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Construire un bassin
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
Le thème de votre bassin de jardin est affaire de goût bien sûr, mais aussi de disponibilité. Un plan nu avec jet d’eau demande peu d’entretien alors qu’une scène aquatique, avec plantes ou poissons, exige une attention constante. En établissant votre projet, réfléchissez aux implications techniques et budgétaires liées à vos choix : nature et durée des travaux, matériel nécessaire, hydraulicité et de filtration, alimentation électrique… Les plantes et jeux d'eau pour bassin Cascade, fontaine, ruisseau, rocailles et végétaux ont une double fonction, technique et esthétique. Comme nous l’avons vu, les plantes et jeux d’eau participent à l’oxygénation du bassin tout en le décorant ou créant de l’animation. Alimenté par une pompe de relevage, qui recycle l’eau du bassin, le ruisseau agit comme un filtre naturel. Son constructeur a tiré profit de la dénivellation du terrain pour aménager des cascades aussi décoratives qu’oxygénantes. amateurs-de-bassins.com Les accessoires pour bassin de jardin Les pierres et galets permettent à la fois de stabiliser les berges et de camoufler le bord de la membrane d’étanchéité ou de la coque préformée. On peut aussi utiliser une bâche gravillonnée d’aspect naturel, vendue (assez cher somme toute) au mètre linéaire ou en rouleau. D’autres éléments tels que cracheurs d’eau, passerelles, statues… peuvent compléter le décor. Accessoires pour bassin de jardin : jet d'eau, roche pour cascade, bâche gravillonnée... DR Un bassin préformé s’accommodera d’une cascade ou d’un ruisseau assorti. On en trouve de très convaincants, moulés en résine de synthèse. Pour une construction sur bâche, autant employer des matériaux provenant du terrassement : c’est gratuit. Il est préférable de prévoir ce type d’aménagement dès la conception afin d’assembler plus facilement la membrane d’étanchéité du ruisseau ou de la cascade à celle du bassin. Ayez soin de sceller les pierres de bordure qui, sinon, risqueraient d’être déplacées par l’eau avec pour conséquence d’en détourner le cours ! L'éclairage d'un bassin de jardin (C'est une option, ce n'est pas obligatoire) Jet d'eau et éclairage pour un bassin de jardin. Aquatechnobel La nuit venue, sous un éclairage approprié, votre plan d’eau offrira un spectacle aux effets magiques. Les jeux d’ombre et de lumière redessinent les formes, accentuent les reliefs, créent un environnement plein de mystères. Pour composer une scène à votre goût, vous disposez d’un large choix de luminaires fonctionnant en 230 V, en très basse tension (12 V) ou à l’énergie solaire. Submersibles, flottants, enterrés, hors-sol… ces spots, projecteurs et autres bornes ou couronnes lumineuses utilisent les différents types de lampes en service et même, la technologie des fibres optiques. Conseil utile : en achetant vos éclairages, vérifiez leur conformité à la norme NF EN 60598-2-1. Soyez attentif au classement IP et, tant qu’à faire, ayez le geste écolo en privilégiant les lampes éco : fluos et led en particulier. -
Construire un bassin
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Après avoir choisi l'emplacement de votre bassin de jardin, réfléchissez au matériel adapté, notamment au filtre et à la pompe du bassin. Filtre et pompe de bassin de jardin Entre les filtres intérieurs et extérieurs de type gravitaire, à pression, tambour, vortex… l’offre est considérable et recouvre des matériels très différents. Ceci, aussi bien dans leurs aspects, encombrement et capacités, que dans leurs modes de fonctionnement et d’installation. Même chose pour la pompe, à immerger ou à placer à l’extérieur. Outre le volume du bassin, son choix se fait en fonction de plusieurs paramètres indissociables : le filtre utilisé, le débit, la hauteur de relevage (ou de refoulement), la grosseur des particules pouvant être aspirées, la consommation électrique, l’entretien… À cet égard, les pompes immergeables (ou submersibles), environnées de déchets, sont plus sujettes à l’encrassement que les modèles hors-sol (voir plus loin mode gravitaire). Différents types de pompes et filtres de bassin de jardin, avec leurs caractéristiques. DR Techniquement, on estime que la pompe doit être capable de recycler l’eau du bassin en deux ou trois heures, avec une puissance suffisante pour compenser l’énergie nécessaire au relevage. Dans le cas d’une installation comprenant une filtration et un jeu d’eau (fontaine, cascade), deux pompes peuvent être nécessaires pour les faire fonctionner indépendamment. Avant tout achat, il convient donc de bien s’informer et de comparer les données, notamment les courbes de perte de charge, fournies par les fabricants. Un kit avec pompe immergeable et filtration extérieure est pratique pour un bassin de petite à moyenne contenance : en dessous de 12 m3. Ici, des mousses synthétiques assurent la filtration mécanique et biologique, que renforce un stérilisateur/clarificateur UVC intégré. Situé en surplomb, le filtre contribue de surcroît à oxygéner l’eau en la rejetant dans le bassin à la façon d’un cracheur d’eau. / Modèle présenté pour bassins empoissonnés de 1.500 litres ou de 7.000 litres avec plantes seules. Dimensions filtre : L. 380 x l. 280 x H. 410 cm. Puissance pompe 40 W. Lampes UVC de 9 W. Entretien aisé. Prix TTC : 239 €. Réf. : Biosmart 7000. Oase Water Gardens Mode gravitaire et mode pompage L’installation dite en mode pompage est à retenir pour une première réalisation. La pompe est immergée dans la partie la plus profonde du bassin, en la surélevant un peu pour éviter qu’elle n’absorbe tous les débris. Elle est reliée par un tuyau souple au filtre placé à proximité du plan d’eau, à l’air libre ou partiellement enterré. Le travail est simple, mais le matériel reste visible et toute l’astuce consiste à le dissimuler au maximum. Le câble électrique et le tuyau de raccordement peuvent ainsi être recouverts de terre et de galets sur la majorité de leur parcours (en veillant à ne pas les écraser). Quant au filtre, il peut être camouflé par un rideau végétal composé de bambous, de conifères… Pompe et filtre de bassin de jardin, installation en mode gravitaire. 1. Bonde de fond 2. Skimmer 3. Filtration multichambres 4. Pompe extérieure 5. Filtre UVC optionnel Aquatic Science D’une totale discrétion mais plus complexe à réaliser, l’installation en mode gravitaire s’adresse aux amateurs éclairés. Elle implique d’enterrer les canalisations et de loger l’ensemble pompe/filtration dans un bac spécial, un regard ou un local technique. Une bonde de fond (éventuellement associée à un skimmer) évacue l’eau aspirée par la pompe. Cette eau chargée passe par la filtration avant de parvenir à la pompe, puis d’être renvoyée purifiée dans le bassin pour un nouveau cycle. L'alimentation électrique d'un bassin de jardin En ce qui concerne l’alimentation électrique, la notice des équipements vous indique le type d’appareillage à utiliser : câblage, branchement (coffret étanche, prises), protections (raccordement à la terre, dispositifs différentiel et divisionnaire à placer en tête de ligne). Dans tous les cas de figure, elle doit obéir aux spécifications de la norme NF C 15-100 sur les installations électriques extérieures : circuit apparent sous tube rigide ou bien enterré sous gaine normalisée à 60 cm de profondeur au moins (voie non carrossable) et recouvert d’un grillage avertisseur de couleur rouge. Veillez également à la sécurité des enfants (barrière, grille de protection…) car un plan d’eau constitue un risque potentiel. -
