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Les forêts vierges des Carpates doivent être protégées, prévient le WWF
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Des hêtres centenaires et majestueux grattent le ciel au coeur des Carpates. La Roumanie, qui compte la plus grande surface de forêts vierges de l'Union européenne, veut mieux protéger ce "trésor" pour le climat et la biodiversité, une tâche ardue. "Une des sources les plus importantes pour lutter contre le changement climatique sont les forêts", a rappelé le ministre de l'Environnement roumain Laszlo Borbely à quelques jours de la conférence sur le climat en Afrique du Sud. Les forêts vierges ou primaires --où aucune trace d'activité humaine passée ou présente n'est clairement visible-- représentent 36% de la surface forestière mondiale, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). On y trouve des colosses végétaux âgés de centaines d'années, des spécimens d'âge moyen, des jeunes pousses mais aussi des arbres morts qu'apprécient entre autres insectes et plantes. En Europe, ces forêts "sauvages" ont disparu dans de nombreux pays, sauf en Scandinavie et en Europe orientale. La Roumanie compte une surface estimée à 250.000 hectares boisée majoritairement de hêtres, de sapins et d'épicéas et où vivent loups, ours et lynx. Même si leur surface s'est beaucoup réduite depuis le XIXe siècle, les forêts vierges roumaines ont été préservées en partie grâce à leur inaccessibilité, explique à l'AFP Erika Stanciu, directrice du programme Forêts du Fonds mondial pour la nature (WWF) dans les Carpates, tout en soulignant que l'inventaire n'est pas complet à ce jour. Mais ces forêts sont aujourd'hui de plus en plus menacées. "Seules 18% ont un statut protégé", selon le WWF qui a lancé fin octobre une campagne pour les "sauver". "Une fois exploitée, les forêts vierges emportent avec elle et pour toujours leurs informations génétiques et écologiques accumulées au long des millénaires", écrit Victor Giurgiu de l'Académie roumaine dans un article scientifique. Une pétition du WWF demandant "des mesures urgentes et efficaces de précaution" a recueilli 90.000 signatures en moins d'un mois. La semaine dernière, le ministre a semblé entendre le message et annoncé qu'un projet de loi doit, d'ici fin 2011, classer toutes les forêts vierges en zone de protection stricte, sans possibilité d'exploitation. Les propriétaires, privés d'une source de revenu mais soumis à certaines dépenses, recevront des compensations financées par des fonds européens, pour un montant global évalué à 100 millions d'euros. Un schéma expérimenté avec succès à Sinca (centre) où la mairie a accepté de ne pas toucher une partie de sa forêt vierge en échange d'une compensation financière du WWF. "L'engagement public du ministre pour les forêts vierges est un succès pour la campagne du WWF mais nous attendons de voir si ces mesures sont appliquées", a déclaré à l'AFP Gabriel Paun de l'ONG de défense de l'environnement Agent Green "échaudé par certaines déclarations non suivies d'effet" du ministère dans le passé. La sensibilisation des propriétaires et l'efficacité des contrôles seront cruciales. La presse fait régulièrement état de coupes illégales effectuées dans des forêts vierges ou "classiques" par des sociétés privées avec la complicité de certaines autorités locales. Le ministère souligne avoir renforcé les contrôles avec une hausse des saisies (189.892 m3 en 2010 et déjà 134.883 m3 sur les six premiers mois de 2011). Le secrétaire d'Etat aux forêts Cristian Apostol explique que ces résultats ont été obtenus en effectuant les contrôles avec des officiers de police venus d'autres régions pour éviter des complicités locales. Les amendes ont été relevées. Mais en justice, les résultats sont maigres. Seuls 0,5% des dossiers portés devant les tribunaux ont fait l'objet d'un jugement définitif depuis 1990, selon le ministre de l'Environnement. "Les juges considèrent souvent qu'il n'y a pas de danger pour la société", déplore-t-il, promettant d'envoyer une lettre au Conseil supérieur de la magistrature pour souligner l'importance "de l'application de la loi dans ce domaine". L'industrie du bois a aussi une responsabilité pour s'assurer de la provenance du bois, soulignent les ONG. Récemment, l'ONG Agent Green a dénoncé des coupes illégales livrées à la société autrichienne Schweighofer en Roumanie. Sciences et Avenir 24/11/2011 -
L’araignée rouge, Tetranychus urticae, porte assez mal son nom puisque cette minuscule bébête n’en est pas une ! C’est en fait un acarien de la famille des Tetranychidae, on l’appelle aussi tétranyque, qui ne dépasse pas 1 mm de long. Cet acarien est bien connu des jardiniers et agriculteurs puisqu’il est capable de s’attaquer à plus de 1100 espèces de plantes différentes, certaines connues pour produire des composés fortement toxiques et à de nombreuses cultures vivrières comme la tomate, le poivron, le maïs ou le concombre. T. urticae est également connu pour sa résistance aux pesticides et aux répulsifs ce qui en fait « un important ravageur mondial, qui va être une préoccupation croissante au vu du réchauffement climatique, car il se multiplie très rapidement à haute température, » explique Richard M. Clark, de l’université de l’Utah. « Il aime vraiment bien les climats chauds et secs » Dans la revue Nature, une équipe internationale présente un séquençage et une analyse du génome du tétranyque dans lequel sont notamment identifiés les gènes impliqués dans la digestion et détoxification qui lui permettent de pouvoir se nourrir d’une grande variété de plantes tout en résistant aux pesticides. Les chercheurs ont découvert 39 gènes de résistance aux médicaments, contre seulement neuf à 14 présents chez les insectes et les vertébrés. En tout le tétranyque possède 18 414 gènes dont 15 397 sont actifs et déclenchent la production de protéines, cela représente 90 millions de paires de bases génétiques. Cela en fait le plus petit génome d’acarien séquencé : « Beaucoup de génomes d’acariens sont énormes, certains avec près de 3 milliards de bases, soit environ la taille du génome humain, et d’autres composés jusqu'à 7,1 milliards de bases », souligne Richard Clarck. Les conclusions de l'étude mettent en lumière comment les tétranyques ont évolué différemment des autres arthropodes (insectes, crustacés, araignées..) et pourraient fournir de nouvelles techniques de lutte génomique. Sciences et Avenir 24/11/2011
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La Chine va alléger ses restrictions sur les importations de produits alimentaires japonais, mises en place après l'accident de mars à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le gouvernement chinois a informé jeudi l'ambassade japonaise à Pékin que les restrictions seraient levées sur les friandises, les liqueurs, et sur d'autres articles d'alimentation industrielle. NHK 24/11/2011
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Mon chat n'accepte pas un des deux nouveaux chats que nous avons adopté, que faire ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de PTITCHATON1 dans Vos questions et les réponses
Bonjour, L'entente entre chats relève de secrets qui n'appartiennent qu'à eux. Certains s'entendent immédiatement, pour d'autres il faut un peu plus de temps... sans que personne ne sache pourquoi... J'ai eu une surprise de taille avec les miens... J'ai mes vieux compères de 16 et 14 ans qui ont toujours accepté d'autres chatounets sans trop de soucis en séparant les nouveaux venus quelques jours (déjà le temps de vérifier qu'ils n'étaient pas malades ou porteurs de puces)... Et bien maintenant dès qu'un nouveau arrive (je suis famille d'accueil avec 6 chats) l'entente se fait immédiatement... en quelques minutes ! Je tiens à vous dire que les chats (comme la plupart des animaux) ne conservent pas le souvenir d'un autre qu'ils ont connu, même si séparation date de quelques semaines ou mois)... question d'odeurs semble-t-il, qui est un des éléments fondamental chez les chats, et aussi parce que le "langage" corporel évolue ou change, autre élément important dans l'entente et la compréhension entre chats... Il se peut que votre première minette sente sa place prépondérante menacée par celle envers laquelle elle montre de l'agressivité... Beaucoup d'éléments rentrent en ligne de compte... et la plupart nous échappent car le comportement félin, en dépit des connaissances humaines, reste par bien des côtés une énigme. Il est possible que son acceptation prenne davantage de temps et quand les deux femelles se "connaitront" mieux et que chacune aura pris sa place dans la hiérarchie, qui ne va pas manquer de s'installer, les choses rentreront dans l'ordre. Et, ce, même si l'entente entre elles n'est pas ou ne sera pas parfaite. C'est-à-dire que si elles ne sont pas ou ne seront jamais, de "grandes amies" elles s'accepteront mutuellement en prenant garde, toutefois, de ne pas empiéter sur leur