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Caro18

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  1. Caro18

    Loyola Hearn à vomir!

    Écrivez à Loyola HEARN Hearn.L@parl.gc.ca mp@loyolahearn.nf.net min@dfo-mpo.gc.ca
  2. Un capitaine de bateau blâme les environnementalistes et la garde côtière Il y a 4 heures ILES-DE-LA-MADELEINE — Le capitaine du Madelinot War Lord, Wayne Dickson, de l'Ile d'Entrée, qui a secouru les deux survivants de l'Acadien II, dans la nuit de vendredi à samedi, soutient que c'est sans succès qu'il a tenté d'alerter le capitaine du brise-glace Sir William Alexander, lorsque le bateau des chasseurs de phoque s'est trouvé en fâcheuse position, après avoir heurté un pan de banquise, au moment de son remorquage. M. Dickson est d'avis que le bateau de Bruno-Pierre Bourque s'est retrouvé sur le côté suffisamment longtemps pour que le brise-glace ait le temps d'arrêter sa course, avant que l'Acadien II ne chavire. "Stop the f**king boat! Stop! Stop! Stop! You're going to kill them f**king guys - their boat's upside down! (Arrêtez ce foutu bateau! Arrêtez! Arrêtez! Arrêtez! Vous allez les tuer - leur bateau est renversé), a crié en entrevue, lundi, le résidant de l'Ile d'Entrée, en se remémorant son appel désespéré aux gardes côtiers. Wayne Dickson rapporte que deux marins de la Garde côtière, qui se trouvaient à l'arrière du pont du brise-glace pour surveiller les activités de remorquage, n'étaient plus à leur poste lorsque l'Acadien 11 a chaviré. Il ajoute que c'est par la fenêtre de la timonerie que Bruno-Pierre Bourque et Claude Déraspe ont pu s'en échapper. M. Dickson soutient que la noyade de leurs quatre autres équipiers aurait pu être évitée si la Garde côtière avait bien assumé ses responsabilités. Le capitaine tient aussi les groupes abolitionnistes de la chasse aux phoques responsables des quatre décès de la fin de semaine. Il soutient qu'afin de faire taire les groupes anti-chasse, la Garde côtière canadienne ne prête plus assistance aux activités de chasse aux loups-marins, comme elle en avait l'habitude. Selon lui, le Canada a capitulé devant les pays étrangers. M. Dickson se souvient avoir vu l'Acadien II zigzager, et être entraîné vers la gauche dans la vague laissée dans le sillon du brise-glace. Le chasseur de 53 ans et les six membres de son équipage se sont précipités au secours de l'un des deux survivants qui a émergé à travers une vitre brisée. Un autre a nagé dans la cabine et est sorti par l'autre côté. Quand les gardes côtiers ont finalement été alertés, ils ont coupé la corde qui avait servi à remorquer l'Acadien II et un bateau zodiac a été mis à l'eau. Selon le récit de M. Dickson, certaines cordes étaient restées fixées à l'Acadien II, mais quand le bateau du capitaine de l'Ile d'Entrée s'est approché pour chercher les quatre disparus, la garde côtière a fermé les lumières qui étaient projetées dans le secteur. "Ils ont fermé les lumières, a-t-il raconté peu après son arrivée aux Iles-de-la-Madeleine. On ne voyait absolument rien. Je les ai appelés par radio pour leur demander de les rallumer. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ce qu'ils ont fait." http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iLXidabm0t2CycEZOH8oSJjecIEw
  3. 30/03/08 – les gardes côtes Canadiens éperonnent le Farley Mowat Les gardes-côtes éperonnant le Farley Mowat Le brise-glace CCGS Des Groseilliers des Gardes-côtes canadiens a éperonné deux fois le Farley Mowat de Sea Shepherd Conservation Society aujourd’hui. Les Gardes-côtes ont ordonné au Farley Mowat de ne pas s’approcher de l’endroit où les phoques sont massacrés. Lorsque le Farley Mowat n’a pas obtempéré, les Gardes-côtes l’ont éperonné au niveau de la proue droite. Après que le Farley Mowat ait stoppé dans la glace, les Gardes-côtes ont éperonné le navire une deuxième fois au même endroit endommageant les plaques à cet endroit. Les Gardes-côtes ont montré une inconscience extrême avec cet acte. L’équipage du Farley Mowat était en train de documenter le massacre des phoques. Ils n’interféraient pas avec la chasse. “ Je commence à me demander si quelqu’un a un brevet de capitaine dans la cabine de pilotage du Groseilliers,” a déclaré le Capitaine Alex Cornelissen. “L’incompétence des Gardes-côtes a déjà coûté la vie à 4 marins chasseurs de phoques ce week-end, et maintenant ils éperonnent des navires dans des conditions dangereuses. C’est incroyable. C’est comme si les gardes-côtes avaient déclaré la guerre aux défenseurs de phoques et que les chasseurs sont des pertes acceptables.” Le Farley Mowat restera dans le Golfe du St Laurent et continuera à filmer les atrocités sur la glace. Déjà l’équipage a suffisamment de preuves pour comprendre que la mascarade du gouvernement canadien disant que le massacre est humain n’a aucun réel fondement – en d’autres mots, c’est un mensonge d’Etat. « Il semble que le Canada est prêt à recourir à la violence pour couvrir la vérité de ce massacre,” a dit le Capitaine Paul Watson. « Notre devoir est de résister à leur violence et continuer à documenter la vérité. » Suivez le Farley Mowat dans sa documentation sur cette chasse http://www.seashepherd.org/seals2008/photos.html
  4. 30/03/2008 – L’équipage de Sea Shepherd défie l’interdiction canadienne de filmer le massacre L’équipage de Sea Shepherd à bord du Farley Mowat a filmé des scènes d’une extrême brutalité ce matin alors qu’ils progressaient dans les glaces à quelques 35 miles au Nord de l’Île de Cap Breton en Nouvelle Ecosse. L’équipage de Sea Shepherd a observé que l’on tirait sur des phoques et les blessait, tandis qu’ils se contorsionnaient de douleur à la surface de l’océan. Les priorités des gardes-côtes canadiens semblent être de harceler l’équipage du Farley Mowat et de tenter d’empêcher que l’on documente ce massacre inhumain de phoques. Deux navires des gardes côtes ont suivi le Farley Mowat toute la matinée. Le navire des Gardes-Côtes CCGS Des Groseilliers a ordonné au Farley Mowat de quitter les eaux canadiennes et de ne pas s’approcher de quelque opération de chasse au phoque que ce soit en disant qu’il faut un permis du gouvernement canadien pour observer les phoques en train de se faire tuer. Le Farley Mowat a répondu en disant : « des permis ? Nous n’avons aucun besoin de permis ! » Le gouvernement canadien n’a aucune autorité sur un navire enregistré à l’étranger circulant en dehors des 12 miles canadiens. Le Farley Mowat est un navire Néerlandais avec un capitaine Néerlandais et un équipage issu des Pays Bas, de France, Grande Bretagne, Australie, Nouvelle Zélande, les Etats-Unis, le Canada, et l’Afrique du Sud. L’équipage du Farley Mowat pense que les gardes côtes canadiens devraient se concentrer sur leurs opérations de recherche et de secours plutôt que de censurer l’observation du massacre des phoques. L’incompétence des Gardes-côtes canadiens a déjà coûté la vie à quatre chasseurs. Hier, quatre hommes des Îles Madeleines sont morts lorsque L’acadien II, 12 m à coque en aluminium, chavira alors qu’il était remorqué à travers les glaces par le brise-glace des gardes côtes le Sir William Alexander. Bruno-Pierre Bourque, l’un des deux survivants de l’Acadien II a fait porter la responsabilité de l’accident à une vitesse extrême et un manque d’attention des Gardes-côtes. Le porte parole des Gardes-côtes canadiens, Mike Voigt a défendu les Gardes-côtes en disant qu’il n’y a pas de réglementation pour les remorquages à travers la glace, et que les Gardes-côtes n’avaient que peu d’expérience en ce qui concerne le remorquage à travers la glace. « C’est incroyable, » a déclaré le Capitaine Paul Watson, lui-même un ancien membre des Gardes-côtes canadiens. « Le gouvernement canadien permet à des centaines de vaisseau non prévus pour la glace, de naviguer dans les eaux les plus hostiles sur Terre, alors qu’il y a beaucoup de glace, puis ils déclarent n’avoir aucun plan prévu pour secourir ces mêmes navires. Peut être s’ils passaient moins de temps à essayer d’empêcher des témoignages sur le massacre des phoques, et consacraient plus de temps à protéger les vies humaines, ces hommes n’auraient pas péri. » -------------------------------------------------------------------------------- Ce qui suit sont des comptes rendus de témoignages oculaires de la part de membres d’équipage à bord du Farley Mowat. Voir ces évènements est considéré illégal par le gouvernement canadien. Nous avons rencontré le Cathy Erlene, vaisseau de chasse au phoque enregistré à Sydney en Nouvelle Ecosse. Lorsque nous approchâmes, nous vîmes deux bateau en aluminium transportant chacun deux hommes qui sautaient de morceau de banquise en morceau de banquise pour trouver les phoques. Il semblait qu’ils avaient une stratégie. Les barbares sur le Cathy Erlene naviguaient à travers la glace pour tenter de trouver quelques jeunes phoques. Ils massacraient sans vergogne, tirant sur les bébés insouciants, leur seul but étant de trouver et anéantir les jeunes. Nous avons vu deux victimes sans défense à quelques mètres du navire, se contorsionner de douleur, leur sang chaud se répandant sur la