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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Jeudi, un témoin a annoncé avoir observé un spécimen rarissime de baleineau à bosse, un cétacé parfaitement blanc et âgé de seulement quelques semaines près de la Grande barrière de corail en Australie. C'est un "spectacle unique dans une vie". Alors qu'il faisait du bateau en famille, Wayne Fewings, un habitant de Port Cid dans la région des îles Whitsunday en Australie a eu la chance d'apercevoir un spécimen particulièrement rare de créature marine : un baleineau d'un blanc immaculé. Il raconte : "On dérivait doucement en observant un banc de baleines, quand j'ai vu que la plus petite était blanche. Je n'en croyais pas mes yeux et j'ai attrapé mon appareil photo. Le baleineau s'est ensuite approché du bateau, comme s'il voulait nous regarder. J'étais stupéfait." D'après la photo prise, le cétacé appartient à l'espèce des baleines à bosses et est âgé de seulement quelques semaines. Mais les baleines blanches sont très rares et les spécialistes estiment leur nombre entre 10 et 15 sur une population totale qui compte entre 10 et 15.000 baleines à bosses vivant le long de la côte est de l'Australie, a précisé Mark Read, du parc national de la Grande barrière. Les spécimens entièrement blancs comme ce jeune baleineau sont même encore plus rares. D'après ce spécialiste, cette blancheur immaculée pourrait provenir d'un gène récessif de la peau blanche présent chez les deux parents de couleur sombre. Ou bien, l'un des parents pourrait tout aussi bien être blanc comme son petit. La plus célèbre des baleines blanches observées en Australie s'appelle Migaloo ("visage pâle" en aborigène) et a été vue pour la première fois en 1991. Maxisciences 29/09/2011
  2. Les grands vainqueurs des "British Wildlife Photography Awards" ont été dévoilés. L'occasion de découvrir en images la beauté de la biodiversité britannique. Etablis depuis 2009, les "British Wildlife Photography Awards" sont un rendez-vous incontournable pour les Britanniques amoureux de la photographie et de la nature. Une initiative riche de sens, visant à célébrer la biodiversité de Grande-Bretagne tout en valorisant le talent des auteurs pratiquant sur le territoire. Cette année, quatre catégories thématiques étaient à l'honneur : "Paysage vivant", "Grande-Bretagne invisible", "Habitats" et "Faune urbaine" ainsi que deux catégories destinées aux photographes en herbe : "Jeunesse" pour les 12-18 ans et "Junior" pour les moins de 11 ans. Puissants et évocateurs, les clichés dégagent un message fort sur l'importance de protéger les richesses naturelles du territoire britannique. "Ces images incroyables, capturées pour les British Wildlife Photography Awards sont une grande vitrine des merveilles de la faune qui existent dans ce pays. Je tiens à féliciter tous les participants pour la qualité exceptionnelle de leurs photographies" a déclaré Poul Christensen, président de l'autorité administrative indépendante Natural England. Parmi tous les concourants de la compétition, le jury de la compétition a désigné Richard Shucksmith comme grand vainqueur. Son cliché représente une méduse nageant dans les eaux du Nord de l'Ecosse, vers la petite île inhabitée Sula Sgeir. Mais les photographies des autres gagnants et des participants feront prochainement l'objet d'une exposition itinérante nationale et d'un ouvrage exceptionnel en vente sur le site du concours. Découvrez les exceptionnelles photos des gagnants du concours BWPA sur Maxisciences Maxisciences 29/09/2011
  3. Crise nucléaire de Fukushima : la Chambre basse vote une loi pour la formation d'une équipe d'investigation La Chambre basse du Parlement japonais a adopté une loi pour la mise en place d'une équipe d'investigation sur l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima. La loi a été votée ce jeudi à l'unanimité. Une équipe indépendante du gouvernement et réunissant 10 experts sera constituée au Parlement. Elle sera autorisée à convoquer des témoins et à réclamer la présentation de documents susceptibles de clarifier les causes de l'accident de Fukushima. Un rapport sera remis dans six mois au Parlement. La législation préconise également la mise en place d'un conseil composé de députés des deux chambres. Les membres de l'équipe d'investigation rejoindront ce conseil. La loi devrait être adoptée vendredi à la Chambre haute. NHK 29/09/2011
  4. La température des réacteurs est inférieure à 100 degrés dans la centrale de Fukushima Dans la centrale Fukushima Dai-ichi, la température des réacteurs endommagés de la centrale est inférieure à 100 degrés, y compris celle du réacteur numéro 2. Une température de 99,4 degrés a été enregistrée dans la partie la plus basse du réacteur numéro 2 de la centrale mercredi à 17h00. C'est la première fois qu'elle retombe sous le seuil des 100 degrés depuis la crise nucléaire du mois de mars. Dans la même zone, la température était de 99,7 degrés ce matin à 11h00, après avoir légèrement dépassé les 100 degrés dans la nuit de mercredi à jeudi. La Compagnie d'électricité de Tokyo a redoublé d'efforts pour refroidir et contrôler la température du réacteur numéro 2, car elle avoisinait les 110,5 degrés jusqu'à début septembre. Dans les réacteurs 1 et 3, les températures étaient inférieures à 100 degrés depuis le mois d'août, après avoir approché les 400 degrés au niveau du réacteur numéro 1, à la fin du mois de mars. Selon Tepco, il est encore trop tôt pour évoquer un état d'arrêt à froid, les températures des 3 réacteurs étant juste stabilisées sous le seuil des 100 degrés. NHK 29/09/2011
  5. A Bart (Doubs) on ne tue pas que des renards... Voir le sujet : http://www.lane-forumactif.com/t495p10-sos-pour-les-especes-dites-nuisibles Les daims sont aussi menacés. La menace qui pèse sur eux a contraint la Fondation Brigitte Bardot à intervenir, une nouvelle fois, auprès des autorités compétentes.... FBB Le 10 Août, Brigitte Bardot adresse une lettre ouverte au Procureur du Tribunal de Grande Instance de Montbéliard. Ce courrier a pour but de sauver des daims menacés d'abattage le 17 Août. Monsieur le Procureur, Je viens d’être informée des menaces d’abattage qui pèsent sur les daims situés sur la commune de Bart. Depuis 1998, des daims vivent sur un enclos à proximité de l’école et font la joie de tous les habitants de la commune. Malheureusement, l’éleveur a laissé les animaux proliférer sans contrôle et se retrouve maintenant hors-la-loi. Une décision de justice ordonne la confiscation des animaux en vue de leur abattage. Encore une fois, ce sont les animaux qui vont faire les frais de la bêtise humaine ! [size=18]Pourtant, une autre solution existe : le placement des daims dans des établissements capacitaires trouvés par des protecteurs locaux dont la SPA de Montbéliard.[/size] Comme de nombreux habitants de cette commune, je suis outrée par cette décision arbitraire qui destine à la mort des animaux sans défense. C’est pourquoi, je fais appel à vos qualités de cœur afin que vous reveniez sur votre première décision et que vous permettiez le placement de ces animaux dans des structures adaptées, ils pourront ainsi être épargnés et vivre sans menace. Ma Fondation attend votre accord avec confiance et participera financièrement à la capture et au transport des daims vers les centres d’accueil ainsi qu’à la stérilisation des daims afin d’éviter toute prolifération non désirée. Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, en l'assurance de mes sentiments les plus sincères. Brigitte Bardot, présidente Fondation Brigitte Bardot 10/08/2011
