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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Il y a assez d'eau sur Terre, d'après un rapport du 14e congrès de l'eau. Mais elle est mal distribuée à travers le monde et c'est sur cet aspect qu'il faut travailler. Selon les scientifiques, des améliorations simples pourraient avoir des impacts importants sur la production alimentaire, par exemple. À lire, le dossier Futura Sciences sur le défi de l'eau Le problème de l’eau n’est pas une question de quantité, mais de distribution. C’est une des conclusions qui ressortent du 14e congrès de l’eau qui se déroule du 25 au 29 septembre à Pernambouc, au Brésil, et des études qui y sont présentées. Ces différentes études ont duré cinq ans et ont porté, dans trente pays, sur des bassins importants comme celui du Nil, du Mékong, du São Francisco, etc. L’ensemble des bassins analysés représente une surface de 13,5 millions de kilomètres carrés, pour environ 1,5 milliard d’habitants dont à peu près un tiers sont parmi les plus pauvres du monde. Une étude de très grande ampleur. Selon les experts, ces bassins procurent nettement assez d’eau pour subvenir aux besoins alimentaires, à ceux de l’industrie ou de l’hydroélectricité. Le problème n’est donc pas un manque de ressources, mais il est davantage d’ordre politique : la répartition d'eau se fait mal. Les scientifiques insistent sur le fait qu’une meilleure organisation débouchant sur une gestion plus efficace de l’eau permettrait d’accroître les productions alimentaires. Par exemple, réussir à mieux exploiter les eaux de pluie est un défi qui mènerait à des productions nettement améliorées. Les scientifiques rappellent notamment qu’en Afrique, seule une infime portion de l’eau disponible (environ 4 %) est effectivement exploitée. Selon Alain Vidal, directeur du Challenge Program « Eau et alimentation », de modestes améliorations permettraient de doubler, voire tripler, la production alimentaire. Autre exemple dans les bassins de l’Indus et du Gange : pour plus d’un cinquième des rizières, la production ne dépasse pas 50 % de sa capacité. Ce manque d'organisation et d'efficacité avait bien été mis en évidence par les « voyageurs de l'eau », Lionel Goujon et Gwenael Prié, durant leurs deux années d'enquête autour du monde. Alors que certaines études estiment que la pénurie d’eau touchera la moitié de la population en 2030, l’enjeu est de taille tant il engendre des conflits au sein des populations touchées. Évidemment, il est assez aisé d’émettre de telles recommandations. Ce qui est plus difficile, c’est de les mettre en œuvre, bien que cela ne soit pas le rôle des experts scientifiques. En attendant, environ 1,1 milliard de personnes n’ont pas un accès permanent à l’eau potable, selon l’ONU. Avec une population mondiale qui devrait atteindre les 9,5 milliards de personnes en 2050, le défi de l’eau est loin d’être terminé. Futura Sciences 27/09/2011
  2. Publiée dans la revue Biology Letters, une étude menée par des chercheurs groenlandais montre, preuves satellites à l’appui, que les baleines boréales du Pacifique nord et celles de l’Atlantique nord, utilisent les passages libérés par la fonte accrue de la banquise pour se côtoyer au nord du Canada. Par le passé, la présence de pointes de harpons utilisés par des chasseurs de l’Atlantique nord, dans le corps de baleines boréales (Balaena mysticetus) observées dans le Pacifique, au large de l’Alaska, avait déjà montré que ces cétacés utilisent parfois des couloirs libres de glace pour fréquenter le fameux Passage du Nord-Ouest. Celui-ci relie les deux parties de l’océan Arctique, situées l’une à l’est, l’autre à l’ouest du continent américain. Aujourd’hui, une équipe dirigée par Peter Heide-Jorgensen, du Greenland Institute of Natural Resources a pu prouver un contact entre les deux populations, celle de l'Atlantique Nord et celle du Pacifique Nord. Pour cela, les chercheurs ont équipé plus de 100 de ces mammifères d’émetteurs satellites au cours de la dernière décennie. Une étude essentiellement financée par les compagnies pétrolières et gazières intéressées par la prospection dans l’Arctique. En août dernier, alors que la couverture de glace approchait de son minimum annuel, les données satellite ont ainsi indiqué qu’une baleine venue des eaux groenlandaises et une autre, venue de l’Alaska, s’étaient côtoyées durant une dizaine de jours dans une zone intermédiaire, au nord du Canada, avant de regagner leurs domaines respectifs. Des fissures dans la glace "Je suis presque sûr que le faible niveau de banquise en été a déclenché cette migration vers cette région. Durant toute les périodes climatiques, il pourrait y avoir eu des années avec moins de glace dans le Passage du Nord-Ouest, et je suis sûr que les baleines boréales peuvent trouver des fissures [dans la glace], qui sont trop petites pour apparaître sur les images satellite", a déclaré le Dr Heide-Jorgensen. Autrement dit, la fonte des glaces ferait reculer les terres gelées et libèrerait ainsi des passages que les baleines emprunteraient ensuite se retrouvant nez à nez avec de proches voisines desquelles elles étaient séparées. auparavant. Maxisciences 25/09/2011
