BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
Actualités, informations RHINOCEROS
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos sur les Rhinocéros
JOHANNESBURG, 12 oct 2011 (AFP) - Le gouvernement sud-africain envisage de suspendre la délivrance des permis permettant de chasser légalement des rhinocéros pour les trophées, dans le but de lutter contre le braconnage, a-t-il indiqué mercredi. "Le ministère de l'Eau et des Affaires environnementales se réserve le droit d'instaurer un moratoire s'il y a des abus évidents ou un dysfonctionnement total des systèmes de délivrance des permis par les provinces", a-t-il souligné dans un communiqué. La chasse légale ne peut en tout état de cause n'avoir lieu que sous la surveillance d'un fonctionnaire des affaires environnementales, a-t-il rappelé. Si les rhinocéros noirs sont menacés d'extinction et dûment protégés, leurs cousins les rhinocéros blancs - qui sont encore plus de 17.000 en Afrique du Sud - peuvent être chassés légalement, le permis ne coûtant que 50 rands (5 euros). En 2011, 130 chasseurs ont obtenu un permis, et chaque chasseur n'a droit qu'à un seul rhino par an. Mais la police a arrêté il y a quelques mois un trafiquant thaïlandais en possession de 40 cornes, toutes obtenues légalement avec un permis de chasse. Très prisée en Asie où elle est utilisée à toutes les sauces par la médecine traditionnelle, la corne de rhinocéros se revend au prix de l'or, et les autorités d'Afrique australe font face à une augmentation sans précédent du braconnage. Le ministère a précisé que 324 rhinos avaient été tués illégalement en Afrique du Sud depuis le début de l'année. Ce chiffre comprend les deux dernières victimes, des rhinocéros blancs mardi tués par des braconniers dans le célèbre parc national Kruger (nord-est). Le bilan s'était établi à 333 animaux tués en 2010, contre seulement treize en 2007. 30 millions d'amis 12/10/2011 -
Requins menacés de disparition
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
Bogota, 14 oct 2011 (AFP) - Près de 2.000 requins auraient été tués dans le Pacifique, au large des côtes colombiennes, par des pêcheurs provenant apparemment du Costa Rica ayant coupé leurs ailerons avant de les rejeter dans la mer, a accusé vendredi une conseillère de la présidence colombienne. "J'ai reçu des informations hallucinantes, provenant de plongeurs ayant voyagé depuis la Russie pour observer les concentrations de requins à Malpelo (île du Pacifique appartenant à la Colombie)", a déclaré Sandra Bessudo, Haute conseillère de la présidence pour les questions environnementales. "Ces plongeurs, qui voulaient voir des requins en vie ont découvert un vrai désastre", a-t-elle déclaré en estimant que quelque 2.000 requins ont été tués. La conseillère a affirmé que des embarcations battant pavillon du Costa Rica seraient en cause, selon les déclarations des plongeurs qui auraient retrouvé des "kilomètres de filets de pêche" dans le sanctuaire écologique de Malpelo. Selon elle la région n'était pas surveillée par la Marine colombienne en raison de pannes sur deux embarcations qui normalement y patrouillent et les pêcheurs en ont profité pour accéder illégalement au sanctuaire. "Nous avons identifié trois des dix embarcations mises en cause et avons entamé des démarches auprès du ministère des Affaires étrangères pour dénoncer les faits auprès du Costa Rica", a-t-elle ajouté. 30 millions d'amis 14/10/2011 -
Agonie d'un bovin : la Fondation partie civile
BelleMuezza a posté un sujet dans Maltraitance Animale
Un abattoir du Calvados doit répondre d’une série d’infractions graves liées à l’abattage d’un bovin. Au-delà de l’aspect légal de cette affaire, c’est pour dénoncer la terrible souffrance entourant la mort de cet animal que la Fondation 30 Millions d’Amis a souhaité se constituer partie civile. La juridiction de proximité de Lisieux (14) jugera prochainement un abattoir pour infractions relatives « aux procédés d'immobilisation, d'étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale » selon l’arrêté du 12 décembre 1997. Des manquements présumés auraient en effet causé la mort d’un bovin dans d’intolérables souffrances le 15 octobre 2009. « Brusquerie des employés » En effet, selon nos informations, un bovin coincé à la suite d’une chute dans le couloir menant au box d’immobilisation se serait trouvé dans l'incapacité de se relever. Les employés de l'établissement auraient usé abusivement d’un aiguillon [sorte de bâton à impulsions électriques, NDLR] sur son corps et sa tête pour qu’il se relève. L’animal aurait ensuite été ceint par les cornes avant d’être soulevé par un chariot élévateur. Une étape qui pourtant ne doit être réalisée, selon la réglementation en vigueur, qu’une fois l’animal mort. La nuque du bovin, encore conscient, se serait brisée, entraînant sa mort. La Fondation partie civile La Fondation 30 Millions d’Amis, qui se bat depuis de nombreuses années pour l’amélioration des conditions d’abattage des animaux de ferme, s’est constituée partie civile auprès de la juridiction de proximité de Lisieux. La date du procès n’a pas encore été fixée. *Direction Départementale de la Protection des Populations 30 millions d'amis 14/10/2011 -
Le Yalikavak Animal Welfare Group intervient dans la région de Bodrum (Turquie) pour aider les chiens errants en détresse. La Fondation vient de lui allouer une nouvelle aide financière de 1 000 euros. A Yalikavak, une ville située sur la côte ouest de la Turquie, un petit groupe de personnes vient en aide aux animaux errants sous l’égide du Yalikavak Animal Welfare Group. Dans cette région, les chiens errants sont nombreux : « Notre premier objectif est de faire baisser la surpopulation des animaux errants dans notre village et au-delà, grâce à un programme spécifique », précise Sylvia Schets, l’une des cinq volontaires que compte ce petit collectif. 250 animaux stérilisés en un an 2 000 animaux errants vivent actuellement à Yalıkavak et dans les montagnes qui entourent le village. Le CNR - pour « Catch, Neuter and Return » - consiste à attraper, opérer et relâcher les chiens. « Lorsque nous avons commencé il y a 1 an et demi, beaucoup de chiens étaient malades, agressifs ou handicapés, explique Sylvia Schets. Ils vivaient dans des endroits insalubres, souvent près des ordures. » Aujourd’hui, leur nombre s’est stabilisé, bien que « certaines municipalités n’hésitent pas à déposer leurs chiens errants car elles savent que nous les prendrons en charge ». Rien que pour l’année 2010, 250 animaux ont été stérilisés. Ce programme ne se limite pas au contrôle des populations : « Nous sensibilisons également les habitants de la région au respect des animaux errants et à l'importance de leur stérilisation, mais aussi celle de ceux qui ont la chance d’avoir un maître », poursuit Sylvia Schets. Et les mentalités évoluent selon la jeune femme, qui remarque « de plus en plus de réactions positives vis-à-vis de notre travail ». Une aide bienvenue à l’approche de l’hiver Ce programme pallie le désintérêt des autorités pour ces animaux : « La municipalité, qui souffre elle-même du manque de subventions, ne nous soutient pas financièrement. D’où notre recherche permanente de fonds, par des appels à dons, des collectes de fonds ou encore des ventes de livres. » Grâce à la générosité des donateurs, un centre de réadaptation a été construit pour soigner les animaux malades et convalescents. Il prend également en charge les opérations - certains chiens arrivent avec des pattes cassées après des accidents de voiture - les traitements médicaux ou le déparasitage. La Fondation 30 Millions d’Amis a souhaité, pour la deuxième année consécutive, allouer une aide de 1 000 euros au Yalikavak Animal Welfare Group. Une somme bienvenue « à l’approche de l’hiver, période où les chiens des rues ont besoin de davantage de nourriture », conclut Sylvia Schets. Plus d’infos sur le Yalikavak Animal Welfare Group En savoir plus sur les actions de la Fondation 30 Millions d’Amis à l’étranger . 30 millions d'amis 14/10/2011
