Caro18
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Le président: Merci, madame Aldworth. Avant de passer à M. Byrne qui sera le premier à poser des questions, j'aimerais clarifier quelque chose. Vous avez dit que tous les phoques étaient tués de cette façon, et pourtant il y a de nombreux phoquiers qui nous ont dit que les phoques étaient assommés, qu'on vérifiait leur réflexe et qu'on les drainait de leur sang. Il est clair que le cas que vous nous avez décrit ne respecte pas les règles définies par le MPO. Mais ça ne veut pas dire que tous les phoques sont tués de la sorte. Le cas que vous nous avez montré, de 350 000 animaux tués, est un exemple clair de violation des règles. Mais cela ne veut pas dire que tous les phoques sont ainsi tués. Je voulais que cela soit dit. Monsieur Lavigne, vous avez dit que la réforme des phoques n'était fondée sur aucune preuve scientifique, mais personne ne procède à l'abattage sélectif des phoques. Il faut faire attention aux termes qu'on utilise. Dans le cas qui nous intéresse, il s'agit d'une chasse. Dr David Lavigne: Puis-je intervenir? Cela dépend de ce que vous entendez par abattage sélectif des phoques. Dans certains ouvrages scientifiques, on qualifie d'abattage sélectif les plans de gestion dont l'objectif est de réduire la taille de la population. Or, le TAC excède le niveau de rendement équilibré. On ne peut qu'en conclure que cela a été fait à dessein pour réduire la population des phoques. C'est ainsi qu'on peut parler d'abattage sélectif, parce que l'objectif est de réduire la taille de la population. (1130) Le président: Les termes, ou l'aspect sémantique, sont intéressants. Nous allons maintenant passer aux questions. Allez-y, monsieur. L'hon. Gerry Byrne (Humber—St. Barbe—Baie Verte, Lib.): J'aimerais remercier M. Lavigne et Mme Aldworth de leur comparution. Ils nous ont fait part de perspectives intéressantes qui nous seront utiles. Les membres du comité ne sont pas aussi cyniques que ça. Au contraire, nous sommes toujours prêts à accepter les faits. En réalité, on est ici pour les mettre en question. Madame Aldworth, vous avez dit que dans le cadre de la pêche au phoque commerciale, les phoquiers terre-neuviens touchaient en moyenne 1 500 $, et que ce n'était pas une grosse somme. Croyez-vous vraiment que 1 500 $, c'est dérisoire pour un phoquier terre-neuvien? Mlle Rebecca Aldworth: Oui, c'est ce que je pense. En effet, quand on fait les calculs, on se rend compte que ça ne représente qu'un vingtième de leur revenu. Bien évidemment, il n'y a pas de petites économies et je ne tente pas de minimiser les problèmes de revenu dans les collectivités rurales terre-neuviennes. D'ailleurs, c'est dans une de ces communautés que j'ai grandi. Cela dit, si le gouvernement fédéral prenait une décision en ce sens, il pourrait rapidement mettre un terme à cette industrie en mettant en place un programme de retrait de permis. D'ailleurs, je pense que les personnes y participant toucheraient plus d'argent de cette façon. Sachez que j'en ai discuté avec les phoquiers, qui ne sont pas contre cette idée. En effet, ils n'aiment pas aller sur la banquise pour tuer les phoques. C'est un travail difficile, dangereux et pas très rigolo. On ne devrait pas accepter que cette situation perdure. Ces cinq dernières années, les phoques ont représenté moins de 3 p. 100 de la valeur au débarquement. Ce n'est pas la chasse aux phoques qui va permettre d'éradiquer la pauvreté dans les zones reculées. Ça ne pourra jamais être la solution. L'hon. Gerry Byrne: Y aurait-il des organisations qui se seraient manifestées pour remplacer les revenus qui seraient ainsi perdus? Il est clair que différents groupes de défense des animaux ont mené des campagnes de financement importantes pour véhiculer leur propre version de la chasse aux phoques. Y a-t-il des organisations qui auraient investi dans des opérations mixtes aux Îles-de-la-Madeleine ou encore à Terre-Neuve-et-Labrador dans le but de créer des industries de remplacement? Y a-t-il eu un quelconque mouvement en ce sens? Si 1 500 $ ce n'est pas une somme importante, je suppose qu'il y en a qui sont prêts à s'en départir. J'ai le nom d'un phoquier qui m'a dit que si vous lui donniez un chèque de 1 500 $ de votre poche, il arrêterait sans doute de chasser le phoque. Mlle Rebecca Aldworth: Je suis prête à vous faire le chèque dès aujourd'hui. À titre personnel, je suis prête à vous faire le chèque. L'hon. Gerry Byrne: Je suis prêt à l'accepter. Voulez-vous faire le chèque? Mlle Rebecca Aldworth: Oui, je vous ferai un chèque personnel dès aujourd'hui. L'hon. Gerry Byrne: Votre organisation serait-elle prête à aller plus loin? Mlle Rebecca Aldworth: Vous avez soulevé plusieurs points, auxquels j'aimerais réagir, un à la fois. D'abord, vous avez demandé s'il y avait des organisations qui avaient fait des investissements en vue de trouver des économies de remplacement aux Îles-de-la-Madeleine, par exemple. Je vais demander à M. Lavigne de vous faire part de la perspective de la Humane Society of the United States, mais je peux d'emblée vous dire que la réponse est oui. Certaines de ces démarches ont été fructueuses; d'autres, pas. Certaines organisations se sont dites prêtes à participer à un programme de retrait des permis; par contre, il est impossible d'agir avant que le gouvernement fédéral n'ait décidé d'arrêter une fois pour toutes la pêche au phoque commerciale. En effet, pour que le programme de retrait des permis permette d'arrêter définitivement la chasse aux phoques commerciale, il faut que le gouvernement plafonne les permis et arrête d'en émettre. Autrement, la génération de phoquiers visée par ces mesures risque de se faire remplacer par une nouvelle génération. Nous demandons que le gouvernement fédéral mette en place un programme de retrait de permis et collabore avec nous à sa mise en oeuvre afin de mettre un terme à la chasse aux phoques commerciale. Comme vous le savez, il y a des gens fortunés partout dans le monde qui en parlent et qui songent à avancer les fonds nécessaires pour y parvenir. Cela dit, j'estime... L'hon. Gerry Byrne: Mais pourtant, ils ne le font jamais, Rebecca. Ce qui est intéressant ici, c'est que jamais, au grand jamais, ils ne le font. Mlle Rebecca Aldworth: Mais ils ne pourraient le faire qu'avec votre coopération. L'hon. Gerry Byrne: Et pourquoi donc? Mlle Rebecca Aldworth: Parce qu'à moins que vous ne leur disiez non, nous n'allons pas accorder davantage de permis, nous nous contentons essentiellement d'acheter des permis existants. Vous pourriez très bien faire volte-face et délivrer 5 000 nouveaux permis demain. L'hon. Gerry Byrne: Ce modèle ne suit pas celui de la pêche au saumon du Groenland, pas plus que le moratoire qui existe là-bas. Cela ne correspond à aucun modèle existant. (1135) Mlle Rebecca Aldworth: Il y en a un. C'est le modèle de la chasse à la baleine au Canada. Si vous revenez aux années 70 et au moratoire sur la chasse commerciale à la baleine... L'hon. Gerry Byrne: Pourrais-je vous poser une question à propos de l'enregistrement vidéo que vous nous avez fait voir ce matin? Il est évident que vous pouvez compter sur des vidéographes de très haut niveau. Ce que j'ai trouvé intéressant dans cet enregistrement, c'est que d'abord on voit la chasse proprement dite, après quoi il y a une interruption et tout d'un coup il y a les scènes en plan rapproché qui montrent des phoques. Pourquoi n'avoir pas suivi le phoquier en continuant à montrer l'animal en question? Il me semble qu'il y a pas mal de scepticisme à Terre-Neuve-et-Labrador et aux Îles-de-la-Madeleine du fait que bien souvent, les gens là-bas ont été dupés par de prétendus vidéographes qui n'étaient pas là pour les raisons qu'ils invoquaient. D'ailleurs, certaines atrocités ont même été commises par ceux qui étaient là pour filmer et qui voulaient obtenir un certain effet. Mlle Rebecca Aldworth: Le seul organisme qui, à ma connaissance, n'ait jamais été... L'hon. Gerry Byrne: Cela me semble un peu étrange, madame Aldworth, que vous ne les ayez pas suivis de manière à pouvoir établir une preuve indiscutable. Mlle Rebecca Aldworth: Me permettrez-vous de répondre? POURSUIVRE LA LECTURE: http://cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?SourceId=188524&Lang=2&PARLSES=391&JNT=0&COM=10480
