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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Des louveteaux à crinière nés au Smithsonian Conservation Biology Institute Crédit photo: Lisa Ware, Smithsonian Conservation Biology Institute) Depuis un mois, le Smithsonian Conservation Biology Institute (SCBI) situé en Virginie, aux Etats-Unis compte de nouveaux résidents. Une femelle loup à crinière a donné naissance le 5 janvier 2012 à une portée de louveteaux. Un remarquable pas en avant dans l’effort de conservation en Amérique du Sud de cette espèce extrêmement rare de canidés. Pour le SCBI, la nouvelle portée représente un véritable espoir pour maintenir cette espèce extrêmement rare. Les louveteaux sont sous étroite surveillance pour les protéger contre le taux de mortalité juvénile qui touche particulièrement cette espèce : 50 pour cent des petits meurent généralement au cours du premier mois de vie ! Selon la liste établie par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature le loup à crinière peut être considéré comme une espèce "presque menacée" : On compte actuellement 20.000 loups à crinière vivant à l'état sauvage au sein des 20 pour cent de ce qui reste de leur habitat d'origine... (Crédit photo : sarefo/ wikimedia commons) Découvrez plus de photos sur Maxisciences Maxisciences 01/02/2012
  2. A la centrale solaire Gemasolar, pas question de déprimer quand le ciel se fait nuageux: grâce à une technologie unique au monde, l'énergie accumulée quand le soleil brille permet de produire encore de l'électricité la nuit ou les jours de pluie. Le site, opérationnel depuis mai dernier, ne passe pas inaperçu dans la plaine andalouse, dans le sud de l'Espagne. Dès l'autoroute entre Séville et Cordoue, on aperçoit sa tour illuminée, dans laquelle se reflètent 2.650 panneaux solaires de 120 mètres carrés chacun, disposés sur un immense cercle de 195 hectares. "C'est la première centrale au monde qui travaille 24 heures sur 24, une centrale solaire qui fonctionne de jour comme de nuit!", ne se lasse pas de raconter Santiago Arias, directeur technique de Torresol Energy, qui gère l'installation. Son mécanisme est "très facile à expliquer", promet-il: les panneaux, en reflétant le soleil sur la tour, lui transmettent "une concentration d'énergie équivalente à 1.000 fois celle que nous avons au sol". L'énergie est emmagasinée dans une cuve remplie de sels fondus, à une température supérieure à 500 degrés. Des sels qui serviront ensuite à produire de la vapeur pour faire tourner une turbine et fabriquer ainsi l'électricité, comme dans une centrale thermosolaire classique. C'est cette capacité à stocker l'énergie qui rend Gemasolar si différente, car elle permet que "pendant la nuit, nous continuions à produire de l'électricité avec l'énergie accumulée la journée", précise Santiago Arias. Le bilan est très positif: la centrale "produit 60% d'énergie en plus par rapport à une centrale qui n'a pas de système de stockage", car elle peut fonctionner 6.400 heures par an, contre 1.000 à 2.000 heures chez les autres types d'usines solaires. "La quantité d'énergie que nous produisons par an est l'équivalent de la consommation moyenne de 30.000 foyers espagnols, donc, s'il s'agissait d'une zone d'habitations, d'environ 90.000 personnes", explique M. Arias, soit une économie annuelle de 30.000 tonnes de CO2. Encouragées par un généreux système d'aides publiques, les énergies renouvelables ont connu un essor fulgurant en Espagne, numéro deux mondial dans le solaire et premier producteur d'éolien en Europe, devant l'Allemagne. En 2011, le pays a couvert un tiers de sa demande d'électricité grâce aux énergies renouvelables, surtout l'éolien (16%), tandis que la part du solaire, bien que faible (4%), a doublé en un an, selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité REE. Pour le projet Gemasolar, il a aussi fallu la contribution d'investisseurs étrangers: Torresol Energy est une co-entreprise entre le groupe espagnol d'ingéniérie Sener (qui a 60% de l'ensemble) et la société d'énergies renouvelables Masdar, financée par le gouvernement d'Abou Dhabi. Mais "le jour où l'entreprise aura fini de rendre l'argent aux banques (dans 18 ans, calcule-t-il), cette centrale deviendra une machine à fabriquer des billets de 1.000 euros!", assure-t-il, rappelant que le prix du baril de pétrole, qui était de 28 dollars en 2003, flirte désormais avec les 130 dollars. Dans l'immédiat, la crise économique fait toutefois planer une ombre sur les projets de ce type: l'Espagne, au bord de la récession et engagée dans un effort de rigueur, vient de suspendre les aides aux nouveaux sites de production d'énergie renouvelable. "Nous avons trois projets à l'arrêt" en raison de cette suspension, confie Santiago Arias, avouant aussi, dans un contexte de morosité mondiale, n'avoir pas encore réussi à vendre ailleurs la technologie de Gemasolar, malgré l'énorme intérêt suscité hors d'Espagne. Sciences et Avenir 20/03/2012
