BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Yukio Edano, le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, a appelé à la retenue au sujet de l'éventuel redémarrage d'une nouvelle centrale nucléaire. Mercredi, le président de la Compagnie d'électricité du Kansai, Makoto Yagi, avait évoqué deux réacteurs arrêtés de la centrale de Takahama, dans la préfecture de Fukui, sur la mer du Japon. Il avait exprimé l'espoir de les voir relancés si leur sûreté était garantie. Vendredi, M. Edano a réagi en précisant que la question du redémarrage ne pouvait pas être évoquée jusqu'à la confirmation de la sûreté. Il juge naturel qu'un chef d'entreprise pense à son activité et à assurer la fourniture d'électricité aux consommateurs. Mais il critique Makoto Yagi, lui reprochant de ne pas considérer les inquiétudes de la population sur les centrales nucléaires. Il se dit également gêné par les propos de Makoto Yagi car les compagnies d'électricité et le ministère de l'Industrie ont perdu la confiance de la population depuis le début de la crise nucléaire en mars 2011. NHK 27/07/2012 -
Un groupe de chercheurs de l’Ucla, en Californie, annonce avoir créé d'une nouvelle cellule photovoltaïque. Une concrétisation des travaux menés par plusieurs laboratoires dans le monde afin d'améliorer les cellules solaires en polymères transparents. Le but est toujours le même : rendement meilleur pour un coût de fabrication plus bas. On parle de plus en plus de l’utilisation d'hydrogène comme source d’énergie pour remplacer le pétrole, plus précisément l’essence de nos voitures. Cependant, l’hydrogène n’est pas une source d’énergie primaire, il faut de l’électricité pour en fabriquer de grandes quantités avec de l’eau. On ne fait donc que déplacer le problème. L'enjeu est de trouver une nouvelle source d’énergie. L’une des plus prometteuses est évidemment l’énergie solaire. Pour la convertir en électricité, on a proposé diverses technologies, l'une des plus innovantes serait la photosynthèse artificielle. Mais celle qui apparaît la plus facile à améliorer pour répondre à la croissance rapide des besoins en énergie de l’humanité est sans doute la cellule photovoltaïque. Pour le moment, les rendements sont encore peu élevés et les coûts de fabrication pas assez bas. Ainsi, les cellules en silicium commerciales n'ont-elles un taux de conversion que de 15 % (un taux record de 40 % a été atteint en laboratoire cependant). Il n’est donc guère envisageable de se passer, à très court terme, du pétrole en utilisant ces cellules, pour de simples raisons économiques. On cherche alors à faire baisser les prix et à augmenter les rendements avec de nouvelles cellules qui ne sont pas basées sur le silicium mais, par exemple, sur des polymères organiques. Des matières plastiques souples sont de bons candidats. On pourrait facilement les plaquer sur diverses surfaces comme des murs de maisons, des voitures, des ordinateurs ou même des coques de téléphones portables. De fait, la société Wysips (à prononcer ouaïe-sips, pour what you see is a photovoltaic surface, « ce que vous voyez est photovoltaïque ») se propose de commercialiser de telles cellules solaires pour alimenter des téléphones. Cerise sur le gâteau, le polymère utilisé apparaît comme transparent. On est donc en présence d’un des éléments des téléphones du futur, comme le Morph de Nokia. Bien connue pour, entre autres, ses recherches sur des polymères photovoltaïques transparents, l'équipe de chercheurs dirigée par Yang Yang, de l’université de Californie à Los Angeles, vient encore de frapper. Elle a publié un nouvel article sur les cellules solaires transparentes dans ACS Nano. Cette cellule photovoltaïque apparaît comme transparente à 70 % dans le visible. Elle absorbe son énergie dans la bande infrarouge avec un taux de conversion de 4 %. C’est encore faible mais si l’on tient compte du fait qu’il faut faire un compromis entre transparence, rendement et prix de fabrication, c’est au final une avancée, selon les chercheurs. Pour fabriquer cette cellule, plusieurs ingrédients ont été nécessaires dont des nanoparticules en dioxyde de titane et des nanofilaments en argent. Il s’agit donc d’une application de la nanotechnologie. Dans un avenir proche, les fenêtres des maisons et des immeubles seront peut-être recouvertes de ces plastiques transparents, assurant une partie de la production de l'électricité utilisée. Maxisciences 26/07/2012
-
La biodiversité des forêts tropicales en déclin
BelleMuezza a posté un sujet dans Biodiversité - Synergie
Une étude de la James Cook University (Australie) publiée par le journal scientifique Nature rapporte que la biodiversité des forêts tropicales continue de décliner. Et ce, malgré son statut protégé. La forêt tropicale, c'est le dernier bastion pour des centaines d'espèces menacées d'extinction. "Mais la perturbation de leur habitat au travers de la chasse et de l'exploitation forestière est un signe annonciateur d'un déclin futur", ont souligné les auteurs de l'étude parue dans le journal scientifique Nature. Or, "cette perturbation des forêts tropicales met en péril la biodiversité mondiale, plus que tout autre phénomène contemporain", explique l'équipe de recherche. "De nombreuses zones protégées dans les tropiques sont vulnérables à l'invasion humaine ou à d'autres pressions environnementales". En effet, les forêts tropicales sont considérées comme les zones les plus riches en biodiversité de toute la planète. Pour évaluer l'état des zones protégées dans le monde, les scientifiques ont ainsi pris en compte des données issues de 60 zones, en se basant sur "262 interviews détaillées, se concentrant sur les biologistes de terrain et les scientifiques environne-mentaux les plus confirmés, avec au moins vingt ans d'expérience". "Notre étude a été motivée par trois grands objectifs : - Savoir si les réserves tropicales fonctionnent en tant qu'arches (comme l'Arche de Noé) de la biodiversité et des processus naturels des écosystèmes. - Savoir si les changements observés concordent (ou pas) dans les différentes zones protégées, - et connaître les principaux indicateurs d'un échec ou d'une réussite dans ces zones", ont précisé les scientifiques. Pour cela, l'étude s'est donc penchée sur 36 nations tropicales en Afrique, en Asie et en Amérique du sud. avec l'idée que "protéger la biodiversité implique plus que simplement sauvegarder les réserves elles-mêmes". "Dans de nombreux cas, les paysages et les habitats entourant les zones sont directement menacés", ont observé les scientifiques. "Par exemple, 85% de ces zones observées ont souffert d'un déclin de la couverture forestière environnante durant les 20 ou 30 ans passés, dans le même temps, seuls 2% d'entre elles ont gagné du terrain". L'équipe rapporte que les données ont révélé que la perturbation du cycle de la forêt, la surexploitation des ressources fauniques et forestières ont eu un énorme impact négatif direct. Mais elle a également observé que "la pollution de l'air et de l'eau, l'augmentation de la densité des populations humaines et le changement climatique" ont eu un effet moins marqué ou moins direct sur les forêts tropicales. Dirigée par le Professeur William Laurance de la James Cook University en Australie, l'équipe de scientifique en a conclu que les activités en-dehors des zones protégées ont eu un impact sur la régénération de la biodiversité à l'intérieur des aires protégées. "On ne peut pas protéger l'intérieur des forêts tout en ignorant ses environs, qui sont rapidement soumis à la déforestation, dégradés et sur-chassés", ont déploré les scientifiques. Ainsi, "un échec quant à limiter les menaces internes et externes pourrait condamner les réserves à un retard écologique, à une chute du nombre d'espèces recensées, et à une érosion des processus fondamentaux d'un tel écosystème", ont conclu les scientifiques australiens. En Birmanie, l'ouverture économique menace la biodiversité Soumise à un embargo et repliée sur elle-même depuis de nombreuses années, la Birmanie n'a elle que peu connu l'implantation sur son sol de multinationales forestières ou minières. Depuis novembre 2011, son ouverture progressive à la démocratie a conduit à une renégociation de l'embargo économique et à une potentielle levée des sanctions qui l'affecte. Si sur le plan socio-économique du développement, le désenclavement est une bénédiction, les organisations écologiques sont en alerte. En effet, si l'implantation de multinationales se confirme, de nombreux experts internationaux craignent la fragilité administrative du régime du président Thein Sein. Denis D. Gray pour l'agence américaine Associated Press suppose même que la corruption plutôt répandue dans le pays pourrait conduire à certains passe-droits sur des