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Caro18

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  1. Chasse au phoque: Nouvelle offensive médiatique Mise à jour le mardi 26 février 2008, 13 h 25 . Image de la Humane Society Les opposants à la chasse au phoque reviennent à la charge, cette fois en Nouvelle-Écosse. La Humane Society, un organisme de lutte contre la cruauté envers les animaux, a présenté des images d'une chasse qui a eu lieu sur l'île Hay. Les gouvernements provincial et fédéral y ont récemment autorisé une chasse exceptionnelle pour réduire la population de phoques gris dans cette zone de pêche. Les chasseurs ont abattu environ 1200 phoques. Lundi, la Humane Society a présenté ses images aux médias en espérant qu'elles fassent le tour du monde. La porte-parole du groupe, Rebecca Aldworth, a déclaré que cette chasse est la plus cruelle qu'elle a vue en 10 ans. Cette chasse a lieu sur la terre ferme. Mme Aldworth a accusé les chasseurs d'avoir regroupé les femelles et leurs veaux, puis d'avoir tué ces derniers devant leur mère avec des bâtons de bois et des couteaux. Les chasseurs répliquent Les détracteurs de la Humane Society accusent cette organisation de personnifier les animaux en leur prêtant des émotions propres aux humains. Rebecca Aldworth Le chasseur Shane Briand, qui faisait partie du groupe sur l'île Hay, affirme que 95 % de ce que disent les porte-parole de la Humane Society est faux. Il soutient que les chasseurs ont éloigné les femelles avant d'abattre les jeunes phoques. Avec la technique d'abattage proposée par Pêches et Océans Canada, les phoques meurent dès le premier coup de bâton, conclut Shane Briand. Le député néo-écossais Brook Taylor a déclaré, lors d'une entrevue qu'il a accordée à CBC, que les phoques menacent les stocks de poissons. Le journaliste Jim Nunn lui a demandé si son gouvernement avait sous-estimé l'impact négatif de cette vidéo pour la province. M. Taylor a répondu que les gouvernements ont autorisé cette chasse pour protéger l'industrie des pêches. Video: http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2008/02/26/004-NE-phoque-ile-hay.shtml Pascal Poinlane explique cette nouvelle guerre médiatique.
  2. Caro18

    Des voyageurs malmenés

    Veuillez diffuser largement partout où vous le pouvez. Merci ! Le transport des animaux de ferme au Canada Des animaux de ferme malmenés | Comme le rapporte en exclusivité Radio-Canada, des animaux de ferme sont fréquemment victimes de mauvais traitements lors de leurs fréquents transports. Ces révélations font suite à un reportage de l'émission "Enquête" qui porte sur un marché à bestiaux situé près d'Ottawa. Si vous avez manqué ce reportage, il est présentement disponible sur le Web à cette adresse, http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/enquete/ P.S Veuillez visionner les 4 parties! Dans ce qu'a appris l'émission de la télévision d'État, de verrats se font casser le museau avec une barre de fer quelques heures avant d'être embarqué pour son transport. Cette pratique viserait à empêcher l'animal d'être agressif et serait bien connue, mais serait en infraction avec le Code criminel. Ces pratiques sont condamnées par le groupe militant Animals' Angels, qui a réalisé un rapport sur ces pratiques et a porté plainte à l'Agence canadienne d'inspection des aliments. L'organisme gouvernemental n'a pu cependant prouver les dires du groupe de protection des animaux de ferme, mais prévoirait resserrer sa réglementation sur le transport des verrats. VOUS POUVEZ AIDER Pour en finir avec la brutalité, il faut agir, votre aide est nécessaire! S.V.P faites parvenir une lettre au Premier Ministre et au Ministre de l'agriculture du Canada Premier Ministre Stephen Harper Cabinet du Premier ministre 80, rue Wellington Ottawa K1A 0A2 pm@pm.gc.ca L'honorable Gerry Ritz Agriculture et Agroalimentaire Canada Édifice Sir-John-Carling 930, avenue Carling Ottawa (Ontario) K1A 0C5 Email: Ritz.G@parl.gc.ca Lettre-type Vous pouvez envoyer également une copie de ce modèle de lettre ( ci-dessus ) à votre député : Identifier votre député à partir de votre code postal http://www2.parl.gc.ca/Parlinfo/Compilations/HouseOfCommons/MemberByPostalCode.aspx?Menu=HOC&Language=F _____________________________________________________________ Complément d'informations! Les normes au Canada sur le transport des animaux Les normes actuelles de transport d’animaux permettent : a ) que les équidés, porcs ou autres animaux monogastriques (y compris les volailles) puissent être transportés pendant 36 heures sans eau, nourriture, ou repos. B ) que les bovins, moutons, chèvres ou autres ruminants puissent être transportés pendant 52 heures, si leur destination définitive est au Canada, sans eau, nourriture ou repos. (L’ ACIA "l'Agence canadienne d’inspection des aliments" fait remarquer, dans son document de travail que pour les ruminants, les 52 heures peuvent s’étirer jusqu’à 81 heures sans nourriture.) La période de repos obligatoire après les heures de déplacement maximums n’est que de 5 heures, avant que le transport puisse continuer. Les normes actuelles sont imprécises, interdisant, par exemple, la ventilation « insuffisante ». Les normes devraient plutôt imposer des systèmes de chauffage et de ventilation automatiques pour les véhicules de transport. Les normes existantes permettent de battre un animal, en déclarant : « Il est interdit de frapper un animal, pendant son embarquement ou débarquement, d’une façon susceptible de le blesser ou de le faire souffrir indûment. » Voici des vidéos tournées au Canada Pigs - transportation and slaughter Click here to see video http://www.humanefood.ca/francais/Slaughte...w_bandwidth.wmv Cows and Bulls - transportation and slaughter Click here to see video http://www.humanefood.ca/francais/Slaughte...w_bandwidth.wmv Cattle Slaughter Click here to see video http://www.humanefood.ca/francais/Slaughte...w_bandwidth.wmv ============================================== Voici des histoires d'horreurs sur le transport des animaux à travers le monde Animals Angels a enquêté partout à travers le monde voici les rapports ( en Français ): Vous pouvez choisir le pays ( France, Canada etc., ) http://www.animals-angels.de/index.php?pageID=150&synlink:docID=d6533&synlink:linkID=3 Page d'accueil ( français ) http://www.animals-angels.de/index.php?pageID=start Site officiel http://www.animals-angels.de/ Transport des animaux de ferme ( Fiche d'information ) PDF http://www.humanefood.ca/francais/docs/FactSheets/Transportation-French_revised_fin.pdf « Porcs fatigués : le lien avec le transport » http://www.humanefood.ca/francais/News/news_85.html Voici les conditions que la Coalition canadienne pour la protection des animaux de ferme et l’organisme Animals Angels souhaitent voir adopter dans la réglementation révisée sur le transport des animaux : ( À lire au bas de page du lien suivant: ) http://www.humanefood.ca/francais/News/news_84.html Que sont les Codes des pratiques recommandées? Depuis 1984, Agriculture et Agroalimentaire Canada a élaboré les Codes de pratiques recommandées, qui contiennent des normes minimales recommandées de soins, de nutrition et de besoins ambiants pour chaque espèce d’animal de ferme. Ces codes ont été élaborés de concert avec l’industrie, le gouvernement et la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux. Les codes n’ont que peu amélioré le sort des animaux de ferme, puisqu’ils sont purement volontaires et qu’ils sanctionnent des pratiques d’élevage parmi les plus cruelles qu’on puisse imaginer, comme les cages à truie, les cages à veau, les cages à poules reproductrices et les mutilations physiques administrées sans anesthésie. http://www.humanefood.ca/francais/faqs.html Trois millions et demi de victimes sacrifiées http://www.gan.ca/campagnes/le+transport+des+animaux/index.fr.html Information générale sur le transport des animaux CANADA http://www.gan.ca/campagnes/le+transport+des+animaux/fiches+d'information/index.fr.html LE POINT sur le bien-être des animaux de ferme( Été 2007 ) http://www.livestockwelfare.com/insights/insightsEte07.pdf
  3. Caro18

    Des voyageurs malmenés

    Sur la campagne de la SPCA ou de la WSPA?
