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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Ce titre d'article m'a surprise... Aussi j'ai voulu en savoir plus... Bien qu'ancien, il devrait aussi vous éclairer sur certains aspects de la médecine vétérinaire... Il se pourrait que la médecine vétérinaire recèle quelques enseignements pour le monde de la santé dans son ensemble. -----> Article paru sur le site de l'hebdomadaire américain Newsweek le 10 mars 2010. Quand je déclare être vétérinaire oncologue, je rencontre généralement une réaction un peu déconcertée, voire incrédule. On me demande souvent: "les gens soignent-ils vraiment leurs animaux domestiques quand ils ont un cancer? Eh bien oui. Et non seulement administré-je quotidiennement rayons et chimiothérapies à des chats et des chiens (sans parler d'un hérisson par-ci ou d'un furet par là), mais je travaille dans l'un des hôpitaux vétérinaire les plus sophistiqués du pays, avec un neurochirurgien, un dermatologue, un ophtalmologue et une équipe complète de spécialistes d'autres disciplines. Les propriétaires d'animaux de compagnie règlent bien souvent des factures d'un montant allant jusqu'à 10000 dollars pour sauver la vie d'un animal qu'ils considèrent comme un membre chéri de leur famille. Assurances Voilà qui semble un peu extrême, mais qui reste néanmoins bien loin de ce que beaucoup d'Américains font pour leurs proches (humains). La somme stupéfiante de 66,8 milliards de dollars — un tiers ou presque des dépenses de Medicare— est consacrée à traiter les patients au cours de deux dernières années de leur vie. Bien souvent, on tente des procédures extrêmement coûteuses dans le seul but pour le personnel médical de se couvrir contre un éventuel procès intenté par une famille endeuillée qui veut vérifier que tout a bien été tenté. Le fait que tout ceci soit pris en charge par les assurances rend les médecins plus enclins à accumuler les examens à répétition et les traitements superflus. Les animaux qui sont mes patients relèvent à 90% de la gériatrie et, aussi curieux que cela puisse paraître, il se pourrait que la médecine vétérinaire recèle quelques enseignements pour le monde de la santé dans son ensemble. Bien qu'il existe des assurances santé dédiées aux animaux de compagnie, seuls 3% environ des propriétaires y souscrivent. Une portion substantielle des frais reste de toute façon à leur charge. Ils cherchent donc à bien comprendre ce qui motive chaque examen pratiqué. Je leur donne mon interprétation de la situation, ce que je cherche à vérifier et les examens nécessaires. Je classe les diagnostics à poser par ordre d'importance et je fournis les coûts approximatifs. Mes clients peuvent alors choisir ce qu'ils veulent voir effectué, étant informés de l'importance relative de chacun des actes, de leur coût et des risques associés. Cette approche par étapes peut sembler fastidieuse, mais elle permet de réduire considérablement le nombre d'examens inutiles et coûteux. Et le processus lui-même est plus gratifiant. Soulager la douleur Lorsqu'on doit affronter la mort d'un être cher — humain ou animal — le véritable défi est de prendre conscience de la situation telle qu'elle est. Mon approche me permettant d'être plus proche des familles, il m'est plus facile de suggérer que le traitement le plus adapté pourrait consister à soulager la douleur plutôt qu'à tenter de combattre la maladie. Le propriétaire sera moins enclin à penser que vous laissez tomber leur animal chéri s'il vous fait confiance. Lorsqu'on me réclame un examen dont je sais que le résultat ne changera rien à la situation, je dis non. Si le cancer dont souffre votre golden retriever est trop avancé pour être opérable, pratiquer une biopsie constitue un exercice non seulement coûteux, mais superflu. Quelle famille voudrait soumettre un animal de compagnie déjà malade à des examens douloureux, ou dépenser des milliers de dollars à établir un diagnostic qui ne mène à rien de plus? Dans ces conditions, pourquoi le faire lorsqu'il s'agit de nos parents? Il est certain que les enjeux ne sont pas les mêmes: on parle des gens qui nous ont mis au monde. Un vétérinaire, d'autre part, ne vit pas sous l'épée de Damoclès d'un procès pour erreur médicale à même de ruiner sa carrière. Bien qu'un animal de compagnie soit bien souvent traité comme un enfant, il est légalement défini comme un objet —ma responsabilité légale est limitée à sa valeur nominale. Un vétérinaire n'est pas non plus noyé sous la paperasse, ce qui nous permet de passer plus de temps avec nos clients. Je ne préconise pas que les patients et les leurs familles soient autorisés à décider intégralement des modalités de leur traitement. Mais il pourrait être intéressant de leur permettre de s'y impliquer de façon plus active. À certains égards, la pratique de la médecine vétérinaire aujourd'hui n'est pas si différente de ce qu'était la pratique de la médecine humaine avant que les compagnies d'assurance ne dictent la marche à suivre et que la menace d'un procès n'influence les décisions. Voilà peut-être ce qui explique la deuxième question la plus souvent posée dans mon cabinet: "Serait-il possible que je sois moi-même soigné dans cet hôpital?" Par Karen Oberthaler, membre de l'équipe médicale de NYC Veterinary Specialists. Traduit de l'américain par David Korn Nouvel observateur
  2. A l'image du fléau qui touche la population américaine, les chats et les chiens sont trop gros. Depuis ces vingt dernières années, les animaux de compagnie sont en effet trop nourris au risque de mettre leur vie en danger, préviennent les vétérinaires. Le principal responsable: les gâteries, explique Ernie Ward, vétérinaire en Caroline du Nord et fondateur de l'Association de prévention de l'obésité chez les animaux de compagnie (APOP). Il qualifie cette mauvaise habitude de "bombe calorique". "Nous confondons la nourriture et l'amour. Les chiens veulent davantage d'interaction et d'affection. Ils ne réclament pas de nourriture, mais de l'attention", souligne-t-il. L'erreur la plus flagrante semble être "la gâterie de culpabilité": des friandises pour chiens distribuées par certains quand les animaux restent seuls, avance Marion Nestle, nutritionniste, professeur à l'université de New York et auteur du livre "Bien nourrir son animal", co-écrit avec un spécialiste du sujet, Malden Nesheim. Les humains et les animaux luttent contre le surpoids pour les mêmes raisons: trop de calories et pas assez d'exercice physique, affirment les experts. Selon un sondage réalisé en 2009 par l'APOP, qui représente 400 cliniques et un millier de vétérinaires, 45% des chiens et 57% des chats reçus sont en surpoids ou obèses, c'est-à-dire 30% au-dessus du poids idéal. Depuis huit ans, le livre Guinness des records a même supprimé la catégorie de chien et de chat les plus gros à cause des risques pour la santé, note le porte-parole de l'éditeur Stuart Claxton. Autre signe de cette prise de conscience, il existe désormais de la nourriture de régime, des salles de sport, des émissions de gymnastique et même une émission de téléréalité sur le web, financée par une marque qui produit des aliments pour chien, sur le mode de l'émission pour humains "Le grand perdant". Un des candidats préférés de l'émission s'appelle Courtney, une femelle shih tzu de 8 ans. "Elle commençait à paraître faible et fatiguée tout le temps", raconte son maître, Michael Shaun Corby, de Los Angeles. Elle a débuté le programme à 8,6 kilos et a perdu 20% de son poids. "Courtney est redevenu une jeune fille, elle est heureuse, vraiment heureuse. Je n'avais pas réalisé qu'elle ne l'était pas avant de la voir mince", s'est-il réjoui. Mettre Courtney au régime a demandé la participation de tous: amis, famille, invités. "Cela m'a choqué d'apprendre qu'elle n'avait besoin que d'une moitié de bol de nourriture par jour. Je lui en donnais deux par repas!". Michael Shaun Corby avait d'ailleurs affiché des messages dans toute la maison interdisant de lui donner à manger. "Certains amis avaient l'habitude de lui glisser des chips ou de la pizza", observe-t-il. Les maîtres d'animaux de compagnie peuvent donner jusqu'à 25% de nourriture en trop par jour, constate Ernie Ward. "Ca paraît innocent. On les nourrit trop et on ne le sait même pas". Mais pour les cas désespérés, il y existe un centre de régime à Los Angeles, où votre animal peut suivre des leçons de natation ou courir sur un tapis pour la modique somme de 25 dollars (20 euros) les 30 minutes. Avec un bénéfice "des deux côtés de la laisse", souligne Ernie Ward, les maîtres maigrissant aussi... AP Nouvel Observateur