territoire respectif... Jusqu'au jour où, pour une raison qui leur est propre, vous les trouverez partageant la même gamelle, le même coin dodo, les mêmes jeux... Cela dit, l'entente entre chats c'est un peu comme chez les humains, il y en a qui s'entendent, même s'il faut un peu de temps, et il y en a qui ne s'entendent ou ne s'entendront jamais... La différence entre les chats et les humains : c'est que les chats apprennent à respecter le territoire de l'autre et évoluer avec le temps dans la parfaite indifférence... Un problème comme celui soulevé, peut survenir aussi quand on met les nouveaux venus trop rapidement en présence avec ceux déjà installés... Il faut dire que vous lui en demandez beaucoup à votre "petite" puce... Il y a à peine 4 mois qu'elle est chez vous... Elle est arrivée adulte, avait des problèmes de sociabilité, a dû partager son nouveau lieu de vie avec votre persanne (plus âgée) et a dû s'habituer avec vous et votre entourage... En bref se faire "son" et à son territoire. Et maintenant elle le voit envahi par deux nouvelles venues... Le meilleur conseil que je pourrais vous donner c'est de laisser au temps, le temps de faire son oeuvre, tout en sachant que quelques semaines, voire plusieurs mois, peuvent parfois s'avérer nécessaire. En attendant, n'intervenez pas, laissez-les en découdre (sauf s'il y a danger) de manière à ce que chacune comprenne quelle est sa place... Ce que vous ne dites pas dans votre question : quelle est le comportement de la minette "agressée" et votre comportement à l'égard des nouvelles venues et plus particulièrement avec celle qui est pour l'instant rejetée par votre première Maine Coon... J'ignore si ma réponse vous sera d'un grand secours, mais pour le moment ce sont les seules explications qui me viennent à l'esprit. J'espère cependant que les choses vont s'arranger pour la tranquillité de vos minettes et la vôtre. A bientôt. -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Militants antinucléaires et forces de l'ordre sont arrivés progressivement toute la journée de mardi dans la petite commune de Valognes, d'où doit partir mercredi un convoi de déchets nucléaires allemands hautement radioactifs que des manifestants ont appelé à bloquer. "Pour le moment, le départ du train est toujours prévu pour mercredi 14H20", a indiqué à l'AFP Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires de Greenpeace, mardi en fin de journée à Valognes. Départ avancé ou retardé, les rumeurs les plus contradictoires circulaient mardi au sujet de ce 12e et dernier convoi de déchets nucléaires allemands, retraités par Areva, à destination de Gorleben. Areva confirme seulement que 11 wagons de déchets allemands retraités à Beaumont-Hague (Manche) sont arrivés à Valognes. En attendant, la manifestation antinucléaire organisée mardi soir à l'appel de Greenpeace, Sortir du nucléaire et Europe Ecologie les Verts (EELV) a rassemblé une centaine de personnes. Parallèlement, 200 à 250 personnes selon la police, au moins 500 selon les organisateurs, avaient rejoint mardi soir le camp organisé dans un champ privé par un collectif baptisé "Valognes Stop Castor", à Yvetot-Bocage, à quelques kilomètres de Valognes. "Castors" est le sigle qui désigne les conteneurs de déchets nucléaires en anglais: Cask for Storage and Transportation of Radioactive Material. Contrairement à Greenpeace et EELV, le collectif, dont les membres requièrent l'anonymat, appellent à bloquer le train. Il a fixé un rassemblement mercredi à 10H00 à Lieusaint, à 4,5 km de Valognes. "Il n'est pas question de partir dans un affrontement avec les forces de l'ordre. S'il y a des violences, elles viendront de la police", a déclaré lundi Gérard (nom d'emprunt), 40 ans, membre du collectif. "Il faut arrêter de croire qu'un arrêt du nucléaire sortira des élections. On l'a vu la semaine dernière, EELV s'est complètement étalé devant le PS et le lobby nucléaire. Il faut nuire aux intérêts du lobby nucléaire", a-t-il estimé. En attendant, la préfecture a interdit toute manifestation mardi et mercredi à Valognes, ainsi que à 500 mètres de part et d'autre de la voie ferrée que doit emprunter le train dans la Manche, soit 70 km. Une mesure très exceptionnelle. Un important dispositif de sécurité s'est mis en place dans la discrétion lundi et mardi, alors que les militants arrivaient au compte-gouttes mais de façon régulière au camp. Un hélicoptère de gendarmerie survole Valognes et ses environs depuis lundi. La SNCF a annulé ses trains mercredi entre Cherbourg et Lison, situé à la frontière de la Manche et du Calvados. Le chargement est issu, selon Areva, de combustibles qui ont produit l'équivalent de la consommation électrique de 25 millions d'Allemands pendant un an. Pour les antinucléaires, ce chargement, c'est "plusieurs fois la radioactivité émise lors de la catastrophe de Fukushima". Selon le groupe nucléaire, ces déchets renferment certes la quasi-totalité de la radioactivité des combustibles irradiés, mais ces derniers sont vitrifiés et transportés, assure-t-il, dans une "forteresse roulante" et dans des emballages métalliques de 40 cm d'épaisseur. En novembre 2010, pour le dernier convoi de ce type, sept militants avaient bloqué le train quelques heures à Caen et trois d'entre-eux avaient été blessés par les forces de l'ordre. En 2004, un militant qui s'était enchaîné aux rails en Meurthe-et-Moselle avait été tué par le train de déchets allemands auquel il voulait barrer le passage. En Allemagne, une manifestation est prévue mercredi à Berlin. La police allemande table sur plusieurs dizaines de milliers de manifestants d'ici à l'arrivée du train, moins qu'en novembre 2010 où la mobilisation avait atteint des niveaux record. L'Allemagne a depuis décidé de sortir du nucléaire. Sciences et Avenir 23/11/2011 -
CHEVRON / Texaco condamné à une lourde amende
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Jugements - rendus de justice monde environnemental
Le géant pétrolier américain Chevron, responsable d'une fuite de pétrole au large du Brésil, pourrait se voir infliger 145 millions de dollars (107 millions d'euros) d'amendes et retirer ses autorisations de forage off shore, ont annoncé mardi des sources officielles. Lundi, l'Institut brésilien de l'environnement (Ibama) a déjà infligé à l'entreprise une amende de 50 millions de reais (28 millions de dollars, 20,7 millions d'euros), le maximum autorisé par la loi pour des dégâts à l'environnement. L'Agence nationale du pétrole (ANP, autorité de régulation du secteur) a lancé de son côté un processus visant à infliger deux amendes à Chevron pour "falsification d'informations" concernant les images de la fuite diffusées par la compagnie et pour ne pas disposer du matériel adéquat pour combattre la marée noire. Ces deux amendes pourraient atteindre 50 millions de reais (28 millions de dollars) chacune. L'Etat de Rio de Janeiro a enfin annoncé une action en justice pour demander une indemnisation pour "atteinte à la biodiversité marine et aux écosystèmes côtiers" qui pourrait s'élever à "100 millions de reais (56 millions de dollars)", selon le ministère de l'Environnement de Rio. Le groupe Chevron doit aussi présenter à l'Ibama les preuves qu'il respecte les procédures d'urgence, faute de quoi il pourrait se voir infliger une nouvelle amende de 5,5 millions de dollars. Le gouvernement doit étudier cette semaine l'offre de Chevron pour une exploration de nouveaux gisements en eaux profondes, mais l'entreprise "se trouve dans une situation très difficile" à la suite de la fuite, a indiqué la responsable de l'ANP. Chevron pourrait même perdre sa classification d'opérateur A, requise pour accéder à ces profondeurs. A la suite de ces premières annonces, les autorités ont ouvert une enquête sur l'entreprise et l'accident, qui donnera éventuellement lieu à d'autres sanctions financières, ont déclaré la ministre brésilienne de l'Environnement, Izabella Teixeira, et le responsable de l'ANP, Haroldo Lima. Chevron, numéro deux américain du pétrole, a enregistré au troisième trimestre 2011 un bénéfice net de 7,8 milliards de dollars. Le 8 novembre, un hélicoptère de Petrobras (l'entreprise pétrolière brésilienne), a signalé la présence de brut dans l'océan et la fuite a été localisée le lendemain par un robot sous-marin sur un puits en cours de forage à 1.200 m de profondeur et 370 km au large de Rio, dans le champ pétrolifère de Campo do Frade. Le président de Chevron Brésil, George Buck, a affirmé lundi que 2.400 barils de pétrole (environ 317 tonnes) s'étaient répandus dans l'océan entre le 8 et le 15 novembre, mais l'ANP a estimé la fuite à 3.000 barils et l'ONG écologiste SkyTruth à 29.904 barils (4.000 tonnes). Sciences et Avenir 23/11/2011 -
Les ressources en eau dans le monde, constat, actions...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans EAU - Milieu aquatique
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Une énergie renouvelable insolite autant qu'inattendue...
