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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une étude parue aujourd’hui dans la revue Nature remet en question l’hypothèse de la Terre "boule de Neige" qui voudrait qu’il y a 635 millions d’année, la planète ait été entièrement recouverte de glace. Selon les chercheurs, la concentration atmosphérique en CO2 durant cette période était beaucoup plus faible que prévue. La Terre a connu plusieurs périodes glacières et notamment deux durant la période du Cryogénien, il y a entre 630 et 710 millions d’années. La théorie qui prédominait jusqu’ici était que la Terre était couverte de glace et que du CO2 d’origine volcanique, en s’accumulant, avait pu progressivement amener à un réchauffement provoquant la fonte des glaces. Dans cette hypothèse de la Terre "boule de Neige", les teneurs en CO2 devaient varier autour de 120.000 parties par million en volume (soit 12 %), un taux 300 fois supérieur aux teneurs actuelles. Ainsi, des chercheurs français, brésiliens et américains ont tenté d’estimer la teneur en CO2 atmosphérique à cette période et ont pour cela étudié des carbonates déposés il y a 635 millions d’années. Les résultats obtenus montrent une concentration très proche de l'actuelle (inférieure à 3.200 ppmv), soit une teneur très insuffisante pour sortir d'un épisode glaciaire d'une telle importance, indique le site du CNRS. Ces chiffres ont alors non seulement remis en cause l'hypothèse Terre "Boule de Neige" mais ont aussi fait apparaitre l’idée que les épisodes glaciaires n'ont pas été aussi intenses qu’on ne le pensait jusqu'ici. De plus, ces nouvelles données s'accordent avec l'idée qu'à la même période, l'atmosphère aurait été beaucoup plus pauvre en oxygène, autour de 1%, contre 20% aujourd’hui. Désormais, les scientifiques doivent donc se pencher sur d'autres mécanismes de déglaciation ou bien sur d'autres gaz que le CO2, tel que le méthane, également avancé dans le cadre de cette hypothèse afin d'obtenir de nouvelles données sur ce mystère. Maxsciences 06/10/2011
  2. Plusieurs associations allemandes d’entomologie et de protection de la nature annoncent la sortie d’un ‘monument’ sur lequel elles ont planché ensemble. Un atlas de la distribution des papillons d’Europe, qui devrait devenir un outil de référence pour les spécialistes et les amateurs de ces insectes, mais aussi pour mettre en place des mesures de protection plus appropriées. C'est une nouvelle fois le spécialiste des papillons Otakar Kudrna qui avait déjà créé seul, en 2002, un premier Atlas des papillons d’Europe qui est l'auteur de cette oeuvre. Néanmoins, cette fois-ci, l'entomologiste s’est assuré le concours de spécialistes de la Société pour la conservation des papillons (GFS), de l’Association allemande de conservation de la nature (NABU), du Centre de recherches environnementales Helmholtz (UFZ), et de pas moins de 272 naturalistes de terrain volontaires, pour concocter cette version 2011, l’Atlas de la distribution des papillons en Europe. Grâce à l’apport de multiples disciplines scientifiques et techniques et à l’essor des nouvelles technologies informatiques, ce document donne un inventaire exhaustif des 441 espèces de papillons présentes sur notre continent, avec des informations taxonomiques et biogéographiques, et bien sûr de nombreuses cartes. De quoi contenter tous les entomologistes, mais aussi faciliter l’identification des priorités en termes d’espèces menacées et d’aires géographiques à protéger, dans une perspective réellement européenne. Maxisciences 06/10/2011
  3. Initialement prévue le 7 septembre dernier, l'installation de la première hydrolienne du parc-pilote Paimpol-Bréhat a été retardée une nouvelle fois. EDF a en effet annoncé avoir encore plusieurs tests à effectuer avant de pouvoir immerger la turbine. Retardée à plusieurs reprises depuis le début du mois de septembre, l'installation de la première hydrolienne d'un parc-pilote au large de la Bretagne n'aura pas lieu avant au moins quinze jours. Dans un communiqué cité par l'AFP, EDF vient en effet d'annoncer avoir besoin d'un délai supplémentaire pour réaliser les derniers tests et réglages. Des opérations menées dans la rade de Brest. "Les différents essais de l'hydrolienne menés en conditions réelles en mer depuis le 31 août sont concluants", mais "ils doivent se poursuivre le temps d'assurer les ultimes mises au point" explique le groupe. Dans les jours à venir, précise le communiqué, "les essais de rotation du rotor et le réglage des paliers" seront achevés. "La mise à l'eau sur le site de Bréhat se fera à l'issue des essais, lorsque les conditions météo le permettront" poursuit EDF. Lourde de près de 1.000 tonnes et haute d'une vingtaine de mètres, cette hydrolienne est la première d'un parc-pilote qui comportera quatre turbines. Celles-ci doivent être reliées au réseau électrique pendant l'automne, pour assurer la consommation électrique de 2.000 à 3.000 personnes. Maxisciences 05/10/2011