  3. Petit retour en arrière... un article du 28/03/2011 "Nous avons dû quitter la maison le lendemain du séisme, on ne pourra rentrer que lorsque la radioactivité aura disparu": à l'instar de la famille Muto, des dizaines de riverains de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima sont provisoirement hébergés à Tokyo, pour un temps indéfini. Depuis quelques jours, les halls de l'aile ouest du centre d'exposition Tokyo Big Sight, dans la baie de la capitale, sont réservés aux réfugiés des abords du site nucléaire, évacués après une série d'explosions et accidents qui menacent de dégénérer en catastrophe et de condamner la région. "Nous sommes partis en vitesse en bus quand l'ordre d'évacuation a été lancé, nous avons laissé la voiture en plan et tous les animaux domestiques, deux chiens, quatre chats, et des tortues, on ne peut même pas aller les rechercher", confie Mami Muto, dont le domicile se situe à 5km seulement des six réacteurs du site Fukushima Daiichi (Fukushima 1), au nord-est du Japon. "On ne pourra rentrer que lorsque la radioactivité aura disparu, mais en l'état actuel des choses, rien ne semble s'arranger", désespère cette mère de famille, abritée à Big Sight avec son mari et sa fille. "Nous n'étions pas vraiment inquiets de résider près d'une centrale nucléaire, on nous disait que c'était sûr, on le croyait", raconte-t-elle. Et d'enchaîner: "désormais, si nous avions encore confiance en ce que disent les autorités, concernant la sécurité au-delà d'un rayon de 30 km, nous ne serions pas venus jusqu'ici, à plus de 200 km de Fukushima." Les voisins d'infortune des Muto partagent ce point de vue. "Je suis venu d'Iwaki. J'habite à 50 km de la centrale, hors de la zone d'évacuation, mais j'ai peur de la radioactivité. Ici c'est vraiment bien", témoigne Harutake Kohiyama, content d'être ici au chaud, logé et nourri, avec cinq membres de sa famille. "A Iwaki, il n'y a pas d'essence ni de nourriture et beaucoup de personnes sont bloquées là-bas, sans moyen de s'enfuir", assure-t-il, s'estimant presque privilégié. Lui non plus ne croit plus aux propos plutôt rassurants du gouvernement, de la compagnie d'électricité exploitant le site (Tokyo Electric Power, Tepco) ou de l'Agence de sûreté nucléaire, alors que les fuites radioactives augmentent de jour en jour. "Je pense que le Japon seul ne peut pas résoudre ce problème, il faut l'aide des Etats-Unis, de la Russie, des pays qui ont cette expérience", insiste-t-il. "Je n'ai pas l'impression que les gens soient dans un état d'inquiétude alarmant, en tout cas pour le moment, mais le plus dur pour eux est de ne pas savoir quand il leur sera possible de regagner leur domicile", explique un fonctionnaire de la mairie de Tokyo, préférant ne pas être nommément cité. "Il est probable que le nombre d'individus hébergés ici augmente si le périmètre de dangerosité s'étend, le gouvernement ayant déjà invité les résidents de la zone de mise à l'abri (confinement) à quitter préventivement leur demeure", indique-t-il. En fin de semaine dernière, quelque 70 personnes campaient dans les halls de Big Sight, bénéficiant sur place de tickets de repas, de produits de première nécessité, de la proximité de supérettes, restaurants et lieux de détente ainsi que de l'aide d'entreprises. Ils peuvent se rendre gratuitement une fois par jour au "onsen" (bain chaud) le plus proche ou se reposer la journée dans un hôtel voisin pour une somme symbolique. Des prêts d'argent leurs sont aussi consentis sous certaines conditions. Reste que toutes ces bonnes intentions ne chassent pas de leur esprit leur plus grand souhait, exprimé par la collégienne Miraku Muto: "que la radioactivité disparaisse, pour retrouver mes amis le plus tôt possible. Nouvel Observateur 28/03/2011
  4. Chiens dangereux, chats errants, pigeons envahissants: les vétérinaires s'organisent pour proposer leur aide aux élus, afin de traiter ces problèmes auxquels ils ne sont pas formés. "Notre motivation, c'est de permettre aux maires de mettre en place des politiques qui permettent la coexistence entre les amis des animaux et ceux qui veulent bien vivre à leur proximité, mais sans en subir les nuisances", souligne Pierre Busson, président du syndicat des vétérinaires libéraux (SNVEL) depuis début décembre. "Les animaux créent du lien social et sont un motif de convivialité, mais peuvent être aussi la cause de nuisances", renchérit son prédécesseur Rémi Gellé, qui se consacre à présent aux relations avec les élus. "Les maires n'avaient pas forcément le réflexe de se tourner vers nous, alors que nous avons les compétences pour apporter des réponses à leurs problèmes". La gestion des chiens classés potentiellement dangereux dépend des maires. "Mais devant la profusion de textes, il devient très compliqué d'appliquer la loi", estime M. Gellé. Car si tous les chiens doivent être inscrits à la société centrale canine, ceux qui sont potentiellement dangereux ou qui mordent doivent être également déclarés en mairie. Le SNVEL travaille pour le moment avec Limoges, Nice, Nantes, et Rennes. Il a des projets avec Toulouse, Lille, Nancy, et Strasbourg. Le syndicat dispose ainsi d'un réseau de vétérinaires relais s'appuyant sur des vétérinaires de terrain pour la mise en place des différentes actions. Mais sa plus grande fierté est une convention signée en novembre avec Ajaccio dont le maire, Simon Renucci (app. PS), considère que la politique de l'animal s'inscrit dans une démarche de santé publique, qu'elle renforce le lien social et a un rôle éducatif. Selon M. Renucci, qui est pédiatre, il s'agit de prévenir les risques d'accident avec les animaux et de les aborder de manière naturelle, comme les accidents domestiques. "Comme on dit aux enfants "n'entrez pas dans la cuisine, c'est dangereux", il faut aussi éduquer les animaux", a-t-il dit à l'AFP. Le SNELV, qui souhaite passer d'autres conventions de ce type, lui a proposé un appui technique pour gérer les animaux domestiques et la faune sauvage. Un vétérinaire référent organisera plusieurs programmes d'action. Parmi ceux-ci, des campagnes de communication sur la santé et la salubrité des animaux vont être lancées. "Il faut apprendre aux maîtres le caniveau", souligne M. Renucci. La ville mettra à disposition ses moyens d'informations: panneaux, brochures, journal municipal. M. Renucci veut aussi développer les relations avec la communauté éducative, en particulier dans le primaire, pour apprendre aux enfants à bien se comporter face aux animaux, sans risquer d'accident. Le SNVEL fournira des logiciels éducatifs. Autre action, la mise en place rapidement d'une fourrière pour régler le problème des animaux errants et la formation concrète du personnel municipal à la gestion des chiens dangereux, avec un vademecum des textes qui se superposent sur le sujet. Une réunion du conseil municipal sera consacrée à la politique de l'animal, avec la participation du vétérinaire référent. "Nous allons aussi créer une commission "politique animale en ville", ajoute M. Renucci. Le coût de l'opération est estimé à quelques milliers d'euros par M. Renucci. Nouvel Observateur 21/12/2010
  5. Nul besoin d'être milliardaire pour vouloir le meilleur pour son animal domestique, y compris une fois qu'on n'est plus de ce monde. Aux Etats-Unis, les propriétaires peuvent préciser, par le biais d'un document légal, ce qu'ils souhaitent pour leur chien ou leur chat après leur propre décès. En 2007, Leona Helmsley, après avoir fait fortune dans l'immobilier, avait légué 12 millions de dollars à son chien, Trouble. Un juge avait finalement réduit cette somme à deux millions de dollars et avait attribué une partie de l'argent restant à ses petits-enfants. Le bichon maltais a vécu dans le luxe jusqu'à sa mort en décembre. Depuis que cette histoire s'est retrouvée à la "une" des journaux, l'idée a fait son chemin dans l'esprit de nombreux propriétaires. Il existe des maisons de retraite pour animaux dans tous les Etats-Unis, où au moins 45 Etats autorisent en outre un acte légal permettant de spécifier ce qu'il adviendra de leur meilleur ami après la mort de son maître... Ce contrat précise qui en sera responsable et comment sera financée sa garde. Des avocats se sont spécialisés dans la rédaction de ces contrats, et plusieurs livres consacrés au sujet. On ignore le nombre exact d'animaux abandonnés après la mort de leurs maîtres, explique Richard Avanzino, ancien président de la Société protectrice des animaux (SPCA) de San Francisco. Son estimation est d'environ 2%, soit 150.000 chiens et chats remis chaque année aux refuges. Une étude publiée à la fin des années 1990, basée sur 12 centres, avait révélé que 1% des chiens et 1,5% des chats leur avaient été remis à la mort du propriétaire. En 1979, M. Avanzino s'était opposé en justice à l'euthanasie d'un chien dont la propriétaire s'était suicidée. Elle avait laissé un testament indiquant que sa chienne, âgée de 11 ans, devait être euthanasiée. "Elle pensait que personne ne pourrait s'occuper d'elle avec autant d'amour qu'elle ne l'avait fait". Un juge avait estimé que le droit de chacun à disposer comme il l'entend de ses biens ne s'appliquait pas à une créature vivante. "Les gens ne peuvent pas imposer la mort de leurs animaux domestiques depuis la tombe, simplement parce qu'ils ne sont plus là pour s'en occuper", a souligné Richard Avanzino. Cette affaire avait conduit la SPCA de San Francisco à fonder les premiers sanctuaires du pays pour les animaux survivant à leurs maîtres. Quelques écoles vétérinaires proposent d'accueillir ces animaux et de les placer chez des particuliers. Ainsi, le centre Stevenson, mis en place par l'Ecole de médecine vétérinaire du Texas, accueille à l'heure actuelle 377 animaux provenant de 20 Etats. Les frais oscillent entre 50.000 et 100.000 dollars par animal jusqu'à la fin de sa vie. Les fonds restants sont donnés au centre ou à l'école. Ce type d'arrangement ne coûte pas forcément toujours aussi cher. La Fondation pour chats Blue Bell, en Californie, demande 6.500 dollars pour s'occuper d'un chat jusqu'à la fin de sa vie. L'organisation a été fondée par Bertha Gray Yergat, qui voulait être sûre que les 200 chats qu'elle avait secourus seraient bien traités après sa