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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le train de combustibles radioactifs usagés en provenance des Pays-Bas est arrivé jeudi matin à Valognes, son terminus. Les déchets doivent être retraités par Areva dans son usine de la Hague. Terminus atteint pour le convoi tellement contesté. Jeudi matin, le train parti des Pays-Bas mardi et transportant 21 barres de combustible radioactif usé est arrivé à la fin de son parcours : à Valognes en Normandie. Destination qu'il a atteinte après avoir traversé la France, passant entre autres en région parisienne, sous les contestations de nombreux militants. Mardi, le collectif Sortir du nucléaire a en effet appelé à manifester le long des voies empruntées par le convoi, appel largement entendu par les anti-nucléaires. Par ailleurs, les militants ont profité d'une halte effectuée par le convoi au triage du Bourget pour évaluer la radioactivité qui s'en échappe. Ainsi, ils ont affirmé avoir mesuré "une radioactivité 80 fois supérieure à la radioactivité naturelle", à un mètre et au contact des trois wagons, d'après la porte parole du collectif Laura Hameaux. Un taux inférieur à ce qu'ils pensaient trouver au départ. "C'est une dose qui n'est pas trop importante", car pour présenter un danger il faudrait rester en contact pendant plusieurs jours avec ces conteneurs, a-t-elle ajouté. Pour sa part, Areva dont l'usine de la Hague doit accueillir les déchets afin de les retraiter, a souligné "qu'il faudrait rester une vingtaine d'heures à deux mètres des emballages pour recevoir l'équivalent d'une radio de l'abdomen". En vérité, il s'agit ici du second convoi de combustibles néerlandais à destination de La Hague suite à la reprise des transports de combustibles radioactifs usés entre les Pays-Bas et la France "dans le cadre d'un contrat signé en 1978, interrompu en 2006" afin de se conformer avec une nouvelle réglementation, d'après Areva. Le groupe explique également que le retraitement sert à réutiliser une grande partie des combustibles usés dans les centrales, tandis que Sortir du nucléaire plaide que ce procédé "augmente au contraire le volume des déchets radioactifs". Maxisciences 13/10/2011
  2. Mardi, l'Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi visant à interdire l'exploitation du gaz de schiste, et non plus seulement la méthode de fracturation hydraulique. Ce texte était soutenu par le parti socialiste, les Verts, le PCF et le Parti de Gauche. Par 269 voix contre 191, la proposition de loi visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste en France a été rejetée par l'Assemblée nationale, rapporte l'AFP. Ce texte, soutenu par les Verts, les socialistes mais aussi le PCF et le parti de gauche, avait été déposé suite à l'adoption en juillet dernier de la loi interdisant l'exploration par la fracturation hydraulique. Une mesure insuffisante pour l'opposition, qui en plus d'une interdiction totale, réclamait l'abrogation des permis exclusifs de recherche de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels, ainsi qu'une plus grande transparence dans le code minier. "L'exploration et l'exploitation des huiles et gaz de schiste constituent à la fois une erreur énergétique, environnementale et économique qu'il convient d'interdire", a insisté quelques minutes avant le vote le président des Verts à l'Assemblée Yves Cochet, qui avait déposé la proposition le 6 octobre dernier avec son homologue du PS Jean-Marc Ayrault. Alors que le gouvernement vient d'abroger trois permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France, accordés en mars 2010 par le ministère de l'Environnement, Nathalie Koscisko-Morizet s'est félicitée du vote de l'Assemblée, déclarant selon France Soir "regretter que l'opposition veuille encore aborder ce sujet alors que nous l'avons traité et bien traité". Maxisciences 13/10/2011
  3. Le marché Saint-Charles de Perpignan a ouvert aujourd'hui la plus grande centrale solaire photovoltaïque d'Europe intégrée à un bâtiment. Elle fournira 10% de la consommation totale d’électricité des habitants de la ville. C’est au marché international Saint-Charles de Perpignan que sera ouverte aujourd’hui la plus grande centrale solaire photovoltaïque d'Europe intégrée à un bâtiment. Inaugurée par la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet elle-même, la centrale produira 9 800 mégawatts par heure grâce à ses 68.000 mètres carrés de toiture photovoltaïque, répartis sur 11 hangars qui contenaient autrefois de l’amiante. Ce sont donc au total 97.000 tuiles photovoltaïques qui fourniront l'équivalent de 10% de la consommation d'électricité des Perpignanais (15.000 personnes environ) en totalisant une puissance de 8,8 mégawatts. Cette centrale, qui a demandé un investissement de 54 millions d'euros, bénéficiera d’un ensoleillement de 2.506 heures par an et est donc particulièrement bien placée. Cette mise en service a lieu alors qu’en parallèle les professionnels de l’énergie solaire dénoncent les mesures prises par le gouvernement. Ce dernier avait limité les tarifs de rachats aux petites structures (moins de 100 kiloWatts-crête), avant de les baisser ensuite d'environ 30%. La branche Soler, du Syndicat des Energies renouvelables, estimait récemment dans un communiqué que "la filière a probablement perdu près de 10.000 emplois depuis mars 2011", de nombreuses sociétés, "fragilisées par les nouveaux dispositifs", ayant déjà déposé le bilan. Une puissance installée triplée entre 2010 et 