Construire un bassin
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L’implantation d’un bassin s’envisage dans la durée. C’est dire l’importance de bien le situer dans son environnement. Une fois installé, ce n’est pas le genre d’aménagement que l’on peut déplacer à sa guise… Pour le réaliser, vous avez le choix entre un modèle préfabriqué et une construction personnalisée aux contours irréguliers ou de forme strictement géométrique. L’emplacement du bassin de jardin : ensoleillé mais pas trop Un bassin d’ornement a besoin de soleil pour permettre la photosynthèse nécessaire au développement des végétaux. Il lui faut aussi des périodes d’ombrage pour éviter une croissante trop rapide des plantes et, surtout, la prolifération des algues vertes. Une moyenne de cinq à six heures d’ensoleillement quotidien est idéale, de préférence aux moments (matinée ou après-midi) où les rayons sont les moins forts. Si le jardin est inondé de soleil, un rideau végétal judicieusement orienté fournira une ombre bienvenue aux heures les plus chaudes. Il est déconseillé d’implanter le bassin dans un creux du terrain : les eaux de pluie ayant lessivé le sol en amont s’y déverseraient. Précaution indispensable, évitez la proximité des arbres à cause des chutes de feuilles automnales ou des aiguilles de conifères qui acidifient l’eau. De même, attention aux racines perforantes de certains végétaux (bambous en particulier). Mieux vaut implanter votre point d’eau non loin de la maison afin d’en profiter au maximum et, le cas échéant, de minimiser le parcours des conduites d’eau et d’électricité. Pensez aux tranchées à creuser pour les acheminer. -
Construire un bassin
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Un bassin de jardin apporte un cachet particulier. Lieu de quiétude évoluant au fil des saisons, le clapotis de l’eau et la vie qui s’y développe offrent un spectacle propice à la détente. Hors-sol ou enterré, simple plan d’eau ou composition paysagère, il existe différentes façons de construire le bassin de jardin. Le but est d’obtenir une intégration harmonieuse et un milieu biologique équilibré. Les clés pour construire un bassin de jardin. Exemple de bassin réalisé par Gérard à Neuchatel Urtière (Doubs). bassins-de-jardins-wifeo.com ----- > Je trouve cette photo très belle... Je n'ai pas résisté à l'inclure... Bien sûr, la taille du bassin dépend de la superficie du jardin... Et il est évident que dans un tout petit, il est difficile d'obtenir un résultat semblable... Je pense cependant qu'il est tout de même possible de faire de jolies réalisations... Le terrain que je possédais avait une superficie d'environ 600m2 et j'avais réussi à faire un petit coin sympathique en construisant un bassin à étage où l'eau circulait en circuit fermé... Un peu comme les fontaines décoratives d'intérieur... -
Dans la foulée des tendances du jardin de demain, ce sujet complémentaire devrait aider les jardiniers "amateurs" à constuire leur "bassin" idéal... Les conseils fournis sont judicieux... et permettront à beaucoup de petites (ou grosses) erreurs... Ce dossier, encore une fois, vous est proposé par Futura Sciences...
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Tendances jardins horizon 2020
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
Promojardin est une association loi 1901 pour la promotion du jardinage, de l’amélioration de l’environnement et du cadre de vie. Ses principales actions portent sur l’analyse annuelle du marché du jardin. Il s’agit du principal initiateur de la Fête des balcons, de la Fête des jardins gourmands, de l’action « Plantez à l’automne, c’est bien mieux » et de l’action « Jardiner, c’est la santé ». Adresse : 1 villa Brune, 75014 Paris, tél. : 05 45 43 25 25 Site : http://www.promojardin.com/ Voilà, le sujet se termine ici... J'espère que, comme moi, vous avez découvert ou redécouvert quelques possibilités... Cela dit, lorsque j'avais ma maison, j'avais choisi l'arrosage goutte à gouttes pour les arbres et arbustes et l'arrosage manuel pour le côté potager... -
Tendances jardins horizon 2020
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Si le jardin de 2020 s’investit de multiples fonctions, il est probable que le budget qui lui sera consacré augmentera afin d’obtenir les résultats recherchés. La pente de la courbe sera bien sûr conditionnée par la conjoncture économique et politique, le moral des ménages, les conditions climatiques et mille et une autres petites choses qu’il n’est pas possible de prévoir ni de maîtriser, notamment les évolutions technologiques, qui vont influencer profondément les comportements. Les achats de végétaux sur Internet seront réservés aux graines et aux bulbes. Jschneid / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Une mutation probable du paysage commercial En matière de jardinage, allons-nous connaître un retour du petit commerce de proximité ou une généralisation des grands centres commerciaux situés à la périphérie des villes ? S’il est très difficile de trancher entre ces deux extrêmes, on peut parier sans hésiter sur la perspective d’un fort déploiement du « @-commerce ». Mais les jardineries vont continuer quand même à être les acteurs incontournables de la décennie à venir pour ce qui concerne le végétal. Un retour en grâce de la vente directe Fait remarquable, cette dernière apparaît comme le deuxième circuit que les Français envisagent de fréquenter en 2020 pour leurs achats de végétaux. Cela vient confirmer les besoins d’authenticité, de proximité, de contact et de conseil que peuvent connaître de nombreux jardiniers. Ces derniers prévoient de bouder les circuits généralistes pour leurs achats de végétaux car ils répondent rarement à leurs attentes. Comme le précise Promojardin, seulement 18 % des Français envisagent en effet d’acheter des végétaux en hypermarché ou supermarché. Les