BelleMuezza a posté un sujet dans Energies
Produire de l’électricité avec de l’urine… voilà qui n'est pas banal mais qui rendrait bien service à la planète ! L’idée est de prendre conscience que ce qui est, a priori, légitimement considéré comme un déchet peut être une ressource. Une bonne nouvelle sur le plan des énergies renouvelables et sur le futur du traitement des eaux usées (2 litres 1/2 d'urine produits en moyenne par adulte). Au niveau mondial ce sont chaque année près de six trillions et demi de litres d’urine qui sont produits par les êtres humains, contre près de vingt trillions de litres produits par les animaux d’élevage. Et ceci n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes, comme on peut le constater avec l’épineux problème des algues vertes en Bretagne dont la prolifération est directement liée à l’élevage porcin intensif dans la région. Sans compter le rôle de l’ammoniac (NDLR : NH3 – provient de la dégradation d’une protéine appelée urée contenue dans l’urine) sur les pluies acides. Les chercheurs de l’Université de West England (Bristol) viennent de mettre en évidence que toute cette urine peut servir à produire de l’électricité en faisant fonctionner une pile à bactérie. Ce dispositif fonctionne en utilisant des bactéries qui, en dégradant une matière organique, produisent de l’électricité au cours de ce processus chimique. L’urine, riche en protéines, jouant dans ce cas le rôle de matière organique. Les travaux du Dr Ioannis Ieropoulos n’en sont pas encore au stade du prototype mais ils pensent pouvoir arriver très prochainement à valoriser l’urine afin de produire assez d’électricité pour alimenter un foyer, des bureaux, voire un village entier ! Débarasser l’urine humaine ou celle produite dans les élevages de ses protéines en générant de l’électricité pourrait être bénéfique à plus d’un titre. Il s’agit évidemment d’une ressource renouvelable par essence. De plus, le fait de substituer cette méthode aux processus classique de traitement des eaux usées permettrait d’économiser de l’énergie et d’éviter le rejet dans la nature de quantités importantes d’effluents d’élevage qui sont polluants. Une solution qui, même si elle ne remplacera pas les centrales nucléaires, vient étoffer de manière insolite l’arsenal des énergies renouvelables. Zegreenweb 14/11/2011 -
Japon reconstruction
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
La mer a déposé du sel en grande quantité dans les terres, rendant la culture du riz impossible dans les régions sinistrées, majoritairement agricoles. Quasiment auto-suffisant avant le désastre, le pays a perdu 25% de sa production depuis. ... Avant le tsunami, la concentration de sel sur les parcelles testées à Ishinomaki, dans la province de Miyagi, était de 0,1 à 0,3%. Elle est maintenant de 1,3% à 1,6%. Une telle concentration de sel ne permet en théorie aucune culture de riz mais l’ajout du Farm-A a complètement changé la donne. Il a ainsi fait grimper la production de riz à l’hectare à… 5 400 kg, contre 4 800 dans des conditions normales. En effet, pour remédier à cette situation, l’entreprise basée à Tokyo B&L Corporation a testé une nouvelle préparation agricole, le Farm-A, sous le contrôle du professeur Keiko Okamoto, de l’Université de Beppu. Ladite préparation a pour ingrédient de base la stevia, une plante originaire du Paraguay dont les feuilles sont couramment utilisées pour produire de l’édulcorant et qui constitue une alternative plus que recevable au sucre. Ce qui explique pourquoi la Commission européenne vient d’autoriser son utilisation dans l’industrie agroalimentaire… Des experts ont cherché à connaître le fin mot de l’histoire... Il semblerait que ce soit le potassium présent dans la stevia qui agisse sur les racines et neutralise le sodium jusqu’à une concentration de 1,5% de sel. Piloté conjointement par B&L Corporation et l’Université de Beppu, ce projet participe directement de l’effort de reconstruction dans les régions les plus touchées par le tsunami. Mais pas seulement... A cause de l’irrigation qui transporte des sels dissous, de nombreuses régions dans le monde souffrent actuellement de la salinisation de leurs terres, l’un des facteurs qui limitent le plus la productivité dans le monde. Qui sait si la stevia ne parviendra pas à en venir à bout… Zegreenweb 17/11/2011 -
Bien que ce sujet ne concerne pas la beauté au naturel, il m'est apparu opportun de faire suivre l'information qui suit sur les produits comestiques... bourrés pour la plupart de produits chimiques... Un matin comme les autres : shampoing, savon, déodorant, peut-être parfum, une crème et un peu de maquillage... Oui mais voilà : ces gestes somme toute quotidiens ne sont plus si anondins que ça ! La peau est en effet le premier organe du corps et absorbe 60% des produits que nous utilisons. Il suffit en outre de retourner sa bouteille de shampooing pour se rendre compte que la grande majorité des composants ne nous disent absolument rien. Une méconnaissance imputable à la législation, aux industriels, au manque de sensibilisation. C'est regrettable car, selon l’enseigne américaine Ecomom, le passage par la salle de bains conduirait à absorber jusqu’à 515 produits chimiques chaque jour ! Un chiffre hallucinant et qui s’explique en partie par le fait que les cosmétiques ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché, contrairement aux médicaments par exemple. ... Le consommateur ou la consommatrice peut cependant prendre ses responsabilités en optant pour des cosmétiques naturels et/ou bio, ces derniers bénéficiant depuis peu d’un écolabel européen. Un choix judicieux dans la mesure où pléthore de composants des cosmétiques «standard» peuvent nuire à notre santé. Parmi eux, le paraben, utilisé comme conservateur synthétique dans un grand nombre de produits mais qui perturbe le fonctionnement endocrinien et peut provoquer des allergies, le laureth sulfate de sodium, un détergent et surfactant ionique susceptible de dérégler le système immunitaire, les phtalates qui peuvent affecter le système hormonal, ou encore le toluène, hydrocarbure aromatique présent notamment dans les vernis à ongles et à même de perturber le système nerveux. Ca fait réfléchir, non ? Lire tout l'article sur ZEGREENWEB 21/11/2011
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Et si on passait au biodégradable avec des objets du quotidien
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
C'est en tout cas ce qu'espère faire Puma puisque cette marque veut fabriquer des vêtements biodégradables. La marque se dit confiante sur le fait que, dans un futur proche, elle sera capable de commercialiser les première chaussures, T-shirts et sacs compostables. C'est ce qu'a confié PDG de l’équipementier allemand Franz Koch au magazine économique Wirtschatswoche. De plus en plus préoccupé par le développement durable, Puma, avait annoncé la couleur en juillet dernier en lançant un nouveau sac de caisse biodégradable (NDLR : en avril 2010, l’entreprise a également initié un processus destiné à remplacer les traditionnelles boîtes à chaussures par une armature en carton, manière efficace de lutter contre le suremballage et de réduire sa consommation de ressources naturelles). Elle veut suivre le principe Cradle-to-cradle, et vise à inclure les productions dans un cycle biologique qui va de la matière première au retour à la nature. A rappeler : Sous la pression de Greenpeace, l’entreprise s’est engagée à ne plus recourir à des produits chimiques dangereux dans son processus de fabrication à l’horizon 2020. La marque Puma n'est pas la première à poursuivre cet objectif : la société néerlandaise OAT Shoes a en effet déjà conçu des chaussures biodégradables entièrement fabriquées à partir de composants naturels (coton bio, liège, chanvre etc.). La marque OneMoment, elle, propose des chaussures inspirées des Indiens d’Amazonie et fabriquées grâce à des composés de plantes. ... Un engagement