réserves fauniques. Car sur le plan environnemental, la Birmanie a été relativement épargnée par les ravages du boom économique qui ont affecté d'autres pays asiatiques.r=red][b]La souplesse des lois birmanes attire les industries polluantes Seuls trois autres pays au monde ont des forêts tropicales plus étendues : le Brésil, l'Inde et le Congo. La Birmanie héberge 1.099 espèces d'oiseaux sur les 1.324 répertoriées en Asie. Les récifs coralliens sont très peu touchés, les rivières vierges et de nombreux gisements pétroliers inexploités abondent au large des côtes birmanes. "Les ressources en biodiversité sont impressionnantes : elles ridiculisent tous les pays environnants", confirme Robert J. Tizard, directeur de la Wildlife Conservation Society (WCS) de New York. Mais une entreprise nationale, la Yuzana company, aux mains des généraux militaires, est déjà à l'oeuvre dans le sanctuaire faunique de Hukaung Valley, considéré comme la plus grande réserve mondiale pour les tigres en 2001. Elle y a rasé des forêts pour planter de la canne à sucre et projette d'y implanter une mine d'or. Pianporn Deetes, du Réseau International des Rivières, une ONG américaine, assure qu'un nombre croissant d'industries thaïlandaises doivent faire face à des lois environnementales de plus en plus dures dans leurs pays. Celles-ci projetteraint ainsi de délocaliser leurs productions les plus polluantes en Birmanie, leur proche voisin. Dans son discours inaugural en tant que Président, Thein Sein a promis de "considérer sérieusement" les menaces qui affectent les forêts et la vie sauvage, en réduisant la pollution de l'air et de l'eau et en contrôlant les déchets industriels. Classée à la 180e place sur 183 des pays les plus corrompus par l'ONG Global Transparency qui fait autorité dans le domaine, la Birmanie fait craindre le pire aux défenseurs de la nature. "C'est une épée à double tranchant", explique Robert Mather, directeur du bureau sud-est asiatique de l'UICN (Union International pour la Conservation de la Nature). "Vous ne pouvez pas empêcher le développement économique, alors il va falloir faire des compromis avec la nature", précise-t-il, réaliste. Néanmoins, pour Mather, il y a des raisons qui peuvent pousser à l'optimisme. Le pays possède une grande tradition de préservation et des pratiques forestières douces, qui font défaut dans les pays voisins. Un grand nombre d'organisations internationales pour l'environnement a prévu de s'installer dans le pays et se propose de collaborer avec des structures locales. Avec la levée des sanctions économique pour une année "test" prononcée par l'Union Européenne en avril dernier, la Birmanie a une occasion unique. "C'est comme si vous retourniez dans la Thaïlande des années 1950 avec des pratiques de conservation de l'environnement du XXIe siècle, il y a donc des opportunités fantastiques d'aller dans le bon sens", lance Robert Tizard. "S'ils s'inspirent de ce qui se fait de mieux en matière environnementale, ils pourraient créer quelque chose d'incroyablement beau". Maxisciences 26/07/2012 -
Une huître géante fossilisée découverte au sud de l'Angleterre
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Selon le DailyMail, l’huître géante fossilisée découverte récemment dans le sud de l’Angleterre et détenue par un musée océanographique local, qui l’a fait soumettre à des examens par IRM, pourrait contenir une perle géante. Mais personne ne veut détruire le précieux fossile pour vérifier… Mesurant près de 18 centimètres, cette huître fossilisée, vieille de 145 Ma a été ramassée par hasard par les filets d’un chalutier dans les eaux britanniques, puis cédée au Blue Reef Aquarium de Portsmouth qui ne l’exhibe aujourd'hui que lors de conférences. Mais si sa taille et son grand âge ont de quoi fasciner, les spécialistes viennent de révéler un détail qui pourrait la rendre encore plus intéressante. Le bivalve fossile pourrait contenir une perle... tout aussi géante que lui. Une hypothèse confirmée grâce à des examens réalisés via des techniques d’IRM par l’entreprise Cobalt, de Cheltenham, spécialisée dans ces technologies qui a ainsi pu regarder à l'intérieur du gros coquillage. D'après les images IRM qu'ils ont réussi à obtenir, l’huître semble en effet contenir un objet arrondi de la taille d’une balle de golf. Ce qui est loin de laisser indifférent les spécialistes. "Avoir une perle de la taille d'une balle de golf serait exceptionnel. Les plus grandes qui aient été trouvées font environ la moitié de cette taille", a déclaré Geoffrey Munn, expert en joaillerie. Toutefois, il est bien possible qu'on ne voit jamais cette fameuse perle autrement que par des images IRM. En effet, pour les scientifiques, il semble hors de question d’ouvrir le précieux fossile – et donc de le détruire – pour mettre la main sur l’hypothétique précieuse concrétion… "Il y a évidemment une chance sur un million qu'elle contienne quelque chose, mais, en se fiant uniquement aux dimensions de la coque, il s’agirait alors d’une perle de la taille d’une balle de golf", a néanmoins confirmé Lindsay Holloway, de l'aquarium de Portsmouth. Maxisciences 26/07/2012 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Au Japon, des autorités locales demandent à l'Agence de sûreté nucléaire de superviser le projet d'investigation d'une faille qui se trouverait sous le sol d'une centrale de la préfecture d'Ishikawa, dans le centre de l'Archipel. La requête a été formulée ce jeudi, à Tokyo, par le vice-gouverneur de la préfecture, Hiroyasu Takenaka, et par le maire adjoint de la ville de Shika. La semaine dernière, les experts d'une commission gouvernementale ont déclaré que la faille en question, située sous le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Shika, était vraisemblablement active. En réaction à cette annonce, la Compagnie d'électricité du Hokuriku a soumis un projet d'investigation à l'agence. La préfecture et la ville concernées ont jugé extrêmement regrettables les remarques de la commission, estimant qu'elles entamaient gravement la crédibilité du système gouvernemental de contrôle. NHK 26/07/2012 -
Un mouvement pour sauver l’Arctique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pétitions : Monde aquatique
Début 24/07/2012 Auteur : Bonnie Taylor] Cible : Linda Jackson, administratrice de l'EPA Malgré un tollé contre les forages pétroliers en Arctique, Shell est à quelques semaine de mener son projet au large des côtes de l'Arctique. Pour aggraver les choses, Shell a récemment admis que ses appareils de forage seraient incapables de répondre aux normes requises qualité de l'air pour réaliser ce projet, mais ce fait n'a pas été, jusqu'à présent, porté à la connaissance de l'EPA. Ce n'est pas la première fois que Shell rencontre des problèmes... mais, à ce jour, la société a été autorisée à poursuivre ses plans de forages... en dépit d'un matériel impropre à son "usage". Shell a indiqué l'EPA que les plates-formes ne pourraient pas remplir les exigences en matière de qualité de l'air pour ce projet. Elle a demandé qu'une exception lui soit accordée. Concrètement SHELL a demandé la permission de violer la loi et de procéder aux forages... Bien que, le Département de l'Intérieur américain, ait fait état d'une probabilité de 40% d'un risque de déversement de pétrole dans l'Arctique. Le fait que Shell n'ait pas communiqué sur son incapacité à respecter la qualité de l'air et les exigences en matière d'émissions, au moment où la demande de forage a été déposée, est un motif pour l'EPA de rejeter la demande d'exception et d'annuler le permis de forage en Arctique. Et le faire serait la réponse appropriée pour des pratiques trompeuses. Inopinément, la "Garde côtière américaine" a signalé à SHELL que ses barges de récupération de déversement étaient impropres à l'usage. SHELL a promis qu'elle apporterait des modifications aux cuves afin qu'elles résistent à des conditions métérologiques extrêmes et au vent. Or, ces modifications n'ont jamais été réalisées, car jugées pas nécessaires par l'entreprise. Des représentants de la société ont précédemment déclaré que la compagnie serait capable de récupérer 95% du pétrole déversé en cas d'incident majeur. Cette déclaration ambigüe a, elle aussi, été escamotée ! Shell affiche son mépris pour les impacts environnementaux de ce projet. Si la société est incapable de répondre aux prescriptions minimales de la qualité de l'air pour ce projet après deux ans, comment l'EPA peut faire confiance dans sa capacité à éviter une catastrophe majeur ? Il est temps pour l'EPA de prendre position contre Shell en annulant son permis de forage. CLIQUEZ ICI pour signer LA PETITION FORCE CHANGE 26/07/2012 (en anglais) -
l'Agouti au service de la forêt et des palmiers en particulier...
