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Marseille (AFP) - Plusieurs associations de défense de l'environnement ont porté plainte contre X, après le rejet par un canal de la réserve naturelle de la Crau, tout près de la Camargue, d'un stock spectaculaire de matières plastiques, a-t-on appris auprès de ces organisations. Une partie du canal de centre-Crau avait été nettoyée en début d'année pour lutter contre une plante envahissante, faisant remonter un stock gigantesque de déchets plastiques, provenant notamment de la décharge voisine d'Entressen, l'immense décharge où finissaient les déchets ménagers de Marseille, finalement fermée en 2010 après des années de polémique. Des personnes marchent sur les bords pollués de matières plastiques du canal de la réserve naturelle de la Crau, près de la Camargue, le 9 avril 2014 (c) Afp La plainte a été déposée lundi au TGI de Tarascon (Bouches-du-Rhône) "devant l'inaction des gestionnaires de la décharge, des services de l'Etat et des élus", expliquent France Nature Environnement, Agir pour la Crau et Nacicca (Nature et citoyenneté en Crau, Camargue et Alpilles). Le sous-préfet d'Arles a annoncé mercredi qu'il allait réunir la semaine prochaine les différents interlocuteurs concernés. Sur plus d'un km, les bords du canal se trouvent jonchés d'une montagne de déchets, que Cyril Girard, administrateur de l'association Nacicca, évalue à quelque 3.000 m3. "Pendant des décennies cette décharge a été une catastrophe, car les plastiques volaient et une partie a fini dans le canal, soustraite à la vue des gens", souligne M. Girard. Les associations se sont tournées vers les communes d'Arles et de Port-Saint-Louis-du-Rhône, vers la préfecture, mais aussi la communauté urbaine de Marseille (Marseille Provence Métropole, MPM), responsable de l'ancienne décharge, mais n'ayant pas constaté de réactions notables, elles expliquent avoir décidé d'en appeler à la justice. "On est conscient qu'une part notable des déchets proviennent sans doute de notre décharge", souligne de son côté Jean-Marc Mertz, le directeur général adjoint des services urbains de proximité à MPM. La communauté urbaine "réfléchit à des solutions", mais réclame au préalable une réunion de tous les acteurs concernés. TV Sud 21feb2014 "Je vais réunir la semaine prochaine tous les interlocuteurs concernés", a indiqué le sous-préfet d'Arles Pierre Castoldi, ajoutant avoir été informé en février et attendre un rapport de ses services. "C'est une grosse opération", a-t-il encore dit, évoquant aussi la nécessité de déterminer les différentes responsabilités. Outre le ramassage des déchets, les défenseurs de la zone réclament une expertise de tout le canal, long de 15 km, qui s'étire de la zone de la décharge vers une autre réserve, celle des marais du Vigueirat, dans le périmètre du Parc naturel de Camargue. "Nous prendrons en compte la totalité du problème", a assuré le sous-préfet Castoldi. "Ces déchets peuvent affecter les nappes phréatiques lorsqu'ils sont souillés", soulignent les plaignants. "Ils peuvent également être ingérés par erreur par de nombreuses espèces animales et provoquer leur mort par occlusion intestinale (tortue cistude, poissons, oiseaux...). Abandonnés dans les fleuves et canaux, les plastiques finissent en mer où ils sont une des sources de pollution les plus problématiques". La plainte a été déposée pour "abandon de déchets et pollution des eaux", selon le texte consulté par l'AFP, qui souligne que "le non-respect de la réglementation environnementale relative aux déchets ainsi que la pollution des eaux souterraines et superficielles sont autant de comportements réprimés par le code de l'environnement". S & A 9/apr/2014
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris (AFP) - Trente-cinq réacteurs nucléaires vont devoir être construits d'ici à 2050 si la France pérennise l'objectif présidentiel de 50% d'électricité nucléaire, a affirmé jeudi le patron du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Bernard Bigot. Dans un entretien à l'Usine Nouvelle, le responsable de l'établissement public de recherche nucléaire juge qu'il faut anticiper la fin de vie des 58 réacteurs nucléaires existants en construisant environ un réacteur par an. "On ne peut en effet pas estimer que la durée de vie des centrales actuellement en fonctionnement excèdera les 55 ou 60 ans. A l'horizon 2050-2055, toutes les centrales qui existent aujourd’hui auront été arrêtées", a-t-il fait valoir. "Il faut donc construire avant de fermer, d'autant plus qu'entre le lancement d’une centrale et sa connexion au réseau, huit à dix ans s’écoulent", selon M. Bigot. Le patron du CEA ne dit pas de quelle puissance seraient les réacteurs construits. Mais sur la base du réacteur EPR d'Areva, d'une puissance de 1.650 mégawatts, sa proposition signifie la construction de 57,7 gigawatts de capacités d'électricité nucléaire, soit pratiquement autant que le parc actuel (63,1 gigawatts). "Aujourd'hui, une planification raisonnable au rythme d’une centrale par an serait plus pertinente", contrairement au rythme de 3 ou 4 réacteurs par an lors de la construction du parc actuel (entre 1973 et 1990), selon M. Bigot. "L'enjeu, c’est d’avoir une politique énergétique non pas pour les cinq ans qui viennent mais pour les cinquante ans qui viennent", a-t-il plaidé. La question du nucléaire sera un des grands enjeux de la loi sur la transition énergétique, qui doit étendre à l’État le pouvoir de fermer un réacteur pour des motifs de politique énergétique. L'objectif de François Hollande de ramener de 75 à 50% la part de l'électricité d'origine nucléaire d'ici à 2025 a de nouveau été confirmé cette semaine, mais sa mise en oeuvre reste encore très floue. La seule fermeture annoncée est celle de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne en service en France, qui compte deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, et l'inconnue demeure sur l'origine des 50% d'électricité non nucléaire. Les autres objectifs gouvernementaux sont la baisse de 40% des émissions de CO2 et de 30% de la consommation d'hydrocarbures d'ici 2030, ainsi que la division par deux de la consommation d'énergie d'ici 2050. S & A 10/apr/2014 -
Les beaux jours sont de retour. Et avec eux le risque de se faire piquer par une abeille. Mais ressent-on la douleur avec la même intensité n’importe où sur le corps ? À quels endroits, la piqûre est-elle la plus douloureuse ? C’est ce qu’a voulu savoir un chercheur, adepte de l’auto-expérimentation, qui n’a pas hésité à s’infliger des piqûres d’abeille sur diverses parties du corps, même les zones les plus intimes... C’est le jour où notre chercheur, vêtu d’un short, s’est fait piquer aux bourses qu’il a subitement eu l’idée de ce protocole de recherche clinique. Paul-André Coumes / Biosphoto C’est le jour où notre chercheur, vêtu d’un short, s’est fait piquer aux bourses qu’il a subitement eu l’idée de ce protocole de recherche clinique.Il ne s’agit pas, comme on pourrait le croire d’une expérience « en plein champ », dans laquelle il attendrait patiemment, une tartine de confiture à la main, qu’une abeille qu’il repousserait violemment s’en prenne à lui. Non, notre amoureux des abeilles capture les vigiles postées à l’entrée des ruches, ces gardiennes qui protègent la colonie des ennemis. Armé d’une pince qui leur enserre les ailes, il applique ensuite la bestiole à un endroit précis sur le corps. Au total, 25 emplacements ont été choisis (toutes les piqûres d’abeille sont douloureuses) : crâne, derrière l’oreille ou le cou, mamelon, aisselle, bras, avant-bras, poignet, doigt, bas du dos, abdomen, dos de la main, paume, cuisse, pénis, scrotum, fesse, narine, joue, lèvre supérieure, creux du genou, mollet, plante ou dos du pied, orteil. Emplacements des piqûres. Michael Smith / Université de Cornell / PeerJ Michael Smith du département de neurobiologie et du comportement de l’Université Cornell (Ithaca, New York) s'est particulièrement intéressé à l'espèce Apis mellifera. Pour cette expérience, cet auto-expérimentateur, savait qu’il ne risquait pas que son système immunitaire s’emballe et provoque un choc anaphylactique, la forme la plus sévère, et potentiellement mortelle, d’allergie aux piqûres d’hyménoptère, pour avoir été piqué trois mois auparavant, sans réaction particulière... Le chercheur a évidemment pris soin de s’administrer ces piqûres d’abeille, à raison de cinq par jour, toujours entre 9h et 10h (prenant donc en compte les données les plus récentes en matière de chronobiologie), et en alternant le côté droit ou gauche du corps. La douleur est la plus intense lorsque l’abeille plante son dard dans le cuir chevelu, l’extrémité d’un orteil, ou dans le bras. En revanche, rien ne va plus lorsqu’elle choisit de s’attaquer à une narine, la lèvre supérieure ou le corps du…pénis ! Ces trois dernières localisations s’avèrent même plus douloureuses que lorsque l’abeille s’en prend aux testicules, dont la peau est pourtant très fine. L’emplacement de la piqûre était systématiquement précédée et suivie d’une piqûre « test » au bras, notée 5 sur une échelle visuelle de la douleur allant de 0 à 10. On rappelle que l’échelle visuelle analogique est un moyen fiable permettant au patient d’évaluer la douleur ressentie au moyen d’une réglette. Michael Smith a ainsi évalué sa douleur à la piqûre d’abeille dans la narine, la lèvre supérieure et le pénis à respectivement 9, 8,7 et 7,3 sur l’échelle de la douleur. Et la douleur au scrotum ? Eh bien, elle a occasionné une sensation ressentie 7 sur 10. Le nez et les lèvres sont des orifices, ce qui pourrait expliquer qu’ils aient un seuil douloureux de protection moindre que pour d’autres zones cutanées, fait remarquer le chercheur. Les piqûres à la narine sont spécialement violentes, provoquant immédiatement éternuements, larmes et écoulement nasal... Cliquez ICI pour lire l'article détaillé en entier.. ICI, vous trouverez un tableau récapitulant le niveau de douleur selon l'endroit de la piqüre... Les résultats ont été publiés dans la revue PeerJ. Pour évaluer la douleur, Michael Smith s'est basé sur l'échelle Schmidt Sting Pain Index. C'est un échelle qui permet une auto-évaluation de la douleur pour les adultes et les enfants de plus de 10 ans. Évaluation Niveau de la douleur0Aucune douleur1 à 3Douleur légère (lancinante, ennuyeuse, interférant peu avec AVQ*)4 à 6Douleur modérée (interfère significativement avec AVQ)7 à 10Douleur sévère (déconnection; incapacité d'accomplir les AVQ) * AVQ: Actes de la vie quotidienne. S & A 11/apr/2014 - Wikipedia