-
Une agricultrice de Fukushima reçoit un prix de la FAO
BelleMuezza a posté un sujet dans Remarques ou Conseils divers
Une agricultrice de Fukushima reçoit un prix de la FAO Une productrice de fruits de la région de Fukushima, touchée par la crise nucléaire, a reçu un prix de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, la FAO, pour avoir contribué à des avancées en matière agricole. Satoko Anzai, 62 ans, est la première personne de nationalité japonaise à être récompensée par l'organisation onusienne qui voit en elle une agricultrice modèle. La cérémonie de remise de prix s'est tenue dimanche à Bangkok, en Thaïlande, à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation. Entre autres fruits, Mme Anzai fait pousser avec son mari et son fils des pêches et des pommes. Elle est célèbre pour ses travaux pionniers visant au développement de méthodes agricoles à hauts rendements et n'utilisant pas de produits chimiques. La FAO a déclaré espérer que la remise du prix à Mme Anzai contribuera à redonner courage aux victimes de la double catastrophe du 11 mars et de la crise nucléaire qui s'en est suivie. La maison de Mme Anzai, ainsi que son entrepôt, ont été endommagés par le tremblement de terre. Elle n'en a pas moins offert de la nourriture, et son soutien, aux personnes résidant à proximité de la centrale nucléaire endommagée, qui ont été forcées à quitter leur logement. NHK 17/10/2011 -
Les écoles, universités...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Remarques ou Conseils divers
Plusieurs écoles de Minami-Soma rouvrent leurs portes Les cours ont repris dans plusieurs écoles de la ville de Minami-Soma, située dans la préfecture de Fukushima, qui étaient restées fermées pendant la crise nucléaire consécutive au tremblement de terre du 11 mars. Les élèves de cinq des 12 écoles élémentaires et collèges de la ville ont réinvesti leurs salles de classe, aujourd'hui lundi, après que la recommandation d'évacuation ait été levée. Le gouvernement a en effet levé le mois dernier sa recommandation d'évacuation pour cinq municipalités situées en dehors de la zone interdite qui couvre un rayon de vingt kilomètres autour de la centrale nucléaire sinistrée Fukushima Dai-ichi. La ville de Minami-Soma est la première à rouvrir ses salles de classes. A l'entrée d'une école primaire de la ville, on pouvait voir lundi des parents conduire leurs enfants portant des masques. NHK 17/10/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Nouveaux plans pour l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale de Fukushima Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, ont dévoilé des plans pour réaliser l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi d'ici la fin de l'année. Le nouveau calendrier annoncé ce lundi, après une évaluation mensuelle, avance d'un mois la date fixée pour obtenir le maintien à moins de 100 degrés Celsius de la température de tous les réacteurs de la centrale. L'objectif précédent était d'obtenir l'arrêt à froid d'ici la fin janvier 2012. Selon le gouvernement et Tepco, les températures sont maintenant inférieures à 100 degrés dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale et les dernières données situaient le niveau de radiation des substances émises par la centrale à environ 100 millions de becquerels par heure. Ce chiffre représente un huit millionième du niveau enregistré lorsque l'accident s'est produit en mars. Après avoir annoncé ce plan, le gouvernement devra maintenant estimer s'il peut commencer à revoir plus tôt que prévu l'étendue de la zone d'exclusion et d'une autre zone désignée où il est conseillé aux habitants de se préparer à évacuer. Le gouvernement sera responsable de la décontamination des zones, mais n'a pas encore révélé quand ni comment les opérations seront effectuées. NHK 17/10/2011 -
Les cétacés : frères ou cousins des mers
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos : Les cétacés
En étudiant les orques de l’océan Austral, des scientifiques de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) ont découvert une pratique de prédation inédite chez ces mammifères marins : la chasse coopérative. Si l’orque était déjà connu pour être un dangereux prédateur, il est d’autant plus redoutable quand il travail en équipe. Robert Pitman et John Durban, biologistes marins de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) en Californie, ont étudié au cours de l’hiver 2009, le comportement coopératif de ces mammifères marins évoluant dans les eaux au large de la péninsule Antarctique occidentale. Soutenus par une équipe de la BBC, les scientifiques ont suivi et enregistré des séquences de chasse pour un documentaire télévisé qui sera diffusé ce mois-ci sur les chaines britanniques. Leurs observations ont par ailleurs fait l’objet d’une publication parue récemment dans la revue Science. Travailler ensemble pour être plus efficace Les images capturées par les chercheurs révèlent une stratégie de chasse coopérative visant principalement le phoque de Weddell, cible primaire des épaulards. La technique est la suivante : le groupe pouvant atteindre jusqu’à sept orques, cible dans un premier temps leur proie. Une fois celle-ci désignée, ils s’alignent côte à côte pour créer des turbulences sous-marines à l’aide de leur queue et des bulles produites par leur évent. Effectués ensemble, ces remous entrainent une puissante vague qui balaye le phoque et l’isole de la banquise. L’animal pris au piège est alors noyé sous l’action des nageoires postérieures de ses prédateurs avant de succomber d’épuisement. "La proie réussie quelque fois à s’échapper dans la confusion après avoir été balayée par la vague, mais cela arrive très rarement" souligne au Dailymail Robert Pitman. La stratégie de chasse mise en place par les orques est quasi infaillible, tuant trois de leurs proies sur quatre ciblées. Le butin est alors généralement suffisant pour nourrir l’ensemble du groupe. Sur Maxisciences : découvrez en images la technique de chasse quasi-infaillible des redoutables orques. Maxisciences 17/10/2011 -
Les énergies "propres" ou du moins, moins polluante...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans La Géothermie
