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BelleMuezza

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  1. BelleMuezza

    OGM et faucheurs volontaires

    Les 60 faucheurs d'OGM de Colmar assument leur "désobéissance civile" Les 60 faucheurs de plants de vignes transgéniques, dont le procès s'est ouvert mercredi à Colmar, ont revendiqué un acte de "désobéissance civile", profitant de l'occasion pour porter le débat sur les OGM au-delà du tribunal avec leur large comité de soutien. Les plus de 200 personnes qui ont accompagné les prévenus jusqu'au tribunal correctionnel, n'ont pu toutes prendre place dans la salle d'audience. "Non aux OGM: ni dans nos champs, ni dans nos assiettes, ni dans nos verres. Pour le bien commun, je résiste", pouvait-on lire sur l'une de leurs banderoles. Cette première des trois journées du procès a été consacrée à l'audition des prévenus, poursuivis pour "destruction de parcelle de culture d'OGM" et "violation de domicile". Le 15 août 2010, les faucheurs avaient détruit plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), à Colmar. Il s'agissait pour l'Inra de tester la résistance de porte-greffes de vignes génétiquement modifiés à une maladie virale de la vigne, le court-noué. Tous reconnaissent les faits, revendiquant leur droit à la "désobéissance civile": "Je ne regrette pas mon geste", "je recommencerai", "j'ai fauché hier, je faucherai demain", ont affirmé les prévenus, aux profils hétéroclites (étudiants, agriculteurs, médecins, ingénieurs...). "Certains disent qu'on a transgressé les lois, mais les lois peuvent changer", a fait valoir Jean-Pierre Frick, un vigneron alsacien. Pour leur porte-parole, Etienne Raphaël, l'expérimentation "était un alibi pour rendre les OGM acceptables", alors que l'Inra met en avant la concertation organisée autour de cet essai sans visée commerciale et au financement public. Les avocats de la défense ont déjà évoqué mercredi l'une de leurs principales cartes: au moment du fauchage, l'interdiction de l'essai prononcée par le tribunal administratif de Strasbourg en 2009 était applicable. Mais selon le ministère public, l'interdiction faisait alors l'objet d'un recours. En janvier 2011, la Cour d'appel de Nancy a finalement contredit le tribunal administratif. "Ne peut-on pas dire sans détruire?", a demandé aux prévenus la présidente, Martine al-Kanje. "Par le biais de la justice et des médias, on peut enfin avoir le débat", s'est justifié Laurent Cousot, 50 ans, gestionnaire de pressing. Forts de leur comité de soutien, les faucheurs ont tenté d'élargir le débat avec des conférences et projections de films programmées jusqu'à vendredi à Colmar. L'Inra, partie civile, devrait demander plusieurs centaines de milliers d'euros de dommages et intérêts. "Mais on est prêt à avoir le débat dehors aussi, pour répondre à cette désinformation" des faucheurs, a dit à l'AFP son porte-parole, Jean-François Launay. Ils "ont agi de façon injustifiable au regard de la liberté de la recherche, de la justice, mais aussi de la cause qu'ils servent", a souligné l'institut dans un communiqué, expliquant que l'essai allait "révéler que le recours à des porte-greffes OGM ne permettait pas aux vignes de résister à la maladie du court-noué". Les témoins des deux parties devraient être entendus à partir de jeudi matin. Avant l'action "coup de poing" d'août 2010, les ceps expérimentaux de Colmar avaient déjà été attaqués en 2009 par un anti-OGM, Pierre Azelvandre. Il a écopé en janvier en appel d'un mois de prison avec sursis et plus de 50.000 euros de dommages et intérêts à verser à l'Inra. Sciences et Avenir 28/09/2011
  2. Australie: les populations de requins de la Grande barrière de corail sur le déclin Les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail, au large de la côte nord-est de l'Australie, sont en fort déclin, ont affirmé mercredi des chercheurs sur la foi de nouvelles méthodes de comptage. "Le déclin des populations de requins est très rapide. Nos estimations moyennes font état d'un recul de 6% par an pour le requin corail et de 9% pour le requin gris de récif", a indiqué le professeur Sean Connolly, de la James Cook University dans la province du Queensland (nord-est). Ces chiffres ne concernent que l'Australie, les populations de requins dans d'autres mers où la pêche est moins réglementée étant susceptibles d'enregistrer des baisses plus importantes encore. Les scientifiques australiens fondent leurs résultats sur une nouvelle méthode de comptage prédictive, qui intègre notamment les taux de reproduction et de mortalité. Ces données sont ensuite traitées par des instruments statistiques permettant d'obtenir des projections démographiques à long-terme. Les résultats sont ensuite comparés aux données connues sur les populations de requins dans les zones de pêche, les zones vertes dans lesquelles les bâteaux sont autorisés mais la pêche interdite, et les zones roses dans lesquelles la navigation et la pêche sont interdites. Les analyses donnent des résultats concordants dans tous les cas, selon Sean Connolly. "Cette approche pourrait être appliquée à un large spectre d'espèces menacées pour lesquelles des estimations directes de mortalité sont lacunaires", a estimé le co-auteur de la recherche, Mizue Hisano. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande barrière s'étend sur environ 345.000 km2 et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde. Elle abrite 400 espèces de coraux, 1.500 espèces de poissons et 4.000 espèces de mollusques. L'étude a été publiée dans la revue scientifique Public Library of Science (PLoS ONE). Sciences et Avenir 28/09/2011
  3. Un village proche de Fukushima met en garde contre la signature de documents émanant de Tepco Un village de la préfecture de Fukushima met en garde les habitants contre la signature d'un document de la Compagnie d'électricité de Tokyo accordant des indemnités pour les dégâts provoqués par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le document en question stipule que les habitants devront renoncer à leur droit de réclamation après avoir reçu les indemnités. Le village d'Iitate, situé à proximité de la centrale, critique Tepco pour avoir cherché à obtenir des demandeurs la signature d'un document avant même que les dégâts puissent être complètement évalués. De nombreux villageois ont évacué la zone en raison des niveaux élevés de radiation produits par la centrale. Des responsables locaux soulignent qu'il est ridicule que Tepco demande des signatures maintenant. NHK 28/09/2011
  4. Commission d'enquête : Tepco n'était pas prête pour l'accident de Fukushima La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, n'était pas prête à réagir à l'accident qui s'est produit à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi et a omis de prendre les mesures nécessaires pour limiter les dégâts. C'est la conclusion de la commission gouvernementale chargée de l'enquête sur l'accident, présentée mardi à l'issue de sa troisième rencontre. Les membres du panel étaient réunis à huis clos argüant qu'autoriser l'accès aux médias aurait des effets négatifs sur ses interviews du personnel de la centrale. Le leader de la commission, Yotaro Hatamura, a déclaré à la presse après la rencontre que les experts étudiaient actuellement le degré de préparation de Tepco en matière de protection de la centrale contre les tsunamis et autres accidents graves. M. Hatamura a précisé que la compagnie aurait pu prendre des mesures plus efficaces après le tsunami du 11 mars, si elle avait eu à sa disposition les moyens de minimiser les dégâts. Il a ajouté que la commission poursuivrait son enquête sur les raisons pour lesquelles Tepco avait été incapable de limiter les dommages résultant de l'accident. La commission devrait publier un rapport provisoire sur les résultats de ses investigations d'ici la fin de l'année. NHK 28/09/2011