glace, et entendîmes leurs cris longtemps, pendant qu’ils souffraient en attendant les petites embarcations et leur destin maudit. Alors qu’ils sautaient sur la glace avec une massue, les bébés regardaient les hommes. Il n’y a rien d’humain dans ce massacre. Ce que j’ai vu aujourd’hui, je ne l’oublierai jamais, leurs cris rempliront les pensées et tortureront mon âme. Je puis dire que je suis vraiment gênée d’être de la même race que ces couards, et j’ai honte d’être une Canadienne aujourd’hui. -Shannon Mann, Canada Rien ne m’a préparée à ceci, aucune vidéo ou rencontre précédente avec les chasseurs sur la glace. J’ai observé avec horreur et dégoût deux chasseurs sauter de leur petit bateau, massue en main, et éclater le crâne d’un bébé phoque du Groenland. Pendant une heure, mes souvenirs sont troublés par le sang alors qu’ils étaient brutalement tués. Nous allons faire tout ce que nous pouvons pour montrer ce massacre inutile et dégoûtant. Le Canada ne peut cacher ce sale secret plus longtemps. - Laura Dakin UK Premier signe de vie humaine sur la glace. Je vois deux hommes en train de lever un phoque empalé par le cou sur un navire de chasse… le phoque bougeait toujours. Il y avait beaucoup de glace couverte de sang partout. Il y avait un plus gros bateau sur lequel les petites embarcations lançaient les phoques afin qu’ils soient écorchés, l’un des membres d’équipages de ce navire se leva et nous fit crânement signe. Ils les écorchaient et jetaient les carcasses par-dessus bord. Ils l’appellent « chasse au phoque », mais je ne pense pas que marcher vers un phoque immobile et écraser sa tête est de la chasse. C’est un acte de cruauté pure. Il n’est pas étonnant qu’ils ne veuillent pas que le reste du monde le sache. -Daniel Bishop, England Il est faux de dire que tuer ces phoques est fait de façon humaine. Aujourd’hui nous avons vu les chasseurs tirer pour blesser les bébés phoques afin qu’ils ne puissent fuir, et les frapper avec des massues puis enfin les tuant en tranchant les artères sous les nageoires. Les phoques meurent dans une lente et atroce agonie. C’est une chose horrible à voir. - Dr Merryn Redenbach, Australia Lorsque je me suis réveillée ce matin, j’ai regardé par le hublot et vu des tâches rouges de sang sur la glace, et j’ai su que la chasse avait commencé. Sur le pont, j’ai immédiatement vu un petit bateau et deux hommes qui se sont arrêtés sur un petit morceau de banquise pour massacrer un bébé phoque innocent. En fait il y avait deux petits bateaux et un gros. Les chasseurs portaient une massue crochue et ont éclaté la tête du phoque. Quelques uns des phoques vivaient toujours lorsqu’ils étaient lancés sur le gros navire pour être écorchés - Anne Fourier, France -------------------------------------------------------------------------------- Le Farley Mowat continuera à documenter les atrocities des chasseurs, et l’incompétence des Gardes-côtes canadiens. PHOTOS DU 30 MARS 2008 Un phoque se fera écraser http://www.seashepherd.fr/news.html
  5. Caro18

    Loyola Hearn à vomir!

    Collision en mer Ottawa et la Sea Shepherd Conservation Society se lancent des accusations La Presse Canadienne Alison Auld 31/03/2008 19h00 Le gouvernement fédéral a échangé des accusations avec un groupe environnementaliste, lundi, au lendemain de la collision survenue entre un brise-glace de la Garde côtière canadienne et un navire appartenant à la Sea Shepherd Conservation Society, au troisième jour de la chasse aux phoques annuelle menée au large de la côte Est. La Garde côtière a affirmé que brise-glace Des Groseillers avait été «effleuré» à deux reprises, dimanche, par le Farley Mowat, navire de 54 mètres de long, quelque 60 kilomètres au nord de l'île du Cap-Breton, alors que le bateau des protestataires s'approchait de certains chasseurs de phoque. Toutefois, le dirigeant du groupe environnementaliste, Paul Watson, a repliqué en affirmant que son navire, beaucoup plus petit, avait été heurté deux fois par le brise-glace, d'une longueur de 98 m. «Il (le Des Groseillers) a frappé la poupe du Farley Mowat, et lorsque le Farley Mowat a été stoppé, il (le brise-glace) est revenu et l'a frappé de nouveau», a déclaré M. Watson lors d'un entretien accordé depuis Los Angeles. «C'est arrivé deux fois, c'était donc intentionnel», a-t-il ajouté. Le ministère fédéral des Pêches et Océans, qui supervise la Garde côtière, a rejeté ces accusations, les qualifiant de «complètement fausses», ajoutant qu'elles faisaient partie de la stratégie adoptée par l'organisation écologique internationale afin de ternir la réputation de la Garde côtière. «Le Farley Mowat a approché le Des Groseillers et a frotté le côté du navire», a déclaré un porte-parole du ministère, Phil Jenkins, depuis Charlottetown. Le ministre des Pêches et Océans, Loyola Hearn, a par la suite émis un communiqué dans lequel il a affirmé que «le Farley Mowat a effectué une manoeuvre devant le navire de la Garde côtière Des Groseilliers pour provoquer une collision entre les deux navires». «Cette organisation est connue pour utiliser des tactiques du genre pour produire des occasions-photos, qui génèrent de la publicité et stimulent ses campagnes de financement - un geste que je trouve méprisable», a-t-il écrit dans ce communiqué. «Les membres de la Sea Sheppard Society (...) devraient considérer leur tactique honteuse parce qu'elle a mis en jeu la sécurité des participants à la chasse annuelle aux phoques», a ajouté le ministre. Dégueulasse !
  6. Europe : des opposants à la chasse au phoque se réjouissent C'EST NOUS LES MÉCHANTS, LES CRUELLES ET LES BARBARES! Jean-François Néron Le Soleil Québec La mort des quatre chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine ne crée pas que peine et compassion pour les victimes et leur famille. Sur des sites Web européens, des internautes ne se gênent pas pour démontrer leur joie. Le portail d'information belge Skynet et le site français 20minutes.fr sont parmi ceux qui ont reçu de la part des lecteurs de nombreux commentaires désobligeants, voire choquants, depuis l'annonce de la tragédie, samedi. Le respect des familles éprouvées empêche de publier ce qu'on y écrit. En général, les internautres considèrent que c'est «bien fait» et que ce n'est que le retour du balancier. Le lobby contre la chasse aux phoques est très actif en Europe. Elle est souvent qualifiée de «barbare». Les campagnes menées par l'actrice Brigitte Bardot, notamment, ont conduit à une mobilisation pour forcer le Canada à cesser cette activité, allant jusqu'à une demande de boycott des produits dérivés du phoque http://www.cyberpresse.ca/article/20080331/CPSOLEIL/80331182/6787/CPSOLEIL
  7. On savait que les médias étaient pour en faire des souffre-douleur! On va en parler des semaines! Mario Dumont offre ses condoléances à toute la communauté des Iles-de-la-Madeleine http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Mars2008/31/c8914.html Déclaration ministérielle concernant Le naufrage de L'Acadien II Déclaration de Loyola Hearn, ministre des Pêches et des Océans http://www.marketwire.com/mw/release.do?id=838252&lang=F5
  8. Trois chasseurs se noient lorsque leur bateau chavire lors d'une opération de remorquage Trois chasseurs de phoques des Îles-de-la- Madeleine ont péri coincés à l'intérieur de leur cabine de bateau, au large de Cap-Breton, quand leur embarcation remorquée par la Garde côtière a percuté un large bloc de glace et chaviré dans les eaux glaciales de l'Atlantique. La pire tragédie maritime des 15 dernières années aux Îles-de-la-Madeleine est survenue tôt hier matin, à 75 kilomètres au nord de Sydney en Nouvelle- Écosse. L'Acadien II avait pris la mer mercredi soir avec à bord six chasseurs de loups-marins, ces bébés phoques à l'épais pelage blanc. Un bris de gouvernail a obligé l'équipage à faire appel à la Garde côtière, peu avant minuit vendredi soir. Le brise-glace Sir William Alexander, long de 83 mètres, a été dépêché pour touer le bateau des Madelinots vers le port de Sydney. Sauvetage L'opération de sauvetage se déroulait sans anicroches, au point où quatre occupants du navire dormaient paisiblement, lorsqu'est survenu le drame. Tout s'est déroulé très vite. Le bateau des chasseurs a embouti un gros morceau de glace qui l'a freiné. Le brise-glace, lui, a continué son chemin, pendant que L'Acadien II sombrait dans les eaux. «Ça a chaviré bout sur bout», a confié Bruno- Pierre Bourque, l'un des deux hommes dans la vingtaine qui ont miraculeusement survécu au naufrage. L'autre est Claude Deraspe. Le jeune Bourque manoeuvrait le gouvernail au moment de l'accident. Il a pu s'extirper de l'embarcation en compagnie d'un autre membre d'équipage qui était éveillé, Carl Aucoin. Ce dernier était toutefois toujours porté disparu, tard hier soir. Bruno Bourque (le capitaine et père de Bruno- Pierre), Gilles Leblanc et Marc-André Deraspe, qui sommeillaient dans la cale, sont morts noyés, prisonniers de leur cabine. Secours des victimes Des effectifs de la marine canadienne ont été appelés en assistance aux victimes. Vers 12 h, un hélicoptère les a ramenées aux Îles-de-la-Madeleine. Ils ont