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Publiant cette semaine leurs travaux dans PNAS, des chercheurs américains ont mis en évidence, dans les forêts panaméennes, la façon dont les agoutis, de petits rongeurs, en se chapardant continuellement les graines de palmiers de leurs réserves personnelles, en assurent la dissémination et la germination, au grand profit de ces arbres. Jadis, les mastodontes et autres espèces d’éléphants disparus assuraient – involontairement – la dissémination des semences du palmier au sein de leur habitat naturel. Aujourd'hui, "la question était de savoir comment cet arbre a réussi à survivre pendant 10.000 ans, une fois ses -disperseurs- de graines éteints", explique Roland Kays, zoologiste à l’Université de Caroline du Nord, qui a mené l’enquête avec son équipe dans les forêts du Panama. Après quelques observations initiales, les chercheurs ont décidé de taguer individuellement des agoutis – des rongeurs locaux – et d'installer une surveillance vidéo de leurs caches d’aliments. En outre, ils ont aussi équipé de petits détecteurs de mouvements, munis d’émetteurs, plus de 400 graines de palmiers contenus dans ces garde-manger. Ils ont ainsi pu constater qu’une même graine avait été enterrée à 36 reprises par les agoutis avant d’être enfin mangée par l'un d'eux. D'après les chiffres obtenus, environ 14% des semences survivent même de cette manière durant parfois jusqu'à un an. "Nous savions que ces rongeurs enterraient les graines, mais nous n'avions aucune idée du fait qu'il y avait cet enfouissement constant des semences, déplacées et enterrées encore et encore. Comme les rongeurs se volent [l’un l’autre] la même graine de nombreuses fois, cela participe à un déplacement de celle-ci sur une longue distance, ce qu’un seul animal n'aurait jamais pu faire", explique ainsi Kays cité par Science Daily. Selon les chercheurs, cette découverte est donc d'importance à une époque où de plus en plus d'espèces végétales sont menacées et ont du mal à se disséminer. "Songez au changement climatique mondial et à celui des habitats : pour qu’une forêt se déplace vers un nouveau territoire, les arbres ont besoin d'avoir leurs graines emmenées ailleurs. Cela ouvre une voie à étudier : comment les animaux peuvent aider les arbres à s'adapter aux changements climatiques par la dispersion des semences", conclut le biologiste. Un agouti d'Azara (Crédits : Vassil - Wikipédia) Maxisciences 23/07/2012 -
comment arrêter l' aggressivité d'un chat?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de pussycat1 dans Chats : actualités, informations, divers
Bonjour, OUPS, je n'ai pas vu votre question... Je suis sincèrement désolée car ce n'est pas dans mes habitudes ! et vous présente toutes mes excuses. Je dois dire que depuis novembre dernier je m'occupe énormément de ma maman âgée et malade... Et à l'époque où vous avez écrit votre message, maman était hospitalisée sur Paris et je n'étais pas très présente... Et pour peu que votre question soit tombée un jour d'absence, je n'ai pas vu les nouveaux messages... Bref, cela veut dire que je dois modifier ma manière de procéder. Cela dit, les chats qu'ils soient de la même fratrie ou non, acquièrent ou occupent un territoire qu'ils défendent et cela peut être d'autant plus violent s'ils ne sont pas stérilisés, notamment quand il s'agit de conquérir une femelle ! ou de conserver la suprématie affective de ses amis (animaux ou humains). La stérilisation n'empêche pas les bagarres de territoire mais les diminue grandement, car les enjeux sont différents et surtout elles sont moins violentes... Il convient aussi de respecter le tempérament et le caractère de chaque chat en présence en privilégiant d'abord le premier venu que ce soit pour la nourriture et les câlins et ainsi de suite pour les suivants. En faisant ainsi, on aide les chats à mieux comprendre leur place dans la hiérarchie humain/animal. Ca ne règle pas tout, loin de là, mais ça aide grandement. On ne pourra jamais régler les conflits entre chats quand nous n'en sommes pas directement responsables. Il y en a qui s'entendent à merveille, d'autres qui cohabitent en s'ignorant, et d'autres qui ne réussiront jamais à s'entendre... Il y a fort à parier que le mâle en question est un "Alpha" (un dominant !). S'il n'est pas stérilisé... Il cherchera querelle à tous les autres mâles, fussent-ils de sa fratrie ! Il y a des chats plus bagarreurs que d'autres, surtout quand il s'agit de marquer sa supériorité territoriale...! Ce qui est gênant, dans de telles situations, c'est que les chats s'infligent souvent des blessures profondes qui peuvent s'infecter et former des abcès. Et, si par malchance, l'un des deux est contaminé par la leucose ou le sida des chats, il y a d'énormes risques de transmission. Si vos chats ont accès à l'extérieur, il y a de fortes chances que le minou bagarreur cherche des noises aux autres mâles du coin... Cette situation est un vecteur de propagation de diverses maladies qui touchent nos petits minous. Sans savoir avec certitude le mode de vie de vos chats, il m'est difficile de vous en dire plus pour le moment... Sauf que l'agressivité peut parfois être un signal d'alarme (quand il ne s'agit pas d'un problème de territoire ou si l'animal est stérilisé). En effet, certains signes (agressivité, stress, anorexie, cystite, obésité...) peuvent avoir d'autres origines que des problèmes de comportement... Par prudence, il vaut mieux consulter son vétérinaire. Il pourra recommander un traitement approprié qui peut inclure une thérapie comportementale si elle est nécessaire. Ce qu'il convient de faire : Vérifiez que chaque chat dispose d'un endroit personnel pour dormir, manger, se cacher et puisse accéder tranquillement à sa litière. Si la situation devient ingérable, il vous faudra peut-être songer à séparer les protagonistes... Si la situation se passe en intérieur : vous pouvez tenter le recours à Feliway en laissant en permanence le diffuseur durant plusieurs semaines..., associé ou non à Félifriend utilisé en spray, ce dernier aidant à l'acceptation d'un autre individu (homme ou animal. Je vous renouvelle toutes mes excuses pour ma réponse tardive et vous souhaite une bonne fin de journée... et j'espère qu'entre-temps la situation ce sera un peu apaisée... Plein de câlinous à vos petits protégés. -
Qu'est ce que les phéromones ou la phéromonothérapie ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Vos questions et les réponses