  3. Sous-traitance nucléaire : les salariés subissent 80% des irradiations reçues en centrales Selon une enquête menée par l’AFP, 30.000 hommes, en France, travaillent pour des sous-traitants de l'atome et sont victimes de 80% des irradiations reçues dans les centrales au cours des opérations de maintenance qu’ils effectuent. C'est un rapport accablant que vient tout juste de dévoiler l'AFP qui s'est elle-même chargée de l'enquête. Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), entre 27.000 et 32.000 employés travaillent dans la sous-traitance nucléaire à des postes tels qu'électriciens, robinetiers ou décontamineurs. Parmi eux, 10.000 sont en déplacement perpétuel, passant d’une des 19 centrales du territoire à une autre pour assurer leur maintenance, indique la CGT. Mais au cours de ces opérations, les employés absorberaient à eux seuls 80% des irradiations reçues dans les 19 centrales françaises, selon Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Or, si les doses maximales admissibles, en France, sont de un millisievert (mSv) par an pour la population et de 20 mSv pour les travailleurs du nucléaire (et 50 mSv avant 2003), des doses supérieures ne donnent aucunement droit à prendre un départ à la retraite anticipé, expliquent ces salariés. "C'est abominable. Il faut toujours aller vite, prendre des doses infernales. Si vous n'êtes pas content, c'est la porte", raconte Christian Verronneau, qui, à 57 ans, est atteint d'un cancer reconnu d'origine professionnelle par la Sécurité sociale après 30 ans de sous-traitance dans le nucléaire. Son cas est exceptionnel car, habituellement, les salariés sont mal suivis médicalement et leur maladie n’est presque jamais attribuée à leur travail. Les contaminations ne sont pas reconnues comme telles par les employeurs, explique la CGT. Faire reconnaitre les maladies en accident du travail M. Verronneau, en arrêt maladie depuis 2009 après avoir parcouru 70.000 kilomètres par an pour décontaminer les centrales, a lancé en octobre 2010 une procédure en faute inexcusable contre son employeur Endel, a précisé à l'AFP son avocat, Me Jean-Paul Teissonnière. "Quand j'ai dit à mon employeur que je voulais déclarer ma contamination comme accident du travail, il m'a rigolé au nez", raconte de son côté Dominique Sanson, un soudeur de 53 ans, lui aussi employé chez Endel et contaminé en 2007. Après une toute première condamnation en juin contre un sous-traitant, le tribunal de Rouen doit décider la semaine prochaine si cette contamination est ou non un accident du travail. Une question épineuse car tous les salariés ne reçoivent pas des doses aussi fortes que Christian Verronneau. En effet, tous les postes n'exigent pas de porter la tenue spéciale gonflée d'air dite "Mururoa". Pourtant, "les effets des faibles doses ne sont pas anodins", précise Mme Thébaud-Mony, auteur d'un livre sur la sous-traitance nucléaire. "Un travailleur soumis annuellement à la dose maximale admissible a dix fois plus de risque, à l'issue de sa carrière, de développer un cancer qu'un travailleur soumis au seuil maximum d'amiante", ajoute Michel Lallier, membre CGT du Haut comité pour l'information sur le nucléaire (HCTISN). Plus de 10 employeurs en une carrière Or, les employés contaminés sont contraints de changer d’employeurs plusieurs fois au cours de leur carrière pour répondre aux différents appels d’offres. Comme l’explique José Andrade, un ex-employé nomade aujourd’hui délégué CGT à la centrale de Cruas, "les entreprises n'ont pas les moyens de conserver le personnel lorsqu'elles perdent le marché". Il n’a ainsi eu pas moins de dix employeurs en 30 ans de carrière. Résultat : "si je déclare un cancer dans dix ans, je vais aller voir les dix entreprises que j'ai faites. Sur les dix, y en a huit qui ont disparu. Je ne pourrai pas demander gain de cause", dit Claude Dubout, 48 ans, auteur de "Je suis décontamineur dans le nucléaire". Autre gros problème, les conditions dans lesquelles vivent les employés. Au fil des employeurs, les salaires peinent à monter, indique TV5monde. Et beaucoup de "ces travailleurs aussi invisibles que leurs doses" comme le dit M. Dubout, semblent plus préoccupés par la nécessité de "gratter" sur les frais de déplacement, que par leur "dose", justement. "Nous on est quatre dans la voiture et trois dans le mobil-home pour deux", explique Valentin, 31 ans, installé sur le site peu attrayant de Siouville, pour une mission à Flamanville. Selon plusieurs témoignages, certains dorment même dans leur voiture. Maxisciences 26/09/2011