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Du venin d’abeille pour combattre la sclérose en plaques, du pollen pour la digestion, du miel comme cicatrisant : la Roumanie cultive l'apithérapie, une médecine alternative dont les racines remontent à l’Antiquité et qui consiste à se servir des produits de la ruche pour se soigner. La Mélittine, toxine contenue dans le venin d'abeille, inhibe le virus du sida en détruisant son enveloppe. MATT GENTRY/AP/SIPA Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de "poudre qui donne la vie". By Bilal Gautier 10oct2013 "La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine", explique Cristina Mateescu, directrice générale de l'Institut roumain de recherche et de développement apicole. Médecin allopathe classique durant des années, le Dr Mariana Stan pratique aujourd’hui à Bucarest l’apithérapie "qui donne des résultats plus lents mais plus durables et plus profonds". "Dans mon village, mon arrière-grand-mère était guérisseuse et utilisait les produits de la ruche. Elle m’a inspirée", explique-t-elle. By AFP 10apr2014 La Roumanie est un des rares pays au monde où des modules d'apithérapie ont été inclus dans les formations médicales classiques. L’extrait de propolis développé par l’Institut de recherche et de développement apicole a été officiellement reconnu comme médicament. En Inde, en Chine et dans l’Egypte antique, la propolis, substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons, était déjà prisée pour ses vertus cicatrisantes et antiseptiques. AFP 12/8/2013 Fondé en 1974, cet Institut emploie aujourd’hui 105 personnes. Outre ses recherches pour maintenir en bonne santé les colonies d'abeilles, il commercialise une trentaine de traitements homologués. Une nouvelle gamme permet aussi aux chats et chiens d’être traités par apithérapie... "La Roumanie est une pionnière de l'apithérapie qu’elle a reconnue très tôt comme une composante de la médecine scientifique", explique le professeur américain Theodor Charbuliez, président de la Commission d’apithérapie d’Apimondia, fédération regroupant des milliers d’apiculteurs dans le monde. Bucarest abrite depuis 1984 un centre médical d’apithérapie, le premier ouvert dans le monde. Doïna Postolachi, 34 ans, y vient deux fois par semaine pour recevoir des injections de venin d'abeille (apitoxine), qui lui ont "redonné espoir" dans sa lutte contre la sclérose en plaques. "Il y a un an, je ne pouvais plus marcher ni entrer dans ma baignoire. Mes pieds étaient cloués au sol mais aujourd'hui le traitement au venin m'a redonné de la force dans les jambes, je marche, je peux prendre un bain", affirme, rayonnante, cette poétesse aux yeux d'un bleu intense. Doïna n'a jamais voulu des traitements chimiques classiques "qui s'accompagnent de nombreux effets secondaires". Le venin est récolté de manière douce, sans provoquer la mort des abeilles*. Malgré le scepticisme de certains médecins allopathes, de nombreux patients dans le monde louent cette méthode alternative, y compris aux États-Unis. Pour ses défenseurs, l'industrie pharmaceutique pourrait voir d'un mauvais œil les traitements avec les produits de la ruche car ils sont très abordables. En 2013, l'université américaine Washington de Saint-Louis (Missouri) a publié une étude sur l'efficacité de la mélittine (toxine contenue dans le venin d'abeille) sur le virus du sida. By Humanophobiemusiques 10/mar/2013 - Une nouvelle étude vient en effet de démontrer que le venin de nos abeilles peut tuer le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) Plus d'informationsICI. En France, des milliers de patients ont bénéficié de pansements au miel dans le service de chirurgie digestive de l’hôpital de Limoges (centre). Des produits comme la gelée royale sont aussi de plus en plus utilisés en cosmétique. "Ils peuvent retarder les signes de vieillissement", relève Nelly Pfeiffer qui tient un salon spécialisé en apicosmétique à Bucarest. Partout dans le pays, des officines proposent un vaste choix de produits apicoles. Ce qui plaît, c'est l'image naturelle de ces traitements, qui ont toujours été présents dans la médecine traditionnelle d'un pays à la nature sauvage traversé par le massif des Carpates, comme dans le reste des Balkans. Durant le communisme, les pénuries empêchèrent l'utilisation des pesticides. Aujourd'hui, la flore est encore très diverse en raison de l'absence de grandes zones de monocultures agricoles comme en Europe de l'Ouest. Certifiée bio, la société roumaine Apiland, basée en Transylvanie, exporte du pollen cru aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne. Selon le dernier recensement agricole de 2010, la Roumanie comptait 42.000 apiculteurs et 1,3 million de colonies d'abeilles. "Ces êtres minuscules font des merveilles", dit Doïna qui ressent à leur égard "une immense reconnaissance". * L'article dit que le venin est récolté de manière douce et n'entraîne pas la mort des abeilles... C'est à voir. Car sur certaines vidéos, on peut voir que les abeilles sont mortes après utilisation... Donc il s'agit peut-être que les spécialistes roumains ont une méthode pour préserver la vie des abeilles... Pour autant, j'ai toujours entendu dire que les abeilles mouraient après avoir planté leur dard... A lire aussi : - Les produits de la ruche (miel, propolis, gelée royale, pollen, la cire). - Du miel et des abeilles : Apithérapie ou la santé est dans la ruche. S & A 10/apr/2014
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Pas facile d'attraper une mouche ! L'insecte à des réflexes qui lui permettent d'échapper à ses prédateurs (y compris aux humains armés de tapettes) grâce à des manœuvres d'échappements foudroyantes. Des chercheurs de l'université de Washington ont observé et analysé cette capacité et publient dans la revue Science le compte-rendu de leurs expériences, les résultats ne sont pas ceux attendus. By Le New York Times 7/10/2013 Pour avoir une meilleure compréhension du vol des mouches du vinaigre (Drosophilia melanogaster) et des mouches du fruit (Drosophila hydei), les scientifiques ont fabriqué une "arène" de vol éclairée par de puissantes LEDs et équipée de trois caméras ultrarapides enregistrant 7500 images par seconde. Ils ont ainsi enregistré le détail du battement de 3566 ailes lors de 92 échappements différents fait par la mouche, puis reconstitué beaucoup d’entre eux avec de petits robots ailés pour arriver à leurs conclusions. La mouche effectue des manœuvres d'échappement ultrarapides. Floris van Breugel/Florian Muijres Au lieu de tourner sur leur axe de progression comme un avion qui infléchit sa trajectoire avec sa gouverne de direction, la mouche agit par roulis et tangage de son corps en même temps selon les chercheurs. Une telle manœuvre signifie que l’insecte tourne son corps dans une direction puis se redresse, ce qui demande un couple et un couple antagoniste actifs. "Les mouches battent normalement leurs ailes 200 fois par seconde. Avec un battement d'ailes unique, l'animal peut réorienter son corps pour générer une force et s'éloigner du stimulus menaçant, puis il continue d'accélérer" souligne Florian Muijres qui a dirigé l'étude. Timelapse d'une manoeuvre d'échappement. Florian Muijres. Ces manœuvres d’échappement se produisent cinq fois plus vite que dans un virage normal fait par la mouche. "Comment un si petit cerveau peut générer autant de comportements remarquables? Une mouche avec un cerveau de la taille d'un grain de sel a un répertoire comportemental presque aussi complexe qu'un animal beaucoup plus évolué, comme une souris. C'est un problème super intéressant d'un point de vue technique », a déclaré Michael Dickinson, co-auteur de l'article. L'arène utilisée pour filmer les mouches. DR. Pour les scientifiques, ces résultats impliquent l'existence d'une population spécialisée de circuits sensori-moteurs qui permettent à la mouche de répondre aux menaces en une fraction de seconde. By Sciences et avenir 11/4/2014 S & A 11/apr/2014
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Les fourmis et moutons promus "ingénieurs" de la restauration écologique
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Informations
Le 7 août 2009, 4700 mètres cubes de pétrole brut se sont déversés au cœur de la Réserve naturelle des coussouls de Crau, suite à la rupture d’un pipeline. En tout cinq hectares d’une végétation unique en Europe de l’ouest, une pseudo-steppe, ont été détruits. Sous l’égide de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) et du Laboratoire de chimie de l’environnement, un vaste programme de réhabilitation du site a été mis en place. Coussouls de la plaine de la Crau, une pseudo-steppe unique en Europe de l'ouest. David Tatin/ Biosphoto Un vaste travail de déblayage de terres polluées a été entrepris, pour combler le vide laissé, les scientifiques ont décidé de colmater le secteur dénudé en utilisant des terres identiques afin de restaurer au mieux une partie de la végétation pseudo-steppique. Plus que de la terre, ce sont l’ensemble des éléments constitutifs du sol qui ont été réimplantés : graines, bactéries, champignons… en respectant l’organisation initiale du sol. Pour favoriser le réensemencement de cette pseudo-steppe, les chercheurs ont aussi fait appel à des techniques d'ingénierie écologique employant des fourmis moissonneuses (Messor barbarus). Sous chaque galet comme celui-ci, une reine a été introduite dans l'espoir qu'elle fonde une nouvelle fourmilière. Crédit J.I. En 2011-12, des centaines de reines fécondées, prélevées dans leur milieu naturel après l’accouplement, sont déposées dans de petites cavités dont l’entrée est recouverte d’un galet pour protéger les fourmis des prédateurs et réguler la température du nid. Trois ans plus tard, les premiers résultats sont là : plus de 40 % des reines fondatrices ont survécu à la réintroduction et donné naissance aux premières ouvrières. "D’ici un ou deux ans, les nids seront matures et compteront entre 8.000 et 20.000 individus, estime Thierry Dutoit de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE). On devrait alors commencer à voir un impact significatif sur la végétation". (Photo : Álvaro Rodríguez Flickr / ccby-sa2.0 Messor barbarus (reine)) - Après trois années de transplantation des reines fondatrices, les premières ouvrières ont commencé à constituer des greniers et dépotoirs contenant des graines. Crédit Adeline Bulot (UMR CNRS-IRD IMBE) Sans l’action des fourmis et des moutons, également recrutés pour la réhabilitation des sites altérés, la steppe aurait besoin de centaines, voire de milliers d’années, pour reprendre ses droits et accueillir à nouveau criquets de Crau, lézard ocellé et outarde canepetière qui en font sa richesse. S & A 11/apr/2014 -
Un clown qui brandit un ourson. Un éléphant qui se dresse sur ses pattes arrière, encouragé par la pointe d'un pistolet qui envoie des ondes électriques qui traversent son corps. Une affiche de Chen Zhikun et Su Guangsheng pour l'exposition à Pékin visant à souligner la cruauté des performances animales. Ces images et des dizaines d'autres sont présentées à une exposition d'affiches à Pékin et sont destinées à choquer, de sorte que les visiteurs en rentrant chez eux retiendront le message que les organisateurs veulent faire passer : les performances demandées aux animaux sont cruelles, et que les gens peuvent aider à y mettre fin en n'allant pas assister à ces spectacles... "Not Born to perform" (Ne sont pas nés pour ça), qui se déroule jusqu'au 15 Avril, est une campagne anti-cruauté imaginée par Animals Asia Foundation. Sauf que cette fois pour exposer les affiches, le groupe de protection des animaux a fait équipe avec un partenaire peu probable : le plus ancien et peut-être le plus connu des zoos de la ville de Beijing. «En acceptant d'accueillir l'exposition dans leurs locaux, le zoo de Beijing crée un précédent pour tous les autres jardins zoologiques en Chine", a déclaré Pei Xin, un des responsables du bien-être des animaux en Asie. "Nous espérons que plus de zoos se joindront à l'organisation pour participer à un tel engagement exceptionnel afin de mettre fin aux tours exigés des animaux." Une affiche par Niu Yi (campagne Animals Asia) L'exposition peut aider à éduquer "les gestionnaires de zoos sur les aspects des prouesses animales, lesquelles étouffent l'expression d'un comportement normal et que cela n'est pas juste", a déclaré Zhang Jinguo, le conservateur adjoint du zoo de Pékin. Il indique également pour les visiteurs que "la nouveauté et les sensations fortes ne sont pas toujours cool". Le partenariat illustre le long chemin fait par les zoos chinois, qui sont toujours dans un débat continu, parfois chargé de confrontations à fort enjeu, sur le bien-être des animaux sauvages en captivité. "Tout récemment, en 2010, de mentionner la question de la performance de l'animal était un moyen infaillible d'être exclus et ignorés par les zoos et les animaleries," Dave Neale, animal le directeur de la protection de l'Asie pour les animaux, a déclaré dans un communiqué envoyé par courriel. Une autre affiche de Liu Sha. En 2010, Dave Neale, le directeur de la protection des animaux d'animals Asia Foundation, a déclaré dans un communiqué "la question des performances demandées aux animaux était un moyen infaillible d'être exclus et ignorés par les zoos et les animaleries". Pour autant, en 2012, selon Chine Zoo Watch (un groupe de bénévoles qui documente les violations présumées) environ 50% des zoos urbains, 91% des parcs animaliers et 89% des aquariums en Chine fonctionnaient encore en produisant des spectacles, sur plus de 40 installations