Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Grâce à des pièges photographiques numériques disposés dans la jungle, les naturalistes peuvent désormais étudier et recenser la faune sauvage du Parc National de Madidi, dans le nord-ouest de la Bolivie. Ils ont déjà pu identifier 19 jaguars différents fréquentant ces parages. Étudier les taches du pelage des jaguars pour différencier les individus : c’est par cette méthode, et à partir de 975 images prises par des pièges photographiques disséminés dans la jungle, que les biologistes de la Wildlife Conservation Society (WCS) ont déjà pu identifier 19 de ces félins, dans une partie de l’immense Parc National de Madidi, à la frontière bolivo-péruvienne. Ce nombre, supérieur aux attentes des naturalistes, confirme à leurs yeux l’efficacité de cette méthode d’étude et de dénombrement : des appareils photos numériques, judicieusement placés le long des sentiers naturels et des cours d’eau, et se déclenchant automatiquement lorsqu’un animal passe devant une cellule infrarouge. Un dispositif particulièrement utile pour des espèces difficiles à repérer telles que les jaguars. De plus, outre ce grand félin, les chercheurs ont obtenu des images de nombreuses espèces, telles que les pécaris à lèvres blanches, les loutres géantes et les singes-araignées. "Nous sommes enthousiasmés à l'idée d'utiliser ces photos pour en savoir plus sur ce félin insaisissable et sur ses besoins écologiques. Les données tirées de ces images donnent un aperçu de la vie des jaguars au niveau individuel, et nous aideront à produire une estimation de leur densité sur la zone", a déclaré le Dr Robert Wallace, du WCS. Maxisciences 23/10/2011
  2. Publiant leur étude dans la revue Ethology, des chercheurs suisses ont constaté qu’en Mer Rouge, les rougets-barbet dorés peuvent collaborer pour chasser, l’un d'eux poursuivant la proie tandis que les autres se postent autour du récif pour empêcher la victime de prendre la fuite. Des scientifiques de l'Université de Neuchâtel (Suisse), ont plongé en Mer Rouge, au large de l’Égypte, pour observer plus en détail le mode de chasse du rouget-barbet doré (Parupeneus cyclostomus), connu pour avoir, dans une certaine mesure, un comportement social. Ces poissons se regroupent en bandes d’individus, manifestement en fonction de leur taille similaire, plutôt que d’après d’autres critères. Une stratégie susceptible d’améliorer la coordination du banc et permettant une chasse plus rationalisée, mieux synchronisée. Les chercheurs ont en effet observé que lors de la recherche de nourriture (ce qui occupe le plus clair de la journée), l’un des poissons poursuit la proie tandis que ses congénères se postent autour du récif de corail, coupant les issues de retraite à celle-ci. Chaque poisson maintient ainsi son rôle lors d’une traque, mais peut à son tour endosser le rôle du poursuivant à une autre occasion. Une approche "flexible" de la part de ces rougets, donc et qui n'avait jusqu'ici était observée que chez des mammifères tels que les chimpanzés, les orques, les lions ou les dauphins, mais aussi chez les oiseaux. En revanche, très peu de poissons ont semblé oeuvrer de la sorte ensemble. Le Pr Redouan Bshary, directeur de l’étude, conclut ainsi : "chaque individu peut être un chasseur ou un rabatteur. (…) Il y a de plus en plus de preuves que les poissons peuvent montrer des comportements étonnants". Maxisciences 23/10/2011
  3. Un rapport de l'association écologiste Pew Environment Group, démontre une différence de 141% entre les quantités de thon rouge commercialisées et les quotas de pêche fixés par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA). Selon les données fournies par les Etats pêcheurs, 12.373 tonnes de thon rouge ont été capturées en 2010 mais d'après les chiffres commerciaux et douaniers des importations et exportation du poisson, ce sont pas moins de 32.564 tonnes qui ont été vendues, soit une différence de 141%. C'est ce que vient tout juste de dénoncer un rapport de l'association écologiste Pew Environment Group qui révèle ainsi un sérieux non-respect des quotas de pêche fixés par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA). En effet, en 2011, les 48 Etats membres de la CICTA ont fixé le quota de captures de thons rouges à 12.900 tonnes contre 13.500 en 2010. "En 2008, la quantité de thon rouge de l'Atlantique Est (la Méditerrannée) négociée sur le marché mondial dépassait de 31% le quota ajusté de la CICTA. En 2010, cette quantité passait à 141%", indique le rapport. Une conclusion d'autant plus sérieuse que les chiffres ne prennent évidemment pas en compte le marché noir, toujours plus important pour ce poisson, l'un des plus chers du monde qui est particulièrement apprécié en sushis. Pourtant, depuis 2008, des progrès avaient été faits pour renforcer la surveillance du respect des quotas de capture dans le souci de permettre à l'espèce de renouveler ses stocks après des années de surpêche. Mais la situation s'est aggravée au cours des dernières années. Ainsi, le rapport précise : "si la pêche se maintient à ses niveaux actuels, les scientifiques de la CICTA ont déterminé que cette population a moins de 24% de chances de se reconstituer conformément à l'objectif fixé pour 2022 par les Etats membres de la Commission." Au cours des 35 dernières années, les stocks de thon rouge en Méditerranée ont baissé d'environ 80%. Un nouveau système électronique de contrôle Malgré les améliorations apportées à la gestion des stocks de thon rouge, "ce rapport montre qu'il reste encore beaucoup à faire", a ainsi souligné à l'AFP l'auteur du document, Roberto Mielgo Bregazzi. Au vu de tels résultats, la Commission européenne a souligné les problèmes concernant la comptabilisation des prises, et annoncé qu'elle fera une proposition visant à mettre en place un système de contrôle électronique performant pour répertorier rapidement les captures. Celui-ci pourrait remplacer dès 2012 les supports papiers actuels et sera présenté lors d'une conférence, qui aura lieu du 11 au 19 novembre de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) à Istanbul, en Turquie. Face à ce risque d'extinction, "la question est 'comment changer', et nous croyons qu'avoir un système électronique, c'est mieux et plus efficace", a ainsi affirmé Oliver Drewes, porte-parole de la Commission européenne cité par l'AFP. Maxisciences 23/10/2011
  4. Une nouvelle étude fait état de la découverte d’un fossile du crâne du plus vieil ancêtre de grands félins jamais retrouvé. Selon les scientifiques, cet ossement se rapproche étrangement de celui des tigres actuels. C'est en Chine que des paléontologues ont retrouvé en 2004 le crâne fossilisé d’un mystérieux animal qui n'avait jusqu'ici pas été identifié. Mais aujourd'hui, des scientifiques sont parvenus à établir l'âge et l'appartenance du spécimen. Vieux de 2,5 millions d’années, l'animal appartient à la branche généalogique des félins. Il est ainsi devenu le plus vieux spécimen de crâne complet de félin jamais observé. En effet, jusqu'ici, le plus ancien fossile mis au jour et associé aux grands félins était une mâchoire de l'espèce Panthera palaeosinensis datée à quelque 1,8 millions d'années. Mais l'âge n'a pas été le plus surprenant à l'étude des caractéristiques du crâne. Son anatomie a également bien étonné les scientifiques car le crâne s'est révélé aussi gros (26 centimètres) que celui des jaguars modernes et a montré des caractéristiques, notamment celles des crocs, tout à fait semblables à celles des squelettes de tigres actuels, le plus grand félin vivant actuellement. Ainsi, en considérant ces observations et en les comparant à celles faites pour d'autres espèces anciennes ou modernes, les paléontologues ont placé le spécimen chinois baptisé Panthera zdanskyi dans la branche des tigres au sein des grands félins. "Bien que le crâne soit un peu écrasé, il est toujours en excellent état. J’aurais aimé voir cet animal", a expliqué Julie Meachen, une des paléontologues ayant participé à l’étude. Cité par le National Geographic, elle a également ajouté : "Les grands félins étaient excellents à ce qu'ils ont immédiatement fait au cours de l'évolution, donc leur anatomie n'a pas beaucoup changé... Ils étaient et sont encore de très bons prédateurs, en partie grâce à l'organisation de leur corps extrêmement réussi". Photo du squelette et reconstruction d'artiste de l'aspect de Panthera zdanskyi (Crédits : Velizar Simeonovski, Field Museum of Natural History) Maxisciences 23/10/2011