  4. Samedi 24 septembre, des centaines de personnes se sont réunies à Avignon pour réclamer la sortie du nucléaire de la France. Main dans la main, 500 manifestants selon la police, et 800 selon les organisateurs, ont formé une chaîne humaine pour demander un abandon progressif ou immédiat de l'énergie atomique. A l'initiative de plusieurs associations, parmi lesquelles le Réseau Sortir du Nucléaire, France Nature Environnement Vaucluse, CREAvignon, et des partis Europe Ecologie-les Verts et PC, des centaines de personnes se sont réunies à Avignon samedi. Comme le rapporte le site de Midi Libre, les manifestants ont formé une chaîne humaine en scandant : "Arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire ! Pas dans 20 ou 25 ans. Un jour de plus avec le nucléaire c'est un jour de trop !", ou "Non au nucléaire ! Non au gaz de schiste !". Cette manifestation était organisée en marged'unemobilisation mondiale contre les énergies fossiles et nucléaires lancée par 350.org. L'association CREAvignon ne réclame pas une sortie immédiate du nucléaire, mais "nous pensons possible de sortir du nucléaire d'ici 10 à 20 ans", estime Jean-Pierre Cervantes, son président. "Il faut breveter les énergies renouvelables comme le font certains pays émergeant, la France commence à s'y mettre. Nous ne pouvons pas retourner aux énergies fossiles par égard au réchauffement climatique" souligne-t-il. Cette manifestation est la quatrième à avoir été organisée à Avignon depuis la catastrophe de Fukushima. Chaque fois, plus de personnes se réunissent. CREAvignon espère alors parvenir d'ici à la fin de l'année à créer une chaîne humaine de 5.000 personnes qui encerclera les remparts de la Cité des papes, soit 4,5 kilomètres. Maxisciences 26/09/2011
  5. Un important gisement gazier a été mis au jour au Bangladesh, à 150 kilomètres environ au nord-est de Dacca, la capitale. La nouvelle est particulièrement bien accuellie dans le pays en développement qui souffre de pénuries d'énergie. La compagnie publique d'énergie Bangladesh Petroleum Exploration and Production Company a découvert un trillion, ou mille milliards, de pieds cubes (tcf) de gaz dans le champ de Rashidpur, situé à 150 kilomètres environ de la capitale du pays. La nouvelle a été annoncée par le chef du projet, Tofazzal Hossain, rapporte Romandie. Celui-ci a en outre affirmé qu'une étude sismique en trois dimensions avait permis de mettre au jour un potentiel de 2,4 tcf de gaz supplémentaire. Toutefois, l'extraction de ces réserves s'annonce moins aisée, a-t-il expliqué. "Nous sommes sûrs à 80% que nous pouvons extraire la réserve de mille milliard de pieds cubes. Mais l'autre réserve est dans une catégorie à haut risque", a déclaré Tofazzal Hossain. Cette découverte est une excellente nouvelle pour le pays, qui pendant des années a négligé les investissements dans l'exploration gazière. L'approvisionnement énergétique du Bangladesh s'est considérablement réduit par rapport à la demande. A ce jour, le pays défavorisé exploite une vingtaine de champs qui ne permettent d'assurer que 80% des besoins. L'industrie, et notamment le secteur textile, comme les habitants des plus grandes villes du Bangladesh, sont régulièrement touchés par des pénuries d'énergie. Maxisciences 27/09/2011
  6. Selon un nouveau bilan communiqué par les autorités et les équipes de secours, le typhon Nesat qui a frappé les Philippines mardi a causé la mort d'au moins 16 personnes dont un bébé. Alors que les équipes de secours se sont affairées toute la journée dans les zones sinistrées et auprès des victimes, le bilan du puissant typhon Nesat s'est alourdi au fur et à mesure des heures. D'un mort ce matin, il est désormais passé à au moins 16 victimes qui ont péri suite au passage des pluies et vents violents soufflant jusqu'à 200 kilomètres par heure engendrés par le typhon. Désormais classé en catégorie 3, celui-ci est arrivé ce mardi sur la côte Est de l'archipel et est notamment passé dans la capitale, Manille. "Cette tempête est particulièrement intense. Les pluies sont violentes et les vents très puissants. Des rivières sont sorties de leur lit et des opérations d'évacuation sont en cours dans plusieurs régions", a expliqué le chef de la défense civile Benito Ramos. Il a également précisé que quatre personnes avaient trouvé la mort dans la capitale dans l'effondrement d'un bâtiment et qu'un bébé avait été emporté par les flots d'une rivière en crue lundi dans l'est du pays. Néanmoins, le bilan pourrait à nouveau s'alourdir dans les prochaines heures et dans la nuit alors que les informations continuent de remonter des équipes de secours. A ce jour, plus d'une centaine de personnes ont été secourues, dont des pêcheurs qui avaient passé outre les avertissements leur demandant de ne pas prendre la mer et dont les bateaux ont chaviré. De même, plusieurs quartiers de Manille, qui compte 12 millions d'habitants, ont été inondés, suite à de très fortes précipitations et à une montée des eaux de plus d'un mètre. Quant au cœur de la ville, plusieurs artères très fréquentées ont dû être interdites à la circulation et de nombreuses écoles et établissements gouvernementaux des environs ont également été fermés. Selon les services météorologiques, Nesat devrait se diriger vers la Mer de Chine méridionale d'ici mercredi, rapporte l'AFP. Maxisciences 27/09/2011
