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BelleMuezza

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  1. Une « lentille » à éolienne. C'est ce que des chercheurs japonais ont mis au point afin d'augmenter l'efficacité des éoliennes. Avec, le rendement peut être multiplié par deux ou trois. De quoi remplacer le nucléaire désormais mal-aimé au Japon ? Des chercheurs japonais de l’université de Kyushu ont trouvé un moyen d’augmenter le rendement des éoliennes grâce à une « lentille » qu’ils placent autour des pales. À l’instar d’une lentille optique qui a pour caractéristique de faire converger les rayons lumineux, la lentille à éolienne agrège les flux de vent. Ainsi, les pales tournent plus vite et le rendement énergétique augmente. Cette lentille, conçue par Yuji Ohya, consiste en une sorte de paroi cylindrique placée autour des pales de l’éolienne (voir la photo en bas de l’article). En déviant une partie de l'air entourant les pales, ce carénage crée une perturbation annulaire entourant le flux d'air central. Il se produit une dépression en arrière de l'éolienne, ce qui accélère le flux d'air. Le vent traversant l'éolienne est ainsi renforcé. Conséquence : les pales se mettent à tourner plus vite. D'après l'équipe japonaise, le rendement de l’éolienne est deux à trois fois plus important que sans la lentille. Même si l'étude n'en est qu'au stade du projet, elle pourrait représenter une aubaine pour le Japon dont la production d’énergie nucléaire a été sérieusement ébranlée par la catastrophe de Fukushima. Non seulement les usines peinent à se remettre en marche mais en outre, l’opinion publique ne voit plus le nucléaire d’un très bon œil. Le carénage (lentille) dévie le vent autour des pales, ce qui crée une dépression en aval du flux d'air. Par effet d'aspiration, elle accélère le vent traversant l'hélice. Bruno Scala/Futura-Sciences, d'après NHK World Futura Sciences 09/10/2011
  2. Alors que le rapport du Giec évoque une hausse de la surface des océans de 20 et 60 centimètres à la fin du siècle, certains travaux récents prévoient des hausses bien plus élevées : entre 0,75 et 1,90 mètre pour certains et même 5 mètres selon un article en cours de publication. En cause : le régime de fonte des glaciers qui ne serait pas continu. À l’horizon de la fin du siècle, les projections du Giec dépendent évidemment de la consommation des combustibles fossiles mais, selon les scénarios, la hausse des températures la plus probable se situerait entre 1,8 et 4 °C par rapport à la moyenne des températures de 1980 à 1999. C'est ce qu'indique le quatrième rapport du Giec (AR4, Assessment Report 4). Le bas de la fourchette inférieure correspond à des émissions cumulées de 800 gigatonnes d’équivalent-carbone (GtC) (soit 2.900 Gt de CO2) de 1990 à 2100, le haut de la fourchette à plus de 2.500 GtC. Il est tout à fait possible que le choix entre ces scénarios soit imposé par les réserves disponibles mais en tout cas, depuis 1990, le total de ces émissions est de 150 GtC et les émissions croissent de 2,5 % tous les ans à l’exception de 2009, quand se sont fait sentir les effets de la crise économique. À ces incertitudes directement liées à l’activité humaine, il faut ajouter celles d’ordre scientifique, ce qui élargit la fourchette entre 1,1 et 6,5°C. L’une des conséquences du réchauffement est la hausse du niveau de la mer. Elle a essentiellement deux causes majeures : la fonte des glaciers (glaciers de montagne et calottes glaciaires) et la dilatation thermique des océans. Toujours selon l’AR4, la hausse serait comprise entre 20 et 60 centimètres selon les scénarios et les modèles. Récemment pourtant, plusieurs articles (Rahmstorf 2007, Vermeer et Rahmstorf, 2009) font état de hausses très nettement supérieures : entre 0,75 et 1,90 mètre. Une hausse du niveau des mers de 5 mètres ? Hansen et Sato (en cours de publication) évoquent, eux, une hausse qui pourrait atteindre jusqu’à 5 mètres dans le cas où les émissions continueraient sur leur lancée (BAU : Business As Usual). Bien évidemment, les conséquences d’une hausse de plusieurs mètres du niveau des océans seraient considérables. Une très grande partie du Bangladesh serait sous l’eau et des villes comme Shanghai ou New York seraient menacées voire complètement sous l’eau. On trouve sur Internet de nombreux sites qui permettent de visualiser sur carte les zones inondables pour un niveau de hausse du niveau moyen donné, comme sur geology.com. Mais pour qu’une région demeure habitable, ce qui compte, ce n’est pas le niveau moyen mais le niveau maximum atteint lors des grandes tempêtes, ce serait donc encore plus grave. Pourquoi de telles différences ? La différence tient en deux mots : non-linéarités ou encore « effets de seuil ». Les projections de l’AR4 excluent les changements brusques du régime de fonte des calottes glaciaires, la seule raison en est qu’on ne disposait pas d’assez d’informations sur ces processus. En gros, pour les modèles de l’AR4, les calottes glaciaires sont de simples glaçons qui fondent tout doucement. La réalité est tout autre : sous certaines conditions, les calottes se disloquent au moins partiellement et déchargent alors dans l’océan des quantités de glace très importantes. Le processus est évidemment beaucoup plus rapide que la simple fonte. La diminution rapide de l’albédo qui en résulte amplifie encore le mécanisme. On commence maintenant à évaluer l’ampleur et la vitesse de ces changements brusques. La calotte la plus fragile est celle de l’Antarctique Ouest. Elle a déjà connu des effondrements partiels, le plus récent d’entre eux datant de 400.000 ans. On s’accorde en général sur 5 à 6 mètres de hausse du niveau des océans si cet inlandsis venait à s’effondrer. Des travaux récents revoient ce chiffre à la baisse – un peu plus de 3 mètres quand même – mais avec des disparités géographiques importantes. On qualifie la calotte occidentale Antarctique de calotte marine parce qu’elle est posée sur un socle rocheux dont de nombreux secteurs sont situés sous le niveau de la mer. La nappe de glace recouvrant ce socle s’écoule vers l’océan et se prolonge sur la mer par des plateformes de glace flottantes, lesquelles assurent sa stabilité en jouant le rôle d’arc-boutant. Quand les plateformes se disloquent, les glaciers qu’elles retenaient glissent alors beaucoup plus rapidement et leur front se disloquent à leur tour. Le glacier de Pine Island (reporté approximativement sur la figure 1) fournit une illustration de ce type de processus. Des observations en sous-marin autonome ont montré que sa plateforme terminale reposait initialement sur une élévation sous-marine de près de 300 mètres de haut. La plateforme en est maintenant détachée, ce qui permet à l’eau plus chaude de saper la base du glacier dont l’écoulement s’est accéléré de façon quasi-continue depuis une dizaine d’années. Quel est le risque à court terme ? La paléoclimatologie permet d’en savoir un peu plus. On sait que depuis que l’Inde s’est soudée à l’Eurasie, il y a 50 millions d’années, la température de la planète s’est abaissée d’environ 10°C et la concentration atmosphérique en CO2 est passée de 1.100 ppm environ à moins de 200 ppm lors des périodes les plus froides. Au cours du Pléistocène (les deux derniers millions d’années), le climat a oscillé entre de courtes périodes chaudes et des périodes froides beaucoup plus longues avec une périodicité commandée par les fluctuations de l’orbite de la Terre autour du Soleil et