"On ne tiendra pas le rythme du Grenelle" sur l'éolien, a mis en garde lundi Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), à la veille d'un colloque sur le sujet à Dijon. "Pour l'éolien terrestre, on en est à une puissance installée de 1.100 MW par an, alors qu'il faudrait être à 1.400 par an pour atteindre 19.000 MW en 2020, objectif du Grenelle", a-t-il indiqué. "Des retards sont pris dans l'élaboration des schémas régionaux qui gèlent la création de nouvelles éoliennes", a-t-il déploré. M. Bal a souligné aussi l'impact des obligations qui s'imposent, progressivement: après le permis de construire, la création des "zones de développement de l'éolien" (ZDE) en 2005, la création du volet éolien des schémas régionaux climat/air/énergie en 2009, enfin, tout récemment, l'inclusion des éoliennes dans les "Installations classées pour la protection de l'environnement" (ICPE). "Soit quatre opportunités de poser des recours", a-t-il indiqué, relevant que "35% des projets font l'objet de recours" et que "80% des recours n'aboutissent pas". De ce fait, "entre le moment où on identifie un site et où on peut faire tourner les éoliennes, il se passe en moyenne 8 ans, soit deux fois plus que la moyenne européenne". Pour lui, il y a des "redondances" entre schémas régionaux et ZDE, et entre permis de construire et ICPE. Il s'étonne que le "comité de suivi sur les énergies renouvelables", prévu, sous l'autorité du Conseil supérieur de l'énergie, par la loi Grenelle 2, n'ait toujours pas été mis en place. M. Bal s'attend à "un gros débat" sur l'énergie après les élections, et une "remise à plat", quelle que soit la majorité au pouvoir. Le SER doit publier fin novembre un livre blanc des énergies renouvelables, où il demandera une "levée des freins" et une simplification du régime réglementaire. Sciences et Avenir 17.10/2011 -
Augmenter le recyclage des lampes à basse consommation usagées permettra de limiter l'impact de la raréfaction des "terres rares" en réutilisant certains de ces minerais très recherchés au niveau mondial, a souligné lundi l'éco-organisme en charge de la filière. L'éco-organisme Récylum a illustré son message en érigeant un faux chantier d'exploitation minière en plein coeur du quartier d'affaires de La Défense (Hauts-de-Seine). Une "mine urbaine" qui s'avère être, une fois les barrières tombées, une boîte géante pour recycler les lampes à basse consommation. Les "terres rares" est le nom donné à un ensemble de 17 métaux indispensables à la fabrication de la plupart des produits de haute technologie -- écrans plats, lecteurs MP3, voitures électriques, éoliennes -- et dont le commerce dépend des quotas d'exportation de la Chine, qui en produit 97%. Dans les lampes à économie d'énergie, certains de ces métaux -- l’yttrium, le terbium et l’europium -- sont présents dans les poudres fluorescentes recouvrant l'intérieur des tubes de verre et représentant environ 3% du poids des lampes, selon Récylum. Jusqu'à présent, ces poudres sont "neutralisées et stockées définitivement comme le mercure dans des installations spécifiquement agréées pour cela", rappelle l'organisme qui gère la filière depuis 2006. Un nouveau procédé, développé par le groupe chimique Rhodia, doit permettre de les recycler à partir de "début 2012", faisant "de la France le premier producteur européen de terres rares recyclées", ajoute-t-il. Cette nouvelle technologie permettra ainsi d'améliorer le taux de recyclage des lampes qui est aujourd'hui de 95%, grâce à la réutilisation du verre et des parties métalliques. L'opération menée lundi à La Défense vise aussi à inciter toujours plus les Français à rapporter leurs lampes à basse consommation usagées à l'un des 19.000 points de collecte en France. Actuellement, en dépit de chiffres en hausse, seul "un tiers des lampes usagées" sont collectées, rappelle Récylum, dont l'objectif affiché est de doubler ce chiffre. Sciences et Avenir 17.10/2011
-
Clonage de votre chien : pour ou contre ? et pour la faune sauvage ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Chiens et actualités
Un scientifique sud-coréen tombé en disgrâce après avoir publié des faux résultats présentés comme des premières mondiales en 2004/2005, mais père reconnu du premier chien cloné, a annoncé lundi avoir cloné des coyotes et dit vouloir s'attaquer au mammouth. Hwang Woo-Suk a confié les huit coyotes nés de son expérience à un refuge pour animaux sauvages près de Séoul. Le chercheur a prélevé des cellules sur la peau d'un coyote. Puis il a transféré le noyau --qui contient le génome complet de l'individu-- de ces cellules dans des ovules non-fécondés et énucléés, appartenant à une chienne. La fusion des cellules reproductrices est réalisée artificiellement, par impulsion électrique. Le premier coyote est né le 17 juin dernier. (c) Afp "Nous essaierons de cloner un mammouth à l'avenir", s'est réjoui le gouverneur de la province de Gyeonggi, Kim Moon-Soo, partenaire de ces travaux, sur son compte twitter. Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux "premières mondiales" en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005. Ces "percées" avaient été jugées capitales car elle permettait l'implantation d'organes sans rejet par l'organisme. Mais des spécialistes avaient rapidement démasqué l'imposteur et révélé la fraude. Une analyse de ses travaux a montré qu'il avait obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage. Hwang est en revanche l'auteur reconnu du premier chien cloné, baptisé Snuppy, en 2005. Sciences et Avenir / AFP 17/10/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Même si la situation des trois réacteurs les plus endommagés de Fukushima-Daiichi se stabilise, la gestion de l'accident de la centrale nucléaire japonaise demeure complexe. Le point sur la situation depuis le Japon. La centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi vue d'hélicoptère en août 2011. de gauche à droite, les réacteurs 4,3,2 et 1. (kyodo/NEWSCOM/SIPA) Sept mois après le début de la catastrophe, la situation reste préoccupante à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi. La Compagnie électrique de Tokyo (Tepco), qui en est l’opérateur, est parvenue récemment à un «arrêt à froid» dans les trois premiers réacteurs, ce qui est une étape cruciale dans la résolution de la crise puisque le fluide revient à une température ambiante. Mais, dans le même temps, la découverte d’une accumulation d’hydrogène dans un conduit du réacteur numéro 1 laisse planer le doute car le risque d’une nouvelle explosion ne peut toujours pas être écarté. Et la gestion des tonnes d’eau, déversées lors des opérations de secours et désormais contaminées, est toujours loin d’être réglée. [b]Un arrêt à froid… provisoire[/b] Le 28 septembre à 17 heures (heure locale), la température du réacteur numéro 2 –qui avait atteint 400°C- est descendue sous la barre des 100 °C (99,4°C) pour la première fois depuis le début de l’accident, comme l’avait fait celle des réacteurs 1 et 3 au mois d’août. Ces trois réacteurs sont donc désormais «à l’arrêt à froid». C’est le réacteur 2 qui a posé le plus de problèmes : pour obtenir ce résultat, il a en effet fallu augmenter considérablement la quantité d’eau injectée jusqu’à 10 tonnes par heure, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter le problème des eaux contaminées (voir ci-dessous). Tepco avait mis en place un système consistant à projeter de l’eau sur le cœur des réacteurs 2 et 3 par le dessus, à la façon d’une douche. «L’obtention de cet arrêt à froid est tout à fait positif, estime Pierre-Yves Cordier, conseiller nucléaire du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) auprès de l’ambassade de France au Japon. Cela signifie que l’eau ne boue plus, et que les flux d’eau sont plus simples». Outre l’abaissement de la température de l’eau du circuit refroidissement sous les 100°C, le gouvernement japonais et Tepco se sont fixé comme objectif d’abaisser le niveau de radioactivité aux environs de la centrale sous le seuil de 1 millisievert par an. Aujourd’hui, il serait de 0,4 