  7. Plus de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l'air, selon une étude publiée lundi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Sur ces 2 millions, 1,3 million meurent suite à la pollution dans les villes, qui touche autant les pays développés que les pays en développement. En outre, indique l'OMS, 1,1 million de décès auraient pu être évités, si les normes avaient été respectées. L'air pollué peut "pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections respiratoires", indique l'OMS, qui a compilé les données sur la qualité de l'air, fournies par 1.100 villes dans 91 pays. Selon ces données, 80 des 91 pays ayant transmis des informations à l'OMS, ne respectent pas les valeurs de référence de l'organisation internationale, en matière de pollution de l'air. Dans de nombreuses villes, a indiqué lundi devant la presse le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement de l'OMS, "la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé". Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays à croissance rapide, comme l'Inde et la Chine. Dans certaines villes, indique l'OMS, qui se refuse à dresser un classement des villes les plus touchées, la concentration des particules fines est jusqu'à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé par l'OMS. Cette pollution provient surtout de sources de combustion, comme les centrales électriques et les véhicules à moteur. Pour le Dr Neira, si les pays "contrôlent et gèrent l'environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon". "De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air, et lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient considérablement', a-t-elle ajouté. Les premières causes de la pollution de l'air sont les moyens de transport, l'industrie, l'utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon. Selon l'OMS, les effets les plus graves de la pollution de l'air s'observent chez les personnes déjà malades, les enfants et les personnes âgées. Pour lutter contre la pollution de l'air, l'OMS recommande le développement des transports publics, la promotion de la marche et du vélo, ainsi que la construction de centrales utilisant des combustibles autres que le charbon. La compilation de données publiée lundi par l'OMS est cependant incomplète, a relevé l'organisation internationale, car il manque les chiffres de nombreux pays, comme la Russie et certains pays africains. Sciences et Avenir 27/09/2011
  8. Singeant l'homme, des orangs-outans se sont mis à fumer dans des zoos d'Indonésie ou de Malaisie, sous l'oeil complice des gardiens. De quoi amuser les visiteurs, mais pas les défenseurs des animaux, qui y voient un nouvel exemple du manque d'attention dont souffre l'espèce menacée. L'image a récemment tourné en boucle sur les sites de partage de vidéos: on y voit Tori, un jeune orang-outan, tirer sur une cigarette bout filtre comme un fumeur invétéré. Tenant son mégot entre ses longs doigts fripés, le primate du zoo de Solo, au centre de l'île indonésienne de Java, apprécie visiblement la pause nicotinée, prenant une pose décontractée tandis que ses larges narines rejettent une épaisse fumée blanche. De l'autre côté du fossé qui encercle l'enclos de Tori, le public en a pour son argent: les plus jeunes pointent du doigt en riant, les adultes jettent des cigarettes allumées pour faire durer le spectacle. A leur côté, un large panneau ordonne en lettres rouges: "No Smoking" ("Interdiction de fumer"). Le cas n'est pas isolé. En Malaisie, une orang-outan du zoo de Johor, dans le sud de la Malaisie, a dû être récemment transférée dans une autre unité pour y subir une cure de désintoxication. La primate en question, "Shirley", avait développé de telles habitudes qu'elle avait été surnommée "l'orang-outan qui fume comme un pompier". "Quand Shirley est arrivée ici, c'était une orang-outan tout à fait normale. Mais ces animaux imitent ce que l'homme fait", explique à l'AFP Ahmad Azhar Mohammed, directeur du zoo de Malacca, dans le sud-ouest de la Malaisie, où la primate tente dorénavant de renoncer au tabac. Le responsable accuse les "visiteurs irresponsables" qui, en jetant des cigarettes aux singes, leur ont donné le goût du vice. Pas seulement, répond le Centre pour la protection des orangs-outans (COP), pour qui les zoos ont également leur part de responsabilité. "Ils devraient surveiller de près les orangs-outans", exige Hardi Baktiantoro, fondateur de l'ONG indonésienne. "J'ai vu des cigarettes, des cannettes, des bouteilles être jetées dans leurs enclos", témoigne Sean Whyte, directeur de l'ONG britannique Nature Alert et un des experts les plus réputés sur les orangs-outans. "Le problème est qu'il n'y a presque aucune supervision dans ces zoos", explique-t-il. "Au cours de nombreuses visites effectuées dans la clandestinité au zoo de Johor, en Malaisie, les défenseurs des animaux n'ont jamais vu de préposés aux alentours des cages", regrette M. Whyte. "En Indonésie, où je suis allé une vingtaine de fois, la situation est encore pire". Ce n'est qu'après un énième rapport aux autorités malaisiennes, écrit par Nature Alert et largement diffusé dans la presse, que Shirley a été placée en cure. "Elle semble souffrir de sautes d'humeur très vifs. Elle a parfois l'air à moitié endormie, comme si elle était droguée. A d'autres moments, quand elle n'a plus de cigarettes, elle est très agitée, comme si elle était en manque", explique Sean Whyte. Le phénomène des "orangs-outans fumeurs", comme l'appelle la presse, n'est pas massif, reconnaît M. Whyte, évoquant une dizaine de cas. Mais il est révélateur du peu de considération dont bénéficient les orangs-outans. "Ce sont les emblèmes de la Malaisie et de l'Indonésie. Mais ils s'en fichent", ajoute-t-il, soulignant que très peu d'ONG locales se consacrent à la défense des orangs-outans. COP est la seule purement indonésienne. Si rien n'est fait, ces primates auront disparu "d'ici 20 ans", selon Nature Alert. Il n'y en aurait plus qu'environ 50.000 à l'état sauvage et trois milliers d'entre eux disparaissent chaque année. Sckences et Avenir 27/09/2011