  5. En Thaïlande, les eaux se sont presque totalement retirées du centre-ville de Bangkok, ce dimanche, après avoir inondé les lieux. Les autorités restent toutefois en alerte face aux risques de nouvelles inondations. Après être montée jusqu'à hauteur de la taille des adultes, l'eau du fleuve en crue Chao Phraya s'est retirée durant la nuit du quartier de Dusit, proche du palais royal Chitralada et des bâtiments officiels. La police et l'armée empilent des sacs de sable le long des berges et effectuent des patrouilles dans le secteur. L'eau a par ailleurs atteint les alentours de l'aéroport de Don Muang, où le gouvernement a installé une cellule de crise. De nombreuses personnes fuyant les inondations se sont réfugiées dans le terminal de l'aéroport. Certaines ont dressé des tentes à l'extérieur du bâtiment. NHK 23/10/2011
  6. Le bilan humain pourrait être catastrophique et les dégâts considérables. Un fort tremblement de terre, de magnitude 7,3 selon l'institut américain de géophysique USGS, s'est produit dimanche dans l'est de la Turquie. L'institut de sismologie de Kandilli à Istanbul a, lui, fait état d'une magnitude de 6,6. La province orientale de Van, proche de la frontière iranienne a été fortement touchée. Le centre sismologique turc s'attend à au moins 500 morts, voire 1 000. Ainsi, à Ercis une ville quelque 70 000 habitants, l'hôpital dénombrait dimanche soir au mois 50 morts, selon un site allemand. Un milliers de personnes seraient blessées. Les opérations de secours ont été entravées par la tombée de la nuit. Elles se poursuivaient à la lumière des générateurs alors que la température ne devrait pas dépasser les 3 degrés Celsius dans toute la zone du séisme. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul lors du tremblement de terre, s'est rendu à Van avec plusieurs ministres. La France ainsi que plusieurs pays dont Israël ont proposé leur aide, en dépit des vives tensions diplomatiques entre les deux pays. Le président Barack Obama a annoncé que «les Etats-Unis se tiennent prêts à aider Ankara». L'Otan a également proposé son aide. L'Union européenne a présenté ses condoléances à la Turquie. L'épicentre du tremblement de terre s'est produit à 10h41 GMT (12h41 heure française), se trouve à 19 kilomètres au nord-est de Van, et à une profondeur de 7,2 kilomètres, selon l'USGS. Les dégâts les plus importants auraient été constatés, à Ercis, une agglomération de 70 000 habitants environ, située sur une faille. Selon le site du magazine allemand «Der Spiegel», l'hôpital local dénombre plus de 50 morts. Un photographe de l'AFP a vu sur place des dégâts massifs sur l'artère principale. De nombreux habitants quittaient la ville, privée d'électricité, formant un convoi sur l'autoroute. Par crainte de répliques, les gens restaient à l'extérieur et s'apprêtaient à passer la nuit à la belle étoile autour de braseros, dans l'attente des tentes promises par les autorités. La chaîne de télévision d'information NTV a rapporté que dans cette seule ville, un millier de blessés étaient à déplorer. «Nous avons un urgent besoin d'aide, nous avons besoin de médecins et paramédicaux», a lancé le maire.» «J'ai vu trois ou quatre corps extraits d'un immeuble de 8 étages qui s'est effondré» a expliqué à l'AFP Salim, un habitant d'une trentaine d'années. A Van, qui compte 380 000 habitants, 50 personnes ont été hospitalisées. L'aéroport de la ville a subi des dégâts et les vols ont été déroutés vers Erzurum, à environ 400 km plus au nord. «Certains bâtiments ont subi des dommages, mais nous n'avons pas reçu d'informations sur des victimes. La secousse a provoqué une grande panique», affirmait le maire, Bekir Kaya, en début d'après-midi sur la chaîne privée turque d'information NTV. Le responsable a souligné que le réseau téléphonique de la cité était sérieusement endommagé. Le tremblement de terre, ressenti dans les provinces avoisinantes, a entraîné un important mouvement de panique. Les premières images diffusées montraient des habitants en train de fuir dans le désordre leurs habitations. Le Croissant Rouge s'est mobilisé et a commencé à envoyer des tentes et des secouristes dans la zone sinistrée. «C'est un puissant séisme qui peut faire des ravages», a souligné le président de cette organisation caritative. L'armée doit aider les secours. De nombreux logements ont été construits en Turquie sans que les normes établies ne soient entièrement respectées. Le pays, qui est traversé par plusieurs failles, notamment dans l'est et le nord-ouest, connaît de fréquents tremblements de terre. Deux forts séismes dans les régions très peuplées et industrialisées du nord-ouest y avaient fait environ 20 00 morts, en août et novembre 1999, et les experts s'accordent sur le fait que la région d'Istanbul est menacée d'un fort séisme. En 1970, un séisme avait fait plus de 100 morts dans la province de Kütahya (nord-ouest). afp / le parisien.fr 23/10/2011
  7. D'après le Centre américain d'étude géologique, un puissant séisme de magnitude 7,3 a secoué ce dimanche l'est de la Turquie. Son épicentre se situe près de la frontière avec l'Iran. Son foyer serait à 7 km de profondeur. L'ampleur des dégâts n'est pas encore connue. D'après l'agence officielle turque Anatolia, quelques bâtiments se sont effondrés et il y a des répliques. NHK 23/10/2011
  8. Les catastrophes naturelles qui déciment les forêts boréales, sont en fait bénéfiques dans la lutte contre le réchauffement climatique. Grâce à l'effet albédo. Ce phénomène, le réfléchissement des rayons du soleil, doit ainsi être pris en compte pour prévoir les variations de la température sur Terre. Il y a quelques années déjà, des chercheurs avaient suggéré que si toutes les forêts du monde étaient rasées, l’impact sur le climat et plus exactement sur l’augmentation de la température serait neutre, voire bénéfique. Si cela est globalement vrai, des chercheurs ont investigué l’impact local sur le climat que peuvent avoir des événements catastrophiques destructeurs de forêts. Leurs modèles montrent qu’en fonction de la région, il est neutre ou négatif. Tout est dû à l'effet albédo. Quand les rayons du soleil rencontrent un obstacle, ils sont réfléchis dans une proportion qui dépend directement de la couleur de cet obstacle. Sur un sol sombre, une grande quantité de rayons est absorbée, ce qui réchauffe la terre et contribue à l’augmentation de la température. Si la surface de réfléchissement est claire – comme la neige – les rayons sont majoritairement renvoyés vers le ciel, ce qui freine le réchauffement. L'albédo compense la déforestation des forêts boréales Dans les régions froides où le sol est recouvert de neige, l’effet albédo est donc fort. Sauf en présence d’une forêt. Dans ce cas, la quantité de rayons de soleil absorbée par les feuilles est beaucoup plus forte qu'en l'absence d’arbre. Ainsi, des chercheurs ont estimé que la présence des arbres qui séquestrent le carbone et participent au refroidissement du climat était équivalent à leur absence, compensée par un effet albédo plus important. Lors des trois catastrophes naturelles étudiées (orage, attaque d'insecte parasite et incendie), l'affaiblissement de la séquestration du carbone est compensé par un effet albédo renforcé. Bruno Scala/Futura-Sciences Trois grandes catastrophes naturelles sont capables de décimer une forêt : les incendies ; les orages ; les insectes parasites. Les scientifiques ont modélisé l’impact local sur l’effet albédo de la destruction de ces forêts suite à l'une de ces trois catastrophes. Leurs résultats, publiés dans Global Change Biology, montrent que ces épisodes, au même titre que la déforestation, finissent par être compensés par un effet albédo qui devient plus important lorsque le sol enneigé prend la place des arbres. Effet inverse sous les tropiques Cette phase, au cours de laquelle l’albédo est plus important, se prolonge pendant toute la reconstruction de la forêt et peut avoir un impact sur le réchauffement climatique pendant une centaine d’années. À l’inverse, les auteurs de l’étude ont simulé une catastrophe (un orage) dans une région tropicale, au niveau d’une mangrove. En 2005, lorsque l'ouragan Wilma avait dévasté les Everglades (dans l'État de Floride) 2.400 km² de mangrove avaient été détruits. La surface qui a laissé place à la mangrove est plus foncée que cette dernière. L’effet albédo en est amoindri et l'ouragan a ainsi contribué au réchauffement climatique. La quantité de rayons réfléchis dépend de la couleur de l'obstacle rencontré. The Johns Hopkins University Évidemment, le but de l’étude n’est pas d’inciter à décimer les forêts boréales afin de lutter contre le réchauffement climatique. La forêt a en effet un rôle écologique qui ne se limite pas à la séquestration du carbone. Les auteurs insistent sur l’importance de l’albédo et rappellent la nécessité de tenir compte de ce phénomène lors de l’élaboration de modèles visant à prédire l'évolution des températures. À noter enfin qu’une augmentation de la température engendre une raréfaction de la neige. Dans ce contexte, les conclusions des chercheurs s’appliquant aux régions boréales pourraient rapidement devenir erronées. En plus de toutes les conséquences écologiques qu’elle engendre, la déforestation causée par des catastrophes naturelles pourrait également perdre son effet bénéfique sur le réchauffement climatique. Futura Sciences 22/10/2011
  9. Celia Churchill, doctorante à l'Université du Michigan est parvenue à lever le voile sur les mystères de l’évolution des janthines, une famille de gastéropodes marins munis d’un flotteur fait de bulles de mucus pour assurer leurs déplacements. Si les scientifiques ont largement étudié le mode de vie des janthines, et leur manière de "surfer" sur les océans du globes, l’histoire de leur évolution est jusqu’à présent restée un mystère. Mais Celia Churchill, doctorante à l'Université du Michigan aux Etats-Unis a réussi à reconstruire l'arbre phylogénique de ces gastéropodes marins afin de comprendre les mécanismes adaptatifs à la base de leur étrange mode de vie. Son étude, parue récemment dans la revue Current Biology, part de l’hypothèse d’un éventuel lien de filiation entre les janthines et une scalaire ectoparasite se nourrissant de la surface des coraux. Ce gastéropode est en effet également capable de créer une masse de mucus à partir de son pied musculaire pour former à l’extérieur de sa coquille un abri pour ses œufs. Avec ses collègues, Celia Churchill a mené sur ces deux groupes de mollusques une série de tests moléculaires et un rigoureux séquençage ADN. Les résultats de ces expériences confirment l’existence d’un lien de parenté. Une évolution progressive vers une espèce "flotteuse" Selon l’équipe de chercheurs, la scalaire en question serait l’ancêtre du groupe des janthines. Celle-ci aurait en effet, à un moment de son évolution, été portée par la masse d’œufs qui aurait servi brièvement de flotteur sous l’action des vagues. Finalement, cette lignée aurait développée la capacité de créer des bulles avec leur mucus afin de réaliser une structure uniquement destinée à la flottaison. "Évidemment, la possibilité de créer des bulles n'a probablement pas évolué pendant la nuit", précise Celia Churchill au National Geographic. Elle ajoute : "cette capacité s’est mise en place sur une certaine période de temps pour finalement créer une lignée à même d’organiser des bulles de mucus pour créer un flotteur". Cette acquisition évolutive aurait permis au groupe des janthines d’accéder à la surface des eaux où les réserves de nourritures sont relativement préservées de toute concurrence. Découvrez en images l’étonnant mode de vie des janthines sur Maxisciences Maxisciences 22/10/2011
  10. Pour la première fois, des chercheurs ont découvert que deux saumons sauvages capturés dans l'Ouest canadien étaient porteurs de l'anémie infectieuse. Une infection habituellement observée chez le saumon d'élevage de l'Atlantique. C'est une découverte importante pour tous les spécialistes de l'aquaculture que viennent tout juste d'annoncer deux scientifiques lors d'une conférence de presse. Chez deux jeunes saumons capturés dans un lac de la Colombie-Britannique, ceux-ci ont identifié la présence d'un virus mortel responsable d'une maladie appelée anémie infectieuse. Or, jusqu'ici, ce mal n'avait été identifié que chez des saumons élevés dans l'Atlantique en Europe. Ainsi, les chercheurs Rick Routledge et Alexandra Morton expliquent que cette contamination se serait en fait répandue par l'intermédiaire des oeufs de saumons de l'Atlantique élevés dans la région et pourrait avoir des impacts financiers importants pour l'aquaculture nord-américaine. Une épidémie serait alors capable de plomber des fermes d'élevage de saumons, qui représentent environ 800 millions de dollars de revenus annuels en Colombie-Britannique. Des conséquences qui ont poussé le professeur Routledge de l'université Simon Fraser de Vancouver, à comparer l'impact de ce virus sur le saumon à celui de la grippe H1N1 sur l'industrie aviaire, assurant toutefois qu'il ne constituait pas une menace pour l'espèce humaine. Pour d'autres espèces sauvages en revanche, telles que celles de saumon et de hareng vivant dans le Pacifique Nord, ce virus pourrait être très dangereux. Le saumon sauvage du Pacifique n'est pas menacé, assurent de leur côté des représentants de l'industrie. Le saumon d'élevage de l'Atlantique est susceptible d'être infecté par ce virus, mais pas son cousin le saumon du Pacifique, a confirmé Stewart Hawthorn, de la société Grieg Seafood cité par l'AFP. En vérité, seul le saumon de l'Atlantique est susceptible d'être élevé. Mais pour les adversaires de l'aquaculture, l'élevage de saumon de l'Atlantique nuit au saumon sauvage du Pacifique en essaimant dans l'eau des parasites. Maxisciences 22/10/2011
  11. Dans le nord de la Tanzanie, le lac Natron est le seul lieu de nidification des flamants nains d'Afrique de l'Est. Mais un projet d'usine à carbonate de soude menace la sauvegarde de l'espèce qui ne se reproduit que tous les cinq à six ans. Les flamants nains d'Afrique de l'Est viennent par dizaines de milliers faire leur nid au milieu du lac Natron, situé au pied du Doinyo Lengai au nord de la Tanzanie. Cette montagne, sacrée pour les Massaï, est l'unique volcan actif du monde à émettre de la carbonatite, une lave riche en carbonate de sodium. Des rejets qui confèrent aux eaux du lac sa causticité, et tient les prédateurs des flamants à distance de leurs nids. Ce lac est le seul lieu de nidification des volatiles d'Afrique de l'Est. D'après la Société britannique de protection des oiseaux (RSPB), qui sur son site Internet révèle la menace qui pèse sur les l'espèce, la région abrite les trois quarts des flamants nains du monde. Mais le président tanzanien, Jakaya Kikwete, projette de construire une usine qui assure-t-il, fera de la Tanzanie le plus grand producteur de carbonate de sodium au monde. Face à la colère des écologistes, le gouvernement a consenti à éloigner l'usine, pour l'édifier à quelques dizaines de kilomètres du lac. Mais cela ne suffira pas, affirme la RSPB. "Le chantier et les infrastructures associées entraîneront le déplacement et la dispersion des 500.000 couples de flamants nains qui nichent au lac Natron. Il suffit de très peu de perturbations pour pousser une colonie entière à abandonner ses nids", alerte l'association. En outre, indique la RSPB, la nouvelle route que le gouvernement prévoit de construire à travers le célèbre parc Serenegeti "aura un énorme impact sur la biodiversité de la réserve, et passera près du Lac Natron, constituant une pression supplémentaire sur les flamants roses". Les conséquences pourraient être d'autant plus dramatiques pour l'espèce que les flamants nains, qui peuvent vivre jusqu'à quarante ans, ne se reproduisent que tous les cinq à six ans, alerte l'association. Maxisciences 22/10/2011
