BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
-
Les terres rares dans le monde : sdécouvertes, actualité...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Informations d'ordre général
Le Japon, les Etats-Unis et l'UE discutent des limitations touchant les exportations chinoises de terres rares Le Japon, les Etats-Unis et l'Union européenne vont discuter du problème des terres rares après la décision de la Chine de limiter ses exportations. Le prix des minerais de terres rares reste élevé sur les marchés internationaux, le principal exportateur, la Chine, ayant commencé à limiter ses ventes aux autres pays. Le monde des affaires, au Japon et dans d'autres pays, cherche d'urgence les moyens de répondre à la hausse des prix des terres rares. NHK 04/10/2011 -
JAPON : Energies renouvelables au lieu du nucléaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
Réunion de la commission de réforme de la politique énergétique japonaise Une commission du ministère japonais de l'Economie et de l'Industrie chargée des ressources et de l'énergie entame la révision de la politique énergétique de la nation, suite à la crise nucléaire de Fukushima. Le panel, qui inclut des membres du monde des affaires et d'organisations à but non lucratif, s'est réuni pour la première fois ce lundi. Le ministre de l'Economie et de l'Industrie Yukio Edano a souligné que ce n'était pas en se contentant, dans un premier temps, de discuter de la situation énergétique du pays, que le gouvernement obtiendrait le soutien de la population. Il a indiqué qu'il leur faudrait repartir de zéro. Un membre de la commission a fait remarquer qu'abolir l'énergie nucléaire serait la meilleure solution, étant donné le coût des mesures nécessaires pour remédier à la crise. Un autre membre a déclaré que la poursuite par le Japon de la production sûre d'énergie nucléaire serait une contribution à l'échelle mondiale, la demande énergétique augmentant dans les nations en développement. Un troisième membre a demandé que le panel débatte des problèmes structurels au lieu de choisir simplement l'abandon ou la promotion du nucléaire. La commission se réunira une ou deux fois par mois et élaborera un plan fondamental pour une nouvelle politique énergétique d'ici l'été 2012. NHK 04/10/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tepco devra élaborer des directives de sécurité Le régulateur japonais du nucléaire a ordonné à l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi d'élaborer des directives de sécurité claires concernant les opérations pour la reprise du contrôle de la centrale. La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de réaliser l'arrêt à froid des réacteurs endommagés d'ici janvier prochain, avant d'entamer les préparatifs pour leur déclassement. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a déclaré souhaiter que Tepco définisse des protocoles spécifiques de sécurité nucléaire qui guideront ses activités au cours des trois prochaines années, une fois passée la situation d'urgence. L'agence souligne que l'objectif clé sera de prévenir toute émission supplémentaire de substances radioactives et de réduire de manière importante les niveaux de radiation dans la centrale. Tepco devrait, selon elle, identifier les moyens de localiser et contrôler les points chauds et prendre des mesures pour prévenir les explosions d'hydrogène. L'agence ajoute qu'elle demandera à des experts d'examiner le bien fondé des directives qui seront présentées par la compagnie. NHK 04/10/2011 -
Fukushima : gestion de la crise
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Réunion de la commission de réforme de la politique énergétique japonaise Une commission du ministère japonais de l'Economie et de l'Industrie chargée des ressources et de l'énergie entame la révision de la politique énergétique de la nation, suite à la crise nucléaire de Fukushima. Le panel, qui inclut des membres du monde des affaires et d'organisations à but non lucratif, s'est réuni pour la première fois ce lundi. Le ministre de l'Economie et de l'Industrie Yukio Edano a souligné que ce n'était pas en se contentant, dans un premier temps, de discuter de la situation énergétique du pays, que le gouvernement obtiendrait le soutien de la population. Il a indiqué qu'il leur faudrait repartir de zéro. Un membre de la commission a fait remarquer qu'abolir l'énergie nucléaire serait la meilleure solution, étant donné le coût des mesures nécessaires pour remédier à la crise. Un autre membre a déclaré que la poursuite par le Japon de la production sûre d'énergie nucléaire serait une contribution à l'échelle mondiale, la demande énergétique augmentant dans les nations en développement. Un troisième membre a demandé que le panel débatte des problèmes structurels au lieu de choisir simplement l'abandon ou la promotion du nucléaire. La commission se réunira une ou deux fois par mois et élaborera un plan fondamental pour une nouvelle politique énergétique d'ici l'été 2012. NHK 04/10/2011 -
Inversion de rôles
BelleMuezza a posté un sujet dans Photos - vidéos insolites ou rigolotes d'animaux
-
Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
L'association SALA en danger. Elle intervient aussi pour sauver les animaux dans les zones désertées de leurs habitants. En raison de la crise financière qui semble s'installer pour un bon moment, cette petite association perd des membres et donc des moyens... Allez visiter son site, vous serez édifiés sur le sort des animaux de la ferme... Attention certaines images sont difficiles... Cependant, pour être conscient de la réalité de la situation... il faut le voir pour le croire... Certaines pourraient quand même choquer les plus sensibles d'entre-nous. J'avoue que cela a été le cas pour moi... Elles montrent cependant la triste réalité qui se cache derrière les non-dits... SALA Network : sauver les animaux, animaux amour... Des bovins morts, immergés dans leurs exréments et leur urine... des animaux à l'abandon que le gouvernement japonais euthanasie dans des conditions que je qualifie d'inhumaines... Les propriétaires ne peuvent qu'accepter... Sauf ceux qui le peuvent... Et ils ne sont pas nombreux ! Ce site est anglais ou japonais. Vous pouvez aussi faire part de votre désaccord sur l'attitude de gouvernement japonais... en signant une lettre (pétition?)... Ecrire au gouvernement japonais. Entrez vos coordonnées : nom et prénom, votre code postal précédé de la lettre F et d'un tiret : F-. Pour l'adresse indiquez la totalité de votre adresse en terminant par votre pays (France...) puis indiquez votre adresse mail et votre qualité (homme/femme). Ensuite rédigez votre texte soit en anglais, soit en français ou dans votre langue maternelle... puis cliquez sur OK. Une récapitulation vous est proposée puis cliquez à nouveau sur OK Je vous demande de faire tourner ce message sur vos sites, blogs, forums... De partager avec le plus grand nombre pour susciter de nombreuses réactions / actions... Merci -