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Le président: Merci. Madame Aldworth. Mlle Rebecca Aldworth (directrice, Questions portant sur la faune canadienne, Humane Society of the United States): Je m'appelle Rebbeca Aldworth et je suis la directrice chargée des questions portant sur la faune canadienne auprès de la Humane Society of the United States. La Humane Society of the United States, ou HSUS, est la plus grande association de défense des animaux au monde. Nous avons près de 10 millions de membres et d'éléments constitutifs à l'échelle mondiale et, par le biais de la Humane Society International, nous assumons une présence au niveau international. Notre association s'intéresse à tous les aspects de la protection des animaux, ce qui veut dire que nous nous attaquons à une toute une série de questions, de la condition des animaux de fermes commerciales et de laboratoires à la protection des mammifères marins, en passant par les usines à chiots, à la dénonciation de la cruauté envers les animaux et l'élimination du commerce des fourrures. La campagne visant l'élimination de la chasse aux phoques commerciale au Canada est l'une de nos activités principales à l'heure actuelle. Cela fait des années que nous tentons d'y mettre fin, une fois pour toutes. Je dois vous avouer que la décision de comparaître aujourd'hui n'a pas été facile. J'estime que le comité manque d'impartialité dans son traitement de la question de la chasse aux phoques commerciale. J'ai assisté à certaines des délibérations précédentes et lu les rapports du comité et je suis d'avis que les conclusions qui émaneront du comité au terme des audiences ont déjà été fixées. Mes collègues me disent que je suis trop cynique et c'est pour ça que j'ai accepté de venir vous entretenir sur la chasse aux phoques commerciale. Cela fait huit ans que j'observe de très près la chasse aux phoques commerciale au Canada. Je l'ai observée dans la golfe du Saint-Laurent et dans le nord-est de Terre-Neuve, région qu'on appelle le « Front ». Par conséquent, j'estime que j'ai une certaine expérience des questions de cruauté et comme cela fait dix ans que j'étudie le phénomène, je comprends les aspects économiques de la chasse aux phoques commerciale ainsi que les tenants et aboutissants de cette pratique au Canada. Permettez-moi de vous parler brièvement de certains mythes véhiculés par le comité. Je vais passer très rapidement parce que je n'ai pas beaucoup de temps et vous demanderai d'être patients. Tout d'abord, les bébés phoques. C'est une question que M. Lavigne a abordée brièvement et je pense que ça vaut la peine d'y revenir. Les rapports sur les prises émanant du gouvernement canadien démontrent clairement que 97 p. 100 des phoques tués au cours des cinq dernières années sont des blanchons de moins de trois mois. D'ailleurs, la majorité d'entre eux avaient moins d'un mois quand ils ont été abattus. Lorsque ces animaux sont tués — et là, je vous fais part de mon opinion personnelle —, beaucoup d'entre eux ne savent pas encore nager et ne sont pas encore sevrés. Ils sont sans défense et ne peuvent pas échapper aux chasseurs. On utilise différents termes pour les qualifier, blanchons, phoques juvéniles, autres. Moi, je les appelle des bébés phoques, tout comme je dirais bébés éléphants ou bébés hippopotames, par exemple. Pour moi, comme pour toute personne les ayant vus sur la glace, ce sont des bébés phoques. J'aimerais maintenant vous parler d'un mensonge éhonté répété par nos autorités gouvernementales à maintes reprises au cours des derniers mois et je dois vous dire que je suis outrée, à titre de Canadienne, que vous vous comportiez ainsi: le fait que les vidéos que nous diffusons en Europe et ailleurs à la télé et sur nos sites Internet datent de 20 ans. J'étais sur les lieux, dans la plupart des cas, lorsque ces vidéos ont été tournées au cours des dernières années. Il n'y a pas un seul groupe qui diffuse des vidéos désuètes. En effet, les prises ont été tournées au cours des dernières campagnes de chasse aux phoques au Canada. Je vais vous montrer une vidéo aujourd'hui parce que je veux que vous voyiez comment se déroule la chasse aux phoques commerciale. Si je vous disais que nombreux sont ceux dans cette salle qui n'ont pas été témoins de la chasse aux phoques commerciale, je ne pense pas que vous me contrediriez. Moi, ça fait huit ans que j'en suis témoin. J'ai été outrée d'entendre des membres du comité dire, devant une délégation européenne le mois dernier, que la chasse aux phoques était, plus que tout autre type de chasse, exempte de cruauté. À cause des lois canadiennes et de nos règlements anticonstitutionnels sur les mammifères marins, je n'ai pas pu intervenir quand j'ai vu qu'on poignarde des blanchons conscients avec des gaffes en les traînant sur la banquise. J'ai vu de mes yeux vus qu'on empilait les animaux morts et mourants. J'ai été témoin, impuissante, de la mort d'un blanchon de trois semaines, mort au bout de 90 minutes, asphyxié par son propre sang. Ce sont des choses qui se passent régulièrement dans le cadre de la chasse aux phoques commerciale. On voit les animaux blessés qui souffrent, des phoques qui ont été abattus, certains peuvent même rester dans cet état pendant huit minutes dans l'eau. Ce sont des choses que j'ai constatées tous les ans. D'ailleurs, j'ai été témoin de certaines choses qu'aucun être humain devrait être obligé de voir, y compris les chasseurs eux-mêmes. J'ai vu moi-même dans quelles conditions travaillent les chasseurs sur les banquises, les chasseurs que vous prétendez défendre. Certains d'entre eux ont la cinquantaine, voire la soixantaine, et doivent traverser la banquise en courant et travailler aussi rapidement que possible dans un climat excessivement rigoureux. C'est un travail déshumanisant et extrêmement dangereux. D'ailleurs, les compagnies d'assurance n'imposent pas une franchise de 250 000 $ aux bateaux des chasseurs qui vont dans la banquise pour le plaisir. Il suffit de lire les journaux. Chaque année, il y a des bateaux qui sont pris dans la glace. Des chasseurs qui doivent être héliportés. La chasse est dangereuse pour ceux qui y participent. (1120) J'aimerais maintenant vous parler de la relation entre les phoques et les poissons. Il y a un autre mythe qui est véhiculé par le comité: si on ne tue pas les phoques, tous les stocks de poisson vont continuer à décliner et ne pourront jamais se rétablir. Je me permets de vous signaler que même les chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine qui ont témoigné dans cette même salle ont reconnu, lorsque je discutais avec eux dans le couloir, que les phoques étaient nullement responsables de l'effondrement des stocks de morue ou de poisson de fond. Si vous voulez vraiment savoir ce qui a causé cet effondrement, posez la question aux pêcheurs, qui vous le diront. La cause, c'est la mauvaise gestion du gouvernement fédéral. Je pense que les gens dans cette salle, pour protéger leur carrière politique, font passer la mauvaise gestion des pêches sur le dos des phoques. Ainsi, dans votre rapport vous affirmerez que les phoques ont un impact négatif sur les stocks de poisson même si les recherches effectuées par le ministère des Pêches et des Océans font état du contraire. Passons maintenant brièvement au traitement qui est réservé aux phoques pendant la chasse. Je vous demanderais de me permettre de vous montrer une vidéo. J'estime que c'est important étant donné qu'on vous a dit à maintes reprises que les images étaient soit désuètes soit trafiquées soit prises hors contexte. J'aimerais vous expliquer certaines choses qu'on constate tous les ans sur la banquise. Est-ce que vous acceptez que je vous montre la vidéo, monsieur le président? Le président: Vous avez quatre minutes et vous pouvez en faire ce que vous voulez. Mlle Rebecca Aldworth: Ces images ont été tournées pendant la campagne de chasse aux phoques commerciale au Canada en 2005. Comme vous pouvez le constater, les phoquiers ne prennent pas le temps de s'assurer que les animaux sont bien morts avant de passer au suivant. C'est un comportement qui va à l'encontre des règlements sur les mammifères marins. Ainsi, on