  5. Décidément l'Ukraine met un point d'honneur à faire acte de cruauté envers les animaux... Jugez-en vous-même !!! En prévision de l’Euro 2012 qu’elle organise, l’Ukraine élimine chiens et chats sans-abri par des méthodes cruelles. Nous devons stopper ça ! Pour préparer l’Euro 2012, les autorités ukrainiennes ont décidé d’exterminer les chiens et les chats sans-abri des grandes villes du pays. Elles souhaitent ainsi améliorer l’image du pays que garderont les amateurs de football étrangers qui viendront assister aux matchs. Dès 2009, les animaux errants ont donc été empoisonnés, brûlés ou tués par balles... C’est à dire abattus selon des méthodes illégales dans de nombreux pays européens ! Une vidéo montre un chien vivant jeté dans la benne d'un camion-poubelle. Des fours crématoires ambulants ont circulé dans les villes ukrainiennes. Plus de 50 000 chiens et chats auraient déjà été tués à Kiev et dans ses environs. Devant l’absence de réponse des autorités à leur demande de faire cesser ces massacres, des associations locales de défense animale ont alerté les responsables de l’UEFA (Union européenne de football association), organisatrice de l’Euro 2012. Elles lui ont adressé une pétition de 5 200 signatures en lui demandant de les aider à mettre un terme à la tuerie. L'UEFA a écrit au vice-premier ministre ukrainien, Ivan Vasiunyk, en lui demandant de prendre des mesures adéquates, en vain. Grâce au travail des associations, des campagnes de stérilisation des chiens et des chats ont été entreprises. Elles ont été interrompues en janvier 2011 car les vétérinaires ukrainiens ne disposaient plus de médicament anesthésique. Le gouvernement ukrainien a en effet interdit l’usage de la kétamine, seul produit disponible dans ce pays, en raison de son utilisation déviante par des toxicomanes. Les stérilisations pourraient reprendre prochainement mais elles sont très insuffisantes. Le nombre d’animaux errants ne cesse d’augmenter en raison de l’absence de volonté du gouvernement de prendre en charge ce problème au niveau national. La corruption aggrave encore la situation. Dans certaines villes, les fonds destinés aux programmes de stérilisation ont été détournés. L’Ukraine ne doit pas seulement vouloir ressembler à un pays civilisé mais le devenir réellement en protégeant ses animaux et en organisant leur stérilisation, comme beaucoup d’autres pays l’ont fait avant elle. Le poids de l’UEFA peut vraiment jouer en faveur des animaux. Ses dirigeants, en particulier Michel Platini, son président, peuvent encore demander au gouvernement ukrainien de s’attaquer au problème. Ecrivez poliment à l’UEFA en lui demandant d’intervenir auprès des autorités ukrainiennes pour qu’elles prennent en charge éthiquement le problème des animaux errants : UEFA 
 Route de Genève 46 Case postale CH-1260 Nyon 2 Suisse Protection des Animaux.org / One Voice mars 2011
  6. Cellule zoé : l’antidote à la cruauté La cruauté n’a pas de limites. Et si, ensemble, nous relevions le défi de lui en mettre, et, bien au-delà, de l’éradiquer ? C’est ce défi que le regard de la petite chienne Zoé, victime de barbarie dans un élevage savoyard, nous a amenés à relever à travers la « Cellule Zoé ». Pour One Voice, cette structure est une « réponse immunitaire » à la violence que subissent les animaux. Le regard de Zoé, petite chienne recroquevillée au fond de son tonneau lors de son sauvetage le 28 janvier 2011, en a marqué plus d’un. Le sien et celui de ses nombreux compagnons d’effroyable infortune, survivant attachés sur un site que l’on n’ose nommer « élevage ». Une décharge plutôt. Après cette intervention, pour One Voice, il n’était pas question d’en rester là. Zoé – aujourd’hui, choyée, sereine - pointait tous les autres animaux, souffrant en des lieux qu’il faut débusquer comme ce le fut pour son chenil. C’est ainsi que la « Cellule Zoé » s’est imposée à l’Association, pour aller porter secours à tous les animaux martyrisés, même les plus cachés. « Zoé » signifie « la vie » en grec, et c’est bien la vie qu’il s’agit de faire triompher des pulsions mortifères dont sont victimes les animaux. La violence n’est pas une fatalité. Il faut lui opposer des systèmes de défense efficaces et cela passe simplement par la vigilance de tous, que la Cellule entend favoriser. Comme toutes les actions de l’Association, elle est animée par la volonté d’œuvrer pour une société paisible, qui place l’humanisme, et donc tous les êtres vivants, au cœur de ses préoccupations. Structure polyvalente, la Cellule intervient tant au niveau de la sensibilisation des citoyens que sur le terrain. Il est fondamental d’informer le public. Mettre au grand jour des actes de cruauté et tirer de l’ombre leurs auteurs devraient tempérer les ardeurs cruelles de ces derniers, une forme de prévention. Dans l’urgence, selon les situations, la Cellule assure la logistique, les liens avec les refuges, la coordination avec d’autres associations, l’appel à bénévoles, la gestion des frais engagés... Au quotidien, elle se consacre aux dossiers de cruautés sur les animaux suspectées ou avérées. Elle suit les actions en justice en cours. Elle se compose de quatre réseaux, dont une cellule de veille assure la coordination, les échanges, voire l’activation si nécessaire : - Un réseau d’informateurs, à la source de tout sauvetage, couvre tout le pays ; - Un réseau d’enquêteurs prend ensuite le relais pour les investigations et surveillances ; - Un réseau de représentants des autorités compétentes, services vétérinaires, gendarmerie, voire services sociaux avec lesquels la responsable de la Cellule est en contact permanent; - Un réseau de refuges partenaires se tient prêt à accueillir les animaux sauvés. Déjà, plusieurs dossiers sont en cours, celui notamment d’un piégeur de chats, massacrant littéralement les félins dans l’Aisne, et, celui, sidérant, d’éleveurs ayant laissé périr leurs vaches en Côte-d’Or. La Cellule Zoé a été imaginée comme une véritable synergie entre One Voice et ses partenaires. L’association met toutes ses forces à la disposition de la Cellule et en tant que partenaire vous en garantissez la pérennité et le développement. Ce partenariat se décline en trois actes : vos dons, pour aider aux investissements qu’implique le soin apporté aux actions menées pour sauver les animaux ; votre collaboration au réseau d’informateurs ; et votre participation aux opérations de sauvetage. Faire barrage à l’escalade de la cruauté, c’est le défi que nous pouvons relever ensemble. Protection des Animaux.org / One Voice mai 2011
  7. Contre toute attente, les eurodéputés ont voté un amendement imposant l’étiquetage des viandes d’animaux abattus sans étourdissement préalable, malgré l’opposition de la Commission européenne. La Fondation 30 Millions d’Amis salue ce pas décisif ayant pour objectif une meilleure information du consommateur à l’égard de la souffrance animale. Conformément à leur vote en première lecture, les députés de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen ont adopté, en seconde lecture, différents amendements relatifs à l’étiquetage des denrées alimentaires (19/4/11). L’un d’entre eux rend obligatoire l’indication du mode d’abattage des animaux - avec ou sans étourdissement - sur les paquets de viande. Résultat : 57 voix pour, 4 voix contre et une abstention, et ce malgré l’opposition de la Commission européenne sur le sujet. La partie relative à l’étiquetage des viandes avait en effet été retirée du texte initial par la Commission en dépit du vote favorable du Parlement (13/6/10). Cette mention permettrait ainsi d’informer chaque consommateur sur les conditions dans lesquelles les animaux ont été abattus. Aujourd’hui, si l’étourdissement des animaux est obligatoire en France, une dérogation permet néanmoins de contourner cette obligation dans le cas des rites religieux. « Chaque personne doit pouvoir consommer en accord avec ses croyances, indique Frédéric Freund, directeur de l’OABA. Pour autant, on assiste à une immense dérive de l’abattage sans étourdissement. Certains industriels veulent toucher tous les marchés et généralisent ainsi cette pratique sans que le consommateur en soit informé. » Pointés du doigt, les professionnels de la filière qui profitent de l’opacité du marché et du manque de contrôles vétérinaires dans les abattoirs pour tuer les animaux sans recourir à l’étourdissement préalable. Cette dérogation est régulièrement remise en question du fait de la longue agonie que l’abattage sans étourdissement préalable cause aux animaux. Au-delà du combat des associations de protection animale pour sa suppression pure et simple, l’étiquetage constituerait - à minima - un premier pas vers une meilleure information du consommateur. « C’est ensuite aux associations de protection animale d’informer les consommateurs sur la réalité de l’abattage sans étourdissement et de les sensibiliser à cette souffrance » poursuit Frédéric Freund. L’adoption de cet amendement n’est cependant pas acquise, en dépit de la volonté indéniable du Parlement de lui faire voir le jour. Le texte doit encore être adopté en session plénière par les eurodéputés, peut-être en juillet 2011. Puis être ensuite voté par les Etats européens, qui pourront à leur tour le modifier et l’adapter aux différentes législations nationales : « Si les eurodéputés semblent avoir pris la mesure du problème, nous craignons que la France, une fois de plus, ne bloque le processus », dénonce le directeur de l’OABA. Le ministre de l’Agriculture, Bruno Lemaire, s’était déclaré, lors des Rencontres Animal et Société, « réservé » sur l’étiquetage du mode d’abattage (25/3/11). Quant au PPE, le Parti populaire européen - dont fait partie l’UMP - il a clairement appelé à voter contre cette mesure lors de sa seconde lecture. Pourtant, Frédéric Freund est optimiste : « Il y a 10 ans, nous nous sommes battus pour l’étiquetage des œufs, afin que les gens puissent exclure les œufs provenant des élevages en batterie. Et cela a porté ses fruits. Les consommateurs sont plus responsables et les élevages industriels ont diminué au profit des sites en plein air. » Certains pays, à l’instar de l’Islande, de la Norvège ou de la Suède, ont interdit l’abattage sans étourdissement, sans prévoir aucune dérogation. Si une telle décision paraît à court terme difficile à imaginer dans notre pays, l’étiquetage serait une première étape pour que chaque consommateur puisse acheter et consommer en toute conscience. Protection des Animaux.org / 30 millions d'amis mai 2011