  4. Nouveau rapport! Le Canada à la traîne Étude comparative des lois nationales sur la cruauté envers les animaux, L'IFAW a récemment publié un rapport intitulé Le Canada à la traîne: étude comparative des lois nationales sur la cruauté envers les animaux. L'IFAW a comparé la législation du Canada en matière de cruauté envers les animaux avec celle de 14 autres pays, soit l'Autriche, la Croatie, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, les Philippines, la Pologne, le Portugal, l'Afrique du Sud, la Suisse et l'Ukraine. Ce rapport a révélé des faits surprenants. Ainsi, le Canada est le seul pays où il est pratiquement impossible d'engager des poursuites en cas de négligence; le Canada se classe au dernier rang, quel que soit l'objet de la comparaison; le Canada est le seul pays qui n'offre, pour ainsi dire, aucune protection aux animaux sauvages et aux animaux errants; la législation canadienne ne contient pas de définition claire du terme « animal », alors que la législation des autres pays est explicite; le Canada est le seul pays qui ne protège pas les animaux que l'on entraîne pour qu'ils se battent entre eux. Comparaisson des législtations du Canada concernant la cruauté envers les animaux avec 14 autres pays! Le Canada est au dernier rang, nous sommes derrière des pays comme les Phillipines. Il n'y a pas de quoi être fier! Canada's shameful anti-cruelty response Hold your MP accountable! On 14 February 2008 the Conservative, Liberal and Bloc members of the Justice Committee voted against Canadians who want to protect animals from cruelty by voting in favour of the ineffective Bill S-203. They ignored the will of Canadians and Canada's dismal record on anti-cruelty. Canada placed at the bottom in a new report entitled "Falling Behind" which compares animal cruelty legislation from 14 countries around the world. Read Falling behind: An international comparison of Canada's animal cruelty legislation http://www.ifaw.org/ifaw/dimages/custom/2_Publications/Misc/IFAW%20Cruelty%20report.pdf Anti-Cruelty Legislation Around the World http://www.ifaw.org/ifaw/dfiles/file_727.pdf
  5. Caro18

    Des voyageurs malmenés

    Voici les campagnes SPCA Campagne de la SPCA contre le transport des animaux Matériels + lettre-type en ligne Sign an action letter to voice your support for the BC SPCA's recommendations. http://www.spca.bc.ca/farminfo/transportation/ URGENT WSPA Stoppez les transports d'animaux sur longue distance STOP THE LONG DISTANCE TRANSPORT OF LIVE ANIMALS Envoyer une lettre au Ministre de l'agriculture Send a letter to Canada‘s Minister of Agriculture and Agri-Food urging him to change the regulations governing the humane transport of live animals. Veuillez remplir le formulaire suivant http://www.wspa.ca/ldt/ puis cliquez sur "SEND" pour expédier la lettre déjà rédiger! Merci de votre support!
  6. Caro18

    Des voyageurs malmenés

    Campagne http://wspa.ca/news.asp?newsID=131 Voici le bon lien http://www.wspa.ca/ldt/
  7. URGENT STOP BILL S-203 Opposez-vous au projet de loi S-203, un projet de loi inefficace contre la cruauté envers les animaux! Canada‘s century old cruelty law needs to be updated now but Bill S-203 is not the solution. Send a letter to the Justice Committee Members urging them to oppose Bill S-203. Lettre en ligne http://wspa.ca/crueltylaw/ Merci de votre support!
  8. Caro18

    Des voyageurs malmenés

    URGENT Stoppez les transports d'animaux sur longue distance STOP THE LONG DISTANCE TRANSPORT OF LIVE ANIMALS Envoyer une lettre au Ministre de l'agriculture Send a letter to Canada‘s Minister of Agriculture and Agri-Food urging him to change the regulations governing the humane transport of live animals. Veuillez remplir le formulaire suivant http://www.wspa.ca/ldt/ puis cliquez sur "SEND" pour expédier la lettre déjà rédiger! Merci de votre support!
