Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

terrienne

Membres
  • Compteur de contenus

    1 078
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. Le principe de précaution 1896 – 2000 L’association NEXT-UP a récapitulé en français un rapport de l’agence européenne pour l’environnement montrant que, dans bien des domaines, la politique du profit passe avant la santé des humains , de tous les êtres vivants - considérés avec un irrespect monstrueux comme des biens de consommation - et de l’environnement. C’est cette mentalité qui est en train de nous détruire et de TOUT détruire ! Dans bien des cas – dont les Champs Electro Magnétiques Artificiels - le principe de précaution n'est pas pris en compte malgré les connaissances dont on dispose et c’est avec de nouvelles sottises qu’on nous propose de résoudre des problèmes aussi graves que l’explosion de la maladie d’ Alzheimer (*) ou l’anéantissement des colonies d’abeilles.(**) LES PHASES DE DEROULEMENT DE CES CATASTROPHES : Phase 1 : Acceptation du produit et euphorie Phase 2 : Signaux précoces : premières découvertes de la nocivité du produit Phase 3 : L'industrie lance une offensive de publicité et de minimisation du danger Phase 4 : Expertises d'innocuité Phase 5 : Choc de la réalité : signaux puissants, alertes sans équivoque Phase 6 : Tromperie gouvernementale et répression Phase 7 : Priorité aux intérêts économiques Phase 8 : Provoquer la confusion Phase 9 : Signaux tardifs : paralysie par l’analyse Phase 10 : Les catastrophes – l'interdiction du produit RAPPORT EN ANGLAIS, RESUME EN FRANÇAIS ET COMMENTAIRES http://www.next-up.org/pdf/EeaSignauxPrecocesLeconsTardivesPrincipeDePrecaut ionPhasesDeroulementCatastrophe.pdf Éviter des catastrophes dépend des mouvements citoyens. Et dans ce but , il est utile de voir clair dans la manière dont les choses évoluent du déni total à la reconnaissance des dégâts causés et des précautions à prendre. L’histoire de l’amiante donne un excellent exemple de l’évolution du processus de déni – qui serait distrayant s’il n’était tragique. Voyez comment des experts scientifiques sont utilisés pour retarder des décisions d’intérêt général. 1. L’amiante ne nuit pas à la santé. 2. OK, elle nuit à la santé, mais ne provoque pas le cancer. 3. OK, l’amiante peut provoquer le cancer, mais pas le type d’amiante que nous commercialisons. 4. OK, notre amiante peut provoquer le cancer, mais pas le type de cancer dont ces personnes souffrent. 5. OK notre amiante peut provoquer le cancer, mais pas aux doses auxquelles ces personnes ont été exposées. 6. OK, l’amiante peut provoquer le cancer à ces doses, mais ces personnes ont contracté le cancer à la suite d’autres causes, comme par exemple le tabac. 7. OK, ces personnes ont été exposées à l’amiante et ont contracté le cancer, mais nous n’étions pas au courant des dangers au moment où ces personnes ont été exposées. 8. OK, nous étions au courant des dangers, mais les délais montrent qu’il y avait prescription. 9. OK, il n’y avait pas prescription, mais si nous sommes jugés coupables nous ferons faillite et la situation sera pire pour tout le monde. 10. OK, nous sommes d’accord d’accepter la faillite, mais uniquement si l’on ne touche pas à certains départements de la compagnie et si on accepte de limiter notre part de responsabilité par rapport aux dommages que nous avons causés. « Trust us, we’re experts », p.86 Sheldon Rampton, John Stauber "AMIANTE : L'ORGANISATION DU SILENCE" http://www.next-up.org/pdf/AmianteOrganisationDuSilenceStrategieLobbyingExpe rts.pdf Ces processus est bien évidemment en train de se reproduire actuellement dans divers domaines. (*) Création du premier embryon hybride homme-animal http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/04/03/01008-20080403ARTFIG00478-creatio n-du-premier-embryon-hybride-homme-animal.php (**) Abeilles http://www.next-up.org/Newsoftheworld/AbeillesBees.php#1
  2. Une enquête publique a eu lieu du 24 janvier au 25 février dans deux communes du parc naturel régional PERIGORD LIMOUSIN pour apprécier l'opportunité de créer dans cette zone naturelle privilégiée un circuit automobile privé de 4,6 kilomètres de longueur, 12 mètres de largeur, sonorisé par 675 hauts-parleurs. Les commissaires, critiqués pour leur sympathie manifeste pour le projet dès le départ de leur mission par nombre d'habitants, rendent présentement un avis favorable nonobstant des milliers de signatures contraires. C'est l'échec et le discrédit jeté sur la technique des "enquêtes publiques", globalement trop favorables systématiquement aux promoteurs nocifs et dévastateurs des sites. Culturellement, politiquement, les commissaires enquêteurs sont généralement contre la Nature, pour le béton, l'asphalte, l'artificialisation de l'espace. Mais avec l'aberrant projet du circuit automobile du NONTRONNAIS, toutes les bornes de la morale publique sont franchies. A l'heure où les gouvernants menteurs feignent de se préoccuper de lutte contre les gaz à effets de serre, d'économies d'énergies fossiles, de défense de la biodiversité, ils programment sournoisement l'implantation d'un des plus vastes circuits automobiles de ce pays dans un parc naturel régional, en amont de deux rivières préservées et riches écologiquement et ce dans le silence, l'imposture. Les ministres ne sont pas informés! Ignorent le projet et renvoient à la décision d'un préfet qui doit parfaitement savoir depuis quatre mois les ordres venus de l'Etat qui ne peut pas s'être désintéressé de cette affaire. Le chef de l'Etat, en clôture dudit GRENELLE de l'environnement, affirmait que tout projet devait démontrer son utilité écologique. Voilà un projet scandaleusement contraire aux vertus proclamées et que l'administration couve dans l'opacité. Opacité, car l'honnêteté obligerait le ministre à donner sa position et à prendre ses responsabilités, au lieu de renvoyer la décision à un échelon purement local. Cette affaire ne concerne pas que les seuls habitants du PERIGORD VERT. que les associations nationales de préservation de la Nature prennent également leurs responsabilités en interpelant les pouvoirs publics. que les recours juridictionnels appropriés soient engagés pour sauver le site et faire reculer la nuisance mécanique dans un lieu riche d'avenir car protégé. Que les politiques dignes, honnêtes, responsables s'expriment courageusement sans s'abriter derrière l'administration. Que la résistance civique s'organise pour faire prévaloir l'intérêt général sur des intérêts très particuliers. Gérard Charollois
  3. Pendant que les informateurs officiels occultent soigneusement le grand défi écologiste et la question du rapport aux êtres vivants, ils évoquent en termes outrés, consternés, excessifs les ridicules et puériles affres du sport de compétition. Mon aversion pour le sport dit de compétition tient justement au fait qu’il est de compétition, d’affrontement, de ritualisation de la violence. La compétition développe chez l’animal humain un esprit malsain, hautement apprécié par les « libéraux conservateurs » qui en font la loi d’airain de leur monde de vainqueurs arrogants qui écrasent les vaincus, oubliant bien vite qu’un autre de leur dogme instrumentalisé énonce que les « premiers seront les derniers ». A l’instar de hordes débiles piétinant ceux qu’ils jugent trop faibles, trop humbles, trop dérisoires, les supporters braillent des slogans guerriers, entrent en transe collective pour une coupe, un insigne, une médaille dont nul ne veut voir le revers. Les vainqueurs et maîtres de la finance, de l’entreprise, du stade se ressemblent et véhiculent la même idéologie exécrable de domination, de culte de la force, de la puissance, de l’humiliation. Les vertus du sport sont celles du néo-conservatisme qui classe les êtres en meilleurs conquérants et en déshérités défaits selon des critères ne permettant pas de dégager une aristocratie éthique mais une oligarchie de hasard. La supériorité tient au coup de pied ! Les uns, infime minorité d’élus aux gros muscles ou aux opulents héritages, méritent gloire et surtout argent, beaucoup d’argent. Les autres, la quasi-totalité des citoyens, sont invités à devenir les badauds bons enfants des premiers. Bien sûr, le sport qui ne serait pas de compétition, qui redeviendrait un jeu, une détente physique de cour de récréation apparaîtrait comme un excellent exercice dérivatif. Mais, lorsqu’il devient source de profits scandaleux, lorsqu’il sert la propagande débilitante des Etats, lorsqu’il est pris au sérieux et quitte la cour de récréation, il confine au délire paranoïaque collectif. N’a-t-on pas vu l’austère institution judiciaire, il y a une quinzaine d’années, juger sérieusement un homme d’affaires qui avait payé des joueurs de football pour qu’ils perdent un match ? Est-il tellement plus moral de les payer pour gagner ? De grands gamins agressifs, pas très malins, brandissent-ils une banderole injurieuse, à la hauteur du génie du coup de pied et voici les vierges effarouchées qui hurlent comme si un massacre d’innocents avait été perpétré. Le chef de l’Etat est sommé d’avoir réagi avec une vigueur exemplaire, les commentateurs se répandent en lamentations indignées et les coupables sont promis aux châtiments judiciaires réparateurs de ce forfait mémorable. Tout ceci demeurerait ridicule, si le phénomène mondialisé ne révélait pas la futilité d’une époque toxicomaniaque : le sport de compétition pris au sérieux par des foules captives sommées de vibrer frénétiquement pour des jeux qui ne devraient être que ce qu’ils sont tient lieu d’opium du peuple. Des êtres sensibles humains et non humains souffrent et meurent dans la quasi-indifférence entretenue et nos médias s’enflamment pour des banderoles idiotes, brandies par des supporters exaltés, à l’occasion d’un banal jeu de ballon. Un jeu ? Oui, mais pourvoyeur de prodigieux profits financiers. Face à cette addiction collective, un sevrage salutaire pourrait se résumer ainsi : "l’essentiel est de ne PAS participer". Ignorons les noms et les exploits des Dieux, fussent-ils des stades et aimons les vies ordinaires, infiniment plus fabuleuses que celles des vedettes de pacotille du fric abusif, de la frime, des paillettes, de l’onirisme médiatique. Le Pouvoir suggère : bonnes gens, votre pauvre vie paraît médiocre, votre environnement est dégradé, laid, terne, mais ne faites pas une Révolution, rêvez à un avenir radieux, au paradis éventuel pour peu que l’effort et l’esprit d’ordre et de discipline vous habite. Votre fils deviendra peut-être très riche, adulé, célèbre, puisqu’il a sa chance de devenir footballeur ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
  4. Nous apprenons, avec plaisir, que l'actuel ministre de l'écologie aurait visité les locaux d'une association de protection de la Nature, qui fut naguère d'opposition éthique à la chasse : le ROC, dont nous ignorons si ce sigle comporte la même signification. Mais qu'importe et il convient de se réjouir de la richesse de nuances et de pensées du courant protectionniste, nous qui aimons la diversité dans la Nature et la pensée. Il ne nous viendra jamais à l'esprit de reprocher à un mouvement de défense de la biodiversité d'être trop dur ou trop mou, trop radical ou trop opportuniste. L'essentiel est d'oeuvrer pour le vivant avec le style et les convictions que chacun nourrit de son mieux. bref, vive le pluralisme associatif! Mais, les ultras du parti chasse n'aiment guère la démocratie et s'indignent de ce que le ministre ait consacré quelques instants à un mouvement qu'ils se plaisent à complimenter en le qualifiant d'antichasse. Espérons qu'il y ait beaucoup d'antichasses comme nous. Plus que nous ce serait difficile mais chacun peut essayer. Admirez l'esprit d'ouverture et l'intelligence typiquement cynégétique de ce communiqué du parti d'extrême-chasse. allez, dans dix ans, le ministre inaugurera le local de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. Et dans moins de vingt ans, le ministre sera issu du mouvement! Allons, un peu d'euphorie car en lisant les ennemis de la terre, on ne peut que se réjouir d'avoir de tels ennemis. G. C. message transféré http://www.cpnt.asso.fr/communiques/2008/com2008-03-28.php Jean-Louis Borloo : Roi des écolos et des antichasse ! Les masques tombent ! Le ministre de l’écologie a choisi son camp : celui des antichasse. Après avoir refusé de tenir et d’exécuter les promesses du Président de la république en matière de dates de chasse, Jean-Louis Borloo vient d’inaugurer et de visiter, comme s’il était chez lui (!), le siège du R.O.C (Rassemblement des opposants à la chasse). CPNT dénonce ce couple infernal et juge scandaleux que le ministre de tutelle de la chasse puisse s’afficher auprès du ROC, l’un des groupuscules antichasse les plus extrêmes. CPNT demande au gouvernement la plus grande clarté en la matière et le respect des engagements du Président de la république en faveur de la chasse. Sur le terrain, les chasseurs sont de plus en plus excédés par les agissements de Jean-Louis Borloo...L’été promet d’être très chaud !
