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Caro18

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Tout ce qui a été posté par Caro18

  1. Attaquée par deux danois «Si j'avais été un enfant, je serais morte» Valérie Dufour Le Journal de Montréal 03/08/2007 08h52 Le corps encore meurtri par de multiples morsures, une dame de Val-David se demande pourquoi les chiens de ses voisins l'ont attaquée et surtout, pourquoi ses propriétaires ont décidé de ne pas les abattre à la suite de cette sauvage agression. «Si j'avais été un enfant, je serais morte. Je ne veux plus de ces chiens-là à côté de chez moi. Ce sont de belles bêtes, mais elles sont incontrôlables», raconte Solange St-Amour, le visage, l'épaule et la tête ciselés de blessures. Dimanche soir, elle a entendu des cris et s'est aussitôt précipitée dehors pour voir ce qu'il en était, car ses deux chiens - un labrador et un schnauzer géant - étaient sur le terrain. Mme St-Amour est allée à la rencontre de ses voisins, Ginette et Robert Brazeau, et de leurs deux grands danois, tenus en laisse. Le couple a expliqué à la dame que les chiens venaient de se battre. À un certain moment, elle a fait un pas vers le couple et les danois lui ont sauté dessus. «Ils n'ont pas été capables de contrôler leurs chiens. J'ai eu le temps de me mettre les bras devant le visage et je suis tombée par terre. C'était effrayant. Le plus gros m'a croqué la tête. La douleur était intense», soutient Mme St-Amour. La dame ne comprend pas que le couple refuse de se débarrasser de l'animal responsable de cette agression. «Ce chien ne m'a pas sauté sur les jambes, il est allé directement à la tête. Il a mordu et il y a des chances qu'il attaque encore. C'est un chien dangereux.» L'euthanasie, pas une solution Ces voisins ont un tout autre discours. Ginette Brazeau soutient que Mme St-Amour est responsable de l'incident car elle laisse ses chiens en liberté sur un terrain non clôturé. «Ils ont réagi parce qu'ils venaient de se faire attaquer par ses chiens. Ils étaient primés.» Elle ne croit pas que l'euthanasie soit une bonne solution. «C'est très malheureux ce qui est arrivé, mais on ne tue pas un chien pour ça. Mes chiens vont à l'école de dressage. [...] J'ai des petits-enfants en bas âge et je n'ai jamais eu de problèmes», ajoute la dame de 74 ans. Comme aucun crime n'a été commis, la Sûreté du Québec n'a pas ouvert d'enquête à la suite de cet incident et la réglementation de la municipalité de Val-David n'oblige pas les propriétaires de chien à faire subir une évaluation comportementale à la suite d'une morsure. L'Agence canadienne d'inspection des aliments suivra cependant les animaux pendant 10 jours pour s'assurer qu'ils n'ont pas la rage. http://www2.canoe.com/infos/societe/archives/2007/08/20070803-085200.html
  2. La Chaumière: ces doux moments passés... La Voix de l'Est Comme vous le savez sans doute, l'ayant appris par la voix des médias dans la nuit du 19 au 20 juin, il y a eu un incendie qui a tout ravagé. La Chaumière pour 4 pattes n'existe plus. Soixante-dix chats ont péri et Cara, notre chienne était coincée, incapable de sortir. La maison principale (ce qui en reste), ainsi que la chatterie seront bientôt détruites. Tout ce qui restera sera nos souvenirs. Ce matin-là planaient désolation et consternation, le moral était à zéro. Des amas de cendres, métal tordu - probablement des chaises, des bols en aluminium calcinés - et parmi tous ces décombres une petite balle bleue qui fut un jouet si convoité, un petit objet de grand bonheur qui avait fait la joie de certains de nos chats. Durant ces sept années, nous avons vécus des hauts et des bas, des abandons, des cas de cruauté. Je n'oublierai jamais ces doux moments passés assise dans la grande cour avec nos chiens. Ces chiens âgés et terrifiés à leur arrivée avaient leur premier moment de liberté sans chaîne à leur cou, ils couraient et jappaient leur bonheur... Plusieurs semblaient étonnés d'avoir droit à une gamelle bien remplie et une bonne couverture pour la nuit... Pendant tout ce temps, les chats de la maison et de la chatterie observaient nos moindres gestes, installés confortablement sur les coussins. Je ressentais tellement de bonheur, une paix intérieure émanait de mon coeur. Ils étaient sauvés. À présent, je n'ai plus la force de continuer et de repartir à zéro. Par contre, je serai toujours là pour aider les animaux dans le besoin. J'ai tout perdu dans cet incendie mais personne ne pourra me prendre l'amour que j'ai pour ces êtres sans défenses. Comme j'ai plus de 20 chats à la maison en foyer d'accueil, je prévois faire un rajout à ma maison pour héberger ces 30 chats qui ont été sauvés. J'ai aussi sept chiens. Il m'est impossible d'arrêter pour le moment. Depuis cette tragédie, j'ai reçu deux chiens et un caniche que nous avons trouvé dans les décombres de la Chaumière; quelqu'un l'avait balancé par-dessus la clôture... Encore un abandon. Je n'ai pas le choix de les héberger, sinon où iront-ils? Nos bénévoles ont travaillé d'arrache-pied en ce qui concerne les adoptions des derniers chiens de la Chaumière. Tous ont trouvé un bon foyer et j'en suis heureuse. En terminant je veux vous mentionner toute l'admiration que j'ai pour le policier Stéphane Lamarre qui à chaque soir, passait par le chemin de la Chaumière. Sans notre héros, il y aurait eu plus de pertes de vie. Les pompiers ont fait un travail extraordinaire en ce qui concerne le sauvetage de nos chats dans la chatterie. Je vous dis un grand merci à vous tous qui m'avez envoyés des messages d'affection et de sympathie. Dès l'ouverture de la Chaumière pour 4 pattes, j'ai toujours eu l'assistance de Linda Robertson, de SPCA Montérégie. Son aide fut très précieuse et spécialement ce matin de l'incendie, elle n'a pas hésité malgré toute les difficultés à son refuge. Nous pouvions toujours compter sur Anne Dubé, de Rosie Animal Adoption pour les belles adoptions qui ont eu lieu dans la région de l'ouest de Montréal (Hudson, Saint-Lazare). Le programme de stérilisation de Dorothy Bond, de la Fondation Bond, nous a grandement aidés. Je vous invite à continuer de soutenir la cause des animaux en aidant ces organismes. Je vous demande pour une dernière fois de m'aider à les aider. Sans votre aide, tout comme par le passé, je n'y arriverai pas. Merci de tout coeur. Claudine Perret, fondatrice et les bénévoles de la Chaumière pour 4 pattes Notre-Dame-de-Stanbridge http://www.cyberpresse.ca/article/20070803/CPVOIXEST/708030835/5282/CPOPINIONS