de l’inclinaison de son axe (ce sont les cycles de Milankovic). L’analyse isotopique des sédiments marins et celle des carottes de glace en Antarctique et au Groenland permet d’évaluer l’amplitude des variations correspondantes de la température moyenne de la planète à 5 +/-1 °C. En parallèle la concentration en CO2 varie entre 180 et 300 ppm et le volume et l’étendue des surfaces glacées varient fortement ainsi que la végétation, ce qui se traduit par des variations de l’albédo de la planète. Variations de la concentration atmosphérique en CO2 et des autres gaz à effet de serre tels le méthane (CH4) et le dioxyde d'azote (N2O) et variation de l’albédo constituent les deux forçages globaux, eux-mêmes initiés par les changements de la distribution de l’éclairement solaire. Le forçage des GES peut être estimé assez précisément (3 +/- 0,5 W/m2). L'évaluation de celui de l’albédo, en revanche, est plus délicate. Dans leur article, Hansen et Sato, l’estiment à 3,5 +/- 1 W/m2. On en déduit que si le climat se comportait de façon linéaire, sa sensibilité serait d’environ trois quarts de degré par W/m2. C'est la valeur autour de laquelle tournent les différentes estimations depuis un demi-siècle. Rétroactions positives Cependant, la réponse du climat aux forçages n’est très certainement pas linéaire. La valeur de trois quarts de degré par W/m2 n’est donc qu’une première approximation assez grossière, valable seulement pour des conditions proches des conditions actuelles. Qu’en sera-t-il si, comme selon toute probabilité, le réchauffement actuel se poursuit ? Ici, le forçage est dû à l’augmentation des GES, les variations de l’albédo sont la conséquence du réchauffement qui en résulte et constituent des rétroactions positives. Dans un premier temps, il est vraisemblable que le réchauffement amplifie cette rétroaction : disparition de la banquise arctique, fonte en surface des glaciers et calottes, diminution des surfaces enneigées (les variations de la surface enneigée en hiver quand l’éclairement est faible ont beaucoup moins d’importance que celles qui se produisent lorsque l’éclairement est important). La sensibilité climatique doit donc être temporairement plus élevée. Les périodes les plus chaudes du passé sont particulièrement intéressantes. L’analyse isotopique des sédiments marins et celle des carottes de glace montrent que depuis 500.000 ans, la planète n’a été plus chaude qu’actuellement que brièvement, au cours de deux périodes interglaciaires (Holsteinian à -400.000 ans et Eémien à -120.000 ans, voir la figure 2). À ces époques, le Groenland était sans doute environ 5°C plus chaud mais en moyenne planétaire, la différence était beaucoup plus faible. À ces époques, le niveau de la mer était pourtant plus élevé de 5 mètres, peut-être plus. La période la plus chaude depuis la dernière glaciation (c'est-à-dire au cours de l’Holocène) se situe il y a 8.000 ans. Depuis, la température a légèrement diminué en réponse au forçage orbital mais cette diminution a été faible et plus ou moins compensée par le réchauffement de ces 150 dernières années. Dans ces conditions, Hansen et Sato concluent que la température présente n’a sans doute jamais été dépassée de beaucoup plus de 1°C au cours des épisodes les plus chauds de ce dernier demi-million d’années et ceci bien que le niveau de la mer y ait été de plus de 5 mètres supérieur au niveau présent. Mis à part pour les scénarios les moins gourmands, le réchauffement prévisible dépasse largement 1°C. Selon Hansen et Sato, nous sommes donc très près de conditions qui pourraient provoquer une hausse du niveau de la mer de plusieurs mètres. Dans les milieux climatosceptiques, on accuse souvent James Hansen de catastrophisme, il a au moins le mérite d’aborder des questions qui dérangent peut-être mais qui n’en sont pas moins très importantes. Le pire n’est évidemment pas certain et la question est loin d’être réglée. Le problème est que si l’on attend les certitudes, il sera trop tard même pour tout simplement s’adapter en minimisant les dégâts. Futura Sciences 24/02/2011
  3. Retard du cycle des taches solaires, cycle de Milankovich, perturbations des circulations océanique et atmosphérique, il existe de nombreuses théories qui annoncent une évolution possible du climat actuel vers un refroidissement local ou même général de la planète. Le cas du Gulf Stream et de son hypothétique ralentissement, voire de son arrêt total, est l’exemple le plus connu. Supposons qu’il y ait effectivement un refroidissement de la planète, que les causes soient astronomiques, volcaniques ou anthropiques (conséquence locale du réchauffement), que se passerait-il alors ? La baisse générale des températures se traduirait par une augmentation de la proportion de neige parmi les précipitations. Une partie plus importante de l’eau des précipitations s’accumulerait donc sur les continents, sous forme de glace, au lieu de retourner à la mer. Cela provoquerait alors parallèlement la croissance des calottes polaires et des glaciers, ainsi que la baisse du niveau des océans et des mers. Cette modification du cycle de l’eau et de l’environnement aurait trois conséquences importantes : Effet sur la géographie La baisse du niveau de la mer changerait radicalement les côtes du littoral et certaines îles deviendraient accessibles par la terre ferme, comme ce fut le cas lors de la dernière glaciation, il y a 10.000 ans. Effet sur les transports La modification du trait de côte changerait considérablement la circulation, certaines voies terrestres nouvelles s’ouvriraient tandis que des voies maritimes se fermeraient. En outre, l’extension de la banquise provoquerait la fermeture de certains ports, prisonniers des glaces, ainsi que de certaines voies maritimes supplémentaires. Effet sur la faune et la flore Le refroidissement du climat et l’extension du permafrost pousseraient les espèces végétales et animales vers les basses altitudes et vers l’Equateur. Les paysages des milieux actuellement tempérés se transformeraient donc en paysages polaires. L’agriculture mondiale serait complètement perturbée par ce changement, les terroirs les plus productifs et leurs produits se déplaçant vers l’Équateur et la superficie des terres arables se réduisant fortement. Ces changements auraient un impact profond sur les sociétés actuelles. Il est cependant peu probable qu’un tel refroidissement général de la planète se produise dans l'immédiat, même si les changements climatiques causés par le réchauffement actuel pourraient se traduire par des refroidissements locaux. Un jour cependant, l'actuelle période interglaciaire s’achèvera et laissera place à une nouvelle glaciation : le cycle glaciaire – interglaciaire se poursuivra. Futura Sciences 18/10/2010