pu rejoindre leurs familles, mortes d'inquiétude, vers 14h15 selon le maire Joël Arseneau, qui s'est dit «troublé par les circonstances» des événements. «Pour nous, c'est clair que le brise-glace allait trop vite», a dit la mère de Marc-André Deraspe, Pierrette Boudreau. La maman s'interroge comme d'autres Madelinots quant à savoir si la vitesse excessive du bateau de la Garde côtière n'avait pas provoqué la perte du navire des chasseurs. En point de presse hier après-midi, l'organisme fédéral avait bien peu à dire aux familles endeuillées. «Je n'ai pas ces détails-là en main. L'enquête le déterminera», a dit Tim Surette, directeur des services maritimes. Avec la collaboration de Louis Mathieu Gagné et de La Presse Canadienne Lire aussi: Le rôle de la Garde côtière remise en question Le ministre Lessard demande une enquête «Je pars comme un homme» Une météo exécrable La Garde côtière critiquée Les Madelinots en colère «C'est grave» La famille du marin disparu en colère contre la Garde côtière Le remorquage fatal mystifie les chasseurs de phoques En vidéo: Les commentaires du curé de la paroisse de Fatima La réaction du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, Laurent Lessard La GRC ouvre une enquête La famille commente Les Madelinots en deuil Une négligence grave http://www.canoe.com/infos/dossiers/archives/2008/03/20080331-145226.html
  9. Pêches et Océans Canada 31 mars 2008 15h30 HE MPO : Le ministre Hearn demande à un groupe extrémiste de défense des animaux de respecter la sécurité des chasseurs de phoques OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 31 mars 2008) - L'honorable Loyola Hearn, ministre des Pêches et des Océans, a fait la déclaration suivante aujourd'hui : Des allégations faites récemment par un groupe extrémiste de défense des animaux, prétendant qu'ils auraient été " frappés " par un navire de la Garde côtière canadienne, sont complètement fausses. Le 30 mars 2008, alors qu'il tentait de provoquer une confrontation, le Farley Mowat a effectué une manoeuvre devant le navire de la Garde côtière Des Groseilliers pour provoquer une collision entre les deux navires. Le brise-glace de la GCC surveillait alors le déroulement de la chasse aux phoques pour que tout se fasse dans les règles. Cette organisation est connue pour utiliser des tactiques du genre pour produire des occasions-photos, qui génèrent de la publicité et stimulent ses campagnes de financement -- un geste que je trouve méprisable. Les premiers jours de la chasse, cette année, ont été particulièrement pénibles, environ une demi-douzaine de missions de recherche et de sauvetage ont été entreprises, y compris la perte tragique de vies à bord de L'Acadien II, et le sauvetage de plusieurs chasseurs qui ont dû abandonner leur navire en perdition. Les membres de la Sea Sheppard Society, qui ont tenté d'attirer l'attention des médias en plaçant leur navire pour qu'il entre en collision avec celui de la Garde côtière canadienne, devraient considérer leur tactique honteuse parce qu'elle a mis en jeu la sécurité des participants à la chasse annuelle aux phoques. Si l'équipage du Farley Mowat accorde autant d'importance à la vie qu'ils le prétendent, ils se retireraient immédiatement du secteur et ils ne s'en prendraient pas aux navires de la Garde côtière canadienne chargés de protéger les chasseurs. Le gouvernement du Canada continue de prendre la part de chasseurs de phoques canadiens et entend défendre leurs intérêts au pays et sur la scène mondiale. Renseignements : Pêches et Océans Canada, Ottawa Phil Jenkins Relations avec les médias 613-990-7537 ou Pêches et Océans Canada Pêches et Océans Canada, Ottawa Joshua Zanin Adjoint spécial, Communications Cabinet du ministre 613-992-3474 http://www.marketwire.com/mw/release.do?id=838279&lang=F5
  10. Un capitaine de bateau blâme les environnementalistes Je savais qu'on était pour en venir à cette conclusion, pour interdire définitivement le droit d'observer cette chasse, et c'est une occasion en or pour les chasseurs, c'est d'une bassesse pis pas à peu près! Iles-de-la-Madeleine Le capitaine du Madelinot War Lord, Wayne Dickson, de l'Ile d'Entrée, se dit peiné du décès de quatre de ses confrères chasseurs de loups-marins. C'est lui qui a secouru les deux survivants de l'Acadien II, dans la nuit de vendredi à samedi. Il soutient que c'est sans succès qu'il a tenté d'alerter le capitaine du brise-glace Sir William Alexander, lorsque l'Acadien II s'est trouvé en fâcheuse position, après avoir heurté un pan de banquise, au moment de son remorquage. Il est d'avis que le bateau de Bruno-Pierre Bourque s'est retrouvé sur le côté suffisamment longtemps, pour que le brise-glace ait le temps d'arrêter, avant que l'Acadien II ne chavire. Wayne Dickson rapporte que deux marins de la Garde côtière, qui se trouvaient à l'arrière du pont du brise-glace pour surveiller les activités de remorquage, avaient disparu lorsque le bateau de pêche a chaviré. Il ajoute que c'est par la fenêtre de la timonerie que Bruno-Pierre Bourque et Claude Déraspe ont pu s'en échapper. M. Dickson soutient que la noyade de leurs quatre autres équipiers aurait pu être évitée si la Garde côtière avait bien assumé ses responsabilités. Le capitaine tient aussi les groupes abolitionnistes de la chasse aux phoques responsables des quatre décès de la fin de semaine. Il soutient qu'afin de faire taire les groupes anti-chasse, la Garde côtière canadienne ne prête plus assistance aux activités de chasse aux loups-marins, comme elle en avait l'habitude. Selon lui, le Canada a capitulé devant les pays étrangers http://www.cyberpresse.ca/article/20080331/CPACTUALITES/80331206/1019/CPACTUALITES
  11. Pas étonnant quand on retrouve le mot (préservation) dans un organisme!
  12. La SPA dénonce l'ouverture de la chasse aux phoques ! Non, ce n'est pas la SPCA canadienne qui se prononcerait ainsi le 31-03-2008 10:18 | émis par : SPA Société protectrice des animaux zone : France La Société Protectrice des Animaux (SPA), par la voix de sa Présidente, Caroline LANTY, a dénoncé l'ouverture de la chasse aux phoques, ce vendredi, au Canada. Un massacre d'animaux qui fera cette année 275 000 victimes. « La SPA est scandalisée et dénonce fermement cet odieux massacre. Les Canadiens sont pourtant sensibles à la protection et au bien-être animal. Il est dommage que des intérêts économiques conduisent les politiques canadiens à cautionner une telle barbarie » déclare Caroline LANTY, Présidente de la SPA. La SPA se dit, cependant, confiante pour l'avenir. « Certains pays envisagent des mesures pour interdire l'importation des produits dérivés de phoques. Nous espérons que le Président de la République entendra également la demande que nous avons faite en ce sens et suivra ses homologues européens !" conclut la Présidente de la SPA. http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR200548
  13. La glace épaisse ralentit la chasse aux phoques au Canada 31/03/2008 La saison de chasse aux phoques a été lancée au Canada ce week-end, mais a connu des débuts difficiles, en raison de l'épaisse couche de glace qui ralentit les bateaux de pêche. Les groupes anti-chasse aux phoques pensent que les mesures prises par le gouvernement pour rendre cette pratique plus humaine ne seront pas respectées. La chasse annuelle aux phoques au Canada, qui sera, selon ce que le gouvernement a annoncé il y a quelques semaines, plus humaine cette année, a démarré doucement vendredi à cause de la glace épaisse. Le gouvernement permet aux chasseurs de tuer 275000 phoques sur la glace de la banquise du Canada, mais seulement trois phoques ont été tués lors de la première matinée de la saison de chasse dans le Golfe de St Lawrence. C’est un début très lent » a déclaré Phil Jenkins, porte-parole du Département des Océans et de la Pêche du Canada, qui a indiqué que les bateaux de chasse aux phoques avaient des difficultés à atteindre les troupeaux de phoques à cause de la glace épaisse. Les groupes contre la chasse aux phoques se sont plaints du fait qu’ils n’avaient pas été autorisés à observer la chasse et ont dit que dans tous les cas, les nouvelles procédures du Canada concernant la chasse aux phoques ne seraient sans doute pas plus humaines qu'auparavant. Après qu’un chasseur tire sur un phoque, il doit vérifier ses yeux pour s’assurer qu’il est mort, et s’il ne l’est pas, l’artère principale de l’animal doit être coupée. « Malheureusement, je pense que la chasse cette année sera comme d’habitude au Canada. Je ne m’attends pas à voir une amélioration dans la façon dont les animaux sont tués, ni dans la façon dont la chasse est contrôlée » a déclaré Sheryl Fink, du International Fund for Animal Welfare. La chasse aux phoques suscite toujours un débat entre ceux qui disent qu’elle est cruelle ou non durable et ceux qui disent qu’il est légitime de tuer une petite partie des troupeaux de phoques composés de 5.5 millions d’individus. « Il y a seulement trois ans, nous voyions sur la glace de beaux bébés phoques encore recouverts de fourrure blanche » a déclaré Rebecca Aldworth du groupe Humane Society of the United States. « Cela brise le cœur de savoir que la chasse aux phoques à but commercial a recommencé et que ces bébés phoques vont être brutalement abattus et que leur peau va être utilisée pour produire des accessoires de mode dont personne n’a besoin ». Les fourrures des phoques sont transformées en manteaux ou autres vêtements et il y a un marché de plus en plus important pour l’huile de phoque riche en oméga-3. En plus de la controverse concernant la chasse en elle-même, les groupes anti-chasse aux phoques affirment que le gouvernement du Canada a attendu de donner des permis de chasse jusqu’à ce qu’il ait compté le nombre de bateaux de pêche et qu’alors la météo a rendu impossible l’observation par hélicoptères de la chasse. Rebecca Aldworth affirme que le gouvernement du Canada fait en sorte de manière systématique d’empêcher l’observation de la chasse aux phoques. http://www.actualites-news-environnement.com/15236-chasse-phoques-Canada.html