2011 Malgré cela, le gouvernement continue de se féliciter des résultats obtenus, estimant que la France est en avance sur les objectifs du Grenelle de l'environnement. Ceux-ci prévoyaient 1.100 MW installés fin 2012 et 5.400 MW en 2020 alors que le pays est déjà à "plus de 1.600 MW d’installations raccordées et plus de 2.000 MW d’installations en file d’attente de raccordement". Le Commissariat général au Développement durable indique que la puissance installée a triplé entre fin juin 2010 (580 MW) et fin juin 2011 (1.679 mégawatts MW). De plus, au cours du premier semestre, plus de 207.000 unités de production d'énergie solaire ont été installées (près de 600 MW), soit 143% de plus par rapport à l’année précédente. Les trois régions les plus dynamiques dans le domaine de la production d’énergie solaire sont les régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Languedoc-Roussillon et Pays de la Loire. Maxisciences 13/10/2011
  4. Mercredi, l'Assemblée a voté à l'unanimité l'interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires. La mesure sera effective dès 2014 et à partir de 2013 pour les contenants destinés aux enfants de moins de 3 ans. C'est un pas majeur vers la disparition progressive du bisphénol A. Après l'interdiction de cette substance dans les biberons, c'est au tour des contenants alimentaires de faire l'objet d'une mesure similaire. En effet, le BPA est un composé chimique très répandu dans la vie quotidienne et se retrouve aujourd'hui dans la plupart des bouteilles en plastique rigide, des boîtes de conserve ou des canettes. Alors que la substance est sérieusement soupçonnée de perturber le système endocrinien, les socialistes avaient émis une proposition de loi afin d'interdire son utilisation dans la fabrication des contenants en contact avec la nourriture. Une proposition de loi que l'Assemblée vient tout juste d'adopter à l'unanimité. Dès 2014, le BPA devrait donc disparaitre définitivement des contenants alimentaires. Une mesure qui sera appliquée à partir de 2013 pour tous les conditionnements destinés aux enfants de moins de 3 ans, comme l'a suggéré le ministre de la Santé Xavier Bertrand. Cette décision intervient peu après la publication d'un rapport réalisé par l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) et jugeant nécessaire de remplacer "sans tarder" le bisphénol A. Expliquant que le rapport de l'Anses a rendu la "précaution légitime et même nécessaire", le ministre de la Santé avait affirmé jeudi dernier qu'"avec cette nouvelle loi, la France sera le premier pays en Europe à aller si loin dans la protection contre le bisphénol A". De même, le député PS Gérard Bapt s'est dit "heureux que l'intérêt général l'emporte", notant que "cela tranche singulièrement avec la position du gouvernement ces dernières années". S'assurer de l'innocuité des substituts Pour Olivier Jardé (Nouveau Centre), dont le groupe avait milité en vain il y a quelques mois pour la suppression des phtalates, parabens et arkylphénols, s'"il faut se méfier de ce produit", il faut surtout ne "pas le remplacer par une molécule plus toxique", cite l'AFP. Un point essentiel sur lequel a également insisté le député UMP Paul Jeanneteau qui a jugé "fondamental de s'assurer de l'innocuité des produits de substitution". Pour cela, un rapport d'étape sur les substituts au bisphénol A et leur innocuité notamment devrait être transmis au Parlement au plus tard le 31 octobre 2012, d'après Xavier Bertrand. Toutefois, la députée PS et médecin Michèle Delaunay a objecté que le délai était court et qu'"aucune étude scientifique probante n'aura eu le temps d'être menée à bien. Des résultats incomplets pourront être avancés par les industriels pour démontrer qu'ils ne disposent pas de substituts définitivement innocentés et demander la prorogation" de la mesure. D'ici l'application de la loi, une campagne d'information à destination des femmes enceintes et allaitantes et des parents de jeunes enfants sera lancée par le ministère. Ajouté à cela, les députés espèrent voir "dans un délai très bref l'étiquetage obligatoire des contenants comportant du bisphénol A". Maxisciences 13/10/2011
  5. Jeudi, les équipes d'intervention redoublaient d'efforts pour vider les cuves du cargo Rena du carburant qu'elles contiennent. Des fractures apparues sur la coque laissent supposer que le porte-conteneur est sur le point de se rompre. C'est un véritable défi contre la montre que doit désormais relever la Nouvelle-Zélande. En effet, la situation est loin de s'améliorer dans la baie de Plenty, l'une des plus belles anses du pays où s'est échoué mercredi dernier, un porte-conteneur libérien transportant quelque 1.700 tonnes de fioul. Hier, les autorités ont annoncé que de nouvelles fractures étaient apparues sur la coque du Rena qui a déjà laissé échapper 300 tonnes de carburant, souillant les eaux environnantes et les plages voisines. Aujourd'hui, les équipes d'intervention ont donc redoublé d'efforts pour éviter le pire : que la totalité du chargement du Rena ne se déverse dans la mer. Pour cela, ils essaient de vider les cuves de carburant mais la tâche s'avère difficile alors que le cargo est fortement secoué par la houle. "Il n'y a pas de quoi être optimiste. Il semble que la meilleure chose à faire soit de tenter de pomper le fioul, et après seulement de savoir quoi faire du navire s'il se casse", a expliqué Matthew Watson, un spécialiste de sécurité maritime dont la société, Svitzer, participe aux opérations. Interrogé sur la probabilité que la coque du navire rompe, celui-ci a répondu : "Il suffit de constater les dommages sur les deux flancs du navire", relève l'AFP. Par ailleurs, les autorités ont dû ordonné l'évacuation des plages, où les habitants s'emploient à ramasser les galettes de pétrole sans protection particulière, après que l'un des 88 conteneurs tombés à la mer a libéré des substances dangereuses dont la nature n'a pas été précisée. A ce jour, plusieurs conteneurs sont tombés à la mer et un navire muni d'une grue est en route depuis Singapour pour enlever les conteneurs du bateau. La situation reste donc plus qu'incertaine et pourrait encore s'aggraver dans les prochaines 24 heures. Maxissciences 13/10/2011
