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Canada: la chasse aux phoques débute La chasse aux phoques s'est ouverte aujourd'hui dans l'est du Canada, alors que des organisations de défense des animaux se plaignaient de n'avoir pas pu observer les premières heures de ce "massacre annuel". Rebecca Aldworth, responsable de la Humane Society International, a déclaré tôt ce matin que le ministère des pêches n'avait encore délivré aucun des permis nécessaires pour observer cette chasse commerciale. "Il n'y a aucune justification pour nous refuser des permis. Il est clair pour moi qu'il s'agit d'une tentative du gouvernement canadien pour empêcher la production d'images sur la chasse au moment où la Commission européenne s'apprête à décider si elle va interdire la vente de produits dérivés du phoque". http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/03/28/01011-20080328FILWWW00466-canada-la-chasse-aux-phoques-debute.php
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Les chasseurs et les opposants se préparent à une autre saison d?affrontement Il y a 1 jour CHARLOTTETOWN — Les chasseurs de phoques et leurs opposants se préparent avec leurs gourdins et leurs caméras à une autre saison d'affrontement sur la banquise. Une quinzaine de bateaux transportant près de 100 chasseurs ont quitté les côtes des Iles-de-la-Madeleine, vendredi, en direction du détroit de Cabot, entre la Nouvelle-Ecosse et Terre-Neuve-et-Labrador. Au même moment, des défenseurs des droits des animaux d'organisations telles que la Humane Society of the United States et le Fonds international pour la protection des animaux se sont envolés en hélicoptère pour observer et documenter la pratique controversée. Le navire néerlandais Farley Mowat, propriété de la Sea Shepherd Conservation Society, s'est également mis en route et devrait se positionner dans le secteur de chasse dans le courant de la fin de semaine. Le fondateur de la Sea Shepherd, Paul Watson, a déclaré que le gouvernement canadien l'avait sommé de faire demi-tour en arrivant dans la zone économique extracôtière (200 milles marins) du Canada. M. Watson a dit faire peu de cas de cet avertissement. "Ils n'ont pas le droit de restreindre le passage d'un navire étranger dans la zone économique. Plus le ministre (des Pêches et Océans) fera un fou de lui cette année, mieux ce sera pour nous", a-t-il déclaré au sujet du ministre fédéral Loyola Hearn, qui a demandé à M. Watson de se tenir loin des territoires de chasse. Selon M. Watson, le gouvernement fédéral s'appuie sur les lois sur la navigation commerciale pour tenter de tenir le Farley Mowat hors des eaux canadiennes, mais celles-ci ne s'appliqueraient pas au navire, qui est enregistré comme un bateau de plaisance et non comme un navire commercial aux Pays-Bas. De nombreux chasseurs amorceront leur chasse en avril au large de Terre-Neuve-et-Labrador, où ils pourront abattre plus de 180 000 animaux. "La chasse est officiellement ouverte, mais elle connaît un lent départ, a confirmé un porte-parole du ministère des Pêches, Phil Jenkins. La glace est très épaisse. Les navires partant des Iles-de-la-Madeleine se dirigent lentement vers un troupeau dans le détroit de Cabot." Des militants des droits des animaux qui se positionnaient pour observer la chasse vendredi ont insisté pour dire qu'au moins quelques chasseurs ne respectaient pas les nouvelles règles vouées à rendre la chasse plus humaine. Les chasseurs doivent maintenant suivre trois étapes lorsqu'ils tuent un phoque. Ils doivent d'abord abattre l'animal à l'aide d'un fusil ou d'un gourdin, puis vérifier qu'il est bien mort avant de le saigner en lui tranchant les artères. Cette nouvelle méthode a été instaurée pour répondre aux critiques disant que certains chasseurs retiraient la peau d'animaux encore vivants. http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5gq71bwIsyYfoMNyng8i0I7OBGY5A
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Le samedi 29 mars 2008 Belle pub pour l'industrie Les produits dérivés de la chasse au phoque prennent le largeSamuel Auger Le Soleil Québec La chasse commerciale controversée des phoques ne sert pas que les intérêts de l’industrie de la mode. Plusieurs transformateurs récupèrent sa chair et transforment le gras en huile oméga-3 très en demande en Asie. Les opposants soutiennent que cette industrie est marginale, mais le gouvernement prétend qu’elle assure jusqu’à 35 % du revenu annuel des chasseurs. «C’est une industrie assez rentable pour nous. Il y a beaucoup de potentiel pour tout ce qui vient du phoque», soutient Dion Dekans, porte-parole du transformateur Atlantic Marine Products, situé à Katalina, à Terre-Neuve. Sa province aura droit cette année à 70 % des quotas de chasse octroyés par le gouvernement fédéral; le reste est accordé au golfe du Saint-Laurent. Devenue un rite annuel, l’ouverture de la chasse aux phoques apporte son lot de controverses. Parmi les arguments soulevés par les opposants : les loups marins sont tués pour leur fourrure puis abandonnés. «C’est vrai que la fourrure est le produit le plus rentable, mais ce n’est pas tout, se défend Dion Dekans. En commercialisant le gras, on récupère une masse de 50 livres. Tout le reste, la carcasse, ça ne pèse que 20 livres. Et ça, c’est seulement si on décide de ne pas prendre la viande. C’est un ratio de loin supérieur à tout ce qui se fait dans l’industrie bovine et avicole.» Populaire en Asie Atlantic Marine Products commercialise une variété de produits issus du phoque, allant de la viande aux suppléments d’oméga-3. «Toutes nos huiles sont populaires en Asie. C’est un marché en développement important», ajoute le porte-parole. Des coopératives du golfe du Saint-Laurent cherchent quant à elles à mettre en valeur les produits dérivés du loup marin dans les boucheries et les bonnes tables du coin. Selon une étude réalisée à l’Université de Terre-Neuve, la chair du mammifère aurait une teneur plus élevée en protéines, en vitamines et en minéraux que la viande rouge, tout en contenant moins de gras et de cholestérol. Le vice-président du transformateur TAMASU cherche lui aussi à profiter pleinement du loup marin. «Ce que les gens voient dans les images, ce sont les carcasses. Mais il n’y a pas grand-chose à récupérer. La viande se trouve dans les nageoires, et les chasseurs les récupèrent, explique Paul Boudreau. On utilise presque entièrement les phoques, mais c’est vrai que la viande est surtout pour les Îles et pour Terre-Neuve. On n’en exporte pas beaucoup», nuance-t-il toutefois. Les avis divergent sur l’importance économique de la chasse aux phoques. Les mouvements de défense des droits des animaux accusent Ottawa de subventionner un secteur moribond représentant 1 % de l’économie des Maritimes. Cette pratique cruelle ne procure souvent que des revenus annuels de 1000 $, selon le Fonds international pour la protection des animaux. Pêches et Océans Canada nie pour sa part toute subvention directe et affirme que cette chasse représente jusqu’à 35 % du revenu annuel des pêcheurs. http://www.cyberpresse.ca/article/20080329/CPSOLEIL/80328236/6584/CPSOLEIL
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Le samedi 29 mars 2008 Tragédie au large du Cap Breton: trois morts, deux survivants Presse Canadienne Cap-aux-Meules Une tragédie est survenue dans la nuit de samedi au large du Cap Breton, en Nouvelle-Écosse, lorsqu'un navire de pêche des Îles-de-la-Madeleine, avec une escouade de six chasseurs de phoques à son bord, s'est renversé à 40 milles nautiques au nord de Sydney. Trois hommes ont perdu la vie et un autre est toujours porté disparu. Les corps ont été repêchés samedi matin par la Garde côtière canadienne. Les deux autres occupants ont pu être secourus. Il s'agit tous de résidants des Îles-de-la-Madeleine. Aux prises avec un problème de gouvernail, le navire était remorqué par le brise-glace Sir William Alexander vers le port de Sydney, lorsque le drame est survenu, vers minuit. Un avion Hercule, un hélicoptère Cormorant et quatre plongeurs participent aux recherches. Par ailleurs, un autre bateau a lancé un appel de détresse, samedi matin, dans le même secteur. Le brise-glace Desgroseillers s'est porté à son secours. http://www.cyberpresse.ca/article/20080329/CPACTUALITES/80329008/6730/CPACTUALITES Je ne vais pas commenter cette nouvelle, je vais juste essayer de me retenir. On va plaindre ces hommes cette semaine dans les médias, ces hommes attireront la sympatie des Québécois, on va en faire des souffre-douleur
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cecile gladel a dit le 28 mars 2008 à 8H57 Ron : C'est la désinformation qui me pue au nez sauf que je ne donnerai pas l'absolution à tous les chasseurs de phoques. Mais ils ont les images contre eux...Du sang sur la neige, le gourdin, ça ne fait pas des images agréables...J'aimerais bien suivre des chasseurs, faire un reportage crédible et intégre sur le sujet....un jour. À Guy : c'était en Auvergne. J'étais anti-chasse, j'ai appris à modérer. J'avais été ciblée par des végétariens à cause d'un billet sur le foie gras sur mon blogue. Pour eux on ne peut vanter l'écologie et être mangeur de viande.....un autre débat. http://cecilegladel.blogspot.com/2007/10/c...de-il-faut.html