  8. Les chevaux d’abattoir argentins, qui se retrouvent dans l’assiette des consommateurs belges, sont victimes de terribles maltraitances. Un enfer révélé par une enquête de GAIA, réalisée en novembre et décembre 2010 en Argentine. Les images tournées par l’équipe d’enquêteurs sont pénibles à regarder, et mettent au jour des cas de négligence inadmissibles dont sont victimes des chevaux maigres et souffrant de blessures infectées non soignées. Des chevaux ayant une jambe brisée, tombant à la renverse et mordus par des chiens, et bien d'autres actes de cruauté. L’année passée, GAIA avait déjà révélé les mauvaises pratiques des marchands de chevaux au Mexique et au Brésil. Une série de chaînes de supermarchés avaient alors décidé de ne plus vendre de viande de cheval en provenance de ces pays. Une bonne partie de la viande de cheval actuellement en vente dans les rayons des grandes surfaces est importée d’Argentine. Les industriels belges du secteur leur garantissent que les chevaux argentins sont traités avec respect. Pourtant, la réalité est tout autre. Des vols de chevaux pour la production de viande y ont lieu à grande échelle, sans compter le manque de traçabilité du système. La fraude est monnaie courante. Il y a un an, GAIA dénonçait au travers d’une vidéo qui a fait sensation les conditions de transport et d’abattage des chevaux du Brésil et du Mexique. Les cas de maltraitance ainsi révélés suscitèrent de nombreuses réactions. Face à l’indignation justifiée du public, les supermarchés belges retirèrent de leurs rayons la viande de cheval en provenance de ces deux pays. Ils la remplacèrent par de la viande de cheval d’Argentine, en avançant que ces animaux y recevaient les soins appropriés. GAIA décida de mener l’enquête sur place. L’équipe d’enquêteurs ont été témoins de cas de chevaux victimes d’infections non soignées. L’un d’entre eux avait une jambe arrière brisée, et boitait sur ses trois jambes valides, le membre brisé étant ballotté. Cela n’a pas empêché les marchands de forcer l’animal à monter dans le camion. Plusieurs chevaux étaient pris au piège dans la clôture en bois et en fil de fer, par la tête ou les jambes. Les enquêteurs ont même remarqué la présence de cadavres de chevaux en état de décomposition. Les chevaux sont conduits avec violence dans le camion qui les mènera à l’abattoir. Le chargement a lieu de manière très chaotique et inefficace. Les animaux sont pressés par des aboiements d’une dizaine de chiens, qui s’attaquent à eux en les mordant au cou et aux jambes dès qu’ils tombent suite à une pluie de coups de fouets. Ils reçoivent régulièrement des décharges d’aiguillons électriques. Aucune cloison n’est prévue pour séparer les chevaux dans les camions surchargés. Au cours de leur transport – qui peut durer jusqu’à 20 heures et sur une distance de 1500 km ! – ils ne reçoivent ni eau ni nourriture. Avant d’être acheminés jusqu’à l’abattoir, les chevaux sont marqués au fer rouge de la lettre F, pour Frigorifico (« abattoir », en français). Le marquage au fer, une mutilation douloureuse, est une pratique illégale en Belgique. Lors du marquage des oreilles, les animaux sont pris de panique. L’Argentine est sujette à un trafic lucratif de vols de chevaux. Le système de traçabilité manque totalement de fiabilité. Cette situation facilite dangereusement les pratiques frauduleuses. Des chevaux volés se retrouvent sans conteste dans le circuit de production de viande. GAIA demande l’arrêt de la vente de viande chevaline d’Argentine La situation en Argentine est au moins aussi mauvaise qu’au Mexique et au Brésil. Les supermarchés ne doivent pas se laisser tromper par les sociétés de production de viande chevaline, qui affirment que les chevaux d’abattoir argentins sont bien traités. Michel Vandenbosch, président de GAIA, explique : « Les supermarchés ont le devoir moral de cesser la vente de viande de cheval s’il n’existe aucune garantie en matière de bien-être animal. De même, les grandes surfaces ne peuvent se permettre de proposer de la viande de cheval si son origine ne peut être tracée. Vendre de la viande de cheval en provenance de ces pays, c’est entretenir les maltraitances et la fraude qui y ont cours. » La direction de la chaîne de supermarchés Lidl a immédiatement fait savoir à GAIA qu’ils cessaient de vendre de la viande de cheval tant que suffisamment de garanties ne pouvaient être apportées en ce qui concerne le bien-être animal et la traçabilité du produit. Les contrats qui arrivent à échéance ne seront pas renouvelés. GAIA considère qu’il s’agit d’une bonne décision, qui doit être suivie par les autres chaînes de grandes surfaces. Colruyt avait également décidé de ne plus vendre de viande de cheval d’Amérique latine. Que pouvez-vous faire ? Si vous mangez de la viande chevaline, ne consommez pas de viande chevaline en provenance de pays tiers. Vérifiez toujours le pays d'origine sur l'étiquette. Si le pays d'origine n'est pas indiqué, ou si l'information ne vous semble pas claire, interrogez votre boucher ou le responsable du rayon. Expliquez-vous pourquoi vous boycottez la viande chevaline importée.
 Demandez aux supermarchés de cesser de commercialiser de la viande chevaline en provenance d'Amérique du Sud, et expliquez-leur vos raisons. Protection des Animaux.org / GAIA mai 2011
  9. Chasse au blaireau, ou acharnement sanguinaire ? Espèce protégée dans la plupart des pays européens, le blaireau est déjà l’objet d’une chasse acharnée en France. Mais afin de satisfaire à la pratique de la « vénerie sous terre » , ou déterrage, (plus de 3000 équipages en France !), mode de capture et de mise à mort sans conteste le plus cruel d’Europe, elle est aussi l’objet d’une « période complémentaire » qui allonge cette période de chasse à 9 mois et demi par an ! Cela ne suffit toujours pas... Le blaireau est classé « gibier ». À ce titre l’espèce est chassée de mi septembre à fin février. La « période complémentaire » allonge cette chasse de la mi-mai jusqu’à l’ouverture de la chasse, mi-septembre. Mais cela ne suffit pas aux chasseurs hauts savoyards, qui ont obtenu du préfet de leur département, un arrêté totalement illégal, autorisant la destruction de blaireaux du 8 mars à fin juin, ne laissant aux blaireaux que huit jours de répit ! L’ASPAS a bien sûr attaqué cet arrêté. Aussi, le jour même de l’audience, le préfet a abrogé son arrêté, rendant sans objet ce contentieux. L’ASPAS a ensuite été informée que trois autres arrêtés, tout aussi illégaux, avaient été signés ! À la demande de l’ASPAS, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu ces arrêtés le 21 avril 2011. Il est de notoriété publique que la France connaît de sérieux problèmes quant à sa relation avec sa faune sauvage. Notre pays a, de très loin, le plus grand nombre d’espèces chassables (90 !). Mais nous avons également de très gros problèmes avec les chasseurs, pour les suffrages desquels nos parlementaires multiplient les petits cadeaux entre amis. Dernier épisode en date : deux propositions de loi, portées, l’une par le groupe chasse à l’Assemblée Nationale, l’autre par le Groupe chasse au Sénat ( !!!) seront discutées parallèlement au Sénat, le 5 mai, et à l’Assemblée nationale le 10 mai. Ces deux lois, sur le même sujet, seront discutées en même temps : du jamais vu pendant la cinquième République !!! Il serait plus que temps que nos élus et hauts fonctionnaires s’émancipent du monde de la chasse et prennent la mesure de l’état de conservation de la nature en France, ainsi que de la demande sociale plus axée sur la protection. L’année de la biodiversité est passée et les discours post-grenelliens sont oubliés. Mais les Français, eux, attendent qu’enfin toutes ces promesses soient tenues pour une véritable prise en compte de la nature et de l’environnement. Protection des Animaux.org / ASPAS mai 2011