  6. Les inondations ravagent l'industrie thaïlandaise Un complexe industriel de plus a été inondé en Thaïlande après le débordement d'une rivière, causant de nouveaux dégâts aux firmes japonaises, notamment, présentes dans le pays. Le fleuve Chao Phraya sur les berges duquel s'étend un parc industriel de haute technologie, dans la province d'Ayutthaya, a débordé tôt dans la journée de jeudi. La zone industrielle en question constitue la base de production d'une centaine de firmes japonaises, dont notamment le fabricant d'imprimantes Canon, et Sony, qui y produit des appareils photo. L'armée thaïlandaise est intervenue avec du matériel de construction à grande échelle mais n'est pas parvenue à empêcher l'inondation de l'usine Canon. Plusieurs semaines d'inondation ont jusqu'à présent fait environ 280 morts et noyé deux parcs industriels où étaient implantées quelque 200 firmes japonaises. Selon les autorités météorologiques thaïlandaises, les fortes pluies devraient se poursuivre jusqu'à la fin du mois, ce qui laisse à penser que d'autres dégâts sont à craindre. NHK 13/10/2011
  7. PARIS, 30 sept 2011 (AFP) - Mieux lutter contre le trafic des espèces vivantes et les atteintes à la biodiversité en constante augmentation : un protocole d'accord en ce sens a été signé vendredi à Paris par la douane et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ce protocole vise à "formaliser" les liens mis en place entre les agents des douanes et de la direction de la police de l'ONCFS et à "renforcer" la coopération entre les deux administrations en matière d'échange d'information et d'expertise, d'assistance technique matérielle et de formation. "Pour l'Office qui s'apprête à fêter ses 40 ans d'existence, la mission de police reste fondamentale. Notre volonté est de maintenir sur le territoire national, en métropole comme en Outre-mer, un réseau de veille écologique et sanitaire performant", a déclaré Jean-Pierre Poly, directeur général de l'ONCF. De son côté, Jérôme Fournel, directeur général des douanes et droits indirects, a souligné "l'augmentation des atteintes à la biodiversité sur les espèces menacées". "Grâce à ce partenariat, nous aurons des actions communes. En échangeant et croisant nos informations nous pourrons mieux démanteler les réseaux et identifier les contrevenants", a-t-il dit. Selon lui, le trafic des espèces vivantes est estimé aujourd'hui à 20 milliards d'euros. Le prix de vente du kilo de corne de rhinocéros s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'euros. "Ces trafics qui sont liés à des organisations criminelles sont des facteurs de risques sur la biodiversité !" a-t-il insisté. En 2010, 649 "constatations" ont été effectuées par les services douaniers en matière de non-respect de la Convention de Washington, contre 501 en 2009, soit une hausse d'un peu plus de 29 %. Elles ont conduit à la saisie de 11.129 spécimens (contre 6.005 en 2009) : 172 animaux vivants, 487 animaux naturalisés, 1.677 pièces d'ivoire brut ou travaillé, 1.336 coquillages et coraux et 6.917 articles et produits divers, issus d'espèces protégées. 30 millions d'amis 30/09/2011
  8. Selon un sondage publié sur 30millionsdamis.fr, 43 % des internautes qui se sont exprimés ne connaissent pas l’opération Doyens menée par la Fondation. Elle permet pourtant de favoriser l’adoption des chiens âgés de 10 ans et plus. Petit rappel pour ceux qui n’ont pas encore découvert ces animaux très attachants. Vasco, Malcom, Snoopy et Natacha... Tous ont un point commun : ces chiens de refuge sont âgés et par conséquent, sont moins adoptés qu’un animal plus jeune. Pourtant, tous ont néanmoins trouvé une nouvelle famille grâce à l’opération Doyens. Cette initiative, lancée en 2005 par la Fondation 30 Millions d’Amis, permet l’adoption d’un chien de 10 ans ou plus, contre une participation aux frais vétérinaires éventuels à hauteur de 600 euros, prise en charge par la Fondation. 548 chiens ont été adoptés depuis le début de l’année 2011, 2747 depuis le début de l’opération : un véritable succès qui encourage ce beau projet. Pour aider vous aussi ces laissés-pour-compte à trouver une nouvelle famille, n’hésitez pas à relayer cette information via Facebook ou Twitter. Pour connaître les animaux proposés à l’adoption dans votre région, utilisez notre moteur de recherche et cochez la case « Chiens de 10 ans et plus aidés ». 30 millions d'amis 07/10/2011
  9. Réalité ou entretien / récupération d'une "mythologie"... ? J'ai lu cet article sur plusieurs sites sérieux qui ont repris cette information... Trouvant cependant que le sujet relève plus d'une légende je n'avais pas jugé bon de l'évoquer sur le forum... D'autant plus que je ne savais pas où le caser ! 30 millions d'amis l'ayant catégorisé faune sauvage... Je suis le mouvement afin de vous faire partager l'information...