  5. terrienne

    tout se tient

    OGM, nucléaire, chasse, corrida, vivisection : même défi politique et culturel : celui du Vivant. ***** Les tensions vécues à la Chambre des Députés lors du vote de la loi sur les OGM témoignent de l'émergence d'une nouvelle donne politique et d'une nouvelle donne culturelle. Une nouvelle donne politique : Pendant des décennies l'on a fait croire que la politique était bipolaire, partagée entre la droite et la gauche. Pendant des décennies l'on a fait croire que les solutions des problèmes étaient de gauche ou de droite, libérales ou socialistes, de progrès ou régressives. Or nous nous apercevons aujourd'hui que les questionnements et défis actuels traversent les groupes d'opinion. Le débat sur les OGM illustre parfaitement cette évolution. La presse écrite titre, par exemple : « Les OGM divisent la majorité ». La présence ou l'absence d'aliments OGM dans nos assiettes et dans la Nature est d'abord un problème politique car il conditionne l'avenir des sociétés humaines de façon irréversible. Chaque conscience est politiquement concernée indépendamment de son appartenance à un quelconque groupe d'opinion. Une nouvelle donne culturelle : La réponse est urgente et pourtant elle est du domaine culturel. Jadis les révolutions culturelles étaient dites progressives, non pas parce que l'esprit est lent à évoluer mais parce que le support d'information : « l'écriture » nécessite un long apprentissage. Désormais les médias, DVD et télévision permettent d'accéder en temps réel à l'information. Urgentes, les révolutions culturelles peuvent donc être rapides. Si les conflits de frontières ont pratiquement disparu, si les conflits idéologiques et économiques perdurent ça et là, les questionnements et les défis actuels ont changé de nature. Qui que nous soyons, où que nous soyons, nous sommes concernés, nous sommes directement et personnellement concernés. Pire encore, ces dangers, ces menaces ne sont pas prophétiques : elles se dessinent, là, sous nos yeux, sous nos pas ! Ces dangers, ces menaces ont pour nom : réchauffement climatique, dégradation de la nature, disparition des espèces, pollutions des eaux, de l'air. Ces dangers, ces menaces ne mettent pas seulement en cause notre confort et notre bien-être mais notre existence elle-même, mais l'existence du Vivant en tant que tel ! Les enjeux sont considérables. Ils ne peuvent pas et ne doivent pas être dissociés. La solution ne peut être que globale. La victoire de l'un ne pourrait masquer la défaite de l'autre. Il n'y a pas un défi OGM, un défi nucléaire, un défi chasse, un défi corrida, un défi vivisection..il y a un défi du Vivant. C'est ce défi du Vivant que tous les écologistes éthiques, radicaux et biocentristes souhaitent ici et maintenant relever ! Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une écologie radicale
  6. Du 1er au 7 avril 2008 se tient la 6ème semaine du développement durable. Cet évènement suscite un engouement extraordinaire. La presse se fait l'écho d'une profusion d'initiatives. Plus de 2 600 évènements autour du thème de la consommation et de la production durables traduisent l'enthousiasme de la population pour le bien-être de la planète. Et c'est là que commence l'hypocrisie : ces évènements, « c'est la preuve, s'il en fallait une, que le changement ne peut pas attendre le temps des politiques mais qu'il faut, affirment le Pouvoir et les médias, que chacun prenne conscience de l'importance de son action personnelle. » L'hypocrisie commence avec la définition du développement durable. Le « développement durable » (ou développement soutenable) est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement dans le rapport Brundland (1) : « Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. » Le développement durable repose sur trois piliers : le développement économique, le progrès social pour une meilleure satisfaction des besoins de tous et la protection de l'environnement. Ces objectifs sont contradictoires : qui dit « développement économique » dit dégradation de l'environnement ! Ce n'est pas le « développement durable » qui doit être défini mais « l'environnement ». Aujourd'hui « l'environnement » humain s'est débarrassé de toutes les autres espèces de la planète. Qui dit « développement économique » dit dégradation des lieux de vie de toutes les espèces non humaines. Seuls les écologistes éthiques, radicaux et biocentristes prennent en charge, avec de nombreuses associations amies, la défense et la protection de la cause animale. Nous ne pourrons accéder au bien-être personnel qu'à travers le bien-être de l'animal. Il est illusoire de penser qu'en dominant la Nature, qu'en dégradant la biodiversité en laissant exploser la bombe démographique humaine, nous accéderons au bien-être. Le Grenelle de l'Environnement hier, la 6ème semaine du développement durable aujourd'hui, les rencontres « Animal et société » demain, ne sont que des leurres pour les naïfs ! Portons nos convictions, toutes nos convictions à la conscience des gens, à la conscience de l'opinion publique. C'est la cause du Vivant, c'est la cause de l'être vivant sensible qui nous conduiront au bien-être et à l'épanouissement de notre existence. Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une écologie radicale (1) Métro, mardi 1er avril 2008
  7. terrienne

    démographie

    De la nécessité de réguler la démographie de l'espèce humaine. Au hit parade des dangers qui nous menacent figure, à la première place, indiscutablement, le réchauffement climatique. Que ce réchauffement climatique soit essentiellement dû aux activités humaines fait l'objet d'un accord consensuel. Que ces activités humaines soient proportionnelles à l'accroissement de la population apparaît logique. Une des premières mesures à prendre pour combattre ce réchauffement climatique serait donc d'inciter à une régulation de la démographie. Oui, je sais : il s'agit d'un sujet tabou ! Oser appeler à renoncer au dogme : « croissez et multipliez » relève du terrorisme intellectuel, car après avoir été de la chair à canons, les enfants sont devenus à la fois des « payeurs de retraites » et des « consommateurs de croissance » obligés !! Et pourtant : La population humaine de la planète, bien que soumise aux aléas des disettes et des guerres, a insensiblement mais constamment augmenté au cours des millénaires pour atteindre 2 milliards et demi d'individus il y a 60 ans. 2 milliards et demi d'êtres humains en 1945. 6 Milliards et demi aujourd'hui !! (2008) de 9 à 12 milliards prévus en 2050 !! Deux paramètres concourent à cette excroissance démographique : - la viabilité des enfants qui naissent - le vieillissement de la population Les conséquences sont catastrophiques tant au niveau des ressources disponibles, alimentaires, certes, mais aussi aquifères mais aussi énergétiques !! Quelques mesures sociétales se mettent en place tacitement : - la contraception - la banalisation de l'avortement - la valorisation des unions homosexuelles - l'euthanasie en fin de vie Ces mesures sont largement insuffisantes. La régulation démographique est un processus à effet différé. Une décision prise aujourd'hui n'aura de visibilité que quelques décennies plus tard. D'où l'urgence de : - Renoncer au dogme : « Croissez et multipliez » . Ce pourrait être une proclamation universelle de l'ONU ! - Associer la femme au choix de l'enfant en rénovant son statut au niveau planétaire. Volonté politique des Etats et travail sur le terrain des associations concernées. - Attribuer des allocations inversement proportionnelles au nombre d'enfants. Eradiquer la polygamie et rénover la place de l'enfant dans la société. - Interdire le « travail-revenu » des enfants. Promouvoir et valoriser la "Déclaration universelle des droits de l'enfant" (aussi imparfaite qu'elle soit encore) Le principe N° 4 de l'écologie radicale reconnaît que : « L'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une diminution significative de la population humaine. L'épanouissement de la vie non humaine requiert une telle diminution. » (1) C'est ce défi que tous les écologistes éthiques, radicaux et biocentristes souhaitent relever. (1) Voir notre « Manifeste pour une écologie éthique » sur notre site www.ecologie-radicale.org (impression papier page 10.) Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une écologie radicale
  8. D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises » ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates... Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement. Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe. Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l'aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques). Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiètent déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont autorisées ; les autres sont des extensions «sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes. Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent 'hiver, pour avancer leur production. À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyl et de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux : il bloque les alvéoles pulmonaires. Qui s'en soucie ? La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main-d'oeuvre marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au coeur de l'hiver... Un écologiste de la région raconte l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de la peau. Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place. Et les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne. Remarquez : ils ont le droit de se faire soigner à leurs frais au cas où les produits nocifs qu'ils ont respiré ... La production et l'exportation de la fraise espagnole, l'essentiel étant vendu dès avant la fin de l'hiver et jusqu'en avril, représente ce qu'il y a de moins durable comme agriculture, et bouleverse ce qui demeure dans l'esprit du public comme notion de saison. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer. Avant de venir de Chine, d'où sont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises. -------------------------- bon appétit ...