visitées. Même le zoo de Pékin, avec ses 107 ans de zoo public, a eu sa part de scandales d'abus sur les animaux. En Juillet 2010, le zoo a été reconnu coupable d'avoir couvert la mort d'un panda pendant trois semaines. Plus tôt la même année, le zoo a été la risée du public après qu'il ait été révélé qu'un restaurant du zoo servait des plats d'animaux exotiques, dont hippopotames et kangourous. Un ours émacié... Photo Sina Mais la conscience sur la question et les pratiques a également commencé à changer cette année. L'Administration forestière d'Etat et le ministère du Logement et du Développement urbain et rural sont intervenus, appelant à la fin de l'exploitation abusive des animaux en captivité dans les zoos. Beaucoup de zoos de la ville ont ainsi arrêté les programmes impliquant des spectacles d'animaux. Mais la controverse ne s'est pas arrêtée. En effet, "certains établissements ont investi beaucoup d'argent dans leurs installations lorsque l'interdiction est tombée, a déclaré M. Zhang du zoo de Pékin. Que peuvent-ils faire maintenant pour rentabliser leurs investissements, seront-ils remboursés ? Et qu'en est-il des contrats avec les troupes et les formateurs qu'ils ne peuvent plus maintenant honorer ? Les zoos ont plutôt tendance à se mettre d'accord sur le principe de la protection des animaux, mais ce n'est pas toujours aussi simple que ça dans la pratique... Un singe marqué par les spectacles... Photo Sina Les militants ont essayé, mais n'ont pas réussi, l'an dernier à convaincre les autorités de supprimer les spectacles d'animaux du programme d'un festival de cirque à Zhuhai, dans la province méridionale du Guangdong. La Chine n'est pas le seul pays concerné quand il s'agit de l'exploitation des animaux sauvages en captivité. En 2011, un regroupement d'organisations de défense et de protection d'animaux (WCDS, Born Free, ENDCAP) ont relevé que les 34 aquariums pour les dauphins et les baleines dans l'Union européenne ne répondaient pas vraiment aux exigences de bien-être animal. Les problèmes soulevés incluent le stress des animaux et les «programmes d'enrichissement spécifique" (comprenons dressage) qui empêchent l'expression d'un comportement normal adéquat. Le lion qui a "perdu" ses dents... Photo Sina "Les zoos et les organisations non gouvernementales sont des amis", a déclaré M. Zhang, "même si nous pouvons avoir des différences sur la façon de faire progresser le bien-être des animaux et jusqu'où aller. Nous partageons la même idée et la même responsabilité sociale. Nous allons continuer à travailler ensemble". Cliquez ICI si vous souhaitez voir d'autres photos... New-York Times 3/4/2014
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Le Fish and Wildlife Service des États-Unis a annoncé, le 4 avril 2014, la suspension des importations de trophées d'éléphants d'Afrique provenant de la "chasse sportive" en Tanzanie et au Zimbabwe au cours de l'année civile 2014. Les pratiques de gestion douteuses, un manque d'application effective de la loi et la mauvaise gouvernance ont entraîné le braconnage incontrôlé et catastrophique des populations en déclin d'éléphants d'Afrique en Tanzanie. Au Zimbabwe, les données disponibles, bien que limitées, indiquent une baisse importante de la population d'éléphants. Des preuves anecdotiques, comme l'empoisonnement, largement diffusé l'an dernier de 300 éléphants dans le parc national de Hwange, suggère que les éléphants du Zimbabwe sont également en "état de siège". Compte tenu de la situation actuelle sur le terrain en Tanzanie et au Zimbabwe, le service n'est pas en mesure de tirer les conclusions positives requises en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES) et la Loi sur les espèces sauvages menacées d'extinction, pour autoriser l'importation de trophées d'éléphants de ces pays. Des Meurtres supplémentaires d'éléphants dans ces pays, même si "légaux", ne sont pas "durables" et ne soutiendraient pas les efforts de conservation actuels en vue de contribuer à la récupération de l'espèce. La décision de suspendre l'importation des trophées de "chasse sportive (1)" de la Tanzanie et du Zimbabwe s'applique aux aux trophées d'éléphants tués en 2014. Le service réévaluera cette suspension pour l'année civile 2015 ou lors de la réception de nouvelles informations qui démontrera une amélioration de la situation des éléphants dans ces pays. Juridiquement, la "chasse sportive" bien réglementée, dans le cadre d'un programme de gestion rationnelle, peut bénéficier à la conservation des espèces en offrant des incitations aux communautés locales pour les préserver, en apportant des revenus indispensables pour leur conservation. A ce jour, le service n'a pas des problèmes de conservation pour les éléphants d'Afrique liée à la chasse sportive en Namibie, en Afrique du Sud, et le Botswana. Pour ce dernier pays, il convient de noter qu'actuellement, ce pays n'est plus ouvert à la "chasse sportive". (1) Ce qui est ici appelée chasse sportive n'est ni plus ni moins qu'un droit de tuer contre paiement d'une certaine somme, relativement importante. Personnellement, j'ai du mal à comprendre que pour venir en aide à une espèce donnée, certains animaux doivent mourir... Pourquoi ceux qui disposent de fonds pour ce genre "d'activité", n'en feraient pas don aux associations qui se battent sur le terrain pour préserver et défendre les animaux ? C'est sûrement trop demandé... Pourtant ce serait valorisant pour eux !!! Et que dire de ces "chasses sportives" quand les animaux sont élevés uniquement pour mourir dans des enclos après avoir été accoutumés à la présence de l'homme dès leur plus jeune âge (comme les lions par exemple!). Plus d'informations : ICI (en anglais) Fis &Wildlife service 4/4/2014 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Dijon (AFP) - Un viticulteur bio de Côte-d'Or, soutenu par les écologistes, a été condamné lundi à 500 euros d'amende ferme pour avoir refusé de traiter ses vignes contre une maladie, la flavescence dorée, suscitant la controverse dans la profession. "Je ne me sens pas du tout coupable, c'est intolérable aujourd'hui d'être obligé de se masquer, d'être dans la peur quand on assume une position", a déclaré à la presse Emmanuel Giboulot à l'issue du délibéré. Le viticulteur, qui pratique la biodynamie depuis les années 1970, a annoncé son intention de faire appel. Une affiche dénonçant l'usage dangereux des OGM et des pesticides dans l'agriculture et des supporters du viticulteur bio Emmanuel Giboulot le 24 février 2014 à Dijon devant le tribunal où pour avoir refusé de traiter ses vignes (c) Afp Sa peine a été assortie d'une amende avec sursis de 500 euros, conformément aux réquisitions lors du procès fin février.Il encourait six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. L'affaire avait débuté au printemps 2013 avec la découverte de foyers de flavescence dorée - maladie mortelle pour la vigne véhiculée par un insecte, la cicadelle - près de Beaune, qui avait conduit le préfet à imposer de traiter tous les vignobles du département. (voir le dernier article en page 6) Emmanuel Giboulot avait refusé de traiter ses dix hectares qu'il exploite en Côte-de-Beaune et Haute-Côte-de-Nuits. Même à la pyréthrine, pesticide naturel autorisé dans la filière bio. Après un contrôle en juillet de la Direction régionale de l'agriculture, il avait été convoqué devant la justice. By radiortl 24/2/2014 La pyréthrine, qui n'est "pas sélective et tue la faune auxiliaire", ne doit être appliquée que "si on n'a pas le choix", a répété lundi le viticulteur devant une centaine de militants écologistes, réunis devant le tribunal de Dijon pour le soutenir. Parmi les manifestants, une femme brandissait une pancarte: "Nous sommes tous des Giboulot". "On ne peut plus banaliser les traitements", a plaidé le viticulteur."Preuve", selon lui, que l'application de ce produit n'était pas indispensable: "dans le périmètre de mes parcelles, il n'y a pas de pied de flavescence dorée qui s'est exprimé". Représentant de la commission viticole à la Confédération paysanne, Vincent Talmot a fustigé "l'administratif qui gagne sur le paysan" par cette condamnation. "Le principe de précaution est dévoyé puisqu'on impose l'usage préventif de pesticides sans menace avérée et au détriment de la santé des travailleurs et des consommateurs", a dénoncé l'eurodéputée EELV Sandrine Bélier, présente aux côtés M. Giboulot. "Cette réglementation doit être révisée impérativement. Elle est responsable d'une situation absurde où on condamne le vigneron qui a fait le choix de produire dans le respect de la nature et de la santé", a-t-elle ajouté. Le porte-parole d'EELV, Julien Bayou, a prévenu dans un communiqué que "le scandale des pesticides, vecteurs de maladies professionnelles, pourrait être le nouvel amiante". Lors de l'audience en février, le directeur régional de l'Alimentation et de l'Agriculture Jean-Roch Gaillet avait pour sa part assuré que des cas de flavescence dorée avait été détectés "dans les communes voisines, à Pommard, à Volnay, à Saint-Aubin, à Meursault". Les mesures de traitement avaient été prises, selon M. Gaillet, "en accord total avec la profession, y compris la filière bio". By jourdecolere bourgogne 7apr2014 L'affaire a suscité une vive polémique au sein de la profession viticole qui s'est désolidarisée de M. Giboulot, même dans la filière bio, déplorant la mauvaise publicité faite aux vins de la région. Dans un communiqué, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne a estimé après la condamnation de M. Giboulot que "cette affaire était désormais close". "La profession préfère se concentrer sur la lutte contre la flavescence dorée, qui reste un enjeu majeur pour le vignoble bourguignon", est-il écrit. "La volonté de l’ensemble des acteurs impliqués est de réduire au minimum le nombre de traitements insecticides, ainsi que la surface concernée. Rappelons qu’à ce jour, il n'existe, hélas, aucune alternative pour lutter contre cette maladie très épidémique et mortelle pour la vigne", a ajouté l'interprofession. S & A 7apr2014 -
La pêche française chamboulée par le climat
BreeMeg a posté un sujet dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - Face au réchauffement climatique, déjà perceptible sur les côtes françaises, certaines pêcheries aujourd'hui gagnantes risquent de perdre demain en variétés et en disponibilité, selon les experts. Au large de la Normandie ou dans le Golfe de Gascogne, les patrons pêcheurs ont déjà noté les changements, la présence de nouveaux venus comme le rouget-barbet en Manche depuis une dizaine d'années, d'autres plus ponctuels comme les hippocampes à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Des chalutiers dans le port du Guilvinec le 21 mai 2008 (c) Afp Des constats qui illustrent les conclusions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC, mandaté par l'ONU): dans son dernier rapport publié cette semaine, il prévient que les effets du réchauffement devraient aller crescendo dans les prochaines décennies, affectant en priorité les eaux tropicales et polaires sans épargner les plus tempérées. By jo zecat 22may2013 Si l'atmosphère se réchauffe (+1,5°C en France en un siècle) les océans suivent. Les masses marines européennes ont déjà gagné un degré en 30 ans, souligne Sandrine Vaz chercheuse à l'Ifremer, spécialiste des Ressources halieutiques. En conséquence, explique Jean-François Soussana, chercheur à l'INRA et co-auteur du GIEC, "on assiste à un changement de distribution des aires de répartition des poissons, les espèces remontent à des latitudes plus élevées". C'est vrai, confirme Hubert Carré, directeur général du Comité national des pêches, "depuis dix ans, les pêcheurs constatent une migration des poissons (...) cela bouleverse les équilibres". By 2stvsenegal 19mar2014 Ainsi, il faut désormais pousser jusqu'à 200 km des côtes pour trouver du thon blanc, qui nageait auparavant à seulement 50 km du littoral, assure M. Carré. A l'inverse "on trouve aujourd'hui du rouget barbet à Boulogne-sur-Mer", explique-t-il, alors que ce poisson se pêchait traditionnellement