qui ne peut être désintéressé mais qui a surtout le mérite d’asseoir l’intégration de la protection de l’environnement dans la réflexion des entreprises. Lire la totalité de l'article sur ZEGREENWEB 21/11/2011 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Mardi, EDF a annoncé que le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim avait de nouveau été arrêté dimanche dimanche en raison d'un problème de tuyauterie dans la partie non nucléaire de l'installation. A l'heure où l'avenir de la centrale nucléaire de Fessenheim fait l'objet d'un vif débat, cette annonce pourrait apporter un argument de plus à ses opposants. Mardi, le groupe EDF a révélé que le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim avait été arrêté dimanche. Soit moins de quinze jours après qu'il a été remis en marche suite à un arrêt de trois mois pour des opérations de maintenance et de rechargement de combustible. "On a décidé d'arrêter le réacteur pour intervenir sur une tuyauterie dans laquelle circule de la vapeur", a précisé Christelle Mutschler, du service communication de la centrale qui a souligné que le problème se situait dans la partie non nucléaire de l'installation. "Il faut changer 'une manchette', un coude en langage grand public, et cela ne peut être fait qu'en arrêtant le réacteur", a-t-elle ajouté, estimant que l'arrêt ne devrait durer que quelques jours. Néanmoins, si le réacteur 1 a été remis en marche, le numéro 2 lui, est arrêté depuis début avril dans le cadre de sa troisième visite décennale, à l'issue de laquelle l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) devrait prendre une décision, fin 2012, quant à la poursuite de l'exploitation. En service depuis 1977, la doyenne des centrales nucléaires françaises, dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, est en effet décriée par les écologistes qui mettent notamment en avant des risques sismiques et d'inondation, rapporte l'AFP. Début juillet, l'ASN a estimé que la centrale pourrait être exploitée pendant encore dix ans après des travaux, mais elle a également reconnu que l'audit post-Fukushima, dont les conclusions sont attendues pour la fin de l'année, pourrait changer la donne. Maxisciences 22/11/2011 -
Une nouvelle espèce de vers identifiée dans les profondeurs marines
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Une nouvelle espèce de vers, de la famille des entéropneustes a récemment été identifiée dans les profondeurs marines, près de la dorsale médio-atlantique. Un physique singulier aux tonalités roses vives, voici comment pourrait être décrit ce ver récemment identifié au cours d'une expédition en haute mer. La créature, retrouvée à près de 2.700 mètres de profondeur au niveau de la dorsale médio-atlantique, fait partie des 12 nouvelles espèces d’annélides découvertes dernièrement. La nouvelle espèce de vers identifiée (Crédit photo : NOAA OOER) -----> Personnellement, ce ver me fait penser à une orchidée... ! et pas du tout à un ver... Le spécimen a d’ores et déjà été affilié à la classe des entéropneustes, auparavant connue pour constituer un groupe homogène d’individus vivant en eaux peu profondes et appelés "fouisseurs". "Les vers peuplant les eaux peu profondes sont à peu près tous les mêmes, contrairement à ceux vivant dans les profondeurs, qui ont dû modifier leur morphologie pour faire face aux défis imposés par leur environnement" indique au National Geographic, Karen Osborn, biologiste et évolutionniste, au Museum national d’histoire naturelle de Washington. Pour répondre aux conditions extrêmes de son milieu, le spécimen identifié a évolué vers une morphologie tout à fait particulière. Le haut de son corps présente une trompe composée de "lèvres" extrêmement développées et recouvertes de poils minuscules. Ces protubérances spécialisées lui permettent ainsi de capter plus facilement des particules alimentaires, assez rares dans ce type d’habitat. "De cette façon, il peut ramasser plus de particules en suspension et plus rapidement", souligne la scientifique. A l’inverse de leurs semblables vivant à la surface, ces vers fouisseurs des profondeurs ne peuvent pas se permettre d'être passifs. Ils se déplacent ainsi constamment à la recherche de nourriture sur le sol marin, selon une trajectoire formée de cercles concentriques. "Ils se nourrissent des couches superficielles de sédiments, plus riches en nutriments" indique Karen Osborn. En outre, ces annélides sont dotés de capacités de contrôle de leur flottaison, leur permettant d'évoluer dans les eaux jusqu’à 20 mètres au dessus du fond marin. Selon la spécialiste, ceux-ci utiliseraient leur contenu intestinal comme lest. Elle développe : "Ces vers vident leurs intestins des sédiments et des sables qu’ils contiennent afin d’en faire des ballons de muqueuse qui les aident à les faire décoller". Selon les scientifiques, l’espèce nouvellement identifiée représenterait d’un point de vue évolutif, un véritable fossile vivant. Les études portées sur le spécimen pourraient ainsi dans le futur amener à comprendre le passage entre le groupe des invertébrés et l’apparition des premiers vertébrés. "Les entéropneustes appartiennent à un phylum qui est considéré comme le plus étroitement lié à la structure fondamentale du groupe des chordés qui comprend notamment les oiseaux, les poissons, les êtres humains, et beaucoup d'autres espèces de vertébrés” explique Karen Osborn. Elle conclut : "L’étude de ce groupe nous aide à comprendre ce à quoi ces premiers chordés ressemblaient". Découvrez les images surprenantes de ce nouveau ver marin sur Maxisciences Maxisciences 22/11/2011 -
Découverte d'une orchidée qui fleurit seulement la nuit
BelleMuezza a posté un sujet dans Les plantes et fleurs sauvages
Un spécialiste des orchidées a découvert sur l'île de Nouvelle-Bretagne une toute nouvelle espèce très particulière de cette fleur. Baptisée Bulbophyllum nocturnum, l'orchidée en question ne s'ouvre qu'à la tombée de la nuit et dans l'obscurité. C'est une découverte "remarquable" qu'a faite une équipe de spécialistes des orchidées : sur l'île de Nouvelle-Bretagne, au large de la côte nord-est de la Nouvelle Guinée. Celle-ci a déniché un exemple unique d'orchidée nocturne, une fleur qui ne s'ouvre que dans l'obscurité du soir. Or, parmi les 25.000 espèces d'orchidées déjà connues, la plupart sont pollinisés par des papillons de nuit mais leurs fleurs restent ouvertes durant tout le jour. Soit tout l'inverse de la nouvelle espèce baptisée Bulbophyllum nocturnum. Ed de Vogel, spécialiste hollandais des orchidées a fait l'étonnante découverte alors qu'il collectait des fleurs dans une zone. Il a ainsi rapporté l'un des spécimens dénichés à l'Hortus Botanicus de Leiden aux Pays-Bas pour la mettre en culture. Mais quand les bourgeons de l'orchidée sont sortis, ceux-ci se sont flétris dès qu'ils ont atteint la taille à laquelle les autres s'ouvrent normalement. Pour élucider ce mystère, Ed de Vogel a alors emmené la fleur faire un petit tour durant la nuit et surprise : l'un des bourgeons s'est ouvert à 22H. Ensuite, d'autres observations, d'autres bourgeons, ont confirmé qu'ils ne s'ouvraient qu'à ce moment là pour se refermer environ 12 heures plus tard au petit matin, ne durant ainsi qu'une seule nuit. Après cela, le spécialiste hollandais s'est allié à Andre Schuiteman, spécialiste des orchidées du Royal Botanic Gardens de Kew pour décrire la nouvelle espèce au cours d'une étude publiée dans la revue Botanical Journal of the Linnean Society. Très peu d'espèces végétales possèdent des fleurs qui ne s'ouvrent que la nuit. C'est le cas par exemple des Reines-de-la-Nuit des cactus Selenicereus ou encore des jasmins de la nuit. Mais la nouvelle espèce d'orchidée appartient à un groupe de plantes connues pour leurs fleurs étranges. Elle ressemble un peu à des insectes à pattes, des petites araignées velues et ont parfois des fins filaments qui s'agitent au fil du vent, peut-être pour attirer les insectes. Les experts supposent ainsi que Bulbophyllum nocturnum est pollinisée par des bêtes nocturnes, sûrement par des petites mouches telles que des moucherons. "Ceci nous rappelle à nouveau que de surprenantes découvertes peuvent encore être faites. Mais c'est une course contre le temps pour trouver ces espèces telles que celles-ci, qui ne vivent que dans des forêts tropicales primaires. Comme nous le savons, ces forêts disparaissent vite. Il est donc de plus en plus important d'obtenir des financements pour les travaux nécessaires à de telles découvertes", commente le Dr Andre Schuiteman cité par le Telegraph. Maxisciences 22/11/2011 -