  3. La Corée du Nord a invité l'Agence internationale de l'énergie atomique à venir surveiller l'interruption de son programme d'enrichissement de l'uranium dans son complexe de Nyongbyon. L'Agence onusienne reconnaît avoir reçu une invitation en ce sens par fax vendredi, conformément à un accord intervenu en février entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA, a fait savoir que son organisation était prête à dépêcher des délégués pour préparer la voie à des inspections. L'Agence doit discuter des détails de cette visite avec la Corée du Nord et d'autres pays concernés. Toutefois, des sources diplomatiques ont indiqué à la NHK que le régime nord-coréen a envoyé cette invitation dans le seul but d'éviter des critiques à propos de son projet de lancement d'une fusée transportant un satellite et pour montrer qu'il est prêt à se conformer à l'accord conclu avec Washington. Rappelons que Nord-Coréens et Américains avaient convenu que des inspecteurs de l'AIEA se rendraient en Corée du Nord. NHK 20/03/2012
  4. Une nouvelle étude compilée par Butterfly Conservation et le Centre for Ecology and Hydrology (CEH) estime que 72% des espèces de papillons britanniques ont diminué, et que même le nombre d'espèces communes ont chuté de 24%. La raison? Une perte de l'habitat semble être la raison principale de ce déclin. De BBC News : L'étude porte sur les données de plus de 10 ans, basée sur deux enquêtes de longue durée. Le nombre de papillons est évalué (calculé?) pour chaque espèce, sont prises également en compte les variations de poids constatées. Parmi les papillons accusant les plus fortes baisses : les Fritillary à bordure de perles (Pearl-bordered Fritillary), le duc de Bourgogne (the Duke of Burgundy) et le grand Fritillary Brown (High Brown Fritillary) qui enregistrent une chute de 69% de leur population. Certaines des espèces les plus rares sont particulièrement vulnérables à la perte d'habitat dont elles ont besoin pour prospérer. Mais l'étude a également révélé que même les papillons communs, y compris le petit Skipper (Small Skipper), bleu commun(Common Blue) et Petite tortue (Small Tortoiseshell) on connu des baisses au cours de la décennie. En termes de répartition, l'étude révèle que les espèces de papillons du Royaume-Uni ont diminué d'environ un quart au cours des dix dernières années, tandis qu'en Ecosse leur nombre a augmenté de 11% pendant la même période ! De Scotsman.com : Richard Fox, responsable de l'enquête, a dit qu'un certain nombre d'espèces sont arrivées Ecosse, le Comma est un exemple de premier plan. "Les frontières sont le premier port d'escale pour les papillons allant vers le nord. Le Comma (Virgule?) est un exemple particulièrement frappant, car il n'avait pas été enregistré en Ecosse depuis environ 150 ans jusqu'à il y a une décennie. "Le sud de l'Ecosse et le nord de l'Angleterre n'ont jamais eu autant de papillons. Ainsi le virgule (Comma), le bois rugueux (Speckled Wood), Orange-pointe (Orange-tip), Holly Bleu (Holly Blue) et Petit Skipper (Small Skipper ) peuvent maintenant être vus dans les jardins... en promenant son chien...." Cela dit, les espèces de papillons qui ont des besoins spécifiques en terme d'habitat ont également diminué en Ecosse. Cela est particulièrement inquiétant car le nombre de papillons est "utilisé" comme un indicateur de la qualité de l'environnement. Des études récentes ont également montré une chute du nombre d'oiseaux. Ces résultats nécessitent une action immédiate et seront à mettre en exergue, dans une enquête de plus grande envergure sur la biodiversité. Toutefois, il n'y a pas que de mauvaises nouvelles. L'étude montre aussi que les efforts de conservation ciblée ont aidé certaines espèces à se rétablir. De The Guardian: L'enquête "porte" sur quelques espèces rares, y compris le Grand bleu (large blue) -réintroduit dans les années 1980 après avoir disparu du pays - qui maintenant voit sa population en expansion ; et fritillaire santé (heath fritillary) qui a été ramené du bord de l'extinction. Les autres espèces de papillons qui ont vu leur leur population en hausse comprennent les fritillaire des marais (marsh fritillary) et le petit bleu (Small blue). Les experts appellent à une augmentation des programmes de conservation ciblée pour lutter contre le déclin et également, en même temps, d'inverser la perte de nombre d'espèces. Care2 Décembre 2011
  5. Regarder comment un homme kayak au large de la côte sud d'Oman vient en aide à une tortue de mer empêtrée dans un filet de pêche abandonné. Les filets de pêche et les déchets (sacs) en plastique posent un énorme problème le long des côtes d'Oman longues de 1600 km de long... pour les tortues comme pour les autres espèces marines, dont les dauphins. Et certaines zones sont moins visitées que d'autres, en dépit de l'énorme travail à faire pour nettoyer les eaux côtières et les plages... Notre petite tortue a eu de la chance ce jour-là que cet homme se soit aventuré dans le coin et ait fait preuve d'un acte de compassion à son égard... Une fois libérée notre tortue a continué son chemin, sans doute reconnaissante envers son sauveteur ! Care2 mars 2012