  9. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi la création d'une équipe de suivi chargée d'aider à la mise en oeuvre de son plan d'action visant à renforcer la sûreté nucléaire après l'accident à la centrale japonaise de Fukushima. La petite équipe d'experts sera chargée de superviser "une application rapide" de la série de mesures du plan d'action adopté par la 55me conférence générale de l'agence onusienne il y a une semaine, a précisé son directeur général Yukiya Amano. "Le plan d'action de l'AIEA sur la sûreté nucléaire (...) nécessite un suivi immédiat", a insisté le Japonais selon le texte d'un discours tenu lors d'une réunion lundi du conseil des gouverneurs de l'agence. Le document en douze points engage notamment les pays à accueillir des équipes internationales pour tester leurs centrales, en complément des examens nationaux, à mettre en place des équipes d'intervention rapide en cas d'accident, n'importe où dans le monde, ou encore à renforcer l'efficacité de leur autorité de régulation respective. L'application de ces mesures dépend toutefois de la bonne volonté des gouvernements, les Etats membres de l'AIEA n'étant pas parvenus à se mettre d'accord sur un caractère contraignant au plan d'action, en raison de l'opposition notamment des Etats-Unis et de la Chine. L'accident de Fukushima, provoqué le 11 mars par un tremblement de terre géant suivi d'un tsunami, est le plus grave depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Il a entraîné l'évacuation de dizaines de milliers de personnes, fuyant la radioactivité. L'ampleur de la catastrophe a conduit certains pays à réviser leur politique énergétique. L'Allemagne et la Suisse ont décidé leur retrait progressif de l'atome, l'Italie a décidé par référendum de ne pas y revenir. La plupart des pays, en particulier les Etats émergents ou en développement, continuent toutefois à miser sur l'énergie nucléaire. L'AIEA prévoit la construction d'au moins 90 nouveaux réacteurs dans le monde d'ici 2030. Sciences et Avenir 27/09/2011
  10. Les billets d'avions pourront être majorés en Europe à partir de 2012 pour aider les compagnies aériennes à financer leur contribution à la lutte contre le réchauffement climatique imposée par l'UE dans son espace aérien, a annoncé lundi la Commission européenne. Bruxelles a évalué cette augmentation entre 2 et 12 euros pour un vol, soit un surcoût de 4 à 24 euros pour un aller-retour transatlantique. Les compagnies aériennes desservant l'Union européenne seront en effet contraintes à partir de 2012 de payer un dédommagement pour 15% de leurs émissions de CO2 sur le trajet, avec pour objectif de réduire ces émissions. Au prix du marché du CO2, ces 15% vont coûter 380 millions d'euros aux compagnies en 2012, a indiqué la Commission. La décision d'imputer ce surcoût sur le prix des billets appartient au final à la compagnie. Elle peut décider de ne pas le faire, ou bien de majorer le prix des billets du seul coût de l'achat de droits à polluer ou encore de répercuter également le coût fictif des permis de polluer accordés gratuitement. L'idée de faire payer aux passagers une dépense non occasionnée risque d'être très mal acceptée, mais la Commission européenne l'avalise sans sourciller. "Les compagnies aériennes connaissent avec certitude le nombre de quotas (droits à polluer) qu'elles recevront à titre gratuit chaque année jusqu'en 2020. Au prix courant du marché, ces quotas gratuits -- 182 millions de tonnes en 2012, 172 millions de tonnes en 2013 et les années suivantes-- représentent plus de 20 milliards d'euros sur la prochaine décennie", a souligné dans un communiqué la commissaire en charge du Climat Connie Hedegaard. "Grâce à ces revenus potentiels, les compagnies aériennes pourraient investir dans la modernisation des flottes, l'amélioration de l'efficacité énergétique et l'utilisation de carburant aviation non fossile", a-t-elle préconisé. Mme Hedegaard parle de 20 milliards d'euros économisés par les compagnies grâce aux quotas gratuits, mais la Commission considère que les compagnies sont parfaitement fondées de répercuter la valeur des quotas gratuits sur les passagers, ce qui équivaudrait à une augmentation de 12 euros par vol, selon ses calculs. La loi du marché fera la différence, a estimé lundi un de ses responsables, jugeant "très limité" le surcoût demandé aux passagers au titre de contribution à la lutte contre le réchauffement du climat. L'aviation compte pour 3% des émissions de gaz à effet de serre émises chaque année. Près de 900 compagnies aériennes européennes et non européennes sont concernées par cette contribution obligatoire très contestée et attaquée devant la Cour européenne de Justice par l'Association des transporteurs aériens des Etats-Unis. L'avocat général de la CEJ devrait rendre son avis le 6 octobre. Sciences et Avenir 27/09/2011