  12. L'Ile de Sable, une petite île canadienne de l'Atlantique où vivent des centaines de chevaux sauvages, a été reconnu parc national par le gouvernement d'Ottawa hier. Le ministre de l’Environnement canadien a annoncé que l’Ile de Sable, située dans l’Atlantique, était désormais classée parc national. Cette île, longue de seulement 40 kilomètres est presque déserte et n’accueille qu'un poste de gardes-côtes et quelques touristes qui bénéficient toutefois d'un accès fortement limité. L'Ile de Sable est connue pour ses dunes et plus surprenant, pour un nombre record de plus de 350 naufrages depuis 1583. Mais surtout, elle abrite des espèces d'oiseaux protégées, tels la sterne de Dougall et le bruant des prés princeps, ainsi que quelque 400 chevaux sauvages. Des équidés qui auraient été abandonnés sur l'île par un marchand de Boston en 1760, selon le musée d'histoire naturelle de la Nouvelle-Ecosse. Devant une telle richesse, il apparaissait d'autant plus important de préserver ce patrimoine. Ainsi, classer l’île en parc national permettra de la protéger pour toujours, a dit le ministre dans un communiqué. De plus, cette mesure interdit également tout forage, mais seulement jusqu'à un mille marin autour des côtes. Maxisciences 22/10/2011
  13. EDF a immergé samedi sa première hydrolienne, destinée à produire de l'électricité grâce aux courants sous-marins, au large de Paimpol (Côtes d'Armor) et de l'île de Bréhat, a annoncé EDF dans un communiqué. "L’opération d’immersion, terminée à 00h30 cette nuit, s’est parfaitement déroulée et a permis de placer la machine à l’endroit précis prévu à cet effet sur le plateau de la Horaine au large de l’île de Bréhat", a précisé EDF. L'hydrolienne, baptisée "l'Arcouest" et d'un diamètre de 16 mètres pour 850 tonnes, a été immergée pour une durée de quelques mois à une profondeur de 35 mètres, "pour tester son fonctionnement en conditions réelles", explique EDF. Produite par l'irlandais OpenHydro avec le concours de la DCNS, cette hydrolienne géante, "première mondiale" selon EDF, est la première d'un parc de quatre engins qui doit être relié au réseau électrique français d'ici à l'automne 2012. "Au final, le parc composé de quatre turbines, d’une puissance unitaire de 0,5 MW, devrait pouvoir alimenter de 2.000 à 3.000 foyers", précise EDF. Après une période de tests, l'hydrolienne sera ramenée à Brest, avait expliqué mercredi Vincent Denby Wilkes, délégué régional Bretagne d’EDF, lors du baptême de la turbine par un prêtre. "De là, on tirera un certain nombre d’enseignements pour adapter cette hydrolienne et la construction des trois autres machines", avait-il précisé. Cette turbine aurait dû initialement être mise en eau début septembre sur le site du parc-pilote de Paimpol-Bréhat, au large des Côtes-d'Armor. Sciences et Avenir 22/10/2011
  14. La Thaïlande se préparait samedi à un combat de plusieurs semaines face aux inondations, les pires dans le royaume depuis des décennies, alors que l'eau gagnait doucement du terrain dans les quartiers nord de la capitale et se rapprochait du centre. Le gouvernement a décidé d'ouvrir les écluses des canaux et rivières de Bangkok, afin de soulager la pression sur les digues qui la protègent et de permettre l'évacuation le plus vite possible des eaux vers le Golfe de Thaïlande La Thaïlande se préparait samedi à un combat de plusieurs semaines face aux inondations, les pires dans le royaume depuis des décennies, alors que l'eau gagnait doucement du terrain dans les quartiers nord de la capitale et se rapprochait du centre. Image : [b]Nicolas Asfouri [/b] Mais les milliards de mètres cubes d'eau, qui ont déjà submergé des villes entières et provoquent une énorme tâche bleue au dessus de Bangkok sur les photos prises par satellites, ne présageaient pas d'une issue rapide. Le combat va durer "de quatre à six semaines", a déclaré la Premier ministre Yingluck Shinawatra, en prévenant que certains quartiers risquaient d'être noyés sous un mètre d'eau. "Les eaux ont atteint Bangkok, le coeur de l'économie et de l'administration, et nous devons sécuriser tous les lieux importants", a-t-elle ajouté. Le gouvernement, qui subit son premier vrai test depuis sa prise de pouvoir en août, a longtemps tenté d'empêcher la capitale de 12 millions d'habitants d'être gagnée par les eaux après une mousson surabondante qui a déjà tué plus de 750 personnes en Asie du Sud-Est, dont 356 en Thaïlande. Mais cette bataille-là est clairement perdue et la seule question est désormais de savoir si les centres historique, financier et commercial seront durement touchés ou non. Les habitants du centre-ville se préparaient à la montée des eaux, sans trop savoir ni où, ni quand, ni jusqu'où, en accumulant les rangées de sacs de sable et en remplissant les caddies de supermarchés d'eau et de produits de base. Des inondations mineures ont été enregistrées dans le district du Parlement, après la montée du niveau du fleuve Chao Phraya, et les autorités de la ville ont conseillé à 3.000 personnes de partir. Un responsable de district a fait état de 60 centimètres d'eau vers 20h00. La Premier ministre tentait malgré tout de rassurer sur sa capacité à éviter la catastrophe humanitaire. "Dans les zones très inondées, les camions de l'armée et de la police livreront les biens de consommation", a-t-elle expliqué en demandant aux résidents de ne pas paniquer, ni stocker de la nourriture. Les premiers districts inondés, Don Mueang et Lak Si, étaient aussi les plus sévèrement touchés, au nord de la ville, à une quinzaine de kilomètres du centre. Plus de 1.000 personnes en ont été évacuées. Comme dans les provinces voisines, les résidents sortaient pneumatiques et bateaux de fortune pendant que des policiers faisaient la circulation, de l'eau jusqu'aux genoux. Un total de 28 provinces sont inondées, 9 millions de personnes sont concernées. Au total, 113.000 personnes ont été admises dans des centres de secours. Yingluck a invoqué une loi sur les désastres naturels qui lui permet de prendre la main sur toutes les décisions, notamment après des difficultés avec le gouverneur de Bangkok, membre du Parti démocrate (opposition). Les Démocrates ont réclamé l'état d'urgence pour donner plus de pouvoir aux militaires, option qui a été rejetée. Des dizaines de milliers de soldats et militaires ont cependant été mobilisés. Et le puissant chef de l'armée Prayut Chan-O-Cha a demandé aux sinistrés de devancer les difficultés. "Les gens doivent aussi se prendre en main. Il ne faut pas se contenter d'attendre les personnels de secours, qui sont des centaines de milliers, alors qu'il y a des millions de victimes", a-t-il déclaré. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé de son côté que le royaume était, comme tout pays aux prises avec des inondations majeures, en proie à des risques d'épidémies. "Bangkok fait face aux mêmes risques que les autres zones inondées mais en plus grande quantité", a expliqué Maureen Birmingham, représente de l'agence onusienne en Thaïlande. "Beaucoup d'agences (des Nations unies) sont conscientes qu'il pourrait y avoir des besoins importants". AFP / Le Parisien.fr 22/10/2011