  6. Des réserves naturelles mobiles pourraient être créées pour protéger les espèces marines victimes de captures accidentelles par les filets de pêche. Ceci permettrait de régler le problème du manque d’aménagement pour préserver les espèces menacées comme les tortues ou les requins. De nombreuses espèces marines sont aujourd'hui menacées par la surpêche qui loin de se limiter, continue d'infliger chaque année de sérieux coups dans les populations océaniques. Mais toutes les espèces ne sont pas directement visées, certaines ne sont que des "victimes collatérales", la plupart du temps capturées de manière accidentelle dans les filets de pêche. Afin de préserver la biodiversité marine, l’American Association for the Advancement of Science a néanmoins proposé une idée originale : créer des réserves naturelles mobiles qui suivraient le déplacement des espèces. Des zones qui devraient être mobiles pour s’adapter aux saisons, aux courants océaniques et aux migrations éventuelles de certaines espèces. "Les réserves fixes sont peu efficaces pour protéger les animaux très mobiles comme la plupart des poissons, des tortues, des requins et des oiseaux marins", a constaté Larry Crowder, directeur scientifique du Centre de solutions pour l’océan de l’Université de Stanford aux Etats-Unis cité par Zegreenweb.com. Mais cette idée n'est en vérité pas tout à fait nouvelle, elle était juste difficile à mettre en place. Selon le projet développé par l'association, ces zones protégées pourraient être répertoriées dans les données GPS, ce qui permettrait aux chalutiers, interdits dans ces réserves, de les éviter plus facilement au cours de leurs trajets. Une première réserve mobile pourrait ainsi être installée dans le nord de l’océan Pacifique dans une zone où deux grands courants se croisent, et qui se déplace de saison en saison. Maxisciences 22/02/2012
  7. En mettant en commun leurs zones de protection de la faune, cinq pays du sud de l’Afrique viennent de mettre en place la plus grande réserve naturelle au monde. Cette initiative permettra d’assurer la protection de près de la moitié des éléphants vivant sur le continent trop souvent en proie au braconnage La Zone de protection transfrontalière Kavango Zambezi ou "KAZA" est désormais la plus vaste réserve naturelle internationale au monde. Le territoire, officiellement instaurée jeudi, s’étend sur cinq pays de l’Afrique australe qui, d’un commun accord, ont mutualisé leurs propres zones de conservation. Au total, 36 régions de l’Angola, la Zambie, le Zimbabwe et du Botswana, composent le prodigieux patchwork naturel d’une superficie d’environ 440.000 kilomètres carrés, équivalente à celle de la Suède. Selon les estimations, la réserve naturelle couvre actuellement l’ère d’habitation de 45% des éléphants d’Afrique ainsi que celle de plus de 600 espèces d’oiseaux et de 3.000 espèces de plantes. Le territoire englobe par ailleurs les chutes Victoria, classées au patrimoine de l'UNESCO, et delta de l'Okavango, au Botswana. Outre la protection des espèces, "KAZA" a été mise en place dans l’intention de permettre aux animaux de suivre leurs routes de migration naturelle. En effet, jusqu’à présent ces voies étaient perturbées par les frontières et les conflits imposés par l’Homme. La guerre civile en Angola, notamment aurait, selon les spécialistes, fait fuir les troupeaux d’éléphants, loin de leur habitat. La nouvelle zone de protection transfrontalière est l’aboutissement d’un parcours épineux. Diverses tentatives de mise en place du projet ont été engagées dans le passé sans aboutissement, principalement à cause du manque de pris en compte des populations locales au sein de l’initiative. Le traité, entré en vigueur jeudi, prévoit que les communautés puissent tirer profit d’une telle initiative notamment en obtenant des postes et en bénéficiant d’un revenu en échange de leur implication. Sur Maxisciens, découvrez les images de la Zone de protection transfrontalière Kavango Zambezi Maxisciences 19/03/2011
  8. France nature environnement s'est réjouie lundi de la décision du gouvernement d'interdire provisoirement la culture du maïs MON 810, tandis que l'Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) la jugeait "incohérente et coûteuse pour la compétitivité de notre agriculture". Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a annoncé vendredi "une mesure conservatoire visant à interdire temporairement" la culture de maïs transgénique afin de "protéger l'environnement", en raison de "la proximité des semis". FNE "prend acte du fait que le gouvernement n'ait pas attendu une réponse de la Commission européenne pour prendre une mesure conservatoire" et "se réjouit de voir ses recommandations prises en compte". Cependant, selon Lylian Le Goff, responsable de la mission Biotechnologies, FNE "s'interroge sur la rétroactivité de ce texte vis-à-vis d'éventuels semis précoces", puisque le décret n'interdit pas la culture mais "la mise en culture", comme le stipule l'arrêté publié dimanche au Journal officiel. L'AFBV à l'inverse estime que cette décision devrait être "dénoncée" par les autorités européennes, car "elle ne repose sur aucune base scientifique valable". L'association dénonce "l'incohérence du gouvernement", interdisant "une innovation qui économise les traitements chimiques sur le maïs" tout en fixant l'objectif aux agriculteurs de diminuer de 50% les traitements chimiques d'ici 2018. "Cette décision du gouvernement contribuera à une perte de revenu des maïsiculteurs de 100 euros par hectare", et à "exclure la France de certains marchés à l'exportation", dégradant "la compétitivité de notre agriculture", souligne l'association. Sciences et Avenir 19/03/2011