millisievert par an, selon Tepco. [i]Le bâtiment réacteur n°3 de la centrale endommagé par les explosions hydrogène. Photo prise fin septembre. (Ap/Sipa/Tepco) [/i] Pour autant, la situation est loin d’être stabilisée. Selon Junichi Matsumoto, un porte-parole de la compagnie électrique: Il est «en quelque sorte encore trop tôt» pour parler d’un arrêt à froid définitif parce que les niveaux de radioactivité mesurés doivent encore être confirmés. Cela devrait être effectif d’ici la fin de l’année. Cet objectif atteint est censé ouvrir la porte à un possible retour des plus de 100.000 réfugiés autour de la centrale, même si on sait déjà que certaines communes sont bien trop contaminées pour que cela soit envisageable dans des délais si rapides. «En réduisant les émissions radioactives, nous espérons que des évacués pourront revenir chez eux aussi vite que possible», assure pourtant Yasuhiro Sonoda, un membre du Parlement nippon en charge de la crise de Fukushima. Car la crise va perdurer pendant des décennies encore. «Il faudra encore refroidir les réacteurs pendant des années, précise Pierre-Yves Cordier. La chaleur résiduelle du cœur du réacteur n’est pas énorme, mais la courbe de diminution de la température est asymptotique et il faudra du temps pour en venir à bout». Si le refroidissement cessait pendant 38 heures, les barres de combustibles des réacteurs –déjà passablement endommagées– se remettraient à fondre, selon une estimation de Tepco. [b]Le casse-tête des eaux contaminées[/b] La présence de tonnes d’eau contaminée dans les sous-sols des bâtiments réacteur et des bâtiments turbine est un casse-tête depuis le 11 mars dernier. Au début de la crise, il a fallu injecter des tonnes d’eau de mer, puis des tonnes d’eau douce dès que cela a été possible, pour refroidir à tout prix les cœurs des réacteurs, déjà partiellement fondus. Cette eau s’est chargée de radionucléides et a fuité par les nombreuses brèches et fissures vers les sous-sols, jusqu’à parfois déborder vers l’océan Pacifique. En juin, c’est la mise en place in extremis d’une usine de décontamination des eaux par le Français Areva et l’Américain Kurion qui a permis d’éviter un débordement massif d’eau hautement radioactive vers le milieu naturel, la saison des pluies ayant déjà commencé. «Nous considérons que notre mission est accomplie, se félicite Rémy Autebert, le président d’Areva Japon, interviewé par Sciences et Avenir. Elle consistait à mettre au point un système d’urgence en deux mois seulement pour régler le problème à très court terme. La saison des pluies et des typhons est maintenant passée et nous avons réussi à éviter un débordement des eaux». Prévue comme un système d’urgence, l’installation Areva-Kurion pourrait être arrêtée dans quelques mois. Selon Areva Japon, du fait de différentes avaries et des quantités considérables d’effluents à traiter, le système Areva/ Kurion a fonctionné en moyenne à entre 70 et 75% de sa capacité nominale sur les trois derniers mois. Ce dispositif a été complété le 18 août par une installation Toshiba et un dispositif encore plus pérenne est prévu pour les mois qui viennent. Ce système de décontamination a permis de mettre en place une sorte de circuit fermé à partir du début du mois de juillet: l’eau contaminée contenue dans les sous-sols est dessalinisée, décontaminée puis réinjectée afin refroidir les réacteurs, avant de fuiter en partie vers les sous-sols où elle est pompée et traitée… Selon Tepco, le niveau d’eau contaminée présent dans les parties basses diminue progressivement car le débit retraité (70m3/h) dépasse le débit d’eau injecté pour refroidir les réacteurs (15m3/h). De 120.000 tonnes d’eau radioactive en juin, on est ainsi passé à 100.000 tonnes aujourd’hui … ce qui reste bien loin de l’objectif des 60.000 tonnes. La différence tiendrait en grande partie à l’infiltration d’eau du milieu naturel vers les bâtiments des réacteurs par le biais des différentes brèches. Tepco assure en effet qu’entre 200 et 500 tonnes d’eau ruissellent chaque jour dans les bâtiments, car le niveau de l’eau présente dans les sous-sols est inférieur au niveau de la nappe phréatique. Un nouveau casse-tête à résoudre. [b]La menace d’une nouvelle explosion d’hydrogène? [/b] Même s’il est minime, le risque n’est pas à écarter car une concentration d’hydrogène anormalement élevée a été détectée dans une conduite reliée à l'enceinte de confinement du réacteur 1 de la centrale le 22 septembre. Cette concentration de 1% reste pour l’instant inférieur au 4% qui pourrait provoquer une explosion si cet hydrogène entrait en contact avec de l’oxygène, concentré à plus de 5%. De plus, l’injection continue d’azote dans les trois réacteurs depuis plusieurs mois est censée réduire la concentration d’oxygène et donc limiter ce risque d’explosion. Ce sont en fait des techniciens qui tentaient d’installer un nouveau système de ventilation lié à l’enceinte de confinement qui ont découvert cette concentration anormale de gaz inflammables, dont de l’hydrogène, en deux points. Tepco a prévu d’effectuer des mesures supplémentaires dans tous les réacteurs pour en connaître le niveau exact et s’assurer qu’il n’existe pas d’autres points de concentration. «L’hypothèse la plus probable est que l’hydrogène se soit dégagé au début de la crise à la suite de l’oxydation des barres de combustibles», estime Pierre-Yves Cordier. Cette nouvelle menace rappelle les explosions d’hydrogène des 12, 14 et 15 mars qui ont fortement endommagé les enceintes de confinement des réacteurs 1, 2 et 3, et provoqué des dégagements radioactifs importants, représentant de 10 à 15% ceux de Tchernobyl en 1986. [b]Le réacteur 1 bientôt recouvert[/b] Les photos officielles prises par Tepco montrent l’avancée des travaux de recouvrement du réacteur 1 [i](l'image ci-contre a été prise le 14 octobre; Tepco/AP/Sipa). [/i] «Il ne s’agit pas d’un sarcophage comme à Tchernobyl mais d’une armature métallique recouverte d’une toile plastifiée qui doit permettre de limiter les rejets radioactifs et protéger le réacteur des intempéries», précise Pierre-Yves Cordier. Cette enceinte doit être terminée à la fin du mois d’octobre. En revanche, l’apparence chaotique des autres réacteurs n’a guère changé, mais les réacteurs 3 et 4, affectés par les explosions d’hydrogène, pourraient également être recouverts. Sciences et Avenir 17/10/2011 -
ANTENNES RELAIS, ETAT des lieux de l'exposition aux ondes Electromagnétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