  9. Sénateur John Bryden: Je le sais parce que sept Autochtones ont collaboré avec moi à l'élaboration du projet de loi et qu'ils comptaient parmi les principaux opposants aux autres mesures proposées par le ministère de la Justice parce qu'ils ne savaient pas où cela allait mener et si leurs droits issus de traités en matière de chasse et de pêche allaient être touchés et qu'il n'y avait pas moyen de le savoir. Dans les projets de loi précédents, on créait une nouvelle infraction, soit tuer un animal de façon brutale, sans pour autant définir ce que l'on entendait par là. Ce qui semble « brutal » à une starlette quelconque assise sur la glace en train de compter les petits blanchons est bien différent de ce qu'un pêcheur ou un chasseur d'animaux sauvages juge brutal. Je peux affirmer sans réserve — et nous pourrions inviter des témoins à comparaître — que la communauté autochtone accueille bien ce projet de loi. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je n'ai pas dérogé à ma position. Je me suis dit: nous avons un projet de loi, ils ont vécu avec toute leur vie et, par conséquent, ce n'est pas un problème pour eux. Ce qu'ils ont besoin de savoir, c'est où ils s'en vont, et ils acceptent le niveau des peines. http://cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?SourceId=226541&Lang=2&PARLSES=392&JNT=0&COM=13192 =============================================== M. Joe Comartin NPD: M. Joe Comartin (Windsor—Tecumseh, NPD): Sénateur, je ne sais vraiment pas par où commencer, mais je vais débuter par le fait que vous n'êtes pas élu, n'est-ce pas? Dans notre pays, les sénateurs ne sont pas élus. Le Sénat a refusé à deux reprises d'adopter une mesure législative que la Chambre des communes, dont les membres sont élus, lui avait envoyée. Est-ce exact? Sénateur John Bryden: Je ne suis pas ici pour subir un contre-interrogatoire, et je pense que vous connaissez aussi bien que moi la réponse à ces questions. M. Joe Comartin: Très bien. Vous n'êtes pas élu et le Sénat n'est pas élu et, à deux reprises, vous avez bloqué l'adoption de cette mesure législative au Sénat. Si nous apportons des amendements, qu'est-ce qui nous dit que vous ne le feriez pas une troisième fois? Sénateur John Bryden: Nous n'avons pas bloqué la mesure législative au Sénat. La dernière fois, j'ai effectivement présenté la motion qui appuyait les peuples autochtones. Ces derniers voulaient obtenir une autre chance d'obtenir l'inclusion d'une disposition d'abrogation qui serait conforme à leurs voeux. Voilà ce qui s'est passé: au lieu de donner leur assentiment à l'étape de la dernière lecture, ils ont demandé que la question soit renvoyée au comité pertinent pour voir si l'on ne pourrait pas rendre la mesure acceptable à leurs yeux. Le Sénat a accepté, et avant que l'on puisse progresser davantage, la Chambre a été prorogée. Nous sommes passés de la prorogation aux élections, et ainsi de suite. Par conséquent, la plupart du temps, lorsque les projets de loi ont échoué, ils se trouvaient à être au Sénat à ce moment-là, mais c'est parce que le Parlement avait interrompu ses travaux et qu'il vous a fallu recommencer à nouveau. (1600) M. Joe Comartin: N'est-ce pas un fait qu'au moins en une occasion, vous avez apporté des amendements importants et que le projet de loi a été renvoyé à la Chambre des communes? M. Derek Lee: Monsieur le président, j'invoque le Règlement. Pour la deuxième fois, M. Comartin s'est adressé au sénateur Bryden en disant « vous », alors que je pense qu'il faisait référence au Sénat plutôt qu'au sénateur Bryden lui-même, personnellement. Le sénateur Bryden n'est pas ici aujourd'hui en tant que représentant du Sénat. Il ne représente pas un parti au Sénat. C'est un sénateur qui, à titre personnel, a piloté un projet de loi au Sénat et qui le présente ici à la Chambre dans le cadre des projets de loi d'initiative parlementaire. Merci. Le président: Merci, monsieur Lee. Monsieur Comartin, veuillez poser vos questions par l'entremise de la présidence et faites des références de nature générale. M. Joe Comartin: D'accord. Monsieur le président, je m'adresse au sénateur par votre entremise. Vous aviez — et je veux dire vous, personnellement, et non le Sénat — la possibilité d'intégrer dans votre projet de loi — son projet de loi, monsieur le président — toute la partie qui était contenue à l'origine dans le projet de loi C-15, ensuite le C-10-B et ensuite le C-50, lors de la dernière législature, lorsque la Chambre des communes en était saisie. Pourquoi avez-vous choisi de conserver uniquement la partie concernant les peines par opposition à tout le reste du projet de loi? Sénateur John Bryden: Pour répondre brièvement, toutes les autres parties du projet de loi comportaient des problèmes. Il n'y avait pas eu suffisamment de consultation avant qu'il soit rédigé. Toutes les consultations ont eu lieu après le fait. On a soumis aux gens un projet de loi déjà rédigé et on leur a dit: voilà. Maintenant essayez de voir si vous pouvez l'arranger. L'autre chose, c'est que certains arguments trompeurs faisaient surface, que ce qui est légal aujourd'hui sera encore légal demain en vertu de l'un ou l'autre de ces projets de loi. Dès qu'il a été clair qu'il y aurait effectivement de nouvelles infractions dans ces mesures, cela a soulevé énormément de préoccupations et c'est pourquoi il y a eu tellement... Je ne conteste pas qu'un certain nombre de personnes s'opposent au projet de loi pour des raisons qui leur sont propres, pour des raisons qui peuvent être bonnes ou moins bonnes, mais le moteur de notre démarche, c'est que nous nous sommes dit qu'il fallait commencer quelque part. Chose certaine, si nous ne pouvons nous entendre pour instaurer un barème de peines adéquates dans le code existant, nous ne serons jamais en mesure de créer ce régime version Cadillac, qui n'a pas tenu la route, qui s'est planté à maintes reprises. Et ce n'était pas John Bryden qui était au volant. Le président: Monsieur Comartin. M. Joe Comartin: Monsieur le président, par votre entremise, je pose la question suivante au sénateur: êtes-vous d'accord pour dire que l'essentiel du projet de loi a été adopté deux fois par la Chambre et fait maintenant partie du projet de loi C-373? Le contenu de ce projet de loi a, essentiellement, été adopté à deux reprises par la Chambre des communes. Êtes-vous d'accord sur ce point ou non? Sénateur John Bryden: Je suis d'accord. M. Joe Comartin: Monsieur le président, je ne sais trop pourquoi on me soumet à cette règle particulière, qui n'a jamais été appliquée par le comité jusqu'à présent. Le président: Honnêtement, monsieur Comartin, je crois que vous vous êtes mis le sénateur à dos. M. Joe Comartin: Sans aucun doute. Le président: Gardez cela en tête. Le sénateur va répondre. Sénateur John Bryden: J'essaie de me rappeler. Je sais que le projet de loi avait été étudié à la Chambre des communes, il nous a été soumis puis est retourné à la Chambre. Si ma mémoire est bonne, les trois lectures avaient été faites en une seule journée à la Chambre des communes et c'est ainsi qu'il a été adopté. Vous avez dit que l'essentiel du projet de loi... M. Joe Comartin: Monsieur le président, pourriez-vous demander au sénateur de s'adresser à vous plutôt qu'à moi? Pourriez-vous rendre une décision à ce sujet, monsieur le président? Le président: Monsieur Comartin. M. Joe Comartin: Je vous prierais de demander au sénateur de s'adresser à vous et non à moi. Des voix: Oh, oh! (1605) Le président: Merci. Monsieur le sénateur. Sénateur John Bryden: En fait, je préfère qu'il en soit ainsi. On a mentionné que l'essentiel des projets de loi originaux avait été adopté ici. Alors pourquoi ai-je décidé de m'occuper des peines? Lorsque ces projets de loi ont été déposés, l'essentiel portait sur les peines. Chaque fois, les ministres de la Justice ont dit que le principal objectif des projets de loi était de rehausser les peines; peu importe le reste; ce qui compte, ce sont les peines, si bien que 80 p. 100 du problème sera réglé dans l'esprit des Canadiens... Ils avaient mené un sondage montrant que 80 p. 100 du problème lié à la cruauté envers les animaux serait réglé, monsieur le président, si on imposait des peines appropriées. Eh bien, c'est ce que nous avons fait. La seule chose sur laquelle tout le monde était d'accord, c'était le niveau des peines. Une fois cette question réglée, j'ai cru utile, en guise de