Comme on l'a vu dans un précédent message, Felifriend aide les minous à faire connaissance et à mieux s'accepter mutuellement. En outre, il améliore la tolérance aux manipulations (consultation, toilettage). Comme pour Féliway, c'est un analogue de synthèse de la fraction F4 des phéromones faciales du chat (donc différentes de Feliway (dont c'est fraction F3 qui est opérante) 10 % – excipient contenant de l’alcool isopropylique q.s.p. 25 ml. Il s'agit du même fabricant que Féliway. La fraction F4, appliquée sur un être vivant, permet au chat, de reconnaître ce nouveau venu (homme ou animal), de le considérer comme connu et de l'accepter. Felifriend permet de faciliter l'instauration d'un climat de confiance entre deux individus. Utilisation (mode d'emploi) 1. Faciliter les manipulations : 2 pulvérisations de FELIFRIEND dans le creux de chaque main, puis frottez mains et poignets. Ensuite, placez vos mains à 20 cm de la face du chat puis attendre 1 minute (environ) avant d'initier le premier contact. Toutes les personnes amenées à manipuler le chat ou restant proches du chat devront s'appliquer le produit selon les mêmes modalités. Rappel : Ne pas saisir brusquement minou, car il peut y avoir des risques d'agression. Après quelques minutes de manipulations, si le chat présente des signes d'agressivité (feulements, menaces...), interrompre le contact et présenter à nouveau les mains face au chat. 2 - Pour la cohabitation avec un chat : 2 pulvérisations de Félifriend dans le creux de chaque main, puis frottez-vous les mains et appliquez-les sur les flancs et la face des deux chats... 3 - Pour la cohabitation avec un chien : 2 pulvérisations dans le creux de chaque main. Frottez-vous les mains et appliquez en frottant sur les flancs du chiot (ou chien adulte), la face et les pattes, à hauteur du nez de minou. La même chose peut être faite à l'aide d'une compresse... Pour limiter les risques d'allergie : mettez des gants en latex... Pour Felifriend comme pour Feliway : Evitez de pulvériser les produits trop près de la tête de minou pour ne pas l'effrayer. Mieux vaut utiliser le pulvérisateur hors de sa présence ! Ce qui évitera un accident, toujours possible, comme pulvériser dans les yeux de minou... En cas de contact avec les yeux, laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et consulter un spécialiste. Cela vaut pour vous comme pour minou ! Medicament Veterinaire.com juillet 2012 et notice du produit - Le bonheur des chats juillet 2012 -
Qu'est ce que les phéromones ou la phéromonothérapie ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Vos questions et les réponses
FELIWAY est un produit innovant qui contient des analogues de phéromones faciales du chat, il facilite la gestion des troubles du comportement du chat. Minou dépose ses phéromones faciales pour se familiariser avec son environnement : les endroits ainsi balisés sont reconnus comme des endroits familiers et apaisants. FELIWAY est un leurre olfactif à vaporiser ou diffuser dans une pièce pour apaiser et rassurer émotionnellement minou. A utiliser en cas de marquage urinaire, de griffade qui sont des signes de malaise ou de stress,... ainsi que pour sécuriser minou dans un nouvel environnement (nouvelle maison, vacances, cage, panier, voiture...). Si le marquage est présent dans plusieurs pièces (surface supérieure à 70m2), placez un autre diffuseur dans une autre pièce marquée. FELIWAY devrait permettre à minou, s'il y est réceptif, de retrouver un comportement normal ou de mieux supporter un changement... Principes actifs et autres substances : Analogue de synthèse de la fraction F3 des phéromones faciales du chat 10 % – excipient contenant de l’alcool éthylique q.s.p. 60 ml. Fabricant : CEVA Santé Animale, Belgique / CEVA Santé Animale, France. Conseils d'utilisation : 1. Arrêt du marquage urinaire : Feliway sera pulvérisé une fois par jour directement sur les zones souillées par le chat, ainsi que sur les principaux objets susceptibles d’être pris par le chat comme support de marquage urinaire. Une seule pulvérisation à 10 cm environ du support, en tenant le flacon vertical : - Sur les spots urinaires, sur les endroits saillants : par exemple les angles de meubles la pulvérisation est effectuée à 20 cm du sol. Il est inutile de pulvériser plusieurs fois sur la même zone souillée ou sur le même endroit saillant, une seule pression est suffisante. Ces applications doivent être répétées tous les jours sur ces zones. Elles seront interrompues aussitôt que le chat frottera la tête sur ces zones (Marquage facial). Le marquage urinaire s’interrompt après 1 à 2 semaines d’utilisation, mais afin d’éviter une reprise du marquage, il est impératif de poursuivre l’utilisation de Feliway pendant une durée d’un mois. Rappelez-vous qu'il ne faut jamais utiliser d'eau de javel (ou de produits en contenant), ni de l'amoniaque (ou des produits en contenant)... car ils ont la particularité d'encourager le marquage urinaire de minou... Privilégiez le savon de Marseille ou le savon noir, puis après rinçage, utilisez du vinaigre blanc tiédi. Cas particuliers (que je ne connaissais pas à ce jour) : Chat excité sexuellement : Au cas où le marquage urinaire par un chat mâle serait associé à la présence évidente d’une chatte en chaleurs (ce qui s’accompagne généralement de miaulements incessants de sa part), il vous suffira d’appliquer Feliway sur les zones souillées. Vous avez plusieurs chats : Si plusieurs chats sont présents dans le foyer, l’application de Feliway se fera minimum 2 à 3 fois par jour sur les zones souillées, 1 fois par jour sur les endroits saillants. Votre chat est âgé : Lorsque le chat est âgé, l’application de Feliway sera effectuée 1 fois par jour pendant 45 jours, puis tous les 2 - 3 jours pendant toute la vie du chat. 2. Eviter le marquage urinaire : Afin d’éviter le marquage urinaire d’un chat (nouvelle habitation, location de vacances…) Feliway sera pulvérisé une fois par jour sur les endroits saillants (angles de meubles, de portes, etc) et angles de pièce. La pulvérisation sera effectuée à 10 cm de l’objet et à 20 cm du sol. 3. Sécuriser le chat dans un environnement nouveau : - Transport dans une cage : Effectuer deux pulvérisations dans le fond de la cage quelques minutes avant chaque introduction de minou. - Transport en voiture : Effectuer trois ou quatre pulvérisations autour de l’emplacement habituel du chat dans le véhicule. Commencez les pulvérisations 2h00 avant le départ puis renouveler 1h00 avant le départ, puis 10 à 15 minutes avant le départ... C'est ainsi que je procède et cela fonctionne quasiment à merveille... Sauf pour ma petite reine, Océane, âgée de 17 ans... Elle est même réfractaire à toutes sortes de calmants ! - Lors d’un séjour en chatterie : Effectuer une pulvérisation à chaque angle de la cage avant introduction du chat. Répéter les pulvérisations quotidiennement, celles-ci devant être interrompues dès que le chat frottera sa tête à proximité des pulvérisations. Pour une meilleure utilisation, laisser la solution à la température de la pièce pendant une heure et agiter avant son utilisation. Wanimo juillet 2012 - Medicament Veterinaire.com juillet 2012 et notice du produit -
Qu'est ce que les phéromones ou la phéromonothérapie ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Vos questions et les réponses