  9. La Ville de Paris, qui est une des rares cités au monde à posséder un réseau d'eau non potable de 1.700 km, entend améliorer et pérenniser ce système qui sert à nettoyer les trottoirs et arroser les espaces verts et "limiter le recours inutile à l'eau potable". Le Conseil de Paris a voté et "acté à la quasi unanimité le maintien du réseau d'eau non potable, mais aussi le fait qu'il soit reconfiguré pour de nouveaux usages", s'est félicitée lundi Anne Le Strat, adjointe (app-PS) chargée de l'eau. Le réseau d'eau non potable de Paris date de l'époque Haussmannienne et sert à "de nombreux usages municipaux comme le nettoyage de la voirie, l'arrosage des jardins ou le remplissage des lacs des bois de Vincennes et de Boulogne", a rappelé le maire PS Bertrand Delanoë au Conseil de Paris. Il est alimenté par l'eau de la Seine et du canal de l'Ourcq, prélevée et traitée sommairement par trois usines situées à la Villette, Austerlitz et Auteuil. La Ville souhaite notamment développer sa lutte contre les phénomènes de chaleur l'été par la diffusion d'eau sur les trottoirs et ainsi faire tomber la température. Mme Le Strat avait rappelé avant le Conseil que s'il fallait arrêter ce réseau, cela coûterait -avec le démontage et la dépose- 600 millions d'euros, soit un coût trop élevé, et aurait des retombées peu écologiques. Le maintien de ce réseau nécessite ainsi un investissement de 8 millions d'euros qui sera réalisé par la régie municipale Eau de Paris. SCIENCES ET AVENIR 19/03/2012
  10. La France, largement distancée dans l'éolien offshore, ne veut pas laisser lui échapper le leadership d'une autre énergie marine prometteuse, les hydroliennes, avec l'annonce lundi d'un futur appel d'offres en Normandie censé faire éclore une nouvelle filière industrielle. Cet appel à candidatures portera sur l'installation et l'exploitation de centaines d'hydroliennes sur le passage du Raz Blanchard, un des plus forts courants marins du monde entre la Basse-Normandie et l'île anglo-normande d'Aurigny (Alderney), a annoncé le ministre de l'Energie Eric Besson, devant un parterre d'industriels et d'élus au siège parisien du constructeur naval DCNS. Cet appel d'offres, qui doit être lancé d'ici deux ans, sera basé sur le modèle de celui en cours dans l'éolien offshore, lequel vise à installer des centaines d'éoliennes au large des côtes normandes et bretonnes. Les premiers lauréats seront annoncés le mois prochain. ... Afin de préparer cet appel d'offres, le gouvernement va demander aux industriels et énergéticiens de lui soumettre avant la fin de l'année des propositions techniques et des schémas financiers. Parallèlement, l'Etat délimitera les zones d'implantation des parcs d'hydroliennes et RTE, filiale d'EDF qui gère les lignes à haute tension, étudiera les conditions de leur raccordement au réseau électrique. "Les énergies marines renouvelables constituent une opportunité industrielle pour la France et cette opportunité, nous allons la saisir complètement", a assuré M. Besson. Outre leur contribution aux objectifs nationaux et européens de réduction des émissions de CO2, les énergies marines renouvelables (EMR) représentent un vaste gisement potentiel d'emplois. ... La première hydrolienne, d'un diamètre de 16 mètres, a été installée sur ce site breton cet automne et les résultats initiaux ont montré un rendement supérieur de 15% aux attentes, a indiqué ce lundi Frédéric Le Lidec, responsable des énergies marines chez DCNS. ... Lire tout l'article sur Sciences et Avenir 19/03/2012
  11. L'Union européenne a décidé lundi de mettre fin à toutes les exemptions qui permettaient aux pêcheurs de débarquer les carcasses et les nageoires des requins dans des ports différents, ce qui rendaient les fraudes aisées. Les ministres européens de l'Agriculture, réunis à Bruxelles, ont approuvé une proposition de la Commission européenne qui demandait la fin des exemptions. Le Parlement européen doit encore donner son accord pour finaliser cet accord. La découpe des ailerons de requins sur les navires de pêche européens est interdite depuis 2003. La nouvelle législation prévoit que les navires pêchant dans les eaux de l'UE et les navires de l'UE pêchant dans le monde auront "l'obligation de débarquer les requins avec les nageoires attachées au corps". La soupe aux ailerons de requin est un mets extrêmement convoité par les populations aisées de l'Asie et l'UE, en particulier l'Espagne, est l'un des principaux fournisseurs d'ailerons à l'Asie. Cette pratique a entraîné une surpêche des requins dans le monde, soulignent des associations de défense de l'environnement. La surpêche est responsable de la disparition de 73 millions de requins chaque année, affirme ainsi l'association Environment Group (PEG), qui estime qu'une trentaine d'espèces sont directement menacées d'extinction. A la différence des autres poissons, les squales sont fragilisés par leur cycle biologique car ils n'atteignent leur maturité sexuelle qu'après une dizaine d'années et n'ont que peu de petits à la fois. Sciences et Avenir 19/03/2012