  10. L’Australie est sur le point de légiférer sur l’exportation des animaux vivants. One Voice soutient la campagne d’Animals Australia pour protéger ces animaux des violences et de la cruauté. Quel sort est réservé aux animaux vivants qui sont exportés ? Bénéficient-ils de la protection à laquelle ils ont droit sur le territoire où ils sont nés ? Ne devenons-nous pas les complices des mauvais traitements qu’ils subissent hors de nos frontières ? … Il semblerait que le gouvernement australien ait décidé de se poser ces questions et d’y répondre par la voie législative. Le 20 juin prochain, un député et un sénateur vont en effet soumettre au Parlement un projet de loi visant à interdire l’exportation d’animaux vivants. Depuis toujours l’association Animals Australia a démontré à travers ses enquêtes et ses rapports les conditions indignes, faites de violence et de cruauté, réservées aux animaux vivants exportés au nom du profit. A cet égard, l’enquête d’investigation menée par l’association australienne en Indonésie est édifiante (http://www.banliveexport.com/#IndonesianInvestigation). Elle est au cœur d’une campagne bouleversante et « coup de poing » où l’on découvre qu’en Indonésie les animaux n’ont aucun droit. Ils sont livrés à la cruauté, à la torture, à l’irrespect humain le plus total. Ces derniers déversent leur violence sur des animaux sans défense. Ils les laissent agoniser de douleur pendant des heures. Et même à terre, l’animal est roué de coups alors qu’il ne se débat déjà plus. L’exportation du bétail vivant vers ce pays vient d’ailleurs d’être suspendue. Toutefois, il est fondamental de militer pour une interdiction générale qui seule permettra de garantir aux animaux un traitement décent et digne. Les enquêtes prouvent que de nombreux pays ne disposent pas de lois protégeant les animaux. Les nombreux moutons d’Australie, par exemple, destinés au Moyen-Orient et à l’Egypte ont à subir des transports en bateaux dans des conditions effroyables. Alors qu’une fenêtre d’espoir s’ouvre pour les animaux australiens avec un projet de loi réglementant les exportations d’animaux vivants, One Voice joint sa voix à celle d’Animals Australia et vous invite à soutenir leur combat en envoyant et signant le courrier en ligne à votre disposition à l’adresse suivante : http://www.banliveexport.com/#takeAction Ne nous faisons pas les complices de traitements indignes de notre humanité. Tous ensemble, nous pouvons faire bouger les choses et offrir aux animaux de tous les pays le droit au respect. Protection des Animaux.org / One Voice juin 2011
  11. Une loi pour interdire la chasse à courre ! Déjà abolie dans la plupart des pays voisins, la chasse à courre est toujours pratiquée dans 67 départements français malgré une large opposition des français. One Voice soutient la proposition de loi qui vient d’être faite et qui vise à interdire cette pratique moyenâgeuse et cruelle. Pratiquée chaque année dans l’hexagone du 15 septembre au 31 mars, la chasse à courre est réservée à quelques initiés. Elle consiste à encourager des meutes de chiens à traquer un animal (cerf, chevreuil, sanglier…) qui finit souvent dévoré vivant ou noyé avant d’être achevé. Fortement perturbatrice pour l’environnement, ces chasses sont le loisir d’une élite, suivie par de nombreuses personnes, à pied, à vélo ou en voiture. Les dérives et les pratiques illégales sont nombreuses, ainsi que l’a montré l’enquête réalisée durant plusieurs années par les enquêteurs de One Voice. Frustrés par les interdictions dans leur pays, nos voisins chasseurs à courre, notamment anglais, sont de plus en plus nombreux à venir la pratiquer dans nos forêts. Pourtant, cette pratique est loin d’être plébiscitée par les français ! Le sondage IPSOS/One Voice réalisé en juillet 2010 est clair : 4 français sur 5 sont opposés à la pratique de la chasse à courre en France et ils sont 3 sur 4 à vouloir son interdiction… Il est temps que la France se dote d’une législation en accord avec la volonté de la grande majorité de ses citoyens. C’est l’objet de la loi proposée entre autres par Yves Cochet et Noël Mamère et qui viserait « à ne plus délivrer aucune attestation de meute destinée à l’exercice de la chasse à courre, à cor et à cri ». De plus, cette pratique serait assujettie à une peine de prison d’un an et de 15 000 € d’amende. Pour inciter le gouvernement à voter cette loi, vous pouvez écrire à votre député pour lui demander de soutenir cette proposition. Vous pouvez aussi lui envoyer le rapport réalisé par One Voice au terme de son enquête et vous appuyer sur les résultats du sondage montrant la forte opposition des français à la chasse à courre. Protection des Animaux.org / One Voice juin 2011
  12. Un singe vervet accusé de sorcellerie brûlé vif en Afrique du Sud un singe vervet soupçonné de sorcellerie a été brûlé vif à Johannesburg, en Afrique du Sud. À la suite de cet événement, plusieurs organisations de défense du bien-être animal ont appelé les autorités à s'intéresser davantage au sort des animaux sauvages persécutés pour leur lien supposé avec la sorcellerie ou recherchés pour la médecine traditionnelle. La mort du singe, qui a fait la une des journaux et des sites d'actualités sud-africains, a suscité l'indignation des lecteurs et attiré l'attention des médias du monde entier. Cora Bailey, fondatrice du Community Led Animal Welfare (CLAW) et spécialiste des animaux de compagnie auprès d’IFAW (Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org), a été appelée par un riverain inquiet pour porter secours au singe après que la police n'ait pas donné suite aux demandes de ce dernier. « Malheureusement, lorsque nous sommes arrivés, le singe avait déjà été délogé de l'arbre, battu et mutilé à grands renfort de fourches et de machettes, puis brûlé vif par la foule devant un groupe de jeunes enfants. Les bourreaux ont indiqués être persuadés que le singe était un sorcier » a déclaré Cora Bailey. Cette dernière s'est alors employée à calmer les habitants et à leur expliquer que le singe était inoffensif, avançant qu'il devait probablement errer dans la ville en raison de la destruction progressive de son habitat, ou d'un isolement du reste de son groupe. Elle leur a également expliqué combien ces formes de violence pouvaient affecter le développement psychologique des jeunes, et devenir le terreau de la violence et de la criminalité. Son message a été entendu par les habitants qui, le calme revenu, ont tour à tour exprimé des regrets et promis d’éviter les cruautés envers les animaux à l’avenir. « Malheureusement, les événements de la semaine dernière ne sont pas un cas isolé. Le jour-même où nous avons été appelés pour nous occuper de ce singe, nous avons reçu deux autres appels nous informant que d’autres singes vervets avaient été aperçus. Nous n'avons pas réussi à les trouver mais il faut espérer qu’ils aient tous les deux réussi à s'échapper et qu'ils n'aient pas connu le même sort que le premier, a précisé Cora Bailey. En janvier dernier, l'intervention de CLAW avait permis de sauver de justesse la vie d'un autre vervet, retrouvé dans un arbre dans une cour d'école, et qui aurait également été tué par la foule si la solide grille de l'école ne l’en avait pas empêché ». Les singes vervets – à l'instar des hiboux, des caméléons, des grenouilles, des serpents ou encore des babouins – font partie des nombreuses espèces animales qui, accusées de sorcellerie, sont violemment persécutées lorsqu'elles sont trouvées près des villages. D'autres animaux, tels que la tortue et le vautour, sont capturés et parfois tués pour les vertus médicinales qui sont attribuées à leurs parties. « Il faut que les dirigeants et nos gardiens de la faune sauvage s'adressent au grand public pour faire cesser ces superstitions obsolètes et pour dire aux habitants que l'utilisation d'animaux sauvages dans la médecine traditionnelle n'a plus sa place dans nos sociétés modernes » a déclaré Mme Bailey. « Il faut également prendre conscience de la cruauté des traitements infligés à ces animaux. Plusieurs études prouvent que les enfants témoins d'actes cruels envers les animaux seront plus enclins, une fois adultes, à avoir des comportements violents vis-à-vis de leurs semblables. L'Afrique du Sud est déjà durement touchée par le fléau de la criminalité et des violences généralisées à l'encontre des femmes et des enfants. Il est donc de notre devoir d'insuffler à la société des valeurs de bienveillance et de compassion. » Protection des Animaux.org / IFAW juin 2011