  10. MOSCOU, 10 oct 2011 (AFP) - Une délégation internationale de scientifiques a collecté des "preuves irréfutables" de l'existence du yéti dans la région russe de Kemerovo, en Sibérie, a annoncé l'administration régionale sur son site internet. "Lors d'une expédition dans la grotte Azasskaïa, les participants ont collecté des preuves irréfutables démontrant que +l'homme des neiges+ vit dans la (contrée de la) Choria montagneuse", explique le communiqué publié dimanche soir, sur la base des découvertes de chercheurs russe, américain, canadien, suédois et estonien. "Des empreintes de l'homme des neiges, son antre supposée et différents marqueurs avec lesquels le yéti démarque son territoire ont été trouvés. Dans l'une des empreintes découvertes, le scientifique russe Anatoli Fokine a trouvé des poils appartenant potentiellement au yéti", selon la même source. La région de Kemerovo souligne dès lors que ces trouvailles prouvent "à 95% que l'homme des neige vit "sur son territoire" et qu'elles seront "étudiées dans un laboratoire scientifique". A ce titre les chercheurs de l'expédition ont milité pour la création à l'Université d'Etat de Kemerovo d'un centre d'étude du yéti, reprenant une proposition de l'administration régionale formulée en mars mais qui avait été rejetée alors par la faculté. "Ces études feront en sorte que la société et les médias prendront plus au sérieux ce qui concerne (le yéti). Les données (du centre d'étude) pourront être utiles aux biologistes, aux médecins et à d'autres scientifiques", relève encore le communiqué de l'administration régionale. Le vice-gouverneur de Kemerovo, Dmitri Islamov relève lui que l'important n'est pas "l'existence" du yéti dans la région mais que les touristes venant en Choria montagneuse --dans la chaîne de l'Altaï-- profitent "du caractère unique de la nature dans la région". La région de Kemerovo cherche à développer le tourisme et organise régulièrement des évènements autour du légendaire yéti, notamment des expéditions médiatisées. L'ancien champion du monde de boxe poids lourds WBA, le géant russe Nikolaï Valuev, a participé à l'une d'entre elles en septembre. 30 millions d'amis 10/10/2011
  11. TOULOUSE, 12 oct 2011 (AFP) - Des fossiles de rongeurs datant de 41 millions d'années (Eocène moyen), les plus anciens jamais découverts en Amérique du Sud, ont été mis au jour au Pérou par une équipe internationale dont l'étude est publiée en ligne par la revue britannique Proceedings of the Royal Society. Les cinq nouvelles espèces de rongeurs existaient 9 millions d'années avant les plus anciens connus jusqu'à présent pour cette partie du continent, soulignent les paléontologues, dont certains travaillent à l'université Montpellier 2 et au Muséum d'histoire naturelle de Toulouse. Ils étaient dotés de dents dont la morphologie "permet de réaffirmer l'origine africaine des caviomorphes", sous-ordre de rongeurs comprenant le cobaye, le capybara ou le chinchilla, précise l'article des Proceedings of the Royal Society B (Biological Sciences). L'hypothèse d'une dispersion transatlantique de ces mammifères pendant l'Eocène moyen, une période pendant laquelle les côtes africaine et brésilienne étaient à moins de 1.000 km l'une de l'autre, est largement partagée dans la communauté scientifique. Les espèces découvertes, selon les chercheurs, étaient très petites par rapport aux autres rongeurs sud-américains: ils allaient de la taille de la souris à celle du rat (20 à 120 grammes) alors que les capybaras actuels font plus de 60 kg et que certains caviomorphes fossiles dépassaient les 500 kg. Ils vivaient dans une forêt tropicale humide et luxuriante, en compagnie de tatous, de petits marsupiaux arboricoles, de mammifères herbivores et de prédateurs, comme les crocodiles terrestres ou des poissons carnassiers, précisent les auteurs de l'étude. Baptisés Canaanimys ("rongeur-de-la-communauté-native-Canaan") ou Cachiyacuy ("cobaye-de-la-rivière-Cachiyacu"), les nouveaux rongeurs ont été mis au jour notamment par des chercheurs appartenant à l'Institut des sciences de l'évolution de Montpellier 2 et à des universités de Toulouse, Stony Brook (Etats-Unis) et Bonn (Allemagne), ainsi qu'aux muséums d'histoire naturelle de Toulouse et de Lima. 30 millions d'amis 12/10/2011
  12. Les escargots de la famille des Janthinidés peuvent remercier leurs ancêtres ! Grâce à un caractère dont ils ont hérité, ils sont capables de former des bulles d'air à l'aide de mucus, ce qui leur permet de flotter et de vivre juste sous la surface de l'eau. Ils accèdent ainsi à des ressources alimentaires autrefois hors de portée. Certains mollusques marins, appartenant à la famille des Janthinidés, ont une stratégie de locomotion peu commune : ils flottent sous la surface de l’eau grâce à une bouée composée de mucus. Si ce comportement était déjà connu des scientifiques, son histoire évolutive restait à découvrir. Des chercheurs américains et hollandais ont trouvé l’origine de ce comportement chez un ancêtre commun qui sécrète également du mucus lors de la ponte des œufs. Les Janthinidés sont des escargots pélagiques, reconnaissables à la teinte violette de leur coquille. Certaines des espèces de cette famille, comme Janthina janthina, vivent juste sous le niveau de la mer, où elles décrivent un mouvement de yo-yo, alternant brève descente vers le fond et remontée à la surface. Elles font ainsi partie du neuston. Une bouée de mucus En chemin, elles se nourrissent notamment de physalies, arrachant des morceaux des colonies passant à proximité. Une nourriture rendue accessible grâce à une adaptation peu commune : une sorte de bouée confectionnée à partir de mucus formant des bulles dans lesquelles l’air est emprisonné, ce qui permet la flottaison des individus s’y accrochant. Les scientifiques ont cherché à déterminer quelle était l’origine de cette adaptation comportementale qui confère clairement un avantage aux escargots, leur donnant accès à une nourriture dont ils n’auraient pas pu bénéficier en restant plus en profondeur. Arbre