  6. Le 12 août 2011, Brigitte Bardot a adressé un courrier au Député-Maire de Boulogne sur Mer afin de l’interpeller sur les conditions de détention extrêmes réservées au chien « Prince » qui a mordu accidentellement une fillette cet été. FBB Monsieur Frédéric Cuvillier Député Maire de Boulogne sur Mer Hôtel de Ville Place Godefroy de Bouillon B.P. 729 62321 Boulogne-sur-Mer cedex Monsieur le Député Maire, Il y a près d’un mois, une fillette se faisait mordre accidentellement par un bull terrier à Boulogne sur Mer. Rien d’exceptionnel à cela si ce n’est qu’une avalanche de calomnies s’est abattue sur « Prince », considéré comme un chien calme et équilibré il est aussitôt devenu, dans les médias, une bête féroce ayant dévoré une enfant, lui arrachant le nez, une oreille et la défigurant à vie… Heureusement pour l’enfant, tout cela s’est avéré faux et le médecin qui l’a prise en charge le soir même de l’accident a pu en témoigner. Pourtant, cette vérité n’a pas fait la une des journaux car une enfant mordue par un bull terrier, c’est moins vendeur qu’une enfant déchiquetée par la bête du Gévaudan ! Mais tout cela fera l’objet d’une procédure et je ne vous écris pas pour cela. Je reçois des témoignages hallucinants sur les conditions de détention de « Prince » qui est mis à l’isolement dans une cellule où il ne peut avoir aucun contact avec l’homme, sa gamelle glissée dans sa cage par une trappe, ses excréments lavés au jet… Monsieur le Député Maire, ces conditions sont indignes, dégueulasses, j’ai le sentiment de me retrouver dans les pires refuges roumains visités il y a quelques années et ne peut imaginer que cette horreur, ce manque d’humanité et de compassion, puisse être la règle dans une fourrière rattachée à la Communauté d’Agglomération du Boulonnais que vous présidez. Je ne demande pas l’impossible, simplement que cet animal soit détenu dans des conditions acceptables, que « Prince » puisse avoir des contacts, un peu de chaleur, les bénévoles de la SPA le connaissent et se portent garants de ce chien qui a connu le pire. L’évaluation comportementale semble n’avoir toujours pas été faite, ce qui est invraisemblable, mais en le maintenant dans ces conditions extrêmes vous allez le rendre fou et c’est le meilleur moyen de le condamner à mort pour un « crime » qu’il n’a pas commis puisque la fillette n’a aucune blessure sérieuse. Monsieur le Député Maire, je vous demande d’entendre mon appel et d’intervenir pour sortir immédiatement « Prince » de son cachot. Je vous en supplie, ne restez pas sourd et aveugle devant ce cas de détresse. Je compte sur vous pour le faire sortir de sa prison aujourd’hui et le confier au refuge où il sera isolé mais dans des conditions moins barbares. Tenez-moi informée de votre décision, je vous en remercie par avance. Brigitte Bardot Présidente Devant la violence des réactions à son encontre, Brigitte Bardot fait une mise au point le 16 Août : « Si je suis intervenue devant l’injustice flagrante dont est victime Prince, c’est uniquement pour faire comprendre que l’animal a agi par instinct de défense mais pas dans une volonté d’attaquer. Je ne privilégie bien évidemment pas le chien à la fillette, ce drame me bouleverse mais je suis rassurée de savoir que l’enfant n’est pas défigurée. Je ne comprends pas cette levée de boucliers, ces attaques d’une grande violence à mon égard, car je souhaite simplement que ce chien sorte de son enfer, qu’il soit placé sous la vigilance d’une association et pas condamné à mort alors qu’il bénéficie de circonstances atténuantes. Du reste je ne suis pas la seule puisqu’une pétition dans ce sens a déjà recueilli, et en quelques jours seulement, 14 000 signatures. » Signez, vous aussi, la pétition en ligne : http://10185.lapetition.be/ Fondation Brigitte Bardot 16/08/2011
  7. Brigitte Bardot a écrit à la ministre de l’Ecologie suite à la tuerie de renards dans le Doubs et à la diffusion d’un reportage au 13h de TF1. Madame la Ministre, Je n’en peux plus, j’en ai marre de voir qu’en France on « gère » les populations animales en leur tirant dessus comme nous venons de le voir aujourd’hui encore au 13h de TF1 avec les tueries organisées dans le Doubs, à Bart, où 17 renards ont été abattus en quelques jours. Dix sept bêtes dont le crime suprême est de s’être approchées de l’homme, certaines ayant bu de l’eau dans une piscine, il n’en fallait pas plus pour les condamner à mort ! Mais dans quel monde vit-on ? Comment peut-on légitimer et accepter ces massacres qui me révoltent et me font honte ? Madame la Ministre, vous avez le pouvoir d’agir alors agissez, immédiatement, il n’est pas normal de considérer des espèces animales comme étant « nuisibles », elles ne le sont pas et je ne veux plus entendre parler de ce classement indigne qui autorise n’importe qui à tuer n’importe quand et n’importe comment ces animaux nécessaires à l’équilibre et au respect de la biodiversité. Je ne veux plus entendre de beaux discours, la nature et les animaux ne nous appartiennent pas, alors intervenez car nous ne devons plus accepter l’inacceptable. Ces images de renards tués pour rien, juste parce que leur simple vue dérange le confort de certains, me dégoutent au-delà des mots, elles me bouleversent mais je ne pleurnicherai pas dans mon coin, il faut que cela change, vous avez ce pouvoir alors bougez-vous ! Dans ce reportage écœurant, on prétend que les déjections des renards représentent un danger car elles pourraient transmettre l’échinococcose alvéolaire. Les chiens et les chats peuvent eux aussi transmettre cette zoonose alors devront-ils être tous abattus eux aussi ? La seule espèce nuisible sur cette terre est l’homme, ça c’est une évidence et c’est incontestable alors arrêtons de persécuter les animaux, arrêtons de les flinguer à tout va, de les exploiter et supprimons cette classification des « nuisibles » qui rappelle d’autres classifications qui font honte à l’humanité ! Je n’attends pas de réponse écrite mais une action immédiate, ne me décevez pas. Brigitte Bardot Présidente Fondation Brigitte Bardot 16/09/2011