dans le golfe de Gascogne et en Bretagne-Sud. Ce que confirme Mme Vaz. Même chose pour le bar qui, remonté le long du Golfe de Gascogne, "va maintenant au-delà de Cherbourg", poursuit-il. Quant au cabillaud, poisson d'eau froide chouchou des consommateurs français, on remarque "une remontée très nette vers la Norvège". Vu ainsi, comme l'arrivée du maigre, un poisson "à forte valeur marchande" péché auparavant au large de l'Afrique, ces déplacements constituent une bonne nouvelle, estime M. Carré. Comme la prolifération de crabes et de homards, en "augmentation de 20% depuis 4 à 5 ans". By Peak Civilization 28/9/2013 Selon le Giec, les pays tempérés verraient dans un premier temps les rendements des pêcheries augmenter de 30 à 70% d'ici à 2055 quand celles des pays tropicaux chuteraient de 40%. "Pour le moment on ne voit pas encore vraiment de perdants et on a même des gagnants", reprend Sandrine Vaz. "En revanche si on extrapole sur ces tendances, va se poser la question des limites des déplacements notamment au sud". Pour le moment, on voit davantage de poissons au nord et des stocks qui se dégradent progressivement plus au sud. Ainsi le centre de gravité de la morue ou du hareng se déplace vers le nord: "mais jusqu'où où vont ils pouvoir monter?" demande la chercheuse. By ScienceCanada 11jun2012 Le spécialiste des océans, Charles Hannah, Ph. D. nous fait faire une visite virtuelle du Canada pour discuter de quelques-uns des effets que le changement climatique fera subir aux écosystèmes marins et d'eau douce. Et ceux du pôle? où iront-ils? "L'inquiétude est maximale pour les zones polaires", rappelle-t-elle, celles où le réchauffement sera le plus marqué. "Le risque principal du réchauffement pour les pêcheries est la fragilisation de la plupart d'entre elles du fait de la surexploitation des ressources", juge Mme Vaz. "Des changements environnementaux auraient pu être encaissés sur des populations (de poissons, NDLR) en bon état, mais quand on additionne, on a des situations de grande fragilité". By CCSTI Maison de la Mer 25SEP2012 Au plan commercial, la valeur des nouvelles espèces reste difficile à évaluer, souligne aussi Jean-François Soussana. D'autant qu'on assiste simultanément à une "réduction de la taille des poissons" liée au réchauffement autant qu'à la surpêche. Et les pêcheurs français sauront-ils, pour les plus artisanaux, s'adapter aux nouvelles espèces: "si des gambas arrivaient, les bateaux ne seraient pas forcément équipés", juge José Jouneau, président du Comité des pêches des Pays de Loire. Enfin, le pêcheur note que déjà "le comportement de l'océan change. Il y a des houles qu'on ne voyait pas avant, plus importantes", ou des phénomènes à répétition comme les tempêtes cet hiver. S & A 5APR2014 -
Washington (AFP) - Les efforts déployés pour tenter de sauver l'espèce en danger des rhinocéros de Sumatra, ont subi deux coups durs cette semaine avec la mort d'une femelle dans un zoo américain et la découverte de tumeurs dans l'utérus d'une autre. Il reste seulement une centaine de rhinocéros de Sumatra en liberté, en Indonésie et Malaisie, leurs terres d'origine. Neuf autres rhinocéros sont retenus en captivité avec l'espoir qu'ils se reproduisent. Un rhinocéros de Sumatra et son bébé à Lampung le 25 juin 2012 (c) Afp Suci, une femelle de 9 ans, est morte le 30 mars dans le zoo de Cincinnati (Ohio, nord). Elle souffrait d'Hémochromatose, une maladie génétique se caractérisant par une surcharge de fer dans le sang. Sa mère en était morte à 21 ans, a expliqué Terri Roth, le vice-président chargé de la sauvegarde des animaux au zoo de Cincinnati. "Nous sommes dévastés. Je ne peux tout simplement pas vous décrire dans quel état je me trouve", a-t-il confié. By Rhinotopia 3apr2014 L'année dernière, l'homme avait déclenché une polémique par son projet d'accoupler Suci avec son jeune frère Harapan, faute d'autres candidats. Les rhinocéros femelles peuvent développer des tumeurs ou des kystes dans leur appareil reproductif si elles ne sont pas fécondées l'âge venu, au risque de devenir stériles par la suite. Mais l'accouplement n'a jamais pu avoir lieu, selon M. Roth. Les responsables du zoo avaient noté que quelque chose n'allait pas chez Suci en octobre, et malgré une petite amélioration, sa santé a fini par se détériorer très rapidement. L'annonce de sa mort a été suivie par une autre mauvaise nouvelle concernant Iman, une femelle capturée récemment en Malaisie et transférée dans la réserve de Tabin le 21 mars. Les conservateurs ont d'abord cru qu'elle était enceinte quand ils l'ont trouvée. Elle avait une oreille déchirée, probablement à la suite d'un affrontement avec un mâle, et avait dans l'utérus une masse fortement irriguée et faisait preuve d'une attitude bagarreuse. Mais une échographie faite sous anesthésie a douché leurs espoirs. "Il n'y a pas de foetus dans son utérus mais de grosses, grosses tumeurs de la taille de ballons de foot", a précisé Thomas Hildebrand, de l'institut Leibniz de recherche sur les animaux sauvages, auprès du zoo de Berlin. De cette découverte, les scientifiques ont conclu que la femelle ne s'était pas accouplée ces cinq dernières années et qu'elle serait peut-être incapable de se reproduire par la suite. Cette espèce a besoin d'espace et d'être loin des humains pour pouvoir s'accoupler. "Il s'agit d'une funeste découverte car cela semble confirmer nos craintes que les rhinocéros ne sont plus capables de se reproduire d'eux-mêmes dans la nature", a expliqué Sen Nathan, directeur adjoint de l'agence nationale de protection des espèces en Malaisie. Certains spécialistes pensent qu'il faut capturer des animaux pour relancer les efforts de reproduction, même si toutes les tentatives de fécondation artificielle ont échoué jusqu'ici sur ces animaux. "Si nous voulons sauver cette espèce, nous devons tenter sur des rhinocéros des techniques pointues de fécondation", a expliqué Zainal Zahari Zainuddin, un vétérinaire de la réserve de Tabin. Le zoo de Cincinnati est le premier établissement à avoir vu naître des petits en captivité. Suci était l'un des trois petits à y être né. La réserve de Sumatra en Indonésie était également parvenue à faire naître un petit rhinocéros en captivité. Terri Roth affirme qu'il y a au moins deux femelles rhinocéros fertiles en captivité en Indonésie et qu'un mâle a été envoyé par le zoo de Cincinnati. "Nous espérons pouvoir continuer à travailler avec nos collègues indonésiens pour produire de nouveaux petits rhinocéros", a-t-il confié. Les Américains doivent maintenant se pencher sur le sort du frère de Suci, le dernier spécimen en captivité aux Etats-Unis. "Est-il important d'avoir un ambassadeur de cette espèce ici aux Etats-Unis ou est-il plus important de le renvoyer en Asie du Sud-Est et lui donner l'occasion de se reproduire?", a-t-il lancé. S & A 5APR2014
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Tokyo (AFP) - Chez lui, au Ghana, la mer mange inexorablement la côte. Chez elle, aux Îles Marshall, l'eau risque de tout engloutir. Alors qu’à Yokohama, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est au chevet d'une planète qui se réchauffe, deux responsables de ces questions dans leurs "petits" pays témoignent. Courant février l’AFP avait rencontré à Tokyo Angeline Heine, responsable de la planification énergétique au ministère des Ressources et du Développement des Îles Marshall, et le Dr Nii Darko Asante, directeur au Ghana de la promotion des énergies renouvelables. Ils étaient au Japon pour un séminaire de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), une organisation intergouvernementale qui regroupe quelque 120 pays. A marée haute et sous la pression d'une tempête, la marée submerge une plage des Îles Marshall, le 3 mars 2014 (c) Afp Tous les deux viennent des régions du monde qui émettent le moins de gaz à effet de serre (GES) mais souffrent le plus du réchauffement climatique. "Pour nous, aux Iles Marshall, le climat est une question de survie", assène d’emblée Angeline Heine. Son pays (un millier d'îles et îlots), qui dépend énormément des importations de pétrole, vise 20% d’énergies renouvelables d'ici 2020, essentiellement grâce au solaire. Mais comment se faire entendre dans les grandes conférences internationales ? Angeline Heine ne cache pas que c’est plus que dur, d’autant que "sa" région pacifique (Micronésie, Mélanésie et Polynésie) est "écartelée" entre différentes souverainetés: France, Etats-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande. En septembre dernier, les pays-archipels du Pacifique sud s'étaient réunis à Majuro, la capitale des Marshall, pour tenter d'obtenir des grandes nations polluantes des engagements à limiter leurs émissions, soulignant que le réchauffement représente une menace directe pour eux: les archipels des Tuvalu, des Kiribati et des Marshall sont parfois à moins d'un mètre au-dessus de l'eau. AFP 25/3/2014 "Nous essayons d’avoir une politique régionale pour dire que nous avons des problèmes en commun, car c’est une question de survie pour beaucoup d’entre nous, notamment pour mon pays", plaide Angeline Heine, qui peine parfois à cacher sa colère: "au bout du compte je suis très critique", dit-elle, n’hésitant pas à parler de "colonialisme", en évoquant les responsabilités de l’Occident dans les dérèglements climatiques. "Pour moi qui suis chargée de l’application des politiques (énergétiques) mais qui suis au milieu de l’échelle, l’argent arrive toujours après des années. C’est très rare de voir les effets de ces fonds attribués par l’ONU ou des pays membres. Et quand l’argent finalement arrive jusqu'aux gens qui en ont vraiment besoin, la situation peut avoir changé, ou c'est parfois trop tard”. "Pendant la saison des inondations, un de mes collègues m’a dit: on n'est pas à 60 cm au-dessus de la mer on est nez à nez avec elle!". Colère encore: "On n’a pas besoin que des scientifiques viennent chez nous pour faire des études. Vous pouvez le voir ! C’est là !". Malgré les mauvaises nouvelles de l’état de la planète, Angeline dit pourtant qu’elle garde espoir: "on vit avec ça tous les jours. Alors quand nous allons à ces tribunes mondiales on leur dit: vous savez, même si nous sommes ceux qui émettons le moins, au moins on essaye de faire quelque chose, on ne reste pas assis à attendre". Bien que plus mesuré, le Dr Asante n’est pas loin de penser la même chose. Le Ghana a adopté une loi il y a deux ans environ avec un objectif de 10% d’énergie renouvelable dans le bouquet national. Pour lui, l’Occident et les autres grands pollueurs comme la Chine "n’écoutent pas" les petits pays en développement. "Je ne pense pas que le monde développé écoute autant qu’il le devrait". C'est pour cela, dit-il, que "la plupart de nos délégués en reviennent généralement déçus" des conférences internationales. Mais, comme Angeline, lui non plus ne désespère pas: "le simple fait de tenir ces réunions signifie qu’on s'occupe du sujet. Et puis on ne peut pas savoir si les choses n'auraient pas été pires sans ces conférences". "En tout cas le temps presse, on va en manquer, et nous espérons qu’enfin des décisions courageuses seront prises". Après le Giec à Yokohama suivi d'une réunion à Berlin en avril, le prochain grand rendez-vous climatique mondial se tiendra à Paris en 2015. S & A 27/mar/2014
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Limousin: enquête sur un gaz radioactif naturel dans une maison