mort. Elle a légué un million de dollars d'avoirs, précise Susan Hamil, directrice et membre du conseil d'administration de la fondation depuis sa création. A ce jour, 50 chats sont accueillis. La plupart des gens choisissent un ami ou un membre de leur famille pour recueillir leur animal, mais comme pour une adoption, "il faut s'assurer que cela fonctionnera", observe Kim Saunders, vice-président du site Petfinder.com, une base de données proposant des animaux à l'adoption. Et certains maîtres préfèrent laisser à une agence le soin de trouver un nouveau foyer à leur animal. Des propriétaires laissent de l'argent à ceux qui s'en occuperont, afin de s'assurer que le chien, le chat ou tout autre animal ne deviendra pas un fardeau. Malheureusement, lorsque des sommes importantes sont en jeu, "la cupidité se met en travers de la route", regrette M. Avanzino. Il raconte ainsi l'histoire de ce chat, confié à une femme de chambre et à un majordome en échange du gîte et du couvert tant que l'animal serait vivant. "La première fois que nous l'avons vu, nous avons estimé qu'il avait huit ans. Quatre ans plus tard, il en avait environ quatre et la fois suivante, le chat qu'ils ont emmené et présenté comme étant le même, avait environ un an". Dans une autre affaire, le propriétaire d'un berger allemand avait laissé à des proches l'usufruit d'une propriété entière jusqu'à la mort du chien. "Ils l'ont maintenu en vie pendant près de deux ans avec des machines", confie Richard Avanzino. "Le chien était totalement incapable de bouger". AP Nouvel observateur 29/06/2011
  6. La moitié des Français possèdent un animal et préfèrent les chats Un Français sur deux (51%) possède un animal de compagnie dont la présence est perçue comme "rassurante et positive", révèle un sondage Obea/infraforces réalisé pour le mensuel Santé Magazine, paru vendredi. Parmi les propriétaires d'animaux, 35 % déclarent n'avoir qu'un seul animal et 14 % plusieurs. Ce sont les 35-54 ans qui en détiennent le plus (56 %). Dans le coeur des Français, les chats devancent les chiens. 55% ont adopté un chat et 54% un chien mais les 25-34 ans préfèrent souvent la compagnie d'un rongeur, hamster, lapin ou souris (8 %). Ils ne sont que 7% à choisir la compagnie des poissons et 2% celle des oiseaux. La présence des animaux exotiques, iguanes et serpents, dans les foyers reste marginale (seulement 0,4%). Quant à ceux qui n'ont pas d'animaux, ils invoquent principalement un manque de temps ou d'espace pour s'en occuper. Ce sondage a été réalisé par téléphone du 19 au 25 mai 2011 auprès d'un échantillon représentatif de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas. Sciences et Avenir 08/07/2011
  7. fermeture d'une usine anglaise fabriquant du MOX Les autorités britanniques ont annoncé mercredi la fermeture de l'usine de Sellafield (nord-ouest de l'Angleterre) qui fabriquait du MOX, un mélange d'uranium et de plutonium servant aux centrales nucléaires, en raison de l'impact de la catastrophe de Fukushima sur les ventes. L'agence gouvernementale chargée du site, la NDA, a expliqué que cette catastrophe allait fortement affecter les contrats en provenance du Japon, qui assurent l'essentiel des débouchés de cette usine dans laquelle travaillent 800 personnes. "Pour éviter le maintien d'une activité qui engendrerait des coûts inutiles pour le contribuable britannique, la seule issue raisonnable est la fermeture de l'usine le plus rapidement possible", a précisé la NDA. L'agence a promis d'aider au reclassement des employés dans d'autres unités de Sellafield, le plus vieux et le plus gros complexe nucléaire d'Europe devenu notamment un gigantesque chantier de recyclage et de retraitement de déchets. Le syndicat britannique des employés du nucléaire, le BUP, a dénoncé une décision "hâtive et à courte vue". Le MOX est fabriqué à partir de plutonium issu de combustibles usés sortant des centrales nucléaires et d'uranium appauvri. Selon le groupe français Areva, 4 des 55 réacteurs nucléaires japonais fonctionnent avec du MOX, dont un à Fukushima. La centrale de Fukushima Daiichi a été gravement endommagée par une vague géante de 14 mètres déclenchée par une séisme de magnitude 9 survenu au large du nord-est du Japon le 11 mars dernier. Sciences et Avenir 04/08/2011
  8. L'accident de Fukushima aurait pu être évité Alors que le Premier ministre japonais Naoto Kan veut réduire la dépendance du Japon au nucléaire, certains journaux réagissent violemment à ses propositions. Analyse de Christophe Sabouret, ingénieur d'études au CNRS Réduire de façon planifiée et progressive le niveau de dépendance à l’énergie nucléaire Tandis que la centrale nucléaire de Fukushima-I au Japon, endommagé le 11 mars, continue de rejeter des matières radioactives, le Premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré, lors d’une conférence de presse le 13 juillet, qu’« en réduisant de façon planifiée et progressive le niveau de dépendance à l’énergie nucléaire, nous devrions concevoir à l’avenir une société qui puisse s’en passer ». Réaction du journal le plus lu du pays, le Yomiuri Shimbun : « Brandir une pancarte Sortons du nucléaire au moment où l’on prédit une pénurie de courant est tout simplement irresponsable. » Et celle du principal journal économique de l’archipel, le Nihon Keizai Shimbun : « M. Kan a dit en juin qu’il quitterait ses fonctions une fois atteint un certain stade dans la résolution de la crise de Fukushima et la reconstruction. Il n’est pas en position de prendre une orientation si importante pour le pays à un horizon de vingt à trente ans. » Ces réactions sont-elles justifiées ? Au Japon 30 % de l’électricité est d’origine nucléaire Le 6 juillet, le ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie japonais, Banri Kaieda, a déclaré que l’ensemble des centrales nucléaires du pays allait être soumis à des « tests de résistance » afin de « rassurer davantage la population ». La sécurité des centrales nucléaires du Japon avait été vérifiée dans les semaines suivant le 11 mars après un très fort séisme, suivi d’un tsunami occasionnant près de 23 000 morts et disparus dans le Nord-Est de l’île principale du Japon. C’était là que s’était produit au réacteur 1 de la centrale de Fukushima-I un accident « grave », selon les termes de son exploitant. La déclaration du 6 juillet du ministre enlevait toutefois à dix gouverneurs, sur les départements desquels se trouvent des centrales nucléaires, le poids de décider ou de ne pas décider leur redémarrage. À l’heure actuelle, sur les cinquante-quatre centrales réacteurs que compte le Japon trente-cinq sont effectivement à l’arrêt. Or au Japon 30 % de l’électricité est d’origine nucléaire. Toujours à l’heure actuelle, près de 85 000 personnes ont dû être évacuées d’une zone d’un périmètre de 20 km autour des centrales nucléaires de Fukushima-I et Fukushima-II, éloignées l’une de l’autre d’une dizaine de kilomètres. Près de 70 000 autres originaires principalement des régions du Nord-Est sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont perdu leur logement, sont accueillis dans des centres, des écoles, des auberges et hôtels, chez de la famille ou des proches. Et sur les 60 000 logements temporaires promis par le gouvernement avant le 15 août 37 000 sont déjà achevés. Par ailleurs, le 5 juillet le gouvernement approuvait une rallonge budgétaire de 17 milliards d’euros, qui s’ajoutait aux 34 milliards d’euros votés en mai par la Diète pour faire face à la catastrophe naturelle la plus coûteuse au monde et estimée, par le même gouvernement, à 150 milliards d’euros. Enfin, une trentaine de plaignants dont le maire de Kosai, ville située à 60 km de la centrale nucléaire de Hamaoka, demandaient sa fermeture pure et simple. Cette demande faisait suite à une requête adressée le 30 mai par le Premier ministre à l’exploitant de cesser provisoirement toute production sur ce site. Hamakao, la centrale la plus dangereuse du pays Déjà en 2004, le sismologue japonais Ishibashi Katsuhiko avait considéré la centrale nucléaire de Hamaoka comme la plus dangereuse du Japon. Le scientifique estimait que ses normes antisismiques étaient caduques depuis le séisme de Kôbe de 1995. La centrale était de fait située près de la zone où était attendu depuis trente ans le « Big One », le séisme qui dépasserait en intensité tous les précédents. Quand on sait que le séisme du 11 mars atteignait une magnitude de 9, la plus forte jamais enregistrée dans l’histoire du Japon, on tremble à l’idée d’imaginer la puissance du « Big One ». Et le professeur y redoutait ce qui s’est manifestent passé à la centrale nucléaire de Fukushima-I le 11 mars, à savoir l’enchaînement d’un séisme et d’une catastrophe à une centrale nucléaire, un « gembatsu-shinsai ». Or le séisme du Nord-Est du 11 mars y a « libéré » la zone de contraintes, qui s’est déplacée près de la centrale nucléaire de Hamaoka. Neuf jours avant le 11 mars, l’agence japonaise de sûreté nucléaire, Genshiryoku Anzen Hôan-in, donnait à Tepco, l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima-I, jusqu’au 2 juin pour proposer un programme de contrôle sur son installation. Le 28 février, l’exploitant, premier producteur électrique privé mondial et également premier producteur électrique du pays, avait fait savoir à l’agence qu’elle n’avait pas contrôlé trente-trois éléments des six réacteurs de sa centrale nucléaire Fukushima-I. Parmi ces éléments : un moteur