  13. Les pays africains et asiatiques de l’aire de répartition prennent fait et cause pour les éléphants Lors d’une rencontre au sommet, les Ministres des gouvernements et les responsables de la conservation africains et asiatiques se sont officiellement engagés à soutenir la protection des éléphants à long terme dans leurs pays. La signature de la “Recommandation du E-8 de New Delhi pour la conservation globale de l’éléphant” qui intervient aujourd’hui en Inde est un pas en avant pour des pays qui jusqu’ici avaient des approches très différentes de la gestion des éléphants et qui s’engagent désormais à collaborer pour garantir l’adoption de stratégies de conservation pragmatiques pour la protection à long terme des populations d’éléphants en liberté. Le groupe qui s’est désigné comme le E-8 représente 4 pays africains et 4 pays asiatiques qui comptent encore sur leur territoire des populations d’éléphants en liberté : le Botswana, le Congo (Brazzaville), l’Indonésie, l’Inde, le Kenya, le Sri Lanka, la Tanzanie et la Thaïlande. “C’est la première fois dans l’histoire qu’un aréopage aussi influent abandonne une vision purement économique des éléphants au profit d’une vision qui fait de la conservation et du bien-être des éléphants la priorité,” a déclaré Azzedine Downes, Directeur Général Adjoint d’IFAW (Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org). M. Downes représentait IFAW en qualité d’observateur lors de ce sommet. “Il y a 50 pays dans l’aire de répartition de l’éléphant et autant de populations qui vivent avec eux, donc les pays du E-8 doivent être félicités d’assumer leur but commun qui consiste à trouver des moyens pratiques et responsables de faire face aux défis qu’ils partagent, à savoir la destruction de l’habitat, le braconnage pour l’ivoire, et les questions de conflits hommes/éléphant.” La recommandation adoptée par le E-8 aujourd’hui acte que : - Les 50 pays de l’aire de répartition de l’éléphant partagent les mêmes intérêts à l’égard de la conservation, de la gestion et du bien-être des éléphants. - L’assemblée du E-8 est la première occasion pour les pays africains et asiatiques de se réunir et de préparer un Forum qui réunira tous les 50 pays de l’aire de répartition de l’éléphant à New Delhi en 2012; - Les fondements éthiques et culturels de chaque pays doivent être respectés, et que l’Asie devra rédiger un plan d’action pour l’éléphant d’Asie, alors que les pays africains ont adopté le plan d‘action pour l’éléphant lors de la dernière Conférence des Parties de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) qui s’est tenue en 2010 au Qatar. Protection des Animaux.org / IFAW juin 2011
  14. Le lundi 13 juin 2011, plusieurs représentants associatifs, dont Muriel Arnal, présidente de One Voice, ont cosigné une lettre ouverte au PS. Leur objectif commun : débloquer la situation concernant la condition animale à l’Assemblée Nationale. La souffrance animale révolte toujours davantage de citoyens. Les sondages, les publications de plus en plus fréquentes sur le sujet, le montrent. Nombreux sont les Françaises et les Français impliqués dans la protection des animaux, et plus nombreux encore ceux qui les soutiennent. Pourtant, leurs préoccupations sont ignorées par la plupart des partis politiques, qui préfèrent plaire aux lobbies de la tauromachie, de la chasse, ou aux filières de productions animales. Le gouvernement UMP n’a fait qu’aggraver la condition animale. En irait-il autrement en cas de victoire électorale du PS, parti dit « de progrès » ? A l’heure où deux propositions de loi visent à abolir la corrida(1) et la chasse à courre(2), des responsables d’associations de protection animale demandent au Parti socialiste de se positionner clairement. En 1998, une majorité de députés socialistes votait une loi élargissant la période de chasse aux oiseaux, contre les écologistes. Jean-Marc Ayrault, alors déjà président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, s’opposait à l’initiative d’une députée apparentée PS de saisine du Conseil constitutionnel à propos de cette loi (qui valut pourtant à la France d’être condamnée par la Cour de justice européenne le 7 décembre 2000). En 2004, il s’opposait à ce que les députés socialistes soutiennent une proposition de loi d’abolition de la corrida, sous prétexte qu’elle venait d’une députée UMP. Mais en 2010, un projet similaire initié entre autres par des socialistes (proposition n°2735) ne fut pas davantage débattu au sein du PS, malgré les promesses de Jean-Marc Ayrault aux associations de protection animale. La proposition de loi d’abolition de la chasse à courre, récemment déposée, risque-t-elle de connaître le même sort ? Chacun sait qu’une proposition de loi doit avoir l’aval d’un grand parti pour avoir une chance d’être discutée. Aujourd’hui, davantage de députés UMP que de députés PS se sont engagés en faveur de l’abolition de la corrida ou de la chasse à courre : une situation qui peut sembler paradoxale pour un parti qui se veut progressiste et opposé à une culture de la violence. A l’approche d’une échéance électorale majeure, les citoyens ont besoin de connaître la place faite aux animaux dans le projet du Parti socialiste. Le PS défend-il oui ou non la corrida malgré l’opposition de 66% des Français à cette pratique(3) ? Compte-t-il ou non revenir sur son classement au « patrimoine immatériel » décidé par l’actuel ministère de la Culture et dont s’est félicité Nicolas Sarkozy ? S’engage-t-il oui ou non à l’abolir ? Le PS défend-il la chasse à courre, tradition d’Ancien régime, et donc les 0,001% des Français qui la pratiquent contre les 79% qui la rejettent(4) ? S’engage-t-il oui ou non à l’abolir ? Entend-il ou non prêter attention aux 87% de Français qui souhaitent que les animaux sauvages soient, comme les animaux domestiques, protégés par la loi contre les mauvais traitements(5) ? Envisage-t-il de remettre en cause l’élevage concentrationnaire et tout ce qui est cause de souffrance et de mort pour les animaux ? Le Parti socialiste se doit de faire connaître sa position à nos concitoyens. Sa réponse (ou son absence de réponse) sera diffusée via Internet, comme les questions posées ici. Les signataires sont prêts à rencontrer les responsables du Parti socialiste pour en discuter. Signataires Muriel ARNAL (One Voice), Gérard CHAROLLOIS (CVN), David CHAUVET (Droits des Animaux), Antoine COMITI (L214), Armand FARRACHI (Collectif pour l’abolition de la chasse à courre), Jean-Pierre GARRIGUES (CRAC Europe), Éric MOREAU (International Campaigns), Sylvie ROCARD (Fondation Brigitte Bardot). Protection des Animaux.org / One Voice juillet 2011
  15. Ce message est un complément du précédent... Dans son marchandage pré-électoral avec le monde de la chasse, le ministère de l’Écologie vient de sacrifier les derniers grands tétras ou « coqs de bruyère» dans l’espoir de quelques voix de plus. En effet, en 2009 la France s’était enfin engagée à protéger ses dernières populations de grands tétras, en faisant rédiger sa stratégie nationale en faveur du grand tétras par les associations spécialisées* dans la protection de cet oiseau symbole de nos forêts sauvages. De façon bien peu habituelle, lors du Conseil National de Protection de la Nature et lors de la consultation publique, le ministère a présenté une version falsifiée du document. Lors de sa rédaction, il avait pourtant fait l’objet d’une large concertation avec les différents acteurs de ce difficile dossier et avait été validé par le Muséum National d’Histoire Naturelle et par le GEOC (Groupe d’Étude des Oiseaux et de leur Chasse). La population pyrénéenne de grands tétras a perdu plus de 70% de ses effectifs depuis 1960 ! Tous les spécialistes de cette espèce ont tiré le signal d’alarme depuis bien longtemps. Pourtant la France reste le seul pays d’Europe occidentale où le grand tétras est encore chassé ! Et dans la version que le ministère de « l’’Écologie » vient offrir aux chasseurs cette chasse sera encore moins bien encadrée qu’elle ne l’était jusqu’à maintenant ! Les bonnes intentions affichées par le ministère de l’Écologie lors de la présentation de sa seconde « Stratégie Nationale pour la biodiversité » se sont envolées. Cela, seulement quelques semaines après son renoncement au renforcement de la population d’ours dans ces mêmes Pyrénées. Devant cette mauvaise foi, et les très graves répercussions que cela aura pour l’avenir de cette espèce garante d’un bon état de nos forêts, l’ASPAS n’a pas d’autres choix que de saisir, une nouvelle fois, la Commission Européenne. La France se doit de respecter ses engagements pour la préservation de notre patrimoine commun. Le grand tétras des Pyrénées est une sous-espèce qui n’est présente qu’en France, en Espagne et en Andorre. Ces deux derniers pays ayant depuis très longtemps décidé de protéger intégralement cette espèce. Mais leurs efforts sont compromis par la France qui, non seulement, fuit ses responsabilités, mais participe ainsi, en toute connaissance de cause, à l’extinction de l’espèce ! Cela pour une poignée de bulletins de vote ! La France a été condamnée, il y a quelques mois, par la Cour de Justice de l'Union Européenne, pour n’avoir pas agi pour sauver ses derniers grands hamsters. Elle encourt à nouveau une condamnation. Une de plus ! Protection des Animaux.org / ASPAS juillet 2011