  8. Le 9 septembre 2011, Nelly, enquêtrice de la Fondation Brigitte Bardot, est alertée sur le cas de deux chiens bloqués, depuis 24 heures, sur un rebord de fenêtre près de la poste de Rugles. Elle se rend sur les lieux le jour-même et constate que deux setters sont blottis l’un contre l’autre dans des conditions pour le moins inconfortables : ils n’ont ni eau ni nourriture ni abri et sont à la merci des intempéries et du soleil. Coincés entre une fenêtre fermée et des barreaux fort espacés, ils peuvent à peine bouger et risquent à tout moment de tomber. Malgré toutes ses tentatives pour contacter les occupants du logement, notre enquêtrice trouve désespérément porte close. De nombreux témoins confirment pourtant que les chiens sont souvent traités de la sorte mais personne n’agit. Une voisine raconte : « les pauvres bêtes passent des journées entières sur le rebord de la fenêtre et je les entends gémir la nuit, mais je ne veux pas de problèmes avec ces gens-là et ne parlez à personne de notre conversation, je suis âgée et malade et ne voudrais pas avoir d’ennuis ». La coiffeuse d’en face rétorque : « oui je sais, mais cela ne me regarde pas ». Nelly alerte donc la gendarmerie et les pompiers qui ne peuvent rien faire sans l’accord d’un élu. Monsieur Guitton, Maire de Rugles sollicite alors leur intervention. Le 10 septembre, les pompiers récupèrent les chiens, en présence de Monsieur Provost, Maire Adjoint, chargé de veiller au bon déroulement de l’opération, et les confient à notre enquêtrice qui les conduit immédiatement chez le vétérinaire. Ce dernier constate que les chiens ne sont pas identifiés et présentent une « maigreur prononcée ». Une plainte a donc été déposée pour mauvais traitements et les chiens sont désormais à l’abri ; ils peuvent enfin vivre dignement et manger à leur faim. De jour... Comme de nuit... ! Photos : FBB Fondation Brigitte Bardot 23/09/2011
  9. Une bactérie et un champignon pour fabriquer du gasoil Les scientifiques continuent de chercher le moyen de fabriquer des agrocarburants qui n'entreraient pas en conflit avec la filière alimentaire. Des chercheurs américains explorent une piste prometteuse : faire travailler une bactérie et une levure pour leur faire synthétiser un substitut du gasoil. Alors que les agrocarburants sont vivement critiqués, l’enjeu des scientifiques est désormais de produire de l’énergie sans empiéter sur la filière agricole, ni altérer la santé des écosystèmes car on reproche même aux bioéthanol et au biodiesel de ne pas être verts. Un récent rapport de l’Agence européenne pour l’environnement a en effet jugé très sévèrement ces agrocarburants : ils entrent en concurrence avec la filière alimentaire et globalement, il se pourrait bien qu’ils ne soient finalement pas bénéfiques pour l’environnement. D’où la nécessité de trouver des agrocarburants qui n’utilisent que des déchets végétaux ne servant à rien en utilisant par exemple, la capacité de certains êtres vivants, bactérie et champignon, à transformer de simples sucres en une molécule à potentiel fort pour servir de carburant. Des terpènes pour faire du gasoil Dans cette optique, il se pourrait qu’une équipe de scientifiques américains du Joint BioEnergy Institute ait trouvé une solution. En modifiant un champignon et une bactérie, ces chercheurs réussissent à produire des quantités importantes de bisabolane, un composé qui peut remplacer le gasoil. Leurs résultats sont présentés dans Nature Communications. Ils ont d’abord identifié le bisabolane comme alternative au gasoil. Cette molécule (C15H30), un alcane, est formée par son précurseur, le bisabolène, un terpène de la famille des sesquiterpènes (C15H24), via une hydrogénation (gain d’atomes d’hydrogènes). Ces terpènes sont également synthétisés par les plantes, mais avec des rendements beaucoup plus faibles. Selon les auteurs de l’article, utiliser des organismes modifiés est le moyen le plus efficace et le moins coûteux pour en produire en grande quantité. Les scientifiques ont ainsi transformé une bactérie (la célèbre Escherichia coli) et un champignon (Saccharomyces cerevisiae, la levure de bière) afin qu’ils produisent en abondance des molécules de bisabolène. Pour cela, les biologistes ont sélectionné une enzyme permettant la production à haut rendement de bisabolène à partir de farnésyl diphosphate (FPP). Augmentation de l'expression des gènes Puis ils ont modifié génétiquement la bactérie et le champignon, afin d’induire un renforcement de l’expression des gènes codant pour les enzymes impliquées dans la synthèse de FFP. Ils sont ainsi parvenus à augmenter le rendement de chacune des étapes de transformation, menant à la synthèse des terpènes. Il en résulte un substitut du gasoil... Pour les auteurs, il est particulièrement important de travailler sur du biodiesel plutôt que sur du bioéthanol. En effet, le biodiesel est un substitut direct des autres carburants non verts et ne nécessite pas la création, en parallèle, de nouveaux moteurs adaptés. Le prochain objectif des chercheurs est de remplacer l'hydrogénation chimique par une transformation enzymatique, en dotant S. cerevisiae et E. coli d'une alkène réductase. Futura Sciences 29/09/2011
  10. Un essai encourageant d'une plante amazonienne sur des tumeurs cancéreuses Des chercheurs brésiliens ont testé une substance provenant d’une plante amazonienne sur des cellules cancéreuses. Cette première phase d’expérimentation s’est avérée prometteuse, suggérant la possibilité de travailler sur des traitements moins nocifs pour l’organisme. Une découverte pour le moins inattendue a vu le jour au Brésil : une substance extraite d’une plante amazonienne a été testée avec succès sur des cellules cancéreuses. "Nous avons découvert un certain type de micro-organismes qui vivent dans une plante, nous les avons isolés et en avons tiré une substance que nous avons testée sur des cellules cancéreuses, et nous avons constaté que cela a eu un effet sur certaines tumeurs", a déclaré mardi à l'AFP Rudi Procopio, coordinateur du Centre de Biotechnologie d'Amazonie (CBA). Toutefois, les scientifiques ont refusé de dévoiler le nom de la plante concernée ou les types de tumeurs ayant fait l'objet de tests. Avant cela, ils souhaitent achever leur processus qui va bientôt connaitre une seconde phase d'expérimentation. D'ici peu, cette substance devrait en effet être testée sur des animaux, avant de l'être sur des humains dans le cadre de ce projet entamé il y a quatre ans et pour lequel le CBA collabore avec un laboratoire expérimental d'oncologie américain. "Nous avons pour objectif de créer de nouveaux médicaments contre le cancer qui seraient plus efficaces et moins toxiques", a déclaré Rudi Procopio. En effet, les traitements actuels, chimiothérapie et radiothérapie notamment, présentent un risque élevé pour la santé et génèrent de nombreux effets indésirables. En se servant de cette plante naturelle, les chercheurs espèrent donc pouvoir aboutir sur des molécules bien moins agressives pour l'organisme. Maxisciences 28/09/2011