ABEILLES : Pesticide STOP !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Lundi, le Conseil d'Etat a annoncé qu'il annulait l'utilisation de mise sur le marché du pesticide Cruiser 350. Validé pour 2010 par le ministère de l'Agriculture, ce produit est accusé par les apiculteurs de tuer les abeilles. Les apiculteurs vont enfin pouvoir demander des comptes. Lundi, le Conseil d'Etat a annulé l'annulation de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du pesticide Cruiser 350 de la société Syngenta Agro. Validée par le ministère de l'Agriculture, cette AMM rendait possible la vente du pesticide jusqu'en décembre 2010 pour un usage en traitement des semences de maïs contre les insectes comme les taupias, pucerons et cicadelles. Mais l'Union nationale de l'Apiculture française avait déposé en février 2010 une requête accusant le Cruiser 350, successeur du Cruiser, du Gaucho et du Regent tous également interdits, de tuer les abeilles. Requête que le Conseil d'Etat semble donc avoir bien entendue. Il a ainsi estimé que la pratique, répétée par le ministre depuis 2008, consistant à accorder une autorisation d'une durée d'un an assortie de prescriptions destinées à s'assurer par des mesures de suivi de l'innocuité du produit, révélait l'absence de contrôle approprié. Ceci suggérait également que le ministère aurait insuffisamment évalué l'innocuité à long terme du produit avant sa mise sur le marché. Selon la décision, cette méthode ne repose pas sur les quotients de danger d'exposition et n'établit pas concrètement l'absence d'effet inacceptable à court et long terme sur les larves, le comportement des abeilles, la survie et le développement de la colonie, rapporte l'AFP. L'autorisation pour une durée d'un an a donc été jugée illégale car ne répondant à aucune des hypothèses permettant de déroger à la règle de l'AMM de 10 ans instaurée par le code rural. Grâce à cette décision juridique, les apiculteurs ont désormais la possibilité de réclamer des indemnisations s'ils estiment avoir subi des dommages pendant les années de vente autorisées. Maxisciences 03/10/2011 -
De nombreux fossiles extrêmement bien conservés ont été découverts par une équipe de chercheurs américains dans une grotte située en République dominicaine, à l’est d’Haïti. Selon les scientifiques, les vestiges ont été immergés sous l’eau douce pendant quelques milliers d'années. Une équipe d’archéologues du Brooklyn College à New York a fait une découverte pour le moins surprenante. En explorant la réserve aquatique abritée par une grotte en République dominicaine, les chercheurs sont parvenus à extraire de nombreux fossiles appartenant à des espèces ayant vécu il y a quelques milliers d’années. La richesse de vestiges se compose d’os de crocodiles, de singes, de chauves-souris, d’oiseaux et d’autres animaux incroyablement bien conservés durant tout ce temps. "Nous avons trouvé du matériel pratiquement vierge" souligne Alfred Rosenberger, anthropologue et membre de l’expédition à la base de la découverte. Une exploration délicate La grotte en question, baptisée "Oleg's Bat House" est formée d’une entrée longue de 7,9 mètres de long débouchant sur une caverne remplie d’eau douce. Selon Alfred Rosenberger, la longue distance à parcourir sous l’eau pourrait expliquer pourquoi l’excavation est restée pendant si longtemps inexplorée. "Les rapports des explorations effectuées dans les Caraïbes au cours des années 1920 et 1930, indiquent que les scientifiques allaient dans des grottes tous les jours. Toutefois, quand ils tombaient sur une réserve d’eau ils arrêtaient souvent de chercher" explique l’anthropologue. Il ajoute : "L’exploration des grottes n’est pas à la portée de tout le monde, il s’agit d’une opération dangereuse. Notre équipe est composée d’experts formés et très expérimentés", cite le National Geographic. Au total, trois heures de plongée auront été nécessaires pour extraire les fossiles partiellement enterrés dans la vase. A cela s’ajoute une deuxième opération consistant à les ramener intacts à la surface. Les restes devraient dans un prochain temps être soumis à un certain nombre d’analyses afin de déterminer l'âge exact des différentes espèces. De précieuses informations qui permettraient peut-être de comprendre comment celles-ci ont disparu depuis longtemps. Découvrez les images de l'expédition aquatique des plongeurs sur le site de Maxisciences. Maxisciences 03/10/2011
-
Actualités, informations RHINOCEROS
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos sur les Rhinocéros
L'Afrique du Sud pourrait légaliser la vente de corne de rhinocéros pour combattre le marché noir alimenté par des actes de braconnage qui tournent à la boucherie cette année, a rapporté la presse lundi, citant le ministère de l'Environnement. "Le cahier des charges (d'une étude de faisabilité, ndlr) a été publié et un fournisseur doit être nommé prochainement", a déclaré le porte-parole Albi Modise, selon un article paru dans le The Star. La corne de rhinocéros peut se vendre jusqu'à 500.000 US dollars pièce sur le marché noir asiatique, selon la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES). Les consommateurs vietnamiens, thaïs et chinois lui attribuent des propriétés aphrodisiaques et médicales, notamment contre le cancer. Une idée difficile à combattre, selon Nguyen Truy Kien, un conseiller du gouvernement vietnamien, présent la semaine dernière en Afrique du Sud. "Cela ne va pas changer en un jour. Nous devons convaincre les gens à travers nos recherches que la corne ne sert à rien", a-t-il dit en rappelant que cette croyance orientale avait plus de mille ans, selon l'hedomadaire Mail&Guardian. Le gouvernement vietnamien s'est engagé à réaliser des études médicales pour démontrer l'inverse et travaille à rédiger un mémorandum d'accord avec Pretoria en vue de protéger les rhinocéros. Depuis le début de l'année, au moins 287 rhinos ont été tués illégalement en Afrique du Sud, uniquement pour alimenter en corne le marché de la médecine traditionelle asiatique. A ce rythme, estiment les experts, le maintien de la population sera menacé d'ici moins de deux ans. En 2010, le bilan s'était établi à 333 rhinos tués, contre treize en 2007. L'Afrique du Sud détient une quantité tenue secrète de cornes de rhinocéros stockées par les autorités et issues d'animaux décédés pour la plupart de mort naturelle dans la brousse ou confisquées aux braconniers arrêtés. Sciences et Avenir 03/10/2011 -