et un générateur électrique d’appoint pour le réacteur 1, celui dont l’état, en fin d’après-midi du 11 mars, allait être jugé officiellement « grave » par Tepco et qui allait être suivi de l’« alerte nucléaire » décrétée par le Premier ministre le soir même. On connaît la suite. Versant responsabilités : l’« alerte nucléaire » autorise constitutionnellement le Premier ministre à mobiliser l’armée pour secourir les sinistrés du séisme et du tsunami et à engager l’État dans le financement de la reconstruction. Versant informations : bien que tout manuel de physique nucléaire apprenne que la fusion d’un cœur de réacteur nucléaire qui n’est pas refroidi est « de l’ordre de l’heure », Tepco a attendu le 24 mai pour reconnaître que les cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 avaient effectivement fondu. Trois lois fondamentales avant de partir Le 27 juin, près trois de semaines après l’échec d’une motion de censure à la Diète visant à le contraindre à la démission, le Premier ministre a fait savoir qu’il ne partirait qu’après avoir fait voté trois lois, relatives à une seconde rallonge budgétaire pour la reconstruction, à l’émission d’obligations d’État et à l’utilisation des énergies renouvelables. Le 17 juin, Chûbu Electric Power Co., qui exploite la centrale nucléaire de Hamaoka, annonçait qu’une quarantaine de tubes, sur 21 000 que compte le condenseur, servant à alimenter en eau le système de refroidissement d’un de ses réacteurs étaient « endommagés ». Cette « découverte » a fait suite à l’ordre du Premier ministre, donné le 30 mai, de cesser toute activité à la centrale nucléaire de Hamaoka. Le 9 juin, c’était chose faite. On peut penser que sans cela un nouveau Fukushima était possible. Pourtant le Yomiuri Shimbun dans son édition du 10 juin critiquait le Premier ministre en disant que sa requête était « abrupte », avait été conduite « sans concertation préalable des parties », et manquait d’« explications ». Le Yomiuri Shimbun montre clairement qu’il mène un autre combat : celui de la démission du Premier ministre Kan. Fukushima, Hamaoka… et le reste ne sont que des prétextes. La grande presse japonaise ne craint manifestement pas d’écrire des erreurs ni a posteriori ni a priori. Heureusement ni les séismes ni les centrales nucléaires ne savent lire ! Sciences et Avenir 02/08/2011
  9. Alors que l'opération de l'après-midi a été un échec concernant le trappage de nos beaux poilus, ce soir une de mes voisines a réussi à attraper une belle minette... Une des moins farouches de celles que nous nourrissons. Nous nous doutions que nous réussirions à l'attraper car elle se laissait carresser et même prendre dans les bras un court moment... Mais voilà, les bénévoles qui viennent pour tenter ce genre d'opération viennent sur leur temps libre... quand ils le peuvent et cet après-midi... C'était trop tôt ! La belle qui a été attrapée ce soir, je l'appelais Babou à cause des couleurs qui composent sa jolie robe... Etant donné son comportement, elle est restée calme et n'a pas cherché à se débattre ou à s'enfuir quand nous avons ouvert la cage, je suis persuadée qu'un jour elle a appartenu à quelqu'un... 30 minutes après qu'elle ait été attrapée, l'association est venue la chercher et l'a conduite illico chez le véto où elle sera opérée demain... Elle est pleine et je pense qu'elle devait être à mi-chemin de sa gestation... Dans 48H00 nous allons la récupérer. C'est la première fois que je "travaille" en direct avec une association de chats libres... Et je dois dire que nos interlocuteurs de E. C. L. V. Y. S. sont très réactifs... Nous avons bon espoir que, grâce à leur aide, nous arriverons à endiguer et stabiliser le nombre de chats sans toit... Au cours de nos tournées alimentaires, nous discutons avec les gens en leur parlant de la nécessité de stériliser leurs chats... pour éviter ce qui se passe actuellement dans ma ville... Il y avait bien longtemps que j'avais pas vu autant de chats... Et quelques-uns d'entre-eux ont été la cible de personnes sans coeur... Bref plusieurs chats sont morts... Je ne dirai pas comment pour ne pas donner des idées supplémentaires à leurs tortionnaires... Ceux qui me connaissent doivent savoir que cela m'a profondément affectée...
  10. Début de discussions sur le déclassement des réacteurs de la centrale de Fukushima Au Japon, un panel nommé par le gouvernement a commencé à discuter d'un calendrier pour le déclassement des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée. Environ 30 personnes, parmi lesquels des membres de la Commission de la sûreté nucléaire et des représentants de Tepco, l'opérateur de la centrale, ont pris part à la réunion initiale du panel, ce mercredi. Yuichi Hayase, qui s'est joint aux chercheurs américains lors des études sur l'accident de la centrale de Three Mile Island en 1979, a expliqué aux participants comment l'installation sinistrée avait été maîtrisée. Les membres du groupe ont discuté des défis à moyen et à long terme au cours du processus de démantèlement, notamment les moyens de réparer les enceintes de confinement et de décontaminer les bâtiments par des appareils télécommandés, permettant l'extraction des barres de combustible. NHK 03/08/2011
  11. Le gouvernement japonais prépare un nouvel organisme de contrôle nucléaire Le gouvernement japonais se prépare à créer une nouvelle agence de la sûreté nucléaire, de manière à séparer les fonctions de contrôle de celles du ministère de l'Industrie qui promeut l'énergie nucléaire. Depuis l'accident à la centrale de Fukushima, le gouvernement a entrepris une révision de l'administration nucléaire actuelle. Le plan envisagé appelle à dissocier les fonctions de réglementation de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et celles du ministère de l'Industrie. Il vise à établir un nouvel organisme régulateur du nucléaire sous la tutelle du ministère de l'Environnement. La nouvelle entité serait en charge des réponses initiales en cas d'accidents nucléaires, de la surveillance des radiations et du contrôle des substances radioactives. La Commission de sûreté nucléaire, dépendant actuellement du Bureau du gouvernement, serait rebaptisée et placée sous la tutelle du nouvel organisme de surveillance en tant que son organisme consultatif. Ce mercredi, Yukio Edano, le porte-parole du gouvernement, a déclaré à la presse qu'à son avis, ce plan est une option. Le gouvernement, a-t-il ajouté, doit étudier ce projet dans son ensemble pour évaluer l'indépendance, la neutralité et la faisabilité de la nouvelle structure. NHK 03/08/2011
  12. Le gouvernement japonais prépare un nouvel organisme de contrôle nucléaire Le gouvernement japonais se prépare à créer une nouvelle agence de la sûreté nucléaire, de manière à séparer les fonctions de contrôle de celles du ministère de l'Industrie qui promeut l'énergie nucléaire. Depuis l'accident à la centrale de Fukushima, le gouvernement a entrepris une révision de l'administration nucléaire actuelle. Le plan envisagé appelle à dissocier les fonctions de réglementation de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et celles du ministère de l'Industrie. Il vise à établir un nouvel organisme régulateur du nucléaire sous la tutelle du ministère de l'Environnement. La nouvelle entité serait en charge des réponses initiales en cas d'accidents nucléaires, de la surveillance des radiations et du contrôle des substances radioactives. La Commission de sûreté nucléaire, dépendant actuellement du Bureau du gouvernement, serait rebaptisée et placée sous la tutelle du nouvel organisme de surveillance en tant que son organisme consultatif. Ce mercredi, Yukio Edano, le porte-parole du gouvernement, a déclaré à la presse qu'à son avis, ce plan est une option. Le gouvernement, a-t-il ajouté, doit étudier ce projet dans son ensemble pour évaluer l'indépendance, la neutralité et la faisabilité de la nouvelle structure. NHK 03/08/2011
  13. Aujourd'hui j'ai assisté au relâchage d'une femelle qui a été stérilisée alors qu'elle était pleine... Elle n'a gardé aucune rancune et s'est laissée approchée et caressée par la personne qui s'en occupe le plus dehors question nourriture... Sa vue a réveillé une blessure qui n'est pas encore cicatrisée... car elle ressemble énormément à ma belle Dallia qui m'a quitté le 23 octobre dernier... J'ai beau avoir 5 chats maintenant... Elle me manque toujours autant... Ce n'est pas souvent que l'on a une telle osmose avec un animal, surtout un chat... La complicité entre nous était tellement forte... Je n'avais jamais vécu ça auparavant... Il était question de trapper de nouveaux minous... Mais aujourd'hui, aucun chatounet ne s'est laissé piéger... Il faut dire qu'il y avait beaucoup d'aller et venues, du bruit, sur les deux sites repérés. Nous devons faire vite car nous avons surpris 3 jeunes s'en prendre à des chatons. Hier soir, j'avais pu les faire partir... Ils sont revenus (après 23h00) c'est une autre dame, qui les a surpris, qui a réussi à les faire partir pour de bon... J'y retourne ce soir, munie d'un appareil photo au cas où ces jeunes repointeraient le bout de leur nez. De plus, il y a quelques jours, nous avons trouvé un chat mort... Sans blessure apparente... Mis dans un endroit et dans un lieu... pour que tout le monde, enfants, y compris, le voit... J'en ai été malade... D'autres personnes rencontrées nous ont fait part de "tableaux" assez semblables... Lamentable !!! .