Français préfèrent les circuits de vente directe pour les végétaux. Sanctu / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Les ventes de végétaux vont-elles fleurir sur Internet ? Rien n’est moins sûr car, pour une majorité de Français, l’achat des produits vivants est tout simplement jugé incompatible avec la dématérialisation que suppose la vente à distance. En revanche, tout comme pour la vente sur catalogue aujourd’hui, les végétaux « secs » (bulbes et graines), ne posent pas de cas de conscience aux consommateurs pour être achetés sur Internet. Outils, matériels et équipements, place à la technique ! À l’horizon 2020, les GSB (grandes surfaces de bricolage) apparaissent comme le circuit privilégié pour les outils et les équipements, avec 61 % des intentions d’achat. Cette position favorable est due à la filiation logique entre l’outillage de bricolage et de jardinage, même si les articles sont totalement différents. Par ailleurs, les GSB véhiculent une bonne image de spécialistes des matériaux, bien ancrée chez les consommateurs. Vingt pour cent des jardiniers envisagent en tout cas d’acheter leurs outils, leurs matériels et leurs équipements de jardin sur des sites de « @-commerce »... -
Tendances jardins horizon 2020
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Le jardin évolue aussi en parallèle aux progrès techniques. La décennie à venir verra également se poursuivre, se développer et s’amplifier une profonde révolution culturelle à travers la généralisation d’Internet et des innombrables applications mobiles. Le jardin du futur se mettra au vert... et au numérique. T*C*W* / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Un développement de la communication numérique L’avènement des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) a toutes les chances de se prolonger sous la forme d’une extension de la communication numérique dans tous les domaines, y compris ceux pour lesquels elle n’est pas actuellement centrale. Toutes ces mutations technologiques et leurs applications sont déjà entrées dans les mœurs des jeunes adultes (18/30 ans) qui seront les nouveaux jardiniers amateurs de 2020. Il faut être certain que cette génération ne consommera pas comme les précédentes. Même sur une activité aussi « terre à terre » que le jardin, il va falloir mettre en place de nouveaux outils de vente et de communication. Des jardinier qui surfent sur le Web Urbains et actifs, les jardiniers amateurs de 2020 seront, pour une grande majorité, des néophytes. Ils possèderont un niveau de compétence très faible, mais montreront en revanche un besoin physique de « retour à la terre ». Par ailleurs, les jardiniers amateurs de 2020 sauront de mieux en mieux déléguer et trouver de l’aide et des renseignements qu’ils croiseront avec de multiples sources. Les avantages d’Internet sont clairement identifiés : il s’agit de l’efficacité et de la gratuité ! Les jardins, qui sont un univers particulièrement attractif sur le plan visuel, auront tout à gagner dans cette perspective. C’est une véritable révolution culturelle qui s’annonce, dont les enjeux sont énormes… -
Tendances jardins horizon 2020
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
Pour les Français, le mot d’ordre pour le jardinage à l’horizon 2020 pourrait être : « jardiner, si je veux, quand je veux ». La projection idéalisée que font nos compatriotes de leur futur jardin montre leur très faible connaissance en la matière et même une certaine naïveté. Le rôle des professionnels étant de permettre aux consommateurs de matérialiser leurs rêves, il s’ouvre une infinité de perspectives pour des techniques qui favoriseront la mise en scène du végétal dans une ambiance d’inspiration naturelle. Le bac à compost fera indubitablement partie du jardin de 2020. daryl_mitchell, Flickr by sa 2.0 Le paradoxe de la gestion de l’eau Le marché de la gestion de l’eau est voué à un fort développement, et les consommateurs attendent des innovations technologiques qui leur permettent de réduire le paradoxe entre pénurie potentielle et désir intense de disposer d’eau à volonté dans leur jardin. Une menace sanitaire grandissante Une fois encore entrent en considération les changements climatiques attendus à l’horizon 2020. Si le scénario se confirme, un réchauffement global devrait engendrer un impact non négligeable sur la prolifération des nuisibles, des ravageurs et des maladies, tout simplement en raison des conditions bioclimatiques favorables qui en découlent. Il est certain que le plan Ecophyto 2018, qui, à cette échéance, vise à réduire de 50 % l’emploi des produits phytosanitaires sur notre territoire, risque d’influer lourdement sur les jardins en 2020. Les jardiniers amateurs attendent des professionnels qu’ils solutionnent leurs problèmes de manière pratique, efficace et rapide, tout en réduisant l’impact inévitable des substances actives. Les jardins souples hors-sol, une tendance jardinage qui va certainement se développer. DR Un entretien dans le respect de l’environnement Les jardiniers du futur devraient adopter une attitude de plus en plus écologique. Outre la volonté d’économiser l’eau, cette responsabilisation environnementale devrait se traduire par une réduction de l’utilisation des produits dits « chimiques ». La pratique du compostage est vouée à s’étendre, à condition d’être facile à mettre en œuvre. Les recherches actuellement menées dans le domaine des produits de soins et d’entretien du jardin se concentrent sur différents axes à même d’apporter certaines améliorations dès 2020, avec des traitements phytosanitaires non classés, une utilisation aisée d’insectes auxiliaires, l’emploi d’engrais et de fertilisants d’origine organique et avec une amélioration des techniques de culture hors-sol. Un développement de la robotique La volonté d’automatiser les travaux du jardin devrait se développer d’ici 2020, cela afin de diminuer leur pénibilité. Pour supprimer les efforts liés à l’entretien du jardin, l’une des solutions souvent évoquées devrait par ailleurs consister à sous-traiter les tâches les plus exigeantes à des professionnels compétents. Le vieillissement de la population devrait alimenter cette tendance. Puisque les travaux automatisables comme la tonte peuvent désormais être confiés à des machines, l’intervention humaine devrait être consacrée à de plus nobles objectifs. Les paysagistes vont également à un statut de « designers d’extérieur » et de « coachs jardin », de nouveaux métiers qui devraient se développer. -
Tendances jardins horizon 2020