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vendredi 28 mars 2008 Massacre sur la banquise et dans les médias ! Aujourd'hui marque l'ouverture de la chasse aux phoques. L'éternel combat entre les chasseurs et les défenseurs des animaux va recommencer. Sauf que cette année, Paul et Heather n'iront pas faire une apparition sur la banquise comme ils l'avaient fait en 2006... Heather compte ses millions. Ce dossier divise automatiquement les foules et le monde. Les protecteurs des animaux contre les chasseurs. Le Canada contre le monde entier. Aucun gagnant. Un activiste des droits des animaux devrait se faire entendre aujourd'hui, Paul Watson. À lire sur Matinternet. La chasse n'est plus décriée par les écologistes comme le rappelait le Devoir dans un excellent article en 2004, ici. http://www.ledevoir.com/2004/04/07/51681.html Sauf que ce que les défenseurs des phoques oublient régulièrement de dire c'est que la chasse est réglementée au Canada. Qu'il est interdit de tuer des bébés phoques, les blanchons, depuis plus de 20 ans, mais que ce sont invariablement les vieilles photos de ces bébés ensanglantés que l'on nous balance par la figure, année après année. Le rouge du sang sur le blanc de la neige torture les esprits bien pensants. Je ne suis pas la plus grande défenseure des chasseurs qui vargent sur les phoques pour les tuer. Frapper ou tuer un animal ne m'inspire pas, que ce soit un phoque ou un canard, même si j'ai été élevée sur une ferme. Sauf que je ne suis pas végétarienne et que je sais très bien d'où vient la viande que je mange. Donc il ne faut pas se voiler la face dans l'hypocrisie. Sauf que les groupes de protection des animaux tels que celui-ci appuient fort sur l'accélérateur de la désinformation. Je suis persuadée que certains chasseurs tuent humainement ( si ces deux mots peuvent cohabiter) leurs proies. D'autres sont des bouchers. L'être humain est ainsi fait. Il me semble que l'on est capable, au 21e siècle, d'utiliser des méthodes moins barbares que de saigner le phoque sur la banquise ? La réalité reste que la population de phoques doit être contrôlée. La chasse a toujours existé sans qu'on détruise les phoques. C'est pour ceci qu'elle est réglementée. C'est l'un des moyens de contrôle. Chaque espèce vivante sur la planète a son prédateur. L'être humain est l'un des prédateurs des phoques. Mais je me demande tout le temps pourquoi les phoques attirent autant l'attention ? Pourquoi on ne défend pas les poulets, les vers de terre utilisés pour la pêche, les vaches, les porcs tués quotidiennement, les crocodiles, etc. ? Car les phoques sont "cutes" ? Que ces petites bêtes attirent la sympathie ? Et ces pauvres vers de terre alors, qui les défend ? Un peu hypocrite non ? +++ J'en avais parlé l'année dernière ici car j'étais en France au moment du début de la chasse et un reportage de France 2 qui parlait de la chasse aux bébés phoques ( interdite) m'avait fait bondir. La nouvelle réglementation de 2008 expliquée par Canoe. Un documentaire a été fait sur le sujet : Phoques, le film. Le documentaire de Radio-Canada qui a mis le feu aux poudres en 1964. Publié par Cécile Gladel à 6H07 La madame écologiste du style à Francoeur RÉAGISSEZ Publiez votre commentaire http://evenement.branchez-vous.com/2008/03/massacre_sur_la_banquise_et_da.html
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27 mars 2008 13h10 HE IFAW : Les "nouvelles" règles de la chasse aux phoques n'empêcheront pas les actes de cruauté Rédacteurs en chef: Des feuillets d'information, photos et images vidéo de la chasse commerciale des phoques au Canada sont disponibles pour diffusion via www.thenewsmarket.com/ifaw CHARLOTTETOWN, ILE-DU-PRINCE-EDOUARD--(Marketwire - 27 mars 2008) - Aujourd'hui, des experts de l'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux - www.ifaw.org) ont dénoncé la déclaration du gouvernement canadien à l'effet que de nouvelles conditions d'émission des permis de chasse assureraient une chasse commerciale plus humaine des phoques au Canada. Lesdits "nouveaux" règlements n'assurent aucune réelle amélioration de la manière dont les phoques peuvent être tués. En réalité, ils ne font que demander que les phoques soient saignés à un moment qui leur est opportun, "lorsqu'il est possible de le faire", ou encore une fois que le phoque aura été traîné au bout d'un crochet puis monté à bord du bateau. "Maintenant que j'ai vu le texte officiel des nouvelles conditions d'émission de permis, je suis bouche-bée devant l'insuffisance des mesures proposées" déclare Sheryl Fink, chercheur en chef pour l'IFAW et observatrice de longue date de la chasse aux phoques. "Le crochetage de phoques encore conscients et bien vivants que l'on traîne jusque dans un bateau est toujours permis, je ne connais personne qui considèrerait ceci comme une amélioration des méthodes d'abattage." Cette nouvelle condition ne reflète en rien les recommandations faites pas les nombreux groupes de vétérinaires qui décrivaient pourtant clairement que pour garantir une chasse plus humaine, les phoques devraient être assommés, que leur état d'inconscience devrait être vérifié et qu'ils devraient être saignés immédiatement" a ajouté Fink. Ledit "nouveau" règlement demande que les chasseurs saignent les phoques "lorsqu'il est possible de le faire". "Que le gouvernement prétende que cette nouvelle condition reflète les recommandations faites par les groupes vétérinaires est tout simplement malhonnête" a ajouté Fink. "Ces changements de règles sont clairement dessinés par le gouvernement pour faire croire au public que cette chasse, qui est cruelle en soi, peut être améliorée. C'est également une tentative de stopper l'adoption d'une possible interdiction d'importation de produits de phoques présentement à l'étude par l'Union Européenne" a souligné Robbie Marsland, directeur de l'IFAW au Royaume-Uni. "Mais les Européens ne seront pas foulés si facilement" a-t'il conclu. A la veille du commencement de la chasse commerciale des phoques au Canada, les observateurs de l'IFAW s'apprête à documenter une fois de plus les activités se déroulant dans le Golfe du Saint-Laurent. Cette année, 275 000 phoques du Groenland pourront être chassés. Plus de 224 000 ont été tués l'année dernière dont 98,5% étaient âgés de moins de trois mois. Pour plus d'information sur la chasse commerciale des phoques au Canada visitez le www.stoppezlachasseauphoque.ca Renseignements : Fonds international pour la protection des animaux Marie-France Lettre Agente de communication 1-613-241-3982, poste 225 ou 1-613-355-3281 mlettre@ifaw.org www.ifaw.org
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J'ai regardé la vidéo du pauvre chiot et du chaton, il y a environ 3 mois et je n'arrive pas à les effacer de ma mémoire, c'est affreux. Il y a eu aussi plusieurs sites Américains qui offraient des scènes similaires mais avec des rats, des souris, des cochons d'inde, des araignées etc., et depuis une loi a été votée pour les interdire et les rendre criminels! Ici au Canada bien....rien comme pour les fourrures de chats et de chiens!
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Que dire maintenant de ce nouveau phénomène qui prend de plus en plus d'empleur L’horreur n’a plus de limite aucune!!!! Nouvelle mode: le piétinement des animaux "snuff Crush" AVERTISSEMENT IMAGES DIFFICILES Origines : c'est un sujet que nous aurions préféré ne pas aborder, mais parce que de nombreux lecteurs intéressés nous l'ont demandé, nous en présentons un bref apercu, la sensibilisation du public, pourrait faire quelque chose de bien. Le problème est "crush vidéo", des films fétichistes qui dépeignent des femmes (souvent portant des talons hauts) écrasant ou piétinant des objets. Bien que ces vidéos utilisent généralement des objets inanimés, certaines d'entr'elles peuvent inclure des animaux vivants (ou mème des personnes), comme les objets qui vont ètre écrasés. En mars 2005 le Shangai Daily rapporte une série de photos troublantes qui sont distribuées sur le net et prise de vidéos d'écrasement produites et vendues en Chine. Des cybers sadiques ont trouvé le moyen de tirer profit de la cruauté envers des petites créatures et les activistes du droit des animaux disent qu'il est grand temps que la Chine promulgue des lois pour enrayer ces abus. Plusieurs sites internet ont récemment surgi offrant des vidéos et des photos de chiens, chats, lapins et crapauds étant écraser a mort par des femmes sexy portant des talons hauts et des bas. Ces images sont généralement liées a des pratiques sado-masochistes plus typiques montrant une femme en talons aiguilles piétinant la poitrine d'un homme. Une enquète du Shangai Daily a permis d'obtenir plusieurs de ces sites qui prose "Gts", qui veut dire "great women, small men" et des produits "crush". Ces vidéos de "snuff" animales ont été mis a la vente sur ces sites a 15 yuan (1.87 US$) chacune. Il y avait des bulletins d'inscription pour les fans de "fetish", qui pouvaient mème se joindre a un groupe qui s'appelait le "International crushing association". Au moins un des sites aurait-ète enregistré a Hangzhou, province de Zhejiang. Plusieurs de ces vidéos inquiétantes circulent présentement sur le net! Un article a suivi de la mème publication a indiqué que les images et les vidéos étaient (malheureusement) vraies et que . Malheureusement la Chine ne dispose pas de règlementations juridiques efficaces pour interdire ce type d'activités, mais le "tribunal de l'opinion publique" semble avoir eu un impact dans ce sens. Source: Shangai Daily Voici le lien pour signer cette pétition http://www.thepetitionsite.com/1/endanimalfetish Pour les plus courageux, voici les vidéos : P.S Le site qui héberge les films est dans le but de les rendre public pour dénoncer ce phénomène ( habituellement ce genre de perversion est payant! Abjecte et impardonnable Avec un lapin http://www.snuffx.com/squishybunny.htm Avec un chaton http://www.snuffx.com/squishykitty.htm Avec un pauvre chiot qui se lamente terriblement dans la vidéo VIDEO: http://www.snuffx.com/squishypuppy.htm Attention: les personnes sensibles s'abstenir Les PHOTOS suivantes datent de 2006, mais plusieurs sites sortent des nouvelles photos et vidéos! La femme a une paire de menotte qui est accroché autour du cou de ce jeune chaton pendant qu'elle l'écrase avec son talon puis elle utilise une paire de ciseaux pour éventrer ce chaton. _____________________________________________________________ Une femme avec des caractéristiques chinoises vétue "scantely" pose avec un petit chaton le long des berges d'une rivière. Elle commence a caresser doucement la fourrure de l'animal et puis elle commence alors a piétiner le chaton avec ses hauts talons, écrasant son corps et sa tête et le laissant sans vie dans un tas ensanglanté. VOIR LES PHOTOS DE 1 à 11 sur le site suivant: http://www.snopes.com/photos/gruesome/crushvideo.asp Articles: Man jailed over kitten 'crush' video http://news.bbc.co.uk/1/hi/england/2481005.stm http://animalrighter.org/animalabuseinternet.html http://www.guardian.co.uk/crime/article/0,2763,718322,00.html http://ga0.org/indefenseofanimals/notice-description.tcl?newsletter_id=4162147 What is a crush video? http://www.pet-abuse.com/pages/animal_cruelty/crush_videos.php Sites qui fait la promotion du Crush http://www.chloecreations.com/cart/crushvideos.htm http://www.crush-fetish.net/ http://www.misscrush.com/autorank/1200.html