  14. Chasse aux phoques : d’un côté, les chasseurs avec leurs gourdins, de l’autre, les opposants avec leurs caméras Le Canada a souvent été caractérisé par l’inhumanité de sa chasse aux blanchons, ces bébés phoques, appelés loups-marins aux Iles, écorchés sur les banquises. Ces images insupportables https://secure.hsus.org/01/savesealsvideo08?qp_source=gaba3c dénoncées par les défenseurs des animaux, ont fait le tour du monde. Le quota autorisé par le Canada, cette année, est de 275.000 phoques, un chiffre supérieur à celui de 2007. Les produits issus de la chasse aux phoques sont interdits aux États-Unis, aux Pays-Bas et en Belgique. L’Union européenne pourrait emboiter le pas en interdisant, à son tour, tous les produits issus de cette chasse. En 1983, elle proscrivait la vente des peaux blanches. Plus d’une quinzaine de bateaux, transportant près de 100 chasseurs, avaient quitté les côtes des Iles-de-la-Madeleine pour se diriger vers le détroit de Cabot, entre la Nouvelle-Ecosse et Terre-Neuve-et-Labrador. Et encore cette année, les opposants à cette chasse, qui peut durer de deux jours à deux semaines par an, ont suivi ces départs. D’un côté, les chasseurs avec leurs gourdins, de l’autre, les opposants avec leurs caméras. Annuellement, c’est la chronique d’une guerre annoncée. En deux ou trois jours, un chasseur peut gagner, si la chasse est bonne, 2000 $ (1.240,61 €). « David contre Goliath ». C’est ainsi que Denis Longuépée, représentant de l’Association des chasseurs de loups-marins, décrit, au quotidien La Presse, la position des siens face aux groupes contre la cruauté envers les animaux. « Nous n’avons pas leurs moyens ». Les chasseurs madelinots les ont appelés des « animalistes », puis des « abolitionnistes ». Cette année, tous se sont passé le mot : les membres de ces groupes sont des « profiteurs ». En deux ou trois jours, un chasseur peut gagner, si la chasse est bonne, 2000 $ (1.240,61 €). « David contre Goliath ». C’est ainsi que Denis Longuépée, représentant de l’Association des chasseurs de loups-marins, décrit, au quotidien La Presse, la position des siens face aux groupes contre la cruauté envers les animaux. « Nous n’avons pas leurs moyens ». Les chasseurs madelinots les ont appelés des « animalistes », puis des « abolitionnistes ». Cette année, tous se sont passé le mot : les membres de ces groupes sont des « profiteurs ». De son côté, la Humane Society of the United States (HSUS) consacre sa page d’accueil au « pire massacre de mammifères marins sur Terre ». La HSUS dénonce aussi l’interdiction qui est faite par le gouvernement du Canada de filmer sur place la chasse aux phoques. Comme il fallait s’y attendre, les dénonciations n’ont pas tardé de part et d’autre. Des militants des droits des animaux qui se positionnaient pour observer la chasse ont insisté pour dire qu’au moins quelques chasseurs ne respectaient pas les nouvelles règles vouées à rendre la chasse plus humaine. De l’autre, le gouvernement fédéral s’appuie sur les lois sur la navigation commerciale pour tenter de tenir le Farley Mowat, propriété de la Sea Shepherd Conservation Society, hors des eaux canadiennes. Le Canada n’est pas au bout de ses peines en raison du fait que le Farley Mowat est enregistré comme un bateau de plaisance et non comme un navire commercial aux Pays-Bas. La surveillance ne s’arrête pas là, il va sans dire. Paul Watson a affirmé que le Farley Mowat était « un navire danois comptant sur un équipage international » et a dit croire que l’on ferait face à « un incident international si le Canada essayait de stopper le navire danois ». La Humane Society of the United States (HSUS) et le Fonds international pour la protection des animaux survolent, de leur côté, les chasseurs en hélicoptère pour observer et surveiller la pratique controversée. Le Canada, qui cherche désespérément à protéger cette activité commerciale et lucrative (la saison 2006 a rapporté quelque 25 millions de dollars, soit près de 16 millions d’euros, contre les atteintes des groupes de pression internationaux, a réglementé cette chasse en fixant trois étapes pour avoir le droit de tuer un phoque : les chasseurs doivent d’abord abattre l’animal à l’aide d’un fusil ou d’un gourdin, puis vérifier qu’il est bien mort avant de le saigner en lui tranchant les artères. Cette nouvelle méthode a été instaurée pour répondre aux critiques disant que certains chasseurs retiraient la peau d’animaux encore vivants. Mais le Canada ne semble pas avoir convaincu les groupes de défense des animaux. Les acheteurs sont toujours prêts à se procurer ces peaux, comme la Norvège, la Russie et la Chine. La graisse sert à fabriquer des cosmétiques. Un drame humain est venu interrompre cette chasse. Michel Plamondon, porte-parole du ministère canadien de la pêche, a confirmé qu’un bateau transportant des chasseurs canadiens a chaviré dans l’est du Canada, faisant trois morts. Sur les six personnes que transportait le bateau de pêche, L’Acadien, deux seulement ont été sauvées (...) Trois membres d’équipage décédés ont été repêchés de l’eau. Le quatrième est encore porté disparu. Les opérations de recherche pour retrouver l’homme qui manque toujours à l’appel ont été interrompues. Le Centre de coordination de recherche et sauvetage d’Halifax estime que les chances de survie de la personne disparue sont « pratiquement nulles dans les circonstances actuelles et les conditions glaciales de l’eau ». Un malheur n’attend pas l’autre. Par ailleurs, sept chasseurs de phoque ont eu la vie sauve après avoir abandonné leur bateau au large du Cap-Breton. Leur bateau, l’Annie Marie, a coulé dans les mêmes eaux glacées où L’Acadien II avait chaviré. Les sept chasseurs ont attendu sur la banquise l’arrivée de l’hélicoptère qui les a secourus. À Cap-aux-Meules, qui regroupe la plus importante concentration d’habitants de cet archipel québécois, l’accident est durement ressenti. Et la colère est vive sur l’archipel : l’Acadien a chaviré alors qu’il était remorqué par un brise-glace des garde-côtes. Il a foncé dans un morceau de glace, alors que le brise-glace continuait à accélérer. Les autres bateaux qui mouillaient au large ont rebroussé chemin et sont revenus à bon port. « La Garde côtière fait habituellement du travail exceptionnel, il doit y avoir eu une erreur humaine quelque part », a commenté Claude Deraspe, le capitaine du Santa Christina, revenu de la zone de chasse. Pour sa part, le surintendant de recherche et sauvetage à la Garde côtière canadienne, Mike Voigt, a fait valoir que la Garde côtière remorquait plus de 600 embarcations par année, mais qu’il s’agissait toujours d’une opération à haut risque quand la glace est épaisse. Selon M. Voigt, il revient aux membres de l’équipage de décider s’il reste à bord de leur bateau durant le remorquage. Une habitante de l’archipel québécois des îles de la Madeleine a confié au quotidien La Presse : « Avec toute la controverse sur la chasse aux phoques, tout ce que je souhaite, c’est qu’il n’y en ait pas qui se réjouissent de ça ». Lise Grenier, directrice du service d’aide à l’emploi de l’archipel, précise que : « Les chasseurs sont fiers, pas d’avoir les mains pleines de sang, mais fiers de ramener du pain ». Si vous avez le courage de regarder des images d’une cruauté repoussante, voici une vidéo https://www.dailymotion.com/relevance/search/phoques/video/x38sjj_non-a-la-chasse-aux-phoques_politics qui circule sur le Net et qui donne au Canada la réputation qu’il mérite. http://www.centpapiers.com/Chasse-aux-phoques-d-un-cote-les,3449