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Même si le végétal ne constitue plus la finalité ultime du jardin, mais sa parure, il en reste l’élément moteur car c’est un acteur vivant. En 2020, les plantes joueront donc un rôle dans les thématiques du jardin, mais en observant certaines nouvelles tendances : présence de potager et de verger, développement des plantes aromatiques et médicinales... Un nouveau regard sur le gazon Dans tous les plans de jardin élaborés dans l’optique de l’an 2020, le gazon est systématiquement présent. Dans le sondage quantitatif effectué par Promojardin dans les années 2010, 59 % des personnes interrogées imaginaient la présence d’une pelouse dans leur espace extérieur de 2020 (pour un taux de possession actuel de 57 %). La haie, un mélange d’arbustes aux mille vertus À la détérioration observée du climat économique et social répond un jardin clos. Cette notion, bien spécifique de nos jardins français, ne devrait pas être menacée dans la décennie à venir. Arbustes fleuris, bambous, canisses, etc., le matériau de délimitation restera majoritairement végétal, en réaction à la clôture et au bâti. Des plantes qui ont le vent en poupe Les fleurs vont, d’ici 2020, rester les éléments dynamiques, colorés et joyeux des jardins. Le goût des Français devrait rester très classique en la matière avec la reine des fleurs, la rose, qui va conserver sa couronne et des tons rouges qui resteront indétrônables. Viendront s’intégrer dans ce décor de facture classique des fleurs plus champêtres, plus décontractées, qui « poussent toutes seules », affirmant une tendance « nature » bien marquée. La rose, un classique, restera la reine de nos jardins. Chris230 / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Plantes aromatiques et plantes médicinales Quarante-neuf pour cent des personnes interrogées dans l’étude menée par Promojardin imaginent la présence de plantes aromatiques dans leur jardin en 2020, pour un taux de possession actuel de 41 %. Déjà très en vogues, les condimentaires devraient continuer leur belle carrière car il est possible de les cultiver quasiment partout, même sur un simple rebord de fenêtre suffit). Pour ce qui concerne les plantes médicinales, il y aura des opportunités à développer en sélectionnant des espèces qui associent des vertus avérées et sans risques à des qualités esthétiques indéniables. Verger et potager Présent chez 34 % des personnes interrogées dans la partie quantitative de notre étude, le potager fera partie intégrante du jardin de 2020 pour 46 % d’entre elles. Ce différentiel important ( 12 %) confirme, s’il en était besoin, la forte dynamique du jardin vivrier. Désormais incontournable, le concept du potager miniature hors sol devrait aussi investir les terrasses et les balcons, sous des formes très variées. Dans les plus grands jardins, un verger devrait compléter le potager en fournissant des fruits frais dont on maîtrise la traçabilité et que l’on récolte à maturité optimale pour mieux en apprécier les qualités gustatives et nutritionnelles. Dans les plus petites surfaces, un ou plusieurs arbres fruitiers, surtout des cerisiers et des pommiers), utilisés aussi pour l’ornement ou l’ombrage, devraient office de verger miniature pour 52 % des personnes interrogées, tandis que le taux actuel de possession est nettement plus faible (43 %). -
Tendances jardins horizon 2020
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Face aux nouvelles préoccupations de respect de l'environnement, le jardin s'adapte : meilleure gestion de l'eau, choix des plantes, abris pour les animaux... L'arrosage automatique permet une bonne gestion de l'eau, pour des jardins plus respectueux de l'environnement. DR Impact induit des changements climatiques, avec des conséquences sur le monde végétal Les changements climatiques supposés devraient entraîner divers effets sur le développement et la croissance des plantes, avec des époques de germination, de bourgeonnement, de floraison et de fructification plus précoces, un allongement de la période de végétation, une croissance et un développement plus rapides et avec une augmentation de l’activité végétative. Orienter la recherche vers des plantes moins gourmandes en eau constitue assurément une voie de grand avenir. Un objectif intéressant à atteindre : limiter l’entretien Les Français désirent des plantes de croissance lente pour limiter la fréquence des opérations de taille, voir les bannir totalement car ils n’en maîtrisent pas du tout les techniques et même redoutent ce type d’intervention. Par ailleurs, l’effet décoratif immédiat étant fortement recherché, les jardiniers seront, en 2020, de plus en plus tentés d’acheter des sujets déjà bien développés. Une protection de l’environnement omniprésente Les équipements liés aux comportements écologiques devraient occuper une place de choix dans les jardins de 2020, avec une présence accrue de nichoirs, mangeoires, abris pour hérissons ou insectes, récupérateurs d’eau, arrosage automatique, etc. La gestion de l’eau devrait donc constituer une problématique prioritaire, l’énergie solaire étant alors supposée pouvoir être utilisée à de nombreuses fins. Une attente confiante du monde scientifique Contrairement à ce que l’on suppose généralement, il est rassurant de constater que les Français font confiance à la recherche. Ils s’inscrivent majoritairement dans une logique de progrès. Bien qu’ils s’affirment de manière très nette opposés aux OGM alimentaires, ils semblent prêts à accepter les manipulations génétiques sur les plantes d’ornement, du moment que cela peut leur procurer des avantages, et notamment en réduire l’entretien. -
Tendances jardins horizon 2020
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Le jardin représente la part de nature qu'il manque souvent dans notre société très urbanisée. Il doit également être esthétique. Pour lier ces deux critères, la solution idéale est le mur végétal. Le mur végétal, véritable tableau vivant ! Creative Citizen, Flickr CC by nc-sa 2.0 Des jardins au goût sauvage Le végétal va être de plus en plus vécu par les Français en tant que lien vivant avec la nature, en opposition avec une société humaine de plus en plus coercitive. La vocation « naturaliste » du jardin devrait aussi se développer avec le grand succès rencontré par les semences de fleurs en mélanges. Un jardin de style « sauvage » ou « naturel » est toutefois mal adapté aux petits espaces qui se profilent. Aussi serait-il souhaitable de voir se mettre en place des programmes de sélection qui tendent à obtenir des cultivars moins sophistiqués parmi les principales espèces florales commercialisées aujourd’hui. L'engouement pour le mur végétal Dans une projection futuriste, les Français voient bien le végétal investir toutes les zones disponibles de leur jardin, avec des massifs, des haies, des bacs, des pots, mais également avec des toitures et des espaces