  15. En visite au Japon pour y évoquer le prochain sommet du G20, François Fillon s'est rendu samedi à Ishinomaki, une ville portuaire du Nord-Est du pays entièrement dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars. Des milliers de mètres cubes de détritus formant des monticules de plusieurs mètres de hauteur, des centaines de carcasses de voitures, des maisons encore debout couvertes de profonds stigmates... Plus de sept mois après la catastrophe, Ishinomaki reste entièrement dévastée. Dans cette cité portuaire de 165 000 habitants avant le 11 mars, 4 000 personnes ont été tuées, soit un cinquième des victimes de la catastrophe qui a vu une vague de 14 mètre déferler sur la ville. Les autorités locales évaluent à cinq ans les délais de reconstruction. ISHINOMAKI, LE 22 OCTOBRE 2011. Le Premier ministre français s'incline devant un mémorial dédié aux victimes du séisme et du tsunami qui ont frappé le 11 mars 2011 le Japon. Un cinquième des 20 000 victimes de la catastrophe habitait cette cité portuaire totalement dévastée. Image : [b]AFP/ KAZUHIRO NOGI [/b] «C'est un spectacle de désolation, il y a le choc immédiat et puis on pense que les choses vont se reconstruire et revenir à la normale. Mais il faudra ici des années. (...) Ce décor de désolation n'est pas moins brutal que les images du tsunami lui-même», a déclaré le chef du gouvernement français qui a notamment rencontré des bénévoles, dont de jeunes Français, qui travaillent à la reconstruction de la cité. «Un sujet chasse l'autre et ici la souffrance, la douleur (...) sont toujours les mêmes» «J'ai pensé qu'il n'était pas possible de venir au Japon sans venir ici, au coeur d'une des régions les plus touchées», a expliqué le Premier ministre. «Nous avons tous été bouleversés par les images que l'on a vues à la télévision (...) Puis ensuite le temps passe, un sujet chasse l'autre et ici la souffrance, la douleur (...) sont toujours les mêmes», a-t-il regretté, soulignant qu'il «est important de continuer à apporter un soutien moral, technique et matériel quand cela est nécessaire». Le Premier ministre a encore confié avoir suivi ces événements «avec un oeil un peu particulier», l'un de ses frères, pianiste de jazz, étant marié à une musicienne japonaise. Il donnera d'ailleurs bientôt un concert à Tokyo avec d'autres musiciens, dont les bénéfices seront reversés aux sinistrés. Areva candidat au traitement des déchets nucléaires Dans une interview publiée ce samedi dans le quotidien japonais Yomiuri Shibum, le chef du gouvernement a par ailleurs indiqué qu'Areva voulait participer au traitement des déchets nucléaires de la centrale de Fukushima, mais attend un feu vert de Tokyo. «Concernant le traitement des déchets et combustibles, c'est un domaine où Areva a des compétences reconnues et il est donc opportun que l'entreprise puisse faire des propositions», a-t-il expliqué. Le groupe travaille actuellement à la décontamination de l'eau radioactive toujours présente dans la centrale. «Il s'agit d'un sujet industriel et technologique complexe, il est donc normal que les autorités japonaises, avec lesquelles nous entretenons un dialogue permanent, prennent le temps de définir la solution qui leur semble la plus adaptée», a-t-il poursuivi. AFP / Le Parisien.fr 22/10/2011
  16. C'est certes un accident déplorable... Mais l'homme a sa responsabilité dans ses attaques à répétition. 1 - Nous nous considérons comme les "rois" sur terre... Dans les mers et océans ce titre échoit aux prédateurs que sont les requins... 2 - Il serait bon d'inculquer aux amateurs du monde du aquatique le respect des autres espèces et d'appliquer quelques règles de sécurité... Comme ne pas plonger, surfer ou nager seul dans les zones à risques... Elles sont en principe connues. 3 - de faire plus attention à l'environnement maritime.... Les requins comme les autres prédateurs voient leurs proies diminuer de façon drastique à cause de l'activité humaine... Quand on ne s'attaque pas carrément aux requins eux-mêmes (pêche à l'aileron qui fait des dizaines de millions de victimes parmi eux)... Ou que ceux-ci sont pêchés par "accident"... 4 - Apprendre aux amateurs de sensations fortes qu'il y a des risques qu'il faut mesurer avant d'agir... 5 - Ce ne sont pas les requins qui doivent être mis au banc des accusés mais les humains.... Arrêtons de nous croire ou de nous voir comme des êtres supérieurs à qui tout est dû... Même la vie de la faune sauvage terrestre ou marine. L'éradication des requins, comme avancé dans le cas de la Réunion, ne sera pas la réponse au problème. Il faut mettre les hommes concernés par les activités maritimes face à leur responsabilité... S'ils n'allaient pas dans les zones fréquentées ou risquant de l'être par les requins, il n'y aurait pas d'accident... Si les proies habituelles des requins n'étaient pas en constante diminution, les requins ne confondraient plus ces dernières avec les humains.... La baisse drastique des proies est également un grave problème dans toute la chaîne alimentaire des différents habitants du monde marin... La qualité et la quantité du plancton aussi d'ailleurs....
  17. Nouvelle attaque mortelle de requin en Australie. Un plongeur américain a trouvé la mort dans l'ouest de l'Australie, probablement tué par un grand requin blanc, a annoncé la police samedi. Il s'agit de la troisième attaque mortelle dans la région en deux mois - la dernière remonte au 11 octobre - la quatrième dans le pays dans l'année. La victime, un homme de 32 ans, effectuait une plongée en solo au large de l'île de Rottnest et de Perth quand les personnes restées à bord de l'embarcation qui l'avait transporté ont remarqué que quelque chose d'anormal s'était passé. «Au moins l'un d'entre eux a vu une grande quantité de bulles», a déclaré à l'AFP le sergent de police Gerry Cassidy. «Un peu plus tard, la personne décédée est remontée à la surface avec des blessures graves», a-t-il dit. Deux témoins ont fait état de la présence d'un requin de trois mètres dans la zone, probablement un grand blanc. L'un des requins les plus dangereux de la planète Le 11 octobre, un Australien qui prenait son bain de mer quotidien sur une plage de Perth avait lui aussi été probablement tué par un grand requin blanc. Bryn Martin, 64 ans, avait été vu pour la dernière fois le 10 octobre au matin dans les eaux calmes de Cottesloe Beach, à Perth. Il devait retrouver sa famille pour le petit-déjeuner, mais n'est jamais reparu. Seule sa combinaison avait été retrouvée en mer par des plongeurs de la police. Examinée par des experts, les marques et les déchirures qu'elle présentait correspondaient aux blessures infligées par le grand requin blanc, ont estimé des experts. En septembre, c'est plus au sud, près de Bunker Bay, un lieu touristique populaire de la côte ouest, qu'un jeune homme qui faisait du bodyboard avec un groupe d'amis avait été happé et déchiqueté par un requin. Avec une taille dépassant parfois les 6 mètres pour un poids de 3 tonnes, le grand blanc est considéré comme l'un des requins les plus dangereux de la planète. Mais ce n'est pas un «mangeur d'homme», ses mets préférés restant le phoque, l'otarie et les tortues. Il est néanmoins souvent associé aux attaques contre des humains. Malgré ces attaques, certaines des victimes et des professionnels de la mer prennent la défense des prédateurs des mers. Traqués pour leurs ailerons, plus de 73 millions sont tués chaque année, et beaucoup estiment que les requins sont davantage menacés par l’homme que l’inverse... Le parisien.fr 22/10/2011
  18. L'article est évasif... jouant sur le "sensationnel / émotionnel" et ne donne bien entendu aucun détail susceptible de nous éclairer.... On apprendra peut-être plus tard que l'enfant a peut-être tenté de récupérer le ballon ou autre chose... ou que le chien en question appartient à des personnes qui n'ont pas pris les précautions élémentaires d'éducation comme cela doit fait pour chaque chien ou ???? Cela dit, je suis bien aise que les jours de cette petite ne soient pas en danger... J'espère que le chien ne verra pas non plus sa vie mise en danger...