ne peut qualifier ce comportement d'abattage conforme aux règlements. Et pourtant nous sommes maintenant en 2006, près d'un an plus tard, et personne n'a été poursuivi en dépit du fait que cela fait près d'un an que le MPO est en possession de ces images. Comme vous pouvez le constater, les animaux sont tués à coup de gourdin en présence d'autres phoques. Souvent, ils sont blessés, souffrent et sont asphyxiés par leur propre sang, et on les laisse à leur triste sort. Ce phoque-ci a langui pendant 90 minutes avant que le chasseur ne décide de l'achever en lui enfonçant dans le crâne la partie pointue de l'hakapik. Ceux qui parmi vous qui connaissent les méthodes utilisées, savent que ce n'est pas comme ça qu'on est censé se servir de cet instrument. Ces animaux sont blessés et souffrent puisqu'ils sont toujours conscients et sont abandonnés sur la banquise. Le gouvernement canadien et les phoquiers vous diront que ces images reflètent le comportement de 2 à 3 p. 100 des phoquiers qui ne se conforment pas aux règles. Tout ce que je peux vous répondre, c'est que ça fait huit ans que je filme la chasse aux phoques. Et ces images sont le reflet de tous les bateaux que je filme, de tous les phoquiers que je suis sur la banquise, dans toutes les directions. La chasse est complètement anarchique. C'est une activité qui est menée à 70 milles des côtes, et jusqu'à 150 milles, dans des conditions climatiques rigoureuses et sur une banquise instable. Les phoquiers se disputent les quotas. Ils abattent un maximum de phoques aussi rapidement que possible. Pensez-y. À Terre-Neuve, plus de 140 000 phoques sont tués normalement en moins de deux jours. Quand on pense à l'envergure de cette chasse et au traitement accordé aux phoques étant donné les conditions de travail... Ces images qui dérangent, je vous les montre parce qu'elles ne sont pas diffusées par les médias canadiens. Par contre, elles sont diffusées ailleurs dans le monde, ce qui explique que beaucoup de nations aient agi en vue de ne plus importer de produits du phoque. Ces images ont été diffusées par des chaînes de télévision partout dans le monde. Mais ce ne sont pas nos images qui ont été reprises. En effet, les médias étrangers se sont déplacés pour filmer eux-mêmes la chasse aux phoques. Il y a plus de parlementaires européens qui ont été témoins de la chasse que de députés canadiens. C'est une honte pour le Canada. Les images ne sont pas truquées et ce qu'on y voit se produit tous les ans dans le cadre de la chasse aux phoques commerciale. Les animaux sont victimes de tant de cruauté qu'aucun être humain normalement constitué, qu'aucun Canadien, ne pourrait accepter cette situation s'il pouvait en être témoin. Je vous le dis à titre de Terre-Neuvienne. Je suis convaincue que tous les Terre-Neuviens que je connais dénonceraient la chasse s'ils savaient ce qui se passe véritablement sur la banquise. En guise de conclusion, je voudrais vous remercier de m'avoir invitée à comparaître aujourd'hui. Je vais vous donner des informations sur les aspects économiques de la chasse aux phoques commerciale. J'espère qu'on pourra en discuter pendant la période des questions. On pourrait se passer de la chasse aux phoques. En effet, les recettes générées représentent moins de 1 p. 100 du PIB de Terre-Neuve et moins de 3 p. 100 de la pêche commerciale. Les phoquiers terre-neuviens ont gagné, en moyenne, moins de 1 500 $ en 2005. Il serait facile de mettre un terme doucement à la chasse aux phoques et de la remplacer par autre chose. Si on se décidait, et j'espère que vous vous déciderez, ça pourrait se faire rapidement. Comme vous le savez, la chasse aux phoques nous coûte beaucoup trop cher. En effet, l'impact du boycott des produits de la mer canadiens commence à se faire ressentir sur les exportations de poissons canadiens à destination des États-Unis. Vingt mois se sont écoulés depuis la mise en place du boycott en 2005 et la valeur du crabe des neiges canadien exporté aux États-Unis a chuté de plus de 330 millions de dollars. Nous ne pensons pas que le boycott soit le seul responsable de cette situation, mais il est clair qu'il s'agit d'un facteur déterminant. La HSUS serait ravie que l'embargo soit levé et voudrait collaborer avec le gouvernement canadien afin de trouver des solutions de rechange viables pour les gens des ports reculés de Terre-Neuve et du reste du pays qui chassent actuellement le phoque à des fins commerciales. Mais pour cela, il faudra que le gouvernement fédéral collabore avec nous pour mettre un terme à l'abattage des phoques au Canada à des fins commerciales. Merci.
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( Plusieurs des gens présents étaient arrogants) Comité permanent des pêches et des océans 2006 TÉMOIGNAGES Le président (M. Gerald Keddy (South Shore—St. Margaret's, PCC)): Conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, nous reprenons notre étude de la chasse aux phoques. Nous accueillons aujourd'hui M. David Lavigne, du Fonds international pour la protection des animaux, et Mme Rebecca Aldworth, de la Humane Society of the United States. Je demanderais à M. Lavigne de commencer. Tous les députés ne sont pas encore arrivés, mais je pense que nous devrions débuter. Nous aurons ainsi plus de temps pour poser nos questions. Dr David Lavigne (conseiller scientifique, Fonds international pour la protection des animaux): Merci, monsieur le président. Mesdames et messieurs les membres du comité permanent, merci de votre invitation à comparaître devant vous aujourd'hui. Je m'appelle David Lavigne et suis conseiller scientifique auprès du Fonds international pour la protection des animaux. Je fais des recherches sur les phoques du Groenland et autres pinnipèdes depuis 1969. Le Fonds international pour la protection des animaux est un organisme dédié au bien-être des animaux dont la mission est d'améliorer le bien-être des animaux sauvages et domestiques du monde en en réduisant l'exploitation commerciale, en protégeant les habitats de la faune et en prêtant assistance aux animaux en détresse. Laissez-moi commencer par une vérité de la palisse. La controverse entourant la chasse aux phoques commerciale au Canada, comme tous les débats du monde moderne sur la conservation, ne porte ni sur la science ni sur les faits. Il s'agit au contraire d'un conflit lié à des attitudes, des valeurs, des objectifs sociétaux divergents ainsi qu'à des conceptions différentes du bien et du mal. Autrement dit, le débat sur la chasse aux phoques au Canada est un débat politique teinté de connotations éthiques. Dans le cadre de ce débat politique, les faits scientifiques sont souvent représentés ou cités à tort, voire fabriqués par certains des intervenants. Aujourd'hui, je voudrais prendre quelques minutes de votre temps pour débattre des certitudes et des incertitudes entourant certains des enjeux de la chasse aux phoques qui se pratique au Canada. Je vous communiquerai également divers éclairages, issus de la biologie de la conservation moderne, qui peuvent faire entrevoir une piste de solution. La chasse aux phoques au Canada est la plus grande chasse commerciale de mammifères marins du monde. Ce seul fait suffit à soulever une question de conservation d'envergure en dépit de tout ce que vous avez pu lire ou entendre. La conservation moderne, c'est la gestion des répercussions des activités humaines sur les animaux, les populations animales et les écosystèmes, et ce dont il est question ici, c'est des valeurs. Selon des estimations récentes, la population de phoques du Groenland de l'Atlantique Nord-Ouest était d'environ 5,8 millions de têtes en 2005. Il s'agit d'une estimation dont les limites de confiance sont de plus ou moins 2 millions d'animaux, ce qui signifie que cette population pourrait fluctuer dans une fourchette allant de 3,8 à 7,8 millions d'animaux. Une telle incertitude scientifique doit être prise en considération lorsqu'on élabore des plans de gestion pour n'importe laquelle des espèces exploitées. Les scientifiques du gouvernement canadien nous disent également qu'aujourd'hui, il faut capturer environ 250 000 phoques pour atteindre un rendement équilibré. Mais bien entendu, cette estimation elle-même est douteuse car si la population