verticaux. Aujourd’hui réservé aux espaces collectifs, le concept du mur végétal (aussi appelé jardin vertical) semble générer un intérêt accru et des interrogations curieuses auprès du grand public qui adhère au concept pour des raisons pas seulement esthétiques, mais aussi écologiques, cela malgré un coût encore excessif, de l’ordre de 1.000 €/m2. Le mur végétal permet d'avoir un espace jardin sans perdre de place. The blue girl / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Importance du critère esthétique Le végétal est investi d’un rôle primordial pour le jardin, à savoir générer de la beauté. Dans ce contexte, le choix des plantes va rester particulièrement important en 2020. Les critères de choix seront variés et parfois contradictoires. On peut citer ainsi l’évocation de la nature, avec des plantes telles les graminées et les fleurs sauvages. Un coup de cœur devrait aussi se manifester pour les plantes grimpantes qui permettent de verticaliser le jardin. Citons aussi l’intérêt grandissant pour les plantes aquatiques, lié à la place grandissante de l’eau dans le jardin. D’ici 2020, un vif intérêt pour les plantes productives (aromatiques, légumes et fruitiers), devrait également prendre de l’importance, sans aller forcément à l’encontre des préoccupations esthétiques, bien au contraire. -
Tendances jardins horizon 2020
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Des tendances très nettes se dessinent actuellement en matière d’éléments décoratifs des jardins qui peupleront notre pays en 2020. Parmi eux les abris de jardins et le mobilier recherché, pour faire de son jardin une véritable « pièce à vivre ». Les jardins ont droit à des meubles spécialement pensés. Squirmelia / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Une nouvelle vision du garage et de l’abri de jardin La présence d’un garage intégré au jardin amorce un léger retrait, avec 27 % de possession prévisionnelle contre 30 % de possession actuelle. À l’opposé, l’abri de jardin semble bénéficier d’un regain d’intérêt. Si 26 % des personnes interrogées déclarent en posséder un, elles sont 38 % à désirer sa présence. Les souhaits s’orientent majoritairement vers des constructions en bois. Des meubles de jardin toujours plus cosy D’ici 2020, l’évolution de la demande de mobilier d’extérieur devrait être plus qualitative que quantitative. Les meubles de jardin devront donc faire preuve de créativité pour séduire les consommateurs. En matière de matériaux, nous retrouvons la même attente des Français pour les chaises, fauteuils, poufs, tables, bains de soleils et parasols, que pour la terrasse, à savoir l’alliance de l’esthétique et de la facilité d’entretien. Le barbecue reste en tout cas un élément incontournable avec 62 % de possession actuellement. La cuisine de plein air, mais qui n’est pas projetée comme un espace spécifiquement aménagé, répond parfaitement à deux grandes attentes : la présence d’un espace repas et la convivialité dans le jardin. -
Tendances jardins horizon 2020
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
Le jardin se fait poétique en s'ornant de fleurs suspendues grâce aux pergolas, et l'ombre des tonnelles dessine également le jardin de demain. Des nouveaux matériaux pour les vérandas et une tendance forte à l'aménagement de terrasses. Véranda ou terrasse ? La terrasse s’impose comme un élément incontournable. Elle représente la zone privilégiée du mode de vie « dedans/dehors ». Elle deviendra ainsi le lieu de convivialité par excellence de bien des demeures. Le matériau plébiscité est le bois, pour sa proximité avec le végétal et son aspect chaleureux. La terrasse, conviviale, est un élément incontournable des jardins de demain. Laudu / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) La véranda, quant à elle, est considérée comme un espace intégré à la maison et non comme une transition vers le jardin. De la véranda, il ressort surtout un attrait pour la luminosité. C’est beaucoup plus une pièce à vivre qu’une pièce à jardiner et moins encore un jardin d’hiver. On observe actuellement une demande non satisfaite en matière d’entretien des structures exposées aux intempéries. On voit alors se dessiner une forte attente technologique sur les matériaux qui, d’ici 2020, permettront d’allier esthétique, durabilité et facilité d’entretien. Tonnelle et pergola à l’honneur Ce sont 27 % des personnes interrogées par Promojardin qui plébiscitent actuellement ce type d’aménagement. Tonnelle et pergola présentent en effet le mérite d’associer structurellement le végétal dans la conception du jardin. La pergola s'invite de plus en plus dans les jardins. Kew / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Un espace de jeu devenant incontournable L’investissement de la relation enfants/jardin va se traduire de plus en plus par la matérialisation d’un territoire bien délimité « jeux », mais plus largement par l’introduction, dans le concept même du jardin, de nombreux éléments ludiques et pédagogiques destinés aux enfants comme aux adultes. -
Tendances jardins horizon 2020
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Flore et végétaux cultivés
Les jardins vont, bien sûr, changer de visage dans les années à venir, avec diverses évolutions : des zones délimitées, la présence d'eau, des jardins en balcons et terrasses... Un jardin en balcon, la tendance se développe. Sylabox / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) Urbanisme, habitat et jardins En 2020, la population française devrait atteindre 66 millions d’habitants ! Cette démographie implique la poursuite de l’urbanisation et une diminution certaine des espaces individuels, 80 % des Français devant alors vivre en ville, contre 75 % aujourd’hui. Nous devrions donc assister à une meilleure valorisation de l’espace, les petites villes cherchant à faire progresser leur identité et les grandes métropoles voyant émerger de nouvelles centralités. La situation se présentera comme un enjeu pour les jardins et les espaces verts, qui deviendront plus que jamais des zones privilégiées d’importance majeure pour le bien-être des habitants. Un plébiscite du jardin individuel Même si en 2020, toutes les conditions semblent réunies en faveur des jardins de type collectif, les Français devraient rester individualistes. Ils rechercheront, dans le jardin privatif, la préservation de leur intimité et une personnalisation qui les valorisera dans leur environnement social. Des jardins découpés en trois zones Il semble évident que le secteur des balcons et terrasses, déjà bien développé grâce aux actions menées antérieurement par l'association Promojardin, représente un relais de croissance très important pour le marché du jardin d’amateur. Dans les projections proposées par les Français, le jardin en 2020 comprendra trois zones fonctionnelles bien délimitées : la terrasse aménagée avec un espace repas, une zone de loisirs, essentiellement consacrée aux enfants et un potager avec légumes, aromatiques et petits fruits. L’eau omniprésente et animée Il s’agit d’une tendance forte qui devrait se renforcer d’ici 2020 : le besoin, dans la plupart des jardins, d’une présence aquatique qui se traduit de manière presque systématique auprès des personnes interrogées. Cette tendance s’intègre dans une réflexion globale autour de la prise de conscience environnementale dont le jardin constitue un des acteurs incontournables. Les Français souhaitent généralement profiter de la présence d'eau dans leur jardin, en aménageant un bassin par exemple. Stéfan / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0) -