BreeMeg a posté un sujet dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Limoges (AFP) - Une famille de Haute-Vienne vivant dans une maison où une vingtaine d'enfants ont été gardés depuis l'an 2000, a été relogée après que d'importantes doses de radon, gaz naturel radioactif, y ont été décelées, a annoncé mercredi la préfecture. Un appareil de mesure de la radioactivité lors d'une tentative de détection de radon dans la cave d'une habitation en France, en 2003 (c) Afp Cette famille résidait dans une maison édifiée dans les années 1960 à Bessines-sur-Gartempe, au nord de Limoges, dont les sols, riches en minerai d'uranium, ont fait pendant des décennies l'objet d'une exploitation minière, selon un communiqué de la préfecture et de l'Agence régionale de santé (ARS), diffusé dans la soirée, précisant que les services de l'Etat en ont été informés le 10 mars. Les occupants ont exercé dans cette maison, entre 2000 et 2014, une activité de garde à domicile qui concernerait une vingtaine d'enfants, issus de seize familles qui ont été identifiées et seront contactées. Une enquête administrative est en cours, a-t-on ajouté. La présence "en quantité anormale" de radon, un gaz "qui se dilue facilement dans l'air extérieur" mais qui "peut présenter des risques pour la santé" en cas d'exposition prolongée, a été décelée "dans la cave et les pièces" du logement, selon la même source. Les quantités de gaz n'ont pas été précisées mais des niveaux "significativement supérieurs aux valeurs maximales observées" dans la région ont été mesurés, conduisant au relogement des habitants. Les mesures ont été faites dans le cadre du programme de recensement des lieux de réutilisation des stériles miniers d'uranium (éléments constitués par les sols et roches excavés lors de l'exploitation d'une mine, ndlr), diligenté par Areva, a-t-on précisé. Outre des stériles miniers, des résidus de traitement de minerai d'uranium ont été utilisés "en remblais sous cette habitation et sont à l'origine des concentrations de radon mesurées", précise le communiqué, selon lequel "la présence de tels résidus en dehors des sites miniers et des lieux de stockage autorisés est tout à fait anormale et contraire à la réglementation". L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire a été saisi de l'affaire afin d'évaluer le degré d'exposition des occupants et les éventuels risques sanitaires encourus. Le sol du Limousin, riche en minerai d'uranium, a fait l'objet pendant plusieurs décennies d'une exploitation minière, achevée en 2001, notamment à Bessines de la fin des années 1940 au milieu des années 1990. Pendant 40 ans, les 210 mines d'uranium situées sur le territoire français ont alimenté l'industrie nucléaire et nos 58 centrales. Depuis la fermeture des sites d'exploitation, de nombreuses populations, vivent, sans le savoir, sur des terres contaminées par les déchets radioactifs. Pourquoi la dangerosité de ces déchets est-elle systématiquement minimisée ? Comment ce dossier explosif a-t-il été enterré ? Cette enquête a pour vocation la révélation du scandale. Jean Pierre Grau 28/12/2013 Sciences et avenir 27/3/2014 -
Alors que les punaises responsables de la maladie de Chagas tendaient à disparaître, une espèce sauvage est en train de recoloniser plusieurs villages d'Amérique latine. Malgré des campagnes de désinsectisation menées depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays d’Amérique latine, les punaises vecteur de la maladie de Chagas réapparaissent aujourd’hui dans les villages de plusieurs régions. Une espèce sauvage de punaise Triatoma infestans, principal vecteur du parasite T;cruzi, se met à coloniser des villages en Amérique du Sud et fait craindre une résurgence de la maladie de Chagas. ELMER MARTINEZ / AFP Ce phénomène inquiétant vient d'être expliqué par des chercheurs de l'IRD (Institut de recherche pour le développement). C'est en fait une espèce sauvage qui vient remplacer celle "domestique" jusqu'ici responsable de l'infection. Les chercheurs ont ainsi mis au jour plus de 40 sites infestés et non identifiés jusqu’à présent, et parfois là où ils ne s’attendaient pas à découvrir les insectes sauvages : à proximité des villages, voire dans les habitations, ainsi que dans les basses terres de la région du Gran Chaco. Il y a encore peu ils pensaient que les populations naturelles de Triatoma infestans se cantonnaient à la vallée de Cochabamba, au centre du pays. Ces punaises sauvages occupent ainsi une niche écologique beaucoup plus large qu’initialement décrite. La maladie de Chagas, est une forme de trypanosomiase américaine (comme la maladie du sommeil), est une maladie potentiellement mortelle provoquée par un parasite, le Trypanosoma cruzi (T. cruzi). Ce parasite qu'on trouve principalement dans les zones d’endémie de 21 pays d’Amérique latine, est transmis à l’homme par contact avec les déjections de punaises, les triatomes. Cette variété de punaise vit en général dans les fentes des murs et des toits des habitations précaires en milieu rural ou suburbain. Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires boliviens viennent d’expliquer cette réapparition. Les habitations seraient recolonisées par des populations sauvages de Triatoma infestans. Chose étrange puisque jusqu'à présent, seule l'espèce "domestique" semblait véhiculer le parasite. L’analyse de l’ADN des individus sauvages collectés, comparé à celui des insectes domestiques, montre que les deux types de populations sont très proches génétiquement. Ceci résulte d’un échange de gènes entre elles, du fait du déplacement de ces insectes d’un milieu à l’autre. Les punaises sauvages semblent ainsi capables de s’adapter à l’habitat humain, à l’instar de leurs semblables domestiques. De plus, l’analyse de leur contenu stomacal révèle, de manière surprenante, qu’elles se nourrissent en milieu naturel, en partie, de sang humain. En effet, si les punaises trouvées à proximité des villages piquent en majorité de petits rongeurs, environ 20 % de leurs repas proviennent de l’homme. Ces travaux soulignent également un taux d’infection des insectes extrêmement élevé. Les chercheurs ont analysé leur tube digestif pour détecter l’ADN du parasite Trypanosoma cruzi , responsable de la maladie. Résultat : une punaise sur deux est porteuse du pathogène. Ce qui laisse craindre un risque important de ré-émergence de la maladie chez l’homme. Cycle parasitaire : (en image) Infographie domaine public La maladie de Chagas : Elle se présente en deux phases : - La première, la phase aiguë, dure environ deux mois durant laquelle les parasites circulent dans le sang. Dans la plupart des cas, il n’y a pas de symptômes ou des symptômes bénins (fièvre, maux de tête, pâleur, douleurs musculaires...) Chez moins de 50% des personnes, les premiers signes caractéristiques peuvent être une lésion cutanée ou un œdème violacé des paupières d’un œil. Un nodule cutané isolé, appelé un chagoma, peut apparaître au point d’inoculation - Au cours de la deuxième phase chronique, les parasites se cachent dans le muscle cardiaque et les muscles digestifs. Jusqu’à 30% des patients souffrent de troubles cardiaques et jusqu’à 10% de troubles digestifs, neurologiques ou les deux à la fois. Des troubles de déglutition peuvent être au premier rang des symptômes digestifs et peuvent conduire à une malnutrition. Les dernières années, l’infection peut conduire au décès soudain ou à une insuffisance cardiaque provoquée par la destruction progressive du muscle cardiaque... La transmission n'est pas nécessairement par contact direct : Lire : Mécanismes de transmission accessoires. Traitement : Les médicaments utilisés pour traiter la maladie de Chagas ne sont habituellement efficaces que s’ils sont administrés pendant la phase aiguë de l'infection. Compte tenu de la toxicité des substances utilisées et les nombreux effets secondaires relevés, la décision d’administrer une thérapie antiparasitaire devrait être individualisée après consultation avec un spécialiste... Prévention : Un vaccin suffisamment efficace a été développé à Ribeirão Preto dans les années 1970, en utilisant des fractions cellulaires et sous-cellulaires du parasite, mais il a été impossible à commercialiser pour des raisons économiques. Plus récemment, des vaccins potentiels par ADN recombinant pour l’immunothérapie de la maladie de Chagas aiguë et chronique ont été étudiés par plusieurs groupes de recherche. La prévention est basée sur la lutte contre le vecteur (Triatoma) en utilisant des aérosols et des peintures contenant des insecticides (pyréthrinoïdes de synthèse), et en améliorant le logement et les conditions sanitaires dans les zones rurales. Pour les habitants des villes, il peut être dangereux de passer des vacances et de camper en plein air, dans les zones désertiques ou de dormir dans des hôtels ou des maisons en pisé dans des zones d’endémie, une moustiquaire est recommandée. Si le voyageur a l'intention de voyager dans une zone à risque il devrait pouvoir obtenir une information sur les zones d’endémie de la maladie de Chagas dans des bulletins de renseignements pour les voyageurs, tels que les CDC. Zones d'endémie répertoriées : Tomato356 ccby-sa3.0 S et A 27/mar/2014 - Wikipedia
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Washington (AFP) - Malgré leur régime alimentaire composé exclusivement de bambou, les pandas géants ont un faible pour le sucre, selon des études génétiques et comportementales menées sur cet animal menacé. Les chercheurs, notant que le bambou comme l'herbe contient très peu de sucre, se sont demandés si les pandas comme les chats, un cousin éloigné à qui ils sont apparentés, n'avaient pas perdu le goût du sucré. Un panda géant à Chengdu le 26 mars 2014 (c) Afp Une étude précédente avait montré que les chats, qui doivent manger de la viande pour survivre, n'ont pas cette capacité en raison d'un défaut génétique qui désactive le récepteur pour les saveurs sucrées. Ces chercheurs, dont les travaux sont parus en ligne mercredi dans la revue américaine PLOS ONE, ont testé sur huit pandas géants âgés de trois à 22 ans au Centre Shaanxi de protection et de recherche sur les animaux sauvages en Chine pendant une période de six mois. Pour les tests de préférence de goût, ces scientifiques ont présenté aux pandas des bols dont un contenait de l'eau et les autres une solution d'eau avec six sucres naturels différents: du fructose, du galactose, du glucose, du lactose, du maltose et du saccharose. Les solutions contenaient de faibles et de hautes concentration de chacun de ces sucres. Les pandas ont tous préféré les solutions sucrées à l'eau pure, plus particulièrement avec le fructose et le saccharose, buvant avidement le litre que contenait les bols. "Les Pandas adorent le sucre", commente Danielle Reed, une généticienne du comportement au Monell Chemical Senses Center à Philadelphie, le principal auteur. "Nos résultats expliquent pourquoi Bao Bao, le panda géant de six mois né au zoo national de Washington se délectait de patates douces, sa première nourriture, pendant son sevrage", relève-t-elle. Des données relatives à leur ADN ont par ailleurs confirmé que les pandas ont des récepteurs fonctionnels pour les saveurs sucrées qui leur permettent de détecter et de réagir aux sucres. En revanche, une autre série de tests a montré que ces pandas géants sont insensibles à cinq édulcorants artificiels, suggérant qu'ils ne peuvent pas percevoir leur goût sucré. "Il s'agit de la première étude de la perception du goût chez les pandas géants et nous espérons étendre cette recherche pour examiner la perception des saveurs amères", précise Peihua Jiang, biologiste moléculaire au centre Monell, un des principaux co-auteurs. "Ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour la préservation de cette espèce en danger d'extinction face à la destruction continue de son habitat naturel", estime-t-il. S & A 26/mar/2014
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Les terres boisées continuent à régresser à l'échelle mondiale
BreeMeg a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