  3. Le sénateur qui veut sauver nos ours blancs New York Les phoques du Canada ont Brigitte Bardot et Paul McCartney. Les ours polaires, eux, ont Jack Reed, un sénateur américain peu connu et encore moins sexy. Mais nos grands mammifères blancs ne perdent peut-être rien au change. Le sénateur démocrate du Rhode Island est l'auteur d'un amendement qui interdira aux chasseurs de trophées américains de tuer des ours polaires au Canada et d'importer leur tête et leur peau aux États-Unis. La mesure, qui suscite une vive opposition chez les associations de chasseurs et de propriétaires d'armes à feu, doit être adoptée dans les prochaines semaines par le Congrès américain. C'est un combat un peu bizarre que celui de Jack Reed, dont les adversaires, y compris le puissant lobby américain des armes à feu, la National Rifle Association (NRA), défendent leur position en citant les écolos d'Environnement Canada. Mais d'abord, une précision importante : la chasse sportive aux ours blancs est interdite aux États-Unis, où le U.S. Fish et Wildlife Service envisage de classer les plus grands prédateurs de l'Arctique parmi les espèces menacées. Un quart des quelque 30 000 ours polaires se trouvent en Alaska, le reste vivant au Canada, au Groenland, en Norvège et en Russie. «Les ours polaires sont rapidement en train de devenir une espèce menacée», a déclaré le sénateur Reed dans un communiqué diffusé après le passage de son amendement, le 21 juin. «La chasse sportive à l'ours polaire est illégale aux États-Unis. Les chasseurs de trophées ne devraient pas pouvoir contourner l'esprit de la loi américaine en tuant des ours polaires à l'étranger et en ramenant leur tête à l'intérieur de nos frontières.» «Nous ne pouvons pas réguler la chasse dans les autres pays, a-t-il ajouté, mais nous ne pouvons mettre fin au massacre de ces animaux en ne permettant pas que leurs parties soient importées aux États-Unis. Avec la menace grandissante du réchauffement climatique, il est essentiel d'agir pour protéger ces animaux.» La mesure du sénateur Reed pourrait entrer en vigueur dès le 1er octobre, compromettant nombre de voyages organisés par des chasseurs de trophées américains au Canada. Ceux-ci paient jusqu'à 35 000 $ pour tuer des ours polaires dans les Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut ou au Québec. Au cours des 10 dernières années, ils ont importé aux États-Unis plus de 800 têtes et peaux d'ours polaires tués au Canada. Le Safari Club International fait partie des associations qui luttent contre l'amendement Reed. Chaque année, l'organisme remet un trophée appelé «Bears of the World» aux chasseurs qui ont tué quatre des huit espèces d'ours dans le monde. Ce trophée contribue à la popularité de la chasse à l'ours polaire. Avec sa subtilité habituelle, la NRA a réagi à l'amendement Reed en le qualifiant de «pas vers l'interdiction de toute chasse» aux États-Unis. Le lobby des armes à feu s'est joint à une coalition qui combat le sénateur Reed en citant la position d'Environnement Canada. Cette position se résume ainsi : bien régulées, les chasses traditionnelle et sportive ne constituent pas une menace pour la population canadienne d'ours polaires. Dans le cadre du système actuel, des quotas sont accordés à chaque village inuit pour la chasse à l'ours polaire. Les chasseurs ou pourvoyeurs autochtones ont ensuite le droit d'attribuer un certain nombre de permis à des chasseurs sportifs non-résidents, à qui ils servent de guide. Pour les petits villages du Nord, les chasseurs de trophées américains et leurs dizaines de milliers de billets verts constituent une source de revenus importante. «Le U.S. Fish and Wildlife Service a offert un ferme appui à la position canadienne», déclare Michele Brenning, directrice générale du Service canadien de la faune, lors d'une entrevue téléphonique. «Ils comprennent que nous avons des quotas qui assurent le renouvellement de la population d'ours polaires.» Mais la position canadienne pourrait changer. En 2008, le gouvernement fédéral doit recevoir un nouveau rapport de situation sur la population canadienne d'ours blancs. L'examen en cours est réalisé par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Le rapport fournira notamment des données importantes sur l'impact du réchauffement climatique sur nos ours polaires. Ces données pourraient conduire le gouvernement à classer ces animaux parmi la liste des espèces menacées. C'est alors que la position canadienne pourrait rejoindre celle de Jack Reed. En attendant, le sénateur américain est seul, ou presque, à faire face à la NRA et à ses alliés. http://www.cyberpresse.ca/article/20070715/CPMONDE/707150400/6730/CPACTUALITES
  4. Mme Hervieux-Payette souligne les fins électoralistes de Harper Elle mériterait des coups de gourdins sur le coco Presse Canadienne Cap-aux-Meules La sénatrice libérale Céline Hervieux-Payette soutient que le gouvernement Harper a logé une plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce contre le boycott belge des produits du phoque parce qu'il sent l'échéance électorale. Mme Hervieux-Payette est aussi d'avis que les congressistes américains réagissent à des pressions purement électoralistes dans le dossier de la chasse aux phoques. À son avis, la résolution de la Chambre des représentants, enjoignant le Canada d'en décréter l'abolition, sera sans conséquences. Elle dit douter que M. Bush ait de l'intérêt pour la chasse aux phoques par les temps qui courent. Céline Hervieux-Payette est à organiser, avec le réalisateur de Phoques-Le Film, Raoul Jomphe, une exposition pour démystifier la chasse. Il s'agit de l'exposition des photos prises pendant les trois années de tournage du documentaire intitulé Phoques-La Controverse, en hommage aux chasseurs Madelinots. Elle se tiendra à l'Écomusée du fier monde, sur la rue Ahmerst à Montréal, à compter du 29 août. http://www.cyberpresse.ca/article/20070802/CPACTUALITES/70802028/1019/CPACTUALITES
  5. Le mercredi 01 août 2007 Si tu manges de la viande, tu ne viens pas dans mon lit Il y a les hétérosexuels, les homosexuels, les bisexuels, les métrosexuels. Et maintenant il y a les végésexuels. Les végétaliens traditionnels ne mangent ni viande ni produits fournis par les animaux comme le lait ou les œufs. Ils ne seront jamais vu portant des souliers de cuir. Et certains, selon une étude de la Nouvelle-Zélande, n’auraient même pas de relations sexuelles avec des mangeurs de viande, trouvant l’idée moralement répugnante et éthiquement inacceptable. «Je ne peux même pas m’imaginer embrasser des lèvres qui permettent à des pièces d’animaux morts de passer entre elles», explique un végétalien aux chercheurs. Lire l’article complet en anglais sur le site du The Independent. http://news.independent.co.uk/world/australasia/article2823103.ece
  6. Quelque 130 chiens évacués d'une habitation insalubre à Sedan LILLE (Reuters) - Cent-trente chiens ont été évacués d'une habitation insalubre à Sedan dans les Ardennes, rapporte une association protectrice des animaux. "A l'intérieur, c'était un vrai taudis. Imaginez 130 chiens qui ne sont jamais sortis. Il fallait les évacuer d'urgence, ce qui s'est passé ce matin", a déclaré une membre de cette association, LISA, qui a tenu à rester anonyme. Poursuivre la lecture: http://www.boursier.com/vals/all/quelque-130-chiens-evacues-d-une-habitation-insalubre-a-sedan-feed-27444.htm
  7. Suisse Plus de punition pour les propriétaires de chiens abandonnés Les propriétaires de chiens délaissés dans des véhicules exposés au soleil devraient être plus sévèrement punis. Selon la fondation pour le droit des animaux "Tier im Recht", il ne s'agit en effet pas d'un délit mineur mais d'un véritable acte de cruauté. Actuellement, les coupables écopent d'une amende s'élevant à quelques centaines de francs. "Tier im Recht" estime ce montant inapproprié par rapport à la faute commise. Selon la fondation, ces cas tombent sous le coup de la loi sur la protection des animaux qui prévoit des peines allant jusqu'à trois ans de prison ou 3000 francs d'amende. La fondation regrette que dans 80% des affaires, la justice considère ces actes comme de simples inattentions. "Tier im Recht" rappelle que la température dans les voitures exposées au soleil peut monter très rapidement et que l'ouverture partielle d'une fenêtre ne permet pas aux chiens de se rafraîchir suffisamment. En 2006, 26 procédures ont été engagées en Suisse contre des propriétaires malveillants. "Ce chiffre est supérieur à ceux des années précédentes mais ne reflète toujours pas la réalit", a déclaré Antoine Goetschel, directeur de la fondation. http://www.24heures.ch/pages/home/24_heures/info_express/suisse/suisse_detail/(contenu)/114642