Quelles sont les tendances qui se dessinent actuellement afin d’imaginer ce que deviendront les jardins en 2020, c’est-à-dire bientôt ? Un organisme, Promojardin, a publié en 2011 les résultats d’une enquête qu’il a menée sur quatre phases : avec une étude documentaire sur les évolutions techniques, scientifiques, climatiques, économiques et sociologiques ; avec des interviews de « faiseurs de tendance » ; avec une étude qualitative avec l’organisation de quatre tables rondes à Paris, Dijon, Angers et Toulouse ; et enfin avec une étude quantitative sur la base d’un échantillon représentatif de la population française après une stratification géographique de 2006 habitants de France métropolitaine disposant d’un jardin, d’un balcon ou d’une terrasse à leur domicile. Ce dossier, concocté par Michel Caron (ingénieur agricole), pour Futura Sciences, nous fait part de cette étude complète. De la pergola aux meubles de jardin, en passant par des espaces de jeux pour les enfants, l'aménagement du jardin reflète des tendances nouvelles. Le critère pratique reste de mise, avec les abris de jardin par exemple, l'aménagement des terrasses ou encore le choix de plantes faciles d'entretien. Mais l'esthétique devient primordiale avec des murs végétaux, la présence d'eau ; sans oublier toutefois le respect de l'environnement. Découvrez les jardins de 2020 ! Futura Sciences 22/08/2011
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Les plantes sont-elles capables de s'adapter au changement climatique ? Oui selon deux études qui se sont penchées sur le génome d'Arabidopsis thaliana. Certains gènes contrôlent cette adaptation et la plante peut posséder les armes pour vivre sous des climats bien différents. On a déjà vu que les animaux étaient capables de se déplacer en altitude ou en latitude, afin de rejoindre des climats qui leur sont plus adaptés. Si les plantes n’ont pas tout à fait les mêmes capacités de migration que les animaux, qu’en est-il de leur capacité d’adaptation ? C’est en étudiant le génome d’une plante bien connue des biologistes, Arabidopsis thaliana, que des chercheurs de l'université de Lille et de celle de Chicago ont isolé les gènes qui contrôlent l’adaptation au changement climatique, ce qui leur a permis de mettre en lumière les mécanismes impliqués dans ce processus. Cette plante est en effet un modèle très utilisé par les chercheurs, il existe donc beaucoup de données à son sujet, et ce pour différents environnements et latitudes. Une aubaine pour les auteurs de l’étude parue le mois dernier dans Science, qui ont observé le génotype de différents spécimens d’A. thaliana pour connaître les mécanismes d’adaptation de cette plante aux multiples écosystèmes qu’elle a colonisés. Corrélation entre SNP et variables climatiques Les chercheurs se sont notamment intéressés à certaines sections du génome, les SNP (Single Nucleotid Polymorphism). Ces zones correspondent à un changement d’une seule base entre les génotypes de deux individus et se déclinent sous deux formes : synonyme (la mutation se situe sur de l'ADN non codant ou ne mènera pas à la synthèse du même acide aminé) ; non synonyme (la mutation provoquera la formation d’un acide aminé différent). En confrontant ces données génotypiques à différentes variables environnementales (comme le rayonnement photosynthétique actif, l’humidité, etc.) ils ont prouvé l’existence d’un lien entre ces variables et les SNP non synonymes. Puisque les SNP non synonymes ont une influence sur la formation des protéines, ils sont soumis à la sélection naturelle. Le lien entre ces SNP et certaines variables climatiques montre donc que les variations au sein des SNP correspondent à des adaptations au climat. Du reste, les scientifiques ont fait pousser des plants d’A. thaliana, provenant de plusieurs régions (et donc avec des SNP variables) et en se fondant sur leurs hypothèses, ils ont réussi à prédire le succès reproducteur de ces plantes, preuve que leurs résultats étaient exacts. Cela prouve que ces portions de gènes contrôlent l’adaptation au changement climatique. Armée pour le changement climatique Dans le même temps, des scientifiques de l’université Brown et de l’Institut Gregor Mendel de Vienne se sont également intéressés au génome de cette espèce. Ils ont isolé les gènes responsables de l’augmentation du succès reproducteur et ont montré que l’adaptation à des climats différents est sous le contrôle de gènes situés sur des loci différents. En outre, le fait qu’une plante possède le génotype lui permettant d’être adaptée à deux types de climat (celui de son environnement et un autre), au niveau de deux loci, ne confère pas de désavantage en ce qui concerne le succès reproducteur. Une plante peut donc posséder les armes génétiques pour s’acclimater, ce qui représente plutôt une bonne nouvelle alors qu’on s’inquiète de l’impact du réchauffement global sur les être vivants. Reste à savoir si ce type de stratégie se retrouve chez l’ensemble des plantes. Une stratégie qui pourrait compenser une capacité de migration réduite et permettre une adaptation malgré un changement climatique brutal. Mais si A. thaliana possède les armes pour résister à certaines variations climatiques, il n’est pas dit qu’elle sera capable de s’adapter indéfiniment, à des conditions de plus en plus extrêmes. Futura Sciences 19/10/2011
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Le Japon maintiendra son objectif de réduction des gaz à effet de serre Selon le ministre de l'Environnement japonais, les objectifs à moyen terme de réduction des gaz à effet de serre à 25 pour cent d'ici 2020 resteront inchangés. Il a annoncé cette nouvelle alors que la conférence sur le climat COP 17 doit se tenir le mois prochain, en Afrique du Sud. Le ministre de l'Environnement Goshi Hosono a fait cette remarque mercredi à Tokyo, lors d'une réunion avec le président du Keidanren, la fédération du patronat japonais, Hiromasa Yonekura. NHK 19/20/2011 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