  12. Au Japon, la commission de la sûreté nucléaire a annoncé qu'elle pourrait publier avant la fin de la semaine son évaluation des résultats des tests de résistance de deux réacteurs nucléaires de la centrale nucléaire d'Ohi, située dans le centre du pays. Le président de la commission, Haruki Madarame, a déclaré lundi à la presse que le groupe de travail pourrait pour la première fois prendre la décision de dévoiler les résultats de tests de résistance avant la fin de la semaine. L'agence gouvernementale de sûreté industrielle et nucléaire a approuvé les résultats de la première phase des tests subis par les réacteurs 3 et 4 de la centrale d'Ohi, située dans la préfecture de Fukui. Les tests ont été menés par l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai. Les membres de la commission, qui vérifient l'évaluation faite par l'agence des résultats des tests, ont rédigé un rapport après avoir consulté des experts. M. Madarame a souligné que les résultats de la première phase des tests ne pouvaient pas garantir la sûreté d'une centrale. Il a précisé qu'un examen intégral de la sécurité des installations devait être mené à bien. Le gouvernement prendra la décision finale de redémarrer ou non les réacteurs en question en se fondant sur le rapport de la commission. NHK 19/03/2012
  13. Hayakawa, si l'on veut un bénévole, mais surtout un ami des animaux, allé nourrir les animaux ce week-end passé. Il ya encore tant d'animaux. Hayakawa a dit qu'il y avait de nombreux chats qui n'avaient que la peau sur les os... http://ameblo.jp/bon-bon-boon/entry-11197452040.html#main Visitez le blog de Hayakawa... (en japonais... mais les images suffisent à comprendre... sinon utilisez un traducteur en ligne). Quelques photos tristes, comme la découverte d'un chien mort... Mort probablement de faim et de froid. Coalition FB mars 2012
  14. La preuve : cette nouvelle vie... près de Tomioka. JEARS
  15. Cecil, un autre sauvetage réalisé fin décembre 2011. Cecil est absolument adorable : il est doux avec les autres chats et les humains... Il s'est rapidement adapté. Malheureusement il a été testé FIV+ Comme de nombreux chats de Fukushima... Cecil, ce gentil chat est proposé à l'adoption contactez Isabelle au afniigata@yahoo.co.jp (ligne: Cecil). Plus d'infos : Isabelle Gallaon-Aoki, de l'APN nous dit que Cecil a été trouvé abandonné dans la ville de Fukushima. Quand il a été trouvé et recueilli, il souffrait d'une vilaine infection aux oreilles. A son arrivée il a été soigné et ce problème est maintenant une histoire ancienne... Tout le monde s'entend pour dire que Cecil est extraordinairement doux et gentil .... JEARS janvier 2012
  16. Billie fait partie des récents sauvetages, courant février 2012... Elle ressemble un peu à ma regrettée Dallia.... La première photo de Billie : elle n'est pass encore au courant qu'elle recevra désormais suffisamment de nourriture et d'eau et qu'elle aura enfin un abri pour dormir au chaud... Après un temps si long, livrée à elle-même, en lutte au froid et à la faim, son état de santé n'est pas trop mauvais mais elle a besoin de soins. Vous pouvez aider Billie et les autres chats secourus en achetant de la nourriture ou en visitant Costco food drive Chipin at http://jearsfundraiser.chipin.com/jears-food-drive. JEARS février 2012
  17. Jeffrey a besoin de notre aide ! Photo JEARS Il a survécu à la catastrophe du Tohoku et maintenant, après avoir passé trois mois dans un hôpital vétérinaire, il a finalement été jugé qu'il était suffisamment rétabli pour pouvoir rejoindre l'un des refuges de JEARS. ​​Isabelle de Animal Friends Niigata est allée le chercher à la fin de Décembre, mais il reste encore une majeure partie des frais de son hospitalisation à régler. Pourriez-vous donner un coup de pouce ? Si oui, vous pouvez faire un don via : http://jears.chipin.com/jeffreys-hospital-bill. MERCI ! JEARS
  18. Vous avez eu l'occasion de lire des sauvetages de chiens, de chats, de poules, de canard, de perroquet... là c'est plutôt un sauvetage original... Charlotte vous dit Photo Jears Je m'appelle Charlotte et peu de gens savent des choses sur moi... On va essayer de rattraper ça ! Voilà, j'étais, comme beaucoup, beaucoup, d'autres animaux prisonnière de la zone d'exclusion autour de Fukhushima... Je croyais que je n'en sortirai jamais... Et pourtant, je fais partie des derniers sauvetages que JEARS a réussi juste avant que la zone soit complètement interdite... Je suis chanceuse... Hein ?!? Quand je suis arrivée au refuge, il y a eu tout d'un coup plein de curieux autour de moi : des chiens... des chats... Comme je suis gentille on a tous fait vite amis-amis... Et maintenant j'ai plein de copains : il y en a qui font Wouf et d'autres qui font Miaou... C'est drôle parce que moi je fais un bruit comme les ronflements... C'est pas facile pour communiquer ... Allez, je vous rassure on se débrouille et même plutôt bien... Tenez, quand la réserve de nourriture a commencé à baisser dangereusement, ben les autres : les chiens et les chats, ils sont venus pour me dire ça et aussi que les réserves d'argent avaient fondu... Alors, j'ai manigancé un plan avec mes nouveaux amis : me montrer avec eux pour lancer un SOS, pour que les gens bienfaisants ne nous oublient pas et continuent à aider nos bienfaiteurs... Et bien, croyez-moi ou non, le stratagème a marché ! Aussi j'étais bien contente quand NutMeg (un ami à moi) m'a dit que les fidèles de JEARS envoyaient de