  4. Le phosphate, moins célèbre que le dioxyde de carbone ou le nitrate, est un polluant lorsqu'il est dégagé dans l'eau. Pourtant il est également vital à l'agriculture. Ce paradoxe impose une gestion précise qui n'est pour l'instant pas du tout maîtrisée, au point qu'une pénurie s'annonce. Cependant entre limitation du gâchis et recyclage, les solutions existent. On entend régulièrement parler des problèmes liés au carbone. De même, l’impact écologique de l’azote est souvent étudié. En revanche, le phosphate (dérivé du phosphore) fait beaucoup moins parler de lui. Pourtant, bien que nocif quand il est relâché dans l’environnement, il est indispensable à la vie puisqu'il relie chacune des bases azotées de l’ADN entre elles. En outre, il est très utilisé en agriculture. Le problème est qu’à l’instar des hydrocarbures, les ressources en phosphore (P) sont limitées. Jusque dans les années 1960, les sources étaient principalement le guano et le fumier, et donc renouvelables. Face à la demande, il a fallu aller le chercher dans les minerais, une source aujourd'hui très largement prépondérante. La ressource n'est donc plus inépuisable et n'aura qu'un temps. Le risque d'une pénurie prochaine est réelle, au point que James Elser et Elena Bennett, chercheurs des universités de l’Arizona et McGill, ont lancé un cri d’alarme le mois dernier dans la revue Nature. Le phosphate (PO43-) est principalement présent dans l’apatite, une roche issue de la sédimentation. La formation de cette roche se fait par enfouissement, au fond des océans. Puis grâce au mouvement des plaques, l'apatite remonte à la surface. Enfin, le phosphore est libéré dans le sol suite à l’érosion de ces roches. C’est là qu’il est puisé par les plantes et réintroduit dans la chaîne alimentaire. Le phosphore est donc indispensable à la vie. Il est également possible de le récupérer au niveau de l'apatite à des fins agricoles. En effet, le phosphate est un des principaux engrais, avec le potassium et le nitrate. Malheureusement, trop abondamment utilisé, il ne peut être contenu par les sols et se déverse finalement au sein des écosystèmes aquatiques, où il est à l’origine de l’eutrophisation, participant de manière significative à la pollution des océans. D’ailleurs, selon une étude réalisée en 2009, sur 17,5 millions de tonnes de phosphore extraites en 2005, 14 millions ont été utilisées pour la fertilisation des sols. Mais seulement 3 millions sont parvenues jusque dans nos assiettes, soit 21 % environ. Ce qui veut dire que le reste – 11 millions de tonnes – n’a pas été absorbé par les plantes et finira un jour dans les écosystèmes aquatiques. En outre, toujours selon cette étude, de 30 à 40 % de la nourriture est gâchée, ce qui correspond à environ une tonne de phosphore supplémentaire qui subit le même sort. À force de perte, la raréfaction des sources de phosphore devient très préoccupante. À l'image du peak oil, une étude a du reste prévu le pic de phosphate pour les années 2030 ! D'ailleurs, certains paysans pauvres ne peuvent plus se permettre de fertiliser leurs terres. Et pour cause, le prix du phosphate a augmenté de 700 % entre 2007 et 2008. Et un seul pays détient environ 90 % des réserves estimées : le Maroc. Recycler et limiter le gâchis Quelles sont les solutions ? Il faut commencer par limiter le gâchis. Que ce soit au niveau alimentaire, ou bien lors de l'usage des engrais. Moins d’apport en phosphate est une chose réalisable à condition que les pratiques agricoles soient revues. Par exemple, on peut limiter l’utilisation d’engrais en déterminant sa période la plus efficace. Le recyclage est aussi une solution prometteuse. La réutilisation des excréments humains est, à ce sujet, une voie intéressante. Certains pays ont déjà adopté des toilettes qui séparent l’urine des excréments afin de récupérer ces derniers. Enfin, la transgénèse apparaît comme une approche encourageante également. Certains scientifiques ont mis au point des plantes capables de développer davantage leur système racinaire et ainsi, récupérer plus de phosphate provenant du sol, tandis que d’autres ont modifié génétiquement des cochons afin qu’ils produisent des excréments moins phosphatés. Sans de telles mesures, le phosphate pourrait prochainement devenir le nouvel or blanc... Futura Sciences 18/10/2011
  5. Depuis quinze ans, les habitudes des ménages français en matière de gestion des déchets ont légèrement évolué. Le tri sélectif est entré dans les mœurs et on observe une petite baisse de la quantité. Mais des progrès importants sont encore réalisables, selon l'Ademe. En 2007, les Français ont produit 391 kg de déchets par personne, contre 395 kg deux ans plus tôt, selon les résultats de la campagne Modecom, réalisée à la demande du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire dans le cadre du plan national de prévention des déchets, et présentée par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Le tri des déchets s'améliore aussi : 33,5% vs 31%. Au total 37,77 millions de tonnes de déchets ont été collectées par les collectivités en 2007. Au sein de cette quantité, 24,82 millions de tonnes, soit 391 kilos par habitant contre 396 kg en 2005, proviennent des ordures ménagères résiduelles et des collectes sélectives. 10,82 millions de tonnes ont été apportées en déchetterie, soit 170 kilos par habitant contre 151 en 2005. Le recyclage et le tri se sont inscrits dans les habitudes des Français. « Sur ces 37,77 millions de tonnes, 33,5% sont orientées vers du recyclage matière ou organique contre 31% en 2005 », note l'étude, ajoutant que « la collecte sélective des journaux, magazines, revues et emballages a permis de capter 50% de ce type de déchets ». Toutefois, des progrès pourraient encore être réalisés. L'Ademe souligne qu'environ 150 kilos par habitant et par an pourraient faire l'objet de gestes de prévention, tels que le compostage domestique, l'évitement du gaspillage de produits alimentaires, la limitation des impressions bureautiques et des photocopies. Les habitants pourraient par ailleurs donner à recycler jusqu'à 20 kg de verre par an en le déposant dans des collectes sélectives. A l'avenir, favoriser le compostage Depuis 1993, date de la dernière campagne, la composition des poubelles des Français a peu changé. Les déchets biodégradables (32,2%), les papiers et les cartons (21,5%), le verre (12,7%), les plastiques (11,2%), les textiles (10,6%, dont les textiles sanitaires), les métaux (3%) et divers matériaux composites ou non classés (8,9%) se retrouvent majoritairement dans les ordures des Français. Un effort a été fait pour les emballages dont la part est passée de 39% en 1993 à 32% en 2007. Dans le même temps, les ordures de type textile sanitaire (couches, lingettes...) progressent de 9%, soit 34 kg produits par an et par habitant. Si les Français ont amélioré leur réflexe de « recyclage », l'Ademe préconise des solutions pour atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement, à savoir 35% de déchets recyclés en 2012 puis 45% en 2015. Il s'agit notamment de limiter le gaspillage des ressources en effectuant des gestes de prévention, ce qui permettrait une économie de 150 kg par an et par habitant, dont 7 kg d'aliments non consommés et encore emballés. L'agence de l'environnement incite aussi à favoriser le compostage. Elle rappelle que les déchets organiques représentent « jusqu'à 52% des ordures ménagères résiduelles, soit 164 kilos par habitant par an », soit autant de déchets valorisables. Ces résultats ont été obtenus grâce à une étude menée auprès de cent communes tirées au sort et représentatives de la population française. Futura Sciences 2009
  6. Si les nouveaux systèmes de collecte sont mieux question hygiène, je me pose des questions sur leur impact en matière d'emplois... Cela dit, ils suppriment des risques et inconvénients liés aux grèves ... du moins dans la première partie de la chaîne des traitements des déchets et autres ordures ménagères... Ces dispositifs sont réalisables à des coûts rapidement amortis en milieu urbain... En revanche, en milieu rural de telles réalisations demanderaient des investissements énormes et une réorganisation de tout le système de collecte et de traitement...