  9. Il semblerait que désormais les écologistes associés au GRENELLE de l'environnement en découvrent l'absence d'efficience. Comment pouvaient-ils imaginer que les serviteurs du Marché, des entreprises privées, de l'argent roi adopteraient des mesures contraires aux intérêts catégoriels de leurs mandants et bailleurs de fonds ? Il est évident que dans la France "Néo-conservatrice" les rois du béton et de l'asphalte, les firmes semencières, les promoteurs aménageurs, la FNSEA feraient leur loi contre l'intérêt général. Cela s'appelle de la politique. Pour faire de l'écologie, et je ne parle pas d'écologie éthique, il faut un rapport de forces et un parti écologiste puissant, représenté au parlement, constituant avec des alliés une majorité dans laquelle il pèse suffisamment pour obtenir des avancées substantielles. Or, mai 2007 n'a pas vu la victoire électorale d'un parti écologiste! Dès lors, conséquence mécanique, il n'y aura que des discours pour la planète et des faveurs pour ceux qui la détruisent. Quant à l'écologie éthique, celle qui pense aux droits du vivant et au respect des êtres sensibles, celle qui implique l'abolition de la chasse et de la tauromachie, il lui faudra émerger, exister, participer au gouvernement pour apporter ses valeurs. Tout le reste, n'est que du vent, des illusions sans cesse démenties. Notre ami Nicolas HULOT l'aura-t-il enfin compris . tout le monde n'est pas écologiste, contrairement à ce qu'il a affirmé, lors de la présidentielle, et c'est une lourde faute de faire croire à l'opinion que l'écologie est soluble dans le néo-conservatisme. G. C. ----message transféré Le Grenelle de l'Environnement s'enlise Pour une fois, ce n'est pas nous qui le disons mais les acteurs eux-mêmes de ce Grenelle. D'après une dépêche AFP (27/03/2008) : Dans une tribune publiée dans le Monde en date du jeudi 27 les représentants des 4 collèges : Collectivités territoriales, ONG, employeurs et syndicats affirment que, 4 mois après la tenue de ce très médiatisé forum écologique, : « Rien de suffisant ne s'est encore traduit en actes »,. » Les résultats se font attendre. » Ces représentants, dit la dépêche, « s'inquiètent d'une possible dilution sous la pression des lobbies, des 268 mesures adoptées fin octobre, qui vont des transports à l'isolation des bâtiments, la construction ou l'agriculture bio. Déjà, la législation sur les OGM fait l'objet d'un texte séparé soumis aux députés à partir du 1er avril. Déjà, certains points sont abandonnés, comme la « trame verte », sorte de corridor écologique pour faciliter le déplacement des espèces. [« Corridor écologique » que nous exigeons dans nos objectifs prioritaires : références : notre manifeste « Pour une écologie éthique » - papier - page 28] S'il en est ainsi de Grenelle de l'Environnement qui avait monopolisé la scène politique, les médias, les associations.ne parlait-on pas de « moment historique » ? Qu'en sera-t-il des « Rencontres Animaux et Société » qui se tiennent actuellement dans l'anonymat le plus obscur, sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche et sous une présidence du Président du groupe chasse à l'Assemblée Nationale ? Il faut reconnaître et admettre qu'il n'y a pas aujourd'hui de « volonté politique » pour faire bouger les choses. C'est à nous, écologistes éthiques, radicaux et biocentristes de rester mobilisés et de pratiquer les piqûres de rappel.pour l'absolue nécessité du changement de notre rapport à l'être animal si nous voulons un vrai changement de société. Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une écologie radicale
  10. De la liberté d’expression. Pour les ennemis de la terre, «les écolo-terroristes intégristes » ne sont que de dangereux fanatiques, assimilables aux pires adversaires de la liberté, du genre humain, du progrès . Ces rebelles qu’il faut frapper d’ostracisme, osent congédier la chasse et la tauromachie, « activités parfaitement légales » et s’inquiètent pour la planète, son climat, dénoncent les OGM, « compromettant ainsi l’expansion spéculative des firmes », ajoutent nos contempteurs bêlant de la vie. Nul ne s’offusque de ces injures grossièrement mensongères ressassées complaisamment dans les médias sans que les « ayatollahs » de l’écologie ne puissent émettre une quelconque défense. L’anti-écologie primaire deviendrait-elle la seule expression tolérée dans une société en passe d’anesthésie et d’obscurcissement de l’intelligence ? Pas tout à fait : les dogmes récitent aussi que les fonctionnaires privilégiés sont trop abondants, que l’attributaire du RMI n’est qu’un paresseux parasite social vivant aux crochets de celui qui sait prendre des risques, qu’il faut réduire sans cesse l’Etat dans un rôle strictement régalien et nullement redistributeur, car il faut décharger les possédants de toute fiscalité solidariste, ce qui s’appelle, « faire des réformes » ! Voilà, tout est dit. Maintenant, silence et allez regarder le match de foot et le concours de chansons de la télévision béton. C’est que la liberté de pensée, d’expression, de manifestation de conviction se porte mal dans ce monde marchand consacré au culte du commerce, du profit, des affaires, de la spéculation. Interdit aux fonctionnaires de parler au nom de l’obligation de réserve. Interdit de manifester contre nos chers « amis » chinois qui sont si gentils en nous achetant des centrales nucléaires et qui torturent bien un peu leurs réfractaires et les animaux, mais qui ont bien le droit d’avoir leur culture ! Interdit d’égratigner les monothéismes sacrés sous peine d’attiser le fanatisme meurtrier des victimes de ces doctrines, esprits prompts à assassiner ceux qui se moquent de leur prophète et de blesser la susceptibilité de ceux qui vous assimileront aux génocideurs de sinistre mémoire ; Interdit de dénoncer la droite au pouvoir et ce d’autant qu’il n’y a plus, pour nos anesthésistes, ni droite ni gauche, que tout est pareil, les acteurs d’un camp changeant de côté selon les opportunités de carrière ; Interdit de prôner le végétarisme sous peine d’être taxé d’extrémisme farfelu ou de condamner les loisirs de mort sans être végétalien absolu sous peine d’être taxé d’incohérence ; Interdit de nourrir des idées sous peine d’être discrédité comme idéologue, puisque rien ne vaut et que toutes les idéologies sont funestes ; Interdit de proposer une autre voie puisqu’il n’y en a pas et que l’individualisme se confond avec l’égoïsme furieux ; Interdit de contester les traditions, fussent-elles criminelles, puisque tout est relatif, et qu’il faut être nihiliste des valeurs qui fécondent l’avenir ; Interdit de démontrer l’absurdité de l’anthropocentrisme et de proclamer les droits du vivant en étendant le cercle de l’empathie à toutes les espèces, idée qu’ignorent les médias formatés ; Bref, silence et consommez des biens et plus encore des services, du tourisme et restez bien dans les clous en quêtant un meilleur pouvoir d’achat. Ne soyez pas déviants, dérangeants, importuns et inscrivez-vous dans le seul rôle qu’on vous assigne : produire et consommer. Réfractaires, on vous fera taire. Les Droits de l’Homme, les lois de protection de la Nature, le grand principe rebattu de Liberté, ne sont jamais que des décors pour votre cage aux invisibles mais puissants barreaux. Silence : la société dort sans le savoir et malheur à celui qui tente de la réveiller. Et dire qu’à toutes les époques, il s’est trouvé tout de même des précurseurs, des décalés, des immunisés contre l’anesthésie pour ébranler les conformismes résignés. Certaines officines cynégétiques imaginent désamorcer notre esprit de Résistance en engageant une action judiciaire en diffamation à notre encontre. Or par éthique fondamentale, nous ignorons l’attaque personnelle. Notre combat est uniquement celui des idées et des faits sociaux dans l’inépuisable mépris des querelles individuelles. Le délit de diffamation suppose l’imputation à une personne physique ou morale dénommée de faits mensongers de nature à porter atteinte à sa considération. Une vérité dérangeante, un rappel de faits vrais ne sauraient constituer une diffamation. Certains instrumentalisent ainsi abusivement des actions judiciaires totalement infondées dans l’unique dessein de nuire et de tenter d’intimider. Procédé dérisoire, car la vérité, la liberté d’expression, la vie, les êtres sensibles méritent une défense que nous assumons sereinement et définitivement. Par cet attentat contre la liberté d’expression, les hommes à gros fusils prouvent ce qu’ils sont et nous offrent l’occasion de prouver ce que nous sommes. Quelle consolation d’avoir de tels ennemis ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
  11. terrienne

    ça se passe au québec

    je ne sais pas .... je voudrais pouvoir en faire autant aux ordures qui lui ont fait ça. ça me serait infiniment jouissif.
  12. le commentaire n'est pas de moi, il est bien évident que je suis incapable de regarder ce genre de monstruosité : http://www.canald.com/webtele/0fJQ%2FJqFZwQ=/ Voici le lien d'un documentaire sur Canal-D, Docu-D : Durs à cuire, que j'ai vu brièvement. Il s'agit de deux restaurateurs du Québec, Martin Picard et Normand Laprise qui parlent de leur style de vie et de leur cuisine. On connaît déjà la mentalité que cultive certains chefs à l'égard des animaux qu'ils cuisinent, mais dans ce reportage il y a une scène particulièrement pathétique dans laquelle on voit un verrat se faire torturer collectivement par ces hommes de cuisine, que rien n'arrête pour satisfaire leur goût immodéré pour la chair animale. Dans cette scène, et j'ai bien l'impression que c'est au Québec qu'elle se passe, le cochon est hissé sur une table, alors qu'il commence à grogner et à se débattre. Des cordes lui sont attachées pour maintenir ses membres et sa tête en extension. Une chose, qui m'a apparu absolument répugnante, c'est la castration à vif de ce verrat d'au moins 200 kilogrammes, avec un couteau de cuisine. L'un des tortionnaires après lui avoir coupé la peau du scrotum en retire la masse testiculaire qu'il arrache d'une main. Je ne croyais pas ce que ce je venais de voir à la télévision ce dimanche soir, avec ma fille dans mes bras. Le pauvre animal hurlait d'agonie et son calvaire n'était pas fini. Un autre homme, à l'avant de la tête lui enfonça dans la gorge, à trois reprises, une longue lame de couteau de boucher, afin de couper l'artère. Un troisième individu tenait une bassine où il collectait le sang qui jaillissait du cou de l'animal en détresse. La scène est d'une violence assez difficile à supporter. Personnellement, j'ai visionné beaucoup de brutalité envers les animaux, mais cette scène de quelques secondes résume tout l'aveuglement et la barbarie des hommes, au nom des plaisirs de la bouche. Ensuite, l'un des hommes parle au journaliste et lui explique que cette pratique est un peu "sanguinolente", il le reconnaît, mais qu'elle fait partie, tenez-vous bien, du cycle de la vie. Ce que ce monsieur voulait dire, c'est que castrer et égorger à vif un verrat fait partie de l'ordre des choses. On sait d'après ces images qui du cochon ou de l'homme est le plus animal des deux. J'ai toujours trouvé ces pratiques profondément cruelles et médiévales, et je devais le signaler et écrire un paragraphe ou deux pour calmer ma colère. Fasse Dieu, ou quiconque d'assez puissant, qu'un jour, ces tristes personnages de film d'horreur se retrouvent derrière des barreaux pour leurs crimes. Fins et raffinés gourmets, c'est au nom de la gastronomie que ces abominations se perpétuent !