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Site chinois qui vend sur internet de la fourrure de chats et de chiens et plusieurs autres fourrures d'animaux REGARDEZ LA VILLE, la fourrure vient de la place ou l’association Swiss Animal protection http://www.protection-animaux.com/main/aktuell/pelz/pelz.htm a fait l'enquête sur les animaux écorchés vivants! http://www.petatv.com/tvpopup/Prefs.asp?video=fur_farm Address: DaYing YaoShun Fur Processing Factory, Renmin Road,Daying Town,Hengshui, Hebei, CHINA 053111 Fax: 0086-318-7051709 Phone: 0086-318-8589779 0086-318-8329779 csf75@hotmail.com Des fourrure de chiens Des fourrures de chats Il vend aussi des palettes de fourrure de chats Liens du site http://www.furyongsheng.com/en/furpelt/other.htm http://www.furyongsheng.com/en/furpelt.htm Fourrure de chats et de chiens Chine Au cours des dernières années, la Chine a dépassé le Canada et les États-Unis en devenant le premier exportateur de fourrure au monde. En fait, la majorité des fermes d’élevage d’animaux à fourrure chinoises n’ont été établies que pendant la dernière décennie. Un nombre croissant de négociants de fourrure, d’entreprises de confection d’articles de fourrure et de modéliste en fourrure déplacent leurs activités vers la Chine, parce qu’on peut y trouver de la main-d’œuvre à bon marché et que la réglementation y est minime. La Chine est également l’un des rares pays où la loi n’offre pas la moindre protection aux animaux. Fourrure de chats et de chiens Le commerce mondial de fourrure de chiens et de chats domestiques a le vent dans les voiles et le degré de cruauté dont cette industrie fait preuve est révoltant. Deux millions de chiens et de chats sont tués en Asie chaque année pour alimenter le commerce de la fourrure. Cette fourrure provient en grande partie de la Chine et des pays de l’Asie du Sud-Est, la plupart du temps de fournisseurs artisanaux qui ne sont assujettis à aucune réglementation. Un grand nombre de ces animaux sont élevés dans des centres d’élevage froids et insalubres. Certains sont des animaux errants, tandis que d’autres sont de toute évidence des animaux de compagnie qui ont été vraisemblablement volés. Et les méthodes utilisées pour les tuer sont répugnantes. Les éleveurs d’animaux à fourrure asiatiques tuent habituellement les chiens en les attachant par les pattes et en leur coupant une artère dans la cuisse pour les faire saigner à mort, une méthode d’abattage terrifiante et douloureuse destinée à éviter d’endommager les peaux. Les chats sont souvent étranglés avec des nœuds métalliques. Les États-Unis, l’Italie, la Suède, le Danemark, la Grèce et l’Australie ont interdit l’importation de fourrure de chats et de chiens, mais il n’existe pas de telles restrictions au Canada. Il est toutefois quasi-impossible de faire respecter cette interdiction dans les pays qui l’imposent puisqu’il faut procéder à des analyses d’ADN coûteuses pour établir de quelle espèce d’animal provient la fourrure et parce que la fourrure de chats et de chats est délibérément mal étiquetée, voire pas du tout, aux fins d’exportation. Le Canada et le commerce de fourrure de chats et de chiens À l’heure actuelle, la Chine est le deuxième partenaire commercial du Canada, et d’ici 2010, le gouvernement canadien espère avoir doublé les échanges commerciaux avec la Chine dans le cadre de la « Stratégie de la porte d’entrée du Pacifique ». Comme l’abattage de chiens et de chats est vu comme un acte répréhensible en Occident, l’industrie essaie de dissimuler la vérité avec des étiquettes trompeuses. À de rares exceptions près, les produits provenant de chiens et de chats ne sont pas étiquetés comme tels. La fourrure de chien est vendue comme de la fourrure de loup d’Asie, de loup de Chine et de chien de Mongolie, tandis que la fourrure de chat est étiquetée, en grande partie, comme de la fourrure de lapin. En fait, les fabricants de fourrure en Chine ont révélé à des enquêteurs qu’ils étaient prêts à coudre n’importe quelle étiquette sur des vêtements fabriqués en peaux de chiens et de chats pour en faciliter la commercialisation. Et pour empirer les choses, les lois canadiennes en matière d’étiquetage n’exigent pas que l’origine de la fourrure, ni l’espèce dont elle provient, soient indiquées sur l’étiquette. Selon Industrie Canada, l’industrie canadienne de la fourrure et de la vente de vêtements au détail a importé de Chine en 2004 près de 5 millions de dollars de peaux et 28 millions de dollars de vêtements garnis de fourrure. Malgré la forte probabilité qu’une grande quantité de fourrures de chiens et de chats soit importées au Canada, le gouvernement a indiqué qu’il « n’avait aucune intention » d’interdire la fourrure de chiens et de chats. N’achetez pas de fourrure ni de vêtements garnis de fourrure La fourrure de chiens et de chats n’est pas utilisée en premier lieu pour fabriquer des manteaux de fourrure pleine longueur, mais plutôt pour garnir des parkas, des gants, des chapeaux, des jouets et d’autres accessoires. Les figurines animales recouvertes de fourrure sont fréquemment fabriquées à partir de fourrure de chiens et de chats, soit environ 20 % de la totalité des figurines. La production de fourrure dans son ensemble, peu importe sa provenance, est une industrie cruelle, parce que les animaux sont capturés dans la nature avec des pièges qui leur broient les os ou parce qu’ils proviennent de fermes d’élevage, un environnement où ils sont privés de tout ce qui leur est naturel. Sur les 40 millions d’animaux qui sont tués pour leur fourrure partout dans le monde, environ 85 % sont des visons, des renards, des ratons-laveurs et d’autres animaux qui passent leur vie entière dans des cages exiguës avant d’être tués. Puisqu’il existe maintenant tellement de produits de haute qualité qui peuvent remplacer la fourrure, les consommateurs qui font preuve de compassion peuvent épargner la vie de tous les animaux, ainsi que celle de chiens et de chats, en choisissant plutôt de porter des tissus en acrylique doux, en coton brossé et en fausse fourrure. http://www.gan.ca/campagnes/la+fourrure/fourrure+de+chats+et+de+chiens.fr.html La fourrure des chiens et chats n'est pas interdite au Canada... Chaque année, près de 2 millions de chiens et de chats sont massacrés en Asie, uniquement pour leur fourrure. Les produits de ces massacres sont vendus partout dans le monde, mais particulièrement en Europe et en Amérique du Nord. Les États-Unis et l'Europe ont déjà commencé à faire en sorte que ces produits soient définitivement interdits sur leur territoire. Le Canada, lui, n'a pas encore émis d'interdiction concernant l'importation ou la commercialisation de ces produits sur son territoire. Même l'étiquetage de ces produits ne permet pas aux consommateurs canadiens de savoir ce qu'ils achètent réellement, puisqu'il est souvent trompeur ou mensonger, indiquant qu'il s'agit de «fausse fourrure», de «cuir véritable», etc., ou simplement made in China, «fait en Thaïlande», etc. Donc, sans le savoir, les Canadiens achètent tous les jours, des produits qui encouragent un commerce basé sur la torture et le massacre de millions de chiens et de chats asiatiques. Et je dis bien torture et massacre, parce que les méthodes utilisées en Asie pour tuer ces animaux relèvent de la torture : pendaison, coups à la tête avec un bâton ou une pierre, égorgé puis écorché vivant, ébouillanté vivant, dépecé vivant, etc., tout cela, en présence de leurs camarades qui attendent leur tour, impuissants et terrifiés. Même pendant leur détention, ces animaux sont généralement maltraités et entassés à plusieurs dans des cages trop petites, où plusieurs se brisent des pattes ou meurent étouffés à cause du manque d'espace. Ces chiens et ces chats sont littéralement traités comme s'ils étaient des objets incapables de ressentir de la douleur, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Les chiens et les chats, partout dans le monde, côtoient et font confiance à l'homme puisqu'ils sont des animaux domestiques. Il faut donc absolument, que le Canada fasse comme les États-Unis et l'Europe, et qu'il mette fin, lui aussi, à ce commerce barbare et inhumain. Julie Saint-Hilaire Québec
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Bonjour à tous! Nous avons vraiment un besoin urgent pour placer nos chiens de toux de chenil en foyer d’accueil temporaire. Si vous pouvez nous aider SVP n’hésiter surtout pas de venir les voir. Nous avons vraiment de magnifique chiens qui sont prêt à tout faire pour une deuxième chance… À bientôt! Veuillez aller consulter le blog. La liste des animaux à placer a été mise à jour. http://www.foyerdaccueil.blogspot.com/ Please go to our blog. The list of the animals to place was updated. Hello everyone! We are in urgent need for temporary foster homes for dogs with kennel cough. If you or anyone you know can help us out, please do not hesitate to come down and meet them! We really do have amazing candidates that are ready to please you. All they ask is for a second chance… Hope to see you soon! Jenny Cutnam Conseillère aux familles d'accueil / Foster family councellor SPCA Montréal 514.735.2711 x 2237 pfa_fp@spcamontreal.com