  4. Mercredi, une association d'habitants de Fukushima au Japon ont annoncé qu'une concentration en césium radioactif largement supérieure à la limite légale avait été mesurée dans les sols de la ville. Près de sept mois après l'accident qui a frappé la centrale de Fukushima Daiichi, les niveaux de radioactivité inquiètent toujours les habitants et pour cause. Le 14 septembre dernier, un expert en radioactivité a relevé à Fukushima des niveaux de radioactivité plus de 30 fois supérieurs à la limite légale. C'est ce qu'a révélé mercredi une association d'habitants de la ville qui a elle-même mandaté l'expert. Concrètement, les mesures ont montré une concentration en césium radioactif de 307.000 becquerels par kilogramme alors que l'Etat nippon a fixé la limite à 10.000 becquerels par échantillon d'un kilogramme. Cette annonce intervient une semaine seulement après que les autorités aient prononcé la levée des restrictions obligatoires auxquelles étaient soumis les habitants de cinq agglomérations situées au-delà de 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire accidentée. Agglomérations dont fait partie la ville de Fukushima qui compte 300.000 habitants et qui est située à une soixantaine de kilomètres de l'installation. Face aux résultats obtenus, Takeshi Sakagami, membre de l'association des Citoyens contre les centrales nucléaires de Fukushima a ainsi commenté : "nous demandons aux autorités de faire évacuer les enfants et les femmes enceintes de ces zones." Pour l'heure, le gouvernement ne s'est pas prononcé sur cette découverte et à ce jour, seule l'aire d'évacuation de 20 kilomètres autour de la centrale est interdite d'accès. Maxisciences 06/10/2011
  5. Selon la commune de Lauterbrunnen située dans les Alpes suisses, un gigantesque glacier pourrait être sur le point de s'effondrer dans le massif de la Jungfrau. Une crevasse a été découverte, suscitant l'inquiétude des habitants de la région. Un glacier d'une taille équivalente à celle de 12 terrains de football serait sur le point de s'effondrer. C'est du moins ce que redoute les habitants de la commune de Lauterbrunnen située juste en dessous de la masse de glace dans le massif de la Jungfrau, dans les Alpes suisses. En effet, il y a d'un mois, une crevasse a été découverte dans le glacier de Giesen qui culmine à 2.800 mètres d'altitude. Depuis, plusieurs morceaux sont tombés, suscitant l'inquiétude des autorités locales qui ont formé une cellule de crise. "Nous ne pouvons pas exclure que d'importants volumes de glace se détachent et tombent en direction de Trimmleten-Sandbach", explique Christian Abbuehl, qui dirige la cellule. Il précise également : "nous ne connaissons pas l'épaisseur de la glace, ainsi nous nous ne savons pas quel volume d'eau serait généré, si il fond". D'après lui, rien n'aurait changé depuis l'avertissement de septembre mais les autorités continuent de surveiller de près la situation et ont fait fermer tous les chemins de randonnée proches par précaution. Toutefois, Christian Abbuehl a indiqué que la situation pourrait s'améliorer avec une chute des températures et que la glace pourrait rester là où elle est et se stabiliser durant l'hiver. Alors que les premiers jours d'octobre et le mois de septembre ont été exceptionnellement chauds en Suisse, la météo pourrait changer vendredi, avec des chutes de neige annoncées dans les Alpes, rapporte l'AFP. "En ce moment, le danger n'est pas aussi grand, car il va faire plus froid. Il n'y a pas de danger immédiat pour la population", a ainsi commenté le chef de la cellule. Maxisciences 06/10/2011
  6. Concernant l'article précédent je me permets de faire une remarque : il est froid et sans aucune once d'amertume ou de regrets... Alors que très certainement la baleine en question peut-être victime "d'une erreur de navigation" (sic) s'est échouée à cause des activités sous-marines "humaines"... car on sait maintenant que le système d'écholocation peut-être perturbé par les bruits émis dans les fonds sous-marins... et que des études sont en cours pour, justement, les minimiser... Personnellement, cela me dérange que des êtres vivants soient victimes de nos activités...