  13. "Ce jeudi 27 mars 2008 est lancée dans un ensemble de médias européens une pétition appelant à une réaction politique contre la finance libéralisée dont nous ne voyons que trop les dégâts. Cette pétition réclame l'abrogation de l'article 56 du traité européen tel qu'il interdit toute restriction à la liberté de mouvements des capitaux. L'abrogation de cet article nous semble le préalable à toute reconstruction des structures de la finance. Cette pétition est lancée à l'initiative d'un collectif d'économistes européens. Elle est relayée par : L'Humanité, Le Monde Diplomatique, Politis, Là bas si j'y suis, Flamman (Suède), Trybuna Robotnicza (Pologne), Publico (Espagne), Il Manifesto (Italie), Die Tageszeitung (Allemagne). Elle dispose d'un site web www.stop-finance.org Il est important de la faire connaître du plus grand nombre de citoyens européens possible -- et signer ! -- ! Tout ce que vous pourrez faire pour la diffuser sera d'une aide inestimable. D'avance merci à tous !"
  14. Nos convictions sont si fortes et leur légitimité si tenace que nous sommes justement impatients de les mettre en oeuvre. Nous avons alors fâcheusement tendance à sous-estimer le poids de résistance de nos détracteurs. Nos victoires sont rares, les progrès sont lents, certains reculs décourageants et alors nous avons fâcheusement tendance à surestimer l'influence de nos détracteurs ! Qu'en est-il par exemple du lobby des chasseurs ? Dans le panier des résistances nous trouvons un parti politique : le CPNT : le parti Chasse, Pêche, Nature et Traditions. N'ayant pas de mal à regrouper 500 signatures de « Maires-chasseurs », le CPNT a eu un candidat lors de l'élection présidentielle.et un score dérisoire (moins de 2 % si ma mémoire est bonne). Nous vivons dans un pays de contrastes : moins de 2 % de la population se trouvent aisément un candidat présidentiel alors que parfois plus de 5 % de la population peuvent échouer à s'en trouver un ! La juste mesure de ce parti : dérisoire aux yeux de l'opinion !! Et nous aurions tort de le surestimer !! Mais ces chasseurs bénéficient de réseaux influents chez les élus locaux et nationaux de tous les partis bipolaires, de l'extrême gauche à l'extrême droite.et, comble de malheur, parfois même au sein de partis écologistes. Noël Mamère, chez les Verts est un ardent défenseur de la corrida, par exemple ! Cet émiettement apparent nous conduit dangereusement à les sous-estimer. Dans le panier des résistances nous trouvons aussi un très grand nombre de « vitrines » : Ainsi du vendredi 28 au lundi 31 mars 2008, se tiendra à Rambouillet le Salon de la Chasse : 400 exposants, présentation d'équipage de chasse à courre... et messe de Saint Hubert. !!. Je me souviens avec émotion d'avoir participé au grand rassemblement de la Protection Animale qui avait eu lieu, place du Panthéon à Paris pour Canelle, la dernière ourse pyrénéenne tuée par un chasseur. Reconnaissons que nous n'avons su répéter une telle manifestation unitaire et symbolique qui défiait pour la première fois la « superbe » de nos détracteurs ! Nous ne savons pas faire, c'est comme ça ! Ce n'est donc pas sur ce terrain « vitrine » que nous pourrons gagner en influence. Et nous aurions donc tort de les sous-estimer en ce domaine. Constatons cependant que le nombre de chasseurs diminue chaque année en dépit de tous les artifices inventés : interventions dans les écoles, chasse accompagnée, chasse de nuit..une loi est même en préparation au Sénat pour une discrimination du coût du permis de chasse au bénéfice des femmes !!!! Nous aurions donc tort de les surestimer. Mais la Protection Animale bénéficie d'un atout incomparable : la mutation en sa faveur du rapport au « Vivant », la mutation en sa faveur du rapport de l'être humain à l'être animal. C'est une prise de conscience très répandue en Europe et qui est en train de s'étendre à la surface de la planète ! De nombreux pays d'Europe ont aboli la chasse à courre, par exemple. De nombreuses villes d'Espagne ont interdit la corrida. Des millions de consciences ont déjà fait de l'être animal un « être sensible ». La notion est même entrée dans la législation. Jamais nos détracteurs ne pourront accéder « culturellement » à cette notion ! C'est pourquoi nous n'avons pas à les surestimer. Ce qui ne nous dispense pas de nous associer au sein d'une écologie éthique, radicale et de philosophie biocentriste pour avancer plus vite. Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN
  15. Témoignage à diffuser contre la chasse et ses pratiques illégales et agressives. Il donne son aval pour diffuser son témoignage. Il faut absolument tous se mobiliser pour dénoncer ces actes odieux. Nous ne sommes plus en sécurité et les animaux sont massacrés. J'ai volontairement supprimé son adresse postale ainsi que son adresse mail : je ne sais pas QUI peut être présent sur ce forum ... --------------------------------------------- Cette racaille armée dont on ne nous débarrasse pas ! Il est en France des zones de non droit. Des endroits où la loi n’est pas appliquée et où les forces de l’ordre font pâles figures ! Des lieux où les voyous irrespectueux et agressifs se promènent en toute impunité avec des armes blanches et des armes à feu létales, chargées à balles réelles et leurs chiens non tenus en laisse et sans muselière ! Ils dégradent les panneaux de signalisation qu’ils prennent pour cibles afin de marquer leur territoire ! Ces voyous pénètrent dans les propriétés privées impunément, avec leurs chiens et insultent et menacent quiconque s’interposerait pour les rappeler les lois ! Parfois ils dépassent même la simple menace pour en arriver à l’agression physique. Ils sont toujours armés et en groupe ! ils conduisent et se servent de leurs armes en état second, excités comme s’ils prenaient des substances qui affectaient tous leurs sens et leur donnaient une sensation de superpouvoir. Mais jamais les forces de l’ordre ne les contrôlent, et ces hors-la-loi déambulent dans leurs grosses voitures et sortent leurs armes dans cet état second qui semble dû à la consommation de ces substances ! Mais ces délinquants-là, notre Président n’est pas venu nous promettre de nous en débarrasser ! Les journaux télévisés ne nous les montrent pas quand ils s’entretuent ou même parfois tuent avec leurs armes à feu de simples passants qui se promenaient le dimanche ! Ils sont extrêmement xénophobes, et tolèrent difficilement des « étrangers » sur ce qu’ils considèrent comme LEUR territoire, fût-ce votre propre propriété privée achetée 9 années auparavant ! En France ils provoquent d’une vingtaine à une trentaine d’homicides par an et on n’en fait que peu de cas ! Les esprits formatés par les chaînes de télévision auront imaginé des « jeunes des cités », des « drogués », des « dealers », des grosses « cylindrées tuning », des Français considérés toujours comme « issus d’immigration » (d’origines africaines en général !), des « pit-bulls », des « tags », alors que je vous décrivais les personnes que la première chaîne française vous vante dans ses émissions nocturnes ou à la fin de ses journaux télévisés comme « nos belles traditions françaises » : les CHASSEURS ! Il fallait se représenter des « chasseurs », des « buveurs d’alcool », des grosses « cylindrées 4x4 », des Français considérés toujours comme « de souche » (même si plusieurs ont des patronymes à consonance espagnole par ici ! Ce qui démontre bien le non-sens et la stupidité de la xénophobie), des « meutes de chiens de chasse », des « panneaux criblés d’impacts de balles et de chevrotine » ! Leurs homicides sont complaisamment requalifiés en « accident de chasse » à l’heure même où un chauffard agressif qui se sert de son véhicule comme d’une arme par destination, dans un état d’ébriété avancée, risquerait lui (à juste titre !) la prison directement !!! Avez-vous déjà vu des tests d’alcoolémie sur des lieux de chasse vous ? Et un fusil est une arme dans tous les cas, contrairement aux voitures ! Et ici, il n’y a même pas de forces de l’ordre qui contrôlent si ces gens armés respectent les règles ! « Complaisance des autorités » et « zone de non droit » sont bien les mots. Je laisse à penser si ces personnes avaient été des Français systématiquement précisés « issus d’immigration » portant dans leur taux de mélanine (pigments de la peau) une évocation africaine, auraient-ils été aussi libres de bafouer la loi ? Il semblerait que la France soit (traditionnellement ?) raciste ! Ce sont bien les chasseurs qui m’ont agressé le dimanche 2 mars 2008, chez moi ! J’habite sur une grande propriété (plus de 14ha) que j’avais achetée avec ma mère en 1999, pour avoir un peu de tranquillité loin du tumulte citadin. Or ce 2 mars 2008, une chasse à courre avait lieu sur notre chemin qui longe la propriété et nous appartient sur toute cette longueur, et à l'entour. En fait de « chasse à courre » nous n’avons vu que 6 cavaliers (ou était-ce plus probablement les deux mêmes, par trois fois ?), et principalement des chevaux vapeur : il y avait une quinzaine de voitures ! Nous nous en offusquions, surtout que les voitures qui suivaient cette chasse passaient et repassaient sans cesse, stationnaient un temps sur notre chemin, puis repartaient ! Au bout de quelques heures de ce manège, j’ai fini par prendre la bonne vieille ZX, pour aller interrompre ce va-et-vient incessant qui outrepassait de très loin la tolérance de rejoindre un point de chasse et s'apparentait vraiment à une chasse en voiture (illégale je le rappelle) !!! Je me suis arrêté en travers de notre chemin pour bloquer cette pratique déloyale en plus d’être illégale, qui désavantageait pour le moins, la proie. Je suis resté correct (mon vocabulaire me permet autre chose que les injures et les grossièretés, moi !) et ai revendiqué mon désaccord sur cette pratique sur notre domaine, ce chemin étant privé. Un gros chasseur et un collègue à lui m'ont injurié, menacé et finalement le gros excité m'a frappé (coups de poing dans le nez, et dans le visage, coups avec la portière de ma ZX, coups de pied dans les jambes et de poings dans le bras !), sans que je ne réponde à cette violence (sinon un peu plus tard par un appel téléphonique au 17) ! Ils m'ont dit que je n'étais pas du pays (propos xénophobe même si je ne suis pas un « étranger » extranational), que je n'avais rien à faire ici (chez moi !!!!!??). Ils prétendaient (à tort !!!) que le chemin sur lequel nous nous trouvions, n'appartenait pas à notre domaine. Le gros qui est en fait le président de l’ACCA, a frappé le pare-brise de la ZX qui du coup, s'en est retrouvé fendu. A croire que la chasse à courre à laquelle ils participaient, les excitait particulièrement (diantre y aurait-il eu des notables dans cette affaire qui les auraient engaillardis et leur auraient garanti des passe-droits dignes d'une autre époque présumée révolue ou étaient-ils sous l’emprise de l’alcool –voire les deux !