  8. Une table ronde nationale applaudit la défense des principes d'utilisation durable par le Canada PROPAGANDE OTTAWA, le 2 août /CNW Telbec/ - Les Canadiens applaudissent l'annonce du gouvernement du Canada à l'effet qu'il demandera des consultations officielles, en vertu du processus de règlement de différends de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), afin de régler la question de l'interdiction d'importation des produits du phoque, par la Belgique. "Je crois que l'interdiction de la Belgique enfreint non seulement les règles du commerce international établies en vertu de l'OMC, mais aussi les recommandations de l'Union mondiale pour la nature (UICN) et de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité", a déclaré le président de l'Institut de la fourrure du Canada, M. Bruce Williams, à une table ronde nationale regroupant des intervenants du gouvernement, des Autochtones, du milieu de la conservation, du bien-être des animaux et du commerce. "Il faut absolument régler ce rejet, par la Belgique, de la philosophie d'utilisation durable", a ajouté M. Williams. Le rejet d'une approche d'utilisation durable face à la conservation aurait des conséquences dévastatrices sur les habitants des régions rurales et les Autochtones qui sont tributaires de la chasse au phoque pour se procurer la nourriture, les huiles et les peaux nécessaires afin de maintenir leur mode de vie rurale et de gagner durement un revenu. On se demande pourquoi on a choisi d'interdire les produits du phoque, alors qu'il a été démontré plus d'une fois que la chasse au phoque est humaine et durable. Il y a peu de différence entre la chasse au phoque et les chasses gérées, en Europe ou aux Etats-Unis, d'autres espèces comme le cerf, le rat musqué ou le sanglier, sans parler de la mésinformation massive diffusée sur ce sujet au public par les groupes de défense des droits des animaux. "Il est dommage que le Canada doive avoir recours aux mécanismes de litige commercial en vue de protéger ses méthodes de conservation de l'environnement, mais nous sommes heureux que le gouvernement soit prêt à défendre ses principes et méthodes solides de conservation pour les Canadiens vivant en milieu rural", a affirmé le directeur exécutif de l'Institut de la fourrure du Canada, M. Rob Cahill. "En s'opposant à l'interdiction d'importation des produits du phoque de la Belgique auprès de l'OMC, le Canada pourra enfin expliquer à quel point on n'a pas tenu compte des faits entourant la chasse au phoque au Canada et dans le monde entier". Le Réseau des phoques et de la chasse au phoque (sous l'égide de l'Institut de la fourrure du Canada, un organisme national sans but lucratif qui promeut les principes d'utilisation durable et judicieuse), s'engage à conserver et à récolter de manière respectueuse les populations de phoques du monde par le biais d'une saine scientifique et de méthodes d'utilisation durable reconnues à l'échelle internationale. Le Réseau des phoques et de la chasse au phoque se compose de représentants du gouvernement, d'Inuits, de vétérinaires, de conservationnistes, de professionnels de la santé et de l'industrie. Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de visiter www.fur.ca ou www.sealsandsealing.net. FAITS : La population de phoques du Groenland de l'Atlantique Nord-Ouest, qui compte environ 5,8 millions d'animaux, a triplé au cours des 20 dernières années même si la chasse au phoque s'est poursuivie. Il s'agit de la plus abondante population d'espèces de phoques de l'hémisphère nord. La chasse au blanchon est interdite depuis 1987. La chasse au phoque représente 30 p. 100 de revenu des ménages des communautés de la côte est du Canada, sans compter la valeur alimentaire de la viande. Le traitement des sous-produits du phoque emploie des centaines de personnes dans les communautés côtières isolées et ce, l'année durant. Le Groupe de travail des vétérinaires indépendants a conclu que la chasse au phoque du Groenland au Canada est effectuée de façon humaine, 98 p. 100 des mises à mort se comparant très favorablement aux méthodes utilisées dans les abattoirs nord-américains. Un phoque du Groenland consomme à lui seul une tonne de poisson par année. Au 3e Congrès sur la conservation mondiale de l'UICN, (novembre 2004), l'Institut de la fourrure du Canada, a parrainé une motion, avec le ministère des Affaires indienne et du Nord Canada et l'Inuit Tapiriit Kanatami, s'opposant à la loi belge proposée. La recommandation finale, adoptée avec une majorité écrasante au sein des "chambres" du gouvernement et des ONG, exhortait tous les gouvernements membres à ne pas imposer de nouvelles interdictions d'importation des produits du phoque provenant de populations abondantes. Renseignements: M. Robert B. Cahill, directeur exécutif, Institut de la fourrure du Canada, (613) 231-7091, poste 226 http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/August2007/02/c3614.html
  9. Caro18

    De la course à la mort

    Chevaux vs Abatoirs Les Écuries Diabolo aide les chevaux destinés à l’abattoir. Nous avons pour but de sauver ceux qui sont condamnés. Mais il n’y a pas que les associations qui devraient réagir, chaque personnes possédant un cheval devrait penser à son avenir et prévoir sa longévité. Ce n’est pas parce que le cheval n’est plus utile qu’il n’a plus droit à la vie. S’il vous plait, n’envoyez plus vos chevaux à la boucherie pour quelques dollars, il est un animal de compagnie, pas de boucherie. Un cheval ne se mange pas, de plus un cheval destiné à la boucherie est un cheval qui souffre. Si vous en n'êtes pas convaincu, regardez ce petit vidéo et osez prendre conscience de ce qu’endurent les chevaux dont leurs propriétaires n’ont pas su les aimer et respecter la carrière qu’ils ont fait pour eux et qui les entraine vers l’abattage ! Dès le départ du cheval que vous avez aimé tant d'années, on ne peut se mettre à sa place pour savoir ce qui se passe dans sa tête. Il a vécu dans sa stalle, avec des voisins qui sont peut-être devenu ses amis, ou au moins co-locataires gentils ou détestables. Mais aujourd'hui il vie son dernier départ, a-t-il pu leur dire au revoir ou croit-il qu'il pourra leurs raconter sa course comme à son habitude lors du retour ? Mais aujourd'hui c'est spécial, le transporteur est différent, et la remorque n'est pas confortable comme à toutes les semaines lorsqu'il se dirige vers un hippodrome. Aujourd'hui il y a beaucoup de chevaux avec lui dans le trailer, et aucun d'eux ne porte une couverture comme lui devrait en porter une. Quelques heures plus tard, nous devons être à destination puisque la remorque ne bouge plus, et mes nouveaux compagnons semblent fébriles à descendre. Lorsque les portes arrière s'ouvrent, c'est pêle-mêle que nous sortons, mais nous aboutissons dans une espèce de salle en ciment, froide et très glissante. Le sol est mouillé et jonché d'excréments et je me sens submergé par la panique. À tour de rôle quelqu'un nous pousse vers un couloir étroit et sombre à l'aide d'une espèce de bâton qui me saisie d'effroi. J'entre et je me retrouve seul dans un petit box étroit et j'attends. Mais que veulent-ils ? Il faut en parler et montrer ces images afin de contribuer à changer les choses. Fermer les yeux ou détourner son regard, c’est tourner le dos à la souffrance de ces chevaux. Ils ont besoin de vous. Visionnement du VIDEO http://s147271628.onlinehome.us/HorseSlaughter.wmv pour réellement voir comment se déroulle le couloir de la mort chez ceux pour lequel la sentence est: JE NE TE VEUX PLUS... mais pour les coeurs sensibles, s'abstenir de regarder. http://lesecuriesdiabolo.com/index.php Les Écuries Diabolo 222 Route 116 est St-Agapit Québec Canada G0S 1A0 418-956-2860