  7. Mercredi 5 octobre, une baleine découverte la veille échouée sur une plage des îles Hébrides, en Écosse, est morte. Les autorités locales se trouvent très embarrassées par la gigantesque carcasse : faut-il l’enterrer ou laisser la nature se charger de sa dispersion ? Sans doute victime d’une "erreur de navigation", une baleine de 18 mètres – rorqual commun ou rorqual boréal – avait été découverte échouée mardi sur une plage près de Gerinish, sur l’île de South Uist en Écosse. Malheureusement, l’animal a succombé mercredi midi, alors même que des volontaires et du personnel d’un terrain d’essais militaires proche tentaient de faciliter ses derniers instants en éloignant badauds et surtout oiseaux charognards. Passée cette tragédie, reste maintenant l’encombrante carcasse... "Essayer de disposer d’un animal de cette taille est de toute façon un casse-tête, à cause de l’éloignement de cette région. Parfois, la meilleure chose à faire est de laisser la nature suivre son cours, et [la carcasse] sera alors probablement rejetée à la mer. Ou, si le conseil local peut intervenir avec des machines, elle pourrait être débitée en morceaux et peut-être enterrée sur place", a expliqué Charlie Phillips, membre d’une société de protection des cétacés. Maxisciences 06/10/2011
  8. CO2 : la justice confirme la légalité du système d'échange de quotas L'Union européenne est sur le point de remporter une bataille contre les compagnies aériennes, qui contestent la mise en place d'un système d'échange de quotas les contraignant à payer pour les émissions de CO2 de leurs avions. L'avocate générale de la Cour européenne de justice a estimé que cette mesure était conforme au droit international. "L'intégration des activités aériennes internationales dans le système UE d'échange de quotas d'émission est compatible avec les dispositions et principes de droit international", a estimé l'avocate générale de la Cour européenne de justice (CEJ), Juliane Kokott. Comme le souligne l'AFP, les juges ne sont pas contraints de suivre cet avis. Mais dans la grande majorité des cas, 80% environ, leurs arrêts sont en accord avec les conclusions de l'avocat général. Connie Hedegaard, la commissaire européenne chargée du Climat, a rapidement réagi à la publication de cette recommandation, qu'elle salue. "Je suis heureuse de voir que l'opinion de l'avocat général juge la directive de l'UE entièrement compatible avec le droit international", s'est-elle réjouie avant de promettre d'aider les compagnies aériennes à s'adapter au système d'échange de quotas. Mais alors que les défenseurs de l'environnement se félicitent eux aussi de l'avis rendu par Juliane Kokott, les compagnies aériennes pourraient en ultime recours décider de saisir l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le système de quotas contraindra toutes les compagnies aériennes qui entreront et sortiront du territoire de l'UE à payer pour l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2. Une mesure qui devrait leur coûter quelque 380 millions d'euros en 2012. Puis la facture augmentera de 3% l'année suivante, puisque le quota d'émissions attribué gratuitement passera de 85% à 82%. Connie Hedegaard a ainsi notamment conseillé aux compagnies aériennes de répercuter cette taxe, tout ou en partie, sur leurs tarifs, engendrant une augmentation des billets d'avion qui pourrait varier de 2 à 14 euros par trajet. Maxisciences 06/10/2011
  9. Bilan désastreux des inondations en Thaïlande En Thaïlande, les inondations et les glissements de terrain occasionnés par des tempêtes tropicales exceptionnelles et les moussons qui ont débuté en juillet ont entraîné d'importants dégâts dans tout le pays, faisant notamment de nombreuses victimes et provoquant des fermetures d'usines. Selon le gouvernement thaïlandais, ces pluies diluviennes ont fait au moins 244 morts et quelque 2,6 millions de personnes ont vu leurs logements inondés. NHK 06/10/2011
  10. Une commission gouvernementale favorable à un relèvement de la limite autorisée d'exposition aux radiations Une commission gouvernementale japonaise appelle à relever provisoirement la limite annuelle d'exposition aux radiations autorisée, actuellement fixée à un millisievert, arguant qu'il sera difficile de réduire le taux d'exposition dans certaines zones à proximité de la centrale sinistrée Fukushima Dai-ichi. Aux alentours de la centrale l'environnement est contaminé par les substances radioactives rejetées à la suite de l'accident. Les résidents des zones concernées pourraient donc se trouver exposés aux radiations pour une longue période. Selon la commission sur les radiations, maintenir le niveau d'exposition des populations en question en deça de la limite fixée en temps normal à un millisievert annuel par le gouvernement sera difficile, c'est pourquoi elle a proposé jeudi de définir une nouvelle limite provisoire. La nouvelle limite d'exposition autorisée devrait être fixée, d'après le panel d'experts, entre un et vingt millisieverts annuels, en accord avec les recommandations de la Commission internationale de protection radiologique. Cette limite pourrait ensuite être peu à peu rabaissée à mesure que progressera la décontamination. NHK 06/10/2011