  14. Afin de stopper la brutalité dont certains chats ont été victimes, un courrier d'information a été placardé en divers endroits, notamment dans ceux les plus fréquentés... En voici les termes : ... Vous avez dû constater que de très nombreux chats vivent dans votre très proche environnement, proliférant bien sûr très rapidement puisque la nature a ainsi fait le chat... Le chat, en nombre raisonnable, a un rôle tout à fait utile (en luttant notamment contre les rats et autres rongeurs), mais la surpopulation féline devient une nuissance aussi bien pour eux que pour les résidents. Nous commençons une campagne de stérilisation pour freiner cette prolifération évitant ainsi la naissance de nombreux chatons voués à une vie misérable et quelquefois très courte... Les chats sont capturés, menés chez notre vétérinaire, testés Felv/Fiv, stérilisés et tatoués au nom de notre association et ainsi protégés grâce à leur identification. Ils sont ensuite relâchés dans leur environnement, où l'on s'assurer qu'ils trouveront nourriture et abris. Les chats des autres quartiers ne seront pas attirés, chaque chat ayant son propre territoire. Les maladies des chats ne sont pas transmissibles à l'homme. Si certains chats présentent des signes de maladie, le fait de les approcher ne présente aucun danger. Nous comptons sur votre compréhension pour faire bon accueil à nos bénévoles.... M. D. Présidente.
  15. E. C. L. V. Y. S. Avant de vous parler de cette association, je tenais à rencontrer des personnes qui s'en occupent. C'est chose faite depuis cet après-midi ! En effet, dans la ville où j'habite, il y a beaucoup de chats sans toit. Cela fait un moment que la situation dure et je ne savais à quelle porte frapper... J'avais même songé à créer dans ma ville, une association de chats libres... Mais les difficultés et valses hésitations aussi bien d'autres personnes qui s'étaient proposées à intervenir que les interlocuteurs contactés, ne m'ont pas permis de donner corps à ce projet. Or, à la suite d'une décision du maire qui avait contacté une société pour débarraser la ville de ses chats errants, une personne bénévole de ECLVYS, basée dans une ville voisine, a pu convaincre son association d'intervenir pour éviter un sort funeste à tous ces petits laissés pour compte. Dans peu de temps, je ferai partie de cette association. C'est aussi une des raisons qui m'amènent à la présenter... Depuis une dizaine de jours, plusieurs chats ont été trappés et trois femelles ont été stérilisées et relâchées sur le site de leur capture. Des chatons ont été également trappés et, malheureusement 3 d'entre-eux ont dû être endormis trop atteints par la maladie pour espérer une guérison (l'un d'eux que j'avais pu attraper était même aveugle...). C'est sûr que cela fait de la peine, mais il vaut mieux pour ces chatons qu'ils s'endorment en paix et en douceur plutôt que de souffrir de longues semaines et agoniser dans leur coin... Avec le risque de propager encore plus le virus... C'était le même dont Fox et ses frères et soeurs étaient atteints l'année dernière quand nous les avons trouvés... Fox a été le seul survivant et aujourd'hui, il a un an... L'Ecole du Chat Libre Vals d'Yerres et de Seine est une association de protection animale, reconnue d'intérêt général depuis 2006. Sa mission est la protection et la non prolifération des chats errrants par la stérilisation et le tatouage. Chaque samedi, des journées d'adoptation sont organisées pour les chats et chatons sociables ou qui ont été socialisés... Tous les chats sont testés FiV et FelV (sida du chat et leucose) et stérilisés... Le site de l'association : www.chatlibre.org
  16. La biologie est la science de la vie, pas de la mort Clic Animaux soutient le comité scientifique Pro Anima et s'engage à ses côtés pour la lutte contre la vivisection et la mise en place de solutions alternatives. Il faut en finir avec les tests sur les animaux pour des raisons scientifiques, écologiques et éthiques. Il existe aujourd’hui, dans tous les domaines scientifiques des alternatives valables et plus fiables que les tests sur animaux. Clic Animaux Chaque année, en France, près de 20 000 personnes décèdent des suites des effets secondaires de médicaments, pourtant longuement testés sur des animaux. Près de 100 000 produits chimiques nous environnent. Pour 98 % d'entre eux, la toxicité n'a pas été évaluée. Pour les 2 % restants, on sait qu'ils sont toxiques... pour les animaux ! Depuis l'introduction massive de ces produits chimiques sur le marché, cancers et autres maladies (Alzheimer, Parkinson, etc.) augmentent en flèche. Il est urgent de réagir ! La Commission Européenne veut faire tester 140 000 produits chimiques ? Prenons-la au mot et démontrons qu'il existe des méthodes scientifiques pour le faire, et ainsi éviter de tuer des animaux, qui plus est de façon totalement inutile ! Vous avez le droit de savoir et le devoir de réagir ! Les données, disponibles depuis 2005, montrent que près de 12 millions d'animaux ont été utilisés pour la vivisection dans l'Union Européenne, avec pour mauvais élèves : * la France avec 2 328 380 animaux, * le Royaume-Uni avec 2 266 884 animaux, * l’Allemagne avec 2 021 782 animaux. Ces 3 pays présentent tous des chiffres en hausse. Une inquiétude porte également sur des tests particulièrement cruels, comme la "dose létale 50" qui ont encore eu cours au moins jusqu'en 2008, faisant plus de 300 000 victimes incluant des chiens. Qu’est-ce que la dose létale 50 ? C’est est un indicateur quantitatif de la toxicité d'une substance, qui mesure la dose de substance causant la mort de 50 % d'une population animale donnée. En soutenant Pro Anima, vous sauverez la vie des animaux tout en protégeant celle des humains. Vous aiderez l'association à financer des programmes scientifiques comme Valitox, véritable alternative aux programmes aux tests sur les animaux. Vous permettrez également à l'association de financer ses actions de communication et de lobbying, nécessaires pour changer les mentalités. Pro Anima (en latin: "ce qui est animé, vie, souffle, esprit"...) est un comité scientifique, apolitique, indépendant, rassemblant des personnalités bénévoles actives du monde de la médecine, de l’enseignement et de la recherche. Des méthodes dépassées Les méthodes toxicologiques officielles dépendent encore essentiellement du modèle animal pris comme substitut à l’homme. Pro Anima observe que ce modèle est dénué de valeur scientifique, et s’est déjà révélé désastreux pour la santé de la population. Les effets secondaires et les effets à long terme de l’expérimentation animale restent totalement inconnus. De plus, le modèle animal sera inapplicable demain, quand il s’agira de tester les macro-molécules biologiques qui sont les médicaments du futur. Des alternatives fiables En revanche, les développements fulgurants de la biologie moléculaire et cellulaire, ainsi que les méthodes biotechnologiques de plus en plus puissantes, offrent à présent des moyens d’évaluation scientifique de la toxicité à la fois reproductibles, fiables et pertinents pour l’homme. Les progrès actuels ouvrent également des voies d’expérimentation modernes, pertinentes et plus humaines dans le domaine de la recherche médicale... A titre d’exemple, des programmes de recherche aussi fondamentaux que la modélisation en 3 D de cancers, ou les études sur les maladies dégenératives (Alzheimer, Parkinson...) peuvent aujourd’hui être conduits hors modèle animal... Des enjeux pour l’avenir Il faut convaincre les responsables politiques de hâter la validation de ces méthodes, pour la survie des animaux, pour la sécurité des consommateurs, mais aussi pour assurer l’avenir de la recherche et la place de notre pays en la matière. Selon les cas, Pro Anima s’adresse donc aux hommes politiques, aux chercheurs et aux scientifiques, aux industriels de la santé, de la cosmétologie et bien entendu au grand public qui a le droit d’être informé dans le domaine essentiel de la santé. [u]En soutenant Pro Anima, vous sauverez la vie des animaux tout en protégeant celle des humains. [/u] .Clic Animaux 03/08/2011
  17. Bonjour, je m'appelle Ziggy Photo JEARS / Carol Kosloski Je suis l'un des rescapés qui a été sauvé par la coalition JEARS et je suis actuellement au refuge Japan Cat Network. Je viens vous dire que mes petits amis chiens qui sont au refuge de Earth Tokushima ont besoin de croquettes Science Diet Hill pour chiots. Les besoins en matière d'alimentation pour les toutous figure sur la liste des souhaits, ici : http://amzn.to/obg1qa . Cherchez le sac vert http://amzn.to/qwI0PF (voir article précédent à ce sujet) Merci au nom de mes amis chiens! Pourriez-vous leur dire que c'est Ziggy qui a demandé pour eux ? .JEARS