  10. Nos beaux journalistes du Québec défendent toujours la chasse Le mercredi 01 août 2007 La chasse aux phoques en cinq questions Martin Croteau La Presse Q Pourquoi chasse-t-on le phoque? R La fourrure des phoques plaît particulièrement aux acheteurs russes et chinois. Mais cette année, le marché est beaucoup moins lucratif. Une peau, qui valait une centaine de dollars l'an dernier, n'en vaut plus que 60$. Les bêtes sont aussi recherchées pour leur viande et leur huile, riche en oméga-3. Selon Pêches et Océans Canada, la valeur totale des produits de la chasse s'élève à plus de 40 millions de dollars. Q Qui dépend de la chasse aux phoques? R Environ 11 000 permis de chasse commerciale sont délivrés chaque année. On compte entre 800 et 900 chasseurs aux Îles-de-la-Madeleine. Aucun nouveau permis n'a été délivré depuis le 31 mai. Q Comment chasse-t-on le phoque? R Selon le Règlement sur les mammifères marins, on ne peut tuer le phoque qu'à l'aide d'une carabine de gros calibre, d'un fusil de chasse avec des balles rayées, d'un gourdin ou d'un hakapik. C'est ce dernier outil, un long bâton muni d'un pic, qui suscite l'indignation des défenseurs des animaux. Les chasseurs s'en servent pour défoncer le crâne des phoques. Plus de 90% des bêtes sont tuées par balle. Q Permet-on la chasse aux bébés phoques? R Non. Depuis les années 80, le Canada interdit l'abattage des blanchons, les bébés phoques. La chasse est désormais permise lorsque les phoques ont perdu leur pelage blanc. Cette mue survient généralement à l'âge de 12 jours. Q Quels pays boycottent le Canada à cause de la chasse aux phoques? R Les États-Unis sont le dernier d'une série de pays à contester la chasse aux phoques. Il y a deux semaines, les Pays-Bas ont interdit le commerce de tous les produits dérivés des phoques du Groenland et des phoques à capuchon. Cette dernière espèce n'est pas chassée au Canada. En avril, la Belgique avait banni l'importation et la commercialisation des produits du phoque, tout comme l'avait fait l'Italie en 2005. La France et l'Allemagne songent à les suivre. La Croatie, le Mexique et le Luxembourg ont également adopté des textes législatifs s'opposant à la chasse aux phoques. http://www.cyberpresse.ca/article/20070801/CPACTUALITES/70801006/1019/CPACTUALITES
  11. Chasse aux phoques Le Canada conteste la décision de Bruxelles Le Canada fait appel à l'Organisation mondiale du commerce pour défendre la chasse aux phoques. Ottawa conteste l'interdiction des importations de produits dérivés du phoque adoptée par la Belgique, en avril dernier. Le ministre des Affaires étrangères, Peter MacKay, estime que Bruxelles fait fi de ses obligations en vertu des règles du commerce international. Depuis des années, le Canada est la cible de critiques de la part des groupes de défense des animaux qui jugent la chasse aux phoques cruelle. Le Canada et la Belgique ont 60 jours pour s'entendre sur une solution négociée, à défaut de quoi un groupe spécial se penchera sur le différend. En plus de la Belgique, l'Italie et les Pays-Bas interdisent le commerce des produits dérivés du phoque. La France et l'Allemagne pourraient suivre, alors que les États-Unis contestent la chasse au phoque. http://lcn.canoe.com/lcn/infos/national/archives/2007/08/20070801-094911.html
  12. Le Canada veut sauver la chasse au phoque Le Canada veut protéger… la chasse au phoque. De plus en plus de pays interdisent les produits issus de ce mammifère arctique, menaçant les débouchés d’une pratique contestée depuis le célèbre cri poussé sur la banquise en 1977 par Brigitte Bardot. Pour arrêter cette vague de boycott, Ottawa a décidé mardi d’attaquer la Belgique devant l’Organisation mondiale du commerce. Poursuivre la lecture: http://www.20minutes.fr/article/173217/Monde-Le-Canada-veut-sauver-la-chasse-au-phoque.php
  13. Le jeudi 02 août 2007 On achève bien les veaux Ariane Krol ( Miss pro-massacre des animaux ) La Presse «Attendu que 95% des phoques tués depuis cinq ans étaient des bébés de 12 jours à 12 semaines, dont plusieurs n'avaient pas encore mangé leur premier repas solide.» Cet argument est l'un de ceux qui ont convaincu la Chambre des représentants d'adopter, lundi, une résolution pressant le Canada d'interdire la chasse au phoque. Un parfait exemple de la sensiblerie qui pervertit ce dossier depuis 40 ans. Oui, la chasse au phoque fait mal à regarder. Comme toute forme de chasse, comme toute mise à mort d'un animal, surtout s'il s'agit d'un mammifère et qu'il saigne. La chasse au phoque est sans doute la plus choquante de toutes, parce que le sang rougit la banquise au lieu de se fondre à l'humus de la forêt. C'est sur cette vision, et sur d'autres arguments aussi émotifs, qu'on se base pour protéger cette espèce nullement menacée. Vaudrait-il mieux attendre pour l'abattre que le phoque ait goûté aux joies de la nourriture solide? Le veau de lait, comme son nom l'indique, est exclusivement nourri de lait jusqu'au moment d'aller à l'abattoir vers l'âge de 20 semaines. S'en émeut-on pour autant? Les retombées commerciales de la chasse au phoque étant minimes comparées à la publicité négative qui en résulte, il aurait été beaucoup plus simple de faire une croix sur cette activité que de la défendre. Heureusement, le gouvernement canadien refuse de céder au chantage. Il vient de convoquer la Belgique, qui interdit la commercialisation de produits dérivés du phoque, devant l'OMC. Bravo. L'indignation des opposants est sans doute sincère, mais elle est souvent opportuniste. Les cadavres des phoques qu'on voit sur les banquises ne servent pas qu'à enrichir les chasseurs. Ils permettent à des vedettes de se poser en protecteurs des plus faibles, à des groupes de défense des animaux de recueillir des fonds et à des politiciens de satisfaire une partie de leur électorat à peu de frais. C'est ainsi que les groupes militants continuent de brandir des photos de blanchons même s'il est interdit de les tuer depuis la fin des années 80. Combien d'âmes sensibles, mais mal renseignées, ont signé un chèque pour sauver des petites bêtes qui sont déjà protégées? Quant à la Belgique, premier pays de l'Union européenne à interdire formellement le commerce des produits du phoque, elle ne risquait pas grand opposition dans ses terres: elle n'en a pas importé depuis au moins sept ans. Idem pour les États-Unis, où le commerce du phoque, et de tout autre mammifère marin, est sévèrement contrôlé depuis 1972. La Chambre des représentants et le Sénat ne risquent pas de se mettre grand monde à dos en réclamant l'interdiction de cette chasse, puisqu'une fraction seulement des produits aboutit chez eux. Nous avons, collectivement, une réflexion à faire sur la façon dont nous traitons les animaux, y compris ceux qui sont laids ou qui ne nous sont pas familiers. La majorité des groupes qui militent pour leur bien-être s'intéressent d'ailleurs à une foule d'espèces, y compris les animaux d'élevage. Malheureusement, ce sont toujours les cas les plus spectaculaires, et sur lesquels il est le plus facile de prendre position, qui mobilisent les politiciens et le grand public. Et les gestes posés impulsivement en faveur de quelques espèces chouchou ne profitent aucunement à celles qui auraient davantage besoin de protection. http://www.cyberpresse.ca/article/20070802/CPOPINIONS03/708020667/5034/CPOPINIONS