  11. Dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’écureuil roux, très menacé, une grande organisation privée de protection du patrimoine écossais, le National Trust for Scotland, annonce qu’elle va procéder à un recensement exhaustif du rongeur sur tous les territoires qu’elle gère. Au Royaume-Uni, 2 millions d’écureuils gris, indûment introduits, évincent peu à peu les quelques 140.000 écureuils roux indigènes, les concurrençant pour les ressources naturelles et leur transmettant des infections mortelles. Mais, malgré l’effort des naturalistes de terrain, le dénombrement exact et précis des effectifs subsistants du rongeur roux, nécessaire à la mise en place de mesures de protection efficaces, reste à faire. C’est donc justement à cette tâche exhaustive que va se consacrer le National Trust for Scotland (NTS), une vaste association écossaise qui possède 109 sites ou terrains abritant de tels rongeurs. D'ailleurs, pour 22 de ces lieux, elle n’a même aucune information concernant les populations d’écureuils – que ce soit les gris ou les roux. Le NTC tient ainsi à s’engager pleinement dans la sauvegarde et la protection de ces derniers. Maxisciences 04/10/2011
  12. Un rapport réalisé par des scientifiques de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a permis d'identifier les onze populations de tortues les plus sérieusement menacées de la Planète. Les endroits "les plus dangereux" sont l'Inde, le Sri Lanka et le Bangladesh. C'est une nouvelle alerte que vient d'émettre l'Union pour la Conservation de la Nature (UICN) qui a étudié les populations de tortues marines à travers le Globe. Selon les scientifiques, une population de tortues se caractérise par un ensemble d’individus génétiquement proches, nichant, se nourrissant et se déplaçant dans une même zone géographique. En suivant ces créatures marines, les scientifiques de l'UICN ont ainsi identifié les onze populations les plus gravement menacés au monde. Un rapport, publié récemment dans la revue en ligne PLoS One. Pour en arriver à ces résultats, les scientifiques ont scrupuleusement localisé et recensé les différentes populations de tortues. Un travail considérable qui a permis d’affiner les zones et groupes particulièrement à risques. "Auparavant, nous savions seulement quelles tortues étaient menacées au niveau des espèces. Maintenant nous avons une aire géographique pour chaque population", explique à BBC Nature Bryan Wallace, principal auteur du rapport. A l'inverse, les travaux de l'UICN ont également permis d'identifier les 12 populations de tortues les plus "saines" du monde. Face aux efforts de conservation, il semblerait ainsi que les individus ne soient pas tous égaux et ce quelle que soit l’espèce à laquelle ils appartiennent. Par exemple, les populations de tortues luth du nord-ouest de l'Atlantique se portent particulièrement bien, contrairement à leurs semblables de l’est du Pacifique, sérieusement menacées. D'après le rapport, les zones les plus dangereuses pour ces créatures marines seraient l'Inde, le Sri Lanka et le Bangladesh. Des espoirs en terme de préservation Toutefois, si ce bilan peut paraître particulièrement sombre, les scientifiques restent optimistes. Actuellement, certains pays ont mis en place des mesures drastiques dédiées à la préservation des tortues. C’est le cas notamment du Mexique et du Brésil où les populations connaissent un grand essor. "Toutes les populations de tortues qui nichent au Brésil sont maintenant à la hausse" indique Bryan Wallace, ajoutant également : "Ceci nous montre que les mesures de conservation marchent réellement". Désormais, les spécialistes espèrent donc voir l'inventaire des espèces saines repartir à la hausse dans le futur grâce à des mesures adaptées. "Les ressources financières pour la conservation sont limitées. Il est donc important de travailler de manière à donner la priorité aux population les plus menacées", conclut Bryan Wallace. Découvrez en images, sur Maxisciences les incroyables populations de tortues qui hantent nos océans. Maxisciences 04/10/2011
  13. Donc si l'on s'en tient à cette annonce, il faut se rendre à l'évidence que la flotte japonaise n'a pas subi l'ampleur des dégâts annoncée suite à la triple catastrophe qui a touché le pays le 11 mars dernier... Selon les dégâts annoncés, les associations environnementales avaient estimé que la flotte japonaise ne serait pas prête pour relancer son industrie de pêche à la baleine... Comme les mêmes informations qui on circulé à propos des dauphins de la baie de Taiji et que le massacre a néanmoins repris... j'en tire mes conclusions personnelles, à savoir que la flotte japonaise a été moins touchée qu'annoncé ou que les images ont montré...
  14. Le Japon s'apprête à lancer dans les semaines à venir sa campagne annuelle de pêche à la baleine dans l'Antarctique. Le ministre de la Pêche a également annoncé un renforcement des mesures de lutte contre les défenseurs des cétacés qui harcèlent les bateaux japonais. Les défenseurs des baleines vont de nouveau avoir fort à faire dans les prochaines semaines voire mois. Mardi, le ministre de la Pêche japonais Michihiko Kano a annoncé que le pays s'apprêtait à lancer sa campagne annuelle de pêche à la baleine. Une pratique contre laquelle plusieurs associations dont Sea Shepherd s'évertuent à lutter depuis des mois. En effet, en février dernier, Tokyo avait pour la première fois dû écourter d'un mois sa campagne baleinière dans l'Antarctique, après n'avoir totalisé qu'un cinquième des prises espérées. Il avait alors mis la faute sur l'association Sea Shepherd qui avait dépêché plusieurs bateaux pour harceler la flotte baleinière, jetant des bombes puantes sur les ponts des navires nippons, bloquant leurs hélices à l'aide de cordes et se plaçant entre les vaisseaux japonais et leurs proies. Peu après le retour de cette mission, le Japon avait annoncé qu'il allait étudier l'opportunité de poursuivre ou non la pêche scientifique à la baleine, une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit en revanche toute prise commerciale de cétacés. Malheureusement, le harcèlement ne semble donc pas avoir eu d'effet durable tandis que Mishihiko