  19. Une fillette âgée de 6 ans a été grièvement mordue au visage par un chien de race boxer croisé bouvier, vendredi en fin de journée à Bréval (Yvelines). L'animal, âgé de 4 ans, qui ne fait pas partie de la catégorie des chiens dangereux, jouait avec un ballon quand, pour une raison inconnue, il a attaqué la fillette au visage. L'enfant, dont les jours ne sont pas en danger, a été grièvement blessée au nez, aux joues et au menton, d'après les gendarmes et des pompiers.. Elle a été transportée à l'hôpital Necker à Paris pour y subir une intervention en chirurgie réparatrice, selon la gendarmerie. Le Parisien.fr 22/10/2011
  20. Le volume du bassin détermine en grande partie la fréquence des soins à apporter. Un plan d’eau de petites ou moyennes dimensions demande une attention constante car il peut être rapidement envahi par les algues vertes et les déchets. Sur ce point, les grands bassins sont nettement plus avantagés, la nature effectuant l’essentiel du travail. Mais vous n’êtes pas quitte pour autant, chaque saison impose son lot de choses à faire… Entretenir son bassin d'eau, c'est toute l'année. DR Mars - Avril Un peu partout dans le bassin, la végétation se réveille. Jour après jour, bourgeons et jeunes pousses apparaissent. Coupez les tiges fanées 10 cm au-dessus de l’eau (excepté pour les nénuphars). Assurez-vous qu’il reste assez de substrat dans les paniers et que vos plantes ne s’y trouvent pas à l’étroit. Attendez la mi-avril pour déplacer les végétaux, réintégrer les espèces mises à l’abri, diviser et rempoter les nénuphars, faire de nouvelles plantations… Pas de précipitation, vous avez jusqu’en juillet pour installer de nouvelles variétés. Mars - avril : c'est le moment de s'occuper des plantes du bassin d'eau. pagesperso-orange.fr/bernard.aminot Durant les premières semaines de printemps, les poissons sortent de leur torpeur hivernale et s’apprêtent à frayer. Le moment est venu de leur redonner progressivement à manger. Pour les aider à se renforcer en vue du frai, vous pouvez ajouter un complément nutritionnel à leur nourriture de base. Ce type de cure vitaminique est à administrer pendant 7 à 8 jours d’affilée. Durant cette période critique, contrôlez régulièrement la température de l’eau, qui doit être au moins d’une dizaine de degrés, et sa qualité. De même gare aux prédateurs, les hérons en particulier, qui ont eux aussi gros appétit ! S’il est trop tôt pour remettre en route la filtration (à cause des gelées tardives), profitez de la période pour vérifier l’état des appareils et des tuyauteries. Nettoyez les bords du bassin, ôtez les feuilles et débris qui ont pu tomber dans l’eau. Vérifiez également l’étanchéité du bassin et effectuez les réparations qui s’imposent. Mai - Juin Avec les beaux jours, la vie du bassin s’emballe. Sous la chaleur, le phytoplancton et les algues vertes s’en donnent à cœur à joie. Pour maintenir une eau claire, il faut veiller au bon fonctionnement de la filtration qui tourne en continu : nettoyage régulier des filtres et de la pompe, réensemencement en bactéries, contrôle du débit… Mai - juin : attention à bien vérifier la filtration en continu. Tetra France En mai, l’écosystème n’a pas encore atteint son plein équilibre et il faut souvent jouer de l’épuisette pour éliminer les algues filamenteuses en suspension. En juin, le milieu aquatique est en principe opérationnel et c’est lui qui fait le gros du boulot. Attention toutefois à maintenir un bon niveau d’eau, laquelle s’évapore d’autant plus qu’il fait chaud. Utilisez l'épuisette pour enlever les algues en suspension dans votre bassin. Ubbink Garden La saison est idéale pour compléter la flore du bassin, remplacer les plantes qui ne sont pas reparties. C’est aussi le moment d’introduire des espèces flottantes, épuratrices et ombrantes. Retirez au fur et à mesure les fleurs et les feuilles fanées, pour éviter un envasement rapide du bassin. De leur côté, les poissons se chargent de réguler la surpopulation en fonction des possibilités d’accueil du bassin. Et, vous, vous leur apportez quotidiennement la nourriture dont ils ont besoin. Juillet – août La végétation estivale est luxuriante. Mais les pucerons débarquent et les plantes n’apprécient pas. Attention aux traitements qui pourraient s’avérer toxiques pour la faune aquatique. Mieux vaut immerger les feuilles quelques instants pour noyer ces insectes nuisibles. Les nénuphars ayant fleuri en début de saison font une pause avant une nouvelle floraison. Dans l’intervalle, un léger apport d’engrais est une bonne chose. Pensez à tailler les plantes envahissantes et, toujours, éliminez les fleurs et les feuilles fanées… En plein été, attention aux pucerons sur les feuilles des plantes aquatiques. decor-aquatique.com Les poissons souffrent de la chaleur et du manque d’oxygène : assurez-vous de conserver une eau bien oxygénée (fontaine, cascade…). Plus que jamais, votre filtration doit être parfaite. Si vous partez en vacances, faites une revue de détail pour prévenir tout risque de panne. Pendant une quinzaine de jours, vos poissons pourront se passer de vous : le milieu les nourrira. Au-delà, demandez à une personne de confiance de s’en occuper et d’assurer l’entretien indispensable du bassin. Septembre - octobre Trop tard pour planter ou diviser les plantes. Jusqu’à la fin de l’été, contentez-vous d’entretenir la végétation aquatique, de nettoyer le bassin… Espèces envahissantes mises à part, ne taillez vos plantes qu’une fois les tiges complètement sèches. Si vous le faites trop tôt, elles produiront de nouvelles pousses qui ne passeront pas l’hiver. La chute des feuilles marque le début d’une corvée quotidienne (parfois biquotidienne). Si vous laissez faire, elles obstrueront vite la pompe et les filtres. Plus grave, leur décomposition lente peut engendrer des intoxications au cours de l’hiver. En déployant un filet anti-feuilles au-dessus du bassin, ce sera plus sûr. Ramassez régulièrement les feuilles mortes tombées dans le bassin d'eau. Bassin Traviesa, décorervotrebassin.com Attendez que vos poissons cessent complètement de se nourrir pour arrêter la filtration (fin octobre à mi-novembre, si le temps est encore doux). D’ici là, vous pouvez leur redonner une cure vitaminique à raison de 2 ou 3 repas par semaine pour les préparer à l’hivernage. Dès que les poissons arrêteront de s’alimenter (eau à 8 - 10°C), coupez la filtration et nettoyez-la à fond. Idem pour la pompe. Mettez alors à l’abri les appareils craignant le gel (voir notice du fabricant) tels les filtres à UV, les pompes solaires… Stoppez les cascades et ruisseaux, qui contribuent à rafraîchir l’eau. Dans le cas d’un petit bassin empoissonné, il est utile de prévoir une cloche antigel que vous pouvez compléter d’une résistance chauffante. Apprêtez-vous également à rentrer les plantes sensibles au gel. Novembre - décembre La température baisse et bientôt, il fera franchement frisquet. Si ce n’est déjà le cas, les poissons vont démarrer leur long jeûne hivernal et, comme la végétation, se mettre au repos. Le filet antifeuilles va rester en place afin de minimiser la pollution organique. Cloche antigel et filet en place. roue-libre.be Les bassinophiles expérimentés installent un système d’aération qui fonctionnera jusqu’au printemps. Pompe et tuyaux sont soigneusement calfeutrés pour les protéger du froid et d’une humidité excessive. En l’absence de dispositif antigel, certains recouvrent la surface d’un film bulle : efficace, à défaut esthétique. Janvier – février Peu de choses à faire, sauf vérifier les effets du gel. Si la glace recouvre le bassin, creusez des trous pour l’aérer. Surtout, ne cherchez pas à la briser à coups de marteau (ou autre objet lourd), vos poissons en souffriraient. Cela endommagerait leur système auditif et pourrait même les tuer. Versez de l’eau bouillante et agrandissez précautionneusement le trou avec un bâton. En plein hiver, il faut surveiller le gel sur le bassin. roue-libre.be Pour le reste, attendez sagement le printemps et le réveil du bassin. Futura Sciences 01/09/2011
