sauvés. Espérons que Green Hill ferme définitivement, portant ainsi un coup à l'horrible pratique de la vivisection. CARE2 26 juillet 2012
  22. Au cours des dernières semaines, le Fonds international pour la protection des animaux en France, en Allemagne, au Pays-Bas, Royaume-Uni et d'autres pays de l'Union européenne, l'Australie et les États-Unis, a remis les signatures de près de 290.000 partisans, aux fonctionnaires du gouvernement exigeant une action pour sauver les éléphants contre le braconnage et le commerce illégal de l'ivoire. Les "relèves" ont lieu avant la prochaine réunion à Genève du Comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES), qui est l'organe qui a interdit le commerce mondial de l'ivoire commercial en 1989, mais a depuis permis un commerce limité de l'ivoire... Le Comité permanent de la CITES est l'organisme qui fait "fonctionner" la CITES. Composée de représentants des gouvernements à travers le monde, il fournit des orientations et des résolutions de projets pour examen à la Conférence des Parties (à la CITES). La réunion ce mois-ci abordera les questions de conservation de l'éléphant, y compris l'abattage illégal des éléphants et le commerce de l'ivoire. En 2011, plus de 23 tonnes d'ivoire d'éléphant ont été saisies par les policiers. 2012 ne s'annonce pas différente. Et pour la première fois depuis de nombreuses années, le braconnage des éléphants est signalé à travers tous les pays abritant des éléphants en Afrique, y compris parmi les populations d'Afrique australe qui, jusque là, passaient pour être à l'abri ! Une récente enquête de l'IFAW sur le commerce de l'ivoire Chinois a permis de constater que, depuis 2008, lorsque la CITES a donné le feu vert pour la vente légale de stocks d'ivoire par quatre pays africains, au sud de la Chine et au Japon, il y avait eu une poussée extraordinaire dans le nombre d'éléphants tués pour leur ivoire. Ces meurtres d'éléphants ne peuvent être ignorés, et les experts d'IFAW seront présents lors de la réunion pour s'assurer que les décisions prises par les délégués des pays représentés seront dans les meilleurs intérêts des éléphants et leur survie à long terme. La réunion Comité permanent de la CITES s'est déroulée du 23 au 27 Juillet 2012, alors restez à l'écoute des mises à jour et des séances d'informations. IFAW 16/07/2012
  23. Dhara est arrivée au centre le 28 juin, elle avait été heurtée par une voiture alors qu'elle cherchait sa route et essayait d'atteindre un terrain plus élevé. Dhara fait partie des milliers de bêtes sauvages frappées par la mousson mortelle dans l'état indien d'Assam au nord-est. J'ai vu des centaines de bébés éléphants, mais faire une image aux rayons X d'un éléphanteau est vraiment un spectacle rare ! La radio montre que Dhara souffre d'une luxation du genou de sa jambe avant gauche. Elle est maintenant prise en charge au centre d'IFAW Wildlife Rescue dans le parc national de Kaziranga. Elle a environ huit mois, et se trouvait seule. Nous pensons qu'elle a été séparée de son troupeau lors des inondations. Une attelle renforcée a été fixée sur sa jambe pour immobiliser l'articulation durant les 21 prochains jours. Les vétérinaires du Centre l'examineront ensuite pour voir les progrès... En attendant, l'éléphanteau est pris en charge par les vétérinaires, les animaliers et deux bénévoles du Royaume-Uni. Ils lui fournissent du lait 9 fois par jour et une bonne dose de compléments alimentaires. Dhara est très active malgré la douleur dans sa jambe. Elle a toujours envie d'aller explorer son environnement... Elle essaye même de grimper à la "fenêtre" pour regarder si elle voit quelqu'un avec de la nourriture. Et quand la nourriture vient : elle crie son impatience !. Elle a l'air terriblement mignonne en dépit de ses crises de colère de bébé avec ses gardiens.... Mais, si elle est juste un petit éléphanteau, c'est une tâche "éléphantesque" pour la calmer et la transporter du la clinique au centre de radiologie... et mettre une attelle sur sa jambe !!! Maintenant, nous attendons que l'attelle soit enlevée et que les vétérinaires, après le contrôle, constatent si oui ou non elle a fait des progrès (la blessure). J'espère qu'elle retrouvera sa force et sera capable de marcher librement bientôt. Restez à l'écoute, des mises à jour concernant Dhara seront publiées bientôt. Beaucoup de personnes ont demandé comment elles pourraient nous aider dans nos efforts... Si vous aussi vous souhaitez aider Dhara, vous pouvez le faire en faisant un don ici. IFAW 13/07/2012 (texte -traduit de l'anglais- et images)