Il est grand temps de diversifier les récoltes vitales face aux menaces croissantes dues à la sécheresse, aux inondations et aux parasites qu'entraîne le changement climatique, ont mis en garde lundi des agronomes. La population mondiale - qui frôle les 7 milliards d'habitants - dépend massivement d'une dizaine de productions agricoles. A cause de la modernisation de l'agriculture, seul un faible nombre de variétés sont cultivées de façon intensive. Lorsque le réchauffement va s'intensifier, beaucoup de ces variétés souffriront à cause du temps plus chaud et sec - ou au contraire plus humide - et seront exposées à des insectes et des parasites ayant investi de nouvelles zones d'habitat. "Les agriculteurs se sont toujours adaptés, mais le rythme de changement à cause du changement climatique va être bien plus rapide que dans le passé. Il y aura une réelle nécessité d'aller vite", a déclaré à l'AFP Bruce Campbell, directeur du Programme de recherche sur le changement climatique, l'agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS). Dans une série d'études, les experts soulignent les risques pour des produits de base comme le blé, le maïs, les bananes et le manioc. Ils citent aussi en exemple la pomme de terre, dont l'amidon est un nutriment vital pour des centaines de millions de personnes. La pomme de terre est vulnérable à la chaleur qui réduit sa croissance et la formation d'amidon. Avec le réchauffement, la culture des pommes de terre va devenir plus risquée dans le Sud de l'Afrique et dans les hautes terres tropicales. Dans les latitudes plus septentrionales, la propagation des parasites, comme la teigne de la pomme de terre, est redoutée. Mais le mildiou, responsable de famines par le passé en Europe, deviendra moins menaçant. Il faudrait investir au moins 7 milliards de dollars supplémentaires par an dans l'irrigation, la recherche agronomique et les infrastructures rurales, selon le volumineux livre publié lundi présentant les stratégies d'adaptation des récoltes au changement climatique ("Crop Adaptation to Climate Change"). Pour diversifier les productions agricoles, les banques de conservation des graines et des génomes connus devraient jouer un rôle-clé, selon les chercheurs. L'identification de caractéristiques génétiques particulières chez des plantes sauvages peut fournir un stock de gènes permettant d'affronter des conditions plus difficiles. Le recours à des organismes génétiquement modifiés, contesté par de nombreuses organisations écologistes, est également possible. Mais "c'est une question à laquelle la société doit répondre", déclare prudemment M. Campbell. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime que les températures à la surface de la Terre vont probablement augmenter de 1,8 à 4 °C au cour du 21e siècle. Ce réchauffement climatique est probablement déjà en marche, selon des nombreux scientifiques, a rappelé M. Campbell, mettant en garde contre le risque qu'il y aurait à "attendre dix ans" pour diversifier les variétés agricoles. "Deux sortes de changements vont se produire : une hausse graduelle des températures et des épisodes extrêmes de canicule et d'inondations. Je pense qu'ils sont déjà là. Dans les données météorologiques, il y a tant de records battus, même s'il est très difficile de les attribuer au changement climatique", dit-il. Le programme CCAFS résulte de l'association de deux organisations non-gouvernementales, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (CGIAR) et le Partenariat pour l'étude scientifique du système (ESSP). En septembre 2009, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avait prévenu que la production alimentaire devrait augmenter de 70% pour nourrir la population du globe, estimée à 9,1 milliards d'habitants en 2050. Sciences et Avenir 03/10/2011
-
Une nouvelle espèce fossile de poisson carnivore
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Publiant leur étude dans le Journal of Vertebrate Paleontology, des zoologues américains décrivent une nouvelle espèce de poisson carnivore datant du Dévonien, et dont le fossile a été découvert dans l’Arctique canadien. Une première, puisque les cousins de cet animal évoluaient, eux, en Europe. Un corps puissant long de 1,50 à 1,80 mètres, avec, à un bout, une queue lobée et à l’autre, une tête large, aux petits yeux, armée d’une impressionnante mâchoire aux dents effilées de 3,8 centimètres de long. Tel était l’aspect de Laccognathus embryi, une nouvelle espèce de poisson ancien, selon les docteurs Edward Daeschler et Jason Downs, de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie, et leurs collègues des Universités de Chicago et d’Harvard, qui ont étudié son fossile. Datant de 375 millions d’années, celui-ci a été découvert dans l’île Ellesmere, dans l’Arctique canadien, ce qui confirme une connexion directe entre le continent américain et l’Europe au Dévonien, période durant laquelle vivait ce poisson des cours d’eau. En effet, les autres espèces fossiles du genre Laccognathus n’avaient, jusqu’à présent, été trouvées qu’à l’Est de ce dernier continent. "Je n’aurais pas voulu être à gué ou en train de nager dans les eaux où cet animal se cachait. De toute évidence, ces écosystèmes du Dévonien supérieur étaient des endroits redoutables, et Laccognathus remplissait la niche écologique d'un grand prédateur des fonds, à la morsure puissante", a commenté le Dr Daeschler cité par Science Daily. Maxisciences 14/09/2011 -