Kano a indiqué que des mesures seraient prises pendant la prochaine campagne pour renforcer la sécurité des bateaux menacés par les défenseurs de cétacés. "Le Japon va conduire sa campagne de recherche sur les baleines en renforçant les mesures contre les actes de sabotage, ce qui inclura le déploiement de navires d'escorte", a annoncé le ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche cité par l'AFP. Une pêche commerciale cachée ? Selon les protecteurs des baleines, la chasse scientifique du cétacé n'est en fait qu'une pêche commerciale déguisée. Une hypothèse qui ne peut être totalement rejetée alors que le Japon énonce clairement son intention de reprendre un jour la pêche marchande de baleines. "A cette fin, nous devons continuer la recherche scientifique", a souligné M. Kano. En juillet, Paul Watson, le dirigeant de Sea Sheperd expliquait ainsi à l'AFP qu'il continuerait de harceler les baleiniers japonais s'ils décidaient de retourner dans l'Antarctique. Maxisciences 0/10/2011
  15. Deux Américains entreprennent un marathon pour les saumons sauvages Deux coureurs Américains se sont lancés dans un marathon en montagne, dans l’Etat de l'Idaho aux Etats-Unis. Ils parcourront plus de 190 kilomètres, et ce dans le but d'accompagner les saumons sauvages dans leur migration, et d'attirer ainsi l'attention du public sur les menaces qui pèsent sur ces poissons. Luke Nelson et Ty Draney, deux coureurs professionnels américains, se sont élancés le 30 septembre dans un marathon de près de 200 kilomètres le long de la rivière Snake. Pendant deux jours, lit-on sur le site wildsalmon.org, ils ont accompagné les saumons sauvages de l’Idaho dans leur longue migration. Chaque année, ces poissons parcourent quelque 1.500 kilomètres, sur plus de 2.000 mètres d’altitude. Mais quatre barrages ont été construits sur leur chemin. Une grande majorité de saumons perdent alors leurs repères, et meurent avant d'arriver au bout de leur long voyage. Aujourd'hui, tous les saumons et les truites de la rivière Snake River se sont éteints ou sont inscrits sur la liste des espèces en danger. Une situation dont les impacts économiques et écologiques se répercutent sur les communautés qui travaillent le long de la côte du Pacifique, de l'Alaska à la Californie, et à l'intérieur de l'Idaho et du Nevada. "Nous espérons que notre aventure attirera l'attention sur ces poissons extraordinaires et les menaces qui pèsent sur eux" explique Luke Nelson, qui fait partie de l'équipe américaine de ski en haute-montagne. Ty Draney, son compagnon de route, est coureur d'endurance professionnel. Maxisciences 05/10/2011
  16. Entre la fin du XIXe siècle et l'aube du XXIe, les glaciers des Pyrénées ont considérablement diminué. Une fonte accélérée par le réchauffement climatique, et prouvée par une série de clichés exposés au Muséum d'histoire naturelle de Toulouse. Depuis 1850, les glaciers des Pyrénées ont vu leur surface diminuer de 85%. En un siècle seulement, 65% d'entre eux ont disparu. De 23 kilomètres carrés il y a un siècle et demi, cette surface est passé en 2007 à 3,5 kilomètres carrés. Un inquiétant bilan dressé dans de nouvelles études publiées par l'Agence régionale pour l'environnement (Arpe). Pierre René, le président de Moraine, l'Association Pyrénéenne de Glaciologie, tente d'attirer l'attention du public sur ce phénomène engendré par le réchauffement climatique. Alors que les glaciers pyrénéens sont de moins en moins étendus, ils sont de plus en plus vulnérables. Dans le cadre d'une exposition du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse consacrée au photographe Eugène Trutat, de récents clichés des glaciers pris par Pierre René sont juxtaposés à ceux que le scientifique avait réalisés à la fin du XIXe siècle. Les images parlent d'elles-mêmes. Le glacier des Gourds Blancs, près de Luchon en Haute-Garonne, a disparu, tandis que la glace qui apparaissait sur le massif espagnol d'Aneto en 1875 laisse désormais la roche visible. Chaque année, l'épaisseur des glaciers diminue, de 1,5 mètres pour celui d'Ossoue, et de 63 centimètres pour celui de la Maladetta, qui ne dispose désormais plus que d'une quarantaine de mètres d'épaisseur. Aucun des 27 glaciers des Pyrénées n'est épargné par le réchauffement climatique. Entre 1971 et 2008, une perte d'enneigement de dix à quinze jours a été observée dans le massif, révèle le climatologue de Météo-France Jean-Michel Soubeyroux, cité par l'AFP. A ce rythme, les glaciers pyrénéens pourraient disparaître dans les décennies à venir, alerte Pierre René. L'exposition "Objectif Pyrénées" se tient au Museum de Toulouse jusqu'au 31 décembre. Futura Sciences 05/10/2011
  17. Un jeu sur les algues vertes lancé par les Ardennes indigne les Côtes-d'Armor Le conseil général des Côtes d'Armor a déploré mardi le lancement, par son homologue des Ardennes, d'un jeu en ligne humoristique mettant en scène un sanglier pulvérisant des algues vertes. "Ce petit jeu n'est pas pour amuser les Costarmoricains et les Bretons", a réagi devant des journalistes son vice-président (PS) Vincent Le Meaux, évoquant "une plaisanterie de mauvais goût" après la mort de 36 sangliers cet été près de Saint-Brieuc. Proposé sur la page Facebook du conseil général des Ardennes, ce jeu de tir se veut la "contre-attaque" de sa mascotte, le sanglier Woinic, contre les algues vertes. "Woinic, le sanglier symbole des Ardennes, ne peut assister sans réagir à cette hécatombe de ses congénères", précise sur un ton léger la page, qui ne cite ni la Bretagne ni les Côtes-d'Armor. Une initiative mal accueillie dans ce département: "de collectivité à collectivité, en général on parle de solidarité. Et là on voit qu'une collectivité s'amuse sur le dos d'une autre, ce n'est pas très judicieux et pas très malin", a estimé M. Le Meaux. La Bretagne avait déjà vivement réagi l'hiver dernier à une campagne d'affichage de l'association France Nature Environnement, qui montrait un enfant jouant sur une plage recouverte d'algues vertes. En juillet, 36 sangliers sont morts en juillet dans l'estuaire du Gouessant, près de Saint-Brieuc, après avoir inhalé du gaz toxique émis par des algues vertes en décomposition. Sciences et Avenir 05/10/2011