  15. Et ces pauvres vers de terre alors? DavidRuffieux, Dimanche, Mars 30, 2008 - 11:46 Voici une réponse à un article http://evenement.branchez-vous.com/2008/03/massacre_sur_la_banquise_et_da.html assez médiocre publié dernièrement sur la chasse aux phoques. Puisqu'il aura suscité autant de commentaires, et c’est une bonne chose, j’ai décidé d’ajouter quelques lignes supplémentaires. C’est incroyable qu’il faille encore argumenter contre la croyance selon laquelle la chasse aux phoques est réglementée. Qu’on aime croire aux règlements et à l’ordre ! Qu’on aime se persuader que de bons fonctionnaires des Pêches et Océans remplissent leur mission de garantir une chasse « humaine », sans souffrances. Le pourraient-ils avec si peu de bateaux de surveillance et une si grande étendue de banquise ? Mais cela nous rassure et rend notre conscience moins lourde à porter que d’imaginer une telle chose. Pourtant, il est impossible de tuer de manière humaine. Réfléchissez ! Tuer de manière humaine, n’est-ce pas là une contradiction ? Il n’y a rien d’humain dans le fait de tuer pour le profit, pour satisfaire son goût pour la chair animale, et pour son plaisir aveugle et égoïste. Ces journalistes, comme Cécile Gladel, qui écrivent en faveur de la chasse aux phoques font peine à lire par leur ignorance et leur manque de jugement. Sont-ils manipulé(e)s pour s’aligner sur une ligne éditoriale et continuer ainsi d’écrire des sottises ? Qu’un autre sot écrive dans le Devoir que la chasse n'est plus décriée par les écologistes de Greenpeace, ne signifie pas qu’elle est acceptable. Évidemment, on ne tue pas les blanchons avant 12 jours, mais on les tue à 13 quand ils perdent leur pelage blanc! C’est une différence importante pour les amis des chasseurs. L’être humain est un tueur et cela est ainsi nous dit Cécile Gladel, qui ne doit pas croire en l’élévation de l’âme humaine vers un monde moins violent et plus pacifique. Peut-être a-t-elle raison, nous sommes incapables de traiter les animaux dignement, comme nous sommes incapables de traiter nos semblables dignement. Tel est notre vice profond. Je veux citer le poète Lamartine : « …tuer les animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang est l'une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine, que c'est une de ces malédictions jetées sur l'homme… » Une infirmité, une maladie mentale que l’on peut s’efforcer de guérir, mais à grand peine. C’est lamentable qu’il faille faire des discours contre l’idée selon laquelle les phoques étant nombreux, il faut en éliminer un certain nombre, assez substantiel d’ailleurs ce nombre, puisque le quota est de 275,000 phoques cette année. Il s’agit d’un grand massacre de mammifères marins, tout le monde pourra en convenir. C’est un fait que les phoques mangent du poisson, n’ayant pas le choix de leur nourriture et certains humains, trouvant cela inquiétant, sont prêts à accuser les phoques de rompre les équilibres écologiques. Poussé par le désir instinctif de vivre, le phoque doit se nourrir d’une certaine quantité de poisson pour faire survivre sa progéniture. C’est son droit naturel le plus absolu que de se nourrir pour exister. Étonnement, la surpêche, ou plutôt, l’extermination des stocks de poissons par l’homme, et de la vie marine en générale, est rarement perçue comme la source des déséquilibres présents et à venir. C’est une idée simple et vérifiable qui semble échapper aux génies médiatiques de ce pays. Certains éléments très endoctrinés, ou mal comprenant, croient qu’un animal ne pense pas, n’éprouve ni peine ni plaisir, vit dans l’instant présent, n’a ni passé ni avenir, et que sa condition ne se borne qu’à servir et à rendre heureuse l’espèce humaine. J’aimerais (oui je suis un rêveur) que les abattoirs disparaissent, qu’ils soient ceux qui sont cachés au fond de nos campagnes, loin des yeux, ou ceux de la banquise ensanglantée offerte aux caméras du monde, et que ces milliards de milliards de vies destinées à mourir soient sauvées de leur triste sort. Point d’hypocrisie ! Phoques tabassés, cochons martyrisés, poules de batteries déplumées, chiens à la chaîne, éléphants mitraillés et vers de terre piétinés, veuillez croire que des fous se battront pour vous offrir une existence meilleure. Author: David Ruffieux Short description of mail contact: David Mail contact: cahr@videotron.ca http://www.cmaq.net/fr/node/29629
  16. lundi 31 mars 2008 Des phoques et des hommes Vendredi dernier, Cécile Gladel signait sur ce blogue un billet qui récoltait plus de 250 commentaires. Du jamais vu. Du coup, je me suis demandé quel sujet avait bien pu aborder ma collègue pour susciter autant de réactions... Je m'attendais à un texte terrible dans lequel Cécile aurait déclaré que les attaques du 11 septembre 2001 ont été organisées par le gouvernement américain. Après tout, c'est une position populaire ces temps-ci chez les Françaises de talent... Nenni. Cécile a parlé de la chasse aux phoques. Elle a repris le discours moderne voulant que cette chasse ne soit pas aussi barbare que les activistes voudraient bien le faire croire. Pourquoi cette question a-t-elle suscité autant de réactions? Peut-être parce qu'elle ravive ce perpétuel conflit qui existe entre la tête et le cœur. La tête dit que la chasse aux phoques ne menace pas les populations de phoques. Peu importe, le cœur ne peut s'empêcher d'y voir autre chose qu'un génocide mercantile de mignonnes petites bêtes. Chaque printemps, à la fin mars, le débat reprend dans les médias. Dans le jargon médiatique, on appelle ces sujets récurrents des « marronniers ». Au lendemain de Noël, nous avons les reportages sur le Boxing Day. À la rentrée scolaire, nous avons l'article sur les fournitures scolaires (toujours trop coûteuses). Autour du 1er juillet, l'incontournable reportage sur la période des déménagements. Et nous avons la lutte entre les chasseurs de phoques et les animalistes à la fin mars. Enfin, pas tout à fait cette année. La mort de quatre chasseurs de phoque aux îles de la Madeleine a chamboulé le programme habituel. Le drame des Madelinots est grand. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de penser que ces quatre chasseurs décédés auront tout de même permis, cette année, de donner un visage humain au rôle de bourreaux sanguinaires qui leur collent à la peau depuis trop longtemps. Cette année, le cœur a rejoint la tête. Voir les réactions! Réagissez http://evenement.branchez-vous.com/2008/03/des_phoques_et_des_hommes.html
  17. Des observateurs de la chasse au phoque disent avoir été intimidés Il y a 5 heures HALIFAX — Les occupants du navire Farley Mowat, qui appartient à un groupe environnementaliste international, affirment avoir été heurtés deux fois par un brise-glace de la Garde côtière au large de la côte est canadienne, ce qui nie énergiquement Pêches et Océans Canada. La Sea Shepherd Conservation Society affirme que l'incident s'est produit après que l'équipage du Farley Mowat ait refusé, dimanche, de se plier à l'ordre venant du brise-glace Des Groseillers de ne pas approcher les zones de chasse au phoque. Aucun dommage sérieux ne semble avoir été causé au Farley Mowat. Son capitaine, Alex Cornelissen, affirme d'ailleurs que le navire demeurera dans le Golfe Saint-Laurent afin de recueillir d'autres données sur la chasse au phoque dans cette région. Pour sa part, Pêches et Océans Canada affirme que le Farley Mowat et le Des Groseillers se sont effleurés, sans plus. Le porte-parole du ministère, Phil Jenkins, ajoute qu'il est complètement faux de dire que le Farley Mowat a été heurté. La Sea Shepherd Conservation Society possède des bureaux en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, dont un à Vancouver. Son discours à l'endroit de la chasse au phoque est sévère; en outre, son site web affiche un texte coiffé du titre: "Le gouvernement du Canada a tué quatre chasseurs avec irresponsabilité". Or, les autorités canadiennes viennent à peine d'annoncer la tenue d'enquêtes par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Bureau de la sécurité des transports (BST) pour expliquer la tragédie de samedi qui a fait trois morts et un disparu parmi les chasseurs de phoque qui participaient à l'expédition du navire L'Acadien II, des Iles-de-la-Madeleine. http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iXmuDIlgG7Sw6IWWYOHnZxXtZbuw
  18. 27/03/08 - Le Capitaine Paul watson, fondateur et Président de Sea Shepherd Répond au Ministre Canadien de la Pêche, Loyola Hearn Sea Shepherd Conservation Society a la réputation d'agir, et cette réputation semble avoir incité le Ministre canadien de la Pêche et des Océans Loyola Hearn à faire des déclarations à la Presse à tout bout de champs, et surtout, sans idée ni raison. Sa réponse exceptionnellement émotionnelle est sans aucun doute motivée par le besoin de se montrer et de défendre les pêcheurs de Terre-Neuve. Hearn est lui même un membre du parlement de Terre-Neuve et est tout à fait conscient que c'est l'incompétence du ministère canadien des pêches et des océans qui a mené à l'effondrement de la pêche au cabillaud, et la diminution massive de toute pêche au Canada. Il a besoin d'apparaître tel le héros des pêcheurs de Terre-neuve et quelle meilleure façon de la faire que de bondir sur une ONG tentant de protéger nos océans et les espèces en danger comme les phoques, les baleines, et les dauphins. Une fois de plus, c'est notre petite organisation sous-financée qui avance déterminée à s'opposer au plus grand massacre de mammifères marins au monde. Une fois de plus, le gouvernement lance sa machine de propagande pour déblatérer des mensonges au sujet des motivations des défenseurs des phoques, nous brossant comme des étrangers qui tentent de devenir riches par les contributions