La phéromonothérapie est une nouvelle thérapie pour résoudre les problèmes de comportement. Il s'agit d'utiliser des analogues synthétiques des signaux chimiques produits par des animaux pour leur communication intra-spécifique, en prévention ou en traitement de problèmes comportementaux. Les phéromones, c'est quoi ? Les phéromones sont des substances naturelles extrêmement répandues dans le règne animal, utilisées pour communiquer entre les individus d'une même espèce. Ainsi, les phéromones émises par un individu peuvent affecter et changer le comportement d'autres individus de la même espèce. L’utilisation thérapeutique des phéromones est totalement sûre et sans effet secondaire. Les phéromones les plus connues par les propriétaires d'animaux de compagnie sont les phéromones sexuelles émises par la chienne ou la chatte pour attirer le mâle pendant les chaleurs, mais elles peuvent également être utilisées pour le marquage territorial, pour intimider des agresseurs, etc.... Comment l'animal détecte-t'il les phéromones dans l'environnement ? Les phéromones sont sécrétées par les animaux et diffusées dans l'air. Elles sont détectées par les animaux de la même espèce par un organe spécifique situé dans le palais supérieur : l'organe vomero-nasal. Pour détecter les phéromones, les animaux «attirent / aspirent» l'air dans l'organe.voméro-nasal*. Ce comportement s'appelle le «Flehmen** ». Selon les espèces, le Flehmen peut être très discret, (chez le chat, la gueule s’entrouvre rapidement avec un halètement superficiel) ou tout à fait évident, (par exemple chez l'étalon en présence d'une jument en activité sexuelle). Après détection, les phéromones induiront des changements de comportement au niveau du subconscient. Autres utilisations des phéromones : Il existe de nombreuses utilisations des phéromones. - Dans la gestion du comportement du chien, des phéromones d’apaisement peuvent être employées dans beaucoup de situations dues au stress. Pour en savoir davantage sur les phéromones d’apaisement du chien(ADAPTIL). - Dans les zoos, les phéromones ont amélioré le bien-être dse animaux sauvages en captivité. - Les phéromones sont largement utilisées dans la protection des récoltes et en particulier dans les vignes. * Deux fins sacs aveugles situés entre les cavités orales et nasales. L’organe voméro-nasal est accessible par l'intermédiaire de deux petites ouvertures dans le palais entre les incisives. **L'acte de détecter les phéromones et de traiter l'information par l'organe voméronasal. FELIWAY juillet 2012 -
Que faire contre les griffades de nos minous... ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Vos questions et les réponses
-
Premiers essais réussis pour le "métatron": papillons et lézards ont prouvé l'acuité du concept. Grâce à ce dispositif, des études sur le déplacement des populations d'espèces animales et sur la biodiversité vont se mettre en place. Le principe du métatron, construit en Ariège, vient d'être validé par la communauté scientifique grâce à des papillons et des lézards. Ce concept est unique dans le monde et permettra l'étude du déplacement de populations d'individus soumises à des changements environnementaux. Les travaux ont été menés par les chercheurs de la station d'écologie expérimentale du CNRS à Moulis en Ariège, du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris et du laboratoire Evolution et Diversité Biologique de l'Université Toulouse III Paul Sabatier. Concrètement, le métatron est en fait constitué de 48 cages reliées entre elles par des corridors coudés qui permettent le passage des espèces. Dans chaque cage, les conditions sont contrôlées en fonction de divers paramètres : température, humidité et luminosité principalement. Cette surveillance s'effectue à distance grâce à un système informatique. L'avantage de ce contrôle est de faire varier indépendamment les paramètres à volonté, chose impossible dans le milieu naturel. Le métatron offre ainsi la possibilité d'étudier en grandeur nature des déplacements d'organismes terrestres subissant des changements dans leur milieu de vie. Or, le déplacement des espèces, aussi appelé dispersion, est indispensable puisqu'il permet le brassage des gènes entre les populations et constitue par là-même, un processus clé de l'écologie évolutive. Les chercheurs ont ainsi construit le métatron dans le but d'identifier les facteurs influençant les déplacements de population et prédire comment les espèces s'adaptent aux changements globaux. D'où l'importance de prouver son efficacité. Publiée dans la revue Nature Methods, l'étude a été réalisée sur 220 papillons Pieris brassicae et 350 lézards Zootoca vivipara. Les contraintes étaient les suivantes : une fragmentation de l'habitat dû aux cages et des variations des caractéristiques du milieu de vie (paramètres changeants, tels la température, l'humidité et la luminosité). Les papillons et les lézards ont alors fonctionné selon un mode dit "en métapopulation", c'est-à-dire que ces espèces ont essentiellement colonisé certaines cages et disparu totalement d'autres. Ainsi, les espèces ont exactement adopté le comportement prévu par les scientifiques. Membre de l'équipe de recherche, Delphine Legrand explique : "Nous tentons de comprendre les facteurs qui influencent ces migrations. On essaie de comprendre ce qui va induire le fait de changer de milieu". Pour elle, les résultats représentent ainsi "un grand pas pour le métatron car il est officiellement validé par la communauté scientifique après deux ans de travail". Toutefois, celle-ci tient à rester prudente : "c'est encore trop tôt pour tirer des conclusions par rapport au milieu naturel. Mais ce sera la prochaine étape". En effet, les prochaines études au sein du métatron vont s'attacher à l'impact à long terme des déplacements de population sur l'évolution génétique des espèces. Un phénomène qu'il parait nécessaire de mieux connaitre au vu des prévisions de certains scientifiques : 50% des espèces vivantes pourraient avoir disparu d'ici l'an 2100. Maxisciences 22/07/2012
-
Les manchots royaux peuvent s’habituer à l’Homme
BelleMuezza a posté un sujet dans Les manchots - actus / infos
Selon une étude expérimentale franco-suisse publiée récemment dans la revue BMC Ecology, les manchots royaux des îles subantarctiques supportent mieux la proximité des hommes lorsqu’ils y sont un peu accoutumés. Un atout pour l’espèce, lorsque les touristes deviendront plus nombreux dans ces contrées. Des chercheurs de l’Universités de Strasbourg, rattachés au CNRS, et de l’Université de Lausanne (Suisse) ont testé le stress occasionné par l’Homme à deux populations distinctes de manchots royaux sauvages d’une île subantarctique : la première vivant au contact des divers scientifiques qui travaillent dans ces milieux extrêmes, l’autre habitant une vallée exempte de toute présence humaine. Trois expériences différentes ont été réalisées sur chacune de ces deux colonies : - la première a consisté à émettre un soudain son métallique dans le dos des oiseaux ; - la seconde à les approcher à 10 mètres ; - et la troisième à les capturer (pour les relâcher au bout de trois minutes). Au cours des trois expériences, les biologistes ont alors utilisé des capteurs cardiaques afin d’évaluer le stress occasionné dans ces différentes circonstances. D'après les résultats publiés, il s’est finalement avéré que les manchots des 2 échantillons ont ‘hiérarchisé’ ces expériences de la même façon. Plus précisément, ils ont été légèrement stressés par le son inattendu, davantage par l’approche d’une personne, et énormément par la capture. Cependant, le niveau de stress, dans les deux premiers cas, a été bien moindre chez les oiseaux du premier groupe, ceux déjà familiarisés avec la présence humaine. Cette réaction atténuée mais montrant cependant un maintien du stress ‘salutaire’ imposé par un danger réel (la capture) – est un bon signe, selon les scientifiques. Ceux-ci estiment en effet qu'elle suggère que les manchots royaux peuvent continuer à se consacrer à leurs occupations vitales, une fois habitués à la présence humaine. Ce qui aidera les zoologistes à observer leur comportement d’une façon le moins biaisée possible, et permettra surtout à ces grands oiseaux de supporter l’arrivée de touristes toujours plus nombreux. Maxisciences 21/07/2012 -