La mairie de Paris a décidé lundi de suspendre «immédiatement» toutes les nouvelles implantations d'antennes-relais sur les toits et bâtiments de la ville, après la rupture jeudi de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, à des «exigences inacceptables» des opérateurs. Actuellement, 186 antennes-relais sont installées sur les toits parisiens, pour 1 200 antennes en tout dans la capitale. Un chiffre qui risque d'augmenter avec l’arrivée de Free sur le marché. Opérateurs et municipalité négociaient depuis des mois une nouvelle «charte de bonne conduite». La Ville avait fait plusieurs propositions pour encadrer le développement des antennes. Les opérateurs, de leur côté, souhaitaient revenir sur plusieurs points négociés en 2003 lors de l’adoption de la première charte, proposant d’augmenter le seuil d’exposition des Parisiens aux ondes électromagnétiques de 2 volts par mètre à 10 V/m, voire à 15 V/m en moyenne sur 24 heures. Des «exigences inacceptables» aux yeux de la Mairie «Nous suspendons immédiatement toutes les nouvelles implantations d'antennes sur les toits et l'ensemble des bâtiments de la ville», a annoncé lundi Mao Péninou, adjoint (PS) chargé de la qualité des services publics municipaux lors d'un débat au Conseil de Paris. Jeudi dernier, la Ville avait rompu la charte signée en 2003, qui comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre) en moyenne sur 24 heures. Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l'initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne «Ondes, santé, société» présentées le 18 juin 2009. A l'issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) avait fait part, selon la mairie, d'«exigences inacceptables»: «Augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d'intégration paysagère des antennes existantes» notamment. «Nous regardons aussi d'un point de vue juridique tout ce qui peut être fait sur les installations existant actuellement. Elles non plus ne bénéficient plus de l'expérimentation, nous allons voir comment juridiquement nous pouvons procéder au démantèlement", a ajouté M. Péninou. Il a annoncé en outre que la ville allait travailler sur une «charte unilatérale (...) fixant ses conditions pour que ses opérateurs puissent utiliser nos toits, s'ils se régulent avec la ville». Les écologistes applaudissent Dans un communiqué, les écologistes parisiens ont salué ces engagements. Sylvain Garel, président du groupe EELV au Conseil, a rappelé lors des débats que, «dernièrement, c'est l'OMS (Organisation mondiale de la Santé, ndlr) elle-même qui a classé comme possiblement cancérigène les ondes de la téléphonie mobile». Il a ajouté que cette charte de téléphonie parisienne était «unique en France» car elle «témoigne de la volonté de la Ville d'appliquer le principe de précaution vis-à-vis d'une technologie dont l'impact sanitaire est l'objet de controverses scientifiques». Le Parisien.fr / AFP 17/10/2011 -
Dans le sillage des avions apparaissent souvent des nuages analogues à des cirrus allongés et isolés, appelés traînées de condensation. En effet, les moteurs d'aéronefs émettent entre autres des composés soufrés et des particules de carbone-suie dans l'atmosphère : lorsque la température environnante est inférieure à -42°C, des cristaux de glace peuvent se former sur ces particules et créer les traînées. Ces nuages peuvent alors subsister jusqu'à plusieurs heures dans des conditions particulières de froid humide, à une altitude comprise entre 8 000m et 12 000m. Dans le cadre du projet Concert, des chercheurs du Centre aérospatial allemand (DLR) étudient l'impact des traînées de condensation et des émissions volcaniques sur le climat. "Des signes indiquent que les traînées de condensation ont une conséquence sur le climat aussi importante que le rejet de CO2 par les avions", explique ainsi Christiane Voigt, directrice du projet Concert et membre de l'Institut de physique de l'atmosphère du DLR à Oberpfaffenhofen (Bavière). Si cette hypothèse venait à être confirmée, les avions pourraient adapter leur route ainsi que leur altitude de croisière de manière à diminuer leur impact sur le climat. "Cependant, changer d'altitude de croisière augmenterait les rejets de CO2 des avions - le bilan global doit donc être pris en considération", souligne Christiane Voigt. Au total, douze campagnes de mesures ont été réalisées en conditions réelles de vol. Les résultats doivent permettre de valider les calculs et simulations numériques menés au préalable. Des pilotes d'essai du DLR ont ainsi volé à travers des traînées de condensation à faible durée de vie en suivant un Boeing 777 à 15 minutes d'intervalle. "Nous avons collecté des informations sur le nombre et la taille des cristaux de glace à l'intérieur des traînées de condensation ; en effet, leur influence sur le climat dépend de ces caractéristiques", explique Christiane Voigt. Par ailleurs, des mesures ont été effectuées sur une traînée de condensation en même temps qu'un satellite. "Pour la première fois, nous avons pu comparer des données recueillies sur des traînées de condensation par un satellite avec des mesures simultanées provenant de l'avion de recherche Falcon du DLR", ajoute Christiane Voigt. Le forçage radiatif des trainées de condensation est estimé à environ 31 mW/m2, c'est plus que les émissions directes de l'aviation dont la meilleure estimation est de 28 mW/m². Enfin, concernant l'étude des émissions volcaniques, l'avion de recherche Falcon du DLR a réalisé des mesures au niveau du nuage volcanique de l'Etna. "Nous étudions ici le développement chimique des particules après l'éruption. Les volcans rejettent de grandes quantités d'halogènes comme le brome ou le chlore, qui influencent de manière importante le bilan d'ozone. L'Etna est un volcan qui rejette continuellement du gaz - jusqu'ici, il n'existe qu'une petite quantité de mesures. Le but est de comprendre les réactions au sein des particules et d'obtenir davantage d'informations sur les émissions volcaniques et leurs effets sur le climat", explique Christiane Voigt. La dernière campagne de mesures a été réalisée le 30 septembre 2011, et leur exploitation est prévue sur une durée de six mois. Sources : Forschungsflüge: DLR untersucht Einfluss von Kondensstreifen und Vulkanemissionen auf das Klima - DLR (BE Allemagne numéro 543 (12/10/2011) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67891.htm) Notre Planète info 12/10/2011
-
Hanoï : un buffle qui ne voulait pas mourir
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ANIMAUX de la FERME
Je n'ai qu'un mot à dire : BARBARES Ce buffle n'a pas eu la chance des vaches qui ont réussi à échapper au sort funeste qui leur était réservé... Vivement que les gens prennent conscience que des animaux souffrent et sont mis à mort dans des conditions particulièrement douleureuses ... uniquement pour se remplir l'estomac... Et cela partout dans le monde... -
Non, tu ne me mangeras pas. Un buffle qui allait passer à la casserole dans un restaurant de Hanoï s'est échappé et a semé une vaste pagaille dans les rues, blessant une personne et provoquant la panique dans la circulation, a indiqué la police vendredi. Le personnel du restaurant Loc Vung était en train d'essayer de tuer l'animal lorsqu'il a brisé sa longe et pris la fuite jeudi. Nguyen Dang Hau, policier de son état, était en faction sur le pont Chuong Duong, un des principaux qui traversent le Fleuve rouge dans la capitale vietnamienne, à environ deux kilomètres du restaurant. "Soudain, j'ai vu un buffle qui courait dans tous les sens et qui a commencé à venir vers moi", a-t-il raconté. Le bovin a ensuite blessé un riverain à la tête et au corps. Sa cavale n'a rien changé à son triste destin. "J'ai ordonné à son propriétaire de le tuer", a expliquer le policier. "C'était très dangereux parce que beaucoup de curieux avaient suivi l'animal". Il aura fallu pas moins de quatre personnes, dont Hau, pour le cerner et saisir la longe qui pendait toujours à ses naseaux. Il a été exécuté séance tenante, avec un couteau. La Dépêche.fr 14/10/2011
-
20ème sommet de l'élevage : triomphe des limousines d'Ariège
BelleMuezza a posté un sujet dans ANIMAUX de la FERME