  7. En 2007, l'Ukraine a été choisi pour accueillir l'édition 2012 du championnat d'Europe de football. Depuis trois ans, l'Etat mène donc une campagne destinée à débarrasser les rues de la ville des chiens errants et lutter contre les morsures et la propagation d'infections. C'est un réel honneur qu'a accordé en 2007 l'Union européenne des associations de football (UEFA) à l'Ukraine. Avec la Pologne, le pays a été choisi pour recevoir le Championnat d'Europe des nations qui se déroulera l'an prochain en 2012. Pour accueillir un tel évènement, l'Ukraine a ainsi débuté un véritable chantier, passant par des travaux considérables dans ses stades et aéroports. En septembre dernier, le pays a donc reçu la visite de Michel Platini, le président de l'UEFA venu constater l'avancement des travaux. Mais depuis trois ans, ces travaux ne sont pas les seuls à avoir été entrepris en vue de l'évènement. L'Ukraine a également décidé de mener une campagne drastique contre les chiens livrés à eux-mêmes et qui errent dans les rues de la ville de Lysychansk dans l'Est de l'Ukraine. Une opération qui a créé la colère chez les défenseurs des animaux car en effet, l'Etat a purement et simplement décidé d'éliminer toutes les bêtes errantes. Pour cela, il a mis en place un four crématoire mobile dans lequel sont jetés les cadavres des chiens une fois abattus. Or, si la méthode est déjà largement dénoncée par les défenseurs, de nombreuses personnes laissent également entendre que le procédé serait loin d'être respecté. "Les résidents pensent que certains chiens étaient toujours vivants (avant d'être jetés dans le four). Mais nous n'avons aucune preuve qu'un poison n'est pas utilisé pour les tuer alors nous ne pouvons rien affirmer avec certitude", a expliqué à Russia Today, Oleg Andros, un militant des droits des animaux. Depuis plusieurs années, les défenseurs multiplient donc les protestations et les rassemblements pour empêcher ce massacre. L'an dernier, ils ont même contacté Michel Platini qui a demandé en personne au gouvernement ukrainien de stopper cette campagne qui vise, selon les officiels à lutter contre les morsures très fréquentes chaque année et la propagation d'infections. Une pétition qui attend 500.000 signatures Mais depuis, aucun changement n'a été constaté. "Nous avons mis ce crématorium sur roues et nous sommes désormais capables de couvrir une large étendue y compris des villes voisines. Nous avons beaucoup d'objections mais ceci n'est rien face à notre volonté de combattre les morsures des chiens errants et la propagation des infections", a commenté au cours d'une conférence Yury Basyuk, membre de l'administration locale. Récemment, les militants ont lancé une pétition qui a aujourd'hui été signée 386.504 fois sur un objectif de 500.000. Sur le site, ils expliquent ainsi que la concentration de ces animaux errants est loin d'être critique et pourrait tout à fait être contrôlée par exemple en stérilisant les animaux. "Nous sommes horrifiés de savoir que le problème des animaux errants dans la région de Luhansk dans la ville de Lysychansk va être "résolu" de cette manière-là, en ignorant la Loi contre la cruauté envers les animaux", écrivent-ils dans une lettre adressée au président Viktor Yanukovych. <p>Découvrez le reportage réalisé par la chaine Russia Today en vidéo sur Maxisciences ... Coeurs sensibles s'abstenir... Maxisciences 18/10/2011
  8. Les images satellites illustrent l’ampleur des inondations qui touchent depuis plusieurs mois la Thaïlande et le Cambodge. y a quelques jours, le 11 octobre, les digues construites pour contenir le flot de la rivière Chao Phraya en Thaïlande ont rompu près de Nakhon Sawan, inondant la ville. L’alerte était alors maximale pour Bangkok, immense mégalopole de 12 millions d’habitants. A ce jour, la capitale du royaume, qui est presque au niveau de la mer, semble avoir échappé au pire mais au nord de la ville de grandes zones ont été submergées. Comparaison de deux cartes de la Thaïlande et d'une partie du Cambodge, à la même période, l'une en 2010 et l'une en 2011.(Terra-MODIS Rapid Response Team, Goddard Space Flight Center) L’ancienne capitale d'Ayutthaya et sa région ont été très touchées par les inondations. De grands parcs industriels, où sont employés des milliers de personnes, ont été fermés. Au total, ce sont 30 provinces, soit un tiers du pays, qui souffrent de ces inondations depuis juillet, essentiellement dans le centre et le nord du pays. Près de 300 personnes sont mortes. Au Cambodge, 17 provinces sont touchées par cette mousson très forte. 247 personnes sont mortes à cause des inondations, 34.000 ont dû évacuer leur maison. 200.000 hectares de rizières ont été noyés, selon l’agence cambodgienne pour les catastrophes naturelles. Sur cette image satellite prise en août dernier, on voit le Tonle Sap, le grand lac cambodgien, grossir et inonder les régions alentours. Pour comparaison, une image datant de l'année précédente est en-dessous. (Terra-MODIS Rapid Response Team, Goddard Space Flight Center) Différents facteurs se conjuguent pour expliquer une aussi forte mousson en Asie cette année. Le phénomène La Niña pourrait être l’une des explications : cette oscillation thermique provoque en effet une augmentation des températures de surface dans l’océan Pacifique Ouest. Il y a davantage d’évaporation et d’humidité, favorisant de fortes précipitations. D’autant plus que dans le même temps les vents d’Est sont plus forts et nourrissent les phénomènes de convections et les tempêtes. Sciences et Avenirn18/10/2011
  9. Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, a jugé mardi avoir "une responsabilité historique": obtenir que la France renonce à la filière nucléaire. Interrogée par France Info sur la réduction de 75% à 50% de la part du nucléaire dans l'électricité produite, prônée par François Hollande (PS) à l'horizon 2025, Mme Joly a tranché : "Ce n'est pas suffisant. Après Fukushima", où elle se rend mardi soir, "nous n'avons pas le droit de continuer à avoir une énergie produite de façon aussi dangereuse". "Il faut prendre date de la sortie", a-t-elle dit. "On ne peut pas rester au milieu du gué. Soit on investit dans le nucléaire pour la sécurité", soit "on abandonne et on monte les filières d'énergie renouvelable, on ne peut pas faire les deux". Pour réaliser la sortie du nucléaire et obtenir l'efficacité énergétique, "il faut lancer des programmes, et les industries ne se lanceront pas sans un marché assuré", a détaillé l'eurodéputée écologiste. Comme on lui demandait si c'était un point non négociable pour un accord de gouvernement avec le PS, elle a répondu : "C'est ma responsabilité historique que d'obtenir que la France abandonne aujourd'hui la filière nucléaire, qui est trop dangereuse et qui est l'énergie du passé". "Je fais confiance à la négociation que nous allons avoir", dit-elle Eva Joly refuse par ailleurs de personnaliser les choses, et de dire, qui de François Hollande ou de Martine Aubry, EELV aurait préféré voir désigner candidat du PS à la présidentielle. "Après la question des personnes vient le temps des projets", assure-t-elle dans un entretien au Monde daté de mercredi, tout en prévenant que si François Hollande ne se prononçait pas pour une sortie du nucléaire "pour le coup, ce ne serait pas la +gauche molle+, mais la +gauche folle+". Outre un calendrier de sortie du nucléaire, Eva Joly pose d'autres conditions à un accord de gouvernement avec les socialistes. Il faudra, répète-t-elle, "l’abandon de certains grands travaux devenus absurdes comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique. Il faudra aussi de profondes réformes, comme l’introduction de la proportionnelle". "Je ne serai pas ministre dans un gouvernement qui n’inscrit pas ces réformes tout en haut de son programme, et aucun membre d’EELV ne le sera non plus", avertit l'ex-juge d'instruction. Sciences et Avenir 18/10/2011