Selon la BBC, un gibbon femelle, pensionnaire d’un zoo anglais, vient d’atteindre l’âge de 50 ans, exceptionnel pour cette espèce, et continue gaillardement d'attendrir ses soigneurs. On peut dire que Mamie Jane porte bien son nom ! Cette femelle de gibbon à mains blanches (ou gibbon lar), actuellement pensionnaire du zoo de Twycross (Leicestershire, Angleterre) vient en effet tout juste de fêter ses 50 ans : un âge ‘mathusalémien’ pour un singe de cette espèce et une véritable fierté pour les soigneurs du zoo. Il faut tout de même préciser que Mamie Jane est arrivée dans l'établissement, il y a de cela plus de 40 ans, en 1966, trois ans seulement après l'ouverture du zoo. Elle avait alors 4 ans, selon les vétérinaires de l’époque. Décrite comme "sage et décontractée, mais souvent têtue", Jane a donné naissance à 13 rejetons au cours de son existence, tous actuellement pensionnaires de zoos européens. "Normalement, les gibbons captifs vivent jusqu'au début de la quarantaine, donc elle ‘fait très fort’", a confirmé Julian Chapman, conservateur adjoint du zoo. Et même encore plus fort, car la femelle qui pourrait être le plus vieux gibbon du Royaume-Uni est encore en pleine forme. "Jane peut toujours être observée en train de se balancer dans son enclos, au sein de notre maison des primates, et elle est étonnamment agile pour son âge", a t-il encore ajouté. A l'état sauvage, le gibbon lar atteint rarement de telles longévités, notamment à cause des maladies infectieuses. De plus, de grandes menaces pèsent aujourd'hui sur les populations de cette espèce répertoriée comme "en danger critique" sur la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Plusieurs programmes de protection sont actuellement mis en place pour tenter de sauvegarder l'espèce. Mamie Jane la gibbon cinquantenaire du zoo de Twycross (Crédits : Twycross Zoo) Maxisciences 22/07/2012
-
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
"Mais combien de temps avons nous avant que les vagues nous emportent ?", s'inquiètent des villageois du Salvador, sur la côte pacifique de l'Amérique Centrale. Dans ce petit pays de 7 millions d'habitants, l'océan s'est avancé de presque 300 mètres depuis 2005. Il mange littéralement la mangrove dans laquelle on trouve une espèce de crabe locale : le "punche", un crustacé indispensable à la survie des habitants. "Où allons-nous vivre ?", demande angoissé Nahun Diaz, tandis qu'il erre entre les arbres morts de la mangrove, gisant tels des squelettes géants sur une plage du Pacifique balayée par les vents. À priori, le changement climatique serait à l'origine du désastre que l'on observe aujourd'hui. En effet, avec la montée des eaux, l'océan s'est engouffré dans les terres sur près de 300 mètres depuis 2005, selon M. Diaz et ses voisins. Or, sur son passage, l'eau a détruit la mangrove grâce à la laquelle ils pouvaient gagner leur vie en ramassant le "punche", une espèce de crabe locale. Dans un bon jour, en furetant dans la vase, Nahun Diaz peut en ramasser au moins deux douzaines. Il les vend ensuite au marché pour à peu près 3,50 dollars (environ 3 euros). Avec ce petit bonus, Diaz et les autres villageois de La Tirana, en Baja Lempa, une région de l'ouest du Salvador, peuvent agrémenter leur revenu initial issu de l'agriculture et de la pêche. Ils utilisent l'argent pour s'acheter des produits de base comme des vêtements, de l'huile de cuisson ou du savon. Tandis qu'il reste encore cinq cents mètres de mangrove, Diaz et ses voisins commencent à se demander ce qu'ils vont pouvoir faire lorsque cette zone sera détruite par les vagues. Le Salvador, cette petite nation d'Amérique centrale, devrait perdre entre 10 et 28% de son territoire côtier dans les cent prochaines années, selon le Ministère de l'Environnement et des Ressources Naturelles du pays (MARN). Ces deux scénarios extrêmes se basent sur les prévisions des modèles climatiques qui estiment que l'augmentation du niveau de la mer pourrait se situer entre 13 et 109 centimètres. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) considère que le processus d'augmentation du niveau de la mer a même d'ores et déjà commencé. Il serait provoqué à la fois par l'expansion thermique des océans mais aussi par la fonte des glaces de l'Arctique et d'autres masses glaciaires. Désormais, le changement climatique menace ainsi de plonger certains des citoyens les plus précarisés du Salvador dans une pauvreté encore plus alarmante. "Nous n'avons pas d'électricité, ni d'eau courante ou d'accès à un médecin", explique au Global Post Nahun Diaz, 26 ans, père de trois enfants et président du village. "Mais au moins, nous avons le 'punche' et nous sommes heureux ici". Le gouvernement de gauche du Salvador, et son Président Mauricio Funes, recherche activement des fonds internationaux pour aider son pays, l'un des plus pauvres d'Amérique, à faire face au changement climatique. "Le gouvernement veut bien-sûr obtenir de l'argent", confie Ricardo Navarro, président du CESTA, la branche salvadorienne de l'ONG Les Amis de la Terre. "Mais il [le gouvernement] a négligé ses propres responsabilités dans la gestion de l'environnement ou dans la réduction des émissions de carbone du Salvador. Et sans pouvoir démontrer ses propres capacités, il sera très difficile d'obtenir de l'argent émanant de donneurs internationaux". Mais selon les scientifiques, l'augmentation du niveau des océans n'est pas le seul facteur qui rend le Salvador aussi vulnérable au changement climatique. Le climat chaotique, dans le décuplement des tempêtes et des pluies imprévisibles, provoque déjà des ravages dans la région. À un kilomètre de La Tirana dans les terres, le village d'Octavio Ortiz borde la rivière Lempa, le plus grand cours d'eau du pays. "Mitch, c'était le premier. Il a même atteint le toit", raconte au Global Post Herminia Arqueta, qui se rappelle de la manière dont la Lempa a débordé de son lit quand l'ouragan de 1998 a tué des milliers de personnes en Amérique Centrale. Dès lors, la Lempa a régulièrement débordé et inondé les maisons d'Herminia et de ses voisins, à une plus petite échelle. "Maintenant, c'est presque chaque année", témoigne cette veuve de 46 ans, mère de cinq enfants qui cultive et récolte la nourriture pour toute sa famille. "Quand vient le mois de septembre, vous devez toujours être prêt. Ce n'était pas comme cela avant". Durant la dernière tempête majeure, appelée 12E par les météorologues, en octobre 2011, le sol de sa petite maison en briques était inondé par plus de 50 centimètres d'eau pendant trois semaines. Herminia a aussi perdu une récolte entière de maïs et de riz financée par un prêt de 1.000 dollars (environ 800 euros) de la banque, qu'elle doit encore rembourser. Son désespoir est tel qu'elle envisage de vendre cinq de ses sept vaches - son atout le plus rentable - pour 200 dollars (160 euros) par tête. En plus de fournir un apport indispensable à la nourriture de ses trois plus jeunes filles, âgées de 11 à 18 ans, le lait de ces vaches génère aussi une source de revenu régulière de 2,50 dollars par jour (2 euros). "Ce serait un désastre de les perdre", déplore Herminia. "Nous survivons tout juste grâce à elles". Le Salvador n'a subi qu'une seule de ces tempêtes extrêmes (définies par le MARN