Les archéologues ont mis au jour les vestiges d'une cité-état qui pourrait élargir considérablement notre connaissance de la civilisation antique en Jordanie, dans les riches terres agricoles de la vallée du sud du Jourdain. C'est à 14 km au nord-est de la mer Morte, dans la vallée méridionale du Jourdain, que se trouve cet immense tertre. Les études et fouilles récentes ont révélé qu'il renfermait une longue histoire d'occupation humaine datant de l'époque islamique jusqu'à, au moins, la période chalcolithique (4500-3600 avant notre ère). Parfois appelée la "Reine de la vallée du sud de la Jordanie", cette zone est la plus importante parmi un groupe de sites antiques qui, collectivement, parsèment cette vallée agricole et fertile. L'ensemble est situé à cheval sur les anciennes routes commerciales et les sources d'eau, avec une vue imprenable sur la zone identifiée par un certain nombre de savants comme étant la plaine du Jourdain. Il n'est donc pas étonnant que l'on y retrouve les traces d'une grande ville antique. Des murs de six mètres d'épaisseur... Des fouilles archéologiques ont ainsi révélé que le site était ceinturé par un mur de 6 mètres d'épaisseur datant de l'Age du Bronze ancien (3600-2350 avant J.-C.), avec des remparts en argile et terre battue. Au sommet du tertre ont été trouvées des ruines monumentales de l'Âge du Fer; elles sont aussi entourées de murs de trois mètres d'épaisseur. Depuis 2005, le Dr Steven Collins et une équipe d'archéologues, d'étudiants et de bénévoles de l'Université Trinity Southwest, en collaboration avec le Département des Antiquités du Royaume hachémite de Jordanie, ont mené des fouilles à grande échelle sur le site de Tall el-Hammam. Ces fouilles ont révélé, en plus des caractéristiques monumentales déjà mentionnées, des fortifications rénovées datant de la période intermédiaire du bronze (2350-2000 avant notre ère). Au Bronze Moyen (2000-1550 avant notre ère), ce sont des fortifications massives avec des murs jusqu'à 50 mètres d'épaisseur qui ont été mis à jour. A l'âge du fer (1300-600 avant notre ère) ont été trouvées des ruines avec une passerelle cloisonnée et des tours, ainsi que des structures hellénistiques, romaines et byzantines incluant une somptueuse résidence, un aqueduc, un système d'eau ou de complexes de bain, et ce qui pourrait être les restes de garnisons militaires. Le site, avec son emplacement stratégique et les anciennes villes des environs positionnées autour amène les archéologues à penser qu'il s'agit là de l'épicentre d'une grande cité-état complexe qui a prospéré au cours de l'âge du Bronze. Cette Cité-Etat devait avoir une influence décisive sur le commerce et peut-être aussi sur une large bande de la plaine du sud de la Jordanie. Des fouilles révélant une mine d'informations Les recherches ont apporté un trésor de nouvelles informations qui devraient faire la lumière sur cette zone qui a laissé aux archéologues des questions sans réponses pendant des années. Les fouilles de Tall el-Hammam apportent des éléments significatifs dans les carences en connaissances à la fois pour l'âge du bronze et aussi pour l'âge du fer dans le croissant fertile en Jordanie. Ce qui distingue le plus ce site des autres du même genre, cependant, sont les remarquables points de concordance entre la ville antique et les changements climatiques survenus au cours de l'Age du Bronze; des modifications qui ont affecté de nombreuses civilisations florissantes ou villes de cette période. En outre, et peut-être plus étonnant, est la soudaine destruction et disparition de cette cité-Etat à la fin de l'Age du Bronze Moyen, suivie par un écart de 500 à 700 l'année où le site et les villes satellites sont restées inoccupées alors que les villes de l'ouest, du nord et de l'est poursuivaient leur évolution dans l'Age du Bronze. Pourquoi les "plaines bien arrosées du Jourdain" n'ont pas été réoccupées pendant tant de siècles demeure encore un mystère. Que les terres agricoles les plus productives dans la région, qui avaient soutenu des civilisations florissantes depuis au moins 3000 ans, puis qui ont soudainement été abandonnées sur une si longue période de temps, demande à ce que l'on fasse des recherches avancées sur ce site. Publié le 14 septembre 2011 par Decouvertes_arc, webmaster de Les découvertes archéologiques Maxisciences 15/09/2011
-
Un très vieux singe découvert en Ouganda
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus/infos : Les primates
En juillet dernier, des paléontologues ougandais et français ont mis au jour, dans le nord-est de l’Ouganda, un crâne fossilisé qui s’avère être le premier découvert pour l’espèce Ugandapithecus major, un ‘ancêtre’ des grands singes déjà connu, mais dont les chercheurs vont pouvoir préciser les caractéristiques. C’est dans les cendres du volcan Napak, vieilles de 19 à 20 millions d'années, dans le Karamoja, au nord-est de l'Ouganda, que l'équipe française de Brigitte Senut et Martin Pickford (Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS), des chercheurs du Collège de France et l’équipe ougandaise du Muséum de Kampala, ont découvert, le 18 juillet, ce crâne presque entier d’un Ugandapithecus major, un grand singe du Miocène. Une première pour cette espèce. Appartenant à un jeune mâle adulte, comme le montrent ses puissantes canines et ses dents définitives encore peu usées, ce crâne est de la taille de celui d’un chimpanzé mâle. Les scientifiques pourront en déduire, notamment, le volume cérébral de l’animal, et, dans une certaine mesure, son régime alimentaire ou les caractéristiques de son appareil visuel et olfactif. D’autres fossiles de cette espèce, trouvés antérieurement dans la même région, suggèrent qu’il s’agissait d’un primate largement arboricole. Le site de la découverte, appelé Napak XV, fait partie d’un ensemble de gisements de fossiles où, depuis 1985, dans le cadre d'un accord entre les autorités scientifiques ougandaises et françaises, de nombreuses découvertes paléontologiques ont pu être faites, notamment concernant l’évolution des grands singes et de l’homme. Maxisciences 15/09/2011 -