des donateurs. Cet argument n'est pas valable avec Sea shepherd. Le Capitaine Watson grandit dans un village de pêcheurs de la côte Est parmi les pêcheurs. Sea shepherd Conservation Society ne fait pas de mailing, de télémarketing, ou du porte à porte pour solliciter les gens à donner de l'argent pour protéger les phoques. Nous sommes une petite organisation qui luttons pour faire ce que nous pouvons avec les ressources disponibles pour protéger les espèces sauvages marines de la cupidité de l'industrie de la pêche, des braconniers, et du type d'incompétence pour lequel le gouvernement canadien est connu en terme de gestion de la pêche. Il y a des groupes qui récoltent des millions pour "protéger" les phoques, comme Greenpeace et l'IFAW, mais vous ne les voyez jamais réellement sur la glace en train de défendre les phoques. Ces dernières année, nous n'avons vu que la "Humane Society Of the United States" sur la glace sous la direction de Rebecca Aldworth qui est elle même originaire de Terre-neuve. C'est une mouvement qui n'a pas seulement été créé par les Canadiens, mais plus particulièrement par des Canadiens de l'Est du Canada y compris l'écrivain le plus distingué et légendaire, Farley Mowat, dont le nom orne la proue du navire que nous envoyons dans les champs de glace cette semaine. Le Parlement Européen est en train de débattre sur une ordonnance pour interdire les produits issus du phoque en Europe, une mesure qui va continuer d'élever les Européens au rang de gardiens des valeurs civilisées où le massacre pour le profit est une barbarie qu'il faut abolir du monde moderne du 21e siècle. Quelles sont les intentions de Sea Shepherd en menant notre navire dans le Golfe du St Laurent? Très simple, nous voulons filmer le massacre des phoques, ce qui au Canada est un crime. En fait, c'est un crime de filmer, photographier, ou même être témoin du massacre d'un phoque sous la loi étrange appelée "Protection des phoques". Nous avons un équipage international sur un navire enregistré aux Pays Bas qui a tout à fait le droit d'entrer dans la Zone d'Exclusion Economique du Canada. Nous avons l'intention de rester hors de la limite des 12 miles territoriaux. Nous n'avons pas l'intention d'endommager de navire de chasse au phoque, ou blesser des chasseurs ou des être humains. Nous n'avons par l'intention de faire autre chose que d'exercer notre droit de voir une atrocité que le gouvernement canadien tente de cacher et de tenir loin des yeux du reste du monde. Oui nous serons peut être arrêtés, oui, notre navire sera peut être saisit, oui notre équipage sera peut être battu et arrêté par les sbires du gouvernement canadien ou des chasseurs de phoques sadiques - mais nous ne reculerons pas devant les menaces de l'homme qui est devenu le Grand Inquisiteur des phoques. Non, M. Hearn, nous venons, et nous ne reculerons pas devant vos menaces. Ci-dessous des commentaires de Loyola Hearn et les réponses du Capitaine Watson _____________________________________________________ La Gouvernement du Canada défend les chasseurs de phoques et la Loi 27 mars 2008 L’Honorable Loyola Hearn, Ministre des Pêches et des Océans a fait la déclaration suivante aujourd’hui: Je suis très inquiet des commentaires de Paul Watson, leader de l’extrémiste Sea Shepherd Society, comme quoi il ne prendra pas en compte l’avertissement clair du gouvernement du Canada de rester en dehors de nos eaux, et choisira à la place de menacer la sécurité et le moyen de subsistance des chasseurs de phoques canadiens. Le Capitaine Paul Watson : Il n’y a rien d’extrémiste à protéger le vie. Le gouvernement canadien prend une position extrémiste en sponsorisant et subventionnant le massacre le plus grand et le plus cruel de mammifères marins sur la planète. Nous n’avons pas ignoré l’avertissement canadien de rester en dehors des eaux canadiennes, et nous n’avons jamais menacé la sécurité des chasseurs de phoques canadiens. Le Ministre a fait des déclarations complètement irresponsables. Le Canada n’a pas le droit d’empêcher un navire enregistré à l’étranger d’entrer dans la zone d’exclusion économique lorsque ledit navire n’a aucune activité économique. Le Farley Mowat est un bâtiment privé enregistré aux Pays Bas et avec un équipage de volontaires internationaux, dont aucun n’est payé pour être sur ce navire. Le navire a le droit de passage garantit par la Loi Maritime Internationale. Nous suggérons au Ministre de consulter ses avocats avant de lancer d’autres menaces. L’organisation de M. Watson est connue pour avoir causé des dommages physiques et matériels. Leur navire amiral, le Farley Mowat, porte fièrement les noms des navires de pêche qu’il clame avoir coulé. Le Capitaine Paul Watson : Oui, nous portons fièrement les noms des navires braconniers que nous avons coulé ou éperonné. Ils étaient tous engagés dans des activités illégales et nous les avons arrêtés légalement. Il s’agissait d’opérations de maintien de l’ordre établi par les principes de la Charte Mondiale des Nations Unies pour la Nature. Peut être M. Hearn peut-il expliquer comment il se fait que nous n’avons pas été arrêtés et encore moins condamnés pour avoir sabordé et effectivement mis fin à des activités illégales de chasse à la baleine ou de braconnage. Sea Shepherd Conservation Society n’a aucune intention d’éperonner des vaisseaux de chasse au phoque ou des vaisseaux gouvernementaux. Nous n’en avons jamais eu l’intention et ne le ferons jamais. M. Hearn entretien la psychose pour présenter Sea Shepherd comme l’agresseur alors que notre seule intention est de faire un documentaire sur l’horreur de ce massacre de masse des phoques. Les chasseurs de phoques du Canada Atlantique et dans le Nord doivent savoir que notre gouvernement les soutien et protège leur sécurité, et n’acceptera pas ce mépris évident de la Loi et de la sécurité de nos citoyens. Le Capitaine Paul Watson : dommage que le gouvernement n’ait pas empêché les entreprises de pêche de faire de la surpêche et la surexploitation par les chalutiers étrangers, au lien de les apaiser maintenant avec cette mascarade de se soucier des « pêcheurs ». Je défie tout pêcheur canadien d’applaudir la réputation du gouvernement canadien en matière de défense des intérêts canadiens et des intérêts des pêcheurs canadiens en particulier. Sea Shepherd Conservation Society n’a violé aucune loi sauf l’étrange « loi de protection des phoques » que nous pensons avoir été créée politiquement pour couper court aux dissensions légitimes concernant une obscénité qu’en tant que citoyen Canadien, je considère comme une gêne et un scandale. Notre gouvernement travaille dur pour s’assurer que la chasse au phoque par le Canada soit faite de façon humaine et raisonnable, et cela ajoute de la valeur au travail de ces individus qui en font leur gagne-pain à un moment où les opportunités économiques sont limitées dans ces régions côtières éloignées. Nous ne serons pas intimidés par ces brutes, ni ne cèderons au chantage pour forcer des gens dont la subsistance dépend de l’industrie de la chasse au phoque, basées sur des allégations sans fondement. Sea Shepherd Society n’est qu’une autre organisation dans une longue liste de celles qui tentent d’intimider l‘industrie canadienne de la chasse au phoque. Le Capitaine Paul Watson : le gouvernement canadien n’a pas travaillé très dur pour protéger des espèces en danger et des habitats menacés. Il a constamment tenté de justifier la cruauté du massacre en disant simplement qu’il est humain bien qu’il interdise les observateurs indépendants à moins qu’ils ne soient approuvés par le gouvernement, et habituellement, cela signifie qu’ils témoignent de la sympathie pour les atrocités se déroulant sur la glace. Ce qui est réellement incroyable, c’est que Loyola Hearn peut, sans sourciller, accuser des végétariens tentant de défendre des jeunes phoques innocents, d’être des brutes. Oh ces pauvres petits chasseurs de phoques ! Sont-ils si fragiles et harcelés qu’ils ont besoin de papa gouvernement pour voler à leur secours ? En 2005, ce sont les chasseurs de phoques qui ont attaqué mon équipage avec des massues, et les ont molestés. Nous n’avons jamais levé la main sur eux – cependant dans l’esprit torve du Ministre de la Pêche, ce sont les manieurs de massues éclatant les crânes des jeunes phoques qui sont dans le rôle de la victime. Ah l’art de tourner les choses à son avantage – il semble n’y avoir aucune limite aux absurdités auxquelles le gouvernement s’abaisse pour défendre cette horreur. Dans les jours qui viennent, nous surveillerons la situation très minutieusement, et prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des chasseurs de phoques. Le Capitaine Paul Watson : faites ce que vous avez à faire, M. Hearn – le Monde vous regarde, et l’Europe prendra bonne note de vos gesticulations effrénées pour défendre le plus grand massacre sanglant de mammifères marins sur la planète. Soyez le grand patron à Terre-neuve et abusez de votre autorité, mais aux yeux du reste du monde, nous apparaîtrez tel que vous êtes – un barbare sadique, un voyou égoïste et un déshonneur pour l’humanité.