«Empereur», champion de France, chez les reproducteurs «jeunes». Photo DDM. Plusieurs animaux issus de la sélection génétique ariégeoise ont été distingués lors du 20e sommet de l'élevage, qui a eu lieu tout récemment à côté de Montferrand. Parmi eux, un authentique champion de France. Cela fait bien longtemps que l'Ariège ne s'était imposée à Montferrand, même si dans les années « 60 » les rugbymen lavelanétiens « Tito » Cathala, J. Clanet, C. Taffine faisaient parler d'eux dans les rangs de l'ASM sur la pelouse du stade Michelin, l'ASM champion de France depuis. Dans son écrin de volcans, Cournon, banlieue de Clermont-Ferrand, accueillait le vingtième sommet de l'élevage, rencontre internationale. Intéressés, conquis, fascinés par les programmes d'amélioration génétique français, par la qualité du cheptel national, Chinois, Africains du Sud, Anglais, Irlandais, Russes, Danois, Autrichiens, Espagnols, Argentins, Mexicains… toute la planète avait rendez-vous à Cournon en ce début octobre. Ce rendez-vous, le vingtième du nom, les éleveurs limousins du département ne l'ont pas manqué et ont fièrement porté les couleurs ariégeoises au sommet.« Empereur », jeune taureau qualifié en station nationale d'évaluation de Lanaud (87), appartenant en copropriété à Raymond Adreit et Christian Dedieu, respectivement de Mirepoix et Montjoie, devient tout simplement champion de France de sa catégorie reproducteurs jeunes. Une grande première pour l'Ariège, 800 reproducteurs jeunes sont évalués chaque année parmi 500.000 mâles nés en France et cela dure depuis vingt-cinq ans. Beau classement également pour « Engy », de l'élevage Venturim-Massat, qui obtient une excellente deuxième place en catégorie jeunes mâles qualité bouchère (----->heu moins sympa et même pas sympa du tout...). Chez les seniors déjà évalués sur leur production et qualifiés dans le top des 1 % meilleurs de la race limousine, « Brassens », appartenant à la copropriété Georges Bétirac et EARL des Monts-d'Olmes (Rivière), à Montferrier, obtient une très enviée quatrième place dans la catégorie reproducteurs reconnus et recommandés sur descendance, c'est-à-dire sur l'excellente qualité des produits engendrés. Il nous sera difficile de faire mieux, même si l'année prochaine nous jouons à domicile ou presque puisque le concours national limousin se déroulera à Saint-Gaudens. Ces résultats ne sont pas seulement pour les éleveurs une manière de gagner en notoriété, certes cela aide à faire connaître son élevage ; il convient surtout de se projeter bien au-delà. Les éleveurs sélectionneurs sont là pour créer du progrès génétique au service du plus grand nombre, entourés qu'ils sont par les organismes de sélection raciaux et les techniciens de terrain ; ils contribuent à l'amélioration des performances, des productions au niveau national, voire international. Un progrès génétique qui est ensuite mis en évidence au service des producteurs. La Dépêche.fr 15/10/2011 -
Le SIPA prend désormais en charge l'entretien des lieux et le nourrissage des animaux. Le Syndicat intercommunal de protection animale va prendre en charge la structure. Les associations se cantonnant désormais à leur mission d'adoption. Une victoire à la Pyrrhus, chèrement acquise. Négociations de longue haleine, pétition, fermeture envisagée en décembre prochain et, depuis le 1er septembre dernier, refus de prendre les chiens de la fourrière au Refuge canin. Au terme de plusieurs années de tensions, une solution est enfin trouvée sur le devenir du Refuge canin, association dont la mission est de recueillir les chiens et chats au terme des huit jours légaux en fourrière et de tenter de les faire adopter. Une mission lourde (nettoyer les cages, nourrir les chiens et les sortir se détendre, sensibiliser et recevoir le public) portée par les bénévoles et quatre salariés dont trois en contrats aidés. Depuis plusieurs années, l'association rencontrait des soucis inhérents à la montée en charge de l'activité. L'effectif est passé à trois salariés et l'avenir devenait de plus en plus sombre, jusqu'à envisager la fermeture pure et simple en décembre prochain. La solution a été présentée jeudi soir, lors d'une réunion du comité syndical du SIPA (Syndicat intercommunal de protection animale), que préside Jean-Marc Vayssouze. Le SIPA gère la fourrière animale de Cahors pour 110 communes. Les deux structures (refuge canin et fourrière) sont actuellement mitoyennes sur le site d'Englandières. Futur site : bientôt une étude d'impact Vendredi, une convention a été signée entre le Sipa et le Refuge canin. « Le SIPA n'a pas la compétence refuge mais on ne peut pas fonctionner sans refuge, sauf à euthanasier les chiens. Plutôt que d'augmenter sans cesse les subventions pour l'association, nous souhaitons maîtriser le personnel. D'une part, nous embauchons l'une des salariés à la fourrière pour remplacer une personne partant à la retraite. D'autre part, nous déléguons à un prestataire de service, l'association d'insertion Quercy Contact de Montcuq, pour l'entretien des lieux et le nourrissage des chiens. Les associations demeurent d'un grand secours sur la question des adoptions », soulignait Jean-Marc Vayssouze, saluant au passage l'action du Refuge canin. La prestation de service de Quercy Contact s'élevant à 47 000 € par an, le président du SIPA soulignait que cette nouvelle organisation « aura des incidences sur les cotisations des communes ». Tout comme le projet d'une nouvelle structure refuge-fourrière pour lequel une étude d'impact sera bientôt menée sur un site pour l'heure tenu secret. Un investissement de 600 000 € pour une structure digne de ce nom, à l'image de celle de Brive (un diaporama a été diffusé auprès de l'assemblée), avec un agrément pour 49 chiens contre 33 actuellement. Pour l'association Refuge canin, cette convention est une avancée positive au goût un peu amer. La Dépêche.fr 15/10/2011
-
Domaine de Courson L'automne est là dans toute sa splendeur. Après les brumes matinales, un soleil réconfortant nous fait oublier les désagréments d'un été trop triste et trop gris. C'est aussi la période l'année où les végétaux se parent de leurs plus belles couleurs. Et, comme un bonheur n'arrive jamais seul, c'est ce week-end que se déroulent les journées des plantes de Courson. C'est la destination idéale d'une promenade familiale ou experte au milieu d'une nature épanouie. D'autant que cet automne, Courson célèbre les arbres qui dans le parc commencent à se parer des chaudes couleurs automnales. La sélection des arbres et arbustes des pépiniéristes exposant à Courson, et que Patrice et Héléne Fustier détaillent dans leur fiche thématique pratique parlent avant tout de plaisir ! On y parle de floraisons hivernales parfumées,de couleurs détonantes, de silhouettes graphiques, de ramures gracieuses, de fructifications surprenantes ou délicieuses, d'écorces précieuses… "D’un point de vue pratique, c’est la révolution !" s'enflamment les organisateurs de ces journées. Comme si les pépiniéristes s’étaient donnés le mot pour rechercher des essences originales et faciles à adapter aux jardins, voire sur les terrasses des citadins". Difficile désormais pour les producteurs, les pépiniéristes de ne pas prendre en compte les bouleversements climatique auxquels nous sommes confrontés : la sécheresse bien sûr, mais aussi les précipitations torrentielles ; les périodes caniculaires, mais aussi de neige et de gel. Mais c'est un défi que les professionnels ont à coeur de relever ce qui les a poussé à aller dans des contrées lointaines à la recherche de nouvelles variétés, mais aussi à passer en revue quelques uns de nos