  16. 2 contrebandiers arrêtés par les autorités malgaches alors qu’ils tentaient de sortir du pays 196 tortues appartenant à une espèce protégée Deux hommes sont actuellement jugés à Antananarivo pour avoir tenté de passer en contrebande près de 196 tortues appartenant à une des espèces les plus rares au monde. Les deux contrebandiers, un malgache et un indien, ont été arrêté à l’aéroport d’Itavo alors qu’ils s’apprêtaient à s’envoler pour Nairobi avec dans leurs bagages 195 tortues endémiques ainsi qu’une tortue à soc adulte . Ayant presque réussi à déjouer les systèmes de sécurité, le scanne de leurs bagages a permis aux autorités locales de les appréhender. Richard Hugues, Représentant régional du WWF Madagascar a déclaré : « Nous applaudissons le gouvernement et les autorités pour leur vigilance accrue à faire respecter les lois, comme dans cet exemple, et nous les encourageons à continuer et espérons que ce cas ainsi que les prochains seront suivis de peines lourdes ». « Le gouvernement de transition malgache a montré les signes d'une volonté politique de résoudre les problèmes liés au trafic , notamment pour leurs bois précieux comme le palissandre et l’ébène » annonçait Ndranto Razakamanarina, Conseiller politique WWF à Madagascar. « Cette volonté politique doit être étendue à l'application du droit malgache et à tous les crimes contre les espèces protégées endémiques de l’île comme les tortues par exemple ». Une enquête publiée par le WWF en 2010 révélait que chaque semaine plus de 10 camions transportant des zébus et près de 1000 tortues quittaient illégalement le plateau de Mahafaly au sud de Madagascar . L’instabilité politique du pays a engendré une hausse du braconnage des tortues araignées et des tortues radiées. Le commerce international des tortues araignées, tortues à soc et tortues radiées est aujourd’hui interdit par la CITES , mais ces dernières restent malheureusement largement menacées et exploitées pour répondre aux demandes des marchés asiatiques et européens où elles sont vendues comme animaux de compagnie. Le WWF estime que plus de 60 000 tortues sont extraites de leur milieu naturel chaque année . La tortue radiée est également recherchée pour sa chair. En effet les populations locales la mangent lors des fêtes comme à Pâques, le Jour de l’indépendance ou encore à Noël. Enfin leur habitat est lui aussi menacé par les coupes sauvages et les incendies de forêt. La tortue radiée (Astrochelys radiata ) et la tortue araignée (Pyxis arachnoides ), deux des espèces endémiques du sud et du sud-est de l’île, font parties des espèces emblématiques des éco-régions des forêts épineuses. Ces dernières sont hautement menacées d’extinction si le taux actuel de contrebande continu. Afin d’enrayer cette possible tragédie, le WWF MWIOPO (bureau des programmes de Madagascar et de l’Océan Indien) a développé, en 2010, un plan d’action de conservation de ces deux espèces. Renforcer l’application des lois On peut d’ores et déjà observer des résultats encourageants sur les sites protégés. De décembre 2010 à janvier 2011, 393 tortues (277 tortues radiées et 116 tortues araignées), destinées au trafic ont été saisies par les agents des services forestiers et les membres de la police. Malgré ces résultats, une saisie comme celle effectuée en juillet dernier montre que les tortues endémiques de Madagascar continuent d’être braconnées et sorties illégalement du pays et que les efforts fournis par les autorités passent encore inaperçus. Des lois sont en place mais leur faible application et les peines dérisoires encourues par rapport aux enjeux financiers liés aux trafics illégaux ont favorisé la corruption. Ndranto Razakamanarina ajoute : « Des mesures importantes doivent être prises afin de s’assurer de l’application de ces lois de façon appropriée. Il ne doit y avoir ni compromis ni exception ». Protection des Animaux.org / WWF août 2011
  17. L'échevin bruxellois de l'urbanisme, Christian Ceux, a décidé de mettre un terme à la collaboration entre la ville et la SACPA. Dans une vidéo diffusée en janvier dernier, GAIA révélait comment cette société française, mandatée par la Ville de Bruxelles, s'y prenait pour stériliser des pigeons sans anesthésie correcte. Une pratique par ailleurs interdite en Belgique. Jusqu'ici, cette opération chirurgicale douloureuse était pratiquée par la SACPA, une société parisienne spécialisée dans la capture d'animaux errants ou considérés nuisibles. Pour ce faire, 3000 pigeons étaient capturés à Bruxelles chaque année, avant d'être envoyés à Paris pour y subir la stérilisation, et réexpédiés finalement à Bruxelles. En caméra cachée, GAIA avait filmé à Paris l'opération des pigeons encore conscients et mal anesthésiés. Lors de la diffusion des images, l'organisation de défense des animaux avait demandé à la Ville de Bruxelles de mettre sans tarder un terme à cette pratique, et d'opter pour une solution résolument plus éthique : l'installation de pigeonniers contraceptifs. Jusqu'à aujourd'hui, la demande de GAIA était restée lettre morte. Les pigeonniers contraceptifs attirent la colonie de pigeons urbains, qui s'y reproduisent et y pondent leurs œufs. Il ne reste plus qu'à substituer ces œufs par des leurres. Cette méthode de contrôle des naissances est une alternative efficace aux abattages massifs et aux stérilisations. L'échevin en charge a rendu vendredi dernier publique sa décision de ne pas prolonger les contrats avec la SACPA. Christian Ceux voit des « zones d'ombre quant à la légalité de l'opération et au transport des volatiles de la Belgique vers la France ». GAIA salue la décision de l'échevin et espère pouvoir collaborer avec la ville afin de mettre en place une solution respectueuse des pigeons. Protection des Animaux.org / GAIA juillet 2011
  18. GAIA qualifie d’inacceptable la note de Di Rupo au sujet du bien-être animal « Inacceptable ! » Voilà comment l'organisation de défense des animaux GAIA qualifie le point relatif au bien-être animal dans la note de base du formateur, Elio Di Rupo.* Celle-ci prévoit en effet et sans justification aucune que le bien-être animal devienne une compétence régionale. Michel Vandenbosch, le président de GAIA, explique : « Le transfert du bien-être animal à un niveau régional n'apportera aucune plus-value en termes de bien-être animal, et elle doit dès lors rester une matière fédérale. Un tel transfert de compétence, ne pouvant profiter aux animaux, représente au contraire une mesure potentiellement rétrograde. Régionaliser le bien-être animal implique que des normes différentes pourraient être d'application pour la Wallonie et pour la Flandre en ce qui concerne les animaux en laboratoire, en élevage, de compagnie... Ce transfert ne sert en rien les intérêts des animaux. Les normes en vigueur par exemple pour les parcs animaliers pourraient donc différer selon qu'un zoo se situe en Wallonie ou en Flandre. Une décision absurde dans un pays aussi petit que la Belgique. Un tigre enfermé dans un zoo en Wallonie a pourtant les mêmes besoins qu'un tigre dans un zoo en Flandre. En cas de régionalisation, les contrôles (ainsi que leur qualité et leur mise en œuvre) relatifs au respect de la législation en vigueur pour le bien-être animal risquent également de différer en fonction de la région où ils sont effectués. Ils pourraient être moins stricts en Wallonie qu'en Flandre, ou l'inverse, avec toutes les conséquences que cela peut avoir. GAIA craint que suite à un transfert vers les régions des matières relatives au bien-être animal, cette matière soit à nouveau placée sous la tutelle de l'agriculture. Les avancées effectuées ces dix dernières années en matière de bien-être animal ont été possibles grâce à son retrait, depuis 1999, du portefeuille de l'agriculture. Le Conseil du Bien-être Animal, qui travaille de façon efficace, la Commission des parcs zoologiques, qui rend des avis sur les normes pour les animaux dans les parcs animaliers, et le Comité déontologique en matière d'expérimentation animale, qui avise la ministre fédérale chargée du bien-être animal : ces exemples d'organes consultatifs sont tous structurés au niveau fédéral. Il en va de même pour l'AFSCA, qui est compétente pour contrôler le respect des lois relatives au bien-être animal à tous les stades de la chaîne alimentaire. Régionaliser ces structures revient à compliquer inutilement le système, jusqu'à le rendre inopérant. Marcher à rebours n'est pas envisageable. Dans sa note, le formateur ne mentionne nulle part quels seraient les avantages qu'entraînerait un transfert vers les régions des matières relatives au bien-être animal. « Une chose est claire : ce ne sont certainement pas les intérêts des animaux qui ont été pris en compte », conclut Michel Vandenbosch. Protection des Animaux.org / GAIA juillet 2011