phylogénétique construit à partir d'analyses ADN. Les Janthinidés sont en violet sur l'arbre, tandis que les Épitoniidés sont en vert. On voit bien que Recluzia est un « intermédiaire » entre ces deux taxons. Photos : Epifungium nielsi (A)Recluzia jehennei (B)Janthina exigua (C) etJ. janthina (D). © Churchill et al. 2011, Current Biology Des analyses ADN ont permis de déterminer que la famille des Janthinidés dérive de celle des Épitoniidés, escargots vivant dans les fonds marins et se nourrissant d’anémones ou de coraux. D’ailleurs, lors de la ponte, les femelles de cette famille sécrètent du mucus qui accompagne et protège les œufs. Selon les scientifiques qui présentent leurs résultats dans Current Biology, c’est sans doute de ce caractère que proviennent les bouées de mucus des Janthinidés. Une adaptation héritée des fonds marins Le mode de ponte des espèces du genre Recluzia semble d’ailleurs confirmer cette hypothèse. Ce genre, appartenant également à la famille des Janthinidés, est, d’un point de vue phylogénétique, un intermédiaire entre les Épitoniidés et J. janthina. Les femelles Recluzia fabriquent, comme chez J. janthina, des bouées de mucus qui enferment des œufs. Les mâles, eux, restent au fond de l’eau, comme chez les Épitoniidés. Ainsi, selon les analyses des scientifiques, le système de ponte de certains escargots vivant au fond de l’eau aurait évolué de la façon suivante. Dans un premier temps le système de port des œufs s’est transformé : des bulles d’air ont été emprisonnées au sein du mucus, permettant à la femelle de monter à la surface. Dans un deuxième temps, indépendamment de la reproduction, les mâles ont également acquis la capacité à former ces bouées. Comme ces adaptations conféraient un avantage pour l’accès à la nourriture, elles ont été conservées par le processus de sélection naturelle. Voici donc trois témoins vivants de l'évolution progressive d'un caractère biologique. Un exemple en triptyque précieux qui aurait permis à Darwin de mettre très tôt un point final à la controverse dont sa théorie de l'évolution fut victime à ses débuts. En effet, ses détracteurs lui reprochaient l'absence d’intermédiaires entre une espèce et son ancêtre présumé. Futura Sciences 12/10/2011
  13. Ecologistes et habitants de l’île de Jeju, en Corée du Sud, s'opposent vivement à la construction d'une base militaire maritime censée accueillir des porte-avions et des navires de guerre. Un projet qui menace la grande biodiversité de l'île volcanique, qui vit essentiellement du tourisme. Plus d'une centaine d'organisations de Corée du Sud, qu'elles soient écologistes, pacifistes, chrétiennes ou bouddhistes, soutenues par des associations étrangères et plusieurs partis d'opposition, sont en lutte contre la construction d'une base navale sur l'île de Jeju, rapporte Le Monde. "La décision en 2007 de construire une base à Gangjeong, nous avons lutté seuls. Désormais, une solidarité nationale et internationale s'est fait jour", explique Ko Kwon-il, le chef du mouvement d'opposition cité par le quotidien. Cette base militaire est censée accueillir une vingtaine de navires de guerre et de sous-marins visant à assurer la sécurité du pays. Mais les militants écologistes et les habitants de l'île craignent la destruction de la grande biodiversité de Jeju, qui fait la réputation de l'île et attire de nombreux touristes. Le gouvernement s'était engagé à respecter les normes écologiques, mais pour pouvoir lancer les travaux de construction de la base navale, la côte où elle doit être édifiée a été privée de son statut de zone protégée. "Baptisée "île de Paix" en 2005, Jeju est en train de devenir une base de guerre", déplore auprès du Monde un professeur de philosophie de l'université de Jeju, Yoon Yong-taek. Dans un peu moins d'un an, en septembre 2012, Jeju accueillera le prochain sommet mondial sur la conservation organisé par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). Maxisciences 12/10/2011
  14. Ce mercredi 12 octobre, la Chambre basse du parlement australien a approuvé la loi instaurant la taxe carbone dans le pays. Le texte a été adopté de justesse après des années de débats particulièrement vifs avec le secteur minier et l'opposition conservatrice. Mercredi, la Chambre basse du parlement australien a approuvé à 74 voix contre 72, une loi instaurant la taxe carbone en projet dans le pays depuis plusieurs années, rapporte l'AFP. Cette contribution visant à taxer les émissions de gaz à effet de serre des entreprises les plus polluantes d'Australie a fait l'objet de houleux débats entre ses défenseurs et ses opposants, parmi lesquels les groupes miniers. Le texte doit désormais être examiné par la Chambre du parlement, qui l’approuvera ou non en novembre prochain. Si la loi est adoptée, les plus gros émetteurs de CO2 du pays devront s'acquitter, et ce dès le mois de juillet 2012, d'une taxe dont le prix a été fixé cet été à 23 dollars australiens, soit 17,2 euros, par tonne de CO2. La contribution ne sera toutefois appliquée que pendant trois ans. En 2015 en effet, elle laissera sa place à un système d'échange de quotas d'émissions en Asie-Pacifique. Le Premier ministre Julia Gillard a laissé exploser sa joie après le vote très serré de la loi. "Aujourd'hui est un jour significatif pour les Australiens et les Australiens de demain, qui veulent jouir d'un meilleur environnement", s'est-elle félicitée quand les associations écologistes se réjouissaient elles aussi. "Aujourd'hui nos élus ont dit oui à la promotion d'une économie plus forte, oui à la création d'emplois dans les industries propres et oui à la lutte pour la protection de notre vie sauvage", s'est exclamé le directeur du WWF Australie, Dermot O'Gorman, cité par l'AFP. Maxisciences 12/10/2011