actuelle était inférieure à 5,8 millions d'animaux, il s'ensuivrait que le rendement équilibré serait lui aussi proportionnellement plus bas. Vous n'êtes pas sans savoir que le total autorisé des captures, ou TAC, pour les phoques du Groenland, qui est de 335 000 en 2006, excède le niveau de rendement équilibré prévu. Le TAC actuel devrait par conséquent entraîner un déclin des populations. Dans ce sens, ce TAC ne permet pas à l'espèce de survivre. Pour la quatrième fois au cours des cinq dernières années, les prises enregistrées au Canada en 2006, soit 353 000 phoques du Groenland, excèdent le TAC, cette fois de presque 20 000 animaux. De tels dépassements ne devraient pas être tolérés dans une chasse dite bien gérée. À moins que le TAC ne soit réduit et imposé, le modèle gouvernemental prédit que la population des phoques du Groenland continuera à décroître. Plus de 95 p. 100 des animaux abattus dans le cadre de la chasse aux phoques commerciale du Canada sont des blanchons à peine sevrés âgés de deux semaines à trois mois, des animaux que la majorité des Canadiens considèrent comme des « bébés phoques ». Les sondages d'opinion ne cessent de nous dire que la majorité des Canadiens sont opposés à l'abattage des blanchons. Alors que l'exploitation optimale reste un des objectifs du ministère canadien des Pêches et des Océans, cet objectif est loin d'être atteint. La plupart des carcasses sont abandonnées sur la glace et un récent rapport de l'Université Memorial de Terre-Neuve soutient que les chasseurs rejettent 80 p. 100 du petit lard. La situation est encore plus grave en Norvège, principal partenaire du Canada pour la chasse aux phoques, où le gouvernement subventionne l'abattage des phoques du Groenland et va même aujourd'hui jusqu'à offrir d'autres subventions pour brûler les fourrures. En bref, la chasse aux phoques du Groenland, au Canada et ailleurs, s'accompagne d'un gaspillage éhonté qui viole une tradition séculaire de conservation et soulève, dans ce processus, d'importantes questions d'éthique. Pour revenir à la question de l'éthique et de la graisse de phoque, je note qu'un des témoins invités devant votre comité a admis qu'il avait camouflé des cargaisons d'huile de phoque à destination des États-Unis. Une telle pratique de membres de l'industrie du phoque du Canada n'est pas seulement contraire à l'éthique mais également illégale en vertu de la loi américaine. Pour passer à des enjeux de plus grande portée dans le domaine de la pêche, nous savons maintenant que les phoques du Groenland n'ont pas causé l'effondrement des stocks de morue au large de la côte Est du Canada. De plus, il n'est nullement prouvé par des méthodes scientifiques que les phoques du Groenland empêchent la reconstitution des stocks de morue ou de toute autre espèce de poisson. En fait, l'élimination génétique des phoques du Groenland pourrait même se faire au détriment du rétablissement de la morue. Il n'existe par conséquent aucune justification scientifique à la réforme des phoques du Groenland. Comme les scientifiques du MPO, entre autres, l'ont fait remarquer, les propositions légitimes d'abattage de phoques pourraient être soumises à une évaluation indépendante telle que définie dans le Protocol for the scientific evaluation of proposals to cull marine mammals du Programme des Nations Unies pour l'environnement. Le Canada n'y est pas encore parvenu. Quoi qu'il en soit, il existe de nouvelles preuves établissant que les phoques du Groenland jouent un rôle important et positif dans l'écosystème de l'Atlantique Nord-Ouest. De tels écosystèmes marins sont extrêmement complexes et nous n'avons ni l'expertise ni la capacité de gérer des populations fauniques ou des écosystèmes entiers. Tout ce que nous pouvons tenter de faire, c'est de gérer l'activité humaine. Un autre volet de la conservation moderne est le bien-être des animaux. Depuis 2000, deux groupes de vétérinaires se sont penchés sur la chasse aux phoques commerciale au Canada. Même si le ministère des Pêches et des Océans n'en souffle mot, ces deux rapports sont, qualitativement, remarquablement similaires. Les deux décrivent ce que la plupart des gens raisonnables considèrent comme des niveaux de souffrance inacceptables chez des animaux. Lorsqu'un troisième groupe de vétérinaires a été rassemblé par le Fonds mondial pour la nature en 2005, ce groupe a rédigé 11 recommandations qu'il faudrait mettre en oeuvre pour transformer la chasse aux phoques commerciale du Canada en une activité dépourvue de toute cruauté. La seule conclusion viable à tirer de la preuve dont on dispose est que la chasse aux phoques commerciale du Canada ne répond pas aux normes modernes d'abattage sans cruauté établies par des organismes comme l'Association américaine de médecine vétérinaire. Considérés dans leur ensemble, les faits portant sur la chasse aux phoques au Canada soulèvent un certain nombre de questions éthiques importantes. A-t-on le droit, au XXIe siècle, de subventionner l'abattage d'un si grand contingent d'animaux, dont un grand nombre de façon cruelle, pour en tirer des produits qui ne sont pas essentiels tout en abandonnant, sans souci du gaspillage, la majorité des carcasses et en jetant la plus grande partie du petit lard? En plus des questions factuelles, nous connaissons tout un éventail d'autres choses, mais leurs effets ne sont pas connus ou sont difficiles à prévoir avec précision. Donald Rumsfeld parlerait sans doute d'une « incertitude incontestable ». La plus grande et plus importante incertitude incontestable à laquelle on est aujourd'hui confronté est le réchauffement planétaire et ses effets sur les phoques du Groenland et les phoques à capuchon. Les meilleures études de ces effets portent sur l'incidence du réchauffement planétaire sur la formation des glaces dont dépendent ces phoques en février et mars pour s'accoupler et nourrir leurs petits au large de la côte Est du Canada. Au cours de la plupart des 11 dernières années, cette région a connu des températures hivernales plus chaudes que la moyenne et une couverture glaciaire inférieure à la moyenne. Même s'il est relativement facile d'établir les effets du réchauffement planétaire sur les conditions de glaciation, il est beaucoup plus difficile de mesurer les répercussions précises de ces bouleversements sur les phoques. Un manque de glace utilisable, combiné à des tempêtes violentes et des débâcles précoces, compromet la saison normale de reproduction des phoques. Si les femelles ne trouvent pas de glace sur laquelle donner naissance, le niveau des avortements augmente et si la glace se rompt avant la fin de l'allaitement, les nouveau-nés meurent. Par exemple, pour l'année 2002, les scientifiques du MPO estiment que 75 p. 100 de tous les blanchons nés dans le golfe du Saint-Laurent sont morts avant même l'ouverture de la chasse. De tels effets, n'importe quelle année, réduisent la taille des cohortes, ou classes d'âge, et ont des répercussions à long terme sur la taille et l'évolution des populations. (1110) Si les années chaudes qui réduisent la couverture de glace deviennent la norme, comme il semble que ce soit le cas, l'incertitude ira en croissant. La fonte des glaces bouleverse la saison de reproduction et compromet l'habitat de reproduction essentiel. Elle a également, sur le poisson et les invertébrés, des répercussions qui modifient l'accessibilité des proies pour les phoques et ont à leur tour une incidence sur la condition, la croissance, le taux de reproduction et de survie des phoques. Les gestionnaires ne disposent que d'une poignée d'options pour faire face aux impondérables scientifiques et environnementaux croissants associés au réchauffement planétaire. Mais l'une des choses qu'ils peuvent faire pour compenser les effets du réchauffement planétaire sur les espèces exploitées comme les phoques du Groenland, tel que le recommande le Programme des changements climatiques du Fonds national pour la nature, c'est de limiter les sources de stress qui ne sont pas liées au climat, notamment la surpêche. La stratégie utilisée par le Fonds mondial pour la nature pour construire la résilience aux changements climatiques est un bon exemple de mise en application d'une approche préventive en matière de