végétaux parfois tombés en désuétude pour en redécouvrir des qualités bien utiles aujourd'hui. Entre autres critères, leur choix a été guidé par celui de la rusticité. "Ainsi beaucoup d’espèces botaniques issues de semis côtoient des cultivars ayant fait leurs preuves ou dont les parents botaniques sont eux-mêmes particulièrement résistants. À tout seigneur, tout honneur ! Le chêne botanique, roi des forêts descend au jardin sous la plume de son spécialiste, Vincent Grellier des Pépinières botaniques de la Preille. Le choix de présenter ces arbres et arbustes selon leur région d’élevage souligne certaines conditions de plantation à considérer telles que l’ensoleillement, la nature des sols ou encore la rusticité variables géographiquement", analyse les experts de Courson. Et puis, désormais, les professionnels doivent aussi prendre en compte les envies des urbains qui eux-aussi, veulent avoir accès à tous les végétaux. Et aujourd'hui, le talent des pépiniéristes leur permet de pouvoir mettre des arbres sur leur balcon ou leur terrasse. Mais Courson a aussi retenu le thème de l'arbre pour rappeler que 2011 a été proclamée “Année des forêts” par l’ONU afin de célébrer le rôle essentiel qu'elles jouent et “de promouvoir la bonne gestion, la conservation et le développement durable de tous les types de forêts de la planète et de renforcer l’engagement politique et la sensibilisation de la société civile dans ce sens.” On verra aussi en déambulant dans les allées de Courson que l'arbre renouvelle ou stimule l'imagination des jardiniers qui font courir des grimpantes dans leurs branches, installent des vivaces et des bulbes à leurs pieds.... Fiche Pratique: Parc du Domaine de Courson Courson-Monteloup (Essonne). www.domaine-de-courson.fr vendredi 14 octobre de 14h à 18h, samedi 15 et dimanche 16 octobre de 10h à 18h Tarifs: incluant la visite du parc, l’accés aux parkings, les services de la consigne et le transport des plantes et pour ceux qui viennent en RER la navette depuis la gare. -16 euros -11 euros (groupes, étudiants, membres des associations horticoles) -gratuit (enfants de moins de 12 ans accompagnant leurs parents) Le Parisien.fr 14/10/2011
-
Actualités, informations RHINOCEROS
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos sur les Rhinocéros
Partout dans le monde, les rhinocéros sont sous haute surveillance et la France n’échappe à la règle. Depuis plusieurs mois, une équipe de malfaiteurs s’est spécialisée dans le vol de cornes de rhinocéros dans les musées européens. Très prisé par les Asiatiques en raison de ses prétendues vertus aphrodisiaques, cette protubérance suscite la convoitise. En juillet dernier, une corne a ainsi été dérobée dans un musée de Charente-Maritime. Une vingtaine de faits similaires ont été recensés dans toute l’Europe cette année. Ils seraient l’œuvre d’un gang irlandais. Même s’ils semblent moins exposés, les parcs zoologiques ont été invités à la plus grande prudence par Europol, l’office européen de police. « Nous avons renforcé la sécurité et nous sommes plus vigilants qu’avant », confie Paul de La Panouse, le patron du zoo de Thoiry, l’un des parcs les plus fréquentés de France. Le personnel couve ainsi d’un peu plus près les trois rhinocéros blancs du zoo : les soigneurs visitent plus fréquemment leur enclos, le grillage est inspecté plus souvent qu’avant, afin de détecter d’éventuelles tentatives de découpage. Le personnel d’accueil est également sensibilisé. Qu’un visiteur un peu curieux s’intéresse de trop près à un animal, pose des questions pointues ou suspicieuses et il peut faire l’objet d’une discrète surveillance. Les employés de Thoiry ont acquis une certaine expérience en la matière puisque le parc a fait l’objet de plusieurs vols, le dernier en date concernant des tamarins. Mais, contrairement à ces fragiles petits singes, les rhinocéros blancs savent se défendre tout seuls. Avec ses 3 tonnes, sa vitesse de pointe de 40 km/h et sa peau épaisse de plusieurs centimètres, le mammifère a suffisamment d’atouts pour, a priori, dormir sur ses deux oreilles, tout du moins dans un zoo européen. Ce qui, in fine, rend très peu probable la mise à mort d’un « rhino » dans un parc comme celui de Thoiry. (PARC ZOOLOGIQUE ET DE LOISIRS DE THOIRY/ARTHUS BOUTIN.) « Ce trafic est complètement ridicule, résume Paul de La Panouse. La corne, c’est du poil aggloméré, de l’ongle. Si c’est vraiment aphrodisiaque, alors il suffit de se ronger les ongles pour en connaître les effets. » Le Parisien.fr 15/10/2011 -
Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Le Rena, porte-conteneurs qui s'est échoué au large de la Nouvelle-Zélande le 5 octobre, est déjà responsable de la mort d'un millier d'oiseaux, dont certains étaient déjà menacés. C'est le cas du pluvier roux. Le bilan écologique s’alourdit. La nappe de carburant qui s’échappe du Rena, ce porte-conteneurs qui s’est échoué le 5 octobre sur le récif d’Astrobale, à une centaine de kilomètres de la côté néo-zélandaise, cause de nombreux dégâts sur la biodiversité locale. Si tous les organismes marins sont touchés, c’est surtout le nombre d’oiseaux victimes de la marée noire qui choque. Mille oiseaux morts ! C’est le bilan actuel annoncé par les autorités de la Baie de Plenty (Maritime New-Zealand). Selon le dernier rapport, près d’une centaine d’oiseaux recouverts de fioul ont été récupérés et reçoivent en ce moment des soins de la part des organismes locaux. Dix-sept d’entre eux sont des pluviers roux (Charadrius obscurus), une espèce en voie de disparition dont il ne reste qu’une faible population d’environ 1.500 individus vivant en Nouvelle-Zélande, dont 100 dans la Baie de Plenty. D’autres espèces déjà menacées le sont encore plus suite à la marée noire. Ainsi pétrels, puffins, albatros ou fous s’installent normalement à cette époque dans les îles alentours pour la nidification et la reproduction. De nouvelles opérations de pompage ont été lancées ce matin. Le navire, qui transportait 1.673 tonnes de fioul dans ses cales, n’en a déjà plus que 1.346 selon les autorités néo-zélandaises. Futura Sciences 14/10/2011 -
Les volcans
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Selon une récente étude publiée dansla revue Nature, l'oxygénation de l'atmosphère primitive de la Terre aurait été davantage liée au souffle des volcans plutôt qu’au développement de cyanobactéries productrices d'oxygène. Il y a 4,5 milliards d’années, la Terre était dotée d’une atmosphère dépourvue d’oxygène. Elle était alors essentiellement faite de gaz carbonique et de méthane et si elle contient maintenant 21% d'oxygène, sa concentration était mille fois plus faible lors de son apparition. Mais selon une étude publiée hier dans la revue scientifique Nature et contrairement aux hypothèses qui prévalaient jusqu’ici, le développement des cyanobactéries ne serait pas le facteur premier de l’oxygénation de l’atmosphère primitive. En effet, d'après Fabrice Gaillard et ses collègues de l'Institut des sciences de la Terre d'Orléans et de l'ISTerre de Grenoble, "la géologie prime sur la biologie" et ce serait plutôt les volcans qui seraient responsables de ce phénomène. Il y a 2,7 milliards d’années, sont apparus les continents et les volcans terrestres et non plus seulement souterrains et sous-marins. Ainsi, leur fumée, émise dans l'atmosphère, a relâché des gaz riches en dioxyde de souffre (SO2). La pression à laquelle étaient libérés les gaz dans