Rome (AFP) - Les terres boisées continuent à régresser à l'échelle mondiale, l'Amérique du Sud et l'Afrique accusant les plus fortes pertes, a révélé la FAO vendredi à l'occasion de la journée internationale des forêts. "L'amélioration des données sur les ressources forestières est fondamentale pour freiner la déforestation illicite et la dégradation des forêts", précise dans un communiqué l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), dont le siège est à Rome. Vue aérienne de 2005 illustrant la déforestation en Amazonie, dans le nord du Brésil (c) Afp La nouvelle évaluation des changements intervenus dans les forêts de la planète montre le recul des utilisations de terres forestières entre 1990 et 2010. "Si nous voulons sérieusement mettre fin à la déforestation, conformément à l'objectif de la FAO +Zéro déforestation illégale+, il faudra impérativement partir d'informations et de données fiables", a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, cité dans le communiqué. Selon cette étude - la première montrant l'évolution de l'utilisation des terres forestières au cours des 20 dernières années -, les superficies forestières ont diminué de quelque 5,3 millions d'hectares par an, ce qui correspond, pour la période 1990-2010, à une perte nette équivalant à près de 4 fois la taille de l'Italie ou une fois celle de la Colombie. Les conclusions d'une enquête mondiale de télédétection montrent que les superficies boisées totales en 2010 s'élèvent à 3,89 milliards d'hectares, soit 30% des terres émergées de la planète. A l'échelle mondiale, la réduction brute d'utilisation des terres forestières causée par la déforestation et les catastrophes naturelles au cours de la période (15,5 millions d'hectares par an) a été partiellement compensée par des gains de superficies forestières obtenus grâce au boisement et à l'expansion des forêts naturelles (10,2 millions d'hectares par an). Selon la FAO, des différences considérables existent entre les régions, sachant que les forêts du monde sont réparties ainsi: forêts tropicales (45% du total), boréales (31%), tempérées (16%) et subtropicales (8%). Ainsi, "les forêts tropicales ont diminué en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, l'Amérique du Sud tropicale accusant la plus grosse perte en termes absolus, suivie de l'Afrique tropicale, tandis que l'Asie subtropicale et tempérée a affiché des gains de superficies boisées", souligne le communiqué. Aux fins de cette enquête, la FAO a collaboré avec plus de 200 experts de 107 pays dans le cadre d'un partenariat entre la FAO, ses Etats membres et le Centre commun de recherche de la Commission européenne (CCR). S et A 21/mar/2014 -
En occupant les nids des corneilles, les coucous contribuent aussi à leur protection et à leur survie. chasdim 28/12/2013 Les coucou, c’est bien connu, ne construisent pas de nids. Durant la période de reproduction, ces oiseaux repèrent le nichage d’espèces voisines et y pondent obligeant ainsi les parents hôtes à élever leurs progénitures. Certains oiseaux poussent même le vice en éjectant du nid les œufs ou les oisillons légitimes. Pourtant une étude publiée dans la revue Science, indique que cette attitude n’est pas forcément délétère pour les corneilles qui profitent aussi de ce parasitisme. Le coucou geai (Clamator glandarius) doit son salut à la relation privilégiée qu’il entretient avec ses parents d’accueil, des corneilles noires (Corvus corone corone) dans le cas présent. Plusieurs particularités distinguent le coucou geai des autres oiseaux parasites: il ne se débarrasse pas de ses frères et sœurs adoptifs. Et surtout, sa présence constitue un atout pour la couvée parasitée, selon l’étude dirigée par Daniela Canestrari et Vittorio Baglione des universités espagnoles d’Oviedo et de Valladolid. Après seize ans et plus de 900 nids de corneilles étudiés, ils ont en effet remarqué que les nids squattés avaient un meilleur succès que ceux délaissés par les coucous. Un nid de corneilles parasité par des coucous. Vittorio Baglione En fait quand un nid où des coucous sont installés est menacé, les oisillons Clamator relâchent une excrétion particulièrement nauséabonde qui dissuade nombre de prédateurs cherchant à attaquer le nid qui l’héberge. Des chercheurs de l’Université de Neuchâtel ont analysé la composition de l’odeur particulière émise par le jeune coucou, vraisemblablement grâce aux glandes situées au niveau du cloaque. On y découvre un mélange de molécules hautement caustiques et répulsives, comprenant plusieurs acides organiques malodorants, tel l’acide butyrique (l’odeur caractéristique du vomi), des exhalaisons soufrées rappelant le cadavre en putréfaction, des excréments, ou encore des relents évoquant la viande rance de chèvre et les œufs pourris. Les odeurs émises par les jeunes coucous suffisent à défendre efficacement les nids d’hébergement affirment les chercheurs démontrant ainsi que les lignes entre le parasitisme, commensalisme et mutualisme ne sont pas aussi tranchées qu’imaginé. S et A 21/MAR/2014
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Les forêts ont leur journée
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
La première journée internationale des forêts met l’accent sur le rôle primordial tenu par les arbres dans l’équilibre écologique de la planète. C’est une résolution des Nations Unies de 2006 qui instaure cette journée mondiale. Pour les Etats membres, il s’agit de «renforcer la gestion durable, la conservation et le développement durable de tous les types de forêts et d’arbres en général pour le bien des générations actuelles et futures ». Les services rendus par ces écosystèmes sont primordiaux pour la vie de toutes les espèces sur terre, y compris l’homme. Les forêts sont des capteurs nets de dioxyde de carbone (CO2). (BEP/S. LARTIGUE /SUD OUEST) Les forêts sont des capteurs nets de dioxyde de carbone (CO2) et captent donc une partie des gaz à effet de serre émis par l’homme. Ces véritables poumons de la planète capteurs de carbone, émetteurs d’oxygène, ont également un rôle éminent dans le cycle de l’eau et jouent un rôle d’épurateur de cette ressource. Les massifs forestiers recèlent une part très importante de la biodiversité animale et végétale. Enfin, ils procurent aux hommes un bois largement utilisé comme matériau de construction ou moyen de chauffage. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) vient ainsi de publier une étude affirmant que 30 milliards d’investissements annuels dans les forêts tropicales soutiendraient une croissance verte et durable. Selon la FAO, les forêts contribuent aux moyens de subsistance de 1,6 milliard d'individus, la valeur des services écosystémiques des forêts tropicales ayant été estimée, en moyenne, à 6 120 dollars par hectare par an. Malgré ces avantages économiques, la perte de superficie forestière a atteint, en moyenne, 13 millions d'hectares par an entre 2000 et 2010. Ce mouvement de déforestation est beaucoup plus ancien et est corrélé avec une hausse de la population mondiale, ce qui devrait inciter à une gestion plus durable de ces richesses. Courbes représentant la déforestation et la croissance de la population. DR. En France, la journée internationale des forêts recouvre différentes manifestations, des opérations de plantation d’arbres, aux visites de sites par l’Office national des forêts, en passant par les opérations de communication sur les différents usages du bois. Le programme national est disponible sur ce site dédié. France Bois Forêt 10/1/2014 s ET a 21/MAR/2014 -
L’analyse d’une fougère vieille de 180 millions d’années indique que leur génome n'a pas changé depuis cette époque. Uns osmonde royale du Japon, proche du fossile retrouvé. Benjamin Bomfleur Les chercheurs du musée d’Histoire naturelle de Stockholm ont découvert une fougère fossile de 180 millions d’années avec des structures cellulaires impeccablement conservées, dont des noyaux cellulaires contenant des chromosomes intact. Ce fossile antique, a été retrouvé à Korsaröd, dans le sud de la Suède, sur un site contenant des roches volcaniques. Selon les scientifiques la fougère aurait été fixée de son vivant par les rejets d’une source hydrothermale. Coupe d'une racine du spécimen fossilisé montrant des cellules.Benjamin Bomfleur. L’analyse des noyaux cellulaires et des éléments chromosomiques du fossile révèle des similitudes avec une espèce de fougère actuelle, Osmundastrum cinnamomeum, appelée osmonde cannelle et retrouvée dans de nombreux pays. Sur la base de leurs observations, les scientifiques suggèrent que la fougère de Korsaröd avait un nombre de chromosome et des séquences génétiques proches de l’osmonde ce qui démontre une « stase génétique durant des centaines de millions d’années ». Cette découverte, publiée dans la revue Science, renforce le statu de fossile vivant de l’osmonde royale, une fougère appartenant à la même famille des Osmundaceae. kerisnelpepinieres 12/6/2012 fusiste 8/4/2009 s ET a 21/MAR/2014
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Journée mondiale de l'eau
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans EAU - Milieu aquatique
L’eau est sous la pression de la demande énergétique, s’alarme l’Unesco. En dehors de l’éolien et du solaire, tous les moyens de productions d’électricité exigent de l’eau. Le 22 mars, traditionnelle journée mondiale de l’eau pour l’ONU, est l’occasion pour l’Unesco de mettre l’accent sur un aspect peu connu de l'eau : l'énergie. En effet, les deux sont intimement liées. Sans les prélèvements dans les lacs et fleuves, on ne pourrait refroidir les centrales nucléaires et thermiques et même l’hydroélectricité n’est pas neutre en consommation puisque les lacs de rétention sont soumis à évaporation. Actuellement, 90% de la production mondiale d’électricité est donc dépendante de la ressource en eau. Nombre de mètres cubes d'eau disponibles par habitant et par an en fonction des régions du monde. Selon, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les prélèvements à fin de production d’énergie représentent 583 milliards de m3 dont 66 milliards sont consommés: "certes, prélèvement, cela signifie que l’eau est restituée en aval au milieu naturel, prévient Rick Connor, auteur principal de l’étude. Mais encore faut-il que ces usines aient en amont suffisamment d’eau à leur disposition, ce qui ne sera pas nécessairement acquis dans un contexte de réduction de la ressource du fait du réchauffement climatique et de concurrence avec d’autres activités comme l’agriculture ou l’industrie". La demande mondiale en eau devrait augmenter de 55% d’ici à 2050. Tous les secteurs devraient être plus gourmands. L’agriculture avec 70% de la consommation pourrait limiter sa part si des méthodes d’irrigation plus efficaces sont mises en œuvre au niveau mondial. En revanche, avec la demande croissante de produits manufacturés et les besoins induits par le passage à 9 milliards d'humains sur la planète, la demande en énergie devrait grimper de plus d’un tiers d’ici à 2035. Et la seule production électrique devrait, elle, bondir de 70%. Évolution de la consommation énergétique mondiale par secteur depuis les années 1970. (Coal and Peat = charbon et tourbe, Oil = pétrole, Biofuels, waste and other sources = biocarburants, déchets et autres ressources, Other = autres) Selon l’Unesco, le secteur énergétique devrait donc augmenter ses prélèvements d’eau de 20% d’ici 2035 : "on devrait même voir la consommation augmenter car les centrales fonctionnant en circuit fermé vont se multiplier, assure Rick Connor. Or, si celles-ci prélèvent moins d’eau dans le milieu naturel, elles sont cependant plus consommatrices de cette ressource". Autre évolution défavorable : les biocarburants. Les plantes dédiées à cette utilisation doivent dans certains cas être arrosées, ce qui rend leur bilan global très défavorable. Les liens entre eau et énergie se retrouvent également au niveau de la consommation, avec parfois des effets inattendus. Ainsi, narre le rapport, c’est le coût subventionné de l’énergie qui a mis à mal les nappes phréatiques du nord de l’Inde. Le gazole ne coûtant pas cher, les agriculteurs ont pu mettre en œuvre des pompes plus puissantes pour aller chercher l’eau toujours plus profond, épuisant ainsi les réserves. Les conséquences en ont été dramatiques dans certaines régions où l’eau pompée s’est chargée en sel ou en arsenic. Consommation énergétique par personne et par an en 2010, exprimée en millions de BTU (British Thermal Unit). Un million de BTU correspond approximativement à l'énergie que l'on peut tirer de 30 litres de pétrole. Il faut par ailleurs de l’énergie pour rendre potable l’eau et l’acheminer dans les réseaux jusqu’au robinet final des utilisateurs. 0,37 kwh sont ainsi nécessaires pour chaque m3 d’une eau prélevée dans une rivière, 0,48 kWh pour un pompage souterrain. L’utilisation de nouvelles sources comme le traitement des eaux usées et la désalinisation est justement aujourd’hui limitée par le fait qu’il faut beaucoup d’énergie pour produire une eau de nouveau potable. Le coût de la désalinisation se situe ainsi entre 2,58 et 8,5kWh par m3. La désalinisation est pourtant l’une des techniques qui pourrait résoudre des problèmes de pénurie. AFP 21/3/2014 C’est déjà le cas dans des régions bénéficiant d’une énergie à bon marché comme certains pays du Moyen Orient ou qui ont besoin d’eau pour des productions agricoles à haute valeur ajoutée comme l’Espagne. Autre solution : le traitement et la réutilisation des eaux usées. La méthanisation des effluents dans les stations d’épuration permet de rendre l’eau de nouveau utilisable et de produire de l’énergie. L’Unesco plaide également pour le développement du solaire et de l’éolien. Mais c’est aussi une véritable prise de conscience qu’appelle l’Unesco de ses vœux : "de l’extraction du pétrole au produit industriel fini vendu au consommateur, la gestion de l’eau doit être considérée comme un paramètre important dans les choix des procédés de transformation et de fabrication" souhaite Rick Connor. De même, l’imbrication des deux secteurs de l’eau et de l’énergie devrait imposer des synergies entre des gestionnaires qui aujourd’hui se parlent peu. Mais là se pose un souci de taille: si l’eau est majoritairement gérée par les services publics, l’énergie, elle, est presqu’essentiellement du ressort des entreprises privées. Sciences et avenir 22/3/2014 -