l'argent pour nous acheter de la nourriture. Et puis aussi il y avait la collecte de nourriture organisée ici au Japon et l'objectif fixé a été assez vite atteint. De quoi tranquilliser pendant quelques semaines nos protecteurs et nous tous... Quand j'ai su tout ça, bien sûr, j'étais folle de joie : parce que cela signifait des choux, des carottes, et toutes ces choses que j'aime... J'ai tellement caracolé qu'on m'a appelée Mme Ginger Podgers... Ah... je vous voie venir, vous voulez savoir ce que je fais de mes journées... Et bien je trottine une partie de la journée, je prends mon bain de boue quand ça me plaît, je manque, je joue et je dors...J'ai ici beaucoup plus de plaisir que j'ai eu depuis longtemps... Et aussi je travaille... je travaille avec mes autres amis pour vous rappeler que JEARS a toujours besoin d'aide... Les 2 pattes, ils parlent à notre place, c'est vrai ! Mais c'est bizarre parce que c'est exactement ce que j'aurais dit... ce que nous aurions dit ! Parce que, entre nous et eux, on se comprend !!! C'est eux les premiers qui sont venus à notre secours. C'est toujours eux qui s'inquiètent pour nous et qui nous soignent... tous les jours... Et... quoi ! qu'est-ce que j'entends ? mon propriétaire va venir me voir... ! Vite, vite, il faut que j'aille me refaire une beauté : je vais commencer d'abord par le bain de boue !!!! Bon, allez, à la prochaine, je vous tiens au courant.... Et n'oubliez pas de participer aux actions de JEARS. Ils ont besoin de votre aide pour continuer à s'occuper de nous mais aussi pour sauver d'autres animaux qui sont encore en vie ... En attendant qu'on puisse les attraper pour les mettre à l'abri, il faut les nourrir eux aussi... Merci, Merci, Merci... Je vous rappelle la campagne en cours (jusqu'à la fin du mois de mars) : Yoyo Market http://yoyomarket.jp/~~HEAD=NNS (Voir un message précédent pour toutes les informations nécessaires...) A partir d'une histoire de JEARS, arrangée à ma manière mais reflète les faits réels.
  19. Les orangs-outans de Bornéo sont stressés par les humains qui viennent leur rendre visite dans le cadre de l'écotourisme. Heureusement pas durablement. L'analyse des fèces de ces primates indique que ce stress n'est pas chronique. L’écotourisme est une façon de sensibiliser les gens à la biodiversité, la nature, la fragilité de l’environnement, etc. Accessoirement, cette activité permet de récolter des fonds pour des programmes de conservation, indispensables à la protection de la biodiversité. Mais il ne faut pas que certains êtres vivants pâtissent de l’écotourisme. Malheureusement, la présence d’humains a tendance à stresser les animaux. Mais pas toujours durablement. L’orang-outan de Bornéo (Pongo pygmaeus), par exemple, semble être capable de bien gérer ce stress. Comme la plupart des animaux, ce primate subit un pic de stress les jours où des humains sont présents sur son habitat. C’est en analysant les fèces de ces singes que des chercheurs américains et malaisiens sont parvenus à ces conclusions. Ils ont prélevé les déjections (53) de deux singes exposés à l’écotourisme depuis des années au sein du sanctuaire de Kinabatanga, qui se situe à l'intérieur de la région de Sabah, à l’extrême nord de l’île de Bornéo. Les échantillons ont été récoltés avant, pendant et juste après l'apparition des humains. Qu’est-ce que les scientifiques ont observé dans les déjections ? Des métabolites de glucocorticoïde. Ce sont les produits issus de la dégradation de cette molécule et leur présence traduit la sécrétion de cortisol, une hormone de stress. Ces résultats ont ensuite été comparés aux taux dans les fèces d’orangs-outans non exposés à l’écotourisme. Ainsi que les chercheurs le suspectaient, le taux de glucocorticoïdes retrouvé dans les fèces prélevées le lendemain des activités d’écotourisme était plus élevé que dans celles d'avant la venue des humains sur l’espace vital des singes, témoignant d’une production de cortisol plus élevée le jour de présence des touristes. Ainsi, même des singes habitués depuis des années à la présence ponctuelle de touristes, ont encore une réponse au stress lors de ces visites. Cet état n’est donc pas chronique. Une observation en contradiction avec de précédentes études sur d’autres animaux. Des analyses avaient en effet montré que les cerfs élaphes ou les loups étaient durablement stressés par la présence des humains. Cependant, les scientifiques notent que cette réponse physiologique peut dépendre de nombreux facteurs comme la distance entre les hommes et les animaux, ou les possibilités de fuite de ces derniers. Quoi qu’il en soit, ces études montrent à quel point le tourisme vert doit être encadré. Le développement de ces activités représente une manne financière. Par exemple, l’observation des baleines et des dauphins aurait rapporté environ 1 million de dollars en 1998. Les dérives sont donc tentantes. Il ne faudrait pas que le tourisme se retourne contre ce qu’il est censé protéger. Une photo insolite.... : Un capucin au Costa Rica, escaladant une pancarte sur laquelle est indiqué «Protégeons notre faune». Un des crédos de l'écotourisme. HBarrison, Flickr, cc by sa 2.0 Futura Sciences 19/03/2012