compromis, d'intégrer dans la loi existante, qui est en place depuis tout ce temps, les peines que tout le monde avait convenu de fixer. C'est exactement ce que fait mon projet de loi. Rien de plus, rien de moins. Le président: Merci, monsieur Bryden. Merci, monsieur Comartin. Monsieur Dykstra. M. Rick Dykstra (St. Catharines, PCC): Merci, monsieur le président. Je vais essayer de m'adresser au sénateur par votre intermédiaire. Concernant le projet de loi lui-même, d'après les commentaires négatifs que j'ai reçus dans ma localité, le projet de loi ne va pas assez loin. Par exemple, les combats d'animaux ne sont pas fermement condamnés par ce projet de loi. Par votre entremise, monsieur le président, quelle serait la réponse du sénateur à ce sujet? Sénateur John Bryden: Ma réponse, monsieur le président, est que c'est vrai. Comme je l'ai dit, je n'ai pas voulu créer de nouvelles infractions parce que dès que vous ouvrez cette porte, vous n'en finissez plus. M. Rick Dykstra: L'une des choses que j'ai remarquées, ce sont les objections qu'avait soulevées le libellé trop vague des textes, qui, selon certains pêcheurs et chasseurs, les mettait dans une position très difficile. C'est donc l'argument contraire, que le projet de loi va, en fait, trop loin. Sénateur John Bryden: Je dirai que c'est peut-être le cas, puisque dans d'autres pays, lorsqu'il est question des souffrances ou des blessures infligées à un animal, cela comprend la pêche à la ligne, et en particulier la remise à l'eau des captures. Ce n'est pas, selon les autres projets de loi, sans excuse légitime. Lorsque j'attrape un saumon à la ligne et que je le remets à l'eau, je ne peux pas prétendre que je le fais parce que j'ai besoin de nourriture. Je vais à la pêche ou à la chasse pour le sport. Je n'ai pas d'excuse légitime. J'aimerais préciser une chose. Si ce projet de loi avait été adopté de cette façon... Le fait d'avoir un permis valide de pêche, de chasse ou de piégeage d'une province ne vous donne pas une excuse valable si vous êtes reconnu coupable en vertu de cet article du Code criminel. C'est ce qu'a établi la Cour suprême du Canada dans l'affaire Jorgensen. Je peux vous donner la référence, mais je ne l'ai pas sous la main. Mais c'est un fait, et on nous l'a précisé. J'ai posé la question au ministère de la Justice dans le cadre d'une autre audience. J'ai demandé si le fait d'avoir un permis valide de chasse et de pêche émis par une autorité provinciale ou autre constituait une excuse valable. La réponse a été non, et on m'a renvoyé à cette affaire. Je l'ai lue et c'est ainsi que le droit est établi. C'est une question constitutionnelle. L'autre chose, c'est qu'un permis provincial n'a pas préséance sur une accusation prévue au Code criminel. Vous pouvez imaginer quelle a été la réaction des pêcheurs. Vous pouvez imaginer la réaction des Autochtones également. M. Rick Dykstra: Une autre de mes questions porte sur le fait que le bétail est, pour une raison quelconque, placé au-dessus de tous les autres animaux en importance, si l'on tient compte des peines. Pourquoi? (1610) Sénateur John Bryden: J'avance cette hypothèse en connaissance de cause, parce que j'ai fait quelques recherches. On avait inclus cela très tôt dans la loi, à une époque où il y avait des voleurs de bétail et des gens qui répandaient du poison. Le bétail était très important et il avait donc été spécifiquement visé, et c'est peut-être la toute première infraction qui a été établie en rapport avec la cruauté envers les animaux. C'est pour cette raison, je crois, que la peine était la plus élevée et que c'était un acte criminel. M. Rick Dykstra: Pourquoi doit-on encore faire cette distinction aujourd'hui? Je ne sais pas si le vol de bétail a toujours lieu, mais si c'est le cas, j'aimerais savoir ce que vous en pensez. Cela étant dit, pourquoi avez-vous conservé cela? Pourquoi ne pas avoir donné une importance égale à tous les animaux? Sénateur John Bryden: C'est ce que nous avons fait. C'est encore là, mais l'infraction a la même importance. C'est une infraction mixte, comme toutes les autres. Vous pouvez procéder par voie de mise en accusation et obtenir la même peine d'emprisonnement qu'auparavant, mais vous pouvez aussi procéder par procédure sommaire si vous voulez. L'infraction est donc traitée exactement comme les autres. M. Rick Dykstra: J'ai l'impression qu'une partie des arguments que le sénateur a utilisés pour faire valoir ce projet de loi, c'est qu'on pourra aller plus loin en matière de cruauté envers les animaux par la suite, que ce projet de loi ouvre la voie à une autre étape. Mon interprétation est-elle bonne ou non? Il me semble que si vous voulez atteindre un autre niveau, vous devriez le faire maintenant au lieu d'essayer de faire adopter une loi qui ne vous paraîtra peut-être pas entièrement satisfaisante, dans l'espoir d'aller plus loin par la suite. Il nous a fallu 12 ans pour arriver où nous en sommes. Qui peut dire que nous aurons la chance de refaire cela d'ici dix ans? Sénateur John Bryden: Je dirai qu'on essaie d'obtenir ce qu'il y a de mieux pour l'instant. C'est la grande question qui a été soulevée au début de tout ce débat. Rien n'empêche les défenseurs des droits des animaux ou tous ceux qui ont une vision plus vaste de ce qui doit être fait de proposer une nouvelle loi demain. J'aimerais dire toutefois — et c'est un aveu — que j'ai passé plus de 10 ans de ma vie à essayer de faire avancer ce dossier et si je pouvais faire adopter cette mesure à la Chambre des communes, alors je pourrais mourir en paix. Je ne vais pas supporter encore un tel fardeau. Excusez-moi, monsieur le président. http://cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?SourceId=226541&Lang=2&PARLSES=392&JNT=0&COM=13192
  10. PROCÈS-VERBAL Séance no 11 Le mardi 5 février 2008 Le Comité permanent de la justice et des droits de la personne se réunit aujourd’hui à 15 h 31, dans la pièce 237-C de l'édifice du Centre, sous la présidence de Art Hanger, président. Membres du Comité présents : L'hon. Larry Bagnell, Blaine Calkins, Joe Comartin, Rick Dykstra, Carole Freeman, Art Hanger, Réal Ménard, Rob Moore et Daniel Petit. Membres substituts présents : Guy André remplace Réal Ménard, Mark Holland remplace Derek Lee, l'hon. John McKay remplace l'hon. Dominic LeBlanc et l'hon. Geoff Regan remplace Brian Murphy. Aussi présents : Bibliothèque du Parlement : Robin MacKay, analyste; Dominique Valiquet, analyste. Témoins : Fonds international pour la protection des animaux : Barbara Cartwright, gestionnaire des campagnes; Kim Elmslie, spécialiste des campagnes. Ontario Federation of Anglers and Hunters : Greg Farrant, gestionnaire, Relations gouvernementales. Fédération des sociétés canadiennes d'assistance aux animaux : Shelagh MacDonald, directrice de programme; Hugh Coghill, inspecteur-chef, Société de protection des animaux de l'Ontario. Canadian Association for Humane Trapping : Don Mitton, directeur de projet. Canadian Professional Rodeo Association : Jim Pippolo, directeur général par intérim. Conformément à l'ordre de renvoi du vendredi 30 novembre 2007, le Comité reprend l'étude du projet de loi S-203, Loi modifiant le Code criminel (cruauté envers les animaux). Les témoins font des déclarations et répondent aux questions. À lire très attentivement: ( En français ) Témoignages C'est un peu long, mais vous allez en apprendre beaucoup sur la S-203 http://cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?SourceId=226656&Lang=2&PARLSES=392&JNT=0&COM=13192
  11. Video: Keep Me Safe - 10:27 (This video by Hard Hat Productions graphically portrays cases of animal cruelty in Canada and other countries. It is very disturbing, and may not be suitable for some viewers). Ça se passe au Canada
  12. Bill C-373 Press Conference February 12, 2008 Mark Holland was joined by animal welfare groups to demand that the Harper government introduce legislation, identical to his bill C-373, that strengthens animal cruelty laws (see news release). http://www.markholland.ca/news/2008/080212%20Press%20Conference%20Animal%20Cruelty.htm The video clip I above captures the first six minutes of the press conference. Mark is seated with, from left, Hugh Coghill, Chief Inspector for Ontario SPCA, Dr. Diane Frank of Canadian Veterinary Medical Association, Kim Elmslie of International Fund for Animal Welfare, and Shelagh MacDonald of Canadian Federation of Humane Societies.