Les cétacés : frères ou cousins des mers
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos : Les cétacés
En attendant d'en apprendre davantage, voici un reportage photos proposé par Sciences et Avenir. C'est un incroyable rassemblement de baleines fossiles qui a été mis au jour au Chili, dans le désert de l'Atacama, près du port de Caldera. Plus de 75 fossiles sont concentrés sur une bande de seulement 240 mètres sur 20 m. Les cétacés se seraient trouvés coincés là il y a 2 millions à 7 millions d'années. (Museo Paleontologico de Caldera/AP/Sipa) Les fouilles du Cerro Ballena -c'est le nom du site- ont commencé l'année dernière, à l'occasion de travaux d'élargissement de la Pan America, la route qui traverse l'Amérique du sud. 20 des fossiles découverts sont quasi intacts, conservant leurs articulations. Ici des employés du musée de paléontologie de Caldera photographiés en juillet 2010. (Museo Paleontologico de Caldera/AP/Sipa) Le chantier de fouilles se termine en décembre 2011, afin de laisser la place aux travaux. Les chercheurs ont déplacé certains fossiles et numérisent des ossements en 3D afin de pouvoir les reconstituer. Ici, l'équipe de Nicholas Pyenson (Smithsonian National Museum of Natural History, USA), qui co-dirige les fouilles avec le Chilien Mario Suarez, du Musée de paléontologie de Caldera. (Nicholas Pyenson/ voir son blog http://nmnh.typepad.com/pyenson_lab/) Le 11 novembre 2011, la ministre chilienne du patrimoine, Catalina Parot, visite le site du Cerro Ballena, près de Copiapo. Le gouvernement chilien a décidé d'en faire une zone protégée. (AP Photo/Canal 24 Horas Video/Sipa) Le site où sont concentrés les fossiles de cétacés était une sorte de lagon il y a plusieurs millions d'années. Les mammifères marins se sont-ils trouvés coincés? Pourquoi un tel regroupement? Les chercheurs étudient plusieurs hypothèses. Une datation exacte des fossiles n'a pas été établie. Les paléontologues n'ont pas encore publié de travaux sur cette découverte exceptionnelle. (Museo Paleontologico de Caldera/AP/Sipa) Plusieurs espèces de cétacés sont présentes dans ce "cimetière" de l'Atacama. Il y a beaucoup de baleines à fanons mais aussi à dents (odontocètes), notamment un dauphin à tête de morse (Odobenocetops), cétacé du Pliocène qui était équipé de dents comme le morse. (Museo Paleontologico de Caldera/AP/Sipa) Les chercheurs ont monté des tentes pour pouvoir travailler et numériser les fossiles en 3D. L'équipe américaine a quitté le site le 20 novembre 2011. (Nicholas Pyenson) Sciences et Avenir 22/11/2011 -
France: vers une cartographie des "points noirs" environnementaux
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
Transport, agriculture, industrie… les sources de pollution sont multiples sur le territoire. Pour lutter contre les "points noirs" environnementaux en France, zones où différentes pollutions se concentrent, une nouvelle cartographie vient d’être établie par l’Ineris. C’est à un empilement sans précédent de base de données que vient de procéder l’Institut national d’étude des risques (Ineris). Pour créer la «Plateforme intégrée pour l’analyse des inégalités d’exposition environnementale » (PLAINE), il a fallu croiser : - les recensements des sols pollués, - l’inventaire national spatialisé des émissions dans l’air, - les pollutions des sols agricoles compilées par l’Inra, - les mesures des agences de l’eau sur les rivières et nappes phréatiques, - l’occupation des sols selon les services statistiques du Ministère du développement durable, - la densité et la structure des populations - ainsi que les habitudes alimentaires étudiées par l’Insee. Au final, sur une seule carte apparaissent les situations « d’inégalités environnementales»,ces territoires où les populations sont exposées à de multiples polluants provenant de l’industrie, de l’agriculture, du trafic automobile. «Ces inégalités sont au cœur du deuxième plan national santé environnement (PNSE) rappelle Céline Boudet à la Direction des risques chroniques de l’Ineris. D’ici 2013, nous devons identifier les zones à risques pour les populations pour y réduire les niveaux de contamination et effectuer une surveillance environnementale. Nous venons de démontrer la faisabilité d’une identification rapide de ces zones au niveau national, régional et local». La démonstration a été effectuée avec les régions Nord-Pas de Calais et Picardie pour quatre éléments métalliques présents à l'état de traces, particulièrement toxiques pour l’homme : le chrome, le cadmium, le nickel et le plomb. «Nous connaissons désormais la population totale exposée à ces quatre polluants, le nombre d’enfants ou de personnes âgées concernées et le mode de contamination, poursuit Céline Boudet. Les voies d’exposition prépondérantes correspondent ainsi à l’ingestion d’eau de consommation pour le plomb et de légumes pour le cadmium, tandis que le nickel est principalement inhalé». Cette expérience n’est qu’une première étape vers une réelle définition des points noirs environnementaux. Il faut en effet y ajouter les expositions aux polluants des transports, ceux des organiques comme le PCB, les pesticides, etc. Mais PLAINE a fait la preuve qu’il constitue un outil qui propose une estimation réaliste des impacts sanitaires. Le travail va être approfondi sur les deux régions tests et les travaux sont bien avancés pour les régions Bretagne, Ile de France et Rhône-Alpes. D’ici 2013, l’ensemble de la métropole devrait être couvert par ce système géographique, ce qui permettra aux pouvoirs publics mais surtout aux élus locaux de mieux cibler leurs actions de réduction des pollutions. Dans un deuxième temps, PLAINE pourra être croisé avec les études épidémiologiques menées par les observatoires régionaux de la santé (ORS). On aura ainsi une vision exhaustive des effets des pollutions sur la santé de la population française. Sciences et Avenir 22/11/2011 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Le 21 novembre, Météo France a placé 4 départements en vigilance orange pour cause d’orages et d’inondations jusqu’à cet après-midi 16h00. Quelques jours après les violents orages qui se sont abattus sur le sud de la France, les deux départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, ainsi que les deux départements de la Corse sont de nouveaux placés en alerte orange par Météo France. Des pluies intenses ont déjà frappé le Roussillon et l’est de la Corse durant la nuit et les précipitations devraient se transformer en orage près de la Méditerranée pendant cette matinée. Les intempéries devraient se calmer dans la fin d’après-midi sur le Roussillon et les orages sur la Corse devraient eux, se dissiper dans la nuit de lundi à mardi. L’Hérault est placé en vigilance jaune et Météo France demande aux habitants proches des cours d’eau dans la région des Corbières d’être extrêmement vigilants. -----> D'après ce que j'ai vu aux informations, certaines régions ont encore été touchées par des inondiations dues à la crue de ruisseaux, elle-même due aux fortes pluies... NA - News Assurances 21/11/2011 -
Pérou : Marcahuamachuco, site archéologique, sort de l'oubli