  24. Le 14 Juin, le sénateur canadien Mac Harb propose la deuxième lecture du projet de loi S-210, un projet de loi pour mettre fin à la chasse au phoque commerciale. Le sénateur Harb a fait un discours éloquent et rationnel pour que soit mis fin à la chasse commerciale aux phoques au Canada. La discussion est fondée sur l'absence de viabilité économique de cette industrie, sa dépendance à l'égard des fonds publics, et la nécessité de fournir des solutions pour les chasseurs et quelques autres qui tirent revenus provenant de cette chasse. Le projet de loi du sénateur Harb reste sur les rails et sera discuté à l'automne prochain, à la reprise des sessions du Sénat. Nous devons maintenir la pression sur le Sénat canadien et leur faire savoir que les Canadiens veulement mettre un terme à l'industrie du phoque dans ce pays. Si vous n'avez pas déjà, écrit au Sénat (du Canada), c'est le moment de le faire pour demander aux sénateurs de soutenir le projet de loi du sénateur Harb ! Pour écrire au Sénateur Harper, cliquez ICI Voici le discours retranscrit du sénateur Harb à partir du journal des débats : (traduit de l'anglais par BelleMuezza, des erreurs sont possibles, pour voir le texte d'origine : Cliquez ICI) «Honorables sénateurs, je suis très fier de prendre la parole aujourd'hui pour ouvrir le débat sur ​​le projet de loi S-210, qui vise à modifier la Loi sur les pêches afin d'interdire la pêche commerciale du phoque dans les eaux de pêche canadiennes et de refuser la délivrance de licences de pêche commerciale du phoque. Exceptions faites pour la pêche commerciale effectuée en vertu d'un permis délivré à une organisation autochtone ou pratiquée par certaines personnes exerçant des droits de récolte en vertu d'un accord sur les revendications. Honorables sénateurs, je tiens d'abord à remercier celui qui a appuyé ce projet de loi, en particulier le sénateur Cools, qui a passé de nombreuses heures d'attente avec moi afin de passer ce projet de loi. Je tiens à le remercier pour sa diligence et son soutien à la liberté d'expression. Je tiens également à remercier le sénateur Campbell, et le sénateur Poy d'avoir accepté de permettre cette liberté d'expression. Compte tenu que l'ordre du jour du gouvernement est "chargé" : débat sur le projet de loi budgétaire et que le Sénat doit clôre sa session, j'ai demandé et reçu l'appui du Sénat de me fournir le temps nécessaire pour ce projet de loi (S-210) afin qu'il puisse être correctement et équitablement débattu. Avant de poursuivre mes observations sur le projet de loi S-210, je vais me concentrer sur les questions suivantes : - Le statut de la chasse commerciale aux phoques et le fait qu'il n'y a pas de marchés viables pour les produits dérivés du phoque. - Le fait que nos partenaires commerciaux primaires et secondaires, les États-Unis et l'UE, ainsi que de nombreux autres pays à travers le monde, ont interdit l'importation de produits dérivés du phoque, - Le fait que la majorité des Canadiens veulent mettre un terme à la chasse commerciale aux phoques, - Le fait que, sur 14.000 permis de pêche commerciale délivrés, seuls 225 chasseurs ont pris part, selon les estimations, à la chasse commerciale de 2011, soulignant de facto la fin de la chasse. Honorables sénateurs, je vais aussi parler de la nécessité pour le gouvernement d'être franc avec les chasseurs commerciaux et les aider à aller au-delà de la chasse aux phoques, "cliniquement morte". Je souligne le fait que les chasseurs ont besoin de savoir la vérité. Le gouvernement doit cesser de leur dire que tou va bien, que de nouveaux marchés vont s'ouvrir et que l'UE va rouvrir son marché lorsque le défi à l'OMC sera un succès. Nous savons que le défi à l'Organisation mondiale du commerce n'entraînera pas d'ouverture pour les produits dérivés du phoque en Europe. Le défi ne ramènera pas le marché. L'Europe, comme aux États-Unis, a dit «non, merci." Honorables sénateurs, ce sont des moments d'angoisse pour les chasseurs. Ils ont besoin d'une aide tangible du gouvernement et non pas ce qui a été fait jusqu'à présent. Je vais dire clairement que pour les chasseurs de phoques, le rachat de leur licence est un moyen efficace et équitable envers ces Canadiens qui travaillent dur et leurs communautés. Je vais aussi être