conservation. Le Canada renvoie à l'approche préventive dans le préambule de sa Loi sur les océans. Et le gouvernement prétend que sa gestion de la chasse aux phoques est fondée sur ce principe de précaution. Elle ne l'est pas. Dans les approches préventives modernes, les prises totales d'une population faunique donnée sont directement liées au degré d'incertitude scientifique et environnementale. Lorsque l'incertitude est élevée, le total autorisé des captures est réduit pour garantir que les populations fauniques seront maintenues à un niveau qui suffit à assurer la survie. Aux antipodes de cette position, le plan de gestion de la chasse aux phoques du Canada ne contient aucun mécanisme qui lie le total autorisé des captures à l'incertitude scientifique et environnementale de l'heure. De plus, la stratégie de gestion du Canada n'a jamais été soumise aux essais rigoureux qui représentent une exigence obligatoire dans le cadre de l'élaboration de procédures de gestion modernes et prudentes. Une récente étude scientifique s'est penchée spécifiquement sur l'approche mise de l'avant par le gouvernement du Canada pour déterminer l'état et l'évolution des populations de phoques du Groenland de l'Atlantique Nord-Ouest et pour fournir des avis sur le total autorisé des captures. Les chercheurs ont trouvé que, dans le cadre de sa stratégie de gestion, le Canada allait vraisemblablement maintenir un haut niveau de prises en dépit d'une population déclinante et qu'il risquait de décimer la population des phoques du Groenland dans une proportion pouvant atteindre de 50 à 70 p. 100 au cours des 15 prochaines années. Cette étude recommandait que le Canada réduise son TAC en vigueur pour les phoques du Groenland à un niveau calculé selon une procédure prudente bien établie telle que la méthode du prélèvement biologique potentiel qu'il faut appliquer aux mammifères marins en vertu de la législation américaine. Une telle mesure réduirait de façon spectaculaire le TAC du Canada pour 2007. Elle réduirait aussi la probabilité que la population soit décimée par une chasse excessive, fournirait certaines mesures de la résilience des phoques aux prises avec les effets du réchauffement planétaire, réduirait le nombre d'animaux tués de façon cruelle et réduirait le volume de déchets associés à la chasse commerciale aux phoques au Canada. Je vous remercie de votre attention.
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Claude Jasmin qui a tué dans son jeune temps les chats de façon cruelle. Danny Turcotte qui prend les lapins au collet et les achève à coup, de bar de fer. André-Line Beauparlant avec son documentaire où l'on apprend qu'un des chasseurs dans son film tue les ratons laveurs à coup de bar de fer pour s'en débarrasser. Encore une fois, à cette émission on a banalisé la cruauté envers les animaux Espérons que la SPCA fera une sortie publique pour dénoncer le tout
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Les Forces canadiennes mènent une patrouille de souveraineté dans l'Arctique samedi 24 mar, 16 h 25 RESOLUTE BAY, Nunavut (PC) - Une patrouille de 24 hommes des Forces canadiennes est partie samedi pour une mission en motoneige de quelque 8 000 kilomètres dans l'Arctique afin d'affirmer la souveraineté canadienne sur le territoire et enquêter sur de possibles chasseurs d'ours polaires illégaux. Ce sera la plus longue distance jamais parcourue par une patrouille d'affirmation de la souveraineté. "Mes hommes sont gonflés à bloc, ils sont prêts à conquérir l'arctique en entier, a déclaré le major Chris Bergeron, commandant du 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadiens. Nous devrons franchir plusieurs obstacles, mais nous avons de bonnes chances de passer au travers." Des membres des Forces régulières se sont joints aux Rangers canadiens dans le cadre de la mission de trois semaines, qui coûtera près d'un million de dollars. La patrouille sera divisée en trois groupes qui devront affronter les rigueurs du climat arctique. Les deux premiers se rendront à Eureka, une station météo sur l'île d'Ellesmere, et traverseront l'île avant de se retrouver à la Station des Forces canadiennes Alert à la pointe nord, la communauté habitée en permanence la plus nordique au monde. Alert s'occupe de recherche de signaux pour les services de renseignement. En plus d'assurer une présence militaire, la patrouille de souveraineté évaluera le terrain et les infrastructures de l'Arctique, dont de vieilles pistes d'atterrissage et des édifices abandonnés, pour permettre aux autorités d'être prêtes dans le cas d'un atterrissage forcé ou de l'écrasement d'un avion, les vols commerciaux étant de plus en plus nombreux à survoler la région. "Nous voulons tester ce qu'ils ont appris dans le passé, des choses comme fabriquer une piste d'atterrissage, converger vers un endroit sur la glace, monter un camp et établir des communications radio sol-air avec les Forces aériennes", a expliqué le major Bergeron. Un troisième groupe se rendra à Alexandra Fjord, une ancienne base de la GRC dans l'est de l'île d'Ellesmere, pour chercher des preuves d'incursions d'Inuits du Groenland venus chasser des ours polaires canadiens. Poursuivre la lecture: http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070324/nationales/arctique_patrouille
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Etre végétarien Actu Ados / Monde - 03/11/2003 00:00 Une conviction née d’une prise de conscience Etre végétarien, cela signifie refuser toute viande ou poisson. A la différence des végétaliens, les végétariens mangent des ½ufs. Les végétaliens excluent tous les aliments qui ne proviennent pas du règne végétal, bannissant ainsi les produits laitiers par exemple. Etre végétarien, cela peut être une religion (je pense aux Hindous pour lesquels manger de la chair animale est un horrible péché) ou, en France, une conviction. En aucun cas, être végétarien ne peut être une mode. - L’erreur est inhumaine. Contrairement à une idée communément admise, le génome humain est fait pour manger des végétaux. Les hommes préhistoriques ont mangé de la viande en hiver lorsqu’il n’y avait plus de végétaux. En aucun cas aujourd’hui on ne peut parler de nécessité de chair animale. - Abus de l’homme Aristote a affirmé que les animaux sont faits pour notre usage, ce que pensait aussi Descartes selon lequel les animaux sont incapables de penser ni d’éprouver la douleur. Or, les animaux, lorsqu’on les abat, souffrent. Pour les végétariens, il ne peut exister aucune justification morale ou culturelle pour refuser de prendre en considération la souffrance animale. Toute notre société est imprégnée de spécisme (qui signifie accorder plus d’intérêt, de valeur aux membres de son espèce). Les pratiques spécistes fondées sur la consommation des animaux sont innombrables. Par exemple, dans les laboratoires, les animaux sont considérés comme des objets, à tel point que leurs hurlements sont appelés « vocalisations » dans les rapports scientifiques. En France, sont concernés actuellement environ huit millions d’animaux par an. Mais surtout, la pratique qui est au c½ur de la souffrance animale est l’élevage pour la nourriture. Cela non seulement parce que nous en sommes tous directement responsables à travers notre consommation quotidienne de viande, mais aussi parce que l’idée que la vie d’un animal compte moins que le plaisir de manger un plat est le plus grand obstacle au fait d’attribuer de la valeur aux animaux. Et la consommation de viande dépasse toutes les autres utilisations d’animaux également par le nombre de ses victimes. Rien qu’en France, il s’agirait d’environ 800 millions d’animaux, sans compter les poissons. Christelle Gérand, avec l’aide du Collectif Lyonnais pour la Libération Animale. Trouvé ici: http://www.actuados.com/etre-vegetarien-actu658.html