  11. Le typhon Nesat a touché l'île de Luzon aux Philippines Un puissant typhon a frappé Luzon, l'île principale des Philippines, causant la mort de 7 personnes et des dégâts importants. Le typhon Nesat s'éloigne maintenant de l'archipel philippin et il se dirige vers l'ouest en direction de l'île chinoise de Haïnan. NHK 27/09/2011
  12. Le Japon reprend ses discussions sur une révision de sa politique nucléaire Le gouvernement japonais a repris ce mardi ses discussions sur une révision de la politique nucléaire de la nation pour la première fois depuis près de six mois. Le coeur des discussions en est le degré des révisions, étant donné que les conditions pour la construction de nouvelles centrales nucléaires sont de plus en plus malaisées depuis la catastrophe de celle de Fukushima. La politique nucléaire du Japon définit l'utilisation de l'énergie atomique et elle élabore un plan à long terme pour la recherche et le développement dans le domaine de l'atome. La Commission de l'énergie atomique avait entamé des discussions sur sa révision en décembre dernier, mais ses travaux avaient été suspendus début avril en raison de la crise causée par l'accident de Fukushima. Après la rencontre de ce mardi, Shunsuke Kondo, le président de la Commission de l'énergie atomique, a déclaré que la production d'électricité à partir de l'atome ne peut exister sans garantir la sécurité. Le Japon doit abandonner son accord tacite au sujet de la sécurité et étudier, à partir de zéro, comment garantir une véritable sûreté, a précisé M. Kondo. La Commission de l'énergie atomique prévoit de définir sa politique nucléaire de base après avoir discuté de divers thèmes pendant une année. NHK 27/09/2011
  13. Des experts antinucléaires choisis pour un panel de révision de la politique énergétique Le ministère japonais de l'Industrie a décidé d'ajouter des spécialistes favorables à une réduction de la dépendance de la nation par rapport au nucléaire à un panel d'experts, chargé d'élaborer une nouvelle politique énergétique. Le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, a fait connaître cette décision ce mardi. Le nouveau groupe se réunira pour la première fois le 3 octobre. Il reverra la politique énergétique du pays à moyen et à long terme, une politique qui, jusqu'au 11 mars, avait été centrée sur l'augmentation de la production d'électricité à partir de l'atome. En comparaison des panels précédents, le nouveau comptera davantage de spécialistes qui ont critiqué la politique énergétique du gouvernement, comme Tetsunari Iida et Hideyuki Ban, des dirigeants d'organisations à but non lucratif. Le nouveau groupe ne comprendra aucun représentant de l'industrie énergétique, notamment des compagnies d'électricité. Selon le ministre de l'Industrie, les membres du panel ont été choisis de telle sorte qu'un débat équilibré puisse avoir lieu. M. Edano a ajouté que les rencontres seront diffusées sur Internet de manière à ce qu'elles soient le plus ouvertes possible. NHK 27/09/2011
  14. Une info du 11 septembre. 6 mois après la terrible catastrophe qui a endeuillé le Japon et fait de nombreuses victimes parmi les animaux, la coalition JEARS a permis de sauver plus de 600 animaux dans des conditions souvent difficiles... Et bien les sauvetages continuent : Voici Joey Photo JEARS Il a été trouvé le week-end dernier errant sur la route de Namie... "on ne peut dire depuis combien de temps il est seul..." mais il est en très mauvaise condition... Sa fourrure est en bataille, comme piquée, il porte de nombreuses cicatrices et a besoin de divers traitements pour retrouver un semblant de santé... La bénévole qui l'a trouvé demande à tous de garder Joey dans son coeur et ses pensées... Des nouvelles sur sa santé nous seront communiquées un peu plus tard....
  15. Regardez ma petit bouille : je m'appelle Lily Photo JEARS et j'ai 3 mois maintenant... Vous êtes d'accord avec moi... Je ressemble bien à un Labrador... En tout cas j'aime bien cette idée... Parce que ma maman ressemble davantage à un renard ... Bon, je vous rassure, je l'aime ma maman mais je ne lui ressemble pas.... mais alors pas du tout ! Bref, tout ça pour vous dire que maintenant je suis prête pour aller dans ma nouvelle maison... Je suis assez sage et j'aime beaucoup les câlins. Parfois aussi, comme les bébés, je fais des bêtises alors s'il vous plaît : ne soyez pas trop sévère... Vous savez ce que c'est, vous avez été jeune vous aussi ! A bientôt chez vous.... Pour votre information : des propositions d'adoptation sont venus d'un peu partout... A ce jour, je pense que notre petite Lily a trouvé "sa" maison !