  20. Les ancêtres des cétacés modernes ont très vite pris goût à la vie aquatique et aux acrobaties sous-marines, selon le paléontologue Hans Thewissen, qui a découvert que l’oreille interne de ces mammifères a évolué très tôt pour leur éviter l’ivresse des profondeurs. Les ancêtres des baleines, dauphins et marsouins, marchaient sur terre avant d’évoluer et de devenir des animaux marins il y a 40 à 50 millions d’années. Au cours de cette transformation progressive, les canaux semi-circulaires situés dans l’oreille interne, impliqués dans l’équilibre, ont diminué de taille. Les canaux de l’énorme baleine bleue sont aujourd’hui plus petits que ceux de l’homme. Cela permet aux baleines ou aux dauphins de se mouvoir dans l’eau et de se livrer à toutes sortes d’acrobaties sans perdre leur « équilibre », sans sentiment de vertige ou de « mal de mer » tel que l’homme peut le connaître. En étudiant des fossiles de cétacés datant de l’Eocène (54-38 millions d’années), Hans Thewissen a constaté que les canaux semi-circulaires étaient déjà adaptés à la vie sous-marine il y a près de 45 millions d’années. Ses conclusions ont été publiées par la revue Nature datée du 9 mai 2002. Sciences et Avenir 2002
  21. Des fossiles d’archéocètes découverts au Pakistan révèlent que certains ancêtres des baleines et dauphins actuels se glissaient sur la terre ferme pour donner naissance à leur rejeton. L’ancêtre des mammifères marins était en effet un animal terrestre qui a peu à peu évolué afin de s’adapter totalement à une vie aquatique. Lorsqu’ils sont disponibles, les fossiles de l’oreille interne des baleines archaïques permettent de savoir si l’animal était déjà capable de vivre sous l’eau. Les fossiles d’une femelle et d’un mâle mis au jour en 2000 et en 2004 au Pakistan, par l’équipe du paléontologue américain Philip Gingerich (université du Michigan), sont équipés de grosses dents parfaites pour la pêche sous-marine. De plus leurs quatre membres sont bien adaptés à la nage mais pas à de longs déplacements sur la terre ferme. Même si ces pattes pouvaient supporter le poids de leur corps, elles ne permettaient sans doute pas à ces archéocètes d’aller bien loin du rivage. Pourtant, c’est hors de l’eau que leurs petits voyaient le jour, ont découvert les chercheurs. La femelle a en effet été fossilisée avec un fœtus dans son ventre, orienté de telle sorte que la tête sorte la première, comme pour les mammifères terrestres, soulignent Gingerich et ses collègues, qui publient leurs travaux dans la revue PLoS One. La femelle devait donc probablement venir sur le rivage pour mettre bas. Naître dans l’eau n’est pas simple pour un mammifère. D’ailleurs le petit baleineau doit très vite prendre une respiration en surface après sa naissance ! Sciences et Avenir 2009
  22. Il y a environ 35 millions d’années, les ancêtres des baleines et des dauphins se sont totalement débarrassé de ce qui restait de leurs membres inférieurs pour devenir les nageurs profilés que l’on connaît aujourd’hui. Ce processus a pris quelque 15 millions d’années à partir du moment où l’ancêtre terrestre de ces mammifères marins a pris goût au milieu aquatique. L’équipe internationale de Hans Thewissen (Northeastern Ohio Universities) a comparé de nombreux fossiles de mammifères marins et étudié le développement embryonnaire des dauphins actuels pour mieux comprendre comment les pattes arrières ont fini par disparaître. Un changement génétique rapide serait intervenu à l’issue d’un long processus, selon les travaux, publiés dans les PNAS. Au cours de cette évolution, les membres inférieurs sont devenus de plus en plus petits, tout en conservant la même anatomie que les pattes de l’ancêtre terrestre. Une évolution qui résulterait de l’accumulation lente et progressive de mutations génétiques influençant le développement des membres au cours de la période fœtale. Cependant, il y a environ 15 millions d’années, un changement plus radical se serait produit, selon Thewissen et ses collègues. Une molécule impliquée dans le développement des membres, la protéine ‘’Sonic hedgehog’’ (Shh) aurait été inactivée. Les chercheurs ont étudié le mécanisme à l’œuvre chez les embryons de dauphins : au début de la gestation des pattes se forment puis se rétractent. Un gène appelé Hand2, qui participe à la mise en route du facteur Shh, était absent des pattes inachevées des embryons de cétacés. Sciences et Avenir 2006
  23. D’un point de vue anatomique, tout les séparait. La baleine appartient au groupe des cétacés, l’hippopotame à celui des artiodactyles (des mammifères ongulés) et malgré quelques aptitudes sous-marines communes il manquait un air de famille. L’analyse génétique a bousculé tout cela il y a quelques années en révélant que les hippopotames et les cétacés avaient un ancêtre commun. Une nouvelle étude confirme ce cousinage tout en précisant l’arbre généalogique de l’hippopotame. Jean-Renaud Boisserie, Fabrice Lihoreau et le paléontologue Michel Brunet (Université de Poitiers) ont comparé plusieurs fossiles d’hippopotames et de cétacés, dont un ancêtre de la baleine découvert au Pakistan qui possède un os du pied, l’astragale, commun avec les artiodactyles. Il y a 50 ou 60 millions d’années, un animal encore terrestre aurait donné naissance à deux groupes : celui des cétacés, des mammifères marins, et celui des anthracothères, un groupe de mammifères terrestres ongulés. La famille des hippopotames serait la descendante des anthracothères, groupe aujourd’hui disparu, expliquent les chercheurs dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. En revanche, contrairement à ce qui a longtemps été avancé, les hippos n’auraient pas de relations immédiates avec une autre famille d’artiodactyle, les Tayassuidae, qui comprend notamment les pécaris. Tout cela confirme que les hippopotames sont de lointains cousins des baleines. Les apparences sont parfois trompeuses… Sciences et Avenir 2005