  18. Conduire des opérations de dépollution sous terre, minimiser les impacts dans les galeries avec des balisages spécifiques, sensibiliser les scolaires: la Fédération française de spéléologie s'est engagée mercredi sur une série d'actions en faveur du "patrimoine souterrain". En France, plus de 70.000 cavités ont été inventoriées, représentant environ 17.000 km de galeries explorées, étudiées, topographiées et "plus de 100 km de nouveaux réseaux sont découverts chaque année", rappelle la convention signée par la FFS avec le ministère de l'Ecologie. Un "patrimoine souterrain" dont la protection et la gestion constituent "les fondements de l'activité" des spéléologues français, selon ce document. La convention liste une série de 14 engagements visant à améliorer "la connaissance, l'étude, la conservation et la gestion" de ce patrimoine. La Fédération française de spéléologie s'engage par exemple à développer des "techniques d'exploration minimisant l'impact sur le milieu", notamment en favorisant le balisage "en tant qu'outil de protection visant à canaliser le cheminement" ou en restreignant l'accès de certains sites fragiles. Les spéléologues participeront aussi "activement à l'identification des sites vulnérables" et réaliseront "des opérations de dépollution". Ils s'engagent aussi à sensibiliser toujours plus le grand public et les scolaires, en favorisant par exemple la mise en place de sentiers pédagogiques. Sciences et Avenir 05/10/2011
  19. Affichage environnemental : le consommateur appelé à juger Biscuits, shampoing, packs de bière ou chemise en coton : depuis le 1er juillet, plus de 150 entreprises s'essayent à l'affichage environnemental pour encourager les achats "verts", au risque de plonger les consommateurs dans une jungle de pictogrammes. "On est les premiers à faire un test grandeur nature de cet affichage environnemental en Europe" s'est félicité mercredi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet devant un caddy d'échantillon de produits participant à l'expérimentation qui doit s'achever en juillet 2012. Après trois mois d'essai de cet affichage environnemental, qui doit informer sur les impacts des produits sur le climat, l'eau, les ressources naturelles non renouvelables et la biodiversité, le ministère lançait mercredi un "testing national" du public sur son site www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr. "On veut voir ce qui a le plus de sens, ce qui est le mieux produit et ce qui frappe le plus", a indiqué la ministre. Les entreprises seront également interrogées par voie de questionnaires. Un rapport complet d'évaluation devrait être remis début 2013 au parlement. Le choix des pictogrammes et des affichages, que ce soit sur les produits, en rayon, en magasin ou sur les sites internets des producteurs, revient à chaque participant à cette opération. La moitié des entreprises a choisi l'internet. On navigue ainsi entre des feuilles vertes marquées CO2, des gouttes d'eau ou des dessins de robinet selon les différents produits. Pour la boîte de petits pois Bonduelle, par exemple, l'impact de sa fabrication sur le climat (94 grammes d'équivalent CO2 pour 100 g) est affiché en rayon sous un carré jaune avec un nuage. shampoing et cannettes Pour connaître celle du shampoing Garnier Ultra Doux, il faut aller sur internet. "Dans un deuxième temps on le mettra sur l'emballage car pour l'instant on n'y indique que le pourcentage de biodégradabilité parce que cela parle le plus au consommateur", explique Jean-Florent Campion chargé du développement durable chez L'Oréal. Il rappelle "qu'un shampoing c'est 60g de C02 pour sa production alors qu'un Français moyen, lui en émet 20kg par jour." D'autres, comme le géant du bricolage et du jardin Leroy-Merlin, affichent des notes globales pour les impacts environnementaux de leurs produits. Les croquettes pour chien Exigence affichent un 6/10 pour l'impact sur le climat alors que le respect de la faune et la flore dans le processus de fabrication obtient 8/10. D'autres encore se sont regroupés pour informer plus généralement, comme le Syndicat national des boissons rafraichissante SNBR, qui précise sur son site que les bouteilles plastique de 1,5l sont plus respectueuses de l'environnement (35g CO2 pour 100ml) que les cannettes (42g). "Dans un premier temps on permet au consommateur de mieux choisir ce qui est plus protecteur de l'environnement et dans un deuxième temps on pense que le producteur va s'adapter et là il va y avoir une compétition positive entre les producteurs", a souligné la ministre. Actuellement l'expérimentation ne concerne que les produits français mais "la Commission européenne est très intéressée", selon elle. Le fait d'être pionnier en Europe va permettre aux producteurs français "d'orienter les critères de choix lors de la mise en place d'un dispositif européen", a-t-elle ajouté en notant que c'est mieux "que de se faire imposer ensuite une réglementation européenne". Sciences et Avenir 05/10/2011