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ECONOMICS OF CANADA’S COMMERCIAL SEAL HUNT Canada’s commercial seal hunt was worth about $11 million in 2007. This equates to about 2% of the landed value of all Newfoundland fisheries in that year. Commercial sealing may provide a few days to weeks of employment each year. In many years, the allowable catches are reached in less than a week. No one makes a living from sealing. Money earned from seal pelts is used as an income supplement - not as a primary incomederiving activity - for the estimated 5,000 individuals involved in Canada’s commercial seal hunt. Even in 2006 - a year of exceptionally high prices being offered for seal pelts - the vast majority (about 75%) of sealing communities in Newfoundland reported less than 5% of their employment income was derived from sealing, with over half of the sealing communities reporting less than 2% income from sealing. Canada’s commercial seal hunt is not a “full-utilization” industry and is extremely wasteful. The main target of this hunt is the fur of harp seal pups aged 3 weeks to 3 months, which is used to make luxury fashion garments and trinkets. Fur represents fully 96% of the landed value of the seal hunt. Finding a market for seal meat continues to present a major challenge for the industry, and the majority of seal meat is left on the ice. Despite considerable government subsidies to develop products from seal oil, a recent report from Memorial University of Newfoundland states that about 80% of the seal blubber is discarded. Without significant financial and governmental support, including the costs of management and research, costs of promoting the hunt, ice breaking services and tax breaks to sealers, the Canadian seal hunt could not exist as a self-sustaining industry. From 1995-2000, both the Canadian government and the government of Newfoundland and Labrador provided $20 million of direct subsidies to the sealing industry. Subsidies continue today. In 2007, $3.4 million was spent bailing out sealers who ventured into bad ice conditions. An “Advocacy Plan for Europe on Canada’s Seal Hunt” cost Canadian taxpayers $362,000. And hundreds of thousands of dollars worth of publicly funded support continues to be given to those involved in the sealing industry. Sealing appears to be a dying industry. Prices offered for pelts in 2007 dropped by almost 50% from the preceding year. Norway and Greenland - two countries that also hunt harp seals but in lesser numbers - must also heavily subsidize their hunts. In 2006, Norway subsidized the killing of seals, then provided an additional subsidy to burn their pelts, for which there were no markets. Instead of propping up and promoting a wasteful, brief and seasonal hunt, the Canadian government should invest in meaningful and sustainable alternatives for those earning income from sealing. For more information: • An Overview of the Economic Importance of Canada’s Commercial Seal Hunt. (2007) http://www.ifaw.org/ifaw/dimages/custom/2_Publications/Seals/Economics%20of%20Sealing%202007.pdf
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. Guy André (Berthier—Maskinongé, BQ): Monsieur le Président, c'est avec plaisir que j'interviens aujourd'hui dans ce débat sur le projet de loi sénatorial S-203 à l'étape du rapport. Ce projet de loi vise à modifier le Code criminel pour imposer des peines plus lourdes dans le cas de cruauté envers les animaux. Ce projet de loi crée actuellement beaucoup de remous au sein de la population et des organismes qui prônent une législation améliorée pour les animaux. Rappelons que la loi actuelle n'a pas été modifiée depuis 1892. C'est 116 ans qui nous séparent d'une époque où les animaux étaient davantage perçus comme un bien utilitaire plutôt que pour leurs fonctions actuelles d'accompagnateurs, un rôle acquis au fil du temps pour plusieurs d'entre eux. À ces remous, il faut ajouter que le projet de loi S-203, en fonction des affaires parlementaires, se retrouve à être débattu avant le projet de loi C-373 proposé par le député d'Ajax—Pickering. Essentiellement, le projet de loi C-373 reprend l'ancien projet de loi C-50 présenté par le gouvernement précédent, lequel cadre mieux avec les besoins exprimés par l'ensemble des défenseurs des animaux. Le Bloc était d'ailleurs favorable au principe du projet de loi C-50. Cependant, nous analyserons le projet de loi C-373 plus tard dans le processus parlementaire. Le projet de loi S-203 n'est pas parfait. Les témoins qui sont venus devant le Comité permanent de la justice et des droits de la personne, dont j'ai fait partie à un moment donné la semaine dernière, ont souvent mentionné les failles évidentes de ce projet de loi contre les abus que nous observons. D'abord, le projet de loi S-203 ne définit pas clairement ce qu'est la négligence. C'est pourquoi il sera toujours difficile de prouver qu'une personne agit négligemment envers les animaux. Ensuite, le projet de loi S-203 offre peu de protection pour les animaux sauvages ou errants. De plus, il maintient les mêmes catégories d'animaux actuellement protégées par la loi de 1892, c'est-à-dire le bétail, les chiens ou les oiseaux. Selon le projet de loi S-203, les animaux resteront avant tout des biens à posséder. D'ailleurs, il ne sévit même pas contre les individus qui entraînent les animaux dans le but de combattre. Par ailleurs, le projet de loi S-203 est incapable de sévir contre des actes violents, brutaux et excessifs commis envers des animaux. J'en passe, mais ce qu'il faut retenir, c'est que la faille majeure de ce projet de loi restera son absence totale de définition de ce qu'est exactement un animal. En refusant de définir clairement ce qu'ils sont, le projet de loi S-203 laisse la porte grande ouverte aux interprétations pour éviter de lourdes peines, tout en ne modifiant pas l'idée que les animaux sont d'abord des biens. Nous savons pourtant que les peines maximales actuellement prévues dans le Code criminel à cet égard sont trop faibles pour la gravité des actes commis contre ces êtres vivants. Et justement, hormis le fait qu'il ne met pas en péril les activités légitimes impliquant la mort des animaux, comme l'agriculture, la chasse et la pêche, le projet de loi S-203 s'attaque positivement à ce problème que j'ai mentionné: il augmente les peines maximales et les amendes. C'est un peu plus que ce qu'il y avait auparavant. Les juges auront ainsi un peu plus de latitude devant les cas de cruauté envers les animaux. Par exemple, un juge pourrait obliger un contrevenant à rembourser les frais occasionnés par ses actions barbares. Nous avons ainsi une avancée dans la lutte contre la cruauté envers les animaux. Cependant, je considère que cette amélioration est minime, voire insuffisante lorsqu'on prend le problème dans son ensemble. À mes yeux, le projet de loi S-203 ne peut être qu'une transition, une étape vers quelque chose qui sera plus substantiel. Les gens peuvent être rassurés sur ce point: le Bloc québécois ne se contente pas du minimum. Nous sommes des gens progressistes qui voient loin et nous n'hésiterons jamais à faire mieux pour les citoyens que nous représentons et pour tous les autres. (1135) Quand le projet de loi S-203 a été soumis au Comité permanent de la justice, nous avons écouté avec intérêt les différents témoins. C'est pourquoi nous sommes bien au fait des limites du projet de loi. Conscients de l'importance de protéger adéquatement les animaux contre la cruauté, nous avons proposé une série d'amendements pour bonifier le projet de loi S-203. Parmi nos propositions, nous avons émis l'idée d'introduire une définition claire de ce qu'est un animal. De plus, nous avons cherché à protéger autant les animaux errants que les animaux domestiques. Et c'est sans compter notre volonté de clarifier le critère de la négligence pour en faciliter la preuve. Finalement, nous avons suggéré un amendement pour interdire formellement l'entraînement des coqs de combat. Or, les amendements proposés par le Bloc québécois ont tous été rejetés. Malheureusement, le comité a convenu, le jeudi 14 février dernier, de faire rapport de l'étude du projet de loi sans que des amendements lui soient apportés. C'est à croire que seul le Bloc québécois désire vraiment faire avancer les choses rapidement dans la lutte contre la cruauté envers les animaux. Si les autres partis avaient été de bonne foi, s'ils avaient mis de côté leur partisanerie un instant pour accorder la priorité au bien-être des animaux, ils auraient accepté sans broncher ces amendements plus que nécessaires et adaptés à la nouvelle réalité. Mais voilà que nous avons un rapport qui nous dit que le projet de loi S-203 est parfait comme il est. Seules des peines maximales plus lourdes corrigeront la situation. Pourquoi être proactif maintenant, alors que le projet de loi C-373 sera traité prochainement dans les affaires parlementaires? Pourtant, la cruauté envers les animaux ne diminuera pas ou ne cessera pas jusqu'à l'étude du projet de loi C-373, juste pour nous conforter! D'un point de vue strictement historique, je rappelle à cette Chambre que le projet de loi C-373 est l'héritier en droite ligne de six projets de loi qui sont morts au Feuilleton ou qui ont été rejetés. Dans ces cas, la cause n'avance pas. Quant au projet de loi S-203, il provient de deux projets de loi identiques qui ont subi le même sort. Je parle d'une époque où les gouvernements étaient un peu plus stables que celui que nous connaissons présentement. Je ne peux alors que compatir avec les défenseurs des animaux qui, comme nous, voyaient une occasion inespérée de réformer en profondeur cette vieille loi. L'occasion s'envole une fois de plus. Invariablement, ils subiront le jugement de leurs concitoyens pour ce manque évident d'initiative, surtout dans un dossier qui touche autant la population. Je suis rassuré que le Bloc québécois, lui, aura fait sa part en dépassant les simples intérêts partisans pour proposer des avenues intéressantes et satisfaisantes pour les défenseurs des animaux. La protection des animaux contre certains gestes abjects restera toujours l'une des préoccupations de mon parti. Quoi qu'il en soit, nous revoilà au point de départ avec un projet de loi S-203 inchangé, avec toutes les faiblesses qu'il comporte. C'est tout ce que nous avons sur la table pour le moment. En effet, les députés du Bloc québécois sont des gens pragmatiques. Néanmoins, en augmentant les peines, on envoie une message clair aux criminels, à savoir que leurs actes sont répréhensibles — tout comme aux juges qui devront en tenir compte dans le prononcé de leurs sentences. Je conclurai en disant que l'adoption de ce pas timide ne nuit en rien à l'étude ou à l'adoption éventuelle d'un projet de loi plus complet, comme le projet de loi C-373. Selon moi, le projet de loi du député libéral nous donne des garanties qui sont plus intéressantes que ce qu'offre le projet de loi S-203. Les témoins qui ont comparu au Comité permanent de la justice l'ont d'ailleurs clairement exprimé. Je souhaite donc que la Chambre adopte aussi le projet de loi C-373 lorsque le moment sera venu. Ces deux projets de loi combinés nous apparaissent être une formule gagnante afin de réduire significativement la cruauté envers les animaux. (1140)