- ???). Ce comportement qui n'a rien de la subtilité affichée des chasseurs cultivés des émissions nocturnes sur TF1, a montré des chasseurs et plus particulièrement un d'entre eux, qui avait plutôt la bouche remplie de termes comme « enculé », « va te faire enculer » (aaah leurs fantasmes ne se limitent-ils donc pas qu’à la chasse ?!), « porte plainte si tu as les couilles ! » tiens donc la chasse serait-elle finalement un palliatif à la déficience de virilité ?), « tu vas voir ce qu'on va te faire », « on se retrouvera !!! » (Oooohhh lala !!! Rêve-t-il me chasser ou bien de me ... ? Hahahaa !!!). Dommage je marque difficilement (juste une coupure à la lèvre, mais le nez a juste saigné 10 minutes, puis plus de traces, pas de bleus sur les bras ni les jambes !), ou bien c'est dû au fait que le président de l’ACCA local frappe comme une lopette !!! La prochaine fois je filmerai, bien que les gendarmes m'aient dit « ce serait de la provocation » !!!??? Ah bon filmer des intrus chez moi serait donc de la provocation, mais "braconner" chez les autres (chez ma mère et moi en l'occurrence !) non ? le Président de chasse de l’ACCA m'a promis « on se retrouvera ! » Je ne sais pas s'il compte me chasser avec de la chevrotine de 12, hors saison de chasse (pour ce qu'il respecte la loi en cette matière ... il le pourrait !) ou si au vu du nombre de fois qu'il m'a traité "d'enculé" il fantasme sur mon anus ! Outre ses désirs qu’il prend pour des réalités, il doit prendre son gros calibre double canon, pour une consolation de ce qu'anatomiquement lui fait vraisemblablement défaillance ! Bref, je tiens à signaler que la chasse à courre a eu lieu ce dimanche 2 mars 2008, ici à Escalans (40310). Que j'ai déposé plainte à la gendarmerie de Saint Justin (Landes) contre ce monsieur le président de l’ACCA local ! Je vous tiendrai au courant de la motivation des autorités dans la progression de la procédure, dont je n’ai pas de nouvelle depuis deux semaines bien que les gendarmes m’aient précisé qu’ils devaient convoquer ma mère aussi (la ZX étant à son nom !) pour la plainte de destruction volontaire de matériel après ma plainte pour agression chez moi ! Que de se faire agresser pour laisser une chance aux pauvres animaux déloyalement et illégalement traqués par ces attardés féroces, ce n'est pas grand-chose. En revanche ma détermination à combattre ces comportements illégaux et irrespectueux, la chasse, les tirs sauvages sur les panneaux du coin, l'imbécillité humaine de la chasse, se retrouve plus que jamais renforcée. Bref je vous apporte mon témoignage ici que vous pourrez utiliser à votre cause contre la chasse ! J'apprécie le tir comme sport (à l'arc, à l'arbalète, à la carabine, au pistolet), mais pas la mise à mort d'animaux (la chasse un « sport »? « Sport mécanique » semblerait-il de surcroît !!!) et encore moins en meutes imbéciles, et là je ne parle pas de la gent canine mais plutôt de leurs maîtres ! Ces lâches en bandes armées ne me font nullement peur, et n’effraient que leurs miroirs et les pauvres animaux sauvages qu’ils traquent … en voitures !!! Veuillez utiliser ce témoignage et le diffuser autant que possible afin de faire connaître les pratiques réelles de la chasse ici et des chasseurs qui bafouent la loi. Il est temps que cesse la chasse de loisir et que la prédation vouée à réguler et améliorer les espèces qui ne connaissent plus de prédateurs animaux carnivores (exterminés par … les chasseurs !!!!), soit confiée uniquement à des professionnels de l’environnement, qui ne chercheraient pas des trophées de chasse, mais prélèveraient les animaux faibles, comme tout vrai prédateur naturel ! Il est faux de penser que les chasseurs soient une nécessité ! Leur prédation se fait sur le registre de leur propre ego et non sur la logique naturelle !!! Christopher BERARD
  16. Le tribunal correctionnel de PERIGUEUX condamne, le 26 mars 2008, des chasseurs dont le président de l'association de chasse de ROUFFIGNAC en DORDOGNE pour élevages et lâchers de cochongliers, à une peine d'amende avec sursis et à la confiscation des laies. Deux semaines plus tôt, d'autres chasseurs du PERIGORD avaient été interpelés par la gendarmerie alors qu'ils effectuaient un transport de cochongliers vers la CORREZE. De fait, des groupements de chasseurs de sangliers alimentent leur stand de tirs avec des animaux provenant de croisements entre porcs domestiques et sangliers, croisement plus prolifique et la propagande cynégétique s'extasie devant l'excellente gestion de la faune sauvage par les chasseurs, gestion aboutissant à un excès de vie dans nos bois et plaines. Sans les valeureux chasseurs, les bêtes sauvages dévoreraient les cultures et même agresseraient les bonnes gens. Le chasseur doit se sacrifier le dimanche pour réguler cette faune qui croît et multiplie infiniment. Grossière imposture: La faune sauvage est exsangue et n'existe plus qu'à l'état de reliques. Les chevreuils, sangliers ou pseudo-sangliers peuplant les forêts constituent un cheptel d'élevage artificiellement entretenu pour assouvir la passion de tuer de cette caste privilégiée qu'une censure de plomb empêche de démasquer dans ses mensonges. La faune sauvage s'appelle renards, blaireaux, aigles, faucons, vautours, loups, lynx, ours, putois, visons, loutres, et certainement pas ces malheureux animaux de tirs élevés pour servir de cibles . Les dégâts de la faune : non, les dégâts du cheptel des chasseurs. Pour réduire les "dégâts" générés par les sangliers, une seule recette: interdire la chasse de cette espèce. Paradoxe, sans doute, mais certitude, car s'il y a trop de cochongliers, c'est que ces animaux servent les intérêts des chasseurs. G. C. -------------------------- message transféré Proposition de l'ONCFS Dans le Figaro du mercredi 26 mars 2008 (Rubrique « Loisirs » page 33) un titre : « Le sanglier se fait envahissant » Le journaliste Bertrand Le Balc'h après avoir rappelé que la population de sangliers ne cesse d'augmenter ( 1.000.000 de sangliers actuellement avant l'ouverture de la chasse ! en 2006 : 450.000 sangliers ont été tués !), que ces sangliers causent chaque année des dégâts agricoles dépassant 20 millions d'euros , et que ces sangliers sont à l'origine de milliers d'accidents de voitures (je cite : « environ 23400 par an, pour un coût de 115 à 180 millions d'euros.),.. Le journaliste Bertrand Le Balc'h, disais-je, se fait l'écho des responsables du monde de la chasse : je cite : « cette situation ne peut plus durer. » Qu'est-il proposé ? Je cite : « Plan de chasse, partiel ou généralisé, ouverture anticipée le 15 août, battues administratives.différentes mesures déjà mises en ouvre.Mais elles se révèlent insuffisantes. » Alors ? Alors l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) a trouvé la solution idéale : je cite : « le tir dans toutes les classes d'âge. » Pour celles et ceux qui n'auraient pas encore bien compris je cite, cette fois, Bertrand Le Balc'h : « En clair, des marcassins aux vieux solitaires en passant par les bêtes rousses, les laies adultes.tout animal se trouvant à portée de fusil devrait être tiré. » Le carnage intégral, la tuerie généralisée, la barbarie absolue ! Mais c'est la conclusion de ce Bertrand Le Balc'h qui est dramatiquement « savoureuse ». Face à une telle hécatombe programmée, Bertrand Le Balc'h s'interroge : « Mais les chasseurs sont-ils prêts à adopter un tel comportement ? » Ben voyons ! On peut en effet s'interroger !! Et Bertrand Le Balc'h de conclure avec « sagesse » et « raison » : « Pour eux ce serait une véritable révolution culturelle. » Franchement, nous ne nous en serions jamais doutés ! Heureux ceux qui pensent encore qu'avec de belles paroles et de beaux sentiments et en s'affirmant totalement « apolitiques » ils pourront arrêter ces massacres, ces tueries, cette barbarie ! Seules l'union et la participation de tous les écologistes éthiques, radicaux et biocentristes permettront de changer l'état d'esprit et les comportements. Ecologistes déçus par les compromis, les compromissions, les défaites, les renoncements, l" apolitisme", rejoignez-nous à la Convention Vie et Nature pour une écologie radicale.