  13. Animal Protection Groups Outraged Over Passage of Inadequate Bill 4:25pm Saturday, Feb 16 OTTAWA, ONTARIO (Feb. 15, 2008) - Bill S-203 is opposed by the vast majority of Canadians and all animal protection groups from across Canada. In a shocking and outrageous decision, the House of Commons Committee on Justice and Human Rights circumvented democracy and voted in favour of Bill S-203 last night. It was a lazy decision to pass such an ineffective bill that maintains the loopholes and inadequacies in the archaic animal cruelty provisions of Canada's Criminal Code. "Canadians should be offended and outraged that the government and the official opposition supported a bill that takes 1892 legislation and simply adjusts it for inflation by merely increasing the penalties" said Steve Carroll, CEO of the Canadian Federation of Humane Societies. "This bill will do nothing to improve protection for animals from cruelty and abuse" added Carroll. Bill S-203 continues to make it nearly impossible to punish crimes of neglect and does not criminalize the breeding and training of animals to fight each other. "The committee was provided with an opportunity to truly protect animals and to act on behalf of the 85% of Canadians who asked them for modernized legislation on this issue," stated Kim Elmslie of the International Fund for Animal Welfare, "but they chose to turn their back on animals and on democracy." The NDP and the Bloc introduced amendments to try to improve Bill S-203; however, these were all struck down by the Liberal and Conservative Committee members. In the end, the Conservatives, Liberals and Bloc all voted in favour of Bill S-203, ignoring the fact that more than 130,000 Canadians have signed petitions specifically opposing the bill. Thousands more Canadians have written to the government and to their Members of Parliament opposing Bill S-203 and demanding a better animal cruelty law. Only the NDP represented the interests of Canadians and voted against the bill. Not one animal protection organization in Canada supports Bill S-203. SPCAs and humane societies are on the front lines providing shelter and care for innocent victims of animal abuse. Their inspectors don't have the right tool to appropriately punish the callous, uncaring perpetrators who inflict so much pain and suffering on animals. Bill S-203 won't change this. "What difference does increasing penalties make if offenders can not be prosecuted?", stated Melissa Tkachyk, Programs Officer for the World Society for the Protection of Animals. "The current legislation has been in place since 1892, it could be another century before animals are protected from heinous acts of cruelty in Canada." The CFHS, IFAW and WSPA will not stop their fight for long-overdue and reasonable amendments to Canada's pathetic animal cruelty law. Canadians expect nothing less. ------------------------------------------------------------------------------------- Please Help Stop Animal Cruelty in Canada. Support Bill C-373 > Group: http://www.facebook.com/group.php?gid=2559701041 > Cause: http://apps.facebook.com/causes/view_cause/8495?h=plw&recruiter_id=11145582
  14. Caro18

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    Bêtes à bord sur Radio-Canada DavidRuffieux, Vendredi, Février 22, 2008 - 13:47 (Analyses | Speciesism) David Ruffieux, photographe et scientifique de formation. L’émission du 21 février: Bêtes à bord sur Radio-Canada a de quoi soulever le cœur d’indignation, même celui des militant(e)s endurci(e)s qui oeuvrent depuis des années pour protéger les animaux de ferme des mauvais traitements. Le reportage aura bien montré les différences entre les règles de transport en Europe et celles, moins contraignantes, qui sont appliquées de manière volontaire au Canada. Les équipes de Animal Angels documentent les cas de cruauté et de négligence qui sont monnaie courante au Canada. Comment peut-on expliquer tant de souffrances et l’indifférence face aux problèmes du transport des animaux de la part de l’industrie et d’une Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) qui, de manière bien évidente, ne veut pas ou ne peut pas garantir un minimum de protection. Au Canada, les animaux de ferme sont à la merci de ceux qui les élèvent, les transportent et les tuent dans les abattoirs. Personnellement, je ne confierais pas la garde de mon poisson rouge à Mr.Gordon Donnan de l’ACIA, avec qui j’ai eu, il y a quelques années, une conversation téléphonique au sujet du débectage des poules. Habitué aux questions des journalistes, son attitude de minimisation et de négation de la souffrance animale est symptomatique de l’industrie agroalimentaire dont il se fait le porte-parole. Si l’ACIA est à l’image de ce loyal fonctionnaire, il n’est pas surprenant que le traitement des animaux de ferme soit si déplorable au Canada. En fait, il y a des impératifs économiques et concurrentiels qui sont prioritaires par rapport au bien-être des animaux, que le reportage a dévoilés brièvement. C’est d’ailleurs toujours la même justification de rendement et de productivité qui encourage la filière de la production animale à négliger des bêtes, qui sont les propriétés absolues des éleveurs. Ceux-ci ont droit de vie ou de mort sur l’animal, et peuvent agir en toute impunité puisque la loi ne peut protéger ces animaux. Par ailleurs, cette loi du Code criminel du Canada datant de la fin du 19ième siècle, n’a jamais été mise à jour, à cause des pressions politiques constantes des lobbies des éleveurs, des chasseurs, et de l’industrie de la recherche scientifique. Regroupés sous la bannière du traitement humain des animaux, ces groupes bien structurés et établis s’accordent tous pour dire qu’ils traitent les animaux « aussi bien que possible. » Est-ce que les mutilations des animaux, les coups, les transports sur longue distance, la faim, la soif, le froid et le chaud extrêmes, les mauvaises conditions d’abattage qui dégénèrent en de longues agonies sont des pratiques acceptables, aussi « humaines que possible » parce qu’elles permettent la maximisation des profits ? Personnellement, je suis devenu végétarien expressément à cause de ces traitements abominables et systématiques et grâce à un respect accru pour la vie animale. Outre leur intérêt à ne pas souffrir, les animaux ont un intérêt à la vie. Il suffit de passer un peu de temps avec eux pour se rende compte de leur plaisir de vivre. Le reportage parle de l’intelligence et de la sensibilité des cochons. Comment osons-nous en tuer des millions rien qu’au Québec ? Je n’espère pas la conscience humaine s’élever au point de rendre cette justice aux animaux dans un avenir très proche, mais je souhaite que les gens qui ont du cœur réfléchiront après ce reportage et les nombreux qui suivront sans doute, et feront ce qui est juste pour les animaux. A moins d’une réforme profonde (et illusoire) des pratiques d’élevage et de transport, réduire notre consommation d’animaux aurait un impact positif, non seulement pour les animaux, mais pour notre santé et notre environnement. Mahatma Gandhi propose qu’on juge de la moralité d’une nation par le traitement qu’elle donne aux animaux. Nous avons encore beaucoup de progrès à faire. Author: David Ruffieux Mail contact: cahr@videotron.ca Short description of suggested url: son site sur l'expérimentation et les tests sur les animaux Suggested link: www.cah-research.com http://www.cmaq.net/fr/node/29280