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Entre 1780 et 1781, la vice-royauté du Pérou connut la plus violente insurrection de son histoire. Dirigée par Túpac Amaru II, un cacique du Cuzco, l’insurrection était à l’origine une révolte fiscale, mais très vite se transforma en un mouvement qui revendiquait l’autonomie du territoire par rapport à la Couronne espagnole. Túpac Amaru arriva à réunir une armée de près de 50 000 hommes, composée majoritairement d’Amérindiens et de métis. Après quelques batailles, la révolte fut écrasée de manière extrêmement violente. Le 18 mai 1781, José Gabriel Túpac Amaru II fut écartelé et décapité à Cuzco, mais il devint pendant le XXe siècle une figure importante de la lutte pour l'indépendance et de la liberté. Le processus d’indépendance prit définitivement son élan avec le soulèvement des propriétaires terriens d'origine espagnole. José de San Martín et Simón Bolívar étaient à la tête des troupes rebelles. Après avoir débarqué dans la baie de Paracas, San Martín s'empara de Lima et déclara, le 28 juillet 1821, l'indépendance du Pérou par rapport à l'Espagne. L'émancipation devint effective en décembre 1824, lorsque le général Antonio José de Sucre battit les Espagnols dans la bataille d'Ayacucho. Après la victoire de Sucre à Ayacucho (9 décembre 1824), une scission sépara le pays en Haut-Pérou resté fidèle à Bolivar (maintenant, la Bolivie) et bas Pérou (le Pérou actuel). Il se déroule aussi la guerre Grande Colombie-Pérou (1828-1829). Les conflits frontaliers entre le Pérou et l'Équateur débutèrent à partir des années 1830. Quatre guerres éclatérent entre ces pays entre 1858 et 1995, guerre de 1858-1860 ; guerre de 1941-1942; la guerre du Paquisha en 1981 et la guerre du Cenepa en 1995. Malgré la domination d'une oligarchie de propriétaires terriens, l'esclavage des noirs et le tribut des indiens furent abolis par le caudillo Ramón Castilla (1845-1851 et 1855-1862). Entre 1840 et 1879, le guano du Pérou, récolté par des compagnies privées ou publiques sur les côtes, généra d’énormes richesses car le pays bénéficia pendant cette période du monopole mondial de ce fertilisant. La vie politique était alors une succession de périodes démocratiques, de coups d'État et de dictatures. L'Espagne n'abandonna pas complètement ses ambitions coloniales et fit encore de vaines tentatives comme lors de la guerre hispano-sud-américaine. Après la bataille de Callao, elle reconnut l’indépendance du pays en 1880, établit des relations diplomatiques et signa un traité de paix et d’amitié définitif la même année. La guerre contre l’Espagne marquait pour le Pérou la consolidation de son indépendance. Entre 1879 et 1883, le Pérou mena aux côtés de la Bolivie la Guerre du Pacifique. La guerre éclata lorsque le Chili envahit le port bolivien d’Antofagasta. La Bolivie déclara la guerre au Chili et le Pérou, par un traité réciproque de défense, entra à son tour dans le conflit. Malgré l'infériorité navale, le capitaine du navire Huascar, Miguel Grau, maintint sous pression la flotte chilienne pendant plusieurs mois. Le Huascar fut finalement pris par les Chiliens en octobre 1879. Pendant la campagne terrestre, le Pérou connaîtra quelques victoires, mais en 1881 les troupes chiliennes entrèrent dans Lima. La guerre prit fin le 20 octobre 1883 par le traité d'Ancón et fit perdre au pays la région de Tarapacá. wikipedia nov 2011 -
Pérou : Marcahuamachuco, site archéologique, sort de l'oubli
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Lorsque les troupes de Francisco Pizarro arrivèrent en 1531, l'empire inca était déchiré par une guerre civile. Le 16 novembre 1532, durant la bataille de Cajamarca, Pizarro captura l'empereur Atahualpa et le fit exécuter. Il faudra cependant plus de quarante ans pour briser les dernières tentatives de résistance: le dernier Inca de Vilcabamba, Tupac Amaru, fut capturé et exécuté en 1572. Les Espagnols instituèrent le système de l’encomienda : les Amérindiens devaient payer un tribut, dont une partie allait à Séville. Les encomenderos étaient chargés également de les christianiser. En tant que gouverneur du Pérou, Pizarro abusa de l'encomienda en accordant à ses soldats et compagnons un pouvoir quasi illimité sur les populations indigènes qui furent obligées à travailler sans rétribution dans des mines et des champs. Pizarro fut assassiné en 1541 par une faction menée par Diego de Almagro, surnommé el Mozo. En 1543, le roi Charles Quint pour réagir aux luttes intestines entre les conquistadores envoya Blasco Núñez Vela en tant que premier vice-roi. Il sera à son tour tué par Gonzalo Pizarro, le frère du premier Pizarro. Finalement, un nouveau vice-roi, Pedro de la Gasca parvint à restaurer l'ordre et exécuta Gonzalo Pizarro après sa capture. 39 vice-rois ont succédé à Núñez Vela et ont gouverné la vice-royauté entre 1544 et 1824. Francisco de Toledo (1569-1581) fut celui qui organisa l'État colonial et fonda les « réductions » ou cités d'Indiens où ils furent regroupés. Au niveau local, les encomenderos étaient maintenant sous l'autorité des curacas. Une pyramide hiérarchique permit ainsi de contrôler toutes les villes et villages. Le recensement sous le dernier Quipucamayoc ou « maître du quipu » indiquait qu'il y avait 12 millions d'habitants dans l'Empire Inca. 45 années plus tard, le recensement du vice-roi Toledo, montrait qu'il en restait 1,1 million. Les villes Incas reçurent des noms catholiques et furent reconstruites selon le modèle espagnol. Elles comportaient une place centrale et une église ou cathédrale en face d'un bâtiment officiel. Quelques villes, telle Cuzco, gardèrent leurs fondations d'origine inca. Certains sites incas, tel Huánuco Viejo, furent abandonnés au profit de villes à plus basse altitude. Après l'établissement de la vice-royauté, le Pérou devint l'une des premières sources de la richesse pour l'Espagne. La ville de Lima, fondée par Pizarro le 18 janvier 1535 sous le nom de Ciudad de los Reyes ("la Ville des Rois"), devint la capitale et une ville puissante qui avait sous sa juridiction toute l'Amérique du Sud à l'exception du Brésil dominé par les Portugais. Au XVIIe siècle, Lima abritait une université et était la principale place forte de l'Espagne sur le continent américain. Toutes les richesses coloniales passaient par Lima, puis par l'isthme de Panama avant d'arriver à Séville, en Espagne. Au XVIIIe siècle, devant la difficulté de l'administration d'un territoire immense, se réaliseront reformes dans la structure politique coloniale ("les réformes bourboniennes"). En 1717, la Vice-royauté de Grenade fut formée : elle regroupa la Colombie, l'Équateur, le Panama et le Venezuela. En 1776, une nouvelle vice-royauté vit le jour, la Vice-royauté du Río de la Plata : elle regroupait l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay. wikipedia nov 2011 -
Pérou : Marcahuamachuco, site archéologique, sort de l'oubli
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