  21. Qu'il soit petit ou grand, comment garder l'eau claire dans un bassin de jardin, en maintenant une bonne oxygénation ? À quoi correspondent les filtrations biologique et mécanique ? Le mouvement provenant d’une pompe de circulation et d’une fontaine suffit à oxygéner ce petit bassin en polyéthylène de 500 litres. La filtration est obtenue par des pierres de lave, servant de support à des bactéries purifiantes, et des plantes de rive. Oase Water Gardens Oxygénation et filtration de l'eau de bassin Les échanges gazeux entre l’eau et l’air sont vitaux pour l’écosystème du bassin. Dans une eau stagnante, pendant la saison chaude en particulier (de mai à septembre), les poissons souffrent d’un manque d’oxygène. Ce désordre est d’autant plus prégnant que le bassin est petit. Un brassage créé par un mouvement continu en circuit fermé, avec jet ou cascade par exemple, est le plus sûr garant d’une bonne oxygénation. La pollution organique est une autre source de souci. À supposer que l’eau soit chimiquement pure (peu probable), le milieu aquatique se charge progressivement de déchets susceptibles de menacer son équilibre biologique. Et la prolifération par temps chaud des algues filamenteuses aggrave le phénomène. Pour assainir le bassin, il lui faut un système de filtration/épuration adapté à son volume et à ses pensionnaires. Les plantes à intégrer Le bassin naturel abrite un écosystème vivant de façon autonome. Il comporte des plantes oxygénantes et purifiantes disposées en paliers (voir tableau), ainsi qu’une zone de marécage ou de lagunage sur fond de substrat drainant (pouzzolane, zéolithe…) qui fait office de filtre biologique naturel. Son établissement prend du temps, il faut parfois multiplier les expériences mais avec de la persévérance et beaucoup de soin, ça fonctionne. Bien choisir les plantes et leur emplacement dans le bassin permet d'obtenir une eau claire. lagunaponds.com Filtration biologique et filtration mécanique de l'eau de bassin Pour autant, le couplage filtration mécanique/biologique automatisée est un moyen plus radical et rapide de parvenir à l’équilibre escompté. En cas d’empoissonnement, ce type d’installation est quasiment indispensable. En pratique, la filtration mécanique (brosses, mousses synthétiques…) se charge de retenir et d’évacuer les déchets en suspension : un préfiltre de même nature protège la pompe. La filtration biologique utilise des supports bactériens : billes d’argile, pierres de lave… mousses également. Les bactéries colonisent les masses filtrantes et transforment les déchets toxiques (ammoniac, nitrites…) issus des matières azotées en composants inoffensifs pour les plantes et les poissons. La filtration biologique a besoin d’une période de maturation de quatre à six semaines pour atteindre son efficacité. Durant ce laps de temps, au demeurant assez court, l'introduction des poissons doit se faire petit à petit, et ils devront être nourris modérément afin de limiter la pollution organique. L’installation peut se compléter d’un stérilisateur/clarificateur à UVC (intégré ou optionnel), efficace contre les algues et les germes pathogènes. Les lampes utilisées agissent rapidement, entre trois jours et trois semaines (dans le cas d’un bassin déjà vert) : comptez une puissance de 2 W par mètre cube d’eau.
  22. Le bassin de jardin peut être réalisé en béton. Le béton se prête à des constructions de toutes formes et dimensions, hors-sol ou enterrées. C’est parfois la solution la mieux adaptée à la réalisation d’un bassin géométrique ou d’une architecture très élaborée. Même pour un bassin de dimensions modestes, le coffrage réversible relève d’un assemblage savant de planches et de tasseaux. Le radier et les parois sont coulés en même temps, ce qui réclame une bonne organisation et une certaine vitesse d’exécution. Le béton est ensuite laissé à sécher en l’arrosant de temps en temps (modérément) pour éviter un éventuel fissurage. qualiexperts.fr Bassin en béton : blocs à brancher, béton armé ou gunitage Un bassin maçonné dans les règles de l’art est extrêmement résistant et durable. Mais les paliers sont complexes à réaliser et des fissures peuvent apparaître au fil des ans, provoquées par les mouvements du terrain. Il est vivement recommandé d’effectuer ce travail, long et souvent fastidieux, par temps sec (et doux de préférence). Trois méthodes possibles : l’utilisation de blocs à bancher, le béton armé/coulé dans des coffrages réversibles et le gunitage. Si la première est à la portée des bricoleurs expérimentés, les deux autres exigent des compétences professionnelles. Et la facture peut grimper assez vite, ne serait-ce qu’à cause des moyens nécessaires. L’étanchéité du bassin de jardin L’étanchéité est à soigner tout particulièrement. Elle débute par l’hydrofugation du béton et s’achève en général par une enduction de stratifié polyester : un must ! Ce procédé, qui connaît des variantes, combine différents produits (résine, mat de verre, gel-coat…) appliqués en couches successives. Il est de ce fait onéreux et ses conditions de mise en œuvre, climatiques et techniques, sont encore plus contraignantes que pour le maçonnage. Alternative plus abordable et simple d’emploi : l’application d’un liquide imperméabilisant à base de résine polyuréthane. Après polymérisation, on obtient une membrane élastomère parfaitement étanche. Résistante à l’abrasion, aux chocs, aux variations climatiques ( 50 à 90 °C), aux UV… ses propriétés mécaniques sont remarquables, sans toutefois prétendre à la même longévité que le stratifié. Dans tous les cas, pour la faune et la flore aquatiques, il faut veiller à utiliser des produits de qualité alimentaire, conformes à la directive européenne 98/83/CE. La stratitification du bassin de jardin avec de la résine impose le port d’un masque à cartouches, de gants en caoutchouc et de vieux vêtements : le mélange colle terriblement, brûle la peau et ses émanations sont nocives. Une fois sec, il n’y a plus de problème. Bassin de Lolosoph passionbassin.com La résine se prépare en la mélangeant avec 2 à 3 % de catalyseur. Elle s’applique idéalement à une température comprise entre 15 et 25 °C. Plus il fait chaud, plus elle prend vite. Pour éviter les pertes, le mélange est préparé en petites quantités. Après application d’un primaire d’accrochage, le mat de verre est posé en morceaux permettant de bien épouser les formes du bassin. Chaque morceau est enduit de résine soigneusement étalée au rouleau débulleur. Pour obtenir un revêtement continu et homogène, trois couches de mat de verre sont nécessaires. La résine polyester en elle-même n’est pas vraiment imperméable. Pour obtenir l’étanchéité voulue, un gel-coat de qualité alimentaire est finalement appliqué (en 2 ou, mieux, 3 couches).