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    LE POINT sur le bien-être des animaux de ferme( Été 2007 ) http://www.livestockwelfare.com/insights/insightsEte07.pdf
  16. Allez voir le tableau qui compare la loi sur la protection des animaux - concernant les animaux de ferme ( en bas de page de ce lien http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/transport/infrastructuref.shtml ), le Québec rien et les autres provinces ont presque toute des lois au provincial Voir aussi les portées des lois! QUÉBEC Loi sur la protection sanitaire des animaux non en vigueur pour les animaux d’élevage Je savais que les animaux de ferme n'étaient pas protégés au Québec, mais quand on compare notre province avec les autres, c'est encore plus frappant que nous sommes arriérés, et si on se compare aux autres pays là c'est la catastrophe http://cfhs.ca/farm/act_now_changes_to_canada_s_transport_regulations/
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    22 février 2008 ALAIN GRAVEL L'ANIMATEUR DE ENQUÊTE concernant le reportage Bêtes à bord Le syndrome de Bambi! Comme probablement certains d'entre vous, je n'étais pas convaincu, au départ, de la pertinence de faire une enquête sur le transport animal lorsque nos collègues de La semaine verte nous l'ont proposé. Ma première crainte était que nous succombions au syndrome de Bambi, c'est-à-dire, une compassion et un attendrissement exagérés pour le sort des animaux. Je me disais: « Pourquoi donc devrions-nous nous attrister des mauvais traitements infligés aux animaux lors de leur transport vers l'abattoir, alors que de toute façon on s'apprête à les tuer? » Avec du recul, et après avoir regardé le reportage de mes collègues Denis Roberge et Ginette Marceau à Enquête, je constate que c'était poser la question de la mauvaise manière. La façon dont on traite les animaux en dit beaucoup sur le type de société dans laquelle nous vivons. Si, dans certains encans, on n'hésite pas à briser le nez des verrats (le porc mâle reproducteur) avant leur transport, comment les traite-t-on durant leur élevage? Si les autorités canadiennes ferment les yeux devant cette pratique, doit-on craindre qu'il en soit ainsi aux autres étapes de l'engraissement des bêtes? Comment nous assurer du respect des normes réglementaires dans l'industrie de l'élevage, quand on tolère que deux millions de bêtes meurent annuellement au Canada dans des conditions ignobles lors de leur transport? Les groupes de défense Ma deuxième crainte, avec ce sujet, était le danger d'être manipulé par le groupe de défense Animals Angels, que notre équipe a suivi durant son enquête. Ce groupe international, ayant son siège social en Allemagne, se spécialise dans la filature des camions de transport des animaux. Comme d'autres groupes écologistes, ses militants cherchent les coups d'éclat dans les médias comme la distribution d'images de cruauté captées par des caméras cachées. Comme journalistes, nous nous méfions des activistes qui sont devenus extrêmement habiles à nous manipuler. Ça ne veut pas dire de refuser de les écouter. Au contraire. Par exemple, les images de mauvais traitements infligés aux verrats nous ont été données par deux activistes que nous avons suivies dans notre reportage, des militantes qui sont des végétariennes strictes et qui ont leurs propres lignes d'action. Mais en acceptant ces images, il nous fallait redoubler de prudence. Nous avons exigé de visionner toutes les images tournées par Animals Angels, et non pas uniquement un montage. Dans tout le processus de la cueillette d'informations, dans la réalisation de notre reportage, nous avons multiplié les sources afin de les valider et les documenter. Une guerre d'images Syndrome de Bambi ou pas, on ne peut plus ignorer dans nos sociétés modernes la question du bien-être des animaux. D'ailleurs, le rapport Pronovost, rendu public la semaine dernière, recommandait l'adoption d'un plan préventif en cette matière. Les consommateurs s'attendent à un comportement de plus en plus responsable de l'industrie agroalimentaire. Même les grandes chaînes de restauration rapide exigent aujourd'hui des garanties sur le respect des bêtes qui vont un jour se retrouver dans notre assiette. Les temps changent. Avec un souci de plus en plus grand du respect de l'environnement et de la qualité de ce que l'on mange, les gens veulent connaître les conditions dans lesquelles les animaux de ferme sont élevés. Sans compter l'importance de l'image publique, à laquelle plus personne ne peut échapper. Ajouter un commentaire » http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2008/02/22/97760.shtml P.S Il ne restait plus que le détecteur de mensonges à faire passer aux activistes ---------------------------------------------------------------------------- Pour en discuter avec nous... Cet espace de dialogue, de réflexion et de débat d'idées est aussi le vôtre. Nos carnetiers sont là, non pour mettre de l'avant leurs opinions, mais pour lancer une discussion et vous permettre de vous exprimer sur les événements marquants qui surviennent ici ou ailleurs dans le monde. Nous lisons tous les commentaires reçus, mais nous modérons chacun des carnets pour ne retenir que les commentaires les plus pertinents selon les sujets abordés. Seules les interventions signées et faites dans le respect d'autrui sont retenues. Pour en savoir plus, lisez la nétiquette. Bonne réflexion! Veuillez noter que les forums de discussion des Carnets sont ouverts pendant deux semaines. Alain Gravel http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/