La période impériale, aussi appelée Règne des belligérants, succède au déclin de la civilisation Huari, la dernière entité politique régionale. Divers États locaux qui tentent de dominer politiquement leurs voisins apparaissent. Parmi ces États, nous retrouvons la culture Chimú, la culture Chanca, la culture Chincha et enfin, la plus célèbre, la culture inca. Les origines des Incas se mêlent à la légende. Probablement, ils étaient une tribu guerrière quechua du sud de la sierra. Entre 1100 et 1300, ils se déplacent peu à peu vers le nord de la région jusqu'à la vallée fertile de Cuzco, occupée alors par des peuples aymaras. L’empire naissant se distinguait par sa condition d’État agraire, au sommet duquel se trouvait l’Inca. Cependant, la véritable expansion des Incas commence en 1438, avec Pachacutec (1438-1471), qui entreprend de conquérir les terres voisines. Durant les 70 dernières années de cette période, le royaume de Cuzco forme un vaste empire inca qui s'étend sur toutes les Andes. Le génie de Pachacútec se manifesta avant tout dans la législation et l’administration qu’il établit dans l’Incanat. Il aboutit à accomplir l’unité d’un si vaste empire grâce à trois mesures principales : - Il préserva l’unité géographique de l’empire en développant un gigantesque réseau de routes (le Qhapaq Ñan); - puis il fit son unité linguistique en imposant le runa simi ou quechua comme langue officielle; - enfin, grâce à une organisation centrale absolue, il forma l’unité politique impériale. En même temps, il créa une élite capable de l’assister dans son œuvre : les curacas. Pour faciliter la transmission des ordres et le renseignement sur l’état de provinces, on établit un système de « chasquis » ou « coureurs messagers », qui parcouraient les chemins de l’Empire. À la fin du XVe siècle, l'Inca Pachacutec transmet le pouvoir à son fils Tupac Yupanqui († 1493), qui étend l'Empire jusqu'à l'actuel territoire équatorien. Sous le règne de son fils, Huayna Capac († 1527), les frontières de l'Empire Inca sont repoussées jusqu'à la frontière de l'actuelle Colombie. Une guerre de succession éclate entre les deux fils de Huayna Capac, Huascar et Atahualpa. Ce dernier est parvenu à battre les troupes de son frère, au moment où les conquistadores arrivent au Pérou. wikipedia nov 2011 -
Pérou : Marcahuamachuco, site archéologique, sort de l'oubli
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Les premiers vestiges de présence humaine au Pérou sont découverts dans la grotte Pikimachay et dateraient pour les couches les plus anciennes de 19000 avant notre ère. Les populations sont alors pour la plupart nomades, vivent de la chasse de camélidés et de la cueillette et s'abritent dans des grottes. Durant la période archaïque tardive, les premiers villages et organisations sociales complexes apparaissent. Ils permettent l'apparition de la plus vieille ville du continent et l’une des plus anciennes du monde : Caral. La cité de Caral, un grand centre urbain doté de pyramides tronquées au sommet, appartenait à un ensemble de sites archéologiques qui aurait abrité la première civilisation américaine : Caral-Supe ou Norte Chico (entre 2627 et 2100 avant notre ère). Lors de fouilles, divers objets ont été exhumés, tels que des figurines anthropomorphiques en argile crue, des flûtes traversières taillées dans des os de pélican ou de condor, ou des cordelettes à nœuds (probablement des quipus). Caractérisées par une nouvelle complexification de l’organisation sociale et des technologies, les cultures de la période dite de « horizon de formation » (2700-200 avant notre ère) développèrent la céramique, le tissage, l’usage de l’or et du cuivre, et la construction de canaux d’irrigation et la culture en terrasse, facteurs déterminants pour l’accroissement du pouvoir étatique. Dans la culture de Chavín (~1800-300 av. n. è), la vie sociale, économique et rituelle s’organise autour des dieux féroces représentant les grands prédateurs locaux comme le jaguar, le serpent ou le caïman. Le centre cérémoniel, Chavin de Huantar, est un réseau complexe de galeries décorées par des immenses mégalithes ornés. Au plan iconographique, les divinités de la cosmogonie chavín seront présentes dans presque toutes les manifestations artistiques postérieures. Paracas (~800-200 av. n. è), une culture située sur une péninsule désertique portant le même nom, se distingue par ses textiles de grande valeur esthétique et scientifique. L’effondrement de la culture Chavín ira de pair avec l’affirmation de pouvoirs régionaux, caractérisés par un relatif isolement local. Chaque région abrite alors de petites entités politiques qui adoptent leurs propres modèles de développement culturel, n'ouvrant leurs frontières qu'aux échanges commerciaux. À cette période appartiennent notamment la culture Nazca (~200 av. n. è. - 600), la culture Huari (600-1000) et la culture Mochica (~100-700), l’une de plus importantes organisations politiques de l’ancien Pérou. Wikipedia nov 2011 -
Pérou : Marcahuamachuco, site archéologique, sort de l'oubli
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
On la décrit comme "la Machu Picchu du nord", future star touristique du Pérou: dans les Andes, une cité de 1.600 ans, un millénaire de plus que l'illustre sanctuaire inca, émerge peu à peu de la végétation et de l'oubli, mais garde ses secrets. Marcahuamachuco, dans la province de la Libertad (nord) symbolise les maux de bien des trésors archéologiques du Pérou. Plein de mystères encore - ses occupants, sa signification - mais déjà pillé de longue date de pièces qui aideraient à le décrypter, et dans une course contre le délabrement. SUMAQ "On ignore à quelle culture elle appartenait, même si on sait que les édifices ont été construits vers 350-400", explique à l'AFP Cristian Vizconde, chef de l'équipe d'archéologues, "mais ce fut le centre pré-inca le plus important des Andes péruviennes" (d'autres cultures importantes étaient sises près de la côte, NDLR). "On ne sait quand ni d'où arrivèrent les premiers occupants". Ni d'ailleurs pourquoi le site se vida, vers 1200, deux siècles avant l'apogée des Incas, qui vraisemblablement trouvèrent déjà sur place des ruines, et quelques bergers. Elles sont toujours là, occupant un plateau de 240 hectares perché à 3.700 mètres d'altitude: des groupes d'édifices parfois monumentaux, avec des murs de pierre arrondis, de 10 à 15 mètres de haut. Voire davantage, tant les remblais, la terre accumulés sur des siècles, masquent encore les proportions. Barek "J'ai vu des endroits très impressionnants dans ma vie, et celui-là en fait partie", déclare le Britannique John Hurd, consultant auprès de l'ONG Global Heritage Fund (GHF), qui défend le patrimoine des pays en développement. "Ce qui m'a frappé surtout, c'était l'incroyable transparence de l'ensemble: c'était très ouvert, comme un message public, construit pour impressionner, pour démontrer le pouvoir d'une dynastie, j'imagine". Objectif: le Patrimoine mondial de l'Unesco Centre politique et religieux sans doute, contemporain de la civilisation Wari au sud, Marcahuamachuco rayonna sur le nord du Pérou et de l'Equateur actuels. On y parlait le culli, la langue de la région, quasi-disparue au XXe siècle. Marcahuamachuco - en quechua, "peuple des hommes au bonnet (en forme) de faucon - est l'objet d'études depuis les années 1900. Mais jamais le site n'a joui d'un grand projet susceptible d'enrayer sa dégradation. Depuis des siècles, des locaux ont extrait des pierres, travaillées, polies, pour faire des clôtures, bâtir leur logis, voire le décorer. "Il y a quelques années, une famille a rendu une tête en pierre, qu'elle gardait depuis des années dans sa maison et qui lui prenait trop d'espace", raconte Luis Alberto Rebaza, maire de la ville voisine de Huamachuco. "Ces lieux ont été pillés, mais le peu de restes humains encore à trouver seront analysés avec l'aide technique du GHF", dit Vizconde d'un secteur qui renferma des sépultures, clefs potentielles. Longtemps dans l'ombre du célébrissime Machu Picchu (sud-est) un des sites les plus visités des Amériques, Marcahuamachuco se prépare à une deuxième vie, après avoir été "adopté" cette année par le Global Heritage Fund. Un partenariat avec le gouvernement péruvien prévoit une aide scientifique, pour étudier, conserver et habiliter Marcahuamachuco pour un tourisme viable. Objectif avoué: l'inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco, dont le Pérou possède déjà 11 sites. Marcahuamachuco y rejoindrait le dernier inscrit (2009): Caral, la plus ancienne cité-civilisation des Amériques du haut de ses 5000 ans. Et confirmerait l'effort récent du Pérou pour, à la fois, préserver ses hauts lieux archéologiques et diversifier son tourisme, évitant ainsi une hyper dépendance, - et une surexploitation - de son joyau, le Machu Picchu. AFP / SCIENCES ET AVENIR 21/11/2011 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Selon un rapport d'une agence météorologique onusienne, la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère a atteint des niveaux record l'an dernier et augmente à un rythme toujours plus rapide. Le rapport publié lundi par l'Organisation météorologique mondiale basée à Genève s'appuie sur des données provenant d'observations d'organisations météorologiques ou autres du monde entier. Le document mentionne que le niveau mondial moyen de dioxyde de carbone en 2010 était de 389 parties par million, une hausse de 2,3 ppm par rapport à l'année précédente. Le secrétaire général adjoint de l'OMM, Jeremiah Lengoasa a prévenu que la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère augmenterait encore plus si les émissions se poursuivaient à leur rythme actuel. Il a appelé tous les pays du monde à agir à l'occasion de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat. M. Lengoasa a expliqué que, même si les émissions s'arrêtaient du jour au lendemain, les concentrations atmosphériques ne changeraient pas pendant plusieurs dizaines d'années, en raison de la longue durée de vie de ces gaz dans l'atmosphère. NHK 22/11/2011 -