amené à parler de la morue en même temps que les phoques car les deux sont victimes des activités humaines. La morue et les phoques ont nagé côté-à-côte dans le même océan pendant des milliers d'années, bien avant que les humains aient commencé à pêcher ou chasser. Ils ne sont pas le problème - les humains le sont !. La science montre que les phoques et les morues ne sont pas ennemis. En fait la morue (ou cabillaud) est, pour les phoques, un poisson "fourrage" comme le hareng, le capelan et le maquereau qui ont impacté les recouvrements des stocks de morue. La science montre que c'est l'inaction du gouvernement et l'action erronée sur la pêche qui est responsable de l'épuisement des stocks de cabillaud et sa lutte continue pour "récupérer". Les phoques ne sont pas responsables. Le gouvernement continue d'abandonner sa responsabilité en tant que gardien des océans du Canada et de ses ressources. Enfin, je vais vous parler des Inuits du Canada et des Premières nations chasseurs dans leur souffrance économique. Lorsque l'Union européenne a élaboré son interdiction sur les produits dérivés du phoque, elle a prévu une exemption importante pour les produits du phoque provenant des Inuits et des Premières nations, mais le gouvernement a choisi d'ignorer les opportunités offertes. Les Canadiens se posent ces questions : - Pourquoi ne pas utiliser cette exemption pour les Inuits et les Premières Nations afin de promouvoir le développement économique dans ces communautés qui luttent ? - Pourquoi ne pas créer des usines de transformation, proposer une formation, la certification, les processus d'étiquetage et d'initiatives de marketing, qui sont des actions concrètes qui pourraient générer de vrais emplois et des possibilités réelles d'exportation pour nos Premières nations ? Le gouvernement devrait aider ces chasseurs et non les utiliser comme un leurre pour défendre une chasse commerciale aux phoques viable. Comme vous pouvez le voir, honorables sénateurs, il ya beaucoup de questions graves que nous devons débattre pour trouver des solutions réelles à des problèmes bien réels. Au lieu de travailler contre les groupes de protection des animaux et des organisations environnementales, laissez-nous travailler avec eux pour partager des idées et des ressources et trouver des réponses qui pourront effectivement aider les collectivités du Canada atlantique et dans le Nord canadien. Les réponses devront assurer que le Canada s'acquitte de son engagement national et international pour préserver la biodiversité marine et de nous assurer de conserver la santé des océans, la sécurité et la prospérité maintenant et dans l'avenir. " Source : IFAW 19/06/2012
  25. Cette opération originale a été initiée le 13 mai 2012 par Sauvons les Animaux. L’opération enveloppe rouge et blanche consiste à demander au nouveau président de la République Française la suppression de l'alinéa 7 de l'article 521-1 du code pénal autorisant les corridas et les combats de coqs. 1 - Enveloppe ROUGE : L'opération est très simple il vous suffit d'écrire une lettre (polie et signée) demandant la suppression de l'alinéa 7 de l'article 521-1 du code pénal puis de l'envoyer dans une enveloppe ROUGE. Réitérez l'opération autant de fois que vous le désirez (10 maxis). Il faut faire comprendre au nouveau président dès le début de son mandat que nous ne le lâcherons pas jusqu’à l’abolition. 2 - Enveloppe BLANCHE : L'opération est aussi simple, imprimez, complétez et expédiez dans une enveloppe BLANCHE le formulaire "Référendum-Pétition" (cliquez ici). Faites également signer familles, amis, collègues... Revendiquons notre volonté réelle d'un référendum sur la corrida que nous attendons depuis de nombreuses années. L’opération des envois en masse pour les deux phases s'est déroulée le 11 juin 2012. il a été demandé à chaque participant d'attendre cette date afin de "garantir" un effet de masse ! Si vous souhaitez participer à cette opération,, vous pouvez le faire... Il n'y a pas de date limite... L'ENVOI EST GRATUIT PAS BESOIN D'AFFRANCHISSEMENT ! Adresse : Monsieur le Président de la République Palais de l'Élysée 55, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Vous pouvez rejoindre également l'évènement Facebook (cliquez ici). Source : Sauvons les Animaux juillet 2012 Sur le site vous trouverez des visuels que vous pourrez joindre à vos envois
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