Des scientifiques de l'Université d'Alaska à Fairbanks ont mis en place pour la première fois un protocole capable d'induire et d'achever à volonté le processus d'hibernation des animaux. Une avancée considérable qui, selon les chercheurs, pourrait avoir de nombreuses applications thérapeutiques pour les personnes victimes d'arrêt cardiaque. L'hibernation désigne un état d'hypothermie régulée, enclenché par certains animaux pour survivre durant l'hiver. Le processus se caractérise par une forte réduction du métabolisme jusqu'à un certain seuil, appelé torpeur. A ce stade, la consommation d'oxygène peut chuter à près d'un pour cent du taux métabolique au repos et la température moyenne du corps peut atteindre une limite proche ou en dessous de zéro degré. Avec de tels paramètres corporels, la fréquence cardiaque et la circulation sanguine subissent une forte baisse, similaire à celle d'une personne victime d'un arrêt cardiaque. Toutefois, contrairement à un accident vasculaire cérébral (AVC), l'hibernation n'induit aucun dommage sur le cerveau des animaux. "Comprendre les qualités neuroprotectrices des animaux hibernants peut conduire au développement d'un médicament ou une thérapie pour sauver la vie des gens après un AVC ou une crise cardiaque" explique à Science Daily Kelly Drew, chimiste à l'Institut de biologie arctique. Avec ses collègues de l'Université d'Alaska, la scientifique est parvenue à mettre au point un protocole capable de provoquer et de suspendre à volonté le processus d'hibernation. Une grande première qui a fait l'objet d'une publication dans The Journal of Neuroscience. Leurs expériences se sont déroulées sur un groupe de spermophiles arctiques, des rongeurs de la famille des écureuils aux mœurs terrestres. La molécule d’adénosine provoque le déclenchement de l’hibernation Les chercheurs ont ainsi découvert que ces animaux, tout comme l'être humain produisaient une molécule appelée l'adénosine ralentissant l'activité de ses cellules nerveuses. "L'enclenchement du processus d'hibernation d'un spermophile tout comme la sensation de somnolence chez l'être humain, est lié à la fixation de molécules d'adénosine sur des récepteurs du cerveau", indique Tulasi Jinka, un des auteurs de l'étude. Pendant la saison d'hibernation, le corps de ces rongeurs produit une énorme quantité d'adénosine, déclenchant une forme beaucoup plus intense de sommeil. A la lumière de cette découverte, les scientifiques ont créé une forme artificielle de l'adénosine et de la caféine, connue pour son effet contraire. "Une molécule de caféine est assez semblable à la structure à l'adénosine qui le lie à des récepteurs et suspend ou recule l'apparition de la somnolence", souligne Tulasi Jinka. Afin de valider leur découverte, les chercheurs ont testé leurs molécules à trois reprises pendant un an sur le groupe de spermophiles. Le premier essai a eu lieu durant l'été, tandis que les deuxième et troisième ont été effectués respectivement au début et au milieu de la saison d'hibernation. Le succès des tests dépend de la saison d’hibernation Les résultats un peu mitigés, révèlent que s'il est possible d'induire et achever la torpeur des animaux, ce succès est en partie dépendant de la saison. Les scientifiques sont en effet parvenus à induire la torpeur dans cent pour cent des cas quand les tests ont été effectués en milieu d'hibernation, mais seulement dans un tiers des cas en début d'hibernation. Les scientifiques s'attellent désormais à comprendre comment la saison influe sur la susceptibilité de l'animal à l'adénosine. Par ailleurs, l'expérimentation devrait également être appliquée à des rats dont la physiologie est plus proche de celle des êtres humains. "Les rats nous permettront d'approcher d'éventuelles applications de cette recherche aux humains", conclut Tulasi Jinka. Maxisciences 25/09/2011
-
Reine ou ouvrière : le destin des abeilles est inscrit dans leurs cellules
BelleMuezza a posté un sujet dans Abeilles
Des chercheurs chinois et éthiopiens ont découvert chez les abeilles une pré-détermination cellulaire différenciant dès la naissance les ouvrières de la future reine au sein de la colonie. Les observations entomologiques menées jusqu'à présent ont montré que la formation d'une reine au sein d'une colonie d'abeilles s'effectue par la sélection d'une larve ensuite nourrie à la gelée royale. Cette substance riche en protéines et glucides constitue un régime unique permettant à l'abeille de devenir à terme l'unique femelle fertile et fécondée du groupe. Un destin particulier, qui selon une nouvelle étude effectuée en Chine et en Ethiopie, ne serait pas le fruit du hasard mais celui d'une pré-détermination biochimique. Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont étudié les protéines produites dans les cellules des larves d'abeilles aux premiers stades de vie. Les résultats, publiés dans le Journal of Proteome Research, révèlent l'existence de différences majeures entre l'activité protéique de larves destinées à une existence royale et celle des autres vouées à devenir ouvrières. Les scientifiques ont en effet observé que les cellules des larves de futures reines, présentaient des protéines beaucoup plus actives au sein du métabolisme des glucides à la base de la production d'énergie. "Ces résultats suggèrent que les protéines impliquées dans les activités métaboliques possèdent un rôle important dans les processus de détermination des castes" conclut l'étude. En d'autres termes, la larve destinée à être reine est nourrie de gelée royale parce qu'elle possède dès la naissance un métabolisme conçu pour la consommer. Une fois la maturité atteinte, le rôle de la reine se spécialise uniquement dans la reproduction contrairement aux ouvrières, stériles qui s'occuperont du maintien de la colonie. Outre la différence de fonction, les espérances de vie varient également entre ces deux castes, la reine vivant généralement un à deux ans contre six à sept semaines d'existence pour les ouvrières. Maxisciences 26/09/2011 -
Un site préhistorique exceptionnel pour le nord de la France
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