  18. Kilt, le taureau de la Talaudière échappé de l'abattoir Le 21 avril 2009, un taureau s’échappe de l’abattoir de la Talaudière. Après plusieurs heures de recherches et maintes négociations de la Fondation Brigitte Bardot, l’animal est finalement endormi et échappe donc, pour la deuxième fois, à une mort certaine. La Fondation Brigitte Bardot touchée par la combativité de ce taureau décide donc de s’en porter acquéreuse. C’est désormais chose faite puisque l’éleveur du bovin et l’institution se sont mis d’accord sur le prix de rachat de l’animal. L’éleveur et la Fondation Brigitte Bardot sont parvenus à un accord concernant le prix de l’animal (3.000 €, le prix de la « viande ») assurant ainsi au taureau la garantie de couler des jours heureux. Dès vendredi, l’animal prendra la route vers la Seine Maritime afin d’y rejoindre une pension agricole où l’ensemble de ses besoins sera pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot. Brigitte Bardot touchée par l’histoire de ce taureau Comme de très nombreux Français, j’ai suivi avec angoisse la traque de ce pauvre taureau qui a réussi à s’échapper de l’abattoir de Saint-Étienne. Les animaux qui pénètrent dans ce lieu de mort, de cris et de sang, s’affolent et cherchent à fuir, mais l’issue est toujours l’égorgement de la bête dans l’indifférence des hommes. Par miracle, ce taureau a pu s’échapper de cette épouvante, s’échapper pour ne pas être saigné. C’est un rescapé qui doit être gracié ! D’ailleurs son origine écossaise m’a fait le baptiser : Kilt ! On peut s’interroger sur ce que représente une vie parmi les milliards d’autres sacrifiées chaque année pour la consommation humaine ? Mais une vie de sauvée, ce n’est pas négligeable. Si nous pouvons épargner cet animal, alors nous avons le devoir moral de le faire. Ma Fondation est prête à l’accueillir et lui assurer une retraite bien méritée, comme elle accueille déjà plusieurs centaines de bovins et d’équidés sauvés des abattoirs, plusieurs dizaines de moutons sauvés des sacrifices rituels. » Un cas exceptionnel et pourtant si courant Même si le sauvetage de ce taureau a été des plus épiques eu égard à son évasion, il n’en demeure pas moins courant pour la Fondation. En effet, la Fondation Brigitte Bardot est propriétaire de près de 300 bovins sauvés des abattoirs et des mauvais traitements. Une partie de ces animaux est hébergée au sein du refuge de la Fondation dans l’Eure et plusieurs d’entre eux sont placés dans des pensions agricoles. Kilt a droit à une retraite bien méritée Le samedi 25 avril 2009, Kilt débarquera sur ses nouvelles terres de Seine-Maritime pour y rejoindre une partie des 222 bovins récupérée par la Fondation et qui avait été délaissée par leur ancien propriétaire, un gagnant du Loto. L’ensemble du troupeau restera à paître dans cette pension jusqu’à la fin de leurs jours. Des millions d'autres finissent en steak chaque jour... Enfin, si l'aventure de Kilt se termine bien, elle est exceptionnelle et ne doit pas faire oublier le sort des millions d'animaux qui, comme Kilt, sont pris de panique en arrivant à l'abattoir mais n'ont pas la chance de pouvoir fuir. Les animaux ressentent, plus que l'homme, le danger et l'imminence de la mort mais ça ne les épargne pas et ils sont plusieurs millions à être égorgés, chaque jour, dans l'indifférence générale avant d’être découpés en morceaux et vendus sous cellophane. Toutes ces anonymes barquettes sont autant d’animaux tués pour la boucherie, autant de « Kilts » sacrifiés pour un steak. .Fondation Brigitte Bardot
  19. 17/09/2011 Mobilisation à Liège (Belgique) devant l’Université La Coalition Anti Vivisection organise, le 17 septembre 2011, un rassemblement devant l’Université de Liège, plus gros utilisateur d’animaux de Wallonie. L’Université de Liège utilise en effet, chaque année, de nombreux chiens, chats et autres animaux pour des expériences aussi cruelles qu’inutiles. Toutes les infos sur ce rassemblement. Evènement facebook (infos, covoiturage). .Fondation Brigitte Bardot
  20. Mobilisation à Mézilles (89) contre un élevage de chiens pour les labos ! Comme l’année passée, la Fondation Brigitte Bardot participera, le 10 septembre 2011, à la marche contre l’exploitation animale organisée à Mézilles. Cette petite ville de l’Yonne abrite le plus important élevage de chiens, en France, pour les laboratoires d’expérimentation avec plusieurs centaines de chiots proposés comme outil de recherche. L’élevage compte 230 à 250 femelles « beagle » reproductrices (pour 21 mâles) et 50 à 60 femelles « golden » (pour 7 mâles). La mobilisation de tous est indispensable pour faire de cette marche contre l’exploitation et la torture animale une victoire. Toutes les infos sur le blog du Collectif Contre l'Expérimentation et l'Exploitation Animale Evènement facebook (car, covoiturage, etc.) .Fondation Brigitte Bardot
  21. BelleMuezza

    Contre la fourrure

    Cliquez sur les noms des sites indiqués pour y accéder directement. D'autres sites seront ajoutés au fur et à mesure... Cela vous permettra de vous tenir informé(e) de l'avancée des manifestations, actions et mesures prises pour lutter contre ce fléau de la souffrance et de la mort inutile d'un très grand nombre d'animaux... - Fondation Brigitte Bardot - Fur Free Alliance (anglais) - Fourrure Torture - Rabbit fur.org CAFT (anglais) - Protection Suisse des Animaux (PSA) - L 214
  22. Pas de foie gras au salon de l'ANUGA à Cologne Au grand dam des producteurs français, l'ANUGA, un des plus grands salons de l'alimentaire qui se tiendra en octobre à Cologne, vient de faire savoir qu'il sera interdit de présenter, de faire déguster ou de communiquer sur le foie gras. Le ministre de l'Agriculture français a rapidement apporté son appui aux producteurs français en menaçant de ne pas se rendre à l'ouverture du salon, n'hésitant pas à mentir à son homologue allemande sur la réalité de la production française. .L214 11/07/2011
  23. BelleMuezza

    Les animaux martyrs

    La chasse aux phoques : pour Brigitte Bardot un combat qui ne cessera qu'avec l'interdiction définitive de cette pratique barbare. En 1977, Brigitte Bardot déclenche une vaste campagne médiatique en partant sur les glaces polaires du Canada, à Blanc-Sablon, afin d'y dénoncer le massacre des blanchons organisé pour leur fourrure. Son périple va durer cinq jours sous une pression médiatique inouïe. À son retour en France, elle réussira à faire voter l'interdiction du commerce de produits dérivés de la chasse sur les phoques ayant moins de quatre semaines, grâce notamment au soutien du président de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing. On se souvient de l’impact énorme de cette campagne qui fit le tour du monde et alerta le public de l’horreur des méthodes employées pour abattre des animaux pacifiques, bien incapables de fuir devant leur bourreau. Aujourd'hui les blanchons, c'est à dire les plus jeunes n'ayant pas atteint l'âge de 12 jours, ne sont plus chassés. Cependant, les phoques plus agés sont toujours chassés et après une acalmie d'une quizaine d'année les chiffres sont particulièrement choquants. En 2008, le quota de chasse fixé par le canada atteignait 275 000 phoques soit 100 000 de plus qu'à l'époque où Brigitte Bardot s'était rendue sur la banquise ! Un massacre indéniable Rappelons-le, cette chasse est particulièrement cruelle. Les phoques sont assommés à grands coups de gourdin, puis dépecés sur place, parfois encore conscients, sous les yeux d’autres jeunes, qui seront massacrés de la même façon quelques instants plus tard, devant les mères impuissantes qui restent parfois plusieurs jours auprès du corps ensanglanté, dépouillé de sa fourrure et laissé sur la glace… nous avons même vu certaines tentant de réchauffer le cadavre de leur petit et de l'allaiter encore... Faux débat Pour tenter de justifier l’injustifiable, les pêcheurs prétendent que les phoques menacent les stocks de poissons de l’Atlantique alors que ces derniers sont victimes des flottes industrielles qui ratissent, méthodiquement et systématiquement, les mers et océans ! D’ailleurs, l’Ambassade du Canada à Paris reconnaît qu’il s’agit là d’un faux débat puisqu’elle précise que les facteurs responsables de la baisse des stocks de morue sont la pêche, la mauvaise condition physique des poissons, leur taux de croissance peu élevé et les changements environnementaux. L’Ambassade indique même que : « Les phoques mangent de la morue, mais ils mangent aussi d’autres poissons qui, eux, se nourrissent également de morue ». Le Canada jugé coupable par la cour internationale des droits de l'animal. Le 5 décembre 2005, la Fondation était entendue lors du procès intenté par la Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal à l’encontre du Canada. Ils remettront une pétition de plus de 200 000 signatures incluant anonymes et personnalités du monde entier. Après avoir entendu les différents témoins et l’avocat de la défense, le jury de la Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal a rendu son verdict : les autorités canadiennes sont coupables de tous les faits qui leur sont reprochés. En conséquence de quoi, la Cour demande au Gouvernement canadien d’arrêter immédiatement cette