  19. La guerre des phoques Émilie Côté ecote@lapresse.ca Cap-aux-Meules, Îles-de-la-Madeleine La chasse au phoque s'est ouverte vendredi au large des Îles-de-la-Madeleine. Comme chaque année, des groupes de protection des animaux ont mobilisé des hélicoptères pour filmer les chasseurs. Avant qu'ils ne partent en mer, notre journaliste et notre photographe ont rencontré des Madelinots qui n'en peuvent plus de passer pour des meurtriers. Face à leurs opposants, ils se sentent comme David devant Goliath. Mardi soir dernier, la nuit est tombée. Denis Arseneau travaille à la sueur de son front dans son étable. L'homme de 39 ans fait sa routine avant d'aller se coucher. Le lendemain, il doit partir en bateau pour la chasse au phoque. Le Madelinot travaille fort. Son métier, c'est la pêche. Mais il a aussi une fermette pour répondre aux besoins de sa famille. «Je suis debout à 5h et je me couche à 23h. Sauf que je mange de la viande sans hormones de croissance et sans antibiotiques, dit-il en haussant le ton. Puis après ça, je me fais traiter de barbare et de criminel!» Comme tous les chasseurs de phoques madelinots - ou plutôt de loups-marins, dit-on aux Îles -, Denis Arseneau est excédé de passer pour un sanguinaire et un sans-coeur dans les médias du monde entier. ( SAUF AU QUÉBEC ) Surtout lui, qui est très proche de la terre. «La chasse au phoque, c'est la même affaire que tuer une vache. Va à l'abattoir, tu vas voir!» Si la chasse est bonne, Denis Arseneau peut gagner 2000$ en deux ou trois jours. «Quand tu gagnes 25 000$ par an, c'est beaucoup», souligne le père de famille. Pour lui, la chasse au phoque marque le début du printemps et l'Avent de la saison de pêche. C'est une tradition qui lui est chère. Mais ce n'est pas une partie de plaisir pour autant. «Quand je pars et que je laisse ma femme et mes enfants, je suis comme un homme qui part sur le front, dit-il. C'est un gagne-pain qu'on va chercher, pas un trophée.» Pendant que M. Arseneau travaille dans son étable, Claude Déraspe prépare son bateau pour le grand départ au quai de Cap-aux-Meules. «Es-tu pour ou contre la chasse?» nous demande-t-il d'emblée. C'est souvent la première question qui attend un journaliste qui approche un chasseur de loup-marin aux Îles-de-la-Madeleine. Car au fil des années, bien des Madelinots se sont sentis lésés. «C'est frustrant du plus profond du coeur, confie M. Déraspe. Les êtres des Îles-de-la-Madeleine sont les plus doux de la planète. Nous ne sommes pas méchants.» «David contre Goliath.» C'est ainsi que Denis Longuépée, représentant de l'Association des chasseurs de loups-marins, décrit la position des siens face aux groupes contre la cruauté envers les animaux. «Nous n'avons pas leurs moyens.» Les chasseurs madelinots les ont appelés des «animalistes», puis des «abolitionnistes». Cette année, tous se sont passés le mot: les membres de ces groupes sont des «profiteurs». «Ils ne veulent pas abolir la chasse, c'est leur gagne-pain. Ils font des millions par année avec les cartes de membre», indique le boucher et chasseur Réjean Vigneau, aussi rencontré chez lui la veille de son départ. Rebecca par-ci, Rebecca par-là «Rebecca est venue hier.» «Rebecca est où?» Écoutez une discussion entre chasseurs de phoques et vous entendrez inévitablement parler de «Rebecca». Ils ont beau l'appeler par son petit nom, les chasseurs et Rebecca ne sont pas à inviter au même party. Rebecca Aldworth est la coordonnatrice pour le Canada des activités de la Humane Society of the United States (HSUS). C'est cet organisme qui a invité Paul McCartney et son ex-femme Heather Mills sur la banquise, il y a deux ans. À l'heure actuelle, toute la page d'entrée du site internet de l'organisme est consacrée au «pire massacre de mammifères marins sur Terre». La HSUS demande même au public de boycotter les fruits de mer canadiens. «Le gouvernement canadien bloque l'accès aux journalistes et aux défenseurs des droits des animaux», peut-on y lire. Et au bas de la page, on invite les gens à acheter un t-shirt «SOS Sauvons les phoques». Paul Watson est tout autant détesté des Madelinots. Considéré comme un militant écologiste par les uns, comme un écoterroriste par les autres, il est le fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society. Comme à chaque année, il se trouve présentement à bord de son bateau, le Farley Mowat. Mais le gouvernement canadien l'a à l'oeil. De son côté, «Rebecca» a passé la semaine à Charlottetown, comme à l'habitude. «Nous ne pensons pas que la chasse peut être faite de façon humaine», a-t-elle dit à La Presse lors d'un entretien téléphonique, avant-hier. «La chasse se fait trop vite. C'est une course pour tuer les phoques.» Selon elle, Pêches et Océans Canada est en «conflit d'intérêts». «Il surveille la chasse et il en fait aussi la promotion, plaide-t-elle. De plus, les agents habitent dans la communauté des chasseurs. Ils sont leurs amis, des membres de leur famille.» Un conflit qui dure Durant la chasse, Pêches et Océans patrouille les glaces afin de s'assurer que les techniques de chasse sont respectées. Mais les agents surveillent aussi les gens qui ont un permis d'observateurs. Le Ministère se retrouve donc au coeur du conflit. «Cette année, les groupes de défense ont six hélicoptères», a indiqué à La Presse le chef de la conservation et de la protection, Jean Richard. «Les hélicoptères n'ont pas le droit de perturber la chasse et de faire du rase-mottes devant le bateau, explique-t-il. Et au sol, les observateurs ne peuvent s'approcher à moins de 10 mètres d'un chasseur.» Il est arrivé que des chasseurs perdent patience devant les caméras des groupes anti-chasse. Mais les images ne disent pas tout, indique Réjean Vigneau. «Travailler la glace pour rejoindre une colonie de 15 à 20 bêtes, ça peut prendre deux heures. Là, l'hélicoptère arrive et vient tout gâcher en leur faisant peur.» Sophie Fortier est biologiste et directrice de l'Aquarium des Îles. Selon elle, les chasseurs sont impuissants face à la force médiatique et aux moyens financiers des groupes comme HSUS. «Les Madelinots sont habitués de travailler de longues heures. Ce sont des gens sensibles, qui n'ont pas l'habitude d'argumenter.» «Qui se soucie des chasseurs?» lance-t-elle. On charrie pas à peu près La Humane Society a les moyens de déployer plusieurs hélicoptères sur les banquises et d'inviter des célébrités comme Paul McCartney. Ils sont habitués de s'adresser aux médias. De leur côté, les chasseurs font ce qu'ils peuvent. Par exemple, l'Association n'a pas de site internet. «Dernièrement, nous avons eu une formation de porte-parole pour mieux parler aux journalistes», explique leur représentant, Denis Longuépée. Le Centre local de développement de la municipalité a payé pour cette formation. «Les chasseurs n'ont pas comme profession de parler aux médias, explique le maire, Joël Arseneau. Lutter contre les grandes ressources financières des groupes environnementaux est compliqué. Ils maîtrisent les médias. ( FRANCHEMENT, ILS EXAGÈRENT, C'EST LE CONTRAIRE ) C'est une lutte difficile mais qu'on fait sans hargne. On le fait de façon fière, à la mesure de nos moyens.» C'est difficile pour les Madelinots de faire entendre leur voix. Mais l'an dernier, il y a eu le documentaire de Raoul Jomphe, Phoque, le film, qui a montré leur côté de la médaille. Le cinéaste a fait valoir, entre autres exemples, que le salaire du président de la Humane Society frisait les 500 000$. Pas de prix Certains Madelinots sont blessés par tout le débat sur la chasse au phoque. Réjean Vigneau rappelle ces paroles de Brigitte Bardot: «Les gens des Îles seraient assez cruels pour entrer dans une pouponnière et tuer des enfants avec un morceau de bois.» «Imagine-toi. Nous autres, nous sommes aux Îles, et on entend ça à la télé.» Selon Rebecca Aldworth, Ottawa doit interdire la chasse au phoque et compenser financièrement les chasseurs. Les Îles doivent davantage miser sur l'écotourisme. «Plus de gens iraient voir les phoques s'ils savaient qu'ils ne seront pas tués», dit-elle. Mais au-delà de l'argent, du pour, du contre, et de l'image du Canada, la chasse est dans les tripes des Madelinots, conclut le chasseur Claude Déraspe. «Même si tu me donnais 40 000$ pour ne pas chasser... Mon grand-père chassait, mon père aussi. Ça fait partie de moi.» Misère! il faut écrire à ce journaliste ecote@lapresse.ca et envoyer une copie à la direction de LaPresse commentaires@cyberpresse.ca et au Chef de l'information suzanne.colpron@cyberpresse.ca http://www.cyberpresse.ca/article/20080330/CPACTUALITES/803300622/1019/CPACTUALITES