  16. Afin de récolter des fonds pour venir en aide aux animaux sinistrés, JEARS et ses sympathisants ont organisé un Brunch le dimanche 25 septembre... Cet événement fait suite au précédent qui avait été organisé dans le parc de Yoyogi au mois de Juin www.animalwalktokyo.com . L'argent récolté servira à JEARS pour continuer ses actions et à venir en aide à d'autres animaux... Le succès à été au rendez-vous... Le rendez-vous était fixé au Wine Bar and Grill Kimono Minami Aoyama. Le nombre de places étant limité (10 à 12), plusieurs "services" ont été organisés le menu proposé était aux alentours de 4.500 yens/personne avec de la bière artisanale, du champagne. La totalité des sommes récoltées est destinée aux animaux... ! JEARS
  17. Occupée à venir en aide aux chats sans toit de ma ville, cela fait fait un petit moment que je n'ai pas eu vraiment le temps de vous donner des nouvelles de nos petits amis à 4 pattes japonais. J'ai donc l'immense plaisir de commencer par une excellente bonne nouvelle... Voici Maruko... Elle revient de loin. 11 jours après le séisme elle a été trouvée sous les décombres de sa maison. Le gouvernement, ou tout au moins la munipacilité du lieu, voulait la gazer (c'est ainsi que les animaux sont euthanasiés au Japon... Brrrr... barbare car les animaux souffrent et agonisent durant près de 15 minutes!!!). Heureusement JEARS a bataillé ferme et a pu prendre en charge Maruko et lui sauver la vie... Ainsi qu'à d'autres animaux dans le même cas d'ailleurs... Photo JEARS... Désolée pour le rendu pas terrible : j'ai agrandi une toute petite photo et le résultat n'est pas brillant... Photo JEARS La famille de Maruko ayant tout perdu dans la catastrophe, elle ne pouvait pas le reprendre tout de suite... 6 mois après, enfin, toute la famille est réunie... !!! JEARS
  18. L'assemblée municipale de Makinohara demande la fermeture permanente de la centrale nucléaire de Hamaoka Au Japon, une assemblée municipale a adopté une résolution demandant la fermeture permanente d'une centrale nucléaire locale, à moins que sa sécurité soit garantie. L'assemblée municipale de la ville de Makinohara, située à moins de dix kilomètres de la centrale nucléaire de Hamaoka, dans la préfecture de Shizuoka, au centre de l'Archipel, a adopté la résolution lundi. Le maire de Makinohara, Shigeki Nishihara, a déclaré qu'il prenait la résolution très au sérieux et partageait les inquiétudes de l'assemblée concernant la sécurité des résidents de sa ville. L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Chubu, a pour sa part annoncé qu'il mettrait tout en oeuvre pour améliorer la sûreté du complexe de Hamaoka. Dans le cadre d'une ordonnance gouvernementale concernant l'ensemble du pays, trois des cinq réacteurs de la centrale avaient été arrêtés après l'accident nucléaire de Fukushima. Les deux autres réacteurs étaient déjà à l'arrêt pour être déclassés. NHK 26/09/2011
  19. La recommandation d'évacuation concernant cinq municipalités autour de Fukushima Dai-ichi bientôt levée Le gouvernement japonais va lever la recommandation d'évacuation qu'il avait émise concernant cinq municipalités situées hors de la zone interdite de 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le vice-ministre en chef de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Tadahiro Matsushita, qui s'est entretenu aujourd'hui lundi avec le maire d'une des municipalités concernées, Mme Yuko Endo, maire du village de Kawauchi, a déclaré que la recommandation serait levée aux alentours de vendredi. Les municipalités concernées sont située entre 20 et 30 kilomètres de la centrale Fukushima Dai-ichi. Leurs résidents ont reçu la recommandation d'évacuer ou de rester calfeutrés chez eux si un incident devait se produire. Quelque 29 000 d'entre eux, soit la moitié de la population des zones concernées, a opté pour l'évacuation. NHK 26/09/2011
  20. M. Noda promet de se concentrer sur la reconstruction Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a déclaré que son gouvernement se fixait comme priorité le rétablissement et la reconstruction après la double catastrophe du 11 mars, ainsi que l'enrayement de la crise nucléaire de Fukushima. M. Noda a fait cette déclaration au début de la session de deux jours du comité budgétaire de la chambre basse qui s'est ouverte aujourd'hui lundi pour la première fois depuis sa prise de fonction début septembre. Le premier ministre a affirmé que les priorités de son gouvernement étaient d'une part la reconstruction, d'autre part la mise sous contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Il a également assuré qu'il prendrait sans attendre des mesures pour relancer l'économie japonaise et pour répondre aux inquiétudes grandissantes concernant la crise économique mondiale. Pressé d'accentuer les efforts de reconstruction, M. Noda a déclaré qu'il souhaitait répondre rapidement aux demandes des populations sinistrées concernant le déblayage des décombres et apporter un soutien aux personnes dans le besoin résidant dans les zones affectées. Le premier ministre a également annoncé que le gouvernement et les partis au pouvoir étaient dans la phase finale de leurs discussions relatives à un troisième budget supplémentaire destiné à promouvoir les projets de reconstruction. NHK 26/09/2011