Journée mondiale de l'eau
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans EAU - Milieu aquatique
La commission européenne approuve l’instauration d’un droit à l’eau et à l’assainissement demandé par la première initiative citoyenne européenne. Lancée en avril 2012, l’ initiative citoyenne européenne permet à un million de citoyens provenant d’au moins un quart des États membres de l’UE d’inviter la Commission européenne à prendre des mesures dans des domaines relevant de sa compétence. «Right2Water», est la première initiative citoyenne européenne à avoir abouti. Elle a recueilli le soutien de 1,68 million de citoyens et les seuils légaux ont été largement dépassés dans 13 États membres. La commission devait alors examiner la demande et apporter une réponse. C’est ce qu’elle vient de faire jeudi dans un communiqué. La Commission approuve donc l’initiative et «de faire en sorte que tous les citoyens de l’UE jouissent du droit à l’eau et à l’assainissement, de veiller à ce que l’approvisionnement en eau et la gestion des ressources hydriques ne soient pas soumis aux règles du marché intérieur et soient exclus de la libéralisation, et d'intensifier ses efforts pour garantir l’accès universel à l’eau et à l’assainissement dans le monde entier». Frédérick Moulin 24/2/2014 Cela va passer par une intensification des efforts demandés aux Etats membres d’atteindre dès 2015 un bon état écologique de toutes les masses d’eau douce (ce que peu d’entre eux réussiront à faire, la France ayant reculé cette échéance à 2027). Une consultation publique au niveau européen sera par ailleurs lancée pour déterminer les améliorations à apporter dans la politique de gestion de l’eau. S et A 22/Mar/2014 -
Au cours de l'histoire, de nombreuses catastrophes naturelles ont été pressenties par les animaux. Mais la plupart des scientifiques restent sceptiques. Lorsque notre chat agit étrangement, que les éléphants se mettent soudainement en marche ou que des bancs de poissons s'enfuient à toute allure, il est possible que quelque chose se prépare. Les animaux peuvent-ils nous servir de signal d'alarme avant une tempête, un tremblement de terre, un tsunami ? Voici des éléments de réponse. Les oies détecteraient les émissions de gaz radioactifs qui se produisent peu avant que la terre ne tremble. Mychele Daniau/AFP Martinique, 8 mai 1902 : La montagne Pelée s'apprête à entrer en éruption, ne laissant derrière elle que 2 survivants parmi les 30 000 habitants : Louis Cyparis, un chanceux prisonnier protégé par les murs épais de sa geôle, et Léon Compère, modeste cordonnier dont la maison était étonnamment bien abritée. Pourtant, tous les animaux ont fui les abords du volcan quelques jours avant. "Lors de cet épisode, la remontée du magma s'est accompagnée de sismicité, de l'apparition de nouvelles fumerolles. Elle a engendré la résurgence des nappes phréatiques réchauffées qui ont produit des coulées boueuses. Les animaux ont peut-être pu ressentir ces changements dans leur écosystème", explique Jean-Christophe Komorowski, volcanologue et professeur à l'Institut de physique du globe de Paris. Malgré cela, aujourd'hui encore, on ne se fie qu'aux données fournies par l'homme et ses outils... Pour la Martinique, on mise sur des cartographies du risque sismique. On imagine des scénarios, on évalue les risques et les conséquences. Mais jamais on ne pense à inclure la prémonition des (pas si) bêtes. NEW DIMENSION 3/10/2012 Le 2 décembre 1959, le barrage de Malpasset (Var), construit en amont de la ville, cédera dans la soirée : À 21 h 13, tandis que certains habitants entendent "comme une sorte de grognement", un bruit assourdissant et des grincements de ferrailles, une vague viendra sous peu inonder la localité, emportant avec elle plus de 400 victimes. La totalité des chats avait déserté l'endroit, bien avant que n'advienne la catastrophe... La capacité auditive de l'homme varie de 20 et 20 000 Hz. Celle du félin peut percevoir une fréquence supérieure de 20 à 100 kHz... Sri Lanka, 26 décembre 2004 : Il est 0 h 58. Un séisme dans l'océan Indien produit un terrible tsunami, qui va ravager l'île, pénétrant ses terres jusqu'à 3 kilomètres et recouvrant environ 300 hectares de terrain. Des vagues effrayantes balaient alors le paysage, faisant s'effondrer les immeubles et transformant chaque objet en projectile. Bilan : plus de 30 000 morts, près d'un million de sans-abri... Mais très peu de cadavres d'animaux sauvages. Et aucune trace des 200 éléphants du parc national de Yala, qui s'étaient mis en route il y a fort longtemps. Une prouesse réalisée grâce à leur capacité à détecter les infrasons émis par le déplacement des plaques continentales. En dessous de 20 Hz, et ce, à des centaines de kilomètres, les signaux qu'ils interceptent via leurs pattes remontent à leur cerveau... On pourrait continuer la liste : - le 4 mars 1977, en Roumanie, c'est une heure avant que la terre ne tremble que les poules et les vaches ont tenté de s'enfuir. - En 1954, à Orléansville, en Algérie, c'est un jour avant que la cité ne soit détruite par un séisme que les animaux domestiques l'ont quittée. - Des témoins affirment qu'une heure avant que la bombe atomique ne vienne ravager Hiroshima, des centaines de chiens se sont réunis pour aboyer à la mort. - Même constatation à Messine, en Italie, où un tremblement de terre a secoué la ville en 1908. Idem dans les océans : - des fugues soudaines de saumons apeurés, - des vagues de baleines échouées sur les plages, - des requins qui désertent leur lieu de vie présagent un grand bouleversement. Sur la terre : - les serpents sortent de leur trou en cas de variation des champs magnétiques du sol. - Les poules, les oies et les pigeons, selon certains chercheurs, auraient la capacité de détecter les émissions de gaz radioactifs. Ces émissions ont lieu lorsque les roches souterraines qui retiennent les gaz en profondeur se fendillent et se meuvent peu avant que la terre ne tremble. Enfin, dans les airs : - les oiseaux prennent constamment leur envol avant une intempérie. Prévisionniste à Météo-France, François Gourand nous apprend qu'une brusque variation de la pression atmosphérique, couplée à un changement brutal de la force ou de la direction du vent, est annonciatrice d'une grosse tempête ou d'un ouragan. Des phénomènes progressifs, qui peuvent être prévenus trois à cinq jours à l'avance. Mais ce n'est pas le cas des orages ni des tornades, "seuls exemples très localisés, très rapides et à très petite échelle", ajoute le météorologue. Dans tous ces cas de figure, une connexion à mère Nature par le biais des bestioles n'est-elle pas envisageable ? Des avis divergents : Du côté des chercheurs, c'est presque constamment le même son de cloche. "On en a entendu parler... mais rien n'a été prouvé." Pour ce faire, il faudrait des budgets et des experts. On admet que certaines espèces, comme les abeilles, ont une sensibilité par rapport au champ magnétique terrestre. "Mais c'est une fonction de boussole, rien de plus. Il y a peut-être quelque chose, en tout cas rien de convaincant." C'est "un vieux rêve, même", conclut Fabrice Cotton, Professeur à l'université Joseph-Fourier et sismologue à l'Institut des sciences de la terre de Grenoble. Lui "n'y croit pas une seule seconde". Il évoque le cas des Chinois, qui ont beaucoup investi dans ce type de recherches pour peu de résultats. En effet, en 1975, la ville de Haicheng a été évacuée par les autorités après que des comportements anormaux chez les animaux furent constatés. Quelques semaines plus tard, un séisme de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter venait secouer la région. De nombreuses vies furent sauvées. L'année suivante, personne ne put pour autant prédire le tremblement de terre de Tangshan, qui causa la mort de plus de 200 000 personnes. Ainsi, à la fin des années 1990, les Chinois et les Japonais abandonnèrent peu à peu leurs travaux dans ce domaine. Partant du constat qu'il y a manque de fiabilité de la part des animaux, la communauté scientifique ne souhaite donc pas s'investir davantage afin de passer à de l'opérationnel. Soit. Les dépenses continueront donc d'arriver après l'événement, une fois le cataclysme passé et les dégâts humains établis. Pour ce qui est des séismes, la protection parasismique demeurera la seule mesure, les systèmes d'alerte sont déjà mis en place. L'unique explication consiste à dire que les animaux ressentent les ondes P (les ondes primaires, moins énergétiques) - tout comme les dispositifs des professionnels, avant l'arrivée des ondes S (secondaires). Certes une fausse évacuation serait un risque, mais quitte à choisir... Sophie Lambotte, responsable du réseau national de surveillance sismique (ReNass), reste ferme : "On ne peut pas mettre quoi que ce soit en oeuvre avant d'avoir compris le mécanisme des animaux. Et puis la mise en place du suivi d'un animal s'avère complexe." Et au ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, c'est silence radio. Pourtant, certains ne réfutent pas totalement l'idée. "Il y a des informations perçues par les animaux, mais nous avons aussi ce que l'on appelle l'incertitude épistémique : une méconnaissance de leur mode de fonctionnement", rappelle Jean-Christophe Komorowski, pour qui mettre en place un système de prévention grâce aux animaux ne relève pas forcément de l'utopie : "On a bien entraîné des chiens à reconnaître des odeurs, des produits explosifs, ou à retrouver des êtres humains sous les décombres..." Alors, pourquoi ne pas se servir de cet instinct bestial pour prévenir des pertes humaines ? m6reportages 22/6/2012 Le Point 22/3/2014