  14. NFL - Nike suspend son entente avec Vick, Reebok cesse de vendre son maillot Nike Inc. a indiqué vendredi qu'elle avait suspendu son contrat avec le quart des Falcons d'Atlanta Michael Vick et qu'elle retirera la marchandise portant son nom des étagères des magasins dont la compagnie est propriétaire, tandis que Reebok a décidé de cesser de vendre son maillot no 7. Dans un communiqué diffusé vendredi, Nike a déclaré qu'elle n'avait pas rompu le contrat, même si des organismes pour la défense des animaux l'a incitée à le faire après que Vick eut été accusé d'avoir été impliqué dans des combats de chiens. "Nike a suspendu le contrat de Michael Vick sans salaire, et ne vendra plus de produits Michael Vick chez les détaillants appartenant à Nike à ce moment-ci", a affirmé la compagnie. Reebok, le fournisseur officiel des uniformes de la NFL, a quant à elle fait savoir qu'elle ne vendrait plus la réplique du maillot de Vick dans les magasins au détail et via son site Internet. Vick a présenté un plaidoyer de non culpabilité, jeudi, déclarant qu'il n'avait pas participé à un réseau de combats de chiens où on aurait prétendument tué les pit-bulls les moins performants par pendaison, électrocution ou d'autres manières brutales. "Nike est préoccupée par les accusations sérieuses et très inquiétantes à l'endroit de Michael Vick, et nous considérons la cruauté envers les animaux inhumaine et répugnante", a déclaré le porte-parole de Nike Dean Stoyer dans un communiqué. Etant donné que Vick n'a pas encore été déclaré coupable d'un crime, Nike a laissé la porte ouverte à une reprise de son entente avec le quart vedette s'il est acquitté. Même si Reebok n'a pas de contrat avec Vick, la compagnie est le fournisseur officiel des 32 équipes de la NFL et détient donc les droits sur les ventes des maillots des joueurs dans les magasins. "Nous trouvons qu'il s'agit d'accusations inquiétantes, a affirmé la porte-parole de Reebok Denise Kaigler. Bien que ce soit seulement le début des instances judiciaires et que nous savons qu'il faudra en attendre le dénouement, nous avions le sentiment qu'il fallait prendre cette décision maintenant et qu'il s'agissait de la décision appropriée." Reebok a également annoncé qu'elle était prête à reprendre tout maillot de Vick qui n'avait pas été vendu et que les détaillants lui retourneraient. Nike avait auparavant annoncé à ses détaillants qu'elle ne lancerait pas comme prévu la marque Air Zoom Vick V cet été, et que les quatres marques de souliers et trois sortes de T-shirts qui portent déjà le nom de Vick resteraient en magasin. http://www.matin.qc.ca/articles/20070727185053/nfl_nike_suspend_son_entente_avec_vick_reebok_cesse_vendre_son_maillot.html
  15. Franz Weber fête aujourd'hui ses 80 ans avec les témoins de ses combats. Brigitte Bardot remercie son guide pour la protection des animaux. L'écologiste montreusien célèbre son anniversaire ce soir avec 130 invités au Grandhotel de Giessbach (BE) Vincent Donzé - 26/07/2007 Le Matin En ouvrant son courrier hier matin, Franz Weber a retrouvé ses 50 ans: à l'encre bleue, Brigitte Bardot couvre cet ardent défenseur de la nature et du patrimoine «de 80 baisers très tendres». Dans sa lettre adressée à «Mon Franz», la star qui partageait son combat en 1977 pour sauver les bébés phoques adresse même un «je t'aime» au jeune octogénaire qui fête son anniversaire aujourd'hui: «Merci d'avoir été mon guide et mon phare», écrit-elle. BB ne sera pas au Grandhotel de Giessbach (BE) ce soir, mais les 130 invités suisses, français, allemands ou grecs sont autant de témoins des 150 combats de Franz Weber. Hier encore, un historien de la vigne réagissait à l'inscription de Lavaux au patrimoine mondial: «Le chasselas n'est pas né en France ou en Egypte, mais en Lavaux!» s'enthousiasme Franz Weber. Pourtant, pour le buffet de ce soir, le vin sera servi par des vignerons de Montmartre: «Je suis citoyen de cette commune», rappelle ce journaliste qui côtoyait Mireille Mathieu, Jean Cocteau ou Pablo Picasso lorsqu'il était correspondant à Paris. " «Merci d'avoir été mon guide et mon phare» Brigitte Bardot "Enfant rêveur et fugueur, le petit Franz rêvait de devenir conducteur de locomotive. La géographie suisse fascinait ce garçon qui connaissait par coeur l'altitude des montagnes. Le déclic s'est produit lorsque le journaliste a découvert les plans de l'Exposition nationale de 1964: «On va détruire la Suisse!» Ce langage excessif préfigurait son premier combat, mené l'année suivante contre la défiguration d'une montagne grisonne. Les campagnes suivantes ont sauvé les vestiges de Delphes, les forêts du Danube, les Baux-de-Provence... C'est en discourant chez des paysans lucernois que Franz Weber a rencontré en 1972 celle qui deviendra son épouse et sa complice. Ses mots pour séduire Judith? «Je lui ai demandé ce qu'elle faisait pour la nature...» sourit l'écologiste. A 32 ans, leur fille, Vera, se profile comme héritière de sa fondation: «Mes parents sont fusionnels, mais j'ai besoin d'autonomie», dit-elle. Comme elle définit la stratégie et le marketing du Grandhotel sauvé par ses parents, l'organisation de l'anniversaire lui incombe. http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suisse/actu_suisse__1?contenu=282714
  16. Élevages Périgord Congédiement de l’employé qui a maltraité des canards TVA a appris qu'à la suite d'une enquête interne, Élevages Périgord a congédié l'employé qu’une vidéo montrait en train de maltraiter des canards dans les locaux de l'entreprise de Saint-Louis-de-Gonzague, près de Valleyfield. Affirmant pratiquer la tolérance zéro à l'égard de la violence envers les animaux, le directeur général d’Élevages Périgord, Emmanuel Nassans avait d’abord suspendu l’employé avant de le congédier. Le groupe de défense des droits des animaux, Réseau action globale, qui avait infiltré l'entreprise du producteur de foie gras durant trois mois, avait diffusé des images-chocs, notamment de dizaines de canetons emprisonnés vivants dans des sacs de plastique, d’un canard au cou tordu en attendant d'être mis à mort et d’un employé frappant la tête d'un canard contre un mur de béton. Avec ces images, l’entreprise avait pu identifier l’employé syndiqué fautif. L'enquête policière L'enquête policière n'est toujours pas complétée aux Élevages Périgord. La Sûreté du Québec (SQ) a rencontré toutes les personnes liées de près ou de loin aux événements. TVA a également appris que certains des gestes de cruauté perpétrés à l'endroit des animaux, montrés sur la bande vidéo, ne pourront faire l'objet de poursuites criminelles parce qu'ils ont été commis il y a plus de six mois. Or, le Code criminel ne permet pas d'intenter des poursuites après ce délai. La SQ attend cependant le rapport d'un expert avant de soumettre le dossier au procureur, qui décidera s'il y a matière à déposer des poursuites contre des employés ou Élevages Périgord. En vidéo, écoutez le reportage d’Alain Laforest. http://lcn.canoe.com/lcn/infos/regional/archives/2007/07/20070726-211012.html