  18. Le vendredi 22 février 2008 ANCIENNE USINE DE NUTRINOR Le projet d'abattoir renaît Louis Potvin Le Quotidien CHAMBORD L'usine d'Agropur de Chambord pourrait être transformée en abattoir de compétence fédérale. Un groupe d'investisseurs analyse différents endroits pour implanter un abattoir au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Donner une seconde vie à l'ancienne fromagerie de Chambord serait une des options envisagées. L'éleveur de Wapitis de La Baie, Auguste Lavoie, fait partie des investisseurs. Il caresse un projet d'abattoir depuis quatre ans. Il voulait l'établir sur un de ses terrains, mais plusieurs embûches ont fait avorter le projet. Ce dernier n'a pas voulu confirmer la volonté de transformer l'usine d'Agropur de Chambord en abattoir. "Nous ne voulons pas brouiller l'eau dans ce dossier. Nous analysons beaucoup de scénarios. Nous regardons surtout la faisabilité financière d'implanter un abattoir", explique l'éleveur. Depuis plus de vingt ans, l'ambition de doter la région d'un abattoir de compétence fédérale fait la manchette, mais l'aspect de la rentabilité vient toujours freiner l'ardeur des promoteurs. Le projet du groupe, piloté par Auguste Lavoie, consisterait à transformer l'usine Agropur en abattoir multi-espèces. On pourrait y abattre des boeufs, des porcs, de l'agneau, de la vache de réforme ainsi que des animaux exotiques tels que le wapiti et le cerf rouge. De plus, une seconde phase prévoit un centre de découpe de viande. Poursuivre la lecture: http://www.cyberpresse.ca/article/20080222/CPACTUALITES/802220468/5276/CPACTUALITES
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    Trop bête, on est poche! En ce vendredi vidéo, je vous propose un reportage diffusé hier sur les ondes de la SRC et intitulé Bêtes à bord. Quand, dans une très sérieuse émission de Radio-Canada, l'animateur parle du transport animal en utilisant des termes comme : extrême cruauté, conditions épouvantables, route morbide de la viande... il y a tout lieu de s'interroger. Comme on s'en doutait, au Québec le transport animal est le maillon faible de l'industrie. Peu réglementé en général, pour être transporteur ça ne prend pas de permis particulier, pas même de formation spéciale. En fait, on ne connaît même pas le nombre de transporteurs et le nombre d'inspecteur sur les routes est totalement ridicule. L'an passé, un seul contrôle a été fait, autrement, on préfère fermer les yeux. Résultas : On est poche! Les animaux d'élevage parcourent des milliers de kilomètres, au Canada on parle d'une moyenne de 3000 km. Résultat, deux millions d'animaux destinés à l'abattoir meurent sur les routes chaque année. C'est ce qu'on appelle des dommages collatéraux j'imagine, ou des pertes en langage commerciale. Deux millions d'animaux, ça représente des pertes monétaires considérables, c'est énorme. Mais pas encore assez pour leur faire comprendre l'extrême cruauté infligée aux animaux qui garnissent nos assiettes. Et de toute façon, sur les 600 millions d'animaux abattus au Canada annuellement, ce n'est pas tellement. Pour voir le reportage, en ligne, rendu là, il faut cliquer sur le chiffre 21 dans le calendrier pour le visionner ou encore attendre à samedi soir pour l'écouter à RDI. Avertissement : Pour ma part, j'ai été incapable de regarder l'intégral du reportage. J'ai écouté toute une partie les yeux fermés. Et par moments je devais aussi me boucher les oreilles. Sensible, oui, je le suis et je m'assume et je me respecte. En novembre dernier, dans un billet intitulé Cruelle gourmandise, j'écrivais : Qu'on se le dise, d'un point de vue environnemental la production industrielle de viande est un désastre. Plusieurs études le prouvent comme nous en faisions mention ici dans ce billet intitulé Arrêtez de vous sentir mal de conduire un char! ou encore dans celui-ci titré Le vrai prix de la viande. Ce sont des faits non discutables, la production de viande a des effets considérables sur l'environnement. Personnellement, je ne crois pas que la vraie question soit là. Non, la vraie question de la consommation de viande pour moi, c'est celle de notre rapport aux animaux, aux vivants...à nos frères de chair et de sang. Et l'effroi me prend quand je constate l'état généralisé de déni dans lequel nous sommes vis-à-vis les souffrances d'autrui, qu'ils aient deux, quatre ou six pattes. Si je ne mange que très très très peu de viande, ce n'est pas pour des raisons liées à l'environnement. Non, si je réduis ma consommation au stricte minimum, c'est par sensibilité et par compassion pour ces animaux à qui je ne ferais jamais aucun mal de mes mains... Alors pourquoi cautionnerais-je la main d'un autre pour le faire... par gourmandise??? Le jour viendra où je ne serai plus seul à voir le meurtre des animaux comme on voit aujourd'hui le meurtres des humains. (Léonard de Vinci) +++ Des groupes qui travaillent pour le respect des animaux: Animals Angels et Peta +++ Note: FRAPPER UN ANIMAL DANS LE BUT DE LE FAIRE SOUFFRIR EST ILLÉGALE SELON LE CODE CRIMINEL. COMMENTEZ http://environnement.branchez-vous.com/2008/02/trop_bete_on_est_poche.html
  20. Condamnation à l'amende de 28 contrevenants Québec, le 22 février 2008 - Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation rend publique la dernière liste des condamnations prononcées en vertu de la Loi sur les produits alimentaires (chap. P-29), de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (chap. P-42) et des règlements correspondants. Cette liste fait état de 28 contrevenants et de 40 infractions diverses. Les poursuites ont été recommandées par le Ministère et le total des amendes relatives à ces condamnations s'élève à 60 625 $. Les secteurs les plus touchés quant au nombre de chefs d'accusation sont la restauration (65 %), les productions laitière et animale (15 %), les usines de transformation (10 %) et la vente au détail d'aliments (7 %). Les infractions les plus courantes sont le manquement à la salubrité (32 %), la température inadéquate de conservation des aliments (15 %), la préparation d'aliments sans permis (12 %), l'absence de résille et le port de bijoux (10 %), le non-respect de normes relatives aux méthodes de travail (10 %) et le manquement aux règles d'identification des bovins (5 %). Nous vous invitons à consulter la liste des condamnations sur le site Web du Ministère. http://www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Consommation/Qualitedesaliments/condamnations/condamnations.htm Les données y sont regroupées par région administrative et, pour chacune des condamnations, sont indiqués le nom du contrevenant, la nature, la date et le lieu de l'infraction, le type d'établissement, la date du jugement ainsi que l'amende imposée.