chasse immorale et déshonorante, elle demande aussi à l’Union européenne de décréter un arrêt d’importation de tous les produits provenant de la chasse aux phoques. Ce jour là, la cour appelle même au boycott des produits du Canada. Malgré l'ampleur des retombées médiatiques, ce jugement n'en reste pas moins symbolique et n'a aucune force de loi. C'est pourquoi le massacre continue ! Le réchauffement climatique menace les populations de phoques Plusieurs études le prouvent, le réchauffement climatique notamment au large des côtes de Terre Neuve fait obstruction à la formation d'une glace stable permettant aux femelles de mettre bas. Ce phénomène entrainerait la mort des 3/4 des bébés phoques. Par conséquent, il n'est pas question d'ajouter à ce problème climatique, le massacre des centaines de milliers de bébés phoques. En effet, les 2 effets cumulés mettraient sérieusement en danger les populations. Il faut donc arréter la chasse aux phoques non seulement pour des questions d'ethiques, de respect de la vie animale mais aussi pour une question de preservation de l'environnement et de la faune. L’EUROPE DIT NON AU MASSACRE DES PHOQUES ! C’est une victoire sur la barbarie, une décision historique, et pour Brigitte Bardot l'aboutissement d'un combat de 30 ans. Le Parlement européen a adopté, aujourd’hui (5 mai 2009), le compromis européen proposé, par la Commission et le Conseil, interdisant la « mise sur le marché de produits dérivés du phoque ». Toutefois, les produits issus de « chasses traditionnelles conduites par les Inuits et d’autres communautés indigènes et qui contribuent à leur subsistance » dérogent à cette interdiction. Autre exception, la mise sur le marché, sur une base non commerciale, de « sous-produits de la chasse conduite dans le seul objectif d’une gestion durable des ressources marines » Pour Christophe Marie, Directeur du Bureau Protection Animale à la Fondation Brigitte Bardot : « C’est une victoire sur la barbarie, une décision historique qui va bien au-delà de l’interdiction européenne de 1983 qui ne visait que l’importation des fourrures de deux espèces de phoques, âgés de moins de deux semaines. La décision communautaire est légitime car elle répond, d’une part, aux attentes des citoyens européens et, d’autre part, aux objectifs du plan d’action pour le bien-être des animaux qui fixe une nouvelle politique européenne en la matière. » Appel aux Canadiens La décision européenne pourrait relancer le débat national sur l’opportunité de perpétuer le plus grand massacre de mammifères marins au monde. La Fondation Brigitte Bardot soutient le sénateur de l’Ontario Mac Harb qui a déposé, en mars dernier, un projet de loi visant à « interdire la pêche commerciale du phoque dans les eaux de pêche canadiennes et mettre fin à la délivrance des permis de pêche commerciale du phoque ». Pour appuyer son projet de loi, le sénateur précise que les coûts, économiques entre autres, de cette activité dépassent les maigres retombées qu’elles occasionnent et que cette « industrie moribonde » coûte très cher au contribuable canadien. A l’issue du vote, Brigitte Bardot s’est déclarée très émue par la décision européenne : « C’est l’aboutissement d’un combat épuisant, mené sans relâche depuis plus de 30 ans. Ce vote signifie clairement que nous ne pouvons plus accepter l’inacceptable, qu’il s’agisse des phoques massacrés sur la banquise où des otaries en Namibie. Il est urgent de déposer les armes, d’apprendre à protéger et non plus détruire les différentes espèces qui peuplent la planète. » Plus de 30 ans après son premier déplacement, Brigitte Bardot se rend à Ottawa le 22 mars 2006 pour parler au Canadiens. Elle comptait rencontrer le nouveau 1er Ministre Canadien afin de le persuader d'instaurer un moratoire pour arrêter ce massacre. Mais ce dernier n'a pas souhaité recevoir Brigitte Bardot. Néanmoins, Brigitte Bardot a tenu une conférence de presse en présence de beaucoup de médias canadiens qui s'est très bien déroulée. Présent à ses côtés le capitaine Paul Watson de l'association Sea Shepherd que notre Présidente avait rencontré sur la banquise en 1977. "Il faut évoluer dans la vie", a-t-elle lancé aux journalistes en réprimant ses larmes. "Je vous en supplie. Je vous adresse le message qui sort des tripes et du coeur. Je ne suis plus une jeune fille, je ne reviendrai probablement jamais ici. (...) Avant ma mort, je veux voir cesser ce massacre". A l'initiative de la Fondation Brigitte Bardot, la campagne européenne pour l'interdiction des produits de la chasse aux phoques au sein de l'U.E. commence. En avril 2006, Brigitte Bardot sollicite un rendez-vous avec le Commissaire européen chargé de l'Environnement, M. Stavros Dimas qu'elle obtiendra le 9 juin 2006 afin de lui présenter l'ignominie de la chasse aux phoques et pour que l'Europe ne soit plus complice. Dans le même temps, la Fondation Brigitte Bardot saisit la Commission européenne pour qu'un nouveau règlement soit proposé qui prohibe " l'importation et le commerce, au sein de l'UE, des produits issus de la chasse aux phoques (peaux, graisse, huile…) ". L'effet ne se fait pas attendre ... Le 15 mai 2006, le Parlement européen répond aux revendications de la FBB en présentant une déclaration écrite qui vise à " interdire l'importation, l'exportation et la vente de l'ensemble des produits dérivés du phoque harpé et du phoque à capuchon ". Le 15 septembre 2006, le Parlement Européen se prononce contre l'importation et la vente de tous les produits dérivés de la chasse aux phoques avec 425 députés signataires, soit la plus forte majorité obtenue pour toutes les propositions adoptées en 2006! Le 21 juillet 2008, Nicolas Sarkozy qui assure la présidence française de l’Union Européenne révèle dans son courrier sa volonté de privilégier une solution communautaire en vue de fermer définitivement les frontières des 27 pays membres de l’UE à ce commerce. Le Président de la République entend ainsi adopter une décision « incomparablement plus efficace » pour priver l’industrie de la chasse aux phoques de débouchés et ainsi limiter le carnage. Le 23 juillet 2008, le commissaire Euopéen Stravos Dimas, chargé de l'environnement, présentait sa proposition de règlement européen sur les produits dérivés de la chasse aux phoques visant à "interdire la mise sur le marché, l'importation et le transit dans la communauté, ainsi que l'exportation deuis celle-ci, de produits dérivés du phoque". Malheureusement, l’objectif de ce texte se trouve très affaibli par la dérogation à l’interdiction prévue « lorsque les méthodes de mise à mort et d’écorchage permettent de garantir l’absence de douleur, de détresse et d’autres formes de souffrances inutiles ». De la théorie à la pratique Pour les autorités canadiennes, la majorité des phoques capturés est tuée sans cruauté, le règlement sur les mammifères marins stipule que : « Quiconque frappe un phoque à l’aide d’un gourdin ou d’un hakapik doit le frapper sur le front jusqu’à ce que le crâne soit écrasé et vérifier manuellement que tel est le cas ou le soumettre à un test de réflexe de clignement pour confirmer qu’il est mort avant de passer à l’abattage d’un autre phoque ». Dans la pratique, l’abattage se fait dans la précipitation, l’objectif étant de tuer un maximum de phoques en un minimum de temps afin d’éviter que les jeunes se mettent à l’eau. Par ailleurs, d’après la réglementation canadienne : « Il est interdit de commencer à écorcher ou à saigner un phoque avant d’avoir confirmé sa mort au moyen d’un test de réflexe de clignement ». Là encore, la réalité est tout autre. En 2001, une équipe de vétérinaires a observé la chasse et a examiné les cadavres dépecés. La conclusion de leur rapport est accablante : 42 % des phoques se font dépouiller de leur fourrure alors qu’ils sont encore vivants ! L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), dans son avis scientifique adopté le 6 décembre 2007, précise qu’en ce qui concerne « la vérification de chaque phoque, visant à s’assurer qu’il est mort ou inconscient, il a été estimé que cela n’est pas toujours pratiqué efficacement et qu’il en résulte que les phoques sentent les coups de couteau du dépeçage, avant de perdre connaissance ou de mourir du fait de la saignée ». Il y a de toute évidence un grand écart entre la théorie, les engagements des autorités canadiennes, et la réalité d’une chasse peu contrôlée et d’une rare cruauté. Partant de ce constat, il convient de renforcer le règlement afin de lui donner les moyens de ses ambitions. .Fondation Brigitte Bardot
  24. BelleMuezza

    Les animaux martyrs