NHK World propose aujourd'hui un reportage sur les inondations en Thaïlande provoquées par des précipitations record. Celles-ci ont causé d'importants dommages dans les régions aux alentours du fleuve Chao Phraya qui traverse le pays du nord au sud. La province de Nakhon Sawan, à 240 km au nord de Bangkok, se trouve également sous l'eau depuis le début du mois, affectant durement la population et les habitations. Nakhon Sawan est située au point de rencontre de 4 fleuves venant du nord et qui se rejoignent dans cette région. C'est aussi là que le Chao Phraya prend sa source. Pour notre commentaire de ce jour, Noppatjak Attanon, journaliste à la télivision câblée Nation Channel, va nous expliquer la situation en détail. Radio Japon : Pourriez-vous faire le point sur la situation actuelle en Thaïlande en ce qui concerne les inondations ? Noppatjak Attanon : Cela fait une semaine que la province de Nakhon Sawan est inondée et les eaux ont commencé à se retirer aujourd'hui. Elles approchent maintenant de Pathum Thani, au nord de Bangkok. Tout le monde dit que cette fois, les courants sont forts et rapides. Lorsqu'une digue a cédé, l'eau s'engouffre dans la ville à une vitesse stupéfiante sur d'importantes superficies. Les inondations ont affecté la distribution des marchandises si bien que dans certains villages, les habitants n'ont eu que de l'eau à boire pendant 5 ou 6 jours et rien à manger. Il leur est aussi difficile de se procurer de l'eau propre de sorte qu'ils dépendent à présent des secours. Les services médicaux sont eux aussi gravement perturbés. Par exemple, 4 hôpitaux ont fermé dans la municipalité de Nakhon Sawan. L'hôpital central est situé au point le plus bas de la ville et ses 600 patients hospitalisés ont dû être évacués. Lorsque l'hôpital s'est retrouvé sous 2 mètres d'eau, l'armée a envoyé des hélicoptères et des bateaux pour transférer les malades vers des hôpitaux avoisinants. Radio Japon : Comment expliquer que de telles inondations se soient produites cette année ? Noppatjak Attanon : De nombreux orages tropicaux ont frappé le pays en 2011. Un mois avant les inondations, nous en avons essuyé 4 ou 5, l'un à la suite de l'autre. Il a énormément plu et pendant longtemps. La saison des pluies est aussi arrivée plus tôt que d'habitude. C'est pourquoi le volume des précipitations a joué un rôle. Un autre facteur est la croissance économique des 10 dernières années. Des aéroports et de vastes complexes industriels ont été construits. Pour ce faire, des canaux ont été enterrés ou leur dimension a été réduite si bien que les points d'écoulement de l'eau sont devenus moins nombreux, ralentissant le drainage. Radio Japon : Comment se sont organisées les opérations d'évacuation ? Noppatjak Attanon : La situation était chaotique. Le Centre national des secours en cas d'inondations et les autorités provinciales transmettaient des informations contradictoires. Un responsable donnait l'ordre d'évacuer puis un autre assurait qu'on pouvait rester sur place sans danger. Les habitants en étaient réduits à discuter entre eux pour déterminer à quel moment il convenait de partir pour ne pas se mettre en danger. NHK 19/10/2011 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Des conseils d'évacuation sont diffusés à Bangkok Les résidents de certains quartiers de Bangkok sont invités à se préparer à évacuer en cas d'aggravation des inondations, causées par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la Thaïlande. Six parcs industriels dans la province centrale d'Ayutthaya sont inondés par les crues de la rivière Chao Phraya, une situation qui affecte quelque 430 entreprises japonaises implantées dans cette région. Les eaux s'écoulent maintenant vers Bangkok, la capitale, située en aval. Mercredi, Sukhunbhand Paribatra, le gouverneur de Bangkok, a appelé les résidents de 7 quartiers du nord et de l'est de la capitale à commencer à se préparer pour une éventuelle évacuation en cas d'inondation. Ces quartiers se trouvent à 30 km environ du centre de Bangkok où résident de nombreux Japonais. Mais les régions à risques sont les parcs industriels où un grand nombre d'entreprises nippones ont installé leurs ateliers, comme l'usine de motos Honda. NHK 19/10/2011 -
BIOGAZ transformation des déchets en énergie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energies
Le biogaz est produit lors de la méthanisation des déchets, agricoles ou urbains. C’est en fait une sorte de digestion anaérobie (sans oxygène) de la matière organique qui permet de produire du gaz pouvant servir à fabriquer de la chaleur (pour l’essentiel) mais aussi de l’électricité ou des carburants. Le gouvernement a annoncé hier, l’autorisation de l’injection du biogaz dans le réseau de distribution du gaz de ville avec un tarif d’achat obligatoire pour l’opérateur historique. En fonction de la taille et de la nature de l’installation ce tarif oscillera entre 45 et 125 euros par mégawattheure. Sciences et Avenir 19/10/2011 -
Le gouvernement a annoncé mardi la mise en place d'un nouveau mécanisme de soutien au biogaz, du gaz naturel obtenu grâce à des déchets, en autorisant son injection dans le réseau de distribution de GrDF à un tarif d'achat obligatoire. Le biogaz (ou biométhane) est produit via la dégradation biologique provenant de divers déchets organiques domestiques, agricoles ou industriels, ce qui en fait une énergie renouvelable pouvant servir à produire de la chaleur, de l'électricité ou des biocarburants. "En fonction de la taille de l’installation, du type d’unité de production et de la nature des déchets valorisés, les producteurs de biométhane bénéficieront d’un tarif d’achat compris entre 45 et 125 euros par mégawattheure", indique le ministère de l'Energie dans un communiqué. Ce nouveau mécanisme vient s'ajouter à d'autres mesures prises cette année visant à développer les biogaz en France, notamment un tarif d'achat de l'électricité produite par ce biais. Le dispositif d'injection doit coûter à l'horizon 2020 200 millions d'euros par an et celui concernant l'électricité 300 millions, selon les projections de Bercy. Dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, la France s'est fixé un objectif de multiplier par quatre d'ici 2020 sa production d'électricité par biogaz (équivalente aujourd'hui à la consommation de 200.000 foyers) et par sept sa production de chaleur. La première injection de biogaz dans le réseau en France a été faite par la communauté urbaine de Lille en juillet. Selon GrDF, 160 demandes d'injection de biogaz dans le réseau ont été déposées en 2010 par des collectivités, des exploitations agricoles. Sciences et Avenir / Nouvel OBS 18/10/2011