l'atmosphère étant plus faible que lorsqu'ils étaient émis dans les océans, la composition chimique des gaz a évolué. Un nouveau cycle biochimique du soufre s'est mis en place et a déclenché le processus d'oxygénation de l'atmosphère, explique TV5monde. Le SO2 propulsé dans l'atmosphère a entraîné la production d'ions sulfate solubles dans l'eau de mer. Par réaction chimique, les fonds marins ont rendu possible la libération dans l'atmosphère de l'oxygène émis par les cyanobactéries. Un processus applicable sur d'autres planètes ? Ces dernières auraient donc bel et bien joué un rôle. Mais leur oxygène, produit par photosynthèse, était initialement consommé par la matière organique et le fer ferreux dissout dans les océans. Grâce au souffre issu des volcans, ce fer serait resté piégé au fond des océans et aurait permis la libération de l’oxygène. Une oxygénation atmosphérique, initiée par "un changement de la pression de dégazage des volcans", qui peut "s'appliquer à d'autres planètes", indique M. Gaillard. Il prend pour exemple l'absence totale d'oxygène dans l'atmosphère de Vénus où la pression atmosphérique est très forte, alors qu'il y a des traces d'oxygène dans l'atmosphère ténue de Mars. "Si on a raison dans notre article, on a potentiellement une explication" de l'oxygénation ou non de l'atmosphère de ces planètes "simplement en considérant la pression à laquelle les gaz volcaniques sont relâchés", conclut le chercheur. Maxisciences 14/10/2011 -
Un requin cyclope retrouvé dans le golfe de Californie au Mexique
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Un spécimen extrêmement rare de requin cyclope a été découvert à proximité de l'île Cerralvo, dans le golfe de Californie au Mexique. Lors d’une de ses séances de pêche légale dans le golfe de Californie, Enrique Lucero Leon a capturé en juillet 2011, une femelle enceinte appartenant à la famille des requins sombres. En ouvrant sa prise, le pêcheur a ainsi découvert dix petits fœtus mais parmi ceux-ci se trouvait un spécimen étrange : un petit requin albinos et muni d’un unique œil au milieu du museau. La découverte inédite est alors rapidement arrivée aux oreilles de Felipe Galvan-Magana, chercheur au Centre Interdisciplinaire des Sciences Marines de La Paz, au Mexique qui a finalement obtenu la permission d’emprunter, le temps de sa recherche, le petit requin. Avec sa collègue Marcela Bejarano-Alvarez, il a ainsi pu étudier scrupuleusement le fœtus afin de déterminer l’origine de la surprenante malformation. L’œil du spécimen, large d’environ 2,6 centimètres et placé à l’avant de sa tête est la marque d’une maladie congénitale appelée cyclopie, qui survient de façon rare chez plusieurs espèces animales, y compris les humains. Mais le petit requin présente également d'autres malformations : il est albinos, sans narine avec une bosse sur son museau, une anomalie de la colonne vertébrale et une déformation de la queue. Selon les chercheurs, une carence en vitamine A, causée par l'alimentation de la mère, peut dans quelques cas entrainer la cyclopie chez les fœtus mammifères. Toutefois, il est difficile de déterminer si cette cause peut également s’appliquer aux requins. Felipe Galvan-Magana, a d’ores et déjà exclu l’hypothèse d’un lien avec la pollution des eaux. "La zone de pêche près de Baja California est préservée de toute pollution, il s’agit d’un espace vierge, et nous ne pouvons pas le considérer comme une cause d'anomalies chez les requins sombres" a-t-il déclaré dans son étude. Des embryons de requins victimes de cyclopie ont déjà été observés à quelques reprises dans le passé. Toutefois, aucun de ces spécimens n’a été capturé en dehors de l’utérus de leur mère, suggérant que les requins cyclopes sont incapable de survivre à long terme à l’état sauvage. Celui trouvé récemment "n'aurait probablement pas vécu très longtemps après sa naissance" suggère ainsi l’étude. En effet, sa couleur blanche l’aurait rendu plus repérable par les prédateurs tandis que sa queue malformée l’aurait empêché de nager correctement. Pour l’heure, Enrique Lucero Leon, le pêcheur à l'origine de la découverte a fait savoir qu’il conserverait lui-même le spécimen dans de l’alcool et ce, malgré les nombreuses offres qui lui ont été faites pour acquérir le curieux requin. Découvrez en images sur Maxisciences ce surprenant spécimen de petit requin cyclope. Maxisciences 14/10/2011 -
La plupart des 60 militants anti-OGM qui avaient détruit l'an dernier une parcelle de vigne transgénique expérimentale dans le Haut-Rhin ont été condamnés vendredi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Colmar. Six d'entre eux, déjà soumis à une peine avec sursis pour des faits comparables, ont été pour leur part condamnés à 1.200 euros d'amende. Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis pour les faucheurs qui avaient entièrement détruit le 15 août 2010 une parcelle de plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), à Colmar. Le tribunal a condamné les prévenus à verser au total quelque 57.000 euros à l'institut de recherche, dont 50.000 euros au titre du préjudice scientifique causé par leur action. C'est bien moins que les plus de 500.000 euros réclamés par l'Inra. Interrogées par l'AFP, aucune des deux parties ne s'est prononcée à l'issue du jugement sur un éventuel appel. Une quarantaine de chercheurs de l'institut, en blouses blanches, s'étaient rassemblés devant le tribunal correctionnel, brandissant des pancartes interpellant l'opinion publique, comme l'avaient fait les faucheurs lors des trois journées d'audience fin septembre. "Halte aux faucheurs de connaissance", "Recherches OGM: les faucheurs ne veulent pas savoir, et vous?" pouvait-on notamment y lire. L'essai mené par l'unité de Colmar de l'Inra visait à tester la résistance de porte-greffes de vignes génétiquement modifiés à une maladie virale de la vigne, le court-noué. Sciences et Avenir 14/10/2011
-
La plupart des 60 militants anti-OGM qui avaient détruit l'an dernier une parcelle de vigne transgénique expérimentale dans le Haut-Rhin ont été condamnés vendredi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Colmar. Six d'entre eux, déjà soumis à une peine avec sursis pour des faits comparables, ont été pour leur part condamnés à 1.200 euros d'amende. Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis pour les faucheurs qui avaient entièrement détruit le 15 août 2010 une parcelle de plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), à Colmar. Le tribunal a condamné les prévenus à verser au total quelque 57.000 euros à l'institut de recherche, dont 50.000 euros au titre du préjudice scientifique causé par leur action. C'est bien moins que les plus de 500.000 euros réclamés par l'Inra. Interrogées par l'AFP, aucune des deux parties ne s'est prononcée à l'issue du jugement sur un éventuel appel. Une quarantaine de chercheurs de l'institut, en blouses blanches, s'étaient rassemblés devant le tribunal correctionnel, brandissant des pancartes interpellant l'opinion publique, comme l'avaient fait les faucheurs lors des trois journées d'audience fin septembre. "Halte aux faucheurs de connaissance", "Recherches OGM: les faucheurs ne veulent pas savoir, et vous?" pouvait-on notamment y lire. L'essai mené par l'unité de Colmar de l'Inra visait à tester la résistance de porte-greffes de vignes génétiquement modifiés à une maladie virale de la vigne, le court-noué. Sciences et Avenir 14/10/2011