  24. Il y a plus de 55 millions d'années, un cheval primitif n'était pas plus gros qu'un chat... En cause: la hausse des températures à la surface du globe. Certes, ce lointain ancêtre du cheval qui vivait il y a plus de 50 millions d’années en Amérique du Nord n’avait pas la taille d’un étalon de champ de course. Le Sifrhippus sandrae ne pesait guère plus de 5,6 kg. Il a même rétréci jusqu’à peser moins de 4 kg : le poids d’un chat. Qu’est-ce qui l’a fait ainsi rétrécir ? La hausse de la température, expliquent aujourd’hui des chercheurs dans la revue Science. L’équipe coordonnée par Ross Secord (University of Nebraska) et Jonathan Bloch (University of Florida) a reconstitué l’évolution de la taille du Sifrhippus au cours d’une période de réchauffement de la Terre connue comme le maximum thermique du Paléocène-Eocène. Entre -55,5 millions et –54,5 millions d’années, la température à la surface des océans a grimpé de 5°C. La quantité de carbone dans l’atmosphère aurait été de 2.000 à 3.000 ppm contre 380 ppm (parties par milion) actuellement. Les écosystèmes ont donc été fortement bouleversés. Grâce à l’analyse de fossiles appartenant à 44 individus adultes de Sifrhippus, l’équipe de Secord et Bloch a pu reconstituer l’évolution de la taille de l’équidé au cours de cette période chaude. Il perd 30% de sa taille au début, passant de 5,5 kg en moyenne à 3,8 kg ; puis regagne 75% à la fin de la période, atteignant 6,8 kg. Restait à déterminer la cause principale de cette évolution : est-elle directement liée à la température ou plutôt à la nourriture disponible (la productivité de l’écosystème)? La courbe des températures, reconstituée à partir des analyses isotopiques, est directement corrélée à la taille des petits chevaux : plus il fait chaud, plus ils rétrécissent. En revanche, les chercheurs n’ont pas retrouvé cette corrélation avec la productivité de l’écosystème dans lequel vivaient les Sifrhippus. Ces résultats témoignent d’une évolution de la taille d’un mammifère à court terme à l’échelle de l’histoire de la Terre. Des données importantes pour essayer de comprendre quelles pourraient être les conséquences du réchauffement climatique en cours sur les espèces actuelles. Sciences et Avenir 24/02/2012
  25. Le recul des glaciers sur l'ensemble de la planète met en danger des écosystèmes uniques dépendants des ruisseaux d'altitude qu'ils alimentent. La hausse du niveau des océans est l’un des effets les plus étudiés de la fonte des glaciers, liée au réchauffement climatique. Cependant, une autre conséquence importante est la perte de biodiversité, expliquent des chercheurs dans la revue Nature Climate Change. Alors que le recul des glaciers est bien engagé, en particulier celui des petits glaciers, ce sont des écosystèmes uniques qui sont menacés de disparaître, que ce soit dans les Alpes, en Alaska ou dans les Andes, montrent Dean Jacobsen (Université de Copenhague), Olivier Dangles (IRD/CNRS) et leurs collègues. Les glaciers alimentent des cours d’eau essentiels pour les humains mais nourrissent aussi des ruisseaux d’altitude dont la faune est endémique, comme dans les páramos, paysages propres aux Andes, en Amérique du Sud, situés à plus de 3.500 mètres d’altitude, juste avant les neiges éternelles. Olivier Dangles, chercheur de l’Institut de recherches pour le développement (IRD) basé en Equateur, a réalisé des prélèvements dans les torrents glaciaires et identifié de très nombreuses espèces d’invertébrés. Dans le seul páramo du volcan Antisana, qui alimente en eau la capitale, Quito, les chercheurs ont repéré 150 espèces différentes d’insectes et d’invertébrés. A partir des prélèvements réalisés dans 49 sites dans les Andes équatoriennes, 34 dans les Alpes et 20 dans le sud-est de l’Alaska, les chercheurs ont modélisé la perte de biodiversité liée au recul des glaciers. Dans les trois régions, tropicale, tempérée et arctique, la diversité de la faune se réduirait considérablement avec la fonte complète des glaciers : 11 à 38% des espèces locales disparaîtraient. La controverse sur le risque de fonte des glaciers de l’Himalaya a défrayé la chronique et le GIEC, groupement intergouvernemental d’études sur le climat, a dû modifier son rapport il y a deux ans, en admettant qu’ils ne disparaîtraient pas d’ici 2035. Cependant, cette polémique occulte le devenir des petits glaciers, qui sont bien plus menacés que ceux de l’Himalaya. D’après une étude publiée en 2011, la plupart des petits glaciers de la planète (inférieurs à 5 km2) auront complètement fondu d’ici 2100. Pour les Alpes, cela représenterait une perte de 50 à 90% de l’étendue de glace. Sciences et Avenir 12/03/2012
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