  10. Bambous en Amérique du Sud. (INBAR) Victimes de la déforestation, près de la moitié des 1.200 espèces de bambous poussant à travers le monde sont menacées d’extinction, d’après un rapport rendu public par le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE/UNEP). La disparition de forêts de bambous met en danger des espèces animales déjà fragiles et risque de poser un sérieux problème aux hommes qui utilisent ces arbres pour la construction ou la nourriture. Des chercheurs du PNUE et du Réseau international pour le bambou (INBAR) ont compilé des centaines de données pour établir des cartes précises des forêts de bambou d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud. Certaines espèces disposent de moins de 20.000 km2 d’habitat naturel. Les plus menacées n’ont plus que 2.000 km2 pour vivre. Le rapport identifie 250 espèces dans ce cas-là. Les pandas, les lémuriens de Madagascar, le tapir des Andes ainsi que beaucoup d’oiseaux d’Amérique du Sud ont besoin des forêts de bambous pour vivre. Le panda géant de Chine consomme pas moins de 38 kg de bambou par jour. Depuis 1974, il a vu ses forêts diminuer de plus de moitié. En Afrique de l’Est, le gorille des montagnes se nourrit presque exclusivement de cette plante graminée de juin à novembre. Sciences et Avenir 04
  11. En 2000, A Wolong, dans le sud-ouest de la Chine, les responsables du centre d’élevage de pandas ont eu l’incroyable chance de voir naître six pandas en quatre jours au début du mois d’août. Un véritable baby-boom pour le panda géant de Chine, menacé de disparition, qui a tant de mal à se reproduire en captivité. Ronald Swaisgood pense détenir une partie de l’explication de ce phénomène : ce biologiste, qui travaille au centre de Wolong, a fourni des jeux aux pandas. En captivité, les mâles développent des comportements répétitifs, comme lécher l’une de leur patte pendant des heures ou faire des pirouettes dans leur enclos. Pendant ce temps-là ils ne s’occupent pas des femelles. Ronald Swaisgood a constaté que ces comportements ont baissé avec l’utilisation des jeux et que cette tendance s’est maintenue même après leur disparition. Le chercheur pense donc que cela a eu un impact psychologique important sur les mammifères, sans pour autant affirmer que c’est ce qui a poussé les pandas à se reproduire. Les chercheurs de Wolong étudient plusieurs possibilités pour reproduire les pandas géants malgré leur faible appétence sexuelle. Certains ont songé au clonage, d’autres… au Viagra, la fameuse pilule contre l’impuissance masculine. -----> Dommage... je n'ai pas pour le moment d'autres infos sur le taux de reproduction du panda pour les années suivantes... Sciences et Avenir 00 : http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20000817.OBS6678/baby-boom-chez-les-pandas.html[/url]
  12. Alors qu’il se nourrit de bambou à longueur de journée, le panda géant de Chine est fait pour être carnivore, révèle le séquençage de son génome. Le grand panda –ou panda géant- de Chine est connu pour sa consommation quasi exclusive de bambou. Il fait pourtant partie de la famille des ursidés et donc du groupe des carnivores. Ce classement est au moins justifié au regard des ses gènes: le panda a tout d’un carnivore, confirme une équipe majoritairement chinoise qui a séquencé son génome. Le panda (Ailuropoda melanoleuca) ne possède aucun gène connu permettant la fabrication d’enzymes qui cassent la cellulose, ingrédient majeur des végétaux comme le bambou, précisent Wang Jun (Institut Pékin de Génomique, Shenzhen) et ses collègues dans la revue Nature. La digestion de ce gros ours aux airs de peluche repose donc certainement sur sa flore intestinale. Il serait donc intéressant de séquencer ce microbiote. Pourquoi le panda préfère-t-il se nourrir de graminées plutôt que de viande? Il pourrait s’agir au moins en partie d’une histoire de goût. Les chercheurs ont découvert qu’un gène impliqué dans la fabrication des récepteurs d’un goût fondamental, l’umami, est inactif chez le panda. Or ce goût, comme le sucré, est associé chez les mammifères aux aliments à forte valeur nutritive, comme la viande. Le génome du panda contient environ 21.000 gènes compactés dans 21 paires de chromosomes (dont une paire de chromosomes sexuels). La comparaison avec d’autres génomes révèle que l’ADN du panda géant est très proche de celui du chien (80% de conservation de l’ordre des gènes entre les deux génomes, contre 68% avec le génome humain). Le génome du panda a cependant évolué moins vite au cours du temps que celui d’autres mammifères. Il ne resterait plus aujourd’hui que 2.500 à 3.000 grands pandas dans les montagnes de l’ouest de la Chine. Les chercheurs espèrent que la connaissance de son génome pourra aider sa protection. L’un des obstacles à la conservation du panda est son très faible taux de reproduction: les gènes de l’ursidé n’ont pas encore livré d’explications à ce sujet. Sciences et Avenir 2009
  13. Les pandas géants ne digèrent pas les bambous par eux-mêmes. Ils ont besoin du secours de microorganismes intestinaux et surtout de passer la plus grande partie de leur journée à manger pour survivre avec un intestin adapté à la consommation de viande. Panda géant. Zhu et al., BMC Genetics Le grand panda -ou panda géant- de Chine (Ailuropoda melanoleuca) est connu pour sa consommation quasi exclusive de bambou. Il fait pourtant partie de la famille des ursidés et donc du groupe des carnivores. Ce classement est au moins justifié au regard de ses gènes: le panda a tout d’un carnivore, a confirmé une équipe majoritairement chinoise qui a séquencé son génome, il y a deux ans. Pourtant l’animal est capable d’avaler jusqu’à 12 Kg de bambous par jour ! La plupart des herbivores ont développé des façons de décomposer la cellulose: par exemple, les vaches et autres ruminants ont adopté un système digestif complexe avec plusieurs estomacs pour extraire le maximum d’éléments nutritifs. Mais les pandas ne produisent pas les enzymes nécessaires pour digérer la cellulose, et n'ont pas les mêmes microbes que les ruminants. Grignotage permanent En fait le microbiote (l’ensemble des bactéries intestinales) des pandas est proche de celui des ours noirs et des autres carnivores. Dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, des chercheurs chinois publient les résultats de l’analyse d’échantillons de selles de plusieurs pandas, révélant ainsi leur composition microbienne. Bien que les pandas possèdent quelques bactéries du genre Clostridium (connues pour dégrader la cellulose en sucres simples), « les pandas recèlent encore moins d'enzymes pour digérer la cellulose que certaines espèces non-exclusivement herbivores comme les humains; c’est un animal très mal adapté » explique Ruth Ley, microbiologiste à l'Université Cornell à Ithaca (New York, Etats-Unis). Pour pallier ce déficit, les pandas ont développé d’autres adaptations : des mâchoires et des dents puissantes, un pseudo pouce pour tenir les bambous... mais la principale adaptation, qui occupe l’essentiel de leur journée, c’est le grignotage ! Jusqu’à 15 heures par jour puisqu’ils ne sont pas capables de digérer plus de 10% de ce qu’ils avalent. Sciences et Avenir 18/10/2011