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M. Joe Comartin (Windsor—Tecumseh, NPD): Monsieur le Président, nous sommes saisis d’un projet de loi proposé par un simple sénateur. Honnêtement, ce projet de loi est une plaisanterie. Malgré les interventions des trois autres partis -- surtout celles des conservateurs et des libéraux -- qui appuient le projet de loi S-203, cette mesure n’en demeure pas moins une plaisanterie. L’une des premières choses que j’ai apprises en faculté de droit, c’est que, si nous voulons décourager avec efficacité les comportements antisociaux ou criminels, il faut adopter des lois qui sont applicables, de façon que ceux qui seraient portés à adopter ce comportement sachent qu’ils vont se faire prendre. Tout ce que j’ai appris depuis cette époque, à propos de la prévention ou de la dissuasion des comportements réprouvés par la société, a confirmé cette règle fondamentale. Les dispositions actuelles du Code criminel sur la cruauté envers les animaux remontent à environ 112 ans. Il y a eu des modifications très mineures au cours des années 1950, mais elles n’ont pas changé, en somme. Aujourd’hui, parmi tous les cas de cruauté envers les animaux au Canada, il y a moins de 1 p. 100 des auteurs des infractions qui sont inculpés. C’est que les procureurs savent, d’un bout à l’autre du pays et dans les territoires, que les dispositions législatives laissent tellement à désirer, qu’ils ne peuvent obtenir de condamnations. Si j’ai le temps, je proposerai des exemples, mais telle est la réalité actuelle. De plus, le projet de loi témoigne d’un abandon flagrant des responsabilités des partis politiques au Canada et à la Chambre. Ils sont disposés à tolérer qu’un Sénat non élu, qui n’a pas de comptes à rendre, nous dicte la façon d’aborder le problème de la cruauté envers les animaux. D’autres députés ont relaté ce qui s’était passé. Le projet de loi le plus récent qui traitait de la cruauté envers les animaux a été le C-50, qui a été adopté pendant la 38e législature. La Chambre des communes, l’assemblée élue, l’a adopté deux fois, mais deux fois, le Sénat a refusé de l’entériner. La dernière fois que le projet de loi C-50a été présenté, il était clair qu’il avait l’appui de tous les partis, puisque la version précédente avait été votée par tous les partis aux Communes. À l’époque, il ne s’agissait même pas du Parti conservateur; c’était toujours l’Alliance. Tous les partis ont appuyé le projet de loi. Il y a eu quelques voix discordantes. Il n’y a donc pas eu unanimité, mais tous les partis politiques ont donné leur accord. Il a donc été adopté par une majorité écrasante, avant de s’enliser dans cette autre assemblée non élue et irresponsable. Voilà où nous en étions lorsque le projet de loi à l’étude est arrivé du Sénat. On nous demande pourquoi ne pas adopter simplement le projet de loi. Je vais dire pourquoi il ne faut pas le faire. Le projet de loi ne fait rien du tout. Ce n’est pas plus compliqué. Il ne fait rien pour faire augmenter le taux de condamnation. Il alourdit simplement les peines. Il ne permet pas aux procureurs d’obtenir un plus grand nombre de condamnations. Il ne permet pas aux juges de condamner un plus grand nombre de prévenus. Le taux de condamnation de moins de 1 p. 100 ne va pas changer. Il arrivera à l’occasion qu’un prévenu soit condamné et qu’il ait une peine plus sévère, peut-être. Et ce n’est pas sûr. En fait, le taux de condamnation ne va pas changer. Nous avons une autre possibilité. Je pense encore une fois aux libéraux qui siègent au Comité de la justice. J’ai présenté des amendements qui auraient intégré l’ancien projet de loi C-50 dans ce projet de loi. Ces amendements auraient réglé les questions que nous jugeons importantes pour la protection des animaux. Ils auraient fait passer la législation actuelle au XXIe siècle. Je n’ai pas le temps de les passer en revue, mais j’avais présenté ces amendements, et le président conservateur du Comité de la justice les avait jugés recevables. (1145) Les amendements reproduisaient exactement les dispositions du projet de loi d’initiative parlementaire du député libéral d’Ajax—Pickering. C’était identique, mais les membres libéraux du comité ont provoqué le rejet de mes amendements. Les modifications utiles qui avaient été approuvées à deux reprises par la Chambre ont été rejetées par une coalition de libéraux et de conservateurs membres de ce comité. Le Bloc m’a appuyé. Le Bloc a ensuite proposé d’autres amendements, qui n’allaient pas aussi loin que le C-50, mais qui auraient assuré des progrès sensibles. Que s’est-il passé? La même coalition de libéraux et de conservateurs les a rejetés. Je voudrais expliquer d’une façon très claire les raisons pour lesquelles nous devons absolument, à mon avis, rejeter ce projet de loi. Le sénateur Bryden, qui est l’auteur de cette mesure législative, a dit sans ambages que le Sénat n’accepterait pas un projet de loi approuvé par la Chambre. Encore une fois, un corps irresponsable non élu dit aux députés élus de la Chambre qu’il ne se soucie pas le moins du monde de ce qu’ils pensent ou font et qu'il ne permettra pas l’adoption de leur projet de loi. Cela ne fait que renforcer ma conviction que nous devons nous débarrasser du Sénat. Voilà l’attitude qu’il a adoptée. Ni les libéraux ni les conservateurs n’ont la volonté politique de défier l’autre endroit au sujet de ce projet de loi. Ils se sont tout simplement résignés en disant: « Très bien, sénateurs, nous n’allons pas nous opposer à vous. » Voilà ce que nous devons affronter. Nos animaux continueront d’être traités comme nous avons pu le voir le week-end dernier en Alberta. Dans ce cas, 29 chevaux sont morts. Les autorités locales savaient depuis deux ans à quel point ces animaux étaient maltraités. Les amendements que j’ai proposés sur la base du C-50 et du projet de loi d’initiative parlementaire du député d’Ajax—Pickering auraient permis aux autorités d’intervenir beaucoup plus tôt pour protéger ces animaux. Il aurait peut-être été possible de les sauver tous. Voilà la situation que nous devons affronter aujourd’hui. Nous avons deux partis politiques qui ne veulent pas s’opposer au Sénat non élu, puis qui veulent maintenant convaincre les Canadiens que le projet de loi S-203 est utile et peut régler le problème. C’est une vraie farce. Je répète encore que ce projet de loi est une plaisanterie parce qu’il ne réalise rien du tout. J'ai un autre argument à ajouter. Nous n'avons pas entendu le député conservateur qui a parlé de ce projet de loi, ce matin, dire que le parti actuellement au pouvoir était prêt à tout pour faire adopter le projet de loi d'initiative ministériel C-50 afin de mettre en place des dispositions législatives qui protégeraient efficacement nos animaux. Il ne dit pas qu'il va le faire. En réalité, en raison de l'attitude du Sénat et de l'absence de volonté politique de la part des conservateurs et des libéraux, qui refusent de défier le Sénat, il ne proposera rien de plus. Ces modifications ne seront jamais apportées tant que cette attitude persistera. Aujourd'hui, 110 à 115 ans plus tard, nous devons moderniser cette loi pour qu'elle offre une protection digne de ce nom à nos animaux. Dans ma circonscription, un type a taillé les oreilles d'un chien pour lui donner un air plus féroce. C'était un chien de combat. Nous avons rescapé l'animal et avons trouvé des gens pour l'adopter, mais, si cela se trouve, ce type a déjà acquis un autre chien et nous n'y pouvons rien. Il y a maintes autres dispositions de nature variée. Nous pouvons penser à tous les autres cas de maltraitance. Il y a celui en Alberta où un chien a été traîné derrière un véhicule et, à maintes reprises, blessé et brutalement attaqué. Les conséquences ont été minimes. C'est ce à quoi nous devons mettre fin, ce que ne fait pas le projet de loi S-203. Il est temps que le Parlement fasse ce qu'il lui incombe de faire pour protéger nos animaux. (1150)