  11. Après avoir fait 35 morts aux Philippines, le violent typhon Nesat a paralysé Hong-Kong. Jeudi matin, les écoles, les transports publics et de nombreuses entreprises étaient fermés dans l'attente de l'arrivée du phénomène. Dans la nuit, l'alerte a été élevée au niveau 8 (sur 10). Le typhon Nesat n'a pas achevé sa course dévastatrice. Mardi, le phénomène climatique a frappé les Philippines accompagné de ses pluies diluviennes et de ses vents violents. Causant des inondations et des glissements de terrain, il a fait 35 morts, selon le dernier bilan des équipes de secours qui s'affairent toujours. "Nous avons répertorié 35 morts et les secours se déplacent en canoë et petits bateaux pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. Mais le bilan pourrait encore s'alourdir car 45 personnes sont portées disparues", a expliqué à l'AFP Benito Ramos, responsable du Bureau de la défense civile. Alors que Nesat a continué son chemin s'éloignant de l'archipel, il menace désormais la région de Hong-Kong qui est depuis hier déjà balayé par des vents et des pluies violentes. Dans la nuit, le Bureau météorologique, l'Observatoire de Hong Kong a ainsi décidé d'élever l'alerte au niveau 8 (sur 10). Un niveau qui implique la fermeture des écoles, des marchés financiers, des tribunaux, et des organisations gouvernementales. Ajouté à cela, de nombreuses entreprises ont demandé à leurs salariés de ne pas venir travailler tandis que les transports par bus et ferry ont été suspendus, tout comme les services portuaires. De même, une quarantaine de vols en partance de l'aéroport de Hong Kong ont été retardés selon le décompte d'une porte-parole de l'aéroport à 10H00 heure locale (soit 4H heure de Paris). Jusqu'ici trois personnes ont été blessées dans les chutes d'un arbre et d'un échafaudage, selon les informations relayées par la radio publique RTHK. Jeudi matin, le typhon Nesat se situait à quelque 350 kilomètres au sud/sud-ouest de Hong Kong mais devrait éviter le territoire, si l'on en croit les dernières prévisions. Il se dirigeait vers l'île chinoise de Hainan et Canton au sud. Maxisciences 29/09/2011
  12. Le groupe Areva va implanter sur le port du Havre deux usines de fabrication de pales et de nacelles d'éoliennes off-shore qui pourraient générer jusqu'à un millier d'emplois, a-t-on appris jeudi auprès du cabinet du maire du Havre, Edouard Philippe (UMP). Révélé jeudi par Paris-Normandie et Les Echos, ce projet, qui pourrait voir le jour en 2015, doit être confirmé prochainement par le groupe, selon le cabinet du maire. La première de ces usines sera dédiée à l'assemblage de nacelles d'éoliennes, la seconde à la fabrication de pales. Ces usines, dont le coût n'a pas été précisé, s'installeraient, sur une soixantaine d'hectares, sur le quai Johannès-Couvert qui accueillait jusqu'au début des années 1970 les paquebots transatlantiques. Elles devraient fabriquer un modèle d'éolienne off-shore, baptisé "M 5.000", d'une puissance de 5 mégawatts qu'Areva produit déjà en Allemagne. Cette annonce s'inscrit dans le cadre de l'appel d'offres lancé en juillet par le gouvernement pour développer l'éolien marin le long des côtes de l'ouest de la France. Il porte sur l'implantation, à partir de 2015, de 600 éoliennes au large du Tréport et de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Areva s'est porté candidat pour développer les trois champs projetés au large de la Normandie en partenariat avec GDF Suez et Vinci, et s'est associé avec l'espagnol Iberdrola et Technip (ingénierie) pour les autres. Le gouvernement doit faire son choix parmi les candidats en avril prochain, en même temps qu'il lancera un second appel d'offres portant à nouveau sur un total de 600 éoliennes. Avec ces usines au Havre, Areva se mettrait en situation de servir les futurs parcs éoliens marins français, en priorité ceux projetés au large de la Normandie, mais se positionne aussi sur le marché de la côte sud de l'Angleterre où cette forme de production d'énergie est en plein développement. Un partenariat "stratégique" a été noué entre l'industriel, l'agglomération du Havre et la région Haute-Normandie, a indiqué le cabinet du maire, qui table sur l'embauche d'un millier de personnes. Sciences et Avenir 29/09/2011
  13. Pas de retour à la bougie tout en se passant de nucléaire: les énergéticiens militants de négaWatt défendent leur scénario "alternatif" montrant comment sobriété énergétique et recours massif aux renouvelables peuvent répondre aux besoins en énergie des Français d'ici 2050. "On a des limites physiques devant nous -- l'effet de serre, la fin du pétrole +facile+, le risque nucléaire -- et il ne faut désormais plus s'affranchir de ces limites, sinon on reste sur des choix économiques à court terme", expose Thierry Salomon, président de négaWatt, qui présentait jeudi son scénario 2011-2050. Ce travail de prospective intervient alors que le gouvernement vient de mettre en place une commission d'experts sur les scénarios énergétiques de la France, dont ceux tablant sur "une sortie progressive du nucléaire à horizon 2050". "Le Français du scénario négaWatt ne vit pas dans la privation (...) Il ne consomme pas moins, mais mieux", rassure d'emblée l'association. Dans ce scénario, bâti par un "noyau d'experts et de praticiens de l'énergie", l'association part des besoins énergétiques estimés des Français pour proposer ses solutions et composer, en 2050, son bouquet énergétique "durable". Pour négaWatt, avant de penser aux sources de production, les maître-mots sont "sobriété" et "efficacité". "Le plus grand gisement d'énergie n'est pas là on le pense, le pétrole, l'uranium, etc., il est tout autour de nous dans le potentiel dans la réduction de la consommation d'énergie, il y a là un champ accessible et considérable", rappelle Thierry Salomon. "bascule presque totale vers les renouvelables" Eteindre les ordinateurs quand les salariés ne sont pas là, réduire la climatisation la nuit, réduire la vitesse sur les routes, etc.: des mesures anodines de "sobriété" mises en place à grande échelle permettraient, estime-t-il, de réduire de 15% les consommations d'énergie par rapport à un "scénario tendanciel" reposant sur nos standards actuels de consommation. Les mesures d'"efficacité", visant à développer des solutions techniques améliorant les rendements des systèmes de production permettraient elles d'économiser 45% d'énergie supplémentaire, selon négaWatt. De telles économies d'énergie nécessiteraient des mesures fortes d'incitation, et d'abord dans le secteur clé du bâtiment, qui représente aujourd'hui 40% de la consommation. En conséquence, calcule l'association, en 2050, il faudrait "environ 2,2 fois moins d'énergie que dans un scénario tendanciel pour satisfaire les besoins de la société française", ce qui permettrait alors "une bascule presque totale vers les énergies renouvelables". L'association se défend de toute "idéologie anti-nucléaire" mais "constate que le nucléaire a toute une série de faiblesses extrêmement graves qui n'ont pas été résolues", au premier rang desquels celui des déchets. Jonglant avec les montées en puissance envisageables des renouvelables (biomasse, vent, soleil, eau), la demande estimée des ménages français et le vieillissement des réacteurs nucléaires français qu'il faudrait, estime l'association, fermer avant leur 40e anniversaire, négaWatt suggère de fermer la dernière centrale dès 2033. Et en 2050, selon ce scénario, la production de renouvelables représenterait 90% de l'énergie nécessaire aux Français, réduisant les énergies fossiles -- 70% aujourd'hui -- à moins de 10%. Quant au coût de cette "transition énergétique", négaWatt ne livre pas de chiffres. Mais pour l'association, la question à se poser "ce n'est pas combien coûte le scénario négaWatt, mais la comparaison entre ce dernier et le scénario sans rien faire..." Sciences et Avenir 29/09/2011