  15. Une société italienne, qui a développé la fabrication de papier à partir d'algues vertes, pourrait offrir en France une nouvelle utilisation de ces algues dont la prolifération estivale pollue plusieurs baies de Bretagne (ouest). Lors d'une conférence de presse organisée mercredi à Roscoff, le papetier italien Favini a annoncé avoir acheté en 2009 et 2010 130 tonnes d'algues vertes provenant des côtes bretonnes pour contribuer à la fabrication de ce papier, dénommé Shiro Alga Carta, dans son usine de Vénétie, établie à Rossano Veneto. Cette vénérable maison, née en 1736, a lancé en 1992 ce papier, suite à une demande de la ville de Venise qui, à l'époque, cherchait des solutions pour valoriser les algues vertes proliférant dans la lagune ouvrant l'accès à la cité des Doges. Favini a alors développé un concept industriel permettant de transformer n'importe quels déchets issus de l'exploitation agricole, agroalimentaire ou industrielle en fibres intégrées dans la fabrication de papiers, en complément de fibres de bois. Certifié FSC, le papier Alga Carta contient ainsi entre 30 et 80% d'algues fraîches en substitution des fibres de bois. Devant la diminution des algues dans la lagune de Venise, Favini s'approvisionne désormais en partie en Asie et donc un peu en Bretagne. "Si nous avons une demande (d'Alga Carta) de papier en Bretagne, nous fournirons un certificat attestant que les algues ont été achetées en Bretagne", a assuré Marc Boudalil, responsable commercial de Favini France. L'imprimerie Cloître, basée à Saint-Thonan, près de Brest, est le premier imprimeur français à avoir décidé d'utiliser ce papier qu'il propose désormais à ses clients pour un léger surcoût par rapport à un papier classique. L'entreprise travaille à 90% avec des papiers certifiés "bonne gestion des forêts". D'une belle facture, Alga Carta est pour cette société engagée dans le développement durable un clin d'oeil afin de prouver que les algues vertes ne sont pas seulement une nuisance mais peuvent aussi être valorisées. "Quand j'ai distribué ce papier aux employés, le réflexe naturel, c'est de le sentir. Et il sent bon le papier, pas l'algue verte", a assuré Marie-Claire Franchet, responsable communication et marketing chez Cloître. Fin août, 53.000 tonnes d'algues avaient été ramassées sur les plages bretonnes, selon les autorités régionales. Sciences et Avenir 12/10/2011
  16. Mise en place d'un système d'alerte au tsunami pour les pays riverains de l'océan Indien Un système d'alerte au tsunami a été mis en place pour les pays riverains de l'océan Indien, 7 ans après que la région a été dévastée par un énorme raz-de-marée. 24 pays ont pris part, ce mercredi, à un exercice de transmission d'informations relatives à un éventuel tsunami en cas de violent séisme. Dans le cadre de ce système, l'Indonésie, l'Australie et l'Inde fourniront, par Internet ou par télécopie, des informations sur le tsunami aux autres pays en bordure de l'océan Indien. Dans la simulation de ce mercredi, l'agence indonésienne de météorologie a envoyé un message, précisant l'endroit et l'ampleur du tremblement de terre. Pendant les 5 minutes suivantes, l'agence a transmis ses prévisions relatives au tsunami aux zones côtières. Les prévisions ont été ensuite actualisées toutes les heures. Un responsable de l'agence indonésienne a promis de former le personnel et d'améliorer les équipements de surveillance de manière à rendre les pronostics plus rapides et plus précis. Rappelons qu'en décembre 2004, un puissant séisme au large de Sumatra, une île de l'ouest de l'archipel indonésien, avait déclenché un énorme tsunami qui avait ravagé les régions côtières de l'océan Indien. Ce désastre avait fait plus de 200 mille morts et disparus. NHK 12/10/2011
  17. Tout le riz produit à Fukushima peut être commercialisé Tout le riz récolté cette année dans la préfecture de Fukushima a reçu le feu vert pour sa commercialisation, les niveaux de substances radioactives étant inférieurs aux normes définies par le gouvernement. Les résultats des derniers tests postérieurs à la récolte en 37 endroits des municipalités de Nihonmatsu et de Miharu ont été publiés ce mercredi. A tous les sites, les niveaux de matières radioactives étaient inférieurs à la limite de 500 becquerels par kilo, imposée par le gouvernement. Après l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en mars, la préfecture avait procédé à des tests antérieurs et postérieurs à la récolte en plus de 1700 endroits de 48 municipalités où du riz a été planté cette année. Rappelons que le repiquage de riz n'a pas été autorisé dans la zone d'exclusion ainsi que dans la zone d'évacuation de 20 km autour de la centrale endommagée et là où plus de 5000 becquerels de césium ont été détectés dans le sol. NHK 12/10/2011
  18. Le risque d'une vaste marée noire dans une des plus belles baies de Nouvelle-Zélande s'est accru mercredi avec l'apparition de nouvelles fractures sur la coque d'un porte-conteneur échoué, dont le capitaine a été arrêté. "Nous avons identifié des fractures d'usure sur (la coque du) navire. Nous ne pouvons pas écarter le risque d'une cassure du bateau, c'est surveillé de très près", a déclaré le Premier ministre néo-zélandais John Key à la presse mercredi, une semaine après l'échouage du porte-conteneurs Rena au large de Tauranga (île du Nord). "Je voudrais que ce bateau ne soit pas en train de recracher du pétrole dans les eaux pures de Nouvelle-Zélande. Mais c'est le cas et nous devons gérer la situation", a-t-il ajouté, alors que plusieurs plages de la baie sont d'ores et déjà souillées. Le capitaine du Rena, un bateau battant pavillon libérien, a été arrêté pour navigation dangereuse et présenté devant un tribunal de Tauranga, sous haute protection policière, ont indiqué les autorités. A la demande de son avocat qui craint que "le public se charge lui-même de faire justice", la justice a ordonné aux médias de ne publier ni sa photo ni son nom. Libéré sous caution, il devra comparaître le 19 octobre. Il encourt un minimum de 10.000 dollars néo-zélandais (5.700 euros) d'amende et un maximum d'un an de prison. Le ministre de l'Environnement Nick Smith avait déclaré la veille qu'il s'agissait de "la pire catastrophe écologique maritime qu'ait connue la Nouvelle-Zélande". Le Rena a heurté le 5 octobre