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Un scientifique célèbre et ancien président fondateur du Kenya Wildlife Service a exhorté le président du Kenya, mercredi, de prendre des mesures d'urgence pour protéger les éléphants et les rhinocéros du pays, suite à la crise de braconnage touchant l'Afrique. Richard Leakey a également déclaré que le Kenyan Wildlife Service a été infiltré par des gens puissants qui s'enrichissent avec le braconnage. Des meneurs du braconnage au Kenya sont connus, dit-il, mais le gouvernement n'a pris aucune mesure. Il n'a pas donné les noms. NTV Kenya 19/3/2014 - Écologiste et fondateur du Kenya Wildlife Service Dr Richard Leakey veut le président refonde la gestion de KWS qui n'arrive pas à freiner le braconnage dans le pays. Leakey et d'autres écologistes disent que c'est à cause d'une corruption endémique que les animaux du Kenya sont tués. Dans un rapport, Andrew Ochieng, défenseur de l'environnement, allègue que les braconniers ont des sympathisants au sein du gouvernement. Pour plus d'informations : http://www.ntv.co.ke Suivez-nous sur Twitter http://www.twitter.com/ntvkenya Comme notre page FaceBook http://www.facebook.com/NtvKenya Leakey, qui étudie les origines de l'homme depuis des décennies dans la région de Turkana du Kenya, a exhorté le président kenyan Uhuru Kenyatta de réviser la gestion de la faune. "Je lui demande maintenant de prendre personnellement des mesures pour arriver à un meilleur contrôle", a dit Leakey lors d'une conférence dans un hôtel de Nairobi. "Ce n'est pas une tâche impossible. Je pense qu'un bon leadership, l'amélioration des lois, peuvent amener à une situation sous contrôle dans les six mois". Le nombre officiel d'éléphants morts, communiqué par le Kenya Wildlife Service n'indique pas une crise. Kenyan Wildlife Service dit que 302 ont été tués l'an dernier contre 384 en 2012, sur une population estimée à 35000. Trente éléphants ont été braconnés cette année, dit-il. Mais Leakey et Paula Kahumbu, le chef de la direction du groupe Wildlife Direct, estiment que le Kenya est en train de perdre beaucoup plus d'éléphants qu'annoncé. Kahumbu dit "tout le monde sait que ces chiffres sont faux". Leakey a dit: "Manifestement ce n'est pas vrai." Lors de la conférence, le porte-parole du service de la faune du Kenya, Paul Uduto, a demandé pourquoi ces deux personnes "dénigraient" les chiffres donnés, ajoutant que le service est rempli de gardes dévoués risquant leur vie pour protéger la faune. Les deux intéressés ont reconnu que beaucoup dans le service faisait du bon travail, mais ont dit que l'impunité pour ceux qui le font mal est endémique. Les écologistes présents à la conférence ont on ensuite interpelé Uduto et se sont plaints que le service de la faune "couvre (cache) l'ampleur du problème". Uduto a publié publiquement les chiffres provenant d'un recensement des éléphants de Tsavo en février lequel dénombre environ 11.000 éléphants, contre 12 573 il ya trois ans. Kahumbu dit que c'est la preuve qu'une moyenne de 500 éléphants par an ont été victimes du braconnage dans Tsavo ces trois dernières années. Plus tard, lors d'un interview, Uduto a déclaré "nous faisons de notre mieux. Nos gens travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, et nous voulons l'appui du public, et non pas les condamnations". Selon le Kenya Wildlife Service 13 rhinocéros ont été tués cette année par rapport à 59 l'an dernier. Lundi, les rangers ont tiré et tué un braconnier armé à Lake Nakuru National Park, célèbre pour ses flamants roses. Lorsque Leakey a aidé à créer le Kenya Wildlife Service dans les années 1980 le Kenya faisait face à une énorme crise du braconnage. Leakey a envoyé des hélicoptères de combat et des gardes armés dans les parcs, alors que lui et le président d'alors, Daniel arap Moi ont brûlé le stock d'ivoire du pays. Aujourd'hui, la demande pour l'ivoire est encore en hausse et la demande pour la corne de rhinocéros, au Vietnam et en Chine, mettent à nouveau en péril deux des créatures les plus précieuses de l'Afrique. Wildlife Direct a publié une étude mercredi qui montre que seulement 4% des délinquants condamnés pour des crimes contre la faune au Kenya sont allés en prison entre 2008 et mi-2013 et sur 743 affaires judiciaires, 70% des dossiers étaient "absents". En outre, un récent rapport d'Interpol a révélé que l'ivoire transite principalement par le port kenyan de Mombasa, mais l'étude de Wildlive Direct n'a trouvé aucune preuve tangible. Leakey a déclaré que des gardes lui avaient demandé de parler publiquement du problème de braconnage du pays. "Quelqu'un doit mettre fin à cette impunité scandaleuse", at-il dit. ABC NEWS 19/3/2014 -
Bahamas : un requin tétanisé d'un simple effleurement de la main !
BreeMeg a posté un sujet dans Actus - Infos : REQUINS
Aux Bahamas, un intrépide plongeur a été photographié alors qu'il mettait un requin de récif en état de thanatose, semblable à une transe pour l'animal. Il aurait réussi ce tour de maître en effleurant les récepteurs du requin situés sur son nez, le forçant à rester immobile pendant une quinzaine de minutes. By FDuclert 9/jan/2012 Bien que réputés pour leur tempérament calme, les requins n'ont pas pour habitude de rester immobiles, encore moins lorsque des humains viennent dans les parages. Mais des plongeurs ont prouvé qu'avec un peu de délicatesse et pas mal de courage, il était possible d'immobiliser un requin et même de le positionner à la verticale. Les explorateurs sous-marins ont ainsi été filmés en train d'effleurer, de tenir et de déplacer l'animal, un requin de récif dont certains spécimens peuvent atteindre trois mètres de long et attaquer, occasionnellement, les hommes (quand ils se sentent menacés ou acculés sans pouvoir fuir par des plongeurs). By Divertissement canal 18/feb/2014 Au coeur de l'environnement corallien, les requins des récifs sont les prédateurs les plus importants puisqu'ils se nourrissent principalement de poissons et de céphalopodes. Pourtant, l'un des plongeurs semble endosser parfaitement le rôle de l'homme qui murmurait à l'oreille des requins. D'après les images, le plongeur aurait réussi à plonger le requin dans une sorte de transe, également connue sous le nom de thanatose. By Jean Pierre HERMANN 14/mar/2014 Cet état naturel de paralysie est assez fréquente chez les animaux et est utilisé comme moyen de défense ou d'attaque, selon qu'il s'agit d'un prédateur ou d'une proie. Il consiste en un raidissement total du corps, simulant ainsi un état de mort apparente. Les experts pensent que cette façon de "faire le mort" est lié à l'accouplement chez les requins. By Barcroft TV 17/mar/2014 Chez les autres animaux, elle permettrait d'éviter les prédateurs en leur permettant de se fondre dans le décor. Les requins peuvent, eux, maintenir la position pendant une bonne quinzaine de minutes. Certaines espèces peuvent même être hypnotisées rien qu'en ayant la tête en bas. Toutefois, cela demande une certaine dose de sang froid. L'intrépide plongeur a, lui, affirmé qu'il avait induit cet état en effleurant les récepteurs du requin situés sur son nez (ampoule de Lorenzini). Prudent, le plongeur était, tout de même, équipé d'une combinaison et de gants en métal, au cas où le requin aurait eu la dent baladeuse. By Onboard 6/mar/2014 Le nez des requins est parsemé d'organes sensoriels extrêmement sensibles, appelés ampoules de Lorenzini. Ce sont ces organes remplis de récepteurs qui permettent aux requins de détecter les champs électriques. En l'occurrence, c'est en caressant ces ampoules, que le squale s'est retrouvé en état de "transe" ayant abouti àune immobilité tonique. Cela a permis au plongeur de le hisser délicatement à la verticale où il l'a fait reposer dans sa main ouverte. Toutefois, dès qu'on lâche l'animal, celui-ci sort immédiatement de sa transe avant de disparaître sans demander son reste ! By DiverCitySCUBAWinnipeg 21/feb/2014 C'est un photographe sous-marin britannique qui a capturé cet instant incroyable qui s'est déroulée au cours d'une plongée de routine au large des côtes des Bahamas. Dans cette zone, les plongeurs évoluant au contact des requins connaissent bien cette technique et l'utilisent fréquemment pour calmer les prédateurs pendant une quinzaine de minutes, parfois même pour impressionner les touristes. Heureusement, elle ne cause aucun dommage chez les animaux. [i]Andrea Storani 13/1/2014 Je suis contre l'idée de nourrir les requins... Même si c'est une attraction touristique, cette façon de faire n'est pas naturelle. Les hommes voudraient-ils aussi domestiquer les requins... Pour mieux les détruire après, ou du moins en être responsables !?![/i] Les requins des récifs ne sont évidemment pas les seuls à entrer dans cet état de paralysie. Les requins-tigres, pourtant connus pour leur agressivité, peuvent aussi entrer en transe par simple pression délicate de la main de chaque côté de leur museau. Certaines espèces de requins sont carrément hypnotisées lorsqu'elles se retrouvent la tête en bas. Résultat, leur nageoire dorsales se raidit et leur respiration devient plus calme et relaxée. Cet état a été observé chez de nombreux requins. Selon Ali Hood, directrice de la conservation pour The Shark Trust, il est ainsi très important d'en savoir plus sur les bénéfices qu'offre cet état temporaire et immobile de transe. "L'état de thanatose est utilisé très fréquemment pour l'élevage ou la manipulation des requins dans la nature. Cela limite les risques de blessures, pour l'homme comme le requin. Toutefois, il arrive que les requins soient plongés dans cet état pour l'amusement des touristes", explique t-elle reprise par le Daily Mail. Aussi, "The Shark Trust se demande à quel point l'écotourisme est invasif si le déclenchement de la thanatose fait désormais partie du spectacle. Nous n'encourageons pas la manipulation des requins de cette manière", conclut-elle. - J'ai souhaité relayer cet article, juste pour faire prendre conscience du danger d'un tel spectacle. OK pour les gens chevronnés et rompus à cette pratique, bien que je ne sois pas d'accord sur le fond... Mais que se passera-t-il demain quand quelqu'un sans expérience voudra imiter cette manière de faire et qu'il sera blessé ou pire tué... On tirera à coup sûr à boulets rouges sur les requins.... Alors que, comme d'habitude, c'est l'homme qui aura été dans son territoire, dans un élément qui n'est pas le sien... Maxisciences 19/3/2014 -
Une vidéo capturée par une caméra cachée dévoile une confrontation a priori agressive entre deux pandas géants sauvages résidant au sein de la réserve naturelle de la province du Sichuan, au sud-ouest de la Chine. Ne vous fiez pas aux apparences, les pandas ne sont pas aussi tendres et dociles que leur faciès pourrait le laisser croire. La séquence de la captuve vidéo montre deux pandas géants en proie à une confrontation. Elle a été enregistrée dans une réserve naturelle de la province du Sichuan, une région montagneuse située au sud-ouest de la Chine. ITN 19/3/2014 Page Facebook Au sein de cette zone protégée, une équipe de professionnels œuvre chaque jour pour assurer le maintien et le respect des espèces animales et végétales qui la peuplent. Pour les aider dans leur tâche, les gardiens ont installé en divers points de la réserve des pièges photographiques. Il s'agit de caméras équipées de détecteurs de mouvement se déclenchant dès le passage d'un animal.Le principal objectif est de recenser la faune du parc en observant les photos. Le bilan dressé à partir des images récoltées par les dispositifs s’avère étonnamment positif. Les experts en conservation ont en effet eu l'heureuse surprise de constater que la réserve naturelle présente une diversité plus riche que supposé. Elle abrite un nombre non négligeable de pandas sauvages ainsi que d’autres spécimens actuellement menacés. Mais les séquences enregistrées par les caméras cachées révèlent aussi quelques merveilles comportementales. C’est le cas par exemple de ce duel opposant deux pandas mâles. Dans la nature, ces animaux ont tendance à marquer leur territoire en marquant les arbres (griffades) et/ou en y déposant leurs odeurs en s'y frottant (substance produite par des glandes situées sous la queue). A l'occasion, ils peuvent se battre lorsqu’un éventuel adversaire arrive dans leur zone, d’autant plus quand une femelle est en jeu. Les mâles qui peuvent facilement peser plus de 100 kg, s’attaquent généralement en s’infligeant des coups de griffes et de violentes morsures. Bien que les images ne soient pas très nettes, ni réellement parlantes, on remarquera qu'il y a de la détermination, voire de la hargne, dans leur affrontement... A la limite, on pourrait même penser que les deux individus sont en train de jouer... Cela dit, ces images nous rappelle que le panda géant n'est pas, et de loin, l'animal calme et pataud qu'on a l'habitude de nous montrer... Maxisciences 20/3/2014