  14. Dans la province de Pathum Thani, au nord de Bangkok (Thaïlande), des automobilistes ont garé leur voiture sur une autoroute pour les mettre à l'abri des inondations. Lundi 17 octobre 2011. (Sakchai Lalit/AP/SIPA) A Bangkok, mardi 18 octobre 2011, des travailleurs s'activent pour remplir des milliers de sacs de sable, destinés à protéger la capitale thaïlandaise des inondations. (Sakchai Lalit/AP/SIPA) Sciences et Avenir 18/10/2011
  15. A Bangkok, le 15 octobre 2011, une femme est assise sur une digue constituée de sacs de sable pour contenir les inondations. (Apichat Weerawong/AP/SIPA) Au Cambodge, dans la province de Kandal, un homme marche dans sa maison inondée. (Chine nouvelle/Sipa) Dans la province d'Ayutthaya, en Thaïlande, célèbre pour ses monuments historiques classés par l'Unesco, une statue géante de Bouddha trône au milieu d'un temple submergé. (Str/AP/SIPA) Sciences et Avenir 18/10/2011
  16. Inondations historiques en Thaïlande et au Cambodge Une très forte mousson provoque des inondations catastrophiques depuis plusieurs mois en Thaïlande et au Cambodge. Plusieurs centaines de morts sont à déplorer. Ici, vue aérienne du temple bouddhiste de Lokayasuttharam, le 12 octobre 2011, dans la province d'Ayutthaya,très touchée par les inondations, au centre de la Thaïlande. (Str/AP/SIPA) Dans la province de Nonthaburi, en Thaïlande, des villageois dans leur maison submergée, le 15 octobre 2011. (AP /Sipa/ /Sakchai Lalit) Une usine Honda installée dans le district industriel de Rojana (province d'Ayutthaya) s'est retrouvée sous les eaux. 16 octobre 2011. (Sakchai Lalit/AP/SIPA) Cambodge, Phnom Penh, le 27 septembre 2011: des zones inondées près de l'aéroport international de la capitale. (Chine nouvelle/Sipa) Sciences et Avenir 18/10/2011
  17. Suite à cinq attaques rapprochées de requins à l'île de la Réunion, un programme de Connaissance de l’habitat des requins côtiers réunionnais (CHARC) a été décidé en urgence. Les explications de Bernard Seret, biologiste marin spécialiste des requins à l’IRD. Panneau d'avertissement à la Réunion, le 21 septembre 2011. (c) Afp Bernard Seret, biologiste marin, spécialiste des requins à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), est impliqué dans la coordination du programme CHARC. Sciences et Avenir: Le programme CHARC (Connaissance de l’habitat des requins côtiers réunionnais) de marquage de requins a été lancé aujourd’hui. De quoi s’agit-il? Bernard Seret: Il y a actuellement quelques 200 opérations de marquage de requins en ce moment dans le monde. Celle de La Réunion a été décidée en urgence à la suite de 5 attaques rapprochées sur des plages touristiques. Cette opération va être menée pendant quatre mois au large de la commune de Saint-Paul. Il s’agit de pêcher des requins tigres et bouledogues et de leur poser des marques pour pouvoir les suivre ensuite. Ces marques peuvent être de trois types : le marquage conventionnel, la pose de balises acoustiques ou de balises satellitaires. Dans le premier cas, on pose des sortes d’étiquettes et ce sont ensuite les plongeurs ou les pêcheurs qui fournissent des données sur les lieux où sont vus ces requins. L’étude acoustique permet, elle, un suivi en temps Cela fait des années que les chercheurs réclament ce type d’étude, sans succès. Cette fois, la décision a été prise dans l’urgence, sous la pression de la population. réel. Après avoir installé une capsule bourrée d’électronique dans la cavité abdominale du requin, on le remet à l’eau et on le suit ensuite pendant quelques jours en captant, via des stations d’écoute, les ultrasons émis par la capsule. Le problème c’est que s’il y a un obstacle entre l’émetteur et l’antenne, ou si le requin plonge trop profondément, cela interrompt la transmission. Il s’agit donc de suivis à court terme? Pour l’instant, le programme CHARC n’a pas de moyens financiers suffisants pour acheter le troisième type de balises. Et en ce qui concerne les balises acoustiques, même si notre laboratoire a prêté quelques balises acoustiques pour ce marquage, il n’y en a qu’une dizaine à La Réunion. Or, les opérations à plus long terme sont évidemment celles qui intéressent le plus les scientifiques. Elles impliquent l’utilisation de balises satellitaire qui enregistrent et conservent différents paramètres en mémoire interne. Lorsque le requin revient en surface, la balise envoie des paquets de données vers le satellite dévolu à cette recherche – typiquement le réseau Argos. Si c’est un type de requin qui revient peu en surface, il faut pouvoir larguer la balise à un moment donné pour qu’elle remonte à la surface et envoie ces données via les satellites. Au moment de la transmission automatique, la balise envoie un résumé, fait de moyennes des données. L’idéal, cependant, c’est de récupérer la balise elle-même et les milliers de données qu’elle contient. Cette technologie est très efficace, mais chère : environ 3 000€ pour une balise, à quoi il faut ajouter les 800 euros de location d’un faisceau pour la transmission des données auprès du réseau Argos. Cette étude CHARC va-t-elle s’étendre au-delà des quatre mois annoncés pour cette première étape? Les autorités publiques de La Réunion ont décidé de lancer une grande étude scientifique sur au moins deux années, avec le financement de l'Etat et de région. Cela fait des années que les chercheurs réclament ce type d’étude, sans succès. Cette fois, la décision a été prise dans l’urgence, sous la pression de la population. Car nous ne disposons d’aucune donnée scientifique sur les requins de La Réunion. Nous sommes incapables, par exemple, d’évaluer la taille de ces populations. Nous en sommes réduits aux hypothèses. En fait, nous ne connaissons même pas l’identité des requins à l’origine des attaques. Le comportement des requins a-t-il changé dernièrement? Il y a toujours eu des requins et des cétacés à La Réunion. On note depuis 25 ans un accident par an en moyenne, avec parfois des années noires. En 1992, il y a eu 4 accidents et 2 morts et cette année : 5 accidents et 2 morts. La problématique est donc récurrente dans ce département d’outre-mer. En réalité, il n’y a pas de changement de comportement des requins, a priori. Ils sont en maraude, à la recherche de nourriture. C’est le comportement humain qui a changé et modifié l’environnement marin. Le récif réunionnais est l’un des plus abîmé au monde. Longtemps, il n’y avait plus rien à manger pour les requins sur ce récif. Il a ensuite été mis en partie en réserve marine. C’est une très bonne chose, le récif a repris vie. L’écosystème se restaure, se repeuple de poissons, de tortures marines, etc. Du coup, les maillons supérieurs de la chaîne alimentaire – les grands prédateurs que sont les requins - reviennent aussi. Les requins tigres, notamment sont friands de tortues. Or, les attaques ont eu lieu précisément dans cette zone de réserve marine... Il y a par ailleurs une forte pollution organique à La Réunion, les eaux usées n’étant systématiquement traitées, notamment près des côtes. On observe également que les attaques de requins se produisent après un orage qui entraîne un lessivage du milieu terrestre, drainé vers la mer par des ravines : or les attaques se produisent souvent en face de ces ravines. Mais il ne s’agit là que d’observations empiriques. L’activité de pêche a-t-elle joué un rôle ? Certainement. Mais là encore nous n’avons aucune