  20. Les stratégies d'adaptation au changement climatique, lancées dans plusieurs pays, ne pourront être totalement efficaces que si le monde réussit à limiter le réchauffement global à 2°C maximum, a souligné mardi le climatologue Jean Jouzel. "Plus la lutte contre le réchauffement sera efficace, plus l'adaptation sera facile, avec ce risque que, si on ne reste pas en dessous du seuil de 2°C, on perdra cette capacité d'adaptation dans certains domaines", a-t-il expliqué en marge d'un colloque organisé dans le cadre du 8e Forum international de la météo et du climat à Paris. L'adaptation est le terme générique désignant les mesures prises pour réduire la vulnérabilité des territoires et des économies aux impacts attendus du changement climatique (hausse des températures, modification des régimes des précipitations, montée du niveau des océans, etc). La France a lancé en juillet son plan national d'adaptation déclinant plus de 230 mesures. Toutefois, rappelle Jean Jouzel, "la priorité reste l'atténuation du réchauffement climatique, c'est-à-dire d'avoir des objectifs ambitieux en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre." La communauté internationale s'est fixée pour objectif de limiter la hausse de la température globale à 2° par rapport aux niveaux pré-industriels, mais les promesses de réduction actuelles correspondent davantage à une hausse d'au moins 3°C, estiment les scientifiques. "On a une capacité d'adaptation, c'est vrai, mais seulement jusqu'à certains seuils, en fonction des secteurs", selon M. Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec, l'organe international de référence sur le climat. "Si vous êtes vigneron, vous vous préoccupez déjà d'un réchauffement d'un dixième de degré ou d'un changement de précipitations. Si vous êtes énergéticien et que vous construisez une centrale, il faut intégrer une éventuelle baisse des capacités de refroidissement", a-t-il ajouté, rappelant que des stratégies sont aussi en cours au Canada ou en Grande-Bretagne. Et même si la science ne permet pas aujourd'hui une "régionalisation" très précise des impacts à attendre, "on a des certitudes que le réchauffement est inéluctable et ces certitudes sont suffisantes pour l'action", a-t-il conclu. Sciences et Avenir 04/10/2011
  21. Des peines d'un an de prison avec sursis à sept ans de prison ferme ont été requises mardi devant le tribunal correctionnel de Paris à l'encontre d'une quinzaine de prévenus, dont six sont impliqués dans une vaste escroquerie à la taxe carbone, la première du genre jugée en France. Lors de son réquisitoire, le procureur Bruno Nataf a dépeint "un système hiérarchisé, organisé", avant de requérir une peine de sept ans de prison et un million d'euros d'amende à l'encontre de Fabrice Sakoun, considéré par l'accusation comme le cerveau de l'escroquerie. Des peines d'un an de prison avec sursis à six ans ferme ont été requis contre les autres prévenus, pour la plupart assorties d'amende. Plus tôt, Bruno Nataf avait salué la "coopération internationale qui a si bien fonctionné" dans ce dossier, avec "la Hollande, l'Angleterre, Hong Kong et Israël", une coopération qui a permis de bloquer des sommes en Israël, "et ça, ce n'est pas le cas dans tous les dossiers", que "de l'argent, le nerf de la guerre, (...) soit bloqué". L'affaire est la première d'une longue série qui devrait envahir les tribunaux français. Des procédures similaires sont également en cours dans des pays comme l'Allemagne ou le Royaume-Uni. Selon le procureur Nataf, les transactions frauduleuses sur les droits d'émissions de CO2 dans l'Union européenne ont fait perdre au trésor public français entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros. Pour l'Europe, le chiffre atteindrait les 5 milliards. Dans ce dossier, des entrepreneurs français sont soupçonnés d'avoir acheté des quotas de CO2 hors taxe en passant par des sociétés basées à l'étranger. Ils auraient ensuite revendus ces quotas en France à un prix incluant la TVA, une TVA collectée et jamais reversée à l'Etat français. Dénommée BlueNext, la Bourse européenne du carbone est détenue à 60% par NYSE Euronext et 40% par la Caisse des Dépôts et Consignations. Cette dernière est partie civile au procès, au côté de l'Etat français. Selon Bruno Nataf, l'escroquerie a permis aux prévenus d'éluder 43 millions d'euros de TVA en 2009. Il a déploré mardi que Fabrice Sakoun n'ait "respecté aucune règle fiscale". Il a surtout regretté "les contre-feux" déployés par la défense qui depuis le début du procès a mis en cause de prétendues défaillances de BlueNext et de la Caisse des dépôts et d'éventuels dysfonctionnements de l'Etat français. "Evidemment, on doit se poser des questions sur le fonctionnement de ce marché: y a-t-il des personnes qui à l'intérieur ont pu faciliter cette fraude?", a demandé le procureur. Mais, a-t-il poursuivi, en se penchant sur le fonctionnement de la bourse carbone, "on se rend compte que l'enrichissement de BlueNext, c'est +peanuts+ et que l'enrichissement de la Caisse des dépôts, c'est +peanuts+!" "Ce qui les embête dans l'histoire, c'est l'argent", a ironisé le représentant du ministère public. "Ce qui les embête, c'est qu'ils vont se retrouver à devoir verser solidairement 43 millions d'euros au Trésor Public..." Fin du procès le 12 octobre. Sciences et Avenir 04/10/2011