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M. Mark Holland (Ajax—Pickering, Lib.): Monsieur le Président, nous avons tous entendu parler d'un certain nombre de cas très médiatisés de cruauté envers les animaux. Citons, par exemple, Daisy Duke, un chien qui a été traîné par une voiture à Disbury, en Alberta, Princess, un chat qui a été mis dans un four à micro-ondes en Alberta, Queen Waldorf, trouvé sur une plage de Niagara Falls avec des haltères attachés au cou, et ainsi de suite. La réalité des mauvais traitements infligés aux animaux est que, chaque jour, dans toutes les régions du pays, des animaux sont maltraités. Les gens qui constatent que leurs animaux de compagnie ou des animaux sauvages ont été maltraités se demandent pourquoi nous n'avons pas de mesure législative permettant de poursuivre les coupables et pourquoi les mesures déjà existantes sont si insuffisantes. Les gens qui travaillent en première ligne sont quotidiennement confrontés à la cruauté envers les animaux et voient tragédie après tragédie, mais ils ne peuvent rien y faire. Il m'arrive de discuter avec des agents de la SPCA qui reçoivent quotidiennement des appels de ce genre, mais qui ne peuvent rien faire parce qu'ils ont les mains liées. Je comprends la frustration qu'ils peuvent ressentir devant de tels actes de cruauté, puisque ces personnes aiment les animaux, mais leurs préoccupations ne s'arrêtent pas là. J'ai constaté toute la colère qu'ils éprouvent lorsqu'ils se rendent dans des foyers où la violence contre les animaux est un prélude à la violence contre les êtres humains, contre les femmes et les enfants. Les agents de la SPCA et les Canadiens n'ont d'autre choix que de se demander pourquoi le Parlement n'intervient pas pour empêcher ce type de crime. Comme l'a indiqué l'intervenante précédente, les lois qui sont en vigueur à l'heure actuelle sont essentiellement demeurées inchangées depuis 1892. Et ce n'est pas que le Parlement n'a pas essayé de les modifier au cours des dernières années, bien au contraire. Il y a eu les projets de loi C-17, C-15, C-15B, C-10, C-10B ainsi que le C-50, qui date de la législature précédente. Depuis le début de la présente législature, il y a eu mon projet d'initiative parlementaire, le C-373, et le S-203, dont nous sommes saisis aujourd'hui. Pendant la législature précédente, j'ai eu amplement l'occasion de travailler au projet de loi C-50, de rassembler tous les intervenants afin de trouver un terrain d'entente et de demander à toutes les parties de faire des compromis et d'essayer de dégager des solutions satisfaisantes, et ce, non seulement pour ceux qui veulent protéger les animaux, mais également pour ceux qui utilisent légitimement les animaux à des fins commerciales ou de subsistance. Ces démarches avaient abouti à une solution quasi unanime. Presque tous les groupes étaient arrivés à un compromis relativement au projet de loi C-50. D'ailleurs, la Chambre des communes a adopté ce projet de loi ou un projet de loi semblable à deux reprises. C'était la volonté de la Chambre que d'adopter une mesure législative musclée et efficace pour lutter contre la cruauté envers les animaux. C'était la volonté de cette assemblée élue que d'adopter une mesure législative qui reflète le souhait des Canadiens. Mais chaque fois, c'est le Sénat qui nous en a empêchés. C'est le Sénat qui n'était pas d'accord et qui réclamait des amendements. Nous avons presque réussi lors de la dernière législature, mais, malheureusement, des élections sont survenues. Après tout ce travail et ces compromis, on aurait pu s'attendre à ce qu'une mesure législative contre la cruauté envers les animaux soit présentée dès l'ouverture de la nouvelle législature afin de tirer partie de ces compromis. Mais la réalité fut bien différente. C'est à des projets de loi d'initiative parlementaire qu'il revient de combler cette lacune dans notre Code criminel. J'ai présenté un tel projet de loi, et le sénateur Bryden en a présenté un autre, le projet de loi S-203, dont nous débattons aujourd'hui et qui fait l'objet d'amendements. Certains pourraient se demander pourquoi ne pas tout simplement adopter le projet de loi S-203 comme point de départ, pour ensuite nous occuper du reste. Nous pourrions faire tout ce dont le Parlement a déjà convenu à une date ultérieure. Je vais vous dire pourquoi il ne faut pas adopter le projet de loi S-203. Il y a d'abord le fait que seulement 0,25 p. 100 des plaintes de cruauté envers les animaux mène à une condamnation. Ce projet de loi vise essentiellement l'imposition de peines. On peut donc en déduire que si nous ne nous occupons que de l'imposition de peines et que seulement 0,25 p. 100 des plaintes mènent à une condamnation, nous ne nous attaquons qu'à 0,25 p. 100 du problème, ce qui en réalité ne ferait pratiquement rien pour le régler. Je voulais simplement énumérer certains éléments que le projet de loi S-203 n'aborde pas, ce qui, je crois, en surprendra plusieurs. Ce projet de loi ne facilite pas la condamnation de ceux qui posent un acte criminel envers des animaux. Il ne facilite pas non plus l'imposition de peines à l'endroit de ceux qui négligent des animaux dont ils ont la charge. Il n'offre pas de protection accrue aux animaux sauvages ou errants, qui ne bénéficient souvent d'aucune protection. Il ne clarifie pas non plus le libellé de la loi existante, qui porte à confusion en traitant différemment divers types d'animaux. Il ne criminalise pas non plus le fait d'entraîner des animaux au combat. (1115) Ce projet de loi ne ferait rien contre le terrible crime des combats d'animaux, où ces derniers s'acharnent à s'entre-déchirer. Mon deuxième argument est le suivant: depuis quand la Chambre, un organe élu, doit accepter une mesure inférieure de la part du Sénat? On se demande comment la Chambre tolère le fait que le Sénat rejette une mesure qu'il estime trop excessive, trop efficace et trop soudaine alors que celle-ci a été adoptée à deux reprises par la Chambre. Quand les conservateurs ont présenté un projet de loi afin de durcir le ton envers les criminels, pour reprendre leur terminologie, et l'ont envoyé au Sénat, ils ont dit qu'ils n'accepteraient aucun amendement. Ils ont aussi averti le Sénat que, si celui-ci n'adoptait pas le projet de loi avant une certaine date, il y aurait des élections. Pourquoi? Parce qu'il était question de criminalité et qu'il était important de s'y attaquer. Ils ont dit au Sénat qu'il devait se plier à la volonté des membres élus de la Chambre, mais il semble y avoir deux poids et deux mesures quand il s'agit de cruauté envers les animaux. Ils étaient prêts à dire que la Chambre s'était prononcée et qu'elle avait travaillé pendant des années pour obtenir dégager des compromis et rédiger un projet de loi efficace, et pourtant, en ce qui concerne ce projet de loi, le crime n'est plus important, n'est pas une priorité, même si, comme je l'ai mentionné précédemment, ce genre de crime ne touche pas seulement les animaux puisqu'il mène souvent à des actes de violence contre des êtres humains. Le sénateur Bryden a parlé du fait que ceux qui réclament une loi efficace contre la cruauté envers les animaux perdraient des munitions si ce projet de loi était adopté. Malheureusement, il a raison. C'est d'ailleurs une des principales inquiétudes de ceux d'entre nous qui se préoccupent de l'inefficacité des lois contre la cruauté envers les animaux. Ce projet de loi est un placebo. Il ne s'attaque en rien à la cruauté envers les animaux au Canada. On le fera passer pour une mesure efficace alors qu'il n'en est rien. On s'en servira pour dire qu'on a fait quelque chose, pour dire à nos électeurs qu'on a pris des mesures contre la cruauté envers les animaux quand, en réalité, on n'a fait qu'adopter une loi vide et sans substance. Nous serons ensuite incapables d'apporter de véritables modifications aux lois actuelles. Nous avons déjà attendu 116 ans. Nous avons accepté des compromis pendant des années. La Chambre a adopté une mesure efficace. Nous allons maintenant permettre au Sénat de s'en débarrasser et de confirmer dans la loi des notions victoriennes et désuètes concernant la nature des animaux. Enfin, voici la dernière raison pour laquelle il faut s'opposer au projet de loi S-203. Peut-on s'imaginer adopter une mesure législative concernant la cruauté envers la animaux à laquelle tous les groupes de défense des animaux s'opposent? Je ne parle pas des défenseurs des droits des animaux, mais des gens qui sont les premiers témoins de cas d'abus et de torture contre des animaux. Je parle des agents de la SPCA, la société pour la prévention de la cruauté envers les animaux, et des vétérinaires qui voient arriver à leur cabinet des animaux torturés et qui constatent que rien n'est fait à cet égard. Voilà les gens qui réclament une intervention et ils ne sont pas seuls. En fait, la grande majorité des Canadiens appuient l'idée d'une mesure législative efficace pour lutter contre la cruauté envers les animaux. Un récent sondage Nanos Research révèle que 85 p. 100 des répondants appuient une mesure législative en vertu de laquelle les organismes d'application de la loi pourraient plus facilement intenter des poursuites contre les individus qui commettent des crimes contre les animaux, y compris les animaux sauvages ou errants. J'ai en main une pétition qui a été présentée à la Chambre et qui est signée par plus de 130 000 Canadiens qui s'opposent à ce projet de loi du Sénat et qui appuient plutôt le projet de loi C-373 que j'ai présenté. Peu m'importe que cette dernière mesure législative soit adoptée à titre de projet de loi d'initiative parlementaire ou comme projet de loi d'initiative ministérielle. Je confierais avec plaisir mon projet de loi à n'importe quel député à la Chambre qui soit capable de le faire adopter immédiatement. Je vais d'ailleurs proposer au gouvernement aujourd'hui même de le retirer afin qu'il puisse le présenter à titre de projet de loi d'initiative ministérielle, pour qu'il soit possible d'aller de l'avant avec une mesure législative efficace. Voyons ce qu'une mesure législative efficace, comme le projet de loi C-373 permettrait de faire. Elle permettrait de poursuivre les propriétaires d'animaux, qui font preuve de négligence. Elle protégerait les droits des gens dont le gagne-pain est lié aux animaux et qui doivent en abattre dans le cadre de leur travail. Elle protégerait également les gens qui évoluent dans le secteur de l'agriculture et des industries qui exploitent des animaux. Elle offrirait la même protection aux animaux de compagnie, aux animaux de ferme et aux animaux sauvages ou errants. Elle rendrait illégal le fait d'entraîner des animaux à des fins de combat. Enfin, elle traiterait comme une infraction criminelle le fait de tuer un animal de façon brutale ou cruelle. Il faut une mesure législative efficace contre la cruauté envers les animaux. Nous avons la possibilité d'intervenir aujourd'hui. Rejetons cette mesure législative édulcorée et vide et faisons enfin quelque chose au sujet de la cruauté envers les animaux.