  14. Brésil: la construction d'un barrage en Amazonie stoppée par la justice La justice brésilienne a ordonné mercredi l'arrêt des travaux du gigantesque barrage hydroélectrique de Belo Monte en plein coeur de la forêt amazonienne auxquels s'opposaient les indiens de la région et les mouvements écologistes. La justice fédérale de l'Etat du Para (nord) a interdit au consortium Norte Energia d'altérer le lit du fleuve Xingu, par "l'implantation d'un port, des explosions, la construction de digues, le creusement de canaux ou tout autres travaux qui modifient son cours naturel" et portent atteinte à la faune ichtyologique". Considérée par les autorités comme un élément fondamental pour le développement énergétique du pays, la construction de ce barrage avait soulevé une forte opposition des indiens, de la population locale et des défenseurs de l'environnement. L'Association des éleveurs et exportateurs de poissons ornementaux d'Altamira avait notamment argumenté que les travaux auraient pu provoquer la disparition des principales espèces de poissons de la région. "Il n'est pas raisonnable de permettre que les innombrables familles, dont la survie dépend exclusivement de la pêche de poissons ornementaux sur le fleuve Xingu, se voient affectées directement par les travaux du barrage hydroélectrique", a estimé le juge. D'une puissance prévue de 11.200 mégawatts, soit près de 11% de la puissance installée du Brésil, le barrage de Belo Monte devait représenter le troisième barrage le plus important au monde après ceux des Trois-Gorges, en Chine, et d'Itaipu, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay. L'investissement prévu était de 11 milliards de dollars. L'Institut brésilien de l'environnement (Ibama) avait autorisé sa construction en janvier dernier. Sciences et Avenir 29/09/2011
  15. L'océan Indien, l'endroit le plus dangereux pour les tortues marines Près de la moitié des espèces de tortues marines en danger d'extinction se trouvent dans l'océan Indien, selon une étude menée par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) publié jeudi. "Cinq des onze espèces de tortues marines les plus menacées au monde se trouvent dans le nord de l'océan Indien", a indiqué le groupe environnemental dans un communiqué. Les principales menaces pour ces espèces sont d'être "attrapées accidentellement par des pêcheurs ciblant d'autres espèces ou d'être pêchées volontairement pour leur chair, leurs oeufs ou leur carapace à des fins commerciales", précise l'UICN. Ces espèces de tortues marines menacées se trouvent notamment à Oman, en Inde, au Sri Lanka, en Birmanie et au Bangladesh. D'autres populations de tortues menacées d'extinction peuvent être trouvées sur les côtes d'Afrique de l'Ouest, en Amérique centrale et au Japon, selon l'UICN. L'étude a par ailleurs constaté que l'Australie est parmi les endroits les moins dangereux pour les tortues marines. Sciences et Avenir 29/09/2011
  16. Un baleineau d'un blanc neigeux, specimen rarissime, observé en Australie Un baleineau parfaitement blanc, specimen rarissime, a été observé près de la Grande barrière de corail en Australie, a rapporté jeudi un témoin, décrivant un "spectacle unique dans une vie". Sans doute âgé de seulement quelques semaines, le baleineau, de l'espèce des baleines à bosses, a été aperçu samedi à Port Cid dans la région des îles Whitsunday, par un habitant, Wayne Fewings, qui faisait du bateau en famille. "On dérivait doucement en observant un banc de baleines, quand j'ai vu que la plus petite était blanche. Je n'en croyais pas mes yeux et j'ai attrappé mon appareil photo", a raconté M. Fewings. "Le baleineau s'est ensuite approché du bateau, comme s'il voulait nous regarder. J'étais stupéfait (...) J'ai vraiment beaucoup de chance d'avoir pu voir ça, ça n'arrive qu'une seule fois dans la vie", a-t-il ajouté. Les baleines blanches sont très rares et leur nombre est estimé entre 10 et 15 sur une population totale de 10 à 15.000 baleines à bosses vivant le long de la côte est de l'Australie, a précisé Mark Read, du parc national de la Grande barrière. Les specimens parfaitement blancs, comme le baleineau aperçu, sont encore plus rares. Les deux parents du baleineau peuvent être sombres mais porteurs du gène récessif de la peau blanche, a ajouté le specialiste. Le petit animal peut avoir aussi pour père ou mère une baleine blanche, dont la plus célèbre en Australie est Migaloo, aperçue pour la première fois au large de l'Australie en 1991. Migaloo signifie en langage aborigène "visage pâle". Sciences et Avenir / AFP 29/09/2011
  17. Loi de finance 2012 : ne pas renoncer aux ambitions écologiques du Grenelle de l’environnement Dans un contexte de crise financière et d’austérité budgétaire, le gouvernement prépare en ce moment le projet de loi de finances. Quatre ans après le Grenelle de l’Environnement, la loi de finances doit permettre, conformément aux engagements du Président en mai dernier lorsqu’il a reçu les ONG, de renforcer l’action en faveur de l’environnement. Face à la crise économique, la transition écologique offre de véritables opportunités pour améliorer le bien-être des français, tout en relançant l’activité et la création d’emplois. C’est au gouvernement de donner la preuve qu’il entend poursuivre les grandes orientations du Grenelle de l’environnement. Alors que François Fillon doit rendre les derniers arbitrages dans les jours à venir, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), France Nature Environnement (FNE), la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et la Ligue Roc rappellent leurs attentes : Supprimer les niches fiscales néfastes à l’environnement et conserver les aides à la transition environnementale Face à la crise financière et économique qui secoue l’ensemble des pays industrialisés, les gouvernements européens ont choisi la voie de la rigueur. Si rigueur il doit y avoir, elle doit être l’occasion de supprimer certains financements publics et niches fiscales défavorables à l’environnement. Parmi ces dispositifs peu efficaces et qui coûtent cher à l’Etat et aux citoyens, nos organisations soulignent que la politique de soutien aux agrocarburants de première génération n’a que peu d’effet sur les émissions de gaz à effet de serre mais a, par contre, des effets environnementaux délétères. Autre exemple, les exonérations de Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers pour le transport routier et aérien vont à l’encontre des choix du Grenelle de l’environnement en faveur du développement des modes de transport alternatifs. D’autre part, le crédit d’impôt développement durable et le crédit d’impôt pour financer les travaux prescriTs par les plans de prévention des risques technologiques doivent être renforcés. Rénover l’Eco prêt à taux zéro La FNH, FNE, la LPO et la Ligue Roc demandent au gouvernement de suivre les principales recommandations de la table ronde nationale sur l’efficacité énergétique, et notamment de s’engager, par la rénovation de l’Eco prêt à taux zéro (Eco-PTZ), à aider les ménages à financer des travaux, pour faire des économies sur leur facture énergétique. En créant un Eco-PTZ dédié aux copropriétés et en finançant la rénovation des logements sociaux, l’Etat doit s’engager aujourd’hui dans un vaste plan de rénovation afin d’atteindre les