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Article dans coup de pouce: Défi Santé Mangez végé ! Plus valorisé que jamais, le végétarisme est à la portée de tous, mais encore faut-il savoir le vivre bien pour que le solide lien établi entre santé et végétarisme demeure. Par Isabelle Emond, nutritionniste Toutes les recherches scientifiques le confirment, le végétarisme apporte des bienfaits pour la santé, à condition de faire le bon choix d'aliments et de bien les répartir tout au long de la journée. Car manger n'importe quoi, n'importe quand, n'apporte rien de bon, même si c'est «végétarien». La caractéristique première du végétarisme est une grande consommation de végétaux, auxquels s'ajoutent d'autres sortes d'aliments, selon le type de végétarisme. Il semblerait que 4% des adultes canadiens et environ 2,5% de ceux des États-Unis aient adopté ce type d'alimentation. Poursuivre la lecture et AJOUTER VOS COMMENTAIRES: http://www.coupdepouce.com/CoupDePouce/client/fr/Sante/SpecialDetailNouvelle.asp?idNews=237476&idsm=504&special=1&pg=
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Parizeau à la recherche des brebis égarées... Sur un ton parfois pédagogue - le lieu était choisi - , M. Parizeau a insisté sur la profonde nature «progressiste» du Parti québécois, énumérant des politiques récentes comme les garderies à cinq dollars, l'assurance médicaments, les congés parentaux et l'équité salariale, toutes nées sous un gouvernement péquiste. L'appel des troupes s'est fait à la toute fin du discours. «Il y a plus de gens souverainistes que de gens qui vont voter péquiste», se désole M. Parizeau. Il a souligné le fait qu'on ne peut être souverainiste comme on se dit végétarien. Il s'adressait ainsi à tous les souverainistes tentés de voter pour d'autres partis que le PQ, notamment pour l'ADQ. http://www.cyberpresse.ca/article/20070321/CPACTUALITES0205/70321086/6461/CPACTUALITES02 Parizeau lance un appel aux souverainistes C'est avec son habituel sens de la formule et en évitant les pelures de bananes à saveur ethnique que Jacques Parizeau a invité les souverainistes à voter pour son parti hier midi au cégep Ahuntsic. Des végétariens «Un souverainiste qui dit qu'il va voter pour le Parti libéral ou pour l'ADQ, est-ce qu'il est certain qu'il est souverainiste ou est-ce qu'il ne serait pas plutôt végétarien ?», a lancé à la blague M. Parizeau devant une centaine d'étudiants. http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/quebec2007/archives/2007/03/20070324-085102.html
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Le film que Bardot va détester Paul Cauchon ( LE DEVOIR ) Édition du samedi 24 et du dimanche 25 mars 2007 Raoul Jomphe fréquente les îles de la Madeleine depuis 30 ans. Et pendant des années une question l'a obsédé: comment des gens aussi accueillants et gentils peuvent-ils se transformer en «barbares» au printemps? «Ça ne me rentrait pas dans la tête», dit-il. Fustigés sur la scène internationale par les groupes de défense des animaux à cause de la chasse aux phoques, les Madelinots parvenaient difficilement à faire entendre leur voix. Alors Raoul Jomphe leur a donné la parole. Le résultat, Phoque, le film, qui sera diffusé cette semaine à RDI, est un film dérangeant qui étudie comment les groupes dit «animalistes» manipulent les images de la chasse aux phoques. C'est aussi un film qui tente de relativiser cette chasse, qui la compare avec ce qui se passe dans les abattoirs, qui passe en revue les analyses scientifiques sur l'état exact de cette ressource animale. Poursuivre la lecture: http://www.ledevoir.com/2007/03/24/136468.html
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A Los Angeles, le cuisinier des stars renonce au foie gras (ats / 23 mars 2007 03:46) LOS ANGELES - Le chef autrichien basé à Los Angeles Wolfgang Puck, qui régale chaque année les stars de cinéma avec le menu des Oscars, a annoncé avoir décidé de bannir de ses cuisines le foie gras. Motif: la fabrication de ce mets fait souffrir les animaux. Nourrir les canards de force fait grossir leur foie jusqu'à dix fois leur taille normale", a relevé M. Puck dans un communiqué. Sa décision s'inscrit dans le cadre de l'adoption par le cuisinier d'une charte contre la maltraitance des animaux et en faveur des produits biologiques. M. Puck devance ainsi les directives du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger, qui a signé une loi interdisant le gavage des oies et canards d'ici à 2012 dans son Etat. Depuis septembre, Chicago (Illinois, nord) interdit à ses restaurateurs d'offrir du foie gras dans leurs menus, en vertu d'une décision de la municipalité estimant que le gavage est une méthode cruelle. Des sociétés de défense des animaux ont en outre lancé une plainte fin 2006 contre le département de l'Agriculture de New York pour obtenir l'interdiction de la vente et de la production de foie gras dans cet Etat, considéré comme le principal producteur de ce produit aux Etats-Unis. Wolfgang Puck, 57 ans, qui a émigré aux Etats-Unis à l'âge de 24 ans, est à la tête d'une prospère entreprise gérant près de 100 restaurants, dont 14 de luxe, parmi lesquels les "Spago", lieux fréquentés par les grands noms de Hollywood. Trouvé ici: http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20070323034614399172194810300.xml
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Seal Hunters Fight Long Cruelty Label By Douglas Belkin Word Count: 1,046 In a marketing twist that is infuriating animal-welfare activists, a government-backed coalition of Canadian sealers is trying to cast its industry -- long associated with images of blood and death -- in a new and more favorable light: green. The message is simple: While the Canadian seal hunt isn't pretty, it is sustainable, regulated and humane. The seal hunters are courting European politicians, hoping to defeat a seal-product ban now being debated in the European Parliament. A sealers group is contributing to an ad campaign from the Fur Council of Canada that calls fur "the ultimate eco-fabric." The campaign aims ... http://online.wsj.com/google_login.html?url=http%3A%2F%2Fonline.wsj.com%2Farticle%2FSB117460866865346208.html%3Fmod%3Dgooglenews_wsj
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Canadian seal hunters: we're not a 'savage race' Published: Wednesday, March 21, 2007 OTTAWA—Mark Small is fed up with being portrayed as a bloodthirsty killer for his part in an annual cull in which about 300,000 young seals are shot or clubbed to death on ice floes off Canada's east coast. "It gives you a terrible feeling as a human being," said Mr. Small, a veteran hunter in Newfoundland. "We're not a cruel, savage race that came out of the forest somewhere." As animal rights activists gear up for their protest against this year's hunt, the sealers complain no one wants to hear their side of the story. The hunt is a humane operation closely monitored by Ottawa, clubbing seals is the best way of killing them, and it supports a traditional way of life, they say. Poursuivre la lecture: http://www.canada.com/nationalpost/news/story.html?id=63f0be6c-07a6-4c2a-b8f7-04d0d1073e10&k=7735
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Carl Levin Senate Floor Statement on Seal Hunt Resolution March 21, 2007 -- "Mr. President, Canada’s commercial seal hunt is the largest slaughter of marine mammals in the world. According to the Humane Society of the United States (HSUS), over one million seals have been killed for their fur in the past three years. In 2006 alone, more than 350,000 seals were slaughtered, most of them between 12 days and 12 weeks old. Canada officially opened another seal hunt on November 15, 2006, paving the way for hundreds o f thousands of baby seals to be killed for their fur during the spring of 2007. Today, I am joined by Senator Collins and Senator Biden in submitting a resolution that urges the Government of Canada to end this senseless and inhumane slaughter. A study by an independent team of veterinarians in 2001, found that the seal hunt failed to comply with basic animal welfare standards and that Canadian regulations with regard to humane killing were not being enforced. The study concluded that up to 42 percent of the seals studied were likely skinned while alive and conscious. The United States has long banned the import of seal products because of widespread outrage over the magnitude and cruelty of the hunt. It makes little sense to continue this inhumane industry that employs only a few hundred people on a seasonal, part-time basis and only operates for a few weeks a year, in which the concentrated killings takes place. In Newfoundland, where over 90 percent of the hunters live, the economic contribution of the seal hunt is marginal. In fact, exports of seal products from Newfoundland account for less than one-tenth of one percent of the province’s total exports. Canada is fortunate to have vast and diverse wildlife populations, but these animals deserve protection, not senseless slaughter. Americans have a long history of defending marine mammals, best evidenced by the Marine Mammal Protection Act of 1972. Polls show that close to 80 percent of Americans and the vast majority of Europeans oppose Canada’s seal hunt. In fact, close to 70 percent of Canadians surveyed oppose the hunt completely, with even higher numbers opposing specific aspects of the hunt, such as killing baby seals. Poursuivre la lecture: http://www.allamericanpatriots.com/m-news+article+storyid-21645.html