un des récifs de la baie de Plenty, à quelques kilomètres des côtes. Malgré des opérations de pompage, compliquées mardi par une tempête avec des vagues de cinq mètres, il a déjà déversé jusqu'à 300 tonnes de carburant dans la baie de Plenty, un écrin marin peuplé de baleines et de dauphins. Si elle se brise, sa coque endommagée à la proue risque de libérer 1.700 tonnes de carburant sur le récif Astrolabe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore. Dans l'hypothèse la plus pessimiste d'un déversement intégral dans la mer de ses cuves, la catastrophe de Tauranga resterait toutefois sans rapport avec les grandes marées noires des dernières décennies. Mais elle abîmerait un des endroits les plus riches de cette région du globe, par sa faune et sa flore, et se déroulerait dans un pays très sourcilleux sur la protection de ses paysages, marins et terrestres. Quelque 70 conteneurs du Rena sont par ailleurs tombés à la mer, a indiqué Maritime New Zealand (MNZ), le service chargé d'assurer la sécurité des personnes et de l'environnement en mer. "Il y a 1.368 conteneurs à bord. Onze conteneurs renfermant des substances dangereuses sont toujours sur le navire et ne figurent pas parmi les quelque 70 qui sont passés par-dessus bord", a déclaré MNZ dans un communiqué. Un navire doté d'une grue est en route depuis Singapour pour enlever les conteneurs du bateau, selon Radio New Zealand. Les galettes de fioul ont atteint les plages et les habitants découvraient mercredi, horrifiés, des plages maculées de boue noire et des cadavres d'oiseaux englués de pétrole. "Je le sens depuis ma maison", a déclaré Peter Cramond, qui habite à 400 mètres du rivage, en parcourant la plage sous un vent violent et une pluie battante. "Je n'ai pas dormi de la nuit, sachant tout ce qu'enduraient les oiseaux et la faune marine. C'est atroce". En mars 1989, le pétrolier américain Exxon Valdez avait heurté un récif dans la baie du Prince William (Alaska), déversant quelque 38.800 tonnes de pétrole. Les côtes françaises ont été touchées deux fois par des pollutions majeures: en mars 1978, le naufrage du supertanker libérien Amoco Cadiz avait provoqué la fuite de 230.000 tonnes de brut au large du Finistère et en décembre 1999, le pétrolier Erika avait fait naufrage au large de la Bretagne, provoquant une marée noire massive. Sciences et Avenir 12/10/2011
  19. [b]La marée noire s'étend au large de la Nouvelle-Zélande[/b] Une fuite de combustible, provenant d'un porte-conteneurs libérien qui s'est échoué au large de la Nouvelle-Zélande, s'aggrave et menace l'environnement de la région. Selon les autorités maritimes néo-zélandaises, quelque 350 tonnes de mazout se sont répandues dans la mer et une partie de la marée noire a déjà touché les plages. Des boules de pétrole et des oiseaux morts ont été découverts sur les rivages proches de l'accident. NHK 11/10/2011
  20. Le gouvernement évalue le coût de la production nucléaire La Commission japonaise de l'énergie atomique est en train d'évaluer le coût de l'énergie nucléaire, dans le cadre de la révision de la politique nationale en la matière. Mardi, cette commission a mis en place une sous-commission en charge d'évaluer le coût de l'énergie nucléaire. Selon son directeur actuel Tatsujiro Suzuki, il s'agit de la première évaluation effectuée depuis l'accident de Fukushima. Elle suscitera l'intérêt aussi bien à l'intérieur des frontières que dans le monde, a-t-il ajouté. La sous-commission calculera le coût du recyclage du combustible nucléaire usagé par extraction du plutonium, sur lequel repose en grande partie la politique nucléaire actuelle. Elle évaluera également le coût pour se débarrasser des déchets et débattra de la question de savoir jusqu'à quel point il convient d'y inclure les montants des dédommagements, de la décontamination et du démantèlement d'un réacteur à la suite d'un accident nucléaire. La commission dévoilera le résultat de ses travaux en mars prochain. NHK 11/10/2011
  21. Commentaire : Evaluation du nouveau plan de décontamination La Commission internationale de protection radiologique conseille, en se plaçant au point de vue de la santé humaine, que la dose d'irradiation reste inférieure à 20 millisieverts par an dans le cas où des substances radioactives ont été relâchées dans l'environnement à la suite d'un accident nucléaire. Mais il n'existe pas de normes pour le degré de décontamination en une courte période, car les efforts sont confiés à chaque pays particulier. Lundi, le gouvernement japonais a dévoilé un nouveau plan dans lequel il conseille que des travaux de décontamination soient entrepris dans les zones où les niveaux de radiation sont supérieurs à un millisievert par an. Dans notre commentaire, Tetsuo Ito, le directeur de l'Institut de recherches sur l'énergie atomique de l'université Kinki, nous donne son avis sur le nouveau plan de base du gouvernement, relatif à la décontamination radioactive. Radio Japon : Tout d'abord, M. Ito, quelle est votre appréciation de ce plan ? Testuo Ito : Il est bon que le gouvernement ait défini ses normes pour la décontamination. Mais une faible dose d'irradiation signifie une faible densité de contamination. Si la densité est élevée, la dose d'irradiation diminuera considérablement en décontaminant seulement les endroits faciles à nettoyer. Abaisser davantage le niveau suppose que l'on fasse des travaux de décontamination sur une plus large zone. Radio Japon : Quelles sortes de démarches seront nécessaires pour achever les travaux de décontamination ? Testuo Ito : Il est compréhensible que beaucoup de résidents souhaitent que le niveau de contamination soit abaissé le plus possible. Mais au Japon, les habitants sont exposés en moyenne à un rayonnement ionisant d'origine naturelle de 1,5 millisievert par an. Le nouveau plan énonce que les radiations ajoutées à celles d'origine naturelle doivent être inférieures à 1 millisievert par an. Autrement dit, la somme des doses d'irradiation doit rester dans une plage entre 1,5 et 2 fois le niveau d'origine