donnée réelle pour en juger. Il y a, au large de La Réunion, une trentaine de DCP (dispositif de concentration de poissons). Ces installations ont pour objectif de fixer les bancs de thons qui sont ainsi à disposition des pêcheurs. Mais cela attire aussi les requins, notamment les requins soyeux et océaniques. A Saint-Gilles, lieu où se sont produits plusieurs attaques, il y en a cinq situés à moins de 10 km de la côte. Pour les requins, cette distance se fait en un coup de nageoire. De plus, une ferme aquacole est installée depuis 2007 dans la baie de Saint-Paul. Elle a actuellement sept cages en pleine production. Y a-t-il une relation entre la présence de cette ferme et les accidents ? Il y a des stimuli partout autour des cages (bruit, vibrations,… ) qui attirent les requins. Statistiquement, il y en a toujours un ou deux qui peuvent s’éloigner de la ferme et aller faire un tour du côté du récif où se trouvent les baigneurs, à quelques 7 kilomètres de là. La Réunion n’est pas une zone très poissonneuse et à la côte il n’y a plus grand-chose à se mettre sous la dent pour un requin. Alors les cages de la ferme attirent les prédateurs dans le désert qu’est devenue la baie de Saint-Paul. Cependant, cela ne sert qu’à les exciter, car ils ne peuvent pas manger. Le kayakiste qui s’est fait attaquer dernièrement venait précisément d’entrer dans la baie de Saint-Paul. Cette activité aquacole serait donc impliquée ? Les Américains ont étudié ces dernières années les requins des îles Hawaii. Ils ont constaté que les requins tigre vont visiter différents sites où ils s’alimentent. Ils ont un circuit bien établi sur un ou plusieurs jours et, ont-ils constaté, les fermes aquacoles deviennent désormais des stations de visite pour les requins tigre. Mais tant que nous n’avons pas de données scientifiques in situ à La Réunion, nous ne pouvons tirer de conséquence. D’autant que cette ferme aquacole génère de grands profits à Saint-Paul, ce qui pourrait alors entrer en conflit avec l’activité touristique de la voisine, Saint-Gilles. Ces deux activités pourraient se montrer incompatibles à si peu de distance. Ce qui est sûr, c’est que les requins ont faim : l’une des planches de surf attaquée a été mordue plusieurs fois, ce qui montre leur désespoir. Faudra-t-il éradiquer les requins à La Réunion ? Il se pose une grave question morale dans ce que nous allons décider à La Réunion. Peut-on mettre en péril une ressource naturelle, qui a prouvé son utilité dans l’écosystème, pour le plaisir de quelques-uns ? Ne jouons pas les apprentis sorciers. Cela reviendrait à nuire à nous-mêmes. Sciences et Avenir 18/10/2011
  18. Les inondations approchent du nord de Bangkok La population et l'armée thaïlandaises sont en train d'entasser des sacs de sable le long des canaux au nord de Bangkok pour tenter d'empêcher les inondations d'atteindre les quartiers du centre de la capitale. Les inondations, provoquées par des précipitations records, ont entraîné la mort de 315 personnes et en ont affecté plus de 2 millions 400 mille. Six complexes industriels ont été noyés et les usines de quelque 430 firmes japonaises ont été endommagées. Les inondations sont en train de gagner l'aval du fleuve Chao Phraya et menacent d'atteindre Bangkok. Lundi, le gouverneur de la ville a ordonné qu'environ 1 million 200 000 sacs de sable soient placés le long des canaux reliés à la Chao Phraya. La population et l'armée se sont donc mis à entasser les sacs sur environ 1 mètre 50 de hauteur. L'entrée du complexe industriel de Navanakorn au nord de Bangkok est actuellement sous l'eau et accessible uniquement par bateau. NHK 18/10/2011
  19. Avis d'un expert sur le nouvel échéancier de mise à l'arrêt à froid des réacteurs Le gouvernement japonais et Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, ont publié lundi une révision mensuelle de leur calendrier, visant à maîtriser la situation dans les installations. Les responsables émettent l'espoir qu'un arrêt à froid des réacteurs 1 à 3, tous endommagés par l'accident, sera atteint d'ici la fin de cette année, soit un mois plus tôt que prévu antérieurement. Les températures autour des réacteurs sont inférieures à 100 degrés et la quantité des radiations émises est tombée à un 8 millionième du niveau atteint peu après l'accident. Ce chiffre est environ la moitié de la quantité mesurée il y a un mois. Pour notre commentaire, Ken Nakajima, professeur à l'institut du réacteur de recherches de l'université de Kyoto et spécialiste de la sécurité nucléaire, nous donne son avis sur le nouvel échéancier annoncé. Radio Japon : Tout d'abord, professeur Nakajima, comment évaluez-vous le plan qui vise à parvenir plus tôt que prévu à un arrêt à froid des réacteurs ? Ken Nakajima : En ce qui concerne les niveaux des températures, ils sont maintenus de façon constante à moins de 100 degrés. Les quantités de radiations aussi ont chuté progressivement. Ceci permet de déduire que les efforts pour refroidir les réacteurs sont relativement couronnés de succès. Ce qui soulève des préoccupations, c'est de savoir si les relevés des températures sont effectués aux bons endroits. A l'heure actuelle, les températures au fond de la cuve sous pression sont mesurées, mais l'on ne connaît pas avec précision les niveaux atteints aux autres endroits des réacteurs. Si l'on ne remédie pas à cette situation, il pourrait être difficile d'affirmer qu'un arrêt à froid a été réalisé. Tepco suppose que la plupart du combustible nucléaire qui a fondu à l'intérieur des réacteurs reste dans le fond des cuves sous pression. En me basant sur ce point et sur le fait que les températures ont baissé, je suppose que la Compagnie d'électricité de Tokyo en a conclu que la situation s'oriente vers un arrêt à froid des réacteurs. Il serait toutefois souhaitable d'augmenter le nombre de points de mesure de la température pour confirmer que les réacteurs se refroidissent réellement. Un autre sujet de préoccupation tient au fait que l'actuel système de refroidissement fait appel à de l'eau décontaminée qui circule dans les réacteurs comme liquide de refroidissement. Dans ce système, l'eau passe par des canalisations raccordées sur plusieurs kilomètres. Il faut donc prévoir des mesures pour que ce système ne soit pas arrêté et pour qu'en aucun cas, qu'il s'agisse d'un nouveau séisme ou d'un typhon, la température ne s'élève à nouveau dans les réacteurs. Plus grande est la quantité d'eau de refroidissement, plus important sera le volume d'eau contaminée à retraiter. Je crois donc que les réacteurs doivent être refroidis en utilisant le moins d'eau possible et en surveillant attentivement les températures. NHK 18/10/2011
  20. Fort niveau de radioactivité mesuré dans une école à Tokyo Un niveau de radioactivité supérieur à celui des régions proches de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a été détecté dans une école primaire de Tokyo. Un niveau de 3,99 microsieverts par heure a été relevé lundi à 5 centimètres au-dessus du sol, juste en dessous d'une canalisation pour l'eau de pluie dans une école de l'arrondissement d'Adachi. Lundi, les niveaux de radiation dans la ville de Fukushima, située à 60 km environ de la centrale endommagée, étaient voisins de 1 microsievert par heure. A noter que l'arrondissement de Tokyo se trouve à 210 km environ de la centrale. Les autorités de l'arrondissement envisagent d'enlever le sol et les arbres sur le périmètre de l'école et de mesurer les radiations dans les fossés en quelque 800 endroits, notamment les écoles, les parcs et d'autres installations publiques. A l'annonce de cette information, le directeur de l'école s'est dit stupéfait. Il aussitôt annulé les classes d'éducation physique et les autres activités en plein air de la journée. NHK 18/10/2011