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U.S. Senate Resolution Calls for End to Inhumane Canadian Seal Hunt March 22, 2007 WASHINGTON - With hunters heading to the Canadian ice floes as soon as next week to kill hundreds of thousands of baby seals, Senators Carl Levin (D - MI) and Susan Collins (R – ME) have introduced a resolution calling for the end to the carnage. The Humane Society of the United States applauds Sens. Levin and Collins for taking this action. The hunt, sanctioned by the Canadian government, is the largest commercial slaughter of marine mammals on the planet. "The clubbing of baby seals cannot be defended or justified," said Sen. Levin. "Canada should end it, just as we ended the commercial Alaska seal hunt more than 20 years ago." The resolution notes that more than one million seals have been killed over the past three years. In the last five years, 95 percent of the seals killed were pups between 12 days and 12 weeks of age, many of them too young to have eaten their first solid meal or taken their first swim. "This hunt is cruel and the Canadian government's own regulations regarding humane killing are not respected or enforced," said John W. Grandy, senior vice president of wildlife and habitat protection for The Humane Society of the United States. "It is heartening that the U.S. Senate is speaking to the annual bloodletting." The resolution will be referred to the Committee on Foreign Relations, chaired by Senator Joseph Biden (D-DE) and ranking minority member Senator Richard Lugar (R-IN). Sen. Biden is an original co-sponsor. FACTS: Canada's commercial seal hunt is the world's largest slaughter of marine mammals, with more than one million seals killed in the past three years. Well over 95 percent of the seals killed each year are under 3 months old. Hunters kill the seals for their skins, which are sold to the fashion industry in Europe and Asia. The bloody carcasses are left behind on the ice. The Canadian government estimates tens of thousands of seals are wounded in the course of the hunt each year, but escape beneath the water's surface. They die slowly and their bodies are not recovered. The Marine Mammal Protection Act of 1972 bars the importation of seal products into the United States. For more information on the seal hunt, visit www.protectseals.org
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Dimanche 25 mars "Tout le monde en parle en adoration devant les chasseurs" On va encore parler d'un autre documentaire pro-chasse Cette semaine : Le journaliste et présentateur Bernard Derome pour la soirée électorale; le chroniqueur et animateur Richard Martineau; le romancier Claude Jasmin pour son cinquante-sixième livre, Chinoiseries; le chanteur Gérard Lenorman; la comédienne de La galère, Hélène Florent; la réalisatrice André-Line Beauparlant pour son documentaire sur la chasse et Alexis Martin et Daniel Brière pour la pièce La marche de Râma.. Entrevue avec André-Line Beauparlant Isabelle Massé La Presse À l'automne 2005, la réalisatrice et directrice artistique a suivi pas à pas des chasseurs à l'orée du parc La Vérendrye. Une expérience qui l'a poussée à se questionner sur la vie, la mort, la solitude et le pouvoir de tuer. C'est l'histoire d'une fille de la ville qui a décidé d'aller se promener dans les bois, pendant trois mois, pour suivre six gars qui ne vivent que pour la chasse. Qui attendent et épient chevreuils et orignaux des heures, des jours, et qui, une fois la balle plantée dans le coeur de l'animal, sont les plus heureux du monde. C'est l'histoire d'une fille de ville devenue aussi presque une fille de bois. Qui, depuis 15 ans, partage un chalet à Montcerf, près de Maniwaki, avec sa douce moitié. Qui s'est liée d'amitié avec des chasseurs et qui a elle-même fini par devenir chasseur. Ou chasseuse? "Je ne sais pas comment le dire, lance André-Line Beauparlant - qui épelle d'ailleurs son premier prénom "e" à la fin. "Ça vient du frère André, explique-t-elle. Mes parents sont très religieux..." Voir photo de la dame sur le lien et poursuivre la lecture: http://www.cyberpresse.ca/article/20070311/CPARTS01/703100787/1043/CPARTS01
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Pendant que la course électorale se réchauffe, des chiens meurent et les politiciens sont sourds à leur sort MONTREAL, le 22 mars /CNW Telbec/ - Nicole Joncas, la directrice du Refuge pour animal Teja, a intenté un procès au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, déclarant que le gouvernement n'applique pas la loi sur la protection sanitaire des animaux contre les dirigeants d'usines à chiots de la province. La cause nomme également Anima-Québec, un organisme à but non lucratif responsable d'effectuer les inspections ainsi que d'appliquer les provisions législatives. Cette poursuite est la plus récente action dans une lutte de deux ans, entreprise par Mme Joncas, visant à faire fermer une usine à chiots dans son quartier. D'après Mme Joncas, des centaines d'animaux sont morts à cette usine située à près de 65 kilomètres à l'ouest de Montréal. Joncas a contacté à plusieurs reprises les autorités locales ainsi qu'Anima-Québec avec des preuves de la souffrance des animaux au sein de l'usine à chiots. Elle a également fourni une vidéocassette qui montrait des chiens vivants dans des espaces restreints et dans des conditions insalubres, une nouvelle portée de chiots morts qu'on avait laissés dans une cage à décomposer, dans une fournaise les restes de nombreux chiens incinérés ainsi qu'un chiot berger allemand décapité. Malgré ses efforts, aucune action a été prise par Anima-Québec pour faire fermer cet établissement, ni pour venir en aide aux animaux. La situation de Mme Joncas n'est pas unique. A travers la province, les organismes de secours aux animaux sont frustrés par la réputation qu'a le Québec d'être la capitale des usines à chiots du Canada. Comme le souligne la professeure Wendy Adams, qui enseigne un cours portant sur le droit animal à la Faculté de droit de l'Université McGill, "le Québec a sans doute la législation la plus forte en ce qui concerne la protection sanitaire des animaux au Canada, mais son taux d'application de la loi est un des pires au pays". Peu importe que ce soit les Libéraux ou le Parti Québécois qui soit au pouvoir, personne ne souhaite faire appliquer cette législation. Quant aux chances de réussite, la professeure Adams croit que la loi est du côté des animaux. "Les gouvernements ont besoin d'une certaine marge de manoeuvre en ce qui a trait à la prise de décisions sur l'application, mais rendu à un certain point nous devons nous demander, quand est-ce qu'une loi n'est plus une loi. Je crois que le Refuge pour Animal Teja a une cause solide et que les gens seront scandalisés lorsqu'ils verront les conditions dans lesquelles ses animaux sont forcés de vivre et de mourir ". Mme Joncas espère que son procès enverra un message clair à quiconque remportera les élections, que le gouvernement doit respecter ses obligations. "Mahatma Gandhi a dit 'on peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités'". Avec ce procès nous demandons au gouvernement du Québec, quelle sorte de nation sommes-nous? Le Refuge pour Animal Teja est situé sur une terre de 100 acres à Glen Robertson en Ontario, à 8 kilomètres de la frontière québécoise. C'est en 1995 que Mme Joncas a commencé à venir en aide aux animaux, avec un cheval, six chiens et deux chats. Aujourd'hui, elle s'occupe de plus de soixante animaux qui ont été sauvés; chevaux, boeufs, chèvres, chiens, chats, porcs, canards, poules, Winston le coq, mouffette et raton laveur du coin. Des extraits vidéo et des photos des conditions à l'intérieur de l'usine à chiots sont disponibles. Renseignements: Wendy Adams, Faculté de droit, Université McGill, (514)