  17. Foie gras: pour un débat précis et rigoureux Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Chargé de cours en philosophie à l'Université de Montréal Opinion À la suite de l'affaire RAG, le débat sur le foie gras semble s'inviter dans les journaux, notamment dans les pages du Devoir depuis quelques jours (13 et 16 juillet 2007). Il est appréciable que l'on puisse discuter librement de ces questions sans attendre les emplettes du mois de décembre. Il est plus fâcheux que la controverse soit truffée au mieux d'imprécisions, au pire de sophismes. Premièrement, il est faux de dire que «nous produisons du foie gras pratiquement de la même façon depuis des millénaires». Il n'y a pas que les perceptions qui changent, les pratiques aussi. Un préjugé tenace voudrait que la majorité des élevages soient traditionnels et que les oiseaux, gavés amoureusement sous le genou de la fermière, gambadent librement dans des enclos extérieurs. Les faits, pourtant, sont là: 80 % de l'élevage est industriel, c'est-à-dire que les volatiles sont totalement immobilisés dans des cages individuelles dont seul le cou dépasse, dans une obscurité quasi totale. Le gavage se fait alors par pompe pneumatique, qui envoie dans l'estomac de 350 oiseaux par heure une grande quantité d'aliments très énergétiques et déséquilibrés en seulement 2 à 3 secondes, contre 45 à 60 secondes pour le gavage traditionnel. Conséquences: lésions et douleurs dans la gorge, stress, choc traumatique, diarrhées, halètements. La déformation du foie hypertrophié, qui atteint dix fois son volume normal en fin de gavage, rend la respiration et les déplacements difficiles car les sacs pulmonaires de l'animal sont compressés par un organe qui écrase ce qui l'entoure, et son centre de gravité est déplacé. Le taux de mortalité des canards en gavage est 10 à 20 fois plus élevé que celui de leurs congénères en élevage. Deuxièmement, il est faux que ce procédé soit la reproduction d'«un phénomène tout à fait naturel où les oiseaux migrateurs stockent de la graisse dans leur foie pour survivre». Les canards et les oies sont effectivement des oiseaux migrateurs qui stockent de la graisse dans leur corps avant d'effectuer de longs trajets. Mais, d'une part, dans le cas des palmipèdes sauvages, la graisse n'est pas stockée dans le foie mais autour du foie. D'autre part, lorsque, dans le cas d'autres espèces (comme la paruline rayée par exemple), la graisse est stockée dans le foie, le poids de celui-ci augmente peu, il est au plus multiplié par deux, tandis qu'il l'est par dix ou douze, soit cinq à six fois plus, dans le cas des canards gavés. Autrement dit, les oiseaux gavés par l'homme seraient bien incapables, au moment de l'abattage, de prendre leur envol pour effectuer des milliers de kilomètres, car ils sont bien trop lourds, trop déséquilibrés et surtout trop malades pour pouvoir faire le moindre effort. Par ailleurs, le canard mulard utilisé pour le foie gras ne possède pas les caractères génétiques migratoires de sa mère, mais ceux, sédentaires, de son père (canard de Barbarie). Le stockage énergétique prémigratoire n'existe tout simplement pas dans son cas. On ne peut donc pas l'invoquer comme prétexte. Par conséquent, le gavage n'est pas la reproduction d'un phénomène naturel, mais son exagération pathologique et létale. Et le foie gras est un foie malade, qui présente un niveau de stéatose hépatique qui tuerait l'animal si le gavage était poursuivi pendant seulement trois jours supplémentaires. C'est ce qu'établit l'enquête du Comité scientifique de la santé et du bien-être des animaux de la Commission européenne dans son rapport de 1998, qui condamne le gavage: «[...] parce que le fonctionnement normal du foie est sérieusement altéré chez les oiseaux avec le foie hypertrophié qui est obtenu à la fin du gavage, ce niveau de stéatose doit être considéré pathologique». Troisièmement et pour ce qui est de l'exemple français, il faut préciser que c'est donc pour se protéger de la pression de l'Union européenne que la France a voté en automne 2005 un amendement qui stipule que «le foie gras fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé en France». Un amendement motivé par de nombreux sophismes, en particulier l'appel à la tradition et l'alibi économique, que j'ai déjà dénoncés ailleurs (L'Express, 15 décembre 2005). En voici un autre: la diversion. On prétend que l'exemple de la ville de Chicago ne serait pas à suivre dans la mesure où sa contribution à la gastronomie mondiale n'est pas significative et que le discours du RAG n'est pas non plus crédible parce qu'il ne parle pas «des mégaporcheries, de l'élevage en batterie des volailles, du confinement». D'où vient donc cette étrange logique selon laquelle, pour dénoncer une pratique au nom du bien-être animal, il faudrait soit être cordon bleu, soit les dénoncer toutes en même temps? Il n'est pas besoin d'être gastronome pour avoir des reproches à faire au gavage, de la même manière qu'il n'est pas besoin d'être un amateur de courses de dromadaires pour dénoncer l'esclavage des enfants-jockeys. Et l'on peut bien entendu critiquer une activité en particulier, sans devoir faire une liste exhaustive de toutes les autres activités problématiques, sans quoi il n'y aurait ni complémentarité ni division du travail, et tous les articles, tous les ouvrages, toutes les interventions devraient par souci de cohérence être des encyclopédies achevées. Le débat sur le foie gras a le mérite d'exister dans la presse, faisons en sorte qu'il soit précis et rigoureux. http://www.ledevoir.com/2007/07/26/151457.html
  18. Caro18

    Barn fire prevention

    Barn fire prevention It doesn’t take long for a smouldering fire to erupt into a blazing inferno. Most barns are packed full of possible fuel sources, from large quantities of hay or straw, to chemicals, to the buildings themselves for older structures. Fire and smoke can spread so quickly that even if detected early it may not be possible for responders to get there in time, for animals or equipment to be saved, or even for employees to escape. With just a few breaths, smoke can easily incapacitate both humans and animals. Preplanning, training, and preparation can help to prevent tragedy, speed response times, and save human and animal lives if the worst happens. Yet many of the simplest protection and prevention techniques recommended by farm and fire experts across the country and the world are not currently standard farm practice. This needs to change. Each year hundreds of thousands of livestock animals are lost to barn fires. Not only do these animals suffer and die in horrible pain, but their losses cost farmers millions of dollars in lost revenue and often take years to recoup from insurance companies who consider animals assets instead of living beings. Furthermore, insurance payouts are slow, often up to 18 months, frequently resulting in bankruptcy for farmers without sufficient saved resources to pay employees or replenish their stock during that time. Farm fires can devastate whole families for years at a time. Early detection of fire and planning/training in fire response is fundamental to human and animal safety Evacuating animals can be difficult to impossible once a fire has started. Pigs and poultry are often housed too densely to make evacuation possible in any practical fashion, especially in Canadian winters where animals can die in just minutes of outdoor exposure. For this reason, these two industries suffer the highest animal losses from fires. Horses, on the other hand, are generally considered more valuable and are housed less densely, but evacuating horses involves other considerations. For one thing, horses may want to remain in their stalls during a fire because they think the stall is a safe and familiar place. Even when owners or handlers are on the scene in time to make a difference, there are numerous horror stories of horses breaking free from handlers and running back into burning barns. Keeping horses haltered, practicing fire drills and knowing the location of the fire exits can better prepare horse owners to react, should fire strike. While the most reliable, humane, and cost-effective approach will always be to prevent fires from starting, it is important to plan for the worst and to have solid procedures for fire response, control and extinguishing in place as well. Lightning, arson, and accidents can sometimes cause fires despite the best planning and practices. Up-to-date emergency procedures can greatly reduce the risk to both farm employees and animals and greatly increase response time in an emergency. Throughout 2004, the CFHS worked with farm animal specialists and industry groups such as the Ontario Horse Racing Industry Association to implement a barn fire prevention strategy. As a result of that collaboration, we have three factsheets in PDF format which can be downloaded: Fire Safety Tips for Farm Management [pdf] http://cfhs.ca/files/mgmt_factsheet.pdf Fire-Safe Farm Building and Renovation [pdf] http://cfhs.ca/files/bldg_factsheet.pdf Fire Safety Poster [pdf] http://cfhs.ca/files/fire_poster.pdf http://cfhs.ca/farm/barn_fire_prevention/