L’Inrap publie sur son site le bilan exceptionnel de fouilles préventives menées au préalable du percement d’un canal dans le nord de la France. Bilan : une occupation néandertalienne, puis sapiens, entre 50.000 et 30.000 ans avant notre ère, un fait très rare pour la région. Les fouilles conduites par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) juste avant le creusement du canal Seine-Nord Europe, ont tenu les promesses données, entre 2008 et 2010, par quelque 500 sondages exploratoires effectués sur 80 des 106 kilomètres du tracé, dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme et l’Oise. À Havrincourt (Pas-de-Calais) deux chantiers de fouilles – l’un sur 1 500 mètres carrés, à 5 mètres de profondeur et l’autre sur plus de 4 500 mètres carrés, à 6 mètres de profondeur – ont déjà permis de découvrir les vestiges d’une occupation vieille de 50.000 ans par l’Homme de Néandertal, ainsi qu’une occupation datant de 30.000 ans par l’Homme anatomiquement moderne. Des superficies et surtout une localisation exceptionnelles pour le Paléolithique en France. "L’ensemble des éléments de la chaîne opératoire (nucléus [blocs de pierre servant de matière première], éclats, outils) est présent sur place, associé à quelques restes animaux (…). L’ensemble du cortège de la steppe à mammouths a été retrouvé : rhinocéros laineux, bison, cheval, renne, mammouth", explique l’Inrap. Des chantiers très convoités Ce site exceptionnel, apprécié par les deux types d’humanité mobilise donc aujourd'hui les compétences de scientifiques spécialisés dans des domaines aussi variés que la géologie, la géomorphologie (étude de l’évolution du paysage), la malacologie (étude des coquillages fossiles renseignant notamment sur le climat), la palynologie (étude des pollens fossiles), ou encore l’archéozoologie (étude de l'histoire des relations naturelles et culturelles entre l'homme et l'animal). Maxisciences 26/09/2011 -
Les poissons vraiment capables d'utiliser des outils ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Il me semblait avoir déjà mis un tel sujet... mais peut-être que je me trompe ! Des biologistes américains ont tourné une vidéo inédite montrant un poisson qui utilise un rocher en guise d’outil afin de se nourrir. Jusqu'ici seules des photos de ce comportement insoupçonné avaient été prises. Souvenez vous, c’était en juillet, nous vous parlions d’un poisson découvert une palourde à la bouche en train de la frapper contre un rocher pour pouvoir extraire ce qu’elle contenait de comestible. A l'époque, la trouvaille photographiée par un plongeur avait suscité de nombreux débats sur la capacité des poissons à utiliser des outils. Aujourd'hui, c'est une nouvelle preuve de ce comportement qui a été révélée : un petit film inédit et datant de 2009 montre un autre poisson appartenant à la famille des Labridés (Choerodon anchorago) en train d’agir de la même manière. C’est le professeur Giacomo Bernardi, de l'Université de la Californie à Santa Cruz, qui a immortalisé la scène dans les îles de Palaos. On peut ainsi y voir le poisson bricolo saisir une palourde dans le sable puis la transporter sur une longue distance pour ensuite la cogner à plusieurs reprises contre un rocher pour l'ouvrir. Un comportement raisonnant Si la scène est très similaire à celle photographiée et révélée en juillet dernier, ce comportement a été observé dès 1994. Seulement, jusqu'ici aucune preuve vidéo n'avait été fournie. Cette fois-ci, l'observation a donc été détaillée dans un article publié dans la revue Coral Reefs. Mais le comportement suscite toujours le même débat chez les scientifiques. Peut-on considérer ou non que le poisson utilise ici un outil ? En effet, beaucoup estiment qu'un outil doit être tenu par l'animal pour que l'on puisse dire qu'il en fait usage. Reste que ce comportement conserve tout son caractère impressionnant et témoigne encore une fois de l'intelligence dont peuvent faire preuve les poissons. D'autant plus qu'ici, le spécimen parait tout à fait conscient que plusieurs étapes sont nécessaires pour qu'il arrive à ses fins et à sa récompense. Découvrez sur Maxisciences le petit film inédit du poisson en pleine tentative d'ouverture de palourde. Maxisciences 30/09/2011 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Jeudi, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé qu'elle avait décidé de classer l'explosion survenue dans un four sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard le 12 septembre dernier, au niveau 1 de l'échelle international des événements nucléaires (INES). Si les enjeux strictement radiologiques ont été limités, l'accident a tout de même été sérieux, causant l'inquiétude des Français, du gouvernement et suscitant toute l'attention des autorités spécialisées dans le nucléaire. Le 12 septembre dernier, une explosion se produisait dans un four de l'usine Centraco de traitements de déchets sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard, faisant un mort et quatre blessés graves parmi les employés. Quelques minutes après l'incident, des équipes de secours étaient dépêchés sur les lieux, puis des enquêteurs pour évaluer les conséquences de l'explosion. Ils confirmaient alors l'absence d'impact radiologique sur les populations et l'environnement et attestaient que le bâtiment de l'unité de fusion qui abritait le four n'avait pas été endommagé. Néanmoins, aujourd'hui, l'Autorité de sûreté nucléaire a annoncé avoir décidé de classer l'accident au niveau 1 de l'échelle internationale des évènements nucléaires (INES) qui compte huit niveaux de gravité (de 0 à 7). "Il s'agit d'un accident industriel grave en raison de ses conséquences humaines. L'application des critères relatifs à l'échelle INES conduit à classer l'événement au niveau 1 sur cette échelle en raison de la faible activité radiologique du four de fusion", précise ainsi un communiqué de l'ASN. 500 fois plus de radioactivité qu'annoncé Par ailleurs, l'autorité révèle également un élément jusqu'ici inconnu. D'après les vérifications faites, le four contenait près de 500 fois plus de radioactivité que l'exploitant, une filiale d'EDF, ne l'avait déclaré initialement. "Il s'avère que le four de fusion contenait, au moment de l'accident, une charge d'environ 4 tonnes de métal pour une activité de l'ordre de 30 mégabecquerels et non de 63 kilobecquerels", précise l'ASN. Cette valeur reste faible, mais la sous-évaluation observée a conduit l'autorité a demandé des explications à l'exploitant, note l'AFP. En conséquence, elle a également décidé de soumettre à autorisation préalable le redémarrage des fours de fusion et d'incinération, qui avaient été arrêtés peu après l'accident. Redécouvrez sur le site de Maxisciences les premières images de l'accident sur le site nucléaire de Marcoule. Maxisciences 30/9/2011 -