objectif validés au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy : rénover 400.000 logements par an en 2012. Nous en sommes aujourd’hui encore loin, avec seulement 150.000 Eco-PTZ accordés en plus d’un an et demi. Agriculture biologique : réévaluer le crédit d’impôt à 2500€ En 2010, le gouvernement a réduit le crédit d’impôt pour l’agriculture biologique à 2000 € contre 2500 € auparavant. Alors que le budget global de la PAC est d’environ 10 milliards d’Euros en France, le développement de l’agriculture biologique reste insuffisamment soutenu : le crédit d’impôt pour l’agriculture biologique ne représente que 17 millions d’Euros. Il est indispensable de soutenir correctement ce mode de production durable et pourvoyeur d’emplois, et d’inscrire la réévaluation du crédit d’impôt à 2500 € dans la loi de finance 2012. Cette mesure est nécessaire pour se rapprocher des objectifs de 6% de SAU en agriculture bio en 2012. Biodiversité : transformer l’essai La biodiversité est le parent pauvre de ce projet loi de finance. Alors que plusieurs processus lancés au cours de l’année sont en passe d’aboutir et leurs conclusions doivent être publiées : rapport du Conseil d’Analyse Stratégique sur les subventions néfastes à la biodiversité et mission de l’Inspection générale de l’Environnement portant sur des propositions de mesures fiscales favorables à la biodiversité, demandée par la Ministre de l’Ecologie. Le gouvernement doit donc rapidement prendre des mesures. Plusieurs pistes sont évoquées et devraient faire l’objet d’un débat, comme notamment l’affectation d’une part de la taxe d’aménagement au profit des régions pour qu’elles aient les moyens de développer les politiques en faveur de la biodiversité. Mais aussi la mise en place des mesures d’exonérations favorables aux acteurs de terrain développant des actions de conservation ou de restauration. Les pistes pour dégager des marges de manœuvre fiscale sont nombreuses à condition d’accepter de s’attaquer aux niches fiscales et aux aides nuisibles à l’environnement. Les fonds ainsi dégagés devront prioritairement servir à financer une meilleure préservation et valorisation de l’environnement. Communiqué de presse commun LPO, FNE, FNH, Ligue Roc Ligue ROC 28/09/2011
  18. Regards et débats sur la biodiversité La Société Française d’Ecologie (SFE) a mis en ligne, depuis septembre 2010, sur son site une plate-forme multimédia dédiée au dialogue entre scientifiques et citoyens, baptisée "La Nature en questions : Regards et débats sur la biodiversité". Chaque mois, un ou plusieurs nouveaux regards à découvrir. Ce mois-ci, découvrez un nouveau regard de François Papy et Isabelle Goldringer : La biodiversité des champs : ressource productive pour les agricultures de demain. Ligue ROC 28/09/2011
  19. Vous ne trouverez pas ici de conseils juridiques. Ils sont du ressort des avocats. Une FAQ se veut informative. Les informations qui suivent ont été validées par Maître Plançon, Avocat au Barreau de Paris pour la Ligue ROC. Certains non-chasseurs répugnent à utiliser le mot « gibier » : ce terme a-t-il une connotation cynégétique ? Contrairement à une idée reçue qui attribue le terme de « gibier » aux seules espèces autorisées à la chasse, donc dans un sens restreint, juridiquement, le gibier est constitué (sauf exception) par les animaux vertébrés de la faune libre, donc sans maître, par opposition aux animaux domestiques qui en ont un. Tous les mammifères (à l’exception des micromammifères : souris, rats et autres mulots et campagnols par exemple) ET tous les oiseaux, autorisés ou non à la chasse, constituent le gibier. Le maire a-t-il un pouvoir de réglementation de la chasse ? La loi ne lui donne aucun pouvoir de réglementation de la chasse. C’est le préfet qui, représentant l’Etat, a cette responsabilité. Le maire a un pouvoir général de police et doit assurer la sûreté, la salubrité et l’ordre publics. Il peut donc être éventuellement amené à prendre, entre autres et par exemple, un arrêté concernant l’utilisation d’armes à feu, ou la divagation d’animaux de compagnie. Il est à noter cependant, qu’un arrêté peut être pris temporairement et en des zones précises, pour interdire la chasse afin de permettre des récoltes dans les champs. Les terrains dont ma commune est propriétaire, sont chassés. A quelles conditions est-ce légal ? Les communes sont souvent propriétaires de terrains, boisés ou non. Le Conseil municipal doit délibérer pour assurer leur gestion. La commune peut donc décider de permettre la chasse. Mais cela ne peut être à titre gracieux. Il en va de même des biens des départements et des régions : le Conseil général ou le Conseil régional doivent décider de leur destination. Un propriétaire (de terrains) peut-il avoir un garde particulier pour faire respecter l’interdiction de chasser ? Le garde est-il habilité à dresser un procès-verbal ? Tout propriétaire peut engager un garde particulier, bénévole ou salarié. Dans ce cas, il lui faut en faire la demande auprès de la préfecture ou de la sous-préfecture selon le lieu de la propriété, en y joignant les pièces requises. Une fois que le garde est agréé par arrêté préfectoral et qu’il est muni d’une carte d’agrément (valable 5 ans), il doit encore prêter serment devant le tribunal d’instance du ressort de la propriété à garder. Il peut ensuite dresser un procès-verbal s’il constate une infraction de chasse sur la seule propriété pour laquelle il est assermenté. Il doit présenter sa carte d’agrément si demande lui en est faite par la personne verbalisée. Il transmet son PV au Procureur qui juge de l’opportunité d’y donner suite. Qui peut devenir garde particulier ? A réception du dossier de candidature, une enquête administrative est diligentée par le préfet pour s’assurer de la bonne moralité de la personne. Des modalités sont énumérées dans le Code de procédure pénale. Et la jurisprudence nous enseigne que le Conseil d’Etat a validé le refus d’agrément d’un militant associatif au motif de l’absence des compétences cynégétiques requises pour la fonction. Depuis 2006, un arrêté du Ministère de l’écologie prévoit une formation préalable à la nomination sauf pour des personnes dispensées (Agents de l’ONCFS à la retraite par exemple). Pour avertir d’une chasse, les chasseurs ne doivent-ils pas apposer des panneaux de chasse à l’entrée des chemins ? Ils en ont le droit mais pas l’obligation. Et pour la sécurité, il faudrait leur imposer par un texte légal. Il est important d’avertir (au débouché des chemins) d’une chasse, en particulier en battue, les autres usagers de la nature. Ces panneaux doivent être retirés dès la fin de la battue afin de garantir une information fiable lors de leur pose. La promenade avec un ou des chiens est-elle autorisée en forêt ? Oui, que ce soit en forêt domaniale ou en forêt privée (si elle n’est pas interdite d’accès), et à condition de rester sous le contrôle du maître*, d’obéir à son rappel, et de ne pas s’en éloigner pour poursuivre un animal car il y aurait risque d’infraction de chasse sans autorisation du propriétaire du terrain, et éventuellement chasse hors période autorisée. * Toutefois les chiens doivent être tenus en laisse du 15 avril au 30 juin. A voir aussi : Accidents de chasse Ligue ROC 2011