  17. Les biocarburants sont obtenus à partir de maïs, de colza ou de blé. (Marmara) Le PDG du leader mondial de l'agroalimentaire a indiqué dimanche qu'avec l'essor des biocarburants, «il n'y aura plus rien à manger». Le développement des biocarburants étaient déjà accusés de la flambée des prix des matières premières agricoles, ils sont maintenant soupçonnés de porter les germes de la famine. C'est ce qu'a indiquéle PDG de Nestlé dimanche à l'hebdomadaire NZZ am Sonntag. Peter Brabeck estime en effet que «si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger». Il s'est offusqué des politiques de promotion des biocarburants. «Accorder d'énormes subventions pour les produire est inacceptable moralement et irresponsable», selon lui. L'Onu avait déjà lancé une alerte similaire il y a une dizaine de jours. «Le changement d'orientation de nombreux exploitants en faveur de la production des biocarburants a détourné des terres de la chaîne alimentaire», avait averti la directrice du Programme alimentaire mondial, lors d'une audition devant le Parlement européen à Bruxelles. Josette Sheeran, avait précisé que «les prix alimentaires atteignent un tel niveau que celui de l'huile de palme en Afrique est désormais au niveau des prix du carburant». Interrogé au début du mois par lefigaro.fr, Benjamin Louvet, gérant du fonds Prim'Univert, avait souligné que l'essor des biocarburants était à l'origine de la flambée des cours de l'ensemble des céréales, à des niveaux records jamais atteints depuis trente ans. «La demande de maïs destiné à la production d'éthanol a augmenté d'un tiers cette année. Le prix de cette céréale a donc bondi. Les producteurs ont alors choisi de semer davantage de maïs, au détriment du blé. Plus rare, celui-ci est devenu plus cher. Les surfaces cultivées en blé ont donc été accrues, au détriment du soja, dont les cours se sont tendus à leur tour.» Benjamin Louvet prévoit que l'eau se raréfie à cause de l'intensification de la production agricole, pour répondre à la demande croissante tant pour l'alimentation humaine que pour les biocarburants. Peter Brabeck a souligné lui aussi ce risque, estimant que pour produire un litre de bioéthanol il faut 4.000 litres d'eau.
  18. A l'heure de la crise pétrolière, de la lutte contre les gaz à effet de serre, un siècle après l'essor de l'automobile, de grands enfants s'amusent encore à faire rugir leurs gros moteurs à explosions, confondant l'espace naturel et un terrain de jeu. Et quel jeu? disons clairement, l'époque des rallyes devrait être révolue, mais affirmons aussi l'imprescriptible liberté d'autrui de penser, ou plutôt de s'abstenir de penser, différemment de nous. Ce qui est scandaleux ne tient nullement à l'existence de ces grands enfants qui jouent encore aux voitures roulant très vite, ou aux puissantes motos vrombrissantes, mais dans le fait que les organes de presse et les élus, au lieu de faire oeuvre pédagogique, flattent cette immaturité. Faute de pain, (pouvoir d'achat) reste les jeux, et le peuple sera heureux! Laissons les grands enfants saccager la Nature, cela les occupent. Ils ne font pas la révolution, ne s'intéressent pas à la politique, ne dérangent pas les "petites affaires". d'ailleurs, le sport, c'est comme la religion: c'est bon pour rassembler et asservir le troupeau. alors, les médias aux ordres et les pouvoirs encensent, financent, s'abstiennent de commenter sérieusement la persistance de cette inadaptation: "le sport mécanique". G. C. message transféré: argentine24@club-internet... Plus vert que vert ! Dans les colonnes de notre confrère Sud-Ouest les chasseurs périgourdins bénéficient, depuis belle lurette, du label « meilleurs gestionnaires de la nature ». Voilà qu’aujourd’hui, creusant ce sillon opportuniste et complaisamment mensonger, le quotidien préféré des lecteurs du « Pays de l’ homme » décerne, sans plus de façon, un brevet d’écologisme « plus vert que vert » à la Grappe de Cyrano, épreuve motocycliste dévastant chaque week-end Pascal depuis 21 ans plus de 500 kms de chemins creux en Dordogne. Motif de ce surprenant traitement de faveur, l’adoption par les organisateurs de cette compétition d’une série de mesurettes censées limiter l’impact désastreux des pollutions engendrées par 600 pilotes d’engins motorisés et plus de 25 000 spectateurs venus les applaudir durant 3 jours. Désormais, selon Patrick Huet, le gourou de cette Grand’messe de la « moto verte », aussi néfaste à l’environnement des Périgord Pourpre, Blanc et vert que l’enduro du Touquet l’est à la Côte d’Opale, tout serait fait pour limiter les nuisances induites par une manifestation que le Conseil Général dote de 15 000. ¤ à chaque édition… alors que respectant la circulaire il devrait l’interdire purement et simplement ! Les compétiteurs, afin d’éviter de souiller le sol, seront dorénavant contraints de faire usage d’un « tapis environnemental » placé sous leur véhicule lorsqu’il fera l’objet de réparations ou d’entretien. De même les vidanges ne pourraient s’effectuer que sur des sites spécifiques. Pour limiter un vacarme, qui demeurera bien entendu, aussi épouvantable qu’auparavant, étant donné le nombre de participants, les moteurs ne devront pas émettre des bruits supérieurs à 94 décibels. S’agissant, en revanche, des rejets de CO2 on est prié de croire à l’efficacité de quelques nouvelles motorisations estimées vertueuses. Côté intendance un sérieux effort… symbolique sera accompli : « les 5 000 repas servis durant les épreuves prendront place sur des plateaux de roseau, avec des assiettes et des verres en pulpe de canne à sucre et des couverts en peuplier, le tout évidemment 100 % biodégradable. » En revanche rien ne semble prévu pour prévenir la transformation d’itinéraires bucoliques sillonnant bois et pairies, coteaux et cultures en d’épouvantables fondrières que promettent à coup sûr les intempéries actuelles. Rien n’indique de même que les biotopes éventrés par des hordes de compétiteurs irrespectueux de la nature, se tireront d’affaire sans dommage. Leurs hôtes coutumiers ordinairement discrets souffriront mille morts face à tant de sauvagerie turbo-mécanique ! Évidemment Roselyne Bachelot, qui en son temps fut la pire ministre de l’environnement des années Chirac, et le contestable rugbyman Laporte qui l’assiste à la Jeunesse et aux sports soutiennent la Grappe. Au plan local, comme l’exécutif départemental, la ville de Bergerac y va de son écot. Puisque maintenant, suite aux élections municipales qui ont placé la gauche unie et des écologistes aux commandes de la cité de Cyrano, les Verts sont dans la place… on pourrait espérer un tarissement des subventions émanant de la mairie. Il y a tout lieu de penser, cependant, que pour conserver leur fauteuil de conseillers et d’adjoints… les défenseurs de l’environnement ne s’opposeront pas en 2009 à l’attribution d’une nouvelle subvention en faveur de l’enduro. Avaler les couleuvres les Verts ça les connaît ! Sans compter qu’un refus ça risquerait de peiner leurs amis socialistes.
  19. Adhérer à la CVN : c'est être interactif pour réussir ensemble !! On peut le constater tous les jours : « L'argent ne fait pas le bonheur » ! Mais il est prudent d'ajouter qu'il n'est pas nécessaire d'être pauvre pour être heureux !! Toute association, tout mouvement, tout parti a besoin d'un peu d'argent pour fonctionner : locations de salles, papeterie, courrier, téléphone, impression de documents, de tracts, frais d'avocats. Avouons-le : la CVN n'échappe pas - plus qu'une autre - aux contraintes de l'intendance. Mais notre mouvement vit essentiellement de la participation de ses adhérent(e)s. Ainsi comme l'exprime fort justement notre président Gérard Charollois : « Ce dont la CVN a besoin, c'est moins d'adhérent(e)s que de militant(e)s ! » Adhérer : c'est être interactif : c'est échanger des réflexions, formuler des propositions, prendre des initiatives, transmettre des informations, participer au site www.ecologie-radicale.org (produire des textes, des photos), partager les tâches de la gestion administrative, se déplacer aux manifestations, aux réunions, à l'Assemblée Générale annuelle, collaborer aux actions entreprises, nous encourager éventuellement par un don.. Si vous pensez pouvoir faire, ne serait-ce qu'une seule de ces propositions, alors, venez avec nous, adhérez à la CVN ! Adhérez à l'Ecologie Radicale ! « Quels que soient les moyens dont on dispose, on peut toujours faire quelque chose ! » Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN
  20. Le débat démocratique impossible Lorsque l’expression d’une pensée est interdite, que le pouvoir politique, médiatique, économique étouffe l’innovation intellectuelle, survient un mai 1968 qui, avec une grille logomachique archaïque et un populisme naïf, fait sauter le couvercle de plomb d’une société bloquée et libère les forces contenues. Aujourd’hui, comme il y a quarante ans, un conformisme mou, une paresse éthique, une censure consentie, un formatage anesthésiant règnent en ce pays assoupi. Une militante écologiste assista ces jours-ci à une assemblée générale de céréaliers « irrigants » dans un département du sud-Ouest de la France et fut consternée par les propos haineux tenus par un conférencier à l’encontre de l’écologie. Citant les pères et les bons auteurs du mouvement de sauvegarde de la planète, ce journaliste d’un organe agricole se livra à un dénigrement systématique des anti-tout, se voulant défenseur servile des OGM, des pesticides, des pompages d’eau de la maïssiculture et même de la création d’un « circuit de course automobile » dans le parc naturel régional PERIGORD LIMOUSIN. Pour savourer les délires aigres de la « littérature cynégétique » depuis près de trente ans, pour avoir fait l’objet de lettres de délation dignes des temps de sinistre mémoire, pour connaître la rage des promoteurs lorsqu’ils sont contrariés dans leurs appétits de lucre, je constate l’impossibilité, non seulement de tout dialogue, mais même de tout débat d’idées avec les destructeurs de la Nature et les tortionnaires d’animaux. Bien sûr, s’agissant des « irrigants », je conçois la difficulté d’argumenter et de débattre lorsque l’on sait que 75% des pollutions des eaux sont d’origine agricoles et que ce secteur économique, enfant chéri du pouvoir conservateur, ne participe qu’à hauteur de 4% au coût du traitement de l’eau. Difficile de justifier que la France soit le deuxième utilisateur mondial de pesticides et que la quasi-totalité des cours d’eau se révèlent pollués par nitrates et biocides en tous genres. Qu’existent des lobbies contre Nature, des fractions peu éclairées de l’opinion publique, des intérêts bien gardés, des groupes financiers prévaricateurs, des esprits rétrogrades, tout ceci se conçoit et doit être pleinement accepté dans une société qui se voudrait démocratique. La liberté de pensée, d’expression, d’association doit être reconnue inconditionnellement à tous les courants d’idées, y compris aux pires, aux plus nocifs, aux plus criminels. Dire qu’il n’y a pas de liberté de pensée et d’expression pour les ennemis de la liberté, de la vie, de la terre, conduit à s’engager sur la pente glissante, très périlleuse, de l’abjecte censure. Le mal idéologique se combat par le verbe et la réflexion, jamais par la loi et l’interdit. Le scandale naît de la mainmise de ces lobbies, groupes d’intérêts, forces rétrogrades ultra-minoritaires, sur