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La Chambre passe à l'étude du projet de loi S-203, Loi modifiant le Code criminel (cruauté envers les animaux), dont le comité a fait rapport sans propositions d'amendement. Mme Peggy Nash: NPD Monsieur le Président, au nom de mon parti et des électeurs de Parkdale—High Park à Toronto, j'ai le plaisir d'intervenir au sujet des motions visant à modifier le projet de loi S-203. À mon avis, le projet de loi S-203 sous sa forme actuelle n'aborde pas adéquatement le problème de la cruauté envers les animaux. Comme nous le savons tous, les dispositions du Code criminel qui traitent de la cruauté envers les animaux datent de 1892 et des révisions mineures ont été apportées dans les années 1950. Cependant, la protection des animaux repose sur leur statut de biens, et non sur leur condition d'êtres sensibles. Il est archaïque de penser que les animaux ne sont pas des êtres sensibles et qu'ils ne sont que des biens. Cela va à l'encontre de ce que nous savons, de la science et de l'opinion publique d'aujourd'hui. On a tenté à plusieurs reprises de retirer les animaux de la partie du Code criminel qui a trait aux biens, notamment avec le projet de loi C-17 en 1999, le projet de loi C-15B en 2001, le projet de loi C-10 en 2002, le projet de loi C-22 en 2004 et le projet de loi C-50 en 2005. Tous ces projets ont été bloqués au Sénat ou sont morts au Feuilleton à la Chambre des communes. Une coalition comprenant l'Institut de la fourrure et la Federation of Hunters and Anglers s'est opposée aux changements. Les pressions exercées ont amené le sénateur Bryden à présenter un projet de loi, le S-24 à l'origine, maintenant le S-203, en vue d'augmenter les amendes et les peines et d'autoriser les ordonnances de la cour interdisant aux contrevenants de garder un animal. Ce projet de loi a d'abord été présenté en 2005. En 2006, il a été repris sous le numéro S-213 et il a été présenté une autre fois en octobre 2007 pour devenir le projet de loi S-203. (1110) Si je présente cette motion pour modifier le projet de loi et en supprimer ces articles, c'est qu'aux termes du projet de loi, la cruauté envers les animaux continue de relever de la partie du Code criminel qui a trait aux biens et que le libellé de 1892 est maintenu, de sorte qu'il est très difficile de procéder à des condamnations. Nous n'avons qu'à penser à l'élevage de chevaux arabes en Alberta dont on a fait grand état ce week-end dans les médias. Les autorités n'ont pas pu porter d'accusations qui permettraient de faire condamner le propriétaire de la ferme. Au cours de la fin de semaine, des chevaux sont morts de faim et de négligence. Ceux qui sont toujours en vie sont dans un état épouvantable. On ne les nourrissait pas. On ne leur donnait pas d'eau. On ne nettoyait pas l'écurie. Ils se trouvaient dans des conditions impossibles. En fait, ces animaux subissaient une lente torture qui les condamnaient à mourir de faim et de négligence. Vu la façon dont ce projet de loi est actuellement rédigé, la probabilité d'une déclaration de culpabilité des propriétaires, des éleveurs et des soigneurs d'animaux qui négligent ces bêtes ne serait pas plus grande. Le projet de loi ne définit pas non plus ce qu'est un animal. Il ne reconnaît pas les animaux comme des êtres à part entière et, par conséquent, ne traite pas de la question du dressage en vue de combats. Il en résulte que nous sommes le seul parti à s'être invariablement opposé à ce projet de loi. Nous avons collaboré étroitement avec le Fonds international pour la protection des animaux et la Fédération des sociétés canadiennes d'assistance aux animaux dans le but d'amender le projet de loi et pour nous y opposer. Je tiens à remercier mon collègue néo-démocrate de Windsor, qui a toujours réclamé des changements positifs qui nous permettraient enfin de nous occuper de la question de la cruauté envers les animaux. La question de la cruauté envers les animaux touche profondément un grand nombre de Canadiens. Bon nombre de mes électeurs ont communiqué avec moi à ce sujet et ils ne peuvent pas croire que, au XXIe siècle, après tant d'années de débats et de discussions, nous avons encore une loi qui traite les animaux comme elle les traitait au XIXe siècle, comme des sacs vides, comme des créatures qui n'ont ni faculté de penser ni sentiments. Nous savons tous que ce n'est pas vrai et que nous devons moderniser nos lois pour qu'elles correspondent à cette réalité évidente. Par conséquent, le but de ma motion est de supprimer l'article qui nie la réalité des animaux et la façon dont ils devraient être traités. La raison pour laquelle je sollicite un soutien pour ce projet de loi, c'est que nous sommes mûrs pour un tel changement dans la loi. Ce changement reçoit l'assentiment de la population en général. En cas de doute sur la nécessité de ce changement, il suffit de lire au sujet de la terrible tragédie des chevaux arabes trouvés morts de faim en fin de semaine. Je prie instamment mes collègues de voter en faveur de cette motion. Suite: http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Mode=1&Parl=39&Ses=2&DocId=3344423&Language=F
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Alert: Please help stop usless animal cruelty law in Canada w rallys and letters before it's 2 late!! Focus: Animal Welfare Action Request: Write Letter Location: Canada S-203 is up for vote anytime and we need to stop this useless animal cruelty leg and push for C-373! The Bill almost every animal group and 85% of Cdns support! More than 145,000 people have signed petitions recently opposing S-203 and supporting C-373! And yet the Govt continues to ignore our wishes! Plans are underway for rallies on Mar 30th at 2 PM to support effective animal cruelty legislation like C-373 and reject S-203! Please also help w letters or go to the groups below for more info! Montreal and Toronto plans are well underway and I'll post that info on facebook group soon! If there are any other groups or ind that could come together and organize a rally, walk, dog walk, SOMETHING to show support in your area on Mar 30 at 2, please let me know and I'll post that info also and create an event! I can also help spead the word to many animal groups and media/people Canada wide and it would be great to get 1 last show of support Canada wide to show the Govt that we're serious about getting effective animal cruelty legislation and won't settle for useless S-203! If we don't send a clear message to the Govt now, after 116 yrs of wasted debate w no resolutions, they will pass useless S-203 to make it look like they accomplished something, when in fact it changes nothing! Almost every animal group and animal lover in Canada has been fighting for these changes for decades! Please help us show the Govt we're serious and are willing to do more than sign petitions! Show support where U are! Please let me know if you can have a rally/walk, etc in your area! Esp those animal groups and people who have helped w C-373 petitions and attended court dates for abusers! Don't let your voices go unheard! Thanx please help spread the word and help w letters and rallys! Paula James - Stop Animal Cruelty in Canada with Bill C-373 paulajames2000@hotmail.com Facebook C-373 group http://www.facebook.com/group.php?gid=2559701041 MSN C-373 group http://groups.msn.com/StopAnimalCrueltyBillC373 Please help spread the word to all animal groups and friends!! Sample letter to MP! Please help stop useless animal cruelty law! Sample letter from Queen Waldorf C-373 petition! Please personalize and mail, email your MP today! Letters are free to Parliament! We need your help to Stop usless S-203 and only have a few weeks!! It is up for final vote anytime! C-373, effective legislation is stuck in a long line! Please have your voices heard before it's too late! Link to find your MP's mail and email.. http://canada.gc.ca/directories/direct_e.html Hansard link to S-203 debate Mar 10 http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&Mode=1&Parl=39&Ses=2&DocId=3344423 EN FRANÇAIS 10 mars 2008: http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Mode=1&Parl=39&Ses=2&DocId=3344423&Language=F From Queen Waldorf, thanx Suzanne and Sherri! 'Hello everyone: We need your help again. This is our last chance to influence Parliament re: animal cruelty legislation. A free vote (meaning MPs are not bound by their party) is being held in the House of Commons in a few weeks. Email your MP using the letter below to let them know how you feel. If the Senate bill passes, people will continue to get away with abusing animals. Increasing penalties makes no sense as less than 1% will continue to be charged b/c 'willful' neglect is so hard to prove. We also need to outlaw animal fighting for sport In Canada and have a lifetime ban owning pets in extreme cases. Suzanne' Dear MP: A number of your constituents have signed a petition to stop the Senate Bill S-203 dealing with animal cruelty as it lacks the teeth to effectively prosecute abusers. In fact, this bill is opposed by 145,000 Canadian citizens from across the country who signed a petition in support of a private member's Bill C-373. A rash of high-profile animal abuse cases over the past year shocked us by the savagery of these offences including the infamous Toronto cat torture video that surfaced on You Tube and is causing outrage world-wide. Bill S-203 is also opposed by every major animal welfare organization in Canada including our veterinarians and humane societies. It makes absolutely no sense to pass a bill that is opposed by our frontline workers. The CFHS, CVMA and IFAW, have been actively fighting for several years to update Canada's animal cruelty laws that haven't substantially changed since 1892. They are strong proponents for legislation like Bill C-373 that not only increases penalties for animal cruelty offences, but closes the loopholes in the Criminal Code that make it difficult for enforcement agencies and the courts to convict animal abusers. Under the existing laws, conviction rates of animal cruelty complaints are only one quarter of 1% due to the antiquated wording of our 116- year- old legislation. Bill S-203 does nothing to change these statistics - it merely adjusts the fines for inflation. I have provided this link to Pet-Abuse.com for you to review some current high-profile cases. This site also indicates the low conviction rates of these cases. http://www.pet-abuse.com/pages/cruelty_database/results.php?ca_state=ALL This federal government has made dealing with violent crime a cornerstone of their mandate and yet continues to ignore the documentation linking acts of animal cruelty and violent crimes against humans, particularly women and children. In my mind, animal cruelty, particularly premeditated mutilation where tools were used such as flammable agents, weapons, rope, duct tape etc., are serious in nature and should be viewed as a threat to the safety of our society. On Mar 10th, Bill S-203 went to 3rd and 1st hour of debate in the House of Commons. The NDP introduced two amendments to delete the bill, but they were not succesful. Dealing with animal cruelty is not a partisan issue. Please represent your constituents when the free vote is held in the House. You have one final chance to vote against the Senate bill on behalf of the 145,000 Canadians who have signed the petiton along with thousands of others who care about the welfare of animals. As my representative, I ask that you will: 1) Vote in favor of the NDP amendment to delete Bill S-203 2) Convince others that the Conservatives need to introduce a bill similar to C-373 and make it govenment legislation. 