Introduite par accident en Amérique du Nord à la fin des années 1980, la moule zébrée venue de la mer Caspienne s'avère particulièrement dangereuse pour les Grands Lacs canado-américains. Des biologistes viennent de découvrir qu'elle libère des PCB, des composants toxiques, et tirent la sonnette d'alarme. La moule zébrée a fait son apparition de façon accidentelle en 1986 en Amérique du Nord. Venue de la mer Caspienne, elle recouvre 25 ans plus tard entre 30 et 40% de la surface des Grands Lacs nord-américains. Les mollusques s'agrègent par centaines de milliers au mètre carré. Et si cette prolifération inquiétait déjà en raison du plancton qu'elles dévorent et dont elles privent alors les autres espèces des lacs, des biologistes américains ont découvert que les moules filtrent les sédiments contenant des polychlorobiphényles (PCB) pour les rejeter dans l'eau, rapporte l'AFP. Comme l'explique Todd French, du département de biologie de l'université Queen's à Kingston, en Ontario, la moule zébrée absorbe tout ce qu'elle trouve sur son chemin, et rejette ce qui est toxique pour elle. Comme en Europe, les PCB sont interdits en Amérique du nord depuis les années 1970 en raison de leur toxicité pour l'Homme comme pour l'environnement. La concentration de ces composants a alors diminué dans les eaux des Grands Lacs, jusqu'à l'introduction accidentelle des moules zébrées. A partir de la fin des années 1980, la concentration a cessé de diminuer. En outre, la moule zébrée s'avère être un véritable prédateur pour les autres mollusques et les crustacés, qu'elle parasite et étouffe. Elle prolifère aussi sur les infrastructures, comme les canalisations qu'elle bouche. Hélas, souligne Chris Grooms, vice-président de l'association écologiste locale Kingston Field Naturalists, il y a peu de choses à faire pour lutter contre ce fléau. "On essaie simplement de limiter sa progression en nettoyant les coques des bateaux pour éviter qu'elle contamine d'autres lacs" explique-t-il. Maxisciences 30/09/2011
-
Les Grands Lacs nord-américains menacés par une espèce de moule
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Introduite par accident en Amérique du Nord à la fin des années 1980, la moule zébrée venue de la mer Caspienne s'avère particulièrement dangereuse pour les Grands Lacs canado-américains. Des biologistes viennent de découvrir qu'elle libère des PCB, des composants toxiques, et tirent la sonnette d'alarme. La moule zébrée a fait son apparition de façon accidentelle en 1986 en Amérique du Nord. Venue de la mer Caspienne, elle recouvre 25 ans plus tard entre 30 et 40% de la surface des Grands Lacs nord-américains. Les mollusques s'agrègent par centaines de milliers au mètre carré. Et si cette prolifération inquiétait déjà en raison du plancton qu'elles dévorent et dont elles privent alors les autres espèces des lacs, des biologistes américains ont découvert que les moules filtrent les sédiments contenant des polychlorobiphényles (PCB) pour les rejeter dans l'eau, rapporte l'AFP. Comme l'explique Todd French, du département de biologie de l'université Queen's à Kingston, en Ontario, la moule zébrée absorbe tout ce qu'elle trouve sur son chemin, et rejette ce qui est toxique pour elle. Comme en Europe, les PCB sont interdits en Amérique du nord depuis les années 1970 en raison de leur toxicité pour l'Homme comme pour l'environnement. La concentration de ces composants a alors diminué dans les eaux des Grands Lacs, jusqu'à l'introduction accidentelle des moules zébrées. A partir de la fin des années 1980, la concentration a cessé de diminuer. En outre, la moule zébrée s'avère être un véritable prédateur pour les autres mollusques et les crustacés, qu'elle parasite et étouffe. Elle prolifère aussi sur les infrastructures, comme les canalisations qu'elle bouche. Hélas, souligne Chris Grooms, vice-président de l'association écologiste locale Kingston Field Naturalists, il y a peu de choses à faire pour lutter contre ce fléau. "On essaie simplement de limiter sa progression en nettoyant les coques des bateaux pour éviter qu'elle contamine d'autres lacs" explique-t-il. Maxisciences 30/09/2011 -
Une feuille artificielle reproduit la photosynthèse pour créer de l'énergie
BelleMuezza a posté un sujet dans Energies
Des chercheurs américains ont créé une feuille artificielle capable de transformer la lumière du soleil directement en énergie pouvant être stockée pour être utilisée ultérieurement, selon leurs travaux publiés vendredi dans la revue américaine Science. Cette feuille -- une cellule solaire en silice avec différent matériaux catalytiques attachés sur les deux côtés-- ne nécessite aucun branchement externe ni de circuit de contrôle pour la faire fonctionner, expliquent-ils. Il suffit de placer cette feuille dans un récipient rempli d'eau et exposé à la lumière du soleil, précise Daniel Nocera, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), le principal auteur de cette communication datée du 30 septembre. La feuille commence alors rapidement à produire des flots de bulles d'oxygène sur un côté et d'hydrogène sur l'autre. Si cette feuille est mise dans un conteneur avec une paroi séparant ses deux faces, les bulles produites peuvent alors être récupérées et stockées pour être utilisées ensuite afin de produire de l'électricité. Ainsi, en plaçant les bulles d'oxygène et d'hydrogène dans une pile à combustible elles se combinent de nouveau en eau tout en produisant de l'électricité dans ce processus, explique le professeur Nocera. Cette feuille est entièrement composée de matériaux abondants et bon marché comme surtout la silice, le cobalt et le nickel et fonctionne dans de l'eau ordinaire, précise-t-il. Les autres systèmes pouvant utiliser la lumière du soleil pour séparer l'oxygène de l'hydrogène formant l'eau utilisaient des solutions corrosives ou des matériaux assez rares et chers, tel le platine. Cette dernière feuille artificielle consiste en une couche fine de semi-conducteurs en silice, le matériau utilisé dans la fabrication de la plupart des cellules solaires. Ces semi-conducteurs transforment l'énergie solaire en un flot continu d'électricité sans fil à l'intérieur de la feuille. Une couche de cobalt comme catalyseur qui libère l'oxygène un carburant potentiel. L'autre face de la feuille de silice est recouverte d'une couche d'un alliage de nickel, de molybdène et de zinc qui permet de libérer l'hydrogène des molécules d'eau. "Je pense qu'il va y avoir un vrai potentiel pour cette idée", juge, confiant le professeur Nocera. "On ne peut pas être plus portable que cela", poursuit-il soulignant que ce système n'a pas besoin de fil, est très léger et ne requiert pas beaucoup d'équipement supplémentaire autre qu'un système pour capturer et conserver les bulles d'oxygène et d'hydrogène", explique ce chercheur. "Il s'agit seulement de jeter la feuille artificielle dans un verre d'eau et l'oxygène et l'hydrogène commencent à émerger", insiste-t-il. Toutefois ce nouveau système n'est pas encore prêt pour la production commerciale, puisque le système de collecte et de stockage notamment reste à développer, relève le professeur Nocera. La création de cette feuille artificielle "est un pas" mais qui "va dans dans la bonne direction", conclut-il. Sciences et Avenir 30/09/2011 -