L'Institut brésilien de l'environnement (Ibama) a infligé une amende de 50 millions de reais (28 millions de dollars) au pétrolier américain Chevron pour la marée noire provoquée au large de Rio, a annoncé lundi le secrétaire à l'Environnement de l'Etat de Rio de Janeiro, Carlos Minc. M. Minc a ajouté, dans une conférence de presse, qu'il demandera en justice des indemnités supplémentaires pour réparer les dégâts provoqués par la marée noire. Au total, les amendes frappant Chevron pourront totaliser cent millions de reais (56 millions de dollars). ..."Rio ne sera pas le théâtre de l'impunité" en matière de délits écologiques, a-t-il dit. Peu après à Brasilia, le ministre de l'énergie, Edison Lobao a affirmé que le Brésil agirait "avec le maximum de rigueur" dans le cadre de cet accident au moment où le Brésil s'apprête à exploiter ses gigantesques gisements maritimes découverts en eaux très profondes sous une épaisse couche de sel. "Nous agirons avec le maximum de rigueur dans l'analyse de ce qui s'est passé et des mesures à prendre" pour que cela serve d'exemple, a dit le ministre après une réunion avec la présidente Dilma Rousseff. Le président de l'Agence nationale du pétrole (ANP), Haroldo Lima, a annoncé quant à lui que Chevron pourra recevoir deux autres amendes allant jusqu'à 50 millions de reais chacune pour avoir fourni "de fausses informations" sur son plan d'urgence pour contenir la fuite. Ce plan prévoyait notamment des équipements qui en réalité ne se trouvaient même pas au Brésil. La fuite s'est déclarée le 9 novembre sur un puits en cours de perforation dans le champ de Frade, à 370 km des côtes de l'Etat de Rio. Le directeur de Chevron au Brésil, George Buck, a déclaré lundi que son "groupe avait mis quatre jours à colmater la fuite le 13 novembre" et qu'il était "fier" de voir comment le problème avait été résolu. "L'important est que la source qui alimentait la fissure (dans la roche) a été stoppée en quatre jours alors que notre base de soutien est à 370 km des côtes", a dit M. Buck lors d'une conférence de presse au siège de la compagnie à Rio. Actuellement ne remontent à la surface "que moins de 20 barils de pétrole résiduel par jour", selon lui. Selon M. Buck, "l'équivalent de 2.400 barils" ont fui, deux à trois fois plus selon l'ANP, soit l'équivalent de 5.000 à 8.000 barils. "Nous avons perforé un puits où la pression était plus forte que prévu, la roche était plus fragile (que prévu) et le pétrole est monté à la surface" d'une profondeur de plus de 500 m, a souligné M. Buck. Il a dit que la compagnie enquêtait sur la différence de pression: "c'est un engagement de Chevron pour que cela ne se reproduise plus au Brésil ni ailleurs". ... "Jeter du sable ne marchait pas, et il était très difficile de retirer la nappe, qui est très fine, en raison des conditions de la mer. Nous avons dispersé la nappe avec des produits chimiques autorisés par l'Ibama", a dit M. Buck. Sciences et Avenir 21/11/21011
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Madagascar : Biodiversité riche mais fragile
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Leurs larges troncs, coiffés d'une couronne de branches à une vingtaine de mètres de haut, se dressent majestueusement le long de la route poussiéreuse, formant la célèbre "allée des baobabs" de Madagascar. On les croirait éternels, mais ces arbres géants viennent d'être sauvés in extremis de la mort par noyade. "Une usine de sucre déversait de l'eau dans le site, et les habitants utilisaient cette eau pour faire de la riziculture. Les baobabs étaient au milieu des rizières, et avaient les pieds dans l'eau toute l'année", raconte Anselme Tilahimena de l'association environnementale Fanamby qui gère l'aire désormais protégée et ses 313 baobabs. Photo GEO.FR Conséquences, les troncs pourrissaient de l'intérieur et les cyclones renversaient régulièrement les colosses affaiblis, au rythme de deux par an en moyenne. La mise en place en 2007 d'une zone protégée de 320 hectares a permis de prendre des mesures pour conserver ce monument naturel situé à 20 km de Morondava, dans l'ouest du pays. "L'allée des baobabs" est une étape incontournable des circuits touristiques et l'arbre géant est un des symboles de la Grande île qui compte six espèces endémiques sur les huit recensées dans le monde. Le déversement de l'eau dans la zone a été stoppé. Les rizières, asséchées, ont disparu du paysage pour laisser place à des marécages envahis de jacinthes aux fleurs mauves. Les enfants des alentours y barbotent joyeusement tandis que leurs mères plongent leurs filets pour pêcher de petits poissons. 250 personnes habitent dans la zone. Photo Tsingy de Bemahara Madagascar "Depuis 2007, nous avons développé des activités agricoles alternatives de culture sèche comme l'arachide, ou bien des cultures maraîchères, pour compenser la perte de revenus liée à l'arrêt de la riziculture", explique Anselme Tilahimena. Mais le changement d'activité est difficile à accepter pour les cultivateurs, alors que l'eau déversée par l'usine de sucre rendait la terre fertile et les récoltes de riz abondantes. "C'est important de protéger les baobabs, mais l'arachide rapporte moins", déplore Vontanana, 56 ans, qui cultivait du riz au pied des baobabs. "Je vais continuer la riziculture si l'on construit un canal." Un canal de sept kilomètres est en effet en construction en dehors de la zone protégée pour irriguer une surface de 187 hectares. Les paysans pourront y faire produire du riz sans que cela présente de danger pour les baobabs. "On a compris que c'est la seule solution: trouver un autre terrain pour la culture du riz. On a de bons résultats ici dans la culture maraîchère, mais il est très difficile de changer les pratiques. C'est un travail de longue durée ", explique Anselme Tilahimena. Autre opportunité mise en avant par l'association Fanamby et les communautés : l'artisanat. A l'entrée du site, une boutique de bois et de raphia propose aux touristes boissons fraîches et baobabs miniatures en palissandre, sculptés par des villageois. Les bénéfices reviennent aux sculpteurs et aux organes de gestion du site. Derrière le comptoir, Mahotoeky Randrianirina, père de famille de 28 ans, assure la permanence plusieurs fois par semaine, quand ses cultures de maïs et de patates douces le lui permettent. "Je maîtrise bien la sculpture maintenant. Grâce à cela, mes revenus ont beaucoup augmenté, et avec cet argent j'ai pu construire une nouvelle maison et acheter des chèvres", raconte-t-il en souriant. Mahotoeky Randrianirina compte bien sur le développement du tourisme pour améliorer le niveau de vie de ses trois enfants, même si pour l'instant, la boutique est la seule infrastructure d'accueil sur un site visité par 6000 touristes par an. Fanamby et l'association de villageois préparent l'avenir de "l'allée" : des baobabs, de l'espèce locale "adansonia grandidieri", sont plantés chaque année sur toute la zone protégée. Sciences et Avenir 21/11/2011