l’appareil d’Etat et sur des médias édredons où les mêmes stéréotypes sont sans cesse ressassés et dont est bannie toute idée iconoclaste, toute véritable réflexion de fond. Il est évident que les opposants à la chasse, les réfractaires aux OGM, les sceptiques face à l’expansion routière, les allergiques aux biocides, les détracteurs des rallyes motorisés, les objecteurs de conscience de la torture tauromachique, sont très majoritaires. Mais leurs voix sont inaudibles, déformées, censurées, caricaturées par des médias formatés rendant compte de faits de société sans se livrer à la moindre analyse de fond, sans esprit critique, car il faut veiller à flatter la paresse naturelle du lectorat. Ces médias décrivent une partie de chasse, une corrida, un enduro avec ce détachement apparemment désengagé que leurs devanciers auraient manifesté face aux horreurs du passé révolu. Aucun recul, aucun débat, aucune réfutation car il faut faire dans le consensus mou, l’anesthésie morale. Le conformisme lâche se drape dans le manteau d’imposture de l’objectivité de la presse, objectivité qui n’existe pas, qui n’a aucune valeur ontologique. La qualité de la presse s’appelle :pluralisme, diversité, confrontation d’opinion. L’objectivité est le nom trompeur de la voix de son maître. Les aspirations des citoyens sont étouffées par les manœuvres et l’argent ténébreux des réseaux et groupes de pressions de l’anti-nature. Il eut été édifiant d’instaurer un véritable débat d’idées entre les tenants de la mort cupide ou récréationnelle et les défenseurs du vivant, de la diversité biologique. Ce débat n’aura pas lieu car nos antagonistes sont incapables d’argumenter s’en tenant à l’invective primaire et l’anathème. Lorsqu’ils ont éructé : « vous n’êtes que des ayatollahs, des écologistes intégristes », ils se taisent épuisés par cet effort intellectuel et nous expliquent qu’il faut nourrir la planète avec des biocides, réduire sans cesse la faune sauvage, distraire les grands enfants pas très malins, pas très évolués, mais constituant le bon peuple un peu débile. . . . Et puis, tout cela rapporte beaucoup d’argent ! Alors, silence les « ayatollahs intégristes ». L’Histoire jugera peut-être, s’il doit y en avoir une. Avouons qu’un joli mois de mai généreux, fleuri, utopique,qu’une jeunesse ardente rêvant à autre chose qu’à intégrer une école de commerce, qu’un peuple debout criant qu’il préfère la qualité de la vie à un addictif pouvoir d’achat, feraient du bien pour que saute le couvercle de plomb d’une société sénescente qui ennuie ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
  21. Par les siècles des siècles, la pensée « historique », au travers des religions, de l'humanisme et des spiritualités en tous genres, a forgé l'esprit humain en « symétrie » ! Des deux lobes du cerveau à la bipolarisation de la vie politique, du vrai au faux, du bien au mal, du pour au contre, de l'homme à la femme, de l'être humain à l'animal.. Ce dualisme culturel imprègne si bien nos consciences qu'il est devenu une évidence à l'image de celle qui voulut, jusqu'au 15ème siècle, faire tourner le soleil autour de la terre. Ce dualisme culturel imprègne si bien nos consciences que certains prétendent en faire un élément de notre « nature » comme si la pensée cyclique n'avait jamais existé !!!! Et comme si la pensée « complexe » n'était pas en train d'émerger !!! Que ce dualisme ait conduit -et conduise toujours : Irak, Liban, Soudan, Darfour, Afghanistan.Palestine, demain peut-être Kosovo !- aux persécutions, aux guerres et aux génocides sans que nos consciences de « Lumière » et d' « Amour » ne soient affectées, laisse indifférents nos théologiens, nos moralistes, nos philosophes, nos politiques, nos spiritualistes.. Les écologistes sincères quelles que soient leurs qualités et quels que soient leurs mérites restent des « abeilles contre les vitres » (1). Leurs illusions et leur impuissance se conjuguent à tous les temps depuis quatre décennies ! Les écologistes sont actuellement (2) - et depuis le début - « victimes » de la bipolarisation de la vie politique, économique, sociale, sociétale dont « elles » et « ils » ne savent ou ne veulent s'extraire. C'est pourquoi, s'il faut effectivement renoncer à toute discrimination, c'est moins contre le « Dieu » ou contre l' « homme » qu'au nom du Vivant, au nom de l'être vivant sensible humain ou non humain. C'est pourquoi, s'il faut effectivement abolir la chasse, la corrida et la vivisection c'est moins contre les chasseurs, les officionados et les scientistes qu'au nom de l'être animal, être sensible. C'est pourquoi, s'il faut effectivement préserver la Nature, c'est moins contre l'utilitarisme qu'au nom de la biodiversité. Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN www.ecologie-radicale.org
  22. Songeons qu’il fallut des siècles, des controverses furieuses et interminables, des cogitations laborieuses, pour admettre que les différences de races humaines ne justifiaient aucune discrimination. Les puanteurs du racisme ordinaire ne sont pas encore dissipées et le mélange détonnant de haine et de peur qui le sécrète travaille encore les sociétés humaines, bien moins désormais en Europe et en Amérique du Nord que partout ailleurs. Dans ce contexte, ceux qui pensent à la condition animale semblent avoir quelques décennies d’avance sur ceux qui délirent encore sur les peuples élus, les communautés de purs et de vrais qui doivent se protéger, voire combattre les infidèles. Pour nombre d’esprits formatés et paresseux, la question du rapport de l’espèce humaine aux autres espèces demeure sans intérêt. Ils dissertent volontiers de géopolitique, surtout d’économie et d’argent, de technique, mais évacue l’aspect éthique essentiel du lien avec le vivant, rabaissant la problématique à une querelle de dames patronnesses occupées de protection des chats et des chiens, sujet futile, pour ces conformistes qui n’ont rien compris et qui sont exactement dans la position des esclavagistes du 17ème siècle. L’homme reste infernal pour les autres êtres sensibles qu’il utilise, consomme, torture, pourchasse, persécute sans s’interroger un seul instant sur l’incidence éthique de ces comportements acquis, hérités du passé et acceptés par sa conscience anesthésiée que parce qu’ils sont exclus du champ de l’investigation morale. Rien ne justifie qu’un être sensible soit soumis aux mauvais traitements, à la cruauté gratuite et même à l’exploitation forcenée. L’homme ne peut pas regarder en face ce qu’il fait aux animaux, d’où le refus du débat des idées par les tortionnaires instrumentalisant les êtres vivants pour des activités ludiques ou récréationnelles et par les exploiteurs qui en tirent profit. Ils s’en tiennent à l’invective à l’encontre des femmes et hommes de mieux qui remettent en cause chasse, tauromachie, élevage concentrationnaire, abattage rituels et autres manifestations de déni de la souffrance . Les attaques ad hominem et la propagande infantile sont les uniques modes de « communication » des lobbies contre Nature bien incapables d’argumenter au fond. Depuis près de deux siècles, la loi française réprime les actes de cruauté à l’encontre des animaux dits domestiques. Cette loi fut un progrès moral indéniable. Mais, puisqu’un coup de bâton ou de fusil sur un chien constitue très légitimement un acte de cruauté passible de peines correctionnelles, pourquoi le même geste sur un renard ou un cerf ne constituerait-il qu’un banal acte de chasse ? Le renard, le cerf, le sanglier, la sarcelle souffriraient-ils moins que le chat ou le chien , qui ne souffrent pas moins que nous lorsque des plombs broient les chairs et qu’une balle explose les os ? Comment des paravents grotesques pseudo-culturels pourraient-ils faire oublier l’horreur de la tauromachie qui n’est jamais que le spectacle malsain de la torture d’un être sensible ? Irréfutables sont ces évidences tellement criantes, tellement déchirantes que les négationnistes ne répondent que par l’injure personnelle qui me laisse d’une indifférence superbe dès lors que je n’y décèle que l’indigence des positions adverses. L’humanité doit franchir un pas moral décisif et accéder au respect du vivant, ce qui représente le plus grand défi du temps. Pour l’heure, les lobbies de la mort et de l’exploitation ont déjà perdu la bataille des idées. Ils détiennent encore le Pouvoir politique totalement dominé par des esprits formatés à la négation de l’unité profonde de la vie sur terre. Un mouvement de fond est en marche dans la société. Ce mouvement demeure encore souterrain, presque inconscient, sans traduction politique forte permettant de changer les lois et les règlements, mais ce mouvement irrésistible travaille les esprits et les cœurs. Il nous appartient de le faire émerger. Le gouvernement néo-conservateur, complice des tortionnaires et exploiteurs, organise un forum « Grenelle » dit « animal et société « . Traduisons: le roi et l’église organisent la controverse de VALLADOLID. Ce n’est pas encore la Révolution écologiste, mais elle est en gestation. Les gouvernants se sentent contraints d’endormir « l’opinion publique », favorable à l’amélioration de la condition animale, par des discussions médiatisées dont il entend ne tirer aucun autre profit que celui d’occuper l’espace médiatique. Les gardiens des « traditions » verrouillent les pouvoirs publics et interdisent les évolutions qu’appellent les changements de mentalités. Pour les princes financiers qui gouvernent le peuple (pour eux la lie) ne peut être composée que de lourds chasseurs épais et bornés et les régions du sud de la France ne sont peuplées que de sauvages sanguinaires jouissant à la vue d’un taureau supplicié. La vérité est têtue et cette vérité est que l’animal n’est pas une chose, un objet, une machine, mais bien un individu doté d’un système nerveux assez semblable au nôtre lui faisant éprouver le principe du plaisir déplaisir. De ce fait incontestable découle que l’humain doit traiter l’animal non humain comme ce qu’il est : un être sensible. Avec le temps et les modifications des mœurs, certaines évidences, longtemps niées, surprennent par les difficultés qu’elles rencontrèrent pour s’imposer à tous. Un jour prochain viendra où chasse, tauromachie, exploitation et plus généralement destructions de la Nature seront jugés à l’instar de ce que notre époque jugent les combats de gladiateurs, les supplices d’antan, les bûchers, l’esclavage, faits parfaitement admis par les esprits formatés d’autrefois. Le grand malentendu réside dans les fariboles, les mythes grotesques, inventés pour faire croire à l’homme qu’il ne serait pas un animal comme les autres. L’humain s’est offert des billevesées consolatrices, le plaçant sur un piédestal, l’érigeant en centre de l’univers. Or, ce que la science, l’observation, la raison enseignent est que la vie dans sa diversité est fruit du hasard, qu’il n’y a pas de centre, que se décerner à soi-même le titre de maître de l’univers est un signe de pure mégalomanie sans fondement rationnel ni éthique. Mais, vous disent les formatés : « L’intelligence humaine, l’esprit humain, n’ont rien de commun avec ceux des autres espèces ». Et alors : Le diplodocus fut plus puissant que nous et son règne dura plus longtemps. Sa disparition n’a pas fait frémir l’univers, pas plus que la nôtre, individuelle ou collective. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.