Le nouveau gouvernement birman, qui multiplie les signes d'ouverture envers ses opposants, a décidé de suspendre un projet de barrage géant financé par la Chine dans le nord du pays, après d'inhabituelles protestations populaires. Alors que les militants birmans testent les limites d'une nouvelle liberté liée au changement d'attitude du régime, de plus en plus de voix s'étaient élevées ces dernières semaines contre la construction sur la rivière Irrawaddy, dans l'Etat Kachin, de la centrale de Myitsone, dont l'électricité est destinée à la Chine. Dans un message transmis aux parlementaires réunis dans la capitale Naypyidaw, le président Thein Sein a annoncé vendredi que les travaux seraient suspendus jusqu'à la fin du mandat du gouvernement actuel. "Nous devons respecter la volonté du peuple puisque notre gouvernement est élu par le peuple", a-t-il expliqué. Cette annonce surprenante marque une véritable volte-face du régime. Les médias birmans avaient en effet cité plus tôt en septembre le ministre de l'Electricité assurant que le projet serait maintenu malgré les protestations. Les défenseurs de l'environnement dénoncent depuis longtemps ce barrage qui selon eux devait inonder des dizaines de villages, entraîner le déplacement d'au moins 10.000 personnes et des dommages irréversibles à une région très riche en biodiversité. Lors d'une inhabituelle manifestation empêchée sans violence par la police lundi, certains participants portaient sur leur T-shirt des slogans appelant à mettre un terme à ce projet. Et la semaine dernière, un homme qui manifestait seul devant un bâtiment de l'ambassade chinoise à Rangoun avait été arrêté. L'opposante Aung San Suu Kyi avait elle aussi demandé aux autorités de réexaminer ce projet de 3,6 milliards de dollars soutenu par le géant chinois de l'énergie China Power Investment Corp, soulignant le "besoin de protéger l'Irrawaddy". Elle a logiquement "salué" vendredi la décision du gouvernement. "C'est bien d'écouter la voix du peuple. C'est ce que tous les gouvernements devraient faire". En juillet, un collectif d'ONG, le Groupe de travail environnemental sur la Birmanie, avait appelé à mettre un terme à tous les projets d'exploitation des ressources naturelles birmanes, financés principalement par des étrangers. Ils les accusaient d'être une source de conflit dans des zones où vivent les groupes ethniques minoritaires, qui représentent un tiers des 50 millions d'habitants du pays et dont beaucoup n'ont jamais pacifié leurs relations avec le pouvoir central depuis l'indépendance en 1948. Ces derniers mois, des combats violents ont eu lieu entre des rebelles kachins et l'armée birmane aux alentours de Myitsone, qui est devenu un symbole de la lutte des Kachins pour plus d'autonomie. Un groupe d'associations représentant les communautés touchées par le barrage, Burma Rivers Network, a estimé que si ce projet était bien abandonné, ce serait une "victoire" pour la population. Mais il a également appelé à l'arrêt de six autres barrages prévus sur l'Irrawaddy ou ses affluents. La junte au pouvoir en Birmanie depuis un demi-siècle a laissé la place en mars à un gouvernement "civil", mais toujours sous le contrôle des militaires. Ce nouveau régime, à qui la communauté internationale réclame toujours la libération de quelque 2.000 prisonniers politiques, a montré des signes d'ouverture ces dernières semaines, en particulier envers Mme Suu Kyi. La lauréate du prix Nobel de la paix a rencontré vendredi pour la troisième fois un ministre du gouvernement, après s'être entretenu en août avec le président lui-même. Une évolution qu'elle a jugée "positive", tout en restant prudente sur la capacité du nouveau pouvoir à aller au bout du processus de démocratisation. Sciences et Avenir 30/09/2011
-
SPA : pas de démarchage sur la voie publique ! De nombreux cas concernant l'usurpation d'identité de la SPA nous ont été signalés. Des personnes mal attentionnées demandent des dons au nom de l'Association qui ne pratique, en aucun cas, ce type de démarchage. Alors, soyez prudents ! La SPA rappelle qu'elle n'organise pas de collectes de dons sur la voie publique. D'autres Associations sont dans la même situation comme Handicap International. L'argent donné ne sera jamais reversé à la SPA, ni à aucune autre Association. La SPA rappelle l'article 226-4-1 du Code Pénal : « Le fait d'usurper l'identité d'un tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne ». Source : www.legifrance.gouv.fr [url=http://www.spa.asso.fr/actualite/acronym lang=]SPA 2011[/url]
-
SPA : JOURNEES d'ADOPTION
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Coup de Pouce associations grandes causes
Les Journées Portes Ouvertes sont un rendez-vous primordial pour les animaux abandonnés qui attendent encore d’être adoptés. Ce week-end spécial doit être un moment de mobilisation forte. Cette dernière permet au plus grand nombre de nos pensionnaires de vivre ailleurs que derrière des barreaux. Les animaux qui arrivent dans nos structures passent par différents tests de comportement effectués par nos vétérinaires et/ou nos éducateurs. Ils sont suivis tous les jours par les agents animaliers et les bénévoles des refuges. Chaque animal possède une petite fiche de renseignements sur son comportement. La SPA rappelle qu’une adoption doit être un acte responsable et réfléchi. Notre Association est pour une adoption raisonnée et raisonnable et pas une adoption à tout prix. Chaque membre de la famille doit accepter cette nouvelle présence. Le choix doit donc se faire ensemble. RAPPEL : Pour toute adoption, apporter les documents suivants : - Un justificatif de domicile (Quittance de loyer ou EDF) - Une pièce d’identité - Une participation financière sera demandée (Elle correspond aux frais engagés pour l’animal.) Pour connaître le refuge, de notre Association, le plus proche de chez vous : - Cliquez sur l’onglet « Le réseau » - Les refuges sont symbolisés par un cercle sur la carte de France. - Il vous suffit de cliquer dessus pour avoir les coordonnées et consulter les mini-sites de chaque structure. Site officiel de la SPA