  21. Une banque cesse d’offrir des tirelires « offensantes » en forme de cochon vendredi 22 février 2008 AMSTERDAM, 21/02/08 – La banque Fortis ne donnera plus aux enfants une tirelire en forme de cochon s’ils ouvrent un compte. La banque a apparemment peur d’offenser les musulmans. Les clients de Fortis qui ouvrent un compte EuroKids pour leurs enfants reçoivent en cadeau une tirelire appelée Knorbert. Hier, De Telegraaf rapportait les propos d’un porte-parole de la banque disant qu’elle met fin à cette pratique parce que « Knorbert ne satisfait pas aux exigences que la société multiculturelle nous impose ». Les porcs sont considérés comme des animaux impurs par les juifs et les musulmans. Une campagne sur Internet dans laquelle Knorbert joue un rôle de premier plan a également été interrompue par Fortis. Selon un porte-parole, « il y a eu un certain nombre de réactions au cochon », et un nouveau cadeau est actuellement en cours de préparation qui est « amusant pour les enfants de quelque persuasion que ce soit ». À titre de solution, la banque offre actuellement une encyclopédie pour enfants. (...) http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?breve321 =============================================== Grande-Bretagne - Les « Trois petits cochons » jugés offensants mercredi 23 janvier 2008 Une histoire basée sur Les Trois Petits Cochons s’est vu refuser un octroi par un organisme gouvernemental parce que le sujet pourrait offenser les musulmans. Becta, l’agence gouvernementale de la technologie éducative, est un partenaire de premier plan dans les octrois annuels aux écoles. Les juges ont également attaqué Three Little Cowboy Builders pour offenser les constructeurs. Le directeur artistique du livre, Anne Curtis, dit que l’idée voulant que l’inclusion de porcs dans un récit puisse être interprétée comme du racisme était « comme une gifle au visage ». Les questions culturelles La version CD-ROM de la traditionnelle histoire des 3 petits cochons, appelée Three Little Cowboy Builders, est destinée aux enfants du primaire. Mais les juges lors de l’édition de cette année du Prix Bett ont déclaré qu’ils avaient « des préoccupations à l’égard de la communauté asiatique et que l’utilisation de porcs soulève des questions culturelles. » The Three Little Cowboy Builders a déjà été lauréat d’un prix lors de la récente attribution de Education Resource Award - mais ses éditeurs basés à Newcastle, Shoo-fly, ont été écartés par le jury d’attribution Bett, gérant de l’agence gouvernementale des technologies. Les membres du jury, expliquant pourquoi ils ont rejeté le CD-Rom, ont souligné qu’ils « ne pouvaient pas recommander ce produit à la communauté musulmane ». Ils ont aussi averti que cette histoire pourrait « aliéner certaines parties de la main-d’oeuvre (construction). » (...) http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?breve241
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    PÉTITION Marche à suivre pour déposer une pétition à la Chambre des communes au sujet du transport des animaux Cliquez ici pour télécharger la pétition en format PDF. http://www.humanefood.ca/francais/docs/PETITION_fr_rev.pdf Nous vous remercions de nous aider à transmettre une pétition à la Chambre des communes au sujet du transport des animaux. Cette pétition, lorsqu’elle sera signée par au moins 25 citoyens ou résidants du Canada, pourra être lue à la Chambre des communes par un député, dans le but d’attirer l’attention sur le besoin de revoir les normes canadiennes désuètes en matière de transport des animaux. La marche à suivre est facile. Il suffit de télécharger et d’imprimer trois copies de la pétition, et de demander à au moins 25 personnes de signer la pétition et d’inscrire leur nom et adresse en caractères d'imprimerie. L’adresse peut comprendre l'adresse complète du signataire, ou uniquement sa ville et sa province de résidence. Les deux façons de faire sont acceptables. Il est plus prudent d’obtenir plus de 25 noms, dans l'éventualité où certains signataires seraient exclus au moment de certifier la pétition. Vous devez entamer une nouvelle page lorsque tous les espaces sont remplis, par conséquent, il vous faudra 3 pages pour inscrire 25 noms ou plus. N’apposer aucune signature au verso d’une feuille de pétition; ces signatures ne seraient pas acceptées. Pour être certifiée, une pétition ne doit contenir aucune rature ou modification du texte, y compris biffure ou ajout de mots ou de commentaires. Une fois les 25 signatures ou plus obtenues, faites-nous parvenir la pétition remplie. L’adresse figure au bas de la feuille de pétition. Nous demanderons à un député de la lire à la Chambre des communes. Merci encore de nous aider à attirer l’attention sur le besoin d’améliorer les normes en matière de transport des animaux! http://www.humanefood.ca/francais/petition.html
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    Oui, on pourrait sûrement rajouter quelques millions de + et/ou on lui arrache les dents avec une grosse pince Ces coups d’œil fugitifs nous cachent le tableau intérieur : des animaux entassés, souvent assoiffés, affamés et épuisés, parfois si mal en point qu’ils s’effondrent sur le plancher du camion, incapables de tenir debout – des « couchés », dans le jargon des camionneurs. D’autres meurent, tout simplement. En 2004, plus de deux millions d’animaux de ferme était déjà morts à leur arrivée aux abattoirs inspectés par le gouvernement fédéral. Ce chiffre n’inclut pas les animaux qui étaient morts à leur arrivée aux marchés, aux parcs d’engraissement, aux abattoirs provinciaux ou à des destinations étrangères. Pour la plupart des 665 millions d’animaux de ferme au Canada, cette situation n’est que la triste réalité et ce, à cause de lois sur le transport des animaux, vieilles de trente ans, qu’il devient urgent de modifier. Chaque animal de ferme canadien est susceptible d’être transporté au moins une fois dans sa vie, et souvent même plusieurs : de l’éleveur à la ferme, de la ferme au marché (ou au parc d’engraissement) et de la ferme à l’abattoir. Pour certains, le voyage sera court, heureusement. Mais pour des millions d’autres, les transports sur de longues distances sont devenus la norme, compte tenu de l’agrandissement et de la centralisation des abattoirs et des parcs d’engraissement ainsi que du goût grandissant des pays étrangers pour la viande fraîche non transformée. http://www.humanefood.ca/francais/News/news_89.html
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    2 millions + les blessés et les estropiés quasi mourants Par exemple, pour empêcher que le verrat (porc mâle reproducteur) soit agressif durant le transport, on l'assomme en lui cassant le museau avec une barre de fer quelques heures avant l'embarquement
  25. Avis aux médias : Les gouvernements fédéral et provincial annonceront une entente de collaboration de recherche OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 21 fév. 2008) - M. Merv Tweed, député de Brandon-Souris, au nom de l'honorable Gerry Ritz, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé, l'honorable Rosann Wowchuk, ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Initiatives rurales du Manitoba, et M. Martin Unrau, président de l'Association des éleveurs de bétail du Manitoba, seront au Centre de recherches de Brandon le 22 février, afin d'annoncer une entente de collaboration pour des activités de recherche sur les animaux d'élevage au Manitoba. A la suite de cette annonce, M. Tweed, la ministre Wowchuk et M. Unrau répondront aux questions des journalistes. http://www.marketwire.com/mw/release.do?id=824137&lang=F5
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