3) Continue to work on this issue and address the other flaws within our cruelty laws such as training animals to fight each other, removing the term 'wilful' from the neglect section , taking animals out of the property section, and creating a definition of 'animal' etc. Sincerely, YOUR NAME YOUR ADDRESS CFHS E-news bulletin March 18, 2008 – Special Edition Smoke-n-mirrors animal cruelty bill poised to pass in Parliament Please help us Stop Bill S-203! Call, fax or email your Member of Parliament NOW and ask him or her NOT to support Bill S-203 when it comes up for Third Reading vote in April. This is especially important if you are in a Liberal riding because if we can sway the Liberal vote then we can win this battle. S-203 is strongly opposed by the NDP. The Bloc is very supportive of Bill C-373 (a genuine animal cruelty bill, tabled as a private member’s bill by Liberal MP Mark Holland), but are currently also supporting S-203. The Conservative Party supports S-203. Keep the message simple: Don’t support Bill S-203. It is a sham and will NOT increase protection for animals from cruelty and abuse. Our current law is archaic and ineffective and Bill S-203 will not change that. In national polls, petitions and campaigns, Canadians have demanded our politicians enact animal cruelty legislation that works and will move us beyond 1892. Canada is far behind other developed and even less-developed countries in protecting animals from cruelty. We must stop Bill S-203 so that we can get the right amendments enacted. If the MP indicates he/she will support S-203 or has not yet decided, ask the MP to provide reasons why he/she thinks S-203 should be supported given the absolute opposition to the bill by all major animal protection organizations in Canada and, in fact, more than 85% of Canadians. To get the name and contact information for your MP, go to www.parl.gc.ca. For more information on this issue, please visit our website: www.cfhs.ca. Here’s a little background information: What’s the problem? Bill S-203 is a private member’s bill from the Senate that will increase the sentencing provisions for animal cruelty crimes but will do NOTHING to close the loopholes in the legislation that allow many animal abusers to escape conviction. It is simply 1892 legislation adjusted for inflation. For example, the recent case of 29 horses found starved to death in Alberta, along with another 100 horses seized from the same property suffering from severe malnutrition, will not be prosecuted under the Criminal Code because the chance of conviction is slim. Crimes of animal neglect are next to impossible to prosecute under today’s law and Bill S-203 will NOT change this. Dog fighting cases are very difficult to prosecute and S-203 will NOT change this either. Animal crimes are considered property offences and wild and stray animals have less protection than owned animals. S-203 will change none of this. Today, less than 1% of animal abuse investigations are prosecuted. Many Liberal and Conservative politicians support S-203, saying it’s better than nothing and that another bill can be brought forward later to fix the rest of the problems. This is flawed logic and an abdication of responsibility on the part of the MPs elected to serve Canadians, not special interests. Passing S-203 will make it much harder to bring good legislation forward because Parliament will think they’ve addressed animal cruelty. If Bill S-203 dies, that would pave the way for good legislation, like Bill C-373, to move forward. Who opposes Bill S-203? Every animal protection group in Canada, including humane societies and SPCAs, opposes Bill S-203. It is also opposed by the Canadian Veterinary Medical Association, as well as the vast majority of Canadians. More than 130,000 Canadians have signed petitions specifically opposing the bill – this is a very large petition that has been first misrepresented by a Liberal MP in the House of Commons and then ignored by Parliament. What about protection for animal use industries? Bill S-203 is supported by virtually all animal use industries, including hunters, anglers, farmers, trappers and researchers. Although most of these groups strongly supported Bill C-373’s predecessor, they have now convinced politicians that such a bill could threaten their activities. That’s why they are so keen on S-203. However, their position is based entirely on misinformation. Bill C-373 would have NO impact on lawful activities. They would be considered a ‘lawful excuse’ just as they have been for the past 115 years. How did S-203 get this far? Senator John Bryden initially tabled his bill (then called S-24) in 2005 in response to the paranoia and misinformation from the hunting and angling lobby groups. The power of these and other special interest groups has manipulated politicians into thinking that just increasing penalties for animal cruelty is enough. These strong lobby groups have convinced politicians to push reason aside and support a bill that entrenches 19th century concepts. Where does S-203 stand now? Bill S-203 was passed by the Senate last year. It was debated at length by the House of Commons Standing Committee on Justice and Human Rights in February – the CFHS testified in early February – and was passed by the Committee on February 14th. It began Third Reading debate on March 10th and will continue debate and be voted on in early-mid April. This bill is very close to being enacted, so we need your support NOW. Thanks for your support – the animals need you!! For more information, please contact Shelagh MacDonald at 1-888-678-2347,ext. 21 or shelaghm@cfhs.ca Posted: Wednesday March 19, 2008, 8:54 pm Visibility: Everyone http://www.care2.com/c2c/share/detail/679704
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Ce sont des millions de dollars qui sont dépensés tous les ans: recherche, usines de délardage, promotion à l'étranger, brise-glace, dépannages, etc. etc. etc. Il me semble qu'IFAW avait déjà sorti ces chiffres Pourtant on mentionne clairement sur le site de Pêches et Océans Canada, voir Mythe no 7: http://www.dfo-mpo.gc.ca/seal-phoque/myth_f.htm que la chasse aux phoques n’est pas subventionnée au Canada depuis 2001 et que, même avant cette date, les faibles subventions accordées ne visaient que le développement du marché et des produits. Cette chasse n'est plus supposée être subventionnée, ce serait illégal de le faire
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Ils ne l'ont jamais lâché, c'était l'an passé Le 18 mars 2007 - 21:06 Le militant Paul Watson dit qu'Ottawa le harcèle sous la pression du Japon Presse Canadienne Le militant écologiste Paul Watson, de la Sea Shepherd Conservation Society, soutient qu'Ottawa le harcèle en raison des pressions du Japon. M. Watson a comparu en Cour provinciale à Vancouver, la semaine dernière. Cet ex-résidant de Vancouver est accusé de n'avoir pas respecté les règlements en matière d'équipage et de sécurité à bord du Farley Mowat, l'un des deux bateaux utilisés par la Sea Shepherd Society pour affronter les bateaux qui pratiquent la pêche à la baleine et tenter de nuire à leurs activités. Selon M. Watson, fondateur de la Sea Shepherd Society et capitaine du bateau, celui-ci était auparavant enregistré au Canada comme un bateau de plaisance. Le militant affirme que quand son groupe a affronté la flotte japonaise, l'an dernier, le Canada a changé le statut de son bateau de yacht à navire commercial pendant qu'il était en mer, pour l'accuser ensuite de ne pas avoir les documents requis pour exploiter un vaisseau commercial. C'est du harcèlement pur et simple, soutient-il. Selon lui, Ottawa a agi sous les pressions du Japon, et à cause de son opposition à la chasse aux phoques. Au ministère fédéral des Transports, on soutient être préoccupé par la sécurité à bord du Farley Mowat. "Etant donné les activités du bateau, nous sommes d'avis que le Farley Mowat est un navire commercial plutôt qu'un bateau de plaisance. En tant que navire commercial, il doit respecter certaines normes, ce que selon nous il ne faisait pas, principalement en matière d'équipage et de sécurité", a commenté le porte-parole Rod Nelson. M. Watson, qui est Canadien, vit dans l'Etat de Washington. Le Farley Mowat bat maintenant pavillon néerlandais. L'organisation qu'il a fondée s'est donné pour mandat de protéger les mammifères marins et de faire cesser les activités illégales de chasse à la baleine et au phoque. Samedi, un juge a annulé un mandat prononcé contre M. Watson, et ajourné la cause jusqu'à jeudi. http://www.matin.qc.ca/canada.php?article=20070318210630
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Je ne comprends que les journalistes ne se demandent pas combien le gouvernement dépense pour promouvoir la chasse aux phoques, ( c'est des trouillards ) est-ce qu'il va falloir demander une enquête, est-ce que l'on peut exiger d'avoir les montants réels dépensés par le gouvernement?Comment on procède pour faire sortir les chiffres, j'aimerais bien que IFAW et HSUS poussent plus loin dans ce sens car les canadiens seraient peut-être enfin contre cette chasse $$$$$