comme des cyclones tropicaux ou des pluies torrentielles déclenchées par un système de basses pressions) dans les années 1960, puis une seconde la décennie suivante. Et puis deux autres dans les années 1980. Ensuite, un changement radical s'est fait sentir : quatre tempêtes dans les années 1990, puis huit dans les années 2000. Mais l'effet de ces tempêtes a été aggravé par un héritage historique de dévastation écologique au Salvador. Aux Amériques, seul le territoire de Haïti a connu une plus grande part de déforestation. Désormais, avec seulement 2% restants de sa couverture forestière originale, les bassins versants du Salvador sont incapables d'absorber et de retenir l'eau des tempêtes qui frappent l'Amérique Centrale chaque automne et chaque hiver. Avec comme résultat des inondations catastrophiques en aval de la rivière, dans la région de la Bajo Lempa. "La mauvaise gestion de l'environnement pendant plusieurs siècles nous a rendus aujourd'hui plus vulnérables au changement climatique", pointe Navarro des Amis de la Terre. "Si nous avions toujours nos forêts, nous serions bien plus à même de faire face aux tempêtes". Et malgré les prévisions climatiques alarmantes des institutions mondiales, aucun scientifique ne s'est encore penché sur cette bande de côte isolée du Salvador... Maxisciences 22/07/2012 -
Le pétrel tempête, un oiseau qui reconnaît ses parents... à l’odeur
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Publiant leurs travaux dans Animal Behaviour, des chercheurs franco-espagnols ont montré expérimentalement que les pétrels tempête d’une colonie nichant au large de l’Espagne identifiaient tout congénère directement apparenté rien qu’à l’odeur : sans doute un moyen d’éviter les accouplements consanguins. L’équipe de Francesco Bonadonna, du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, vient de démontrer pour la première fois un phénomène de reconnaissance olfactive entre individus apparentés chez des oiseaux. Ces derniers lesquels étaient, jusqu’à présent, réputés se fier pour cela à leur vue et à leur ouïe. "La communication chimique étant la forme la plus ancienne et la plus simple de communication, […] il est logique que les oiseaux l’utilisent", remarque le Dr Bonadonna. C’est la colonie de pétrels tempête nichant sur la petite île de Benidorm [ndlr. et non la ville touristique], au large des côtes espagnoles, qui a été choisie pour l’expérience. La colonie est étudiée depuis près de 20 ans, et tous ses représentants sont individuellement connus des ornithologues, qui savent donc qui est directement apparenté à qui. Des échantillons d’odeurs ont tout d’abord été récoltés sur divers individus (en utilisant des tampons). Puis, les chercheurs ont testé plusieurs spécimens en les confrontant à une sorte de labyrinthe en "Y" dont l’un des bras portait l’odeur d’un oiseau génétiquement apparenté, et l’autre bras l’odeur d’un individu "étranger". Or, d'après les résultats publiés, presque tous les "cobayes" ont été spontanément attirés par l’odeur "étrangère". Selon les scientifiques, ceci permettrait aux oiseaux, qui reviennent nicher chaque année sur la minuscule île qui les a vu naître, et où ils côtoient donc géniteurs, frères et sœurs, d’éviter les accouplements consanguins. Une façon de détecter et de communiquer une "compatibilité génétique" face à un éventuel partenaire. D’autant plus que les couples sont généralement fidèles pour la vie, et que toute erreur serait catastrophique… "Cette étude est renforcée par le fait que, en 18 ans d'étude de ces oiseaux, nous n'avons jamais trouvé un couple formé de deux oiseaux apparentés nidifiant ensemble", conclut le Dr Bonadonna. Mais avant cette étude, l'équipe du Dr. Bonadonna avait déjà démontré que les pétrels de l'Antarctique étaient capable de reconnaître leur propre odeur ainsi que celle de leur partenaire sexuel. Une signature olfactive présente dans leur plumage leur permettrait également de reconnaître leur nid. Une recherche alors entreprise en 2007, dans l'archipel des Kerguelen, dans le sud de l'Océan Indien. Volant au ras des vagues, le pétrel tempête donne parfois l'impression qu'il court sur la surface de l'eau. (crédit : cotinis - Flickr) Cet oiseau pélagique est le plus petit des oiseaux de mer d'Europe, où il est protégé. Il se nourrit d'organismes marins planctoniques, de petits déchets de poisson et même d'huile de poisson surnageant en surface. Bien que les populations européennes de cet oiseau semblent stables, celles vivant en Méditerranée ont subi un déclin marqué... Maxisciences 22/07/2012 -
C’est la grande nouvelle de ce week end, le petit Mozart est adopté. Nous avions reçu une demande de la part d’une famille Espagnole qui avait craqué pour lui. Virginia a demandé à une bénévole là-bas, avec laquelle nous travaillons beaucoup, d’effectuer la pré-visite. Celle ci a été un succès. Et Mozart a rejoint sa famille hier. Voici pour vous 2 photos de cette petite merveille sur son canapé, et avec sa nouvelle maman ! Photo Galgos Association Galgos 22/07/2012
-
Giska est une petite croisée espagnole atteinte de leishmaniose à taux bas (voir limite) de 4 ans (oct 2007). Elle a été adoptée il y a un an par Anne, en Gironde. Le problème c’est qu’Anne est elle même malade, et que la leishmaniose de Giska lui fait courir de gros risques. Si un moustique vient à piquer Giska et Anne ensuite, c’est la vie d’Anne qui est en jeu. Voilà pourquoi Anne doit trouver au plus vite une nouvelle famille pour Giska. Giska a un caractère spécial. Elle a beaucoup souffert dans sa jeune vie et en garde des séquelles. Elle est hyper stressée et angoissée tout le temps. Elle est actuellement sous fleurs de bach qui semblent efficaces. Elle monte en stress dès qu’elle est contrariée ou qu’il y a de l’agitation autour d’elle. Et là, elle peut devenir un peu agressive si on ne sait pas la gérer. Il lui faut une famille sans autres animaux ni enfants. Elle peut vivre en appartement, bien qu’un peu aboyeuse. Anne est prête à se déplacer (co voiturage) pour l’emmener, faire des visites et avoir des nouvelles, aider à l’adaptation. Le traitement leishmaniose est de moins de 5 euros par mois avec quelques vérifications de temps en temps (mais le taux n’est pas haut, donc pas besoin de trop de surveillance). Mais Giska est adorable quand elle est en confiance, pot de colle, bisouille et compagnie ! Elle est agréable en extérieur, n’a pas peur des étrangers, marche bien en laisse, se tient bien en voiture. Elle est obéissante et très câline. Pas difficile à nourrir (d’ailleurs un peu grassouillette, quand elle sera seule, un petit régime ne lui fera pas de mal !). C’est une louloute super attachante et Anne est désespérée de devoir s’en séparer, mais elle ne peut pas mettre sa propre vie en danger. La vétérinaire a proposé d’euthanasier Giska mais c’est hors de question évidemment. Alors nous vous demandons à tous de vous mobiliser au plus vite pour trouver une bonne famille pour Giska. Voici le lien vers cette fiche: http://www.association-galgos.fr/urgence-vitale-pour-giskha/3747/ Copiez le, et faites le tourner à tous vos contacts. Diffusez partout pour elle, nous avons 15 jours pour trouver une solution. Et nous la trouverons. Pour toute solution, 06.42.69.41.55. Association GALGOS 22/07/2012 - Photos Anne
-
Cohabitation chatte adulte et chaton : demande d'aide.