  20. Chasse commerciale aux phoques au Canada : 275 000 bébés phoques à abattre Chasse commerciale aux phoques au Canada : 275 000 bébés phoques à abattre. Alors que la chasse commerciale aux phoques au Canada est ouverte, les chasseurs de phoques rivalisent pour atteindre leurs quotas dans des conditions épouvantables. La chasse commerciale aux phoques commence aujourd’hui dans le Golfe du St.Laurent, au Canada. Une équipe d’observateurs d’IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) est dès à présent sur la banquise afin de rassembler des informations sur la chasse. C’est la plus grande chasse au monde de mammifères marins. 12 jours après leur naissance, dès que les bébés phoques commencent à muer et à perdre leur fourrure blanche, les chasseurs sont autorisés à les tuer. “Même si le Ministère de Pêches et Océans (MPO) refuse pour l’heure d’accorder les permis d’observation de ce massacre annuel, il ne fait pas de doute que le monde sera particulièrement attentif à cette chasse” a dit Sheryl Fink, Chargée de recherches auprès d'IFAW. “Malheureusement, je pense que la chasse de cette année sera comme à l’ordinaire, ici au Canada. Je ne m’attends pas à quelque amélioration que ce soit en termes d’abattage, ou de contrôle de la chasse." Les chasseurs de phoques rivalisent pour atteindre leurs quotas dans des conditions épouvantables : la banquise en mouvement, des vents violents, des températures glaciales et une mer imprévisible, toutes ces conditions qui rendent l'exécution d'un abattage "propre" extrêmement difficile. L’opposition internationale à la chasse aux phoques au Canada s’est considérablement accrue au cours de l’année dernière. La Belgique et les Pays-Bas ont tous deux interdit l'importation de tous les produits dérivés de phoques. L’Allemagne et l'Autriche ont également pris des mesures pour fermer leurs marchés. Actuellement, l'Union Européenne s’apprête à prendre une décision pour instaurer un embargo national sur les produits dérivés de phoque dans tous les pays membres. "L'Europe est sur le point d'interdire cette chasse cruelle et insoutenable," a déclaré Robbie Marsland, Directeur du programme "Phoques" d'IFAW et Directeur d'IFAW Royaume-Uni. "Les Canadiens opposés à la chasse commencent à se faire entendre. L’objectif d’IFAW est de mettre sous les feux des projecteurs la triste réalité qui scandalise les Canadiens autant que les Européens. Ensemble, nous pouvons arrêter cette horreur. Le Canada vaut mieux que cela." “Même si une importante délégation gouvernementale est actuellement en Europe pour promouvoir cette indéfendable cause qu’est la chasse aux phoques, je suis sûre qu’une fois encore les faits parleront d’eux-mêmes. La cruauté de la chasse commerciale aux phoques du Canada est indéniable ” a ajouté Mme.Fink. Le Canada a autorisé l’abattage de plus d’un million de phoques au cours des quatre dernières années. Cette année, les quotas ont été fixés à 275.000 phoques. 2008 est la cinquième année consécutive où le quota accordé par le gouvernement canadien dépasse la quantité de phoques pouvant être prélevée sans engendrer de déclin de la population. http://www.actualites-news-environnement.com/15212-Chasse-commerciale-phoques-Canada-bebes.html
  21. Canada: la chasse aux phoques quasi-interrompue, après un accident Un bateau transportant des chasseurs canadiens de phoque a chaviré dans l'est du Canada, faisant plusieurs morts. La chasse aux phoques a été pratiquement interrompue à la suite de cet accident. "Il y a eu des pertes de vie", a déclaré Michel Plamondon, le porte-parole du ministère canadien de la pêche, sans toutefois pouvoir préciser le nombre de victimes. Selon les chasseurs de phoques qui travaillent dans la région, l'accident aurait fait trois ou quatre morts. Les occupants du bateau étaient tous des chasseurs de phoques originaires des îles de la Madeleine, petite communauté du Golfe du Saint-Laurent abritant quelque 15'000 personnes durant l'hiver. A Cap-aux-meules, qui regroupe la plus importante concentration d'habitants de cet archipel québécois, l'émotion était palpable, et l'accident, qualifié de "tragédie", était l'unique sujet de conversation. Cet accident a perturbé la chasse. "Hier, il y avait seize bateaux (participant à la chasse), mais aujourd'hui, à cause de l'accident, la majorité ont décidé de rentrer aux îles de la Madeleine", a dit M. Plamondon. Seuls trois ou quatre bateaux restaient en mer. Le Canada a autorisé cette année l'abattage de 275'000 phoques, un chiffre supérieur au quota de 2007, qui était de 270'000 animaux. Ottawa a aussi annoncé la mise en place d'une nouvelle procédure d'abattage visant notamment à s'assurer que les animaux soient bien morts avant d'être écorchés. Ces nouvelles méthodes visent à limiter les souffrances des animaux. Ce que contestent les opposants, dont la Fondation Franz Weber, entravés dans leur tentative d'observer la chasse. (ats / 29 mars 2008 19:37) http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20080329193702109172194810700_brf038.xml&associate=phf0678
  22. La chasse aux phoques s'ouvre dans les glaces et la controverse Merrielle Ouellet Le Soleil Collaboration spéciale Cap-aux-Meules La saison de chasse aux phoques du Groenland a connu un début difficile hier en raison de la présence de glace dense et dangereuse dans le golfe et, comme c’est devenu une habitude, la saison commence dans la controverse avec la présence annoncée d’opposants à cette chasse. Hier matin, déjà 16 bateaux avaient quitté les Îles-de-la-Madeleine pour participer à la chasse. Plusieurs ont pris la mer depuis quelques jours pour atteindre le troupeau de phoques, encore loin. Le troupeau se trouvant près de Shéticamp, au large de la Nouvelle-Écosse, les chasseurs devraient prendre une dizaine d’heures lorsque l’eau est claire pour atteindre la banquise et trouver les animaux à abattre. Mais cette année, la forte présence des glaces, qui atteignent par endroits 70 centimètres, complique la vie des marins et leur cause des ennuis. Ce fut le cas pour une équipe de chasseurs lorsque leur bateau, Le Marie Héléna, un navire en fibre de verre du capitaine Donald Déraspe, s’est retrouvé coincé dans les glaces. Ce navire ayant subi de graves avaries, notamment à sa coque, a dû être pris en charge par la Garde côtière. La vie des marins n’est pas en danger. Un porte-parole de Pêches et Océans Canada, Michel Plamondon, a précisé que le repérage par hélicoptère a révélé la présence d’importantes concentrations de phoques à deux endroits : près de Shéticamp et à l’île Saint-Paul, dans le détroit de Cabot, entre Sydney (Nouvelle-Écosse) et Terre-Neuve. Depuis des années, cette chasse se déroule dans la controverse. Ce sera encore le cas cette fois, alors que plusieurs observateurs veulent se rendre sur les lieux pour protester contre l’abattage de phoques. Pêches et Océans a délivré 49 permis à des observateurs, surtout des animalistes comme dans le Fonds international pour la protection des animaux, de même qu’à une équipe de Sky News, de Grande-Bretagne. Quotas Cette année, les chasseurs pourront globalement abattre 275 000 phoques du Groenland. C’est une augmentation de 5000 tê­­­­­tes comparativement à l’an dernier. Or, ce contingent global inclut le report de plus de 16 000 phoques des flottilles qui n’ont pas atteint leur quota en 2007. Quant au partage, 70 % est accordé à Terre-Neuve. Les 30 % qui demeurent sont partagés entre Terre-Neuve-et-Labrador, les Îles-de-la-Madeleine et la Basse-Côte-Nord. Le quota des chasseurs madelinots est de 15 372 bêtes. La chasse au phoque crée 8000 emplois directs au Québec et dans les provinces atlantiques. Pour les chasseurs, le résultat de cette activité représente entre 30 % et 35 % de leur revenu annuel. Le prix des peaux était de 55 $ en moyenne l’an dernier. Les prix de cette année ne sont pas encore fixés par l’industrie. Usine opérationnelle L’usine de transformation du loup-marin TAMASU est de nouveau opérationnelle et prête à recevoir les peaux de phoques. Après deux incendies majeurs en un an, qui ont complètement détruit les équipements de traitement des peaux et de l’huile, les opérations de TAMASU retournent à Madelipêche, dans la partie sauvée de justesse de l’incendie en 2007. Paul Boudreau, vice-président de TAMASU, précise toutefois qu’on ne traitera que les peaux cette année, mais qu’un plan d’implantation d’usine d’huile de phoque sera élaboré dans les prochaines semaines. http://www.cyberpresse.ca/article/20080328/CPSOLEIL/80328172/5133/CPSOLEIL
  23. Un Canadien va défendre la chasse au phoque chez les Européens Il y a 1 jour CAP-AUX-MEULES — L'Ambassadeur canadien à la conservation des pêcheries, Loyola Sullivan, dirige une nouvelle mission pour défendre les intérêts de la chasse au phoque auprès des Européens. Il est notamment accompagné de Denis Longuépée, président par intérim de l' Association des chasseurs de phoques des Iles-de-la-Madeleine. En tout, une dizaine de politiciens et représentants de l'industrie de la chasse du Nunavut, de Terre-Neuve-et-Labrador et du Québec accompagnent M. Sullivan. La tournée vise, tout comme l'an dernier, à communiquer aux Européens les faits entourant la chasse. Selon M.Sullivan, la chasse suit un modèle scientifique durable et sans cruauté, qui procure jusqu'à 35 pour cent des revenus annuels de certains chasseurs. La tournée européenne dirigée par Loyola Sullivan cible cinq régions où un boycott des produits du phoque est sérieusement étudié; Londres, Paris, Bruxelles, Berlin et Vienne. Les décideurs européens ont l'obligation de baser leurs décisions sur des faits, dit-il, et de respecter les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'ambassadeur rappelle que le Canada conteste devant l'OMC le boycott déjà décrété par la Belgique et les Pays-Bas. http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5gC5e359ZE6BAmJdAtlau_nd4L_Tg
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