  20. CODE DE LA CHASSE L’Etat actuel de la réglementation La sécurité en matière de chasse est actuellement régie par une circulaire datant de 1982 (celle là même qui a supprimé l’interdiction de chasser à moins de 150 mètres des habitations) qui stipule « il est interdit de faire usage des armes à feu sur les routes et chemins publics , ainsi que sur les voies ferrées ou dans les emprises ou enclos dépendants des chemins de fer » elle précise aussi qu’il est interdit de tirer vers les habitations ( !!). Les arrêtés préfectoraux d’ouverture de la chasse reprennent ces dispositions et les complètent parfois (port obligatoire de gilet réfléchissant pour les chasseurs en battue par exemple). Par ailleurs le Code de l’Environnement, dans son article L 424-15, dispose que « Des règles garantissant la sécurité des chasseurs et des tiers dans le déroulement de toute action de chasse ou de destruction d’animaux nuisibles doivent être observées particulièrement lorsqu’il est recouru au tir à balles. ». Cet article est complété par l’article L 424-16 qui édicte ; « les dispositions d’application de la présente section sont précisées par décret en Conseil d’Etat ». Mais aucun décret n’a jamais été pris dans ce sens (la disposition est pourtant prévue depuis la loi chasse 2000) ! Pour couronner le tout, la loi chasse dite « loi Poniatowski » a supprimé cet article. Elle renvoie la fixation des règles de sécurité concernant les chasseurs et les non chasseurs aux schémas départementaux de gestion cynégétique et précise qu’un décret en Conseil d’Etat fixera les contraventions applicables en cas de non respect des règles fixées par les schémas (verra-t-il le jour ? on peut raisonnablement en douter). Les schémas sont faits par les fédérations de chasse, et les associations de protection et d’usagers de la nature ne sont pas censées être consultées. Les chasseurs vont donc décider des règles qu’ils s’appliqueront. Quand on est juge et partie, est-ce admissible ? On le voit, la réglementation en matière de sécurité à la chasse est bien pauvre, et cette carence n’aide pas à faire progresser la sécurité des non-chasseurs comme des chasseurs! Les guides de bonnes pratiques qui existent ne peuvent avoir le même poids. Pour un code de la chasse En matière de sécurité routière, nous le savons tous, les choses sont bien différentes, le code de la route édicte en nombre des règles de bonnes pratiques et de sécurité... Pourquoi la chasse qui se pratique avec une arme n’est elle pas régie par un « Code de la chasse » qui permettrait de faire progresser la sécurité de tous ? Prenons un exemple concret : en voiture, si vous grillez un feu rouge , vous serez verbalisé même si vous ne causez pas d’accident. Vous le serez aussi, et bien plus, si vous en provoquez un. Le code de la route propose un arsenal juridique préventif et répressif. En matière de chasse, rien de tel. Si vous commettez une imprudence (tel un tir sans visibilité, ou un tir non fichant par exemple) mais que vous ne provoquez pas d’accident vous ne pouvez être sanctionné. Pas de prévention donc. Et dans le cas d’un accident survenant après une imprudence, le fait que les règles de sécurité ne soient pas codifiées rend difficile le travail des juges qui doivent s’appuyer sur le code pénal dont les articles ne sont pas forcément adaptés aux faits liés à la chasse. Il est temps d’élaborer la rédaction d’un « Code de la chasse ». Lire l'étude juridique Ligue ROC 2011
  21. PÉRIMÈTRE DE QUIÉTUDE Comme le montrent les articles précédents, la chasse est une activité qui impose des contraintes aux habitants des zones et aux personnes fréquentant les espaces naturels et ruraux. En conséquence, la Ligue ROC estime qu’un périmètre de quiétude est nécessaire autour des habitations (et des lieux de vie) ainsi qu’autour des voies de circulation. Un rayon dit de sécurité de 150 mètres a existé, mais la circulaire dite « Deferre » (Ministre de l’intérieur en 1982) l’a supprimé. Il n’existe plus rien depuis, les arrêtés préfectoraux d’ouverture de la chasse se contentant de prévoir l’interdiction de tir vers les maisons et voies de circulation. La Ligue ROC demande donc : - la suppression de la circulaire dite «Deferre» et la restauration d’un périmètre de quiétude en portant l’interdiction de chasser à un rayon de 350 mètres autour des habitations (et lieux de vie : habitation, jardin, terrain de jeux, stade, camping...) et à 150 mètre autour des voies de circulation.. - la signalisation de ces zones d’interdiction et la publication de leur existence afin de les faire respecter. Ligue ROC
  22. TERRITOIRES ET JOURS SANS CHASSE LE CONSTAT La chasse est une activité de loisir qui impose des contraintes fortes à tous les autres usagers de la nature. La presse s’en fait largement l’écho, et la Ligue ROC reçoit de nombreux témoignages. Il y a bien sûr les problèmes de sécurité liés aux accidents répertoriés. Mais au-delà de ces aspects les plus graves, la sécurité c’est aussi: - les animaux domestiques victimes, - les plombs et les balles qui se fichent dans les volets ou les murs des habitations, - les chevaux des promeneurs équestres qui, affolés, font chuter leurs cavaliers… - La chasse c’est aussi les nuisances sonores, les chiens qui traversent les jardins… Les conséquences de cette insécurité, vécue ou ressentie, et de ces nuisances, sont importantes : - les résidents en périphérie des communes sont gênés dans leur vie quotidienne, - les randonneurs, cavaliers, vététistes, naturalistes et tous les promeneurs voient leur activité gâchée et beaucoup renoncent à des sorties automnales ou hivernales, - des activités scolaires sont perturbées (la Ligue ROC a reçu copie de la mise en garde d’une inspection académique aux écoles !), - des professionnels, notamment spécialisés dans les promenades à cheval, voient leur activité réduite en période de chasse. LA LOI CHASSE DE JUILLET 2000 Elle avait instauré : - «La chasse s’exerce dans des conditions compatibles avec les usages non appropriatifs de la nature, dans le respect du droit de propriété.» (article L.420-1 du Code de l’Environnement); - Le mercredi est un jour de nom chasse (c’était l’une des revendications de la Ligue ROC). Le mercredi la chasse à tir était interdite (sauf pour la palombe à poste fixe entre le 1er octobre et le 15 novembre), la chasse à courre restant autorisée. Avec la loi chasse 2000, tous les départements connaissaient l’existence d’un jour sans chasse. Jour sans chasse identique sur tout le territoire français et fixé un jour de loisirs. LA LOI CHASSE DE JUILLET 2003 Elle a annulé les deux dispositions instaurées en 2000. Concernant le jour de non chasse c'est désormais le Préfet qui «peut limiter le nombre de jours de chasse à des fins de repeuplement et de protection du gibier» (article R424-1 du code de l'environnement). Pour la saison de chasse 2003/2004, seuls 17 préfets ont fixé un jour (dans 4 cas, 2 jours) sans chasse dans des conditions équivalentes au mercredi sans chasse. Lorsque ce jour est fixé un mardi ou un vendredi, son intérêt est bien limité. Le mercredi n’est concerné que 9 fois et