  23. ...Le 24 mars, nous partirons vers le Nord vers la banquise dans l’embouchure du St Laurent pour à nouveau agir en Bergers du plus grand troupeau de phoques de la Terre – les jeunes phoques du Groenland. Le Canada, comme pour gifler les Européens en réponse à leur menace d’interdire les produits à base de phoque, a donné un quota de 325.000 phoques cette année. Il est difficile de croire que nous sommes au 21e siècle, lorque le gouvernement d’une nation riche comme le Canada continue à promouvoir et encourager l’un des massacres d’espèces marines les plus grands et les plus sadiques sur la planète Le Ministre de la Pêche Canadien, Loyola Hearn, a établi ce quota élevé sans aucune justification scientifique et sans aucune justification commerciale. Les contribuables canadiens continueront de payer l’addition pour envoyer des tueurs sadiques et sans éducation sur la glace avec des massues crochues, pour écraser le crâne de jeunes phoques. Ceci n’est rien d’autres qu’un plan social pour donner aux pêchers de la côte Est suffisamment de travail pour pouvoir se justifier de leurs indemnités de chômage. ( IL A TELLEMENT RAISON ) Lorsqu’il a annoncé ce nouveau quota, Hearn a déclaré que le massacre avait été amélioré avec de nouvelles règles pour rendre la chasse plus « humaine ». Les nouveaux règlements demandent aux chasseurs de phoques de trancher les artères de l’animal sous les nageoires après le coup de fusil ou de massue. « C’est ‘matraquer et lacérer’ maintenant, au lieu de simplement ‘matraquer’ et c’est considéré comme une amélioration. Dire que cela rend le massacre des phoques plus humains et comme dire qu’un psychopathe est plus gentil s’il tranche la gorge de sa victime après avoir écrasé son crâne. Les nouveaux règlements ont été mis en place pour tenter de convaincre le parlement Européen de ne pas interdire les produits à base de phoque en Europe. Le Canada dépense une petite fortune en envoyant des délégations en Europe pour plaider la sauvegarde du massacre des jeunes phoques. En tant que Canadien, j’espère que le Parlement Européen va agir bientôt pour interdire tout produit à base de phoque. Toute ma vie j’ai été malade et dégoutté par ce rituel annuel de mort, ou des hommes adultes donnent des coups de pieds à des jeunes phoques dans la tête, écrasent leurs crânes, les écorchent vifs et couvrent la banquise du sang de centaines de milliers de bébés phoques, transformant la banquise berceau de ces douces créatures en enfer sanguinolent au milieu des cris de jeunes animaux mourrant et blessés. Il n’y a pas d’autre endroit sur Terre où l’arrogance de l’humanité peut être vue dans toute sa gloire primitive et ignorante que la banquise sous l’assaut d’hommes maculés de sang et avec des cœurs aussi dures et sans pitiés que du fer. Nous n’avons d’autre choix que de les défier et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour perturber le viol vicieux des « crêches » des phoques.. Comme toujours ce sera difficile. Les chasseurs de phoques sont protégés par les « Seal Protection Regulations » (règlements de protection des phoques) qui rend le fait d’être témoin ou de documenter un bébé phoque en train d’être tué un crime fédéral. Au Canada, si vous voyez un chasseur matraquer un bébé phoque et que vous n’avez pas un permis pour être témoin de ce massacre, vous pouvez être arrêté, emprisonné pour une durée d’un an, et recevoir une amende allant jusqu’à 67.000 €. C’est difficile à croire, mais le Canada est une nation où le meurtre est une activité récréative subventionnée et où la gentillesse est sévèrement punie. Nous devons montrer au Parlement Européen à quel point la chasse au phoque par les Canadiens est brutale en allant à nouveau nous mêmes sur la banquise, mettre nos vies en première ligne pour défendre les phoques. Il est important que nous rendions ce problème aussi brûlant que possible avant le vote des Européens en montrant que des gens compatissant sont prêts à mettre leur vie et leur liberté en péril pour que cette atrocité soit abolie. On va donc de la surcongélation australe vers le congélateur boréal, de la sauvegarde des baleines à celle des phoques : le travail d’un berger des mers n’est jamais terminé. http://www.seashepherd.fr/index.html Je place ici le lien pour les dons car je crois que Sea Shepherd mérite notre soutien! http://www.seashepherd.fr/joindre_donner.htm
  24. Pourquoi Bill Gates, Monsanto et Rockefeller ont-ils peur de l'avenir ? Bill Gates, Monsanto et la Fondation Rockefeller sont entrain de construire un "coffre-fort anti-apocalypse" au Pôle Nord. Quand Bill Gates décide, par le biais de la Fondation Gates, d'investir environ 30 millions de dollars dans un projet, cela mérite qu'on s'y intéresse, non ? Et en ce moment, aucun projet n'est plus intéressant que celui qui est entrain d'être construit dans un endroit reculé du monde, l'archipel norvégien de Svalbard. Bill Gates, en association avec la société Monsanto, la Fondation Rockefeller, la fondation Syngenta ainsi que le gouvernement norvégien, investit des millions dans la construction d'une banque des semences, sous une montagne de l'île de Spitzberg, un ilot de la Mer de Barents, à environ 1 000 Km du Pole Nord. Le nom de code officiel du projet est "Svalbard Global Seed Vault", mais entre eux les partenaires l'appellent "le coffre fort de l'apocalypse" (doomsday vault) Si on en croit le communique de presse officiel, il s'agit d'une grotte artificielle, creusée sous une montagne à proximité du hameau de Longyearbyen, fermée par des doubles portes anti-explosions, équipées de systèmes d'alarme, de sas-anticontaminati on et aux parois renforcées par du béton armé d'un mètre d'épaisseur. Il est prévu d'y stocker jusqu'à trois millions de variétés de semences provenant du monde entier afin de "garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur". Les semences seront spécialement emballées pour prévenir la formation de givre. Il n'y aura pas de personnel présent en permanence mais la relative difficulté d'accès du coffre-fort facilitera la surveillance du site à distance. Je suis certain que vous n'avez pas prêté attention à la petite phrase, tout obnubilé que vous êtes par les détails techniques de ce communiqué. Le document dit, afin de garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur. ' Quelle vision du futur ont les sponsors de ce projet pour qu'ils envisagent une menace globale sur la disponibilité des semences agricoles ? Ces semences sont déjà protégées, en plusieurs exemplaires, dans les différentes banques de semence qui existent à travers le monde. Chaque fois que Bill Gates, la Rockefeller Foundation, Monsanto et Syngenta s'associent dans un projet commun, cela vaut le coup de creuser la question un peu plus profondément que les rochers du Spitzberg. Et quand on prend la peine de le faire, on trouve généralement des choses fascinantes. Pour commencer, il y a la liste des gens qui participent financièrement à la création de cette "banque de semences en cas d'apocalypse" : outre le gouvernement norvégien, il y a la Bill & Melinda Gates Foundation ; le géant de l'agriculture industrielle DuPont/Pioneer Hi-Bred, le plus grand détenteur au monde de brevets agricoles pour des semences OGM et les produits agrochimiques qui les accompagnent ; Syngenta, la multinationale basée en Suisse et qui est spécialisée dans les OGM et les semences agroindustrielles, la Rockefeller Foundation, la fondation privée qui est à l'origine de la "révolution génétique", ayant investi plus de 100 millions de dollars ces 30 dernières années dans la recherche génétique. Enfin il y a CGIAR, le réseau mondial crée par la Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la modification des pratiques agricoles à travers le monde. (. . .) Généreusement financé par la Fondation Rockefeller et des bourses d'études et de recherches de la Fondation Ford, l'association CGIAR veille à ce que des chercheurs en agronomie et des personnes d'influence du secteur agricole dans les pays du Tiers-Monde soient invités à venir étudier aux Etats-Unis où ils apprennent les concepts de l'agriculture industrielle et de la production intensive, avant de les appliquer chez eux. La CGIAR a ainsi réussi à créer un précieux réseau d'amis et de personnes inféodées à travers le monde, qui sont autant de portes d'entrée et d'agents d'influence pour les entreprises agroindustrielles US dans les pays en voie de développement. Le principal facteur promu par le CGIAR est celui de la "révolution génétique", supposée résoudre tous les problèmes des pays en voie de développement. Tout cela étant bien évidemment habillé d'un discours scientiste, positiviste et glorifiant le marché et la libre entreprise comme unique avenir pour une agriculture globalisée, fournisseuse de "cash crops" plutôt que d'aliments pour la population locale. . . La même Rockefeller Foundation avait crée de toutes pièces la Révolution Verte, suite à un voyage d'étude au Mexique, en 1946, organisé par Nelson Rockefeller et l'ancien secrétaire à l'agriculture lors du New Deal Henry Wallace, fondateur de la multinationale semencière "Pioneer Hi-Bred Seed Company". La "Révolution Verte" avait été vendue à l'opinion publique comme "la" solution pour résoudre les problèmes de famine dans le monde… à commencer par les pays "test" comme le Mexique, l'Inde et autres. Rockefeller ne laissait rien au hasard et n'achetait pas seulement la presse pour chanter les louanges de sa "Révolution". Il avait également spécifiquement ciblé les "experts" travaillant pour les éditeurs scolaires, leur versant des "bourses" afin d'influencer leur plume. Des génération d'écoliers (NdL&I : dont moi) ont ainsi lu dans leurs manuels de géographie des articles à la gloire de la Révolution Verte (. . .) En réalité, comme l'ont démontré les analyses économique et politiques réalisées 20 ans plus tard, la "Révolution Verte" était en fait une brillante opération marketing afin de développer une activité mondiale d'agrobusiness qui permettrait ensuite à la Rockefeller de détenir une position de monopole dans le domaine agricole… exactement comme le grand-père Rockefeller l'avait fait dans l'industrie pétrolière US cinquante ans auparavant. Il n'est donc pas surprenant de voir la Rockefeller se soucier de son fonds de commerce agricole et de chercher à préserver dans les glaces de l'arctique les semences qu'elle vendra très cher aux agriculteurs du monde quand la catastrophe climatique aura éradiqué l'agriculture paysanne. Comme le dit Kissinger,, Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays, mais si vous contrôlez les semences, vous contrôlez l'alimentation. Et celui qui contrôle l'alimentation tient la population en son pouvoir". -- Yolande Buyse
×
×
  • Créer...