  23. Plus contraignant à mettre en œuvre qu’une coque préformée, le bassin sur bâche offre en revanche une totale liberté de formes et de dimensions. Il est également plus économique et d’une longévité supérieure. Des atouts majeurs qui en font la solution préférée des bassinophiles. Mais gare aux bordures trop tarabiscotées qui compliquent le travail et créent des zones d’eau morte. Particularité de la construction de bassin sur bâche, un feutre géotextile doit être interposé entre le sol et la membrane d’étanchéité pour la protéger des pierres, des racines ou des rongeurs. amateurs-de-bassins.com De couleur noire ou verte, les bâches (ou membranes) d’étanchéité se vendent en rouleaux de dimensions variables selon le matériau. Lorsque leur largeur maximale est inférieure à celle voulue pour le bassin, il suffit de coller (ou de faire coller en usine) des lés entre eux. La bâche EPDM Les professionnels privilégient la bâche EPDM, caoutchouc synthétique d’une haute tenue au gel, à la chaleur, aux UV. Épaisse de 1 à 1,14 mm, cette géomembrane peut se poser par n’importe tel quel temps. Résistante à la traction, au clou, à la déchirure, sa capacité d’allongement et son élasticité facilitent la pose en limitant la formation de plis (à éviter absolument). Il convient de distinguer les membranes EPDM pour bassins et celles pour toitures. Les premières sont bien tolérées par la faune et la flore, tandis que les secondes sont biologiquement incompatibles avec la vie aquatique. La bâche composite Matériau innovant, la bâche composite se caractérise par sa grande légèreté et son excellente tenue dans le temps. Nappe thermo liée (ép. 0,55 mm) à base de polypropylène non tissé et de copolymères polyoléfines (Xavan de DuPont de Nemours), sa structure filamenteuse lui confère une résistance mécanique supérieure à l’EPDM. En cas d’accroc, la déchirure ne s’étend pas et se répare facilement. Le coût de la bâche composite est certes plus élevé mais contrebalancé par des garanties accrues et des vertus écologiques unanimement reconnues. La bâche PVC Produit le moins cher du marché, facile à réparer, la bâche PVC présente en fait plus d’inconvénients que d’avantages. Le manque de flexibilité du matériau complique la pose (tendance à plisser) et lorsqu’on l’étire, il ne reprend pas sa forme initiale. D’où une fragilisation en dépit d’une bonne résistance à la déchirure. Des trois épaisseurs disponibles (0,5/0,8/1 mm), la plus faible est à écarter d’emblée. Par ailleurs, le PVC est sensible au gel (craquelures…) et aux fortes chaleurs (amolissement). Contrairement à ses concurrents, il n’est pas recyclable et sa sensibilité aux UV est problématique pour l’écosystème : décomposition lente et migration dans l’eau de substances toxiques. Comparaison des caractéristiques des trois types de bâches de bassin : EPDM, composite et PVC. DR
  24. On distingue trois principaux types de bassins de jardins : préformés (en détail ici), sur bâche, en béton. L’argile, autre technique existante, s’applique surtout à la création de piscines ou d’étangs « naturels » répondant à des critères écologiques particulièrement rigoureux. Délicat à mettre en œuvre, sujet à des perforations (racines, rongeurs), ce mode d’étanchéité est très peu utilisé pour les bassins d’agrément au sens où nous l’entendons. Échantillonnage représentatif de bassins de jardin préformés. DRChoisir un bassin préformé : capacité et matériaux Ces coques en résine de synthèse offrent une solution de facilité côté installation et étanchéité. Il en existe de toutes formes : carrées, rectangulaires, rondes, ovales… ou sinueuses, d’inspiration naturelle. Les couleurs les plus communes sont le noir, le vert et le bleu. Les parois peuvent être lisses ou structurées, imitant alors avec plus ou moins de bonheur l’aspect de la pierre, le plissé d’une bâche… La plupart des modèles intègrent différents niveaux de plantations. Certains sont vendus avec un kit hydraulique (pompe/filtration) adapté à leur contenance. Divers accessoires, tels que bordures, cascades et ruisseaux sont proposés en option. La capacité des bassins préformés varie de quelques dizaines à plusieurs milliers de litres, les plus grands atteignant 9.000 litres pour une surface de 16 à 17 m2. Ce qui est déjà conséquent. La fourchette de prix est large : ± 50 à 3.500 € selon l’aspect, la taille et le matériau. Attention toutefois aux modèles premier prix, de qualité très moyenne. Le polyester renforcé de fibre de verre est plus résistant aux chocs, aux UV et aux conditions climatiques extrêmes (gel, forte chaleur) que le polyéthylène. Il est aussi plus cher à dimensions équivalentes mais, en contrepartie, bénéficie couramment d’une garantie de 15 à 20 ans. Si la longévité du polyéthylène est à l’usage plus limitée, on trouve néanmoins des modèles assortis de garanties similaires. Quand préfabriqué rime avec modularité. Ces modules de diverses formes, en polyester fibre de verre, permettent de réaliser des bassins de très grandes dimensions. D’une même hauteur de 60 cm, leur assemblage s’effectue par soudure à froid. Il est possible d’y adjoindre une fosse pour augmenter la profondeur. Le matériau peut être teinté dans la masse ou peint sur demande. Laissé tel quel, il donne au bassin un aspect neutre qui, une fois installé, prend la couleur de la terre. jcb-aquatique-paysage.com
  25. Pour les bassins de jardin, il n’y a pas à proprement parler de taille standard. Tout dépend de la superficie du jardin, du rôle que doit jouer le plan d’eau et du budget disponible. Construire un bassin de jardin sur une petite surface Les surfaces modestes, voire les terrasses, peuvent s’agrémenter d’un petit bassin hors-sol, d’une fontaine ou d’un bain d’oiseaux. On en trouve de toutes sortes, vendus en jardinerie ou fabriqués de toutes pièces, parfois à partir d’objets détournés de leur fonction : tonneaux, jarres, vasques, etc. À savoir sur les bassins d'ornement Malgré tout, la surface et la profondeur sont des paramètres déterminants pour assurer une bonne gestion de l’eau et maintenir l’équilibre de la vie aquatique. Plus le bassin est grand et profond, meilleures sont l’oxygénation et la stabilité thermique de l’eau. Les écarts de température brusques et rapides sont dommageables pour les plantes et les poissons. Creusement d’un « jardin d’eau » de 3 m de longueur et 1,50 m de largeur. Conçu en paliers avec une fosse suffisamment profonde pour les poissons. Photo de Phil. amateurs-de-bassins.com Végétaux et poissons de bassin : quelle profondeur idéale ? Pour les végétaux, une profondeur minimale de 60 cm est à prévoir au point le plus bas, avec des paliers intermédiaires remontant vers les bords. Cela permet de réaliser une belle composition végétale en associant plantes oxygénantes et purifiantes. Quant aux poissons, ils ont besoin d’un certain volume d’eau (voir tableau), variable en fonction de leur nombre et des espèces que vous souhaitez introduire. Pour hiverner ou se protéger des grosses chaleurs, ils apprécieront la présence d’une fosse aussi profonde que possible : minimum 80 cm, maximum 150 à 200 cm. À 80 cm de fond, l’eau ne descend pas en dessous de 4° C. Exemples de volumes d’eau pour poissons de bassin. passionbassin.com
×
×
  • Créer...