  19. Cellule Anti-Trafic : saisie de 73 chiots ! Au pays d'Aix, une animalerie de grande taille a été mise en cause dans un trafic de chiots venant de Hongrie : des animaux étaient utilisés comme de vulgaires marchandises pour remplir les caisses d'un commerçant peu scrupuleux. Ce trafic a été dénoncé par la Cellule Anti-Trafic de la SPA en juillet 2009 au Parquet d'Aix-en-Provence (13) après plusieurs mois d'investigation. En effet, ce professionnel vendait des chiots plus jeunes que l'âge indiqué sur leur passeport. Les animaux étaient également non vaccinés contre la rage et souvent malades. Importés de Hongrie, ils permettaient à l'animalerie de récupérer de grosses sommes d'argent. Ainsi, fin juin 2011, après deux ans d'enquête diligentée par les gendarmes de la Brigade de recherches d'Aix-en-Provence, 73 chiots ont été saisis dans les différentes structures de l'établissement mis en cause. Ces derniers ont été placés dans des refuges de la SPA, mais ne sont pas encore mis à l'adoption car nous sommes dans l'attente d'une décision du Parquet. Le quotidien La Provence cite le témoignage d'un gendarme de la Brigade de recherche d'Aix-en-Provence : "(...) au fil de l'enquête, partis de signalement et de plaintes émanant de clients trompés, on a établi que ces animaux étaient parfois âgés de 7 semaines et qu'ils étaient plus souvent malades que la moyenne". Les prélèvements sanguins réalisés le jour de la saisie ont permis de mettre en évidence la mauvaise vaccination contre la rage, voire l'absence totale de protection pour plus de la moitié des chiots. Protection des Animaux.org / SPA août 2011
  20. Le gouvernement chinois annule l'abattage des chiens sous la pression de l'opinion publique IFAW (Fonds international pour la protection des animaux -www.ifaw.org) félicite les citoyens chinois dont l'intérêt et l'indignation sincères ont mis la pression sur les responsables de la ville de Jiangmen afin qu'ils lèvent leur interdiction faite aux chiens de circuler dans la ville et annulent l'abattage prévu. Cette action a préventivement sauvé la vie de milliers d'animaux innocents. Les responsables de la ville de Jiangmen avaient publié une note indiquant qu'ils interdiraient les chiens dans 3 quartiers de Jiangmen, et confisqueraient puis euthanasieraient tous les chiens qui se trouveraient dans cette zone à partir du 26 août. Cette note était motivée par la prévention de la rage, pour la sécurité des habitants et par la volonté de faire de Jiangmen une ville moderne. "Les villes modernes n'interdisent pas de posséder le meilleur ami de l'homme. Tuer les chiens légalement détenus par leurs maîtres est une violation flagrante des droits fondamentaux des citoyens" a déclaré Grace Ge Gabriel, Directrice régionale d'IFAW pour l'Asie, qui est aussi chinoise. "Interdire et tuer les chiens sont des solutions inefficaces pour prévenir la rage. Cette maladie a été contrôlée avec succès dans de nombreuses régions du monde par l'éducation, la vaccination et la stérilisation. Nous sommes satisfaits de voir que les responsables de Jiangmen reviennent sur leur décision hâtive sous la pression du tollé provoqué dans l'opinion." Sans législation nationale sur le bien-être animal ni mécanisme de prévention de la rage en Chine, les gouvernements locaux recourent fréquemment à des abattages de chiens en masse dans leurs efforts pour « prévenir la rage » ou « nettoyer la ville ». La décision controversée du gouvernement de Jiangmen a tellement choqué l'opinion chinoise que des millions de messages de condamnation, d'inquiétude et de protestation ont déferlé sur les forums en ligne, sur les blogs et sur les sites des réseaux sociaux en Chine. "Je suis très heureuse et fière de voir que la mobilisation de l'opinion en Chine a pu arrêter cet abattage qui allait contre toute éthique. Par le passé, nous ne pouvions arrêter que certains des abattages de chiens grâce à la pression internationale," a ajouté Grace Ge Gabriel. "IFAW se tient fermement aux côtés des millions de gens qui se préoccupent des animaux en Chine et qui veulent désespérément voir leur pays adopter une législation sur le bien-être animal, ce qui constitue le meilleur moyen d'interdire l'abattage des animaux de compagnie une bonne fois pour toute." Protection des animaux.org / IFAW août 2011
  21. Un lynx ibérique retrouvé criblé de plombs à Séville Choquant! Un lynx ibérique a été retrouvé mort à Séville, avec pas moins de 30 plombs dans le corps... Deux explications sont envisageables : il pourrait s’agir soit d’un coup de fusil tiré de très près, à une dizaine de mètres, avant que la gerbe de plombs ne s’écarte, ou alors de deux coups, un premier ayant seulement blessé l’animal et le second à bout portant tiré soit par acharnement soit pour achever la bête. Dans tous les cas, c’est un acte éminemment condamnable car le lynx ibérique, ou lynx pardelle (Lynx pardinus) est le félin le plus menacé de la planète. Un porte-parole du département de la « Junta de Andalucia« , l’institution à travers laquelle s’organise l’autogouvernement de la communauté autonome d’Andalousie, a jugé cet acte de « crime ignoble » et a rappelé qu’il est punissable par la loi. Des enquêtes sont en cours pour retrouver l’auteur de ce tir. La Junta a également fait savoir qu’un autre lynx avait été retrouvé mort, probablement renversé par un automobiliste sur l’autoroute A-49 entre Séville et Huelva. Le phénomène de dispersion, qui a lieu en été, les rend vulnérables, et les collisions routières sont fréquentes. Ces évènements interviennent quelques semaines après l’annonce du programme LIFE de l’UE, en place depuis 2002 et qui vise à la conservation et à la réintroduction du lynx ibérique, qui a indiqué que l’espèce a récupéré près des trois-quarts de ses territoires jadis perdus. La deuxième phase de ce projet sera fixée à la fin du mois et la Junta se prépare à l’introduction d’une troisième phase plus ambitieuse. Depuis le début de l’année au moins six morts non-naturelles ont été recensées dans la population de lynx de Doñana qui compte une cinquantaine d’individus. Source : FERUS / « Endangered Iberian lynx is shot dead in Sevilla« , the olive presse (4/08/11) Protection des Animaux.org / Férus août 2011
  22. Un rapport de l'ANSES sur le bisphénol A, publié aujourd'hui, révèle des effets sanitaires avérés sur les animaux, et probables chez l'Homme, même à faibles doses. Les populations sensibles ont été identifiées et devraient éviter le plus possible l'exposition à cette substance chimique. Dans un rapport rendu public ce matin, l’ANSES estime que la limitation de l’exposition des femmes enceintes et des enfants au bisphénol A doit être considérée comme un objectif « prioritaire ». Emballages alimentaires, cannettes, revêtements de sols, boîtes de conserve, ustensiles de cuisine… C’est peu dire que cette substance a envahi notre environnement quotidien… Le nouveau rapport de l’Agence nationale sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) met en évidence « des effets sanitaires avérés chez l’animal et suspectés chez l’Homme, même à de faibles niveau d’exposition. Ces effets pourraient dépendre fortement des périodes d’exposition au regard des différentes phases de développement de l’individu ». D’ailleurs, l’ANSES estime disposer de suffisamment d’éléments scientifiques pour identifier des populations plus sensibles : les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes. Le bisphénol A présent dans de nombreux secteurs d'activité « Près d’une soixantaine de secteurs d’activité sont potentiellement utilisateurs de bisphénol A en France », précise l’ANSES. Aéronautique, bâtiment, fabrication des emballages alimentaires… L’Agence liste ainsi de manière non exhaustive les objets dans lesquels la présence de bisphénol A est assurée : câbles, adhésifs, récipients à usage alimentaire, articles de sport, appareils électroménagers, dispositifs et appareils médicaux, encres d’imprimerie… « L’exposition par voie orale est prédominante », explique le rapport de l’ANSES. « Pour les populations sensibles, elle est notamment liée à des produits tels que les contenants et les revêtements destinés au contact alimentaire, les jouets ou encore les articles de puériculture ». Si aujourd’hui, l’interdiction pure et simple du bisphénol A n’est pas à l’ordre du jour, l’ANSES a lancé un appel à contributions auprès de la communauté scientifique, pour recueillir toutes les données concernant notamment les produits de substitution disponibles. Le bisphénol A est une substance chimique de synthèse, utilisée depuis plus de cinquante ans. Ses deux principales utilisations sont la fabrication de plastique du type polycarbonate, et de résines époxydes. Rappelons enfin que depuis le 1er juin 2011, l’utilisation de bisphénol A est interdit dans la fabrication des biberons. Futura Sciences 27/09/2011