  19. L'Etat de Californie interdit la vente de chaussures en cuir de kangourou PAR PAUL ELIAS SAN FRANCISCO (AP) - La cour suprême de Californie a interdit la vente de chaussures de sport rendues populaires par le footballeur David Beckham ainsi que d'autres marchandises faites à partir de cuir de kangourou. Mais l'interdiction prononcée lundi pourrait être de courte durée. En effet, une loi autorisant les produits dérivés du kangourou a été votée par le Sénat cette année. Elle va arriver sur le bureau du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger en septembre, chargé de promulguer la loi. Les défenseurs des droits des animaux estiment que les chasseurs tirent par erreur sur des kangourous d'espèces menacées, et qu'ils abattent cruellement les autres, parfois en matraquant les bébés à mort. "Nous engageons des poursuites à cause des conditions effroyables dans lesquelles les kangourous sont tués", a expliqué Lauren Ornelas de l'association de défense des animaux Viva, qui a porté plainte contre Adidas. En 1971, l'Etat de Californie avait interdit la vente de produits de kangourou ainsi que d'autres espèces menacées d'extinction, comme les éléphants, les loutres de mer et les vigognes. En 1995, le gouvernement australien a annoncé une augmentation de la population des kangourous. L'Agence fédérale de protection des animaux marins et de la faune et de la flore a alors retiré le kangourou de sa liste d'animaux menacés et a autorisé l'importation du cuir. Adidas, le plus gros client industriel de cuir de kangourou, utilise la peau pour ses célèbres chaussures Predator. Les joueurs de foot disent que celles-ci sont légères et plus aérées que les autres marques concurrentes. David Beckham, qui jouera pour la première fois avec les Los Angeles Galaxy samedi, porte des Predator depuis plusieurs années, au terme de son contrat avec Adidas. L'année dernière, le joueur avait annoncé que ces chaussures Predator seraient désormais fabriquées en cuir synthétique. "David porte des chaussures Predator en cuir synthétique et l'arrêt de la cour n'a aucune incidence pour nous", a expliqué Simon Oliveira, le porte-parole du joueur. http://info.branchez-vous.com/Insolite/070724/Q072402U.html
  20. Pas des animaux «jetables»! Les animaux ne sont pas de simples objets de consommation, dont on se débarrasse pour toutes sortes de raisons, en particulier en cette période de déménagement. Même si elle est simple et rudimentaire, leur conscience existe puisqu'ils s'attachent à leurs maîtres. Et ils sont parfaitement conscients des changements d'habitudes de leur entourage. Quand un animal voit sa maison se vider, qu'on l'abandonne sur place ou ailleurs, sans collier, c'est son univers qui s'écroule et il vit une insécurité et un stress énormes. Il est désorienté. Il ne comprend pas. C'est une forme de cruauté mentale à l'égard de cet animal. Les chiens et les chats qui ne sortent pas à l'extérieur en souffrent plus que les autres. Si l'animal est abandonné dehors, il partira à la recherche de ses maîtres et de son foyer. Certains individus diront qu'ils l'ont perdu. La différence entre la perte (qui arrive aussi quand toutes les portes sont ouvertes lors d'un déménagement) et l'abandon: la présence ou pas d'un collier et la déclaration ou pas de la perte auprès de la police, des vétérinaires et des refuges. S'il est abandonné sans rien, à l'intérieur d'un appartement, c'est de toute évidence de la cruauté aux termes de la loi. Dans tous les cas d'abandon sans ressources, c'est de la cruauté envers les animaux et c'est criminel. S.V.P, si vous ne pouvez ou ne voulez plus de votre compagnon, donnez-le à quelqu'un qui saura l'aimer et le soigner, ou allez le porter au refuge le plus près de chez-vous. Si vous n'en connaissez pas, informez-vous auprès de votre municipalité ou de votre vétérinaire. Aux témoins d'un abandon, dans la mesure du possible, notez les noms, adresses, immatriculation des «inconscients» de l'abandon et dénoncez-les auprès de la police et des refuges de votre région. Il est plus que temps que cette cruauté cesse. C'est Gandhi qui disait qu'on évalue le sens moral d'un peuple à la façon dont il traite ses animaux. Il y a des jours où j'ai tellement honte de mon espèce! Francine Vachon Québec http://www.cyberpresse.ca/article/20070718/CPSOLEIL/70706097/5826/CPSOLEIL
  21. Tell the NFL to Suspend Michael Vick! Dear Friend, This dog was one of 52 pit bulls seized from Michael Vick's property. The HSUS The outrage is unprecedented, and for good reason: Two days after a federal grand jury indicted NFL star quarterback Michael Vick and three cohorts on felony dogfighting charges, more than 150,000 people have called on the NFL to suspend Vick immediately. https://community.hsus.org/humane/notice-description.tcl?newsletter_id=12165665
  22. BLOOD SPORT IN AFGHANISTAN / by Musadeq Sadeq. Forbidden under Taliban rule, dog fights have quickly reappeared throughout Afghanistan. Hundreds of men and boys will gather to watch dogs go at each other, with blood often spilled though the fight will end as soon as one of the dogs pins the other down - unlike in other countries where fights continue until the death of one of the animals. OnAsia photographer Musadeq Sadeq went one Friday morning on a hillside outside Kabul to see the fights. http://www.onasia.com/content/story.aspx?storyID=314&page=1 pit bull dogs fight video clip http://www.answering-christianity.com/pit_bull_dogs_fight.mov dogs fight video clip http://www.answering-christianity.com/dog_fight.wmv Dog fighting becoming popular blood sport in Russia http://www2.cnn.com/WORLD/9610/19/demonic.dogs/
  23. Le restaurant végétarien Le Mille-Feuille déclare faillite Après 27 ans d’existence, Le Mille-Feuille — un restaurant végétarien fondé à Sillery dans les années 80 — est disparu du décor. L’actuel propriétaire du commerce, Bryand Boucher, a déclaré faillite en juin. C’est le syndic Bresse et Associés qui s’occupe du dossier. Le montant de la faillite atteint 140 000 $ et le principal créancier est le Groupe financier Multiservices. Une dizaine de personnes ont perdu leur emploi. Certains travaillaient à ce restaurant depuis plus de cinq ans. « C’est un coup dur, a confié une des employées. Et c’est dommage parce que ce type de restaurant était unique à Québec. Imaginez toute l’expertise qu’on avait développée dans le domaine de la cuisine santé et végétarienne. Un savoir précieux qui sera peut-être à jamais perdu. » http://www.cyberpresse.ca/article/20070720/CPSOLEIL/70719206/6586/CPSOLEIL Poursuivre la lecture:
  24. Etats-Unis. Le business des combats de chien L ’ inculpation d ’ une star du football américain, accusée d ’ organiser des combats illégaux de chiens, a jeté la lumière sur cette pratique violente, souterraine et prospère qui progresse aux Etats-Unis aussi bien dans les quartiers que chez les éleveurs. « Le phénomène va grandissant. On en voit à Chicago, New York, mais aussi dans l ’ Indiana, le Wisconsin, affirme Michael Roach, chargé des enquêtes pour la plus ancienne organisation américaine de refuges pour animaux Anti-Cruelty Society. Cela se passe à trois niveaux : celui de la rue et des gangs, celui des loisirs et au niveau professionnel . » Des paris à un demi-million de dollars Les paris autour de ces combats peuvent atteindre 20.000 à 30.000 dollars lorsqu ’ ils sont organisés par la rue, et jusqu ’ à un demi-million de dollars, lorsque des éleveurs clandestins sont maîtres de cérémonie. Il y aurait entre 20.000 et 40.000 professionnels du combat de chiens aux Etats-Unis, qui s ’ aident d ’ internet pour organiser ces rencontres souterraines. Récemment, une vedette de l ’ équipe de football américain des Atlanta Falcons, Michael Vick, a été accusée par un grand jury fédéral d ’ avoir entraîné et fourni des chiens pour se battre à travers le pays , de 2001 à 2007. Lors de ces combats, les chiens vaincus étaient achevés, pendus, noyés ou éclatés au sol, indique le document de justice. On achève le perdant Quelque 66 chiens dont 55 pitbulls ont été trouvés dans sa propriété de Virginie, la moitié d ’ entre eux enchaînés à des axes de voiture à une distance suffisante les uns des autres pour s ’ exciter sans se mordre, une pratique commune des élevages de chiens de combat. Dans les quartiers, les maîtres de pitbulls terrorisent les communautés, volant parfois les chiens ou chats de leurs voisins pour en faire un appât d ’ entraînement. « Les combats ont lieu dans des garages, des sous-sols, des maisons abandonnées ou même dans des appartements, dont on démonte les portes pour construire une arène » , explique Michael Roach. Le divertissement peut ne durer qu ’ un quart d ’ heure ou au contraire plusieurs heures lorsque les animaux ne veulent pas lâcher prise. « On tourne alors un coin en bois dans leur mâchoire pour l ’ ouvrir et on les relance l ’ un contre l ’ autre » , affirme Michael Roach. Les chiens qui ont perdu sont achevés, pour faire passer le message : « Voilà ce qui arrive aux perdants » , dit-il. Connu sous le nom de « blood sport » (sport de sang), le combat de chiens, qui oppose le plus souvent des pitbulls entraînés pour la lutte à mort, s ’ étend désormais à tout le s Etats-Unis . http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/monde/art_986338.php#
  25. Caro18

    FOIE GRAS-Nos amis les animaux

    Nos amis les animaux François Parenteau Je sais bien qu'il y a la guerre en Afghanistan et en Irak, les terroristes, George Bush qui censure la science pour servir son idéologie, la bactérie mangeuse de chair, les tireurs fous, le projet Rabaska et tout et tout. Mais je ne peux rien y faire, ce qui me fait le plus réagir, ce qui me donne des frissons dans le dos, c'est quand je sens que les animalistes sont en train de gagner du terrain. Et c'est un peu l'impression qu'on avait la semaine dernière avec cette histoire de foie gras et de canards maltraités. Dans les médias québécois, la cause animaliste n'a pas beaucoup de défenseurs acharnés, Dieu merci. On s'en est tenu à dénoncer la cruauté injustifiée et on a défendu le droit d'élever et de tuer des animaux pour nourrir les humains. Mais on sent que la tendance monte. Lors d'un voyage en Europe, au début de la vingtaine, vous savez, pendant ce genre de trip Eurailpass qui forme la jeunesse, je me suis retrouvé dans une cabine en face d'une vieille madame un peu bourge. Elle s'est mise à parler des animaux. À ses yeux, ces créatures étaient des merveilles de la création. Pas de malice, rien que de la bonté. Et elle ne trouvait rien de plus atroce que la cruauté envers les animaux. Elle avouait d'ailleurs les préférer à bien des humains. Je me disais que c'était une vieille aigrie qui dérapait un peu. Ce genre de discours, au fil des ans, j'ai commencé à l'entendre d'un peu partout. Très présent dans le monde anglo-saxon, il est le plus souvent porté par des gens qui me semblent les plus déconnectés de la réalité: des vedettes d'Hollywood, des mannequins, des gosses de riches en mal de cause. Depuis lors, les PETA et autres groupes de protection des animaux (pas des espèces menacées ou des écosystèmes, ce qui est tout autre chose) m'horripilent par leur hypocrisie. C'est correct pour un mannequin de porter des tissus fabriqués par des petites Chinoises forcées de travailler. Mais du blanchon, quelle horreur! Depuis des décennies qu'on s'inquiète à gauche et à droite des effets dévastateurs qu'aurait la violence-spectacle qui s'explose sur nos écrans, petits et grands, personne ne s'est jamais questionné sur les effets potentiels d'une trop grande exposition à l'anthropomorphisme cute de tous les Mickey Mouse, les contes de la rive et autres Calinours. Ça crée une identification fausse. Pour ma part, traitez-moi de Genghis Khan alimentaire, mais si j'apprends un jour que la viande d'un hamster qu'on aurait volontairement rendu alcoolique durant sa vie avait un goût absolument délicieux, je voudrais y goûter. Remarquez, la plupart du temps, la nature est bien faite. La souffrance goûte généralement mauvais. Il paraît qu'il y a trois catégories de gibier, selon la mort qu'il a connu. Le chevreuil foudroyé en pleine insouciance, broutant dans la clairière, goûterait pleinement le bonheur. Il n'a pas eu le temps d'avoir peur et que ses muscles se gorgent d'acide lactique. Celui qui a aperçu le chasseur et a commencé à s'enfuir serait déjà de moindre qualité. Quant à l'animal pris au piège d'un trappeur, sa viande serait immangeable tant il a eu le temps de capoter et d'angoisser avant d'être délivré de sa souffrance. C'est d'ailleurs pour cette raison que je préfère manger des oeufs de poules heureuses que ceux pondus dans les usines à oeufs stressantes. C'est la même chose pour les produits non testés sur des animaux. Je veux bien qu'on balise la pratique de façon à empêcher de petits sadiques de se taper un trip aux dépens de ces pauvres bêtes. Mais ceux qui mènent cette bataille me semblent tellement motivés par une pensée tordue que je me méfie. En bout de ligne, leur but n'est pas le traitement éthique des animaux. Leur but, c'est de créer une planète Gund, avec tout plein d'animaux doux tout partout à qui l'humain ne ferait jamais rien de mal. Parce que, si vous observez bien, ces gens-là ne manifestent que pour les pandas, les bébés phoques et les mignons canards. Jamais pour la sangsue marbrée, la hyène à collerette ou le phacochère venimeux, qui sont pourtant tout aussi utiles à l'équilibre de leurs écosystèmes. Mais voilà, ultimement, ma ligne à moi, c'est si ça fait du bien à l'humain. Le foie gras est un régal, les canards ne sont pas en voie d'extinction et on ne les torture pas inutilement? Beurrez-moi z'en épais. La fourrure tient au chaud, provient d'une source naturelle et encourage l'économie locale des Îles-de-la-Madeleine? Allez hop, j'enfile mes bottes de phoque. Je fais de la résistance préventive. Parce que ce qui me glace d'effroi chez les animalistes, c'est justement qu'ils défendent cette cause-là quand il y a la guerre en Afghanistan et en Irak, les terroristes, George Bush qui censure la science pour servir son idéologie, la bactérie mangeuse de chair, les tireurs fous, le projet Rabaska et tout et tout... Vos reactions http://www.voir.ca/actualite/impertinences.aspx?iIDArticle=52540
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