  21. L'assemblée municipale de Makinohara demande la fermeture permanente de la centrale nucléaire de Hamaoka Au Japon, une assemblée municipale a adopté une résolution demandant la fermeture permanente d'une centrale nucléaire locale, à moins que sa sécurité soit garantie. L'assemblée municipale de la ville de Makinohara, située à moins de dix kilomètres de la centrale nucléaire de Hamaoka, dans la préfecture de Shizuoka, au centre de l'Archipel, a adopté la résolution lundi. Le maire de Makinohara, Shigeki Nishihara, a déclaré qu'il prenait la résolution très au sérieux et partageait les inquiétudes de l'assemblée concernant la sécurité des résidents de sa ville. L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Chubu, a pour sa part annoncé qu'il mettrait tout en oeuvre pour améliorer la sûreté du complexe de Hamaoka. Dans le cadre d'une ordonnance gouvernementale concernant l'ensemble du pays, trois des cinq réacteurs de la centrale avaient été arrêtés après l'accident nucléaire de Fukushima. Les deux autres réacteurs étaient déjà à l'arrêt pour être déclassés. NHK 26/09/2011
  22. Le Japon va geler son projet de surgénérateur nucléaire Le Japon va probablement geler un projet de recherche et développement lié à la mise en service d'un surgénérateur nucléaire. Le ministère de l'Education, de la Science et de la Technologie prévoit de solliciter plus de 260 millions de dollars, dans le cadre de son budget pour l'année 2012, pour la maintenance et la gestion du prototype de réacteur surgénérateur endommagé de Monju, une somme qui correspond au montant attribué au projet dans le cadre du budget 2011. Le ministère prévoit cependant de ne demander que 20 à 30 pour cent des quelque 130 millions de dollars alloués au projet en recherche et développement dans le budget actuel. Cette décision doit être attribuée à l'incertitude qui prévaut concernant le futur de la politique nucléaire japonaise au lendemain de l'accident de Fukushima. NHK 26/09/2011
  23. Merci pour ces précisions complémentaires... et d'avoir pensé à mettre le sujet dans la rubrique environnement. Comme au départ il était question de la mort de sangliers, j'ai parlé du sujet dans la rubrique : Monde animaux sauvages... Il va falloir que je divise le sujet en question et rapatrier ici les informations spécifiques aux algues... Voir le sujet en question Au plaisir de lire de nouveaux articles....
  24. Une housse pour téléphone mobile qui mesure la radioactivité Le premier opérateur de télécommunications mobiles nippon, NTT Docomo, a conçu une housse de téléphone portable pour mesurer la radioactivité, une innovation qui répond à l'anxiété des Japonais depuis l'accident nucléaire à la centrale de Fukushima. "La housse anti-désastre" comporte un capteur spécial qui permet, à l'aide d'un logiciel dédié, de quantifier la radioactivité, a indiqué l'opérateur dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait pour le moment d'un prototype qui sera présenté au salon de l'électronique grand public Ceatec début octobre dans la banlieue de Tokyo. La population nippone s'inquiète légitimement des risques sanitaires liés à la dispersion de particules radioactives dans l'environnement depuis le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont provoqué un grave accident à la centrale Fukushima Daiichi (nord-est). Invisibles, inodores, indolores, les radiations dans l'environnement naturel ne peuvent être quantifiées qu'au moyen d'appareils à capteurs spéciaux, lesquels sont peu répandus et onéreux, bien que le drame de Fukushima ait donné plus de visibilité à ces dosimètres et que des entreprises aient conçus des modèles meilleurs marché. Le téléphone portable, objet déjà polyvalent et que tous les Japonais ou presque baladent en permanence sur eux, est potentiellement l'un des engins les plus appropriés pour évaluer l'exposition aux radiations à tout moment, ou que l'on soit, et conserver l'historique de ces données. Par ailleurs, NTT Docomo a également imaginé deux autres housses de téléphone à divers capteurs, l'une "pour filles" qui jauge l'haleine, l'état d'ivresse et les rayons ultraviolets reçus, l'autre "de contrôle de santé" pour évaluer la masse graisseuse corporelle. Sciences et Avenir 22/09/2011
  25. Japon: une housse pour téléphone mobile qui mesure la radioactivité Le premier opérateur de télécommunications mobiles nippon, NTT Docomo, a conçu une housse de téléphone portable pour mesurer la radioactivité, une innovation qui répond à l'anxiété des Japonais depuis l'accident nucléaire à la centrale de Fukushima. "La housse anti-désastre" comporte un capteur spécial qui permet, à l'aide d'un logiciel dédié, de quantifier la radioactivité, a indiqué l'opérateur dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait pour le moment d'un prototype qui sera présenté au salon de l'électronique grand public Ceatec début octobre dans la banlieue de Tokyo. La population nippone s'inquiète légitimement des risques sanitaires liés à la dispersion de particules radioactives dans l'environnement depuis le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont provoqué un grave accident à la centrale Fukushima Daiichi (nord-est). Invisibles, inodores, indolores, les radiations dans l'environnement naturel ne peuvent être quantifiées qu'au moyen d'appareils à capteurs spéciaux, lesquels sont peu répandus et onéreux, bien que le drame de Fukushima ait donné plus de visibilité à ces dosimètres et que des entreprises aient conçus des modèles meilleurs marché. Le téléphone portable, objet déjà polyvalent et que tous les Japonais ou presque baladent en permanence sur eux, est potentiellement l'un des engins les plus appropriés pour évaluer l'exposition aux radiations à tout moment, ou que l'on soit, et conserver l'historique de ces données. Par ailleurs, NTT Docomo a également imaginé deux autres housses de téléphone à divers capteurs, l'une "pour filles" qui jauge l'haleine, l'état d'ivresse et les rayons ultraviolets reçus, l'autre "de contrôle de santé" pour évaluer la masse graisseuse corporelle. Sciences et Avenir 22/09/2011
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