le week-end jamais. Avec la loi chasse 2003, seuls les habitants de 17 départements connaissent l’existence d’un jour sans chasse sur tout le territoire de leur département, et ce jour n’est pas forcément fixé un jour de loisirs ! Les autres usagers de la nature sont ignorés Les attentes de Français - 70% des Français estiment que la chasse ne devrait pas être autorisée certains jours. - 59% des Français estiment que cette interdiction devrait se faire le week-end. Et en week-end ils privilégient le dimanche à 53%. Voir le sondage SOFRES pour la Ligue ROC Les attentes des Français doivent être prises en compte. Partager est une des valeurs de notre société. Sous le signe du partage, voici les propositions de la Ligue ROC: - Le week-end et le mercredi, jours de loisirs, devraient être partagés entre tous les usagers de la nature, sans prédominance des instances cynégétiques. - Une autre piste à explorer pourrait être la délimitation d’espaces sans chasse en des zones d’intérêt naturaliste, paysager ou récréatif - L’Etat comme les collectivités locales devraient donner l’exemple sur les terrains dont ils sont propriétaires. - La mise en œuvre de tels territoires et jours sans chasse pourrait s’établir par le dialogue sous l’égide des Préfets. Ligue ROC 2011
  23. Permis de chasser L’examen pour l’obtention du permis de chasser, qui n’existe que depuis 1976, n’est plus organisé, depuis la loi chasse de juillet 2000 par les fédérations des chasseurs, mais par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Il comporte désormais une épreuve pratique de maniement d’armes (que la Ligue ROC réclamait…). Le Code rural prévoit: «La délivrance du permis de chasser est subordonnée à l’admission à un examen. Cet examen porte notamment sur la connaissance de la faune sauvage, sur la réglementation de la chasse ainsi que sur les règles de sécurité qui doivent être respectées lors du maniement des armes dont la maîtrise sera évaluée à l’occasion d’une épreuve pratique. Il comporte des procédures éliminatoires et est organisé par l’Etat avec le concours de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.» Le produit de la validation annuelle du permis de chasser est donc reversé à l’ONCFS pour être affecté à l’organisation matérielle des épreuves. Conséquence (prévisible ?) de ces nouvelles dispositions: le taux d’échec, qui avoisinerait les 30 à 35%, est supérieur à ce qu’il était du temps où les fédérations des chasseurs étaient organisatrices des épreuves. L’amélioration du dispositif doit se poursuivre : il faut maintenant mettre en place des validations régulières, techniques et médicales (vue, réflexes, prises de médicaments...) au cours de la vie. ALCOOLÉMIE ET CHASSE Le contrôle de l’alcoolémie est effectif dans le cadre de la répression de l’alcoolisme au volant et de la limitation des accidents (art. L3 du Code de la route). Le danger spontané que représente un fusil est encore accentué entre les mains d’une personne en état d’ébriété. Ce danger porte aussi bien sur les autres chasseurs que sur les usagers pacifiques de la nature, de plus en plus nombreux. La Ligue ROC demande le dépistage systématique de l’alcoolisme en cas d’accident de chasse, et de fréquents contrôles préventifs. Ligue ROC 2011
  24. CHASSE ET PROPRIETE Nul n’a le droit de chasser sur la propriété d’autrui sans le consentement du propriétaire ou de ses ayants droit. », Art L 422-1 du Code de l’Environnement. Cette règle s’applique sur une grande partie du territoire. Mais pas dans les communes soumises à la loi Verdeille qui instaure des ACCA (Association Communale de Chasse Agréée). Dans ce cas en effet la chasse se pratique sur le territoire de l’ACCA incluant les propriétés privées situées sur la commune*. La chasse peut donc se pratiquer légalement chez chacun des habitants même s’il ne le souhaite pas. Heureusement, suite à un arrêt de la Cour européenne des Droits de l’Homme -obtenu grâce à l’action de nos adhérents- la loi autorise par une démarche en Préfecture de retirer sa propriété de l’ACCA (Art. 422-15). Mais cette démarche est peu connue et trop longue (jusque 4 ans). La Ligue ROC demande une meilleure information sur cette législation et une démarche simplifiée pouvant avoir effet dès la saison de chasse suivante. *Sauf les terrains situés dans un rayon de 150 mètres autour des habitations, sur lesquels s’applique donc la règle générale (Art L 422-1). Ligue ROC 2011
  25. DU MONDE DANS LA NATURE La fin du XXème siècle a vu nos concitoyens pratiquer de plus en plus de loisirs en pleine nature, de la promenade, à la randonnée, pédestre ou à cheval, en passant par le vélo, la pratique de la photo, la découverte de la nature… Ainsi, plus de 15 millions de personnes pratiquent la randonnée pédestre. VILLES ET CAMPAGNES SE REJOIGNENT Autour des villes, grandes et petites, le tissu urbain s’est étendu, ces zones péri-urbaines voient se côtoyer d’anciens et de nouveaux habitants, d’anciennes et de nouvelles activités, d’anciens et de nouveaux métiers. De fait, la société évoluant la chasse se pratique dans des espaces ruraux ou péri-urbains où se déplacent et se distraient d’autres usagers de la nature, toujours plus nombreux. Sans oublier ceux qui y vivent et y travaillent. SAVOIR VIVRE ET/OU apprendre à vivre ENSEMBLE La chasse est une activité qui, parce qu’elle utilise des armes dangereuses et bruyantes (les chiens peuvent l’être aussi), impose des gênes, des contraintes et suscite parfois un sentiment d’insécurité (sans parler des incidents et accidents). Tout le monde le sait, la liberté des uns se termine où commence celle des autres, et fort logiquement la société a l’habitude de fixer quelques règles de savoir vivre. C’est déjà le cas pour d’autres activités de pleine nature. • Des solutions de bon sens La Ligue ROC propose ces quelques mesures, simples, qui permettront d’améliorer la situation. Nous pensons que ce dossier doit être ouvert, pour construire, dans le dialogue avec toutes les parties prenantes, vivre ensemble dans la nature. Pour la sécurité et la tranquillité de chacun : - Création d’un périmètre de quiétude de 350 mètres autour des habitations (et lieux de vie) et de 150 mètres autour des voies de circulation (un rayon dit de sécurité a existé jusqu’en 1982 mais plus rien depuis). - Instauration de moments sans chasse le week-end (journée, demi-journée à définir territorialement) et en priorité en forêt domaniale, communale, sur le domaine public maritime… Pour la prévention et la sanction en cas de faute : - Renforcement des effectifs de la garderie chargée de la police de la chasse et renforcement de leur pouvoir de contrôle et de sanctions. - Renforcement de l’examen du permis de chasser et mise en place d’examens de contrôle des aptitudes médicales (vue, ouïe..) tous les 10 ans. - Rendre obligatoires des règles élémentaires de sécurité pendant les actions de chasse (battues notamment) avec sanctions adaptées en cas de non-respect. Pour le respect du droit de propriété : - Modifier les dispositions permettant le retrait des terres des ACCA pour le rendre possible dans un délai d’une année. Ligue ROC 2011
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