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Ric Hochet dans Chats : actualités, informations, divers
Bonjour, Vous trouverez les réponses entre -----><-----. C'est plus facile pour moi, j'espère que la lecture le sera aussi pour vous ! Vous pouvez aussi avoir recours à des phéromones de synthèse telles que Feliway et Felifriend pour apaiser plus rapidement la situation. J'espère que ces informations supplémentaires vous seront utiles et vous souhaite une excellente fin de soirée. Câlinous à vos petits protégés. -
Derrière l'image idyllique, les calanques, érigées cette année au rang de parc national, sont [b]menacées par un ensemble de pollutions, héritage de leur passé industriel, selon des chercheurs marseillais qui plaident pour une réhabilitation de cet espace naturel exceptionnel.[/b] Quarante personnes planchent depuis quatre ans sur le projet MARSECO, financé par l'Agence nationale de la recherche (ANR) et récemment mis en lumière par un documentaire de la journaliste Valérie Simonet, "Calanques: une histoire empoisonnée", diffusé sur France 3 Provence-Alpes. C'est sur le littoral du sud de Marseille, de la Madrague de Montredon à Callelongue et la calanque de Marseilleveyre, que se concentrent les principales difficultés : c'est là que s'implantèrent au 19e siècle, loin de la ville, les usines de production de soude et de transformation de la galène du massif. Arsenic, plomb, zinc, cuivre, cadmium... la dispersion des résidus est "beaucoup plus répandue que ce qui avait été imaginé", relève Isabelle Laffont-Schwob, coordinatrice du programme à l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale (IMBE). On en trouve dans les sols adjacents à l'usine de l'Escalette, dont les vestiges sont encore visibles, et les ruines de la cheminée rampante, avec des teneurs maximales en plomb de 130 g/kilo et de l'arsenic allant de 7 à 86 g/kilo. On en trouve aussi le long de la route des Goudes, construite à partir de remblais provenant des terres contaminées. Aux abords de ces sites, la mer, en raison du ruissellement, et l'air, du fait du transport de particules par le vent, ne sont pas épargnés. "S'il n'y a pas de risque imminent, quel est l'effet d'un cocktail de pollutions et d'une exposition de longue durée sur la santé humaine, même à de faibles concentrations ?", s'interroge Mme Laffont-Schwob, rappelant l'absence d'étude épidémiologique sur le sujet. D'autant que les habitants, dont certains vivent là depuis tout petits, cueillent du romarin, inhalent passivement des poussières, consomment oursins et mollusques malgré l'interdiction en vigueur depuis 2000. En 2011, l'Etat a lancé une opération de dépollution d'un coût de deux millions d'euros, basée essentiellement sur le confinement des substances nocives, sous l'égide de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Les chercheurs de MARSECO préconisent aussi "la revégétalisation des sols" à l'aide de plantes stabilisant les polluants et empêchant de ce fait leur dispersion par le mistral et la pluie. Du côté de la pollution maritime, l'inquiétude vient de l'exutoire de Cortiou, où sont rejetées depuis 1896 eaux usées et pluviales. Résultat: de nombreux éléments toxiques, parmi lesquels des détergents, sont déversés chaque jour au niveau même de la côte. La station d'épuration a été modernisée ces dernières années, avec la mise en place d'un traitement biologique. Mais "la vraie priorité est de résorber les pollutions (agricoles, domestiques et industrielles) en amont", estime Benjamin Durand, directeur adjoint du Groupement d'intérêt public (GIP) des calanques. Autre point noir, le rejet - autorisé jusqu'à fin 2015 au grand dam des défenseurs de l'environnement - des "boues rouges" issues de l'usine d'alumine de Gardanne (Bouches-du-Rhône). Des pollutions en série qui, pour les détracteurs du parc, décrédibilisent totalement le projet. "C'est faux de dire que les fonds marins des calanques sont une poubelle. Dieu merci, il reste des coins sublimes", répond M. Durand, convaincu que le parc est "précisément le moyen de mettre une pression supplémentaire sur tous les acteurs, et en premier lieu l'Etat" pour mieux effacer les stigmates de l'histoire. Sciences et Avenir 22/07/2012
-
Préparer l'arrivée de ma chatte devenue agressive
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Angel Ceres dans Vos questions et les réponses
N'hésitez pas à poser d'autres questions si nécessaires. Je ne me vante pas d'être une spécialiste du comportement des chats. Mais ma passion m'a amenée à les observer énormément pour mieux les comprendre. De plus, j'ai la chance d'avoir un vétérinaire particulièrement compétent dans le domaine des félins.... et je lis beaucoup de livres et revues spécialisées. Bonne fin de journée à vous et au plaisir de vous lire. -
-
Préparer l'arrivée de ma chatte devenue agressive
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Angel Ceres dans Vos questions et les réponses
Bonjour, Mes réponses sont entre -----> <-----, Cela m'a paru plus simple. J'espère que cela le sera pour vous aussi. Je saisis l'occasion pour vous remercier de la confiance que vous accordez au forum pour vous aider à résoudre la situation rencontrée. ----->J'espère que ma réponse vous aidera à accueillir votre petite protégée dans les meilleurs conditions possibles. Mais, sauf si elle souffre d'une pathologie, il vous faut vous préparer à devoir réapprendre à la connaître, à la réapprivoiser et accepter que cela se fasse à "son rythme". Vous devrez impérativement demander à votre compagnon de vie de ne pas tenter de l'approcher si ce n'est pour lui donner à manger... Histoire qu'elle s'habitue à lui ! Dernier point, une alimentation insuffisamment équilibrée peut aussi être à l'origine de troubles comportementaux. Voir : http://www.lane-forumactif.com/t40-besoins-alimentaires-des-chats-proteines-lipides-acides-gras-mineraux <----- * ZYKLENE a été développé pour aider les animaux (chats, chiens... à faire face au stress ou supporter des situations stressantes comme par exemple rester seul, être confronté à un nouvel environnement, de nouvelles personnes, un nouveau compagnon, etc... Sans effets secondaires, sédatif ou désinhibiteur, c'est une poudre appétente qui se mélange à la nourriture. Il faut attendre quelques jours pour que les premiers effets soient probants. **Supplément nutritionnel destiné à atténuer les réactions liées au stress chez le chat et le chien de petite taille : Complexe de plantes, vitamines et minéraux destiné à réguler l'équilibre émotionnel de votre animal pour qu'il retrouve calme et sérénité. A faire avaler ou à mélanger à la nourriture. *** contre l’anxiété, le stress et les phobies du chien et du chat. C'est aussi un supplément nutritionnel Pour mieux comprendre nos amis félins, voir : http://www.lane-forumactif.com/t800-chats-tests-de-connaissance-regarder-ecouter-comprendre-repondre-reconnaitre Avec toutes mes félicitations pour tenter de donner la chaleur d'un foyer à votre petite boule de poils, je vous souhaite une excellente fin de journée et espère vous avoir été utile. -
Les tortues LUTH possèdent aussi une boîte noire : les télomères
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Reines de la nage et de la longévité, les tortues Luth posséderaient des extrémités de chromosomes ne se raccourcissant pas avec l’âge, à l’inverse de la situation rencontrée chez l’Homme. La taille de leurs télomères varierait tout de même en fonction des stratégies de migration et de leur qualité reproductrice, fournissant ainsi de précieuses informations sur leur cycle de vie. Les télomères sont les gardiens de la stabilité des extrémités des chromosomes. Chez l'Homme, ils raccourcissent au cours des divisions cellulaires jusqu’à déclencher la sénescence de la cellule, un phénomène impliqué dans le vieillissement global de l'organisme. Plusieurs études s’accordent pour affirmer que les stress environnementaux et physiologiques seraient susceptibles d'accélérer ce raccourcissement, indépendamment de la division cellulaire. Une équipe de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) a étudié cette érosion télomérique chez la tortue Luth afin de comprendre la variabilité des capacités reproductrices de cette espèce. Près de 40 tortues venues pondre sur la plage de Yalimapo, en Guyane, ont ainsi fait l’objet d'analyses morphologiques et sanguines. Le nombre d’œufs pondus par spécimen a également été comptabilisé. Le but était de déterminer si la durée de migration (de 2 ou 3 ans), séparant deux saisons de reproduction, pouvait être associée à un stress reproductif final agissant sur la longueur des télomères. Les résultats sont présentés dans la revue Plos One. Contrairement à ceux de l'Homme, les télomères des tortues Luth ne raccourciraient pas avec l'âge, ce qui pourrait ainsi contribuer à leur remarquable longévité. Par ailleurs, un lien a été établi entre la durée des migrations et le nombre d’œufs pondus : il est plus important lorsque les reptiles ont passé 3 ans en mer. Les tortues, parties pendant 2 ans, présenteraient en effet des télomères plus courts. Restaurer ses réserves énergétiques en un temps limité entraînerait un coût physiologique important pour l'animal et, in fine, un impact négatif sur l'effort reproducteur de la saison. Les télomères semblent donc être un lien entre les différentes stratégies de migration et l'effort de reproduction des tortues Luth en Guyane. Une tortue Luth venant pondre sur la plage de Yalimapo en Guyane française. Ce reptile peut peser 800 kg. Jean-Yves Georges Futura Sciences 20/07/2012