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Dans les grottes gabonaises de la région d’Omboué vit une population de crocodiles nains, certains de couleur orange. L’Institut de recherche pour le développement (IRD) a mené sa deuxième campagne de découverte de ces surprenants habitants. Jeune crocodile cavernicole observé lors de l'expédition Abanda 2011 IRD/ Richard Oslisly En 2010, une équipe de chercheurs a découvert, par hasard, une population de crocodiles nains de couleur orange dans ce réseau de grottes situé sur la côte du Gabon. La présence et la couleur de ces spécimens (Osteolaemus tetraspis) auparavant jamais aperçus dans des cavernes a éveillé l’intérêt des scientifiques qui ont dans un premier temps prélevé quelques spécimens afin d’identifier l’origine de cette coloration. Les analyses ont montré que ces crocodiles étaient génétiquement différents des autres crocodiles nains présents au Gabon ce qui confirme leur isolement. Afin d’en découvrir un peu plus, l’IRD a mené une deuxième campagne d’exploration en aout 2011 avec trois objectifs : approfondir la description des cavités, échantillonner de nouveaux spécimens de crocodiles et compléter les prélèvements biologiques. Les scientifiques ont capturé près d’une vingtaine de crocodiles dans les cours d’eau bordant le site d’étude, et près d’une quinzaine dans le réseau de grottes, permettant ainsi de disposer d’éléments de comparaison intra- et extra-site statistiquement significatifs. Les observations ont montré que les crocodiles cavernicoles se nourrissent exclusivement des organismes présents dans les grottes (criquets, chauves-souris), confirmant ainsi leur inféodation complète au milieu souterrain. Après avoir été marqués, les spécimens étudiés ont été relâchés sur leur point de capture. Les premiers résultats tirés des observations de terrain confirment la divergence génétique de cette population de crocodiles cavernicole par rapport aux individus de la même espèce présents hors des grottes. Toutefois, de nombreuses questions restent en suspens, notamment quant à la durée et aux facteurs de leur isolement (climat, tectonique, peur de l’Homme…). D’autres missions pourront être organisées à l’avenir pour compléter cette étude préliminaire et effectuer un suivi à plus long terme. Sciences et Avenir 10/10/2011
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Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Les opérations de pompage du carburant du cargo échoué au large de la Nouvelle-Zélande devraient reprendre mercredi après le retour à bord d'une équipe évacuée la veille en raison du mauvais temps, a annoncé le Service maritime néo-zélandais (MNZ). Le Rena, dont la coque est fragilisée en plusieurs endroits, reste d'un seul tenant malgré plusieurs forts coups de vent qui l'ont dangereusement balloté sur le récif où il s'est échoué le 5 octobre, au large de Tauranga (nord). Ce porte-conteneurs battant pavillon libérien a déjà libéré dans la mer quelque 330 tonnes de fioul qui ont souillé la mer et les rivages de la baie de Plenty, l'une des plus belles de Nouvelle-Zélande, créant une énorme émotion dans le pays. Faute de pouvoir renflouer le navire en toute sécurité, les autorités cherchent à vider ses cuves qui contiennent encore 1.300 tonnes de carburant. Des pompes ont été installées à bord, reliées à une barge située à un demi-mille marin (800 mètres) du cargo. Mais les opérations sont ralenties par le mauvais temps. Depuis le début des opérations lundi, quelque 90 tonnes de carburant ont été pompées, au rythme de 20 tonnes par heure. Environ 330 tonnes ont déjà fui et du fioul continue de s'échapper en petites quantités. Le capitaine philippin et son second ont été arrêtés et inculpés pour conduite dangereuse, avant d'être libérés sous caution. Selon Auckland, ils pourraient avoir conduit le navire trop près de la côte afin de gagner du temps. Sciences et Avenir 19/10/2011 -
Le point sur le corail... Les coraux dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Une équipe européenne vient de passer un mois en mer pour mieux connaître et cartographier les coraux profonds du golfe de Gascogne et de l'ouest de l'Irlande, des écosystèmes importants de la vie sous-marine fragilisées par l'acidification des océans et la pêche profonde. Ces observations "fourniront des données et indicateurs nécessaires à la mise en place de mesures de gestion et de protection de ces habitats vulnérables, comme le classement de zones en aires marines protégées", a souligné mardi l'Ifremer en dressant le bilan de cette campagne. Au total, une quarantaine de scientifiques de neuf nationalités différentes ont participé du 9 septembre au 11 octobre à la campagne BobEco à bord d'un navire équipé d'un robot permettant d'aller explorer les grands fonds. Pour la partie française, dix canyons ont été explorés dont quatre où "aucune observation n'avait été rapportée à ce jour", dans les canyons dits de Douarnenez, Crozon, Petite Sole et Sorlingues. "On partait d'une connaissance très imparfaite des coraux dans le golfe de Gascogne. On savait qu'il y en avait, mais on savait peu où ils étaient localisés", indique à l'AFP la biologiste Sophie Arnaud, chef de mission, notant que "notre connaissance reste très fragmentaire" malgré ces découvertes. "On s'intéresse à ces écosystèmes car les coraux constituent un habitat pour un grand nombre d'invertébrés, de type oursins, éponges, crustacés, jusqu'aux poissons. Un grand nombre de poissons des profondeurs semblent associés à ces structures" comme l'empereur, la baudroie et la lingue, a-t-elle ajouté. "Ils représentent un intérêt patrimonial, éco-systémique et vis-à-vis de l'halieutique", a précisé cette scientifique de l'Ifremer à Brest, ajoutant que les récifs coralliens observés se situaient entre 700 et 1.200 m de profondeur. En dépit de leur éloignement des côtes, les coraux profonds, aussi appelés "coraux d'eau froide", qui se développent dans une température comprise entre 2 et 14°C, sont aujourd'hui menacés: ils sont victimes de la pêche profonde, abîmés par les chaluts, de l'exploitation pétrolière et de l'acidification des océans, lié aux émissions croissantes de CO2, selon Mme Arnaud. Cette campagne menée dans le cadre du programme européen CoralFish est une nouvelle étape doit permettre, à terme, de définir des zones stratégiques qui devront, "au moins partiellement", bénéficier de mesures de protection. S'ils sont mal connus en France, les coraux profonds sont en revanche déjà étudiés depuis plus de dix ans en Irlande "où certains récifs font déjà l'objet de mesures de protection", a souligné l'Ifremer. Sciences e Avenir 19/10/2011