naturelle. On considère que ces niveaux de radiation n'exercent pas instantanément d'effets néfastes sur la santé. Le gouvernement japonais n'a pas fourni ce genre d'information et c'est pourquoi les résidents des régions affectées par la catastrophe ont l'impression que 1 millisievert de radiation est un niveau dangereux. Je pense que le gouvernement doit donner des explications à la population et définir les priorités dans ses efforts de décontamination. Tout d'abord, il doit éliminer les substances contaminantes dans les régions où le niveau de radiation est supérieur à 20 millisieverts par an. Ensuite, il devra s'occuper des régions dont le niveau dépasse 5 millisieverts. Et enfin, il faudra se charger de la décontamination des zones où le niveau va de 5 à 1 millisievert. Il me semble que le gouvernement n'arrivera à achever aucune tâche à moins qu'il ne définisse un ordre des priorités. NHK 11/10/2011
  22. Sept mois depuis les catastrophes du 11 mars Sept mois se sont écoulés depuis le violent séisme et le tsunami destructeur qui ont frappé le nord-est de l'Archipel japonais le 11 mars. Selon la police, le bilan des catastrophes était, le 7 octobre, de 15 761 morts et 3923 personnes encore portées disparues. A la date du 10 octobre, 2231 personnes vivaient encore dans 205 centres d'hébergement dans les trois préfectures les plus durement touchées : Iwate, Miyagi et Fukushima. Mais de plus en plus de personnes déménagent vers des logements temporaires. Ce mardi, la ville d'Ishinomaki dans la préfecture de Miyagi a fermé tous les centres d'évacuation qui avaient été mis en place pour les survivants des catastrophes du 11 mars. A un moment, sitôt après le désastre, la ville comptait 250 centres, hébergeant plus de 50 mille habitants. A mesure que des installations de logements temporaires sont construites, seuls 17 centres comptant près de 200 personnes continuent d'être utilisés. A un centre ouvert dans le collège de Hebita, une quinzaine de personnes sont restées jusqu'à la fin de la période d'ouverture. Ce mardi matin, elles ont transporté leurs bagages dans des voitures et nettoyé l'endroit. La plupart des personnes qui séjournaient dans des centres d'évacuation ont trouvé un logement temporaire ou elles réintégreront leur maison réparée. Certaines personnes âgées n'ont d'autre choix que de se rendre dans des installations temporaires situées dans des endroits peu pratiques. NHK 11/10/2011
  23. Allain Bougrain-Dubourg et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dénoncent le braconnage du bruant ortolan (Emberiza hortulana) en France. Ce petit oiseau est une espèce menacée, qui continue à être chassée, principalement dans les Landes. Il est capturé et engraissé avant d'être mangé. un ortolan capturé, prêt à être engraissé (photo LPO). Voir toutes les photos sur Maxisciences (2009)
  24. Certaines personnes prennent plus ou moins régulièrement des compléments vitaminiques, notamment aux changements de saison (printemps / automne) histoire de renforcer leur capital santé et voir leur système immunitaire mieux se défendre contre les agressions de certains virus... Si cette pratique est bien conduite, afin d'éviter tout surdosage qui, je pense, peut s'avérer désastreux, le cocktail de vitamines absorbés doit tenir compte de la teneur en vitamines apportée par l'alimentation... Ce que beaucoup de personnes omettent... Mais, plus globalement, est-ce ou non utile... ou même dangereux ?
  25. Des représentants écologistes et aborigènes ont protesté mardi contre l'autorisation donnée la veille par le gouvernement australien à une gigantesque mine à ciel ouvert de BHP-Billiton, qui pourrait provoquer, selon eux, une catastrophe sanitaire et écologique. Canberra a donné lundi son vert au projet d'extension d'Olympic Dam, site d'exploitation de cuivre, d'uranium et d'or du géant anglo-australien BHP-Billiton, dans le sud de l'Australie. Le projet, qui est prévu à quelque 570 km au nord d'Adélaïde (sur le golfe Spencer) et qui devrait créer 13.000 emplois selon le groupe, comprend notamment l'ouverture de la plus grande mine à ciel ouvert au monde. Le gouvernement a assorti son autorisation d'une centaine de conditions, visant notamment à protéger la faune, la flore et les eaux souterraines. Mais pour les écologistes, ces conditions sont insuffisantes. Les Verts ont notamment dénoncé "la montagne cancérogène de déchets radioactifs" qu'engendrera la mine. "Au lieu d'enterrer les déchets radioactifs dans des puits correctement isolés, BHP-Billiton va déverser chaque année 70 millions de tonnes de fines poussières de résidus radioactifs", a déclaré le sénateur Verts Scott Ludlam, qualifiant le site de "mine d'uranium dotée des pires pratiques au monde". Le Conseil de la protection de l'Australie du Sud souligne que ce projet, s'il est mené à bien, aura un impact social, économique et environnemental énorme. Il "laissera à l'Australie du Sud un héritage de déchets radioactifs, de gaz à effet de serre et la disparition éventuelle d'espèces traditionnelles" de cette partie du pays, a déclaré Julia Winefield, chef de l'organisation. Kevin Buzzacott, leader aborigène et militant anti-nucléaire, est opposé à ce projet depuis le tout début car la mine se trouve sur un site sacré pour les tribus de la région. "Nous ne nous arrêterons pas tant que le gouvernement ne reviendra pas sur sa décision", a-t-il prévenu. Une fois creusée, la mine d'Olympic Dam mesurera plus de 4 km de long sur 3,5 km de large et s'enfoncera d'un kilomètre dans le sol. Elle doit produire 750.000 tonnes de cuivre, 19.000 tonnes d'oxyde d'uranium et 800.000 onces d'or par an. "BHP-Billiton, en tant que groupe minier le plus grand du monde, est le meilleur placé pour développer un projet de cette importance ..., tout en respectant les meilleures pratiques pour la santé, la sécurité, l'environnement et l'implication des communautés", a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe. Sciences et Avenir 11/10/2011
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