    Observez bien cette photo. A quelques centimètres des lapins vivants (à gauche), les autres sont accrochés à une chaine rotative et sont exécutés. Voir une video édifiante sur les élevages de lapins 48MB, 24MB or 9MB Le massacre des lapins pour leur fourrure est la branche du commerce global de la fourrure qui croît le plus rapidement ; pourtant, c’est un secteur peu connu. Cinquante millions d’animaux sont massacrés pour leur fourrure chaque année dans le monde, mais ces chiffres n’incluent pas les lapins, car il est difficile d’obtenir des chiffres précis. Les enquêteurs de CAFT ont infiltré l’industrie de la fourrure de lapin dans les trois pays qui en produisent le plus en Europe (France, Italie et Espagne), ainsi qu’au Danemark. La chaîne de production a été suivie du début à la fin, à partir des vies misérables des lapins en cage jusqu’à la production d’articles en fourrure pour les chaînes de magasins et les défilés de mode. Lire le rapport complet PDF 40 millions de fourrures de lapins sortent annuellement des abattoirs français pour alimenter le commerce de la fourrure. En France, plus de 40 millions de lapins vivent en cage, sur un sol grillagé, disposant chacun et durant toute leur vie d’un espace limité à la surface d’une feuille A4 (pas plus que la taille de cette page). Cet environnement dépouillé à l’extrême les prive de leurs comportements naturels : le lapin ne peut se dresser, bondir, ronger, courir, creuser… L’article L214-1 du Code rural précise pourtant : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». Dans les élevages intensifs, cette disposition n’est, de toute évidence, pas respectée ! >Condamnés dès la naissance Comme souvent dans les élevages intensifs, les femelles reproductrices vivent un véritable enfer. Les lapines sont isolées les unes des autres et sont inséminées 10 jours après chaque mise bas. Elles donnent naissance à une dizaine de petits par portée, soit plus d’une soixantaine par an. Détenues dans de petites cages, elles souffrent de lésions aux pattes et de déformations du squelette… Environ un tiers des mères meurent chaque année ! Dès la naissance, les petits sont triés, 8 à 9 sont placés avec chaque lapine (au-delà, ils ne peuvent être nourris convenablement). Les malades, les plus petits et ceux décrétés en surnombre sont tués. Les lapereaux sont sevrés et séparés des mères à un peu plus d’un mois. >Très forte mortalité Le taux moyen de mortalité dans les élevages de lapins de chair est de 26,70 %, cela signifie que plus d’un quart des lapereaux meurent avant d’atteindre l’âge où ils seront abattus (7,50 % meurent entre leur naissance et 35 jours ; 6,60 % meurent à l’engraissement ; 6,50 % sont éliminés à la naissance lors de « l’équilibrage » des nids et 6,10 % sont mort-nés). >Des lapins dopés La nourriture des lapins reçoit de nombreux compléments en vitamines, minéraux, antibiotiques et autres médicaments… Plus de 100 tonnes d’antibiotiques ont été utilisés en 2006 ! Cette utilisation massive de produits « dopant » n’empêche pas la très forte mortalité des lapereaux en élevages intensifs. >Un reportage choc L’association L214 a réalisé une enquête en France extrêmement révélatrice – terrible ! – sur les coulisses de la filière cunicole. On y voit notamment comment les lapins sont entassés dans des cages métalliques, comment ils sont manipulés jusqu’à l’abattoir… Certaines scènes sont insupportables, notamment lorsqu’un lapin s’échappe pour se réfugier sous la chaîne d’abattage. Difficile de regarder ce jeune lapin nettoyer, avec application, son pelage couvert de sang, de découvrir l’horreur qui se situe à quelques centimètres seulement de sa tête, en sachant pertinemment qu’il ne lui reste que quelques minutes à vivre… En savoir plus sur le site de L214 >L’Europe réagit En Suisse, de nombreuses grandes surfaces ont retiré de leurs rayons la viande de lapin provenant des élevages français et italiens (en effet, dans ce pays, la législation helvétique impose 1 200 à 1 500 cm² de surface par lapin contre 450 à 550 cm² en France). L’Autriche va plus loin en interdisant, à partir du 1er janvier 2012, les cages en batteries pour les lapins de chair. Nous vous invitons à prendre connaissance de l’enquête réalisée par l’association L214, à visionner les différents films mis en ligne et à diffuser largement l’information. Notre but n’est pas de nous focaliser sur une filière mais de rappeler ce qu’est réellement l’élevage intensif, montrer combien les cages ne répondent jamais aux besoins des animaux exploités (pour la consommation, la fourrure ou l’agrément). Après, libre à chacun d’agir en conséquence… UN SCANDALE : et l’INRA créa l’orylag ! L’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) est un organisme français public sous la tutelle du ministère de la Recherche et de l’Agriculture. Les mots éthique et humanisme étant bannis de leur vocabulaire, ces laboratoires d’expérimentations financés par l’Etat, donc avec nos impôts, ont passé plus de 15 années de recherche scientifiques pour créer une nouvelle race de lapin : l’Orylag, dans l’unique but d’en faire des manteaux ! Ce « lapin » issu d’une mutation génétique ne possède que du duvet, c’est-à-dire les poils les plus fins du règne animal et d’une densité exceptionnelle. Elevés dans des cages sans jamais voir la lumière du jour, et abattus à l’âge de 18 semaines, les Orylags sont destinés au marché de la fourrure pour être transformés en manteaux, pelisses, parures mais aussi en peluches pour les enfants. 100 000 peaux en 2006, 120 tonnes de viandes vendues aux grands restaurateurs qui la servent sous l’appellation « Rex du Poitou ». L’Orylag est aussi un avantageux substitut à la fourrure du Chinchilla, petit rongeur d’Amérique du Sud massacré pour sa peau jusqu’à sa presque totale disparition. Pour lancer ce nouveau « produit de laboratoire», un concours de jeunes créateurs de mode est organisé en octobre 2003 au Sénat à Paris dont le seul but est de promouvoir la fourrure de l’Orylag. Pour présider ce défilé de dépouilles, les organisateurs ont fait appel à notre cruella nationale : Catherine Deneuve, qui a toujours aimé faire de petits cadavres sa parure préférée, faisant ainsi de l’horreur sa beauté. Il faut reconnaître que Madame Deneuve, si friande de fourrures, aura sûrement encore besoin de quelques nouveaux manteaux en peau pour lutter contre... .Fondation Brigitte Bardot
  25. Vraie fourrure, fausse fourrure : méfiez vous de l’étiquetage ! Le reportage de TF1 Vraie fourrure, fausse fourrure : Nous ne le dirons jamais assez, méfiez vous de l’étiquetage ! Le 13 novembre 2008 un reportage sur TF1 scandalise les téléspectateurs : des fourrures de chiens et de chats en provenance de Chine sont saisies par la douane française au cours d’un contrôle au cœur de Paris. C’est la 1ere fois que les douanes interceptent ce genre de marchandises et la douane confie qu’elle va à l’avenir se montrer très vigilante sur ce genre de trafic. Les agents ont rapidement été alertés par la forte odeur animale qui se dégageait des cols de fourrures déclarées comme étant fabriquées en poils synthétiques. Des étiquettes mensongères trompent le consommateur qui croit acheter de la fausse fourrure Les étiquettes stipulaient « 100% polyester ! ». Comme quoi nous ne le répéterons jamais assez : le consommateur est bel et bien trompé volontairement ! En croyant acheter de la fausse fourrure, vous achetez du chien, du chat, élevés dans des conditions inhumaines en Chine et tués de manière abjecte avec la plus grande cruauté ! Frappés à mort, jetés au sol, écrasés, écorchés vifs, pendus… Les subterfuges ne manquent pas ! La fraude à l’étiquette est monnaie courante. Dans d’autres cas, les noms des animaux sont soit falsifiés soit traduits ou transformés. Il arrive donc parfois de lire une étiquette « wild cat », « rabbit », « maopee », « goyangi », « katzenfell », « natuerliches mittel », « chat de Chi », « gatto cinesi », « loutre brésilienne » ou « loup de Sibérie » et d’avoir entre ses mains un assemblage de peaux de chats. @Douane française- Francis Roche Les résultats des analyses réalisées au laboratoire d’Ile-de-France sur les articles saisis ont révélé jeudi dernier que les vêtements comportaient, en tout ou en partie, des peaux de chiens et de chats. Le Muséum National d’Histoire Naturelle, consulté pour expertise, a rapidement confirmé l’origine des peaux, issues notamment du chien viverrin. Les vrais responsables de ces horreurs ce sont les acheteurs ! En plein cœur de notre campagne contre la fourrure, toutes espèces confondues, la Fondation se réjouit de cette saisie. Les contrôles doivent se multiplier car rappelons-le, grâce à notre travail depuis plusieurs années, l’importation des fourrures de chiens et de chats est interdite en France et le sera fin 2008 dans toute l’Union Européenne ! Si vous ne savez pas faire la différence entre de la vraie ou de la fausse fourrure, dans le doute ABSTENEZ VOUS et ne vous fiez surtout pas à l’étiquette !!!! Tout simplement ne portez pas de fourrure, n'achetez pas de fourrure, n'offrez pas de fourrure et informez le plus de personnes autour de vous ! @Douane française- Francis Roche Et vous combien d’animaux avez-vous tués pour votre col, votre manteau, votre gilet ou votre sac ? .Fondation Brigitte Bardot
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