  22. Nicolas Sarkozy a confirmé mardi, lors d'un discours à Alès (Gard), qu'il n'y aurait "pas d'exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique" dans le sud de la France, comme le gouvernement l'avait annoncé la veille. Le président de la République s'est rendu dans le Gard à l'occasion de l'inscription des Causses et des Cévennes au patrimoine mondial de l'Unesco, en juin dernier. "Je veux saisir l'occasion qui m'est donnée ici pour vous confirmer qu'il n'y aura pas d'exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique dans ce territoire d'exception", a affirmé M. Sarkozy. Il a confirmé que "les trois permis de recherche de gaz de schiste qui concernaient" cette région seraient "abrogés"." Dans les autres régions, grâce" à la loi Jacob du 13 juillet 2011, "les exploitants ne pourront pas procéder à l'exploration ou à l'exploitation des gaz ou des huiles de schiste" par cette technique de fracturation hydraulique, a-t-il également affirmé. Il a précisé avoir demandé à sa ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui l'accompagnait dans le Gard, de "veiller à ce que leurs permis soient strictement limités aux activités conventionnelles". Selon le président, "en prenant cette décision, nous ne tournons pas le dos au progrès. L'exploitation des ressources en hydrocarbures contenues dans notre sous-sol est un enjeu stratégique pour notre pays. Mais pas à n'importe quel prix", a-t-il martelé. "Et certainement pas au prix d'une fragmentation des terres qui massacrerait ce paysage presque spirituel que l'Unesco a justement choisi de classer au patrimoine mondial de l'Humanité", a poursuivi M. Sarkozy. Le chef de l'Etat attend notamment que soit "démontré que les techniques disponibles pour l'exploitation de ces ressources sont respectueuses de l'environnement, de la complexité des sols et des réseaux hydrologiques". Lundi, Mme Kosciusko-Morizet avait annoncé l'abrogation des trois permis exclusifs de recherche de gaz de schiste dans le sud de la France accordés au printemps 2010: deux à la compagnie américaine Schuepbach et le troisième au groupe français Total. L'emploi de La fracturation hydraulique, seule méthode jusqu'ici pour extraire le gaz de schiste, suscitait la colère de l'opposition socialiste, écologiste et de riverains fortement mobilisés en raison des dégâts qu'elle provoque dans les nappes phréatiques. Sciences et Avenir 05/10/2011
  23. La Commission européenne a demandé à Paris un point sur ses mesures anti-algues vertes et une analyse des premiers résultats obtenus, selon une lettre adressée au gouvernement français et dont l'AFP a eu connaissance. Dans ce courrier en date du 18 juillet dernier, la Commission exprime son souhait d'"obtenir des autorités françaises un état des lieux actualisé et exhaustif de l'ensemble des mesures réglementaires, administratives, financières et autres mises en oeuvre et envisagées au cours des derniers mois" ainsi qu'"une description et une analyse des premiers résultats obtenus". "Il s'agit pour la Commission de vérifier, d'une part, si la phénomène des algues vertes résulte en une violation" des directives européennes sur l'eau de 2000 et de 1991 --cette dernière "concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles"-- "et, d'autre part, si toutes les mesures pour mettre fin à cette pollution sont engagées". Ce courrier, signé Georges Kremlis, membre du service juridique de la Commission, rappelle que sept plaintes (2010 et 2011) relatives aux algues vertes sont en examen à Bruxelles. Cette lettre est suivie d'une annexe de 11 pages développant une soixantaine de questions précises et détaillées sur l'évolution de la lutte anti-algues vertes. L'auteur du courrier demande à la France de "bien vouloir (lui) communiquer les documents et informations requises dans un délai de deux mois". La préfecture de région Bretagne a précisé mercredi que la réponse française serait rendue d'ici à la "fin octobre". "La réponse est en train d'être formulée. La France répondra point par point sur les mesures mises en oeuvre", a indiqué une responsable du dossier en soulignant que le plan anti-algues vertes de gouvernement "se décline comme prévu". Lancé en février 2010, ce plan prévoit notamment un ramassage systématiques des algues échouées sur les plages et l'adoption de huit conventions de baies pour la réduction des émissions azotées, principalement d'origine agricoles, qui favorisent leur prolifération. La deuxième de ces conventions doit être signée vendredi pour la plus importante d'entre elles, la baie de Saint-Brieuc. Sciences et Avenir 06/10/2011
  24. Du riz fraîchement récolté dans la préfecture d'Iwate est commercialisé Du riz récolté récemment dans la préfecture d'Iwate a été commercialisé ce mercredi. Le riz a passé avec succès les tests de détection de substances radioactives provenant de la centrale nucléaire de Fukushima, située à 150 km environ. Un grand magasin de la ville de Morioka a organisé une séance de dégustation et a distribué gratuitement un sachet de 300 grammes aux 200 premiers clients. NHK 05/10/2011
  25. Découverte d'un gisement de terres rares en Californie Une compagnie minière américaine annonce avoir découvert un nouveau gisement de certains types de terres rares dans l'Etat de Californie. Molycorp précisait mardi que le gisement proche de sa mine située à Mountain Pass contient très probablement du terbium et de l'yttrium, deux métaux rares utilisés dans les disques optiques et d'autres produits de haut niveau technologique. L'entreprise ajoute que la qualité générale de ces terres rares est plus riche que la moyenne et qu'elle envisage de procéder à des forages d'essai à grande échelle afin de déterminer la qualité et la quantité du minerai. A l'heure actuelle, la Chine est le plus grand producteur du monde des terres rares et leurs prix restent élevés en raison des restrictions imposées par Pékin sur leurs exportations. L'annonce de la compagnie Molycorp arrive au moment où des représentants des Etats-Unis, du Japon et de l'Union européenne discutent à Washington des perspectives de la demande en terres rares et des technologies de production de matières de remplacement. NHK 05/10/2011
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