  23. Il y a deux ans, je postais un sujet sur un autre forum à propos du bisphénol... L'article en lui-même n'a guère suscité d'intérêt... Pourtant aujourd'hui on connaît mieux sa dangerosité... Je viens de le retrouver et vous le fait, à votre tour, partager... La toxicogénomique, méthode éthique et plus fiable que l’expérimentation animale, a démontré les dangers pour la santé liés au bisphénol A. S’appuyant sur des données issues de tests sur les animaux, la France autorise toujours son emploi dans les plastiques à usage alimentaire. Le bisphénol A (BPA), produit chimique de synthèse dont 3 milliards de kilos sont produits par an, est utilisé pour fabriquer des plastiques présents dans les biberons les revêtements internes de boîtes de conserves ou de boissons, les bouteilles et dans la fabrication d'autres matières plastiques. Il s'en extrait spontanément au contact de l'eau, des détergents, des substances acides, des corps gras et des aliments en contact avec lui. Pratiquement tous les habitants des pays industrialisés en ingèrent quotidiennement à leur insu et ont un taux d'imprégnation permanent élevé : les femmes plus que les hommes, les enfants jusqu'à 12 fois plus que les adultes. Si le BPA n’a pas une toxicité aiguë chez l’humain, il pourrait avoir des effets nocifs catastrophiques sur notre santé à long et moyen termes. Le BPA pourrait être à l’origine d’un prochain scandale sanitaire. Sa toxicité est démontrée par de nombreuses données scientifiques. Sa structure chimique est proche de celle du diéthyl stilbestrol (DES), qui a provoqué des malformations génitales, des cancers, une baisse de la fertilité, des grossesses à risque, ... chez les filles et petites-filles de femmes ayant pris ce médicament pendant leur grossesse. Si le DES n'a été prescrit qu'à des femmes enceintes pendant 30 ans (200 000 en France), le BPA est présent dans le sang de la majorité de la population : il est donc susceptible d'affecter tous les fœtus et les nourrissons ainsi que les adultes. Le BPA favorise le développement de cancers et de nombreuses affections : maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, infertilité masculine, malformations génitales... Il pourrait menacer la survie de l'espèce humaine en raison notamment de son impact sur la fertilité. La suite : là http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives-1393.html
  24. Futura Sciences vous propose un dossier fort intéressant sur le réchauffement climatique... - le rôle des UV, nuages et rayons cosmiques. Ce dossier est le deuxième d'une série de trois qui essaient de faire le point sur les mécanismes susceptibles de modifier le climat de la planète. Le premier abordait les différents forçages. Dans ce celui-ci on examine les mécanismes qui pourraient peut-être les amplifier. Cliquez sur les liens qui suivent (en rouge) pour avoir accès à l'article complet... Réchauffement : le rôle des UV, nuages et rayons cosmiques Le forçage solaire est considéré comme première cause du réchauffement climatique. Or, il impacte moins le climat que les gaz à effet de serre, même s'il est effectivement acteur du réchauffement. Quels sont les mécanismes qui renforcent ce forçage solaire ? Quel rôle ont les UV, les nuages et les rayons cosmiques ? Les UV : quel lien avec le réchauffement ? Les observations des variations spectrales de l’irradiance sont assez contradictoires. Que nous disent les instruments sur cette irradiance solaire, et que peut-on en déduire sur le réchauffement ? Nuages et rayons cosmiques : causalité et mécanisme physique Le mécanisme amplificateur le plus populaire dans certains milieux est sans doute celui qui met en jeu les rayons cosmiques et les nuages. Les nuages sont le principal modulateur du rayonnement, ils constituent donc un levier efficace et il paraît en tout cas légitime de chercher une possible amplification dans cette direction. Il y a, en fait, deux questions à se poser. Y a-t-il une relation de causalité entre les variations de la couverture nuageuse et celles du rayonnement cosmique ? La corrélation existe-t-elle vraiment ou est-elle un artefact des observations ? Nuages et rayons cosmiques : études climatologiques Le rapport entre les nuages et le rayonnement cosmique est donc une question intéressante lorsque l'on considère le réchauffement climatique. Les climatologues ont réalisé de nombreuses études. L’histoire est ici fertile en rebondissements divers, en voici une chronologie certainement non exhaustive. Nuages et rayons cosmiques : études de cas Une autre approche consiste à rechercher l'influence de variations rapides du rayonnement cosmique dans l'évolution de la couverture nuageuse. De telles variations sont possibles à la suite des éjections de matières coronales du Soleil (événements de Forbush). L’expérience Cloud : rayons cosmiques et climat sont-ils liés ? Cloud (Cosmics Leaving Outdoor Droplets) est une expérience mise en place au Cern pour étudier, dans des conditions contrôlées, l’influence des rayons cosmiques sur la formation des gouttes des nuages. Le concept de la chambre à brouillard ne date pas d’hier : c’est Wilson qui a réalisé en 1912, la première enceinte fermée contenant un gaz maintenu à pression et température constantes et saturé en vapeur d’eau. Wilson était d’ailleurs un précurseur puisqu’il a montré dès 1896 que certains rayons cosmiques, les rayons X et la radioactivité favorisaient la nucléation. Nucléation, CCN et réchauffement : conclusion provisoire En conclusion, quel est donc le rapport entre le réchauffement climatique, les phénomènes d'ionisation et les nuages ? Pour en savoir plus sur le climat, les UV et le réchauffement Si vous souhaitez approfondir les notions et questions abordées dans ce dossier, parcourez la bibliographie renseignée par l'auteur. Futura Sciences 25/09/2011
  25. Découverte par des botanistes amateurs dans la région de Bahia, au Brésil, Spigelia genuflexa était inconnue de la science. Sa particularité : elle plante elle-même ses graines, à l'instar de l'arachide. Régulièrement, on apprend la disparition de certaines espèces. Mais heureusement, tout aussi régulièrement, des scientifiques en découvrent de nouvelles qui n’avaient jamais été décrites. Cette fois-ci, c’est une équipe de botanistes amateurs qui vient de dénicher une nouvelle espèce de plante, appartenant à la famille des Loganiacées et au genre Spigelia : S. genuflexa. Cette espèce a été découverte il y a environ deux ans par José Carlos Mendes Santos, un employé d'Alex Popovkin, botaniste amateur, sur les terres de ce dernier, dans la région de Bahia, au Brésil. Depuis, elle a été décrite, et quelques analyses moléculaires sur les fragments ITS (régions de l'ADN ribosomique hautement polymorphes et donc très utilisées pour différencier les espèces) ont permis de confirmer qu’il s’agit bien d’une nouvelle espèce. S. genuflexa est une plante annuelle pouvant mesurer jusqu’à 25 cm selon la description des botanistes, parue dans Phytokeys. Les feuilles sont opposées et sont regroupées par quatre sous l’inflorescence. Leur largeur est de 2 cm maximum et leur face supérieure est recouverte de petits poils transparents. La fleur est blanche à jaune pâle, avec des pointes de pétale – au nombre de cinq – violettes. La plante-jardinier Le nom d’espèce, « genuflexa », vient du fait que cette plante se penche vers la terre pour semer ses propres graines. On parle de plante géocarpe. Une fois que le fruit est formé, la tige qui le porte se courbe jusqu’à ce que le fruit entre en contact avec le substrat et dépose les graines encapsulées sur le sol, voire dans le sol quand celui-ci est très souple (quand il est recouvert de mousse par exemple). Si S. genuflexa est la seule espèce géocarpe de sa famille, il existe d’autres plantes qui partagent cette particularité. La plus connue d’entre elles est l’arachide. Il y a quelques semaines, une étude visant à établir le nombre d’espèces sur Terre estimait qu’il existe près de 300.000 espèces de plantes sur terre et que parmi celles-ci, environ 83.000 n’auraient toujours pas été découvertes. Spigelia genuflexa. La barre d'échelle correspond à 1 cm. La photo de la fleur n'est pas à l'échelle. Popovkin et al. 2011, Phytokeys, Pensoft Publishers, DR Futura Sciences 25/09/2011
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