  21. La ville de Fukushima entame les travaux de décontamination La municipalité de Fukushima a lancé une vaste campagne de nettoyage des matières radioactives avec comme objectif ultime de décontaminer toutes les maisons et installations publiques. La ville est située à environ 60 km de la centrale nucléaire sinistrée. Les travaux de décontamination ont commencé ce mardi matin dans le quartier Onami, où les niveaux de radiation sont relativement élevés. Une équipe de travailleurs professionnels s'est servie d'équipements de nettoyage par jet d'eau comprimée pour récurer les toits et les fossés. Ils ont également coupé la végétation dans les jardins et enlevé la couche supérieure du sol. L'objectif ultime de la municipalité de Fukushima est de décontaminer tous les 110 mille foyers, ainsi que les établissements publics et les routes près des écoles d'ici la fin de l'exercice fiscal 2012. Les autorités vont demander aux résidents et à des bénévoles d'aider à nettoyer les zones où les niveaux de radiation ne sont pas trop élevés. NHK 18/10/2011
  22. BRIVE-LA-GAILLARDE, 30 sept 2011 (AFP) - Des couleuvres ont investi durant le mois d'août l'hôpital de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), suscitant la surprise parmi le personnel sans toutefois gêner la prise en charge des malades, a-t-on appris auprès de la direction de l'établissement. Les serpents, au total une dizaine, parfois accompagnés de leurs petits, n'ont pas pénétré dans les locaux où séjournent les patients mais sont restés cantonnés dans des locaux techniques, a dit à l'AFP Vincent Delivet, directeur de l'hôpital, évoquant un phénomène "localisé". Une fois capturées, ces couleuvres, qui sont une espèce protégée et dont les morsures ne sont pas mortelles, ont été "relâchées", précise-t-il, ajoutant que "depuis un mois, nous n'avons plus rien observé". "Il y a eu des réactions diverses, quelques médecins ont été "émus" de voir les couleuvres dans leur bureau", poursuit M. Delivet, qui pense que ces serpents, "de très beaux spécimens à tête verte", venaient de "la colline située derrière l'hôpital". Cette année, la chaleur semble être à l'origine d'une ponte abondante et d'une prolifération de ces reptiles, selon M. Delivet. Plusieurs canalisations ont été bouchées et "les environs débroussaillés", afin de créer un environnement "moins propice" aux serpents. "Il paraît que les couleuvres ont peur des poules" mais il était évidemment "impossible" de lâcher des poules dans l'hôpital, glisse M. Delivet. M. Delivet dit avoir écrit cette semaine au préfet pour qu'il donne son feu vert à une inspection de l'hôpital par des spécialistes afin de vérifier qu'aucun reptile n'est resté dans l'établissement. 30 millions d'amis 30/09/2011
  23. Le « stand des enfants » a rapporté environ 300 euros ! Une très belle somme que la Fondation va dédier - comme le souhaitaient les enfants à l’initiative de ce projet - au règlement de frais vétérinaires. Cette somme sera utilisée pour participer aux soins de Gaya, le chiot labrador gravement brulé. 30 millions d'amis mise à jour du 28/9/2011
  24. J'étais persuadée avoir publié cet article sur le forum... Il semblerait pourtant que ce ne soit pas le cas... Toutes mes excuses.... Abandonnée devant la porte d’un refuge de la Vienne, une femelle croisée labrador a réchappé à l’horreur. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile dans cette affaire de maltraitance, afin que toute la lumière puisse se faire sur cet acte odieux. C’est un chiot âgé de 6 semaines seulement que les bénévoles de la SPA de Châtellerault (86) ont eu la surprise de trouver devant leur porte (8/9/11). Très gravement brûlée à l’arrière-train, cette femelle croisée labrador est immédiatement conduite chez un vétérinaire, qui procède aux soins d’urgences. Son diagnostic est sans appel : l’animal a été volontairement « torturé » - peut-être à l’acide selon les premières constatations - et des brûlures de cigarettes sont relevées sur la tête. Mauvais traitements avérés Malgré la gravité des blessures, l’animal prénommé Gaya s’accroche : « C’est une battante, confie Delphine Hillairet, une bénévole du refuge qui l’a recueilli. Elle avait envie de s’en sortir, ça se voyait ! » En quelques jours, elle fait des progrès notables : « Elle joue et remue la queue comme n’importe quel chiot. Et le vétérinaire est optimiste quant à sa guérison. » Cette bonne nouvelle a été supplantée par un véritable coup de théâtre. Quatre chiots, vraisemblablement issus de la même portée ont été « balancés » quelques jours plus tard par-dessus la grille du refuge (14/9/11) : « Ils sont infestés de vers et ont la gale » indique Delphine Hillairet. Gaya n’a sans doute pas été la seule à souffrir de mauvais traitements. « Ils sont très maigres et très craintifs, et l’un d’entre eux a une plaie ouverte dont l’origine n’est pas encore connue » précise la bénévole. Prise en charge des frais vétérinaires Afin d’assurer les conditions nécessaires à leur rétablissement, la Fondation 30 Millions d’Amis prendra en charge la totalité des frais vétérinaires liés aux soins dont ils auront besoin. Quant à Gaya, elle sera proposée à l’adoption dès qu’elle aura repris du poil de la bête, à savoir « pas avant deux mois, car ses plaies doivent être totalement refermées » précise Delphine. Les autres chiots vont être vaccinés, identifiés et stérilisés, puis proposés à l’adoption dans un mois environ. La Fondation apporte également tout son soutien juridique à la SPA de Châtellerault, qui a déposé une plainte conte X pour « acte de cruauté commis sur un animal » (10/9/11). Pour plus de renseignements sur ces chiots, téléphoner au 05 49 21 61 11. 30 millions d'amis 16/09/2011
  25. PARIS, 12 oct 2011 (AFP) - Les 85 chiens policiers de la préfecture de police (PP) ont de l'appétit : 14 tonnes de croquettes ont été commandées lors d'un marché annuel afin de nourrir quotidiennement ces "athlètes de haut niveau" à la "discipline alimentaire très stricte", a rapporté mercredi PPrama, la lettre d'information de la PP. Selon la PP, un marché a été récemment conclu dans les règles de l'art, par la direction des finances, "afin de pourvoir à l'alimentation quotidienne des 85 chiens de la compagnie cynophile" compétente à Paris et ses trois départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne) pour la détection d'explosifs ou de drogue par exemple. Le capitaine de police Sylvain Héritier, chef de la dite compagnie, interrogé par la lettre de la PP, explique que "les chiens policiers de la PP sont des "athlètes de haut niveau" qui, contrairement à des animaux de compagnie, exigent une discipline alimentaire très stricte" : vitamines, protéines et croquettes, dont 14 tonnes viennent d'être commandées à l'année dans le cadre de ce marché. Les rations par animal, dit le capitaine, selon leur physique, varient tous les jours de 300 à 500 grammes, plus en hiver. La PP bichonne ses chiens. En 2009, Pacha, l'un des chiens policiers spécialement entraîné à détecter certaines odeurs de produits stupéfiants - mort depuis -, avait été décoré de la médaille de bronze "pour actes de courage et de dévouement". 30 millions d'amis 12/10/2011
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