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Le ministre du Canada essaye de convaincre les gens (phoque)
Caro18 a répondu à un(e) sujet de linda lachapelle dans Archives
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Le ministre du Canada essaye de convaincre les gens (phoque)
Caro18 a répondu à un(e) sujet de linda lachapelle dans Archives
Voici la nouvelle Linda: Chasse au phoque: le Canada courtisera l'Europe Presse canadienne Cap-aux-Meules Le gouvernement du Canada est à préparer une tournée en Europe pour promouvoir activement la chasse au phoque de l’Atlantique en tant qu’activité renouvelable et sans cruauté. Le président de l’Association des chasseurs de loups-marins des Îles-de-la-Madeleine, Jean-Claude Lapierre, sera du voyage, du 24 mars au 4 avril. La mission, organisée par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, en collaboration avec Pêches et Océans Canada, vise à contrer l’adoption, par l’Union européenne, les Pays Bas, l’Allemagne et le Royaume Uni, de législations nuisibles aux produits canadiens du phoque. La délégation canadienne sera menée par l’ambassadeur pour la conservation des pêches, Loyola Sullivan, et le premier ministre du Nunavut, Paul Okalik. Jean-Claude Lapierre y sera notamment accompagné du sous-ministre des pêcheries du Québec, Louis Vallée, ainsi que d’un représentant du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador. Le cinéaste Raoul Jomphe, réalisateur de Phoques–Le Film, sera aussi du nombre. La délégation, qui vise aussi à contrer la presse internationale négative, se rendra à Londres, La Haye, Bruxelles et Berlin. Trouvé ici: http://www.cyberpresse.ca/article/20070320/CPSOLEIL/70320056/5293/CPSOLEIL -
Réponse: MARCH 22, 2007 - 12:41 ET Environmental and Animal Protection Groups Say Stop the Commercial Seal Hunt OTTAWA, ONTARIO--(CCNMatthews - March 22, 2007) - Canadian environmental and animal protection organizations, along with the Green Party of Canada, today called on Prime Minister Stephen Harper to stop the commercial seal hunt immediately. Right now an ecological disaster is unfolding in the Gulf of St. Lawrence as thousands, if not hundreds of thousands, of seal pups are dying. Global warming has diminished the ice cover in the northwest Atlantic, and the pups are being forced into the ocean before they are strong enough to swim. "Continuation of the commercial seal hunt cannot be reconciled with the long-term conservation of the harp seal - an ice-dependent species which is already suffering critical habitat loss due to global warming, a situation which is set to get drastically worse unless Stephen Harper takes meaningful action to curb Canada's greenhouse gas emissions," said Toni Vernelli, Oceans Coordinator for Greenpeace Canada. A large percentage of the seal pups born in the northwest Atlantic this year are dying as their habitat is destroyed," said Rebecca Aldworth, Director of Canadian Wildlife Issues for the Humane Society International/Canada. "We cannot allow the survivors of this ecological disaster to be slaughtered to produce fashion items." The 2005/2006 winter was the warmest on record in Canada, with sea ice cover on Canada's east coast falling to the lowest levels observed since records began to be kept in 1969. In 2002, the Department of Fisheries and Oceans estimated that 75 percent of seal pups born in the Gulf of St. Lawrence perished when the sea ice melted before they were old enough to survive in the water. "This year, the ice cover has been reduced to an even greater extent than in 2002," said Melissa Tkachyk of the World Society for the Protection of Animals. "The combined impact of global warming and an industrial-scale slaughter could be devastating to the seals." "With more than one million seals slaughtered in the past three years alone, Canada's commercial hunt is the largest slaughter of marine mammals on earth. Now, the seals are facing the added threat of global warming," said Sharon Labchuk of the Green Party of Canada. "It is time the Canadian government took steps to protect the seals and put a final end to the commercial seal hunt." Editor's Note: For video, please contact Belinda Mager, bmager@hsus.org, 646-469-4987 Greenpeace Canada, the Green Party of Canada, Humane Society International/Canada, the World Society for the Protection of Animals CONTACT INFORMATION Greenpeace Toni Vernelli Oceans Coordinator 778-317-2091 (cell) or Humane Society International - Canada Rebecca Aldworth Director, Wildlife Issues 902-892-0994 (office) 514-262-1832 (cell)
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Canada: des milliers de bébés phoques victimes du réchauffement OTTAWA - La mauvaise qualité de la glace dans le golfe du Saint-Laurent entraîne la mort de milliers de bébés phoques, affirment des associations de défense des animaux. Celles-ci demandent au Canada d'annuler la chasse annuelle. "Des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers, de bébés phoques sont en train de mourir, alors que la glace de mer dont ils dépendent pour leur survie se brise plus tôt que d'habitude", ont indiqué Greenpeace et la branche canadienne de l'association américaine Humane Society International. "Nous nous attendons à ce que le taux de mortalité soit plus élevé que la normale", a reconnu un porte-parole du ministère canadien des Pêches, Phil Jenkins, mais sans donner de chiffres. "C'est inquiétant", a-t-il dit au sujet de la mauvaise qualité de la glace dans la région sud du golfe, autour de l'archipel québécois des Iles de la Madeleine. Selon les écologistes, la couverture de glace dans le golfe est encore plus réduite qu'en 2002. Cette année-là, 75% des bébés phoques se sont noyés, alors que la glace avait fondu avant qu'ils ne puissent nager, affirment Greenpeace et la Humane Society en citant des statistiques du ministère des Pêches. "Habituellement, dans le sud du golfe, la chasse s'ouvre dans les derniers jours de mars. Cela pourrait ou ne pas changer. C'est une décision ministérielle", a précisé le porte-parole du ministère. Les associations de défense des phoques, qui dénoncent chaque année cette chasse comme "le plus grand massacre de mammifères marins de la planète", devaient faire le point lors d'une conférence de presse jeudi à Ottawa. Ces trois dernières années, environ un million de phoques ont été tués dans le cadre de cette chasse commerciale dans l'Est du Canada, dont 335.000 l'an dernier. Ottawa fait valoir que la chasse ne menace pas l'espèce puisque la population de phoques du Groenland compte environ 5,4 millions de têtes. (ats / 22 mars 2007 03:50) Trouvé ici: http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20070322035030499172194810300.xml
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Madelipêche La transformation des produits sera bouleversée Mise à jour le mardi 20 mars 2007, 14 h 50 . La transformation des produits du phoque aux Îles-de-la-Madeleine sera profondément bouleversée à la suite de l'incendie de l'usine de Madelipêche-Tamasu en janvier dernier. L'usine a été rasée par un incendie en janvier Les propriétaires de l'usine ont trouvé un nouveau local pour traiter les peaux de phoques, mais attendent toujours les autorisations de Québec. Tamasu fait normalement de l'huile avec le gras des loups-marins, une huile pour consommation humaine très riche en oméga-3 pour la vendre à des compagnies fabriquant des gélules très populaires en Asie. Cette année, le gras des phoques sera écoulé à Terre-Neuve et les peaux seront délardées aux îles dans les locaux loués du fumoir de Pêcheries Gros-Cap à Fatima. La chasse aux phoques commencera la semaine prochaine. On espère que d'ici là, les certificats d'autorisation des ministères des Pêcheries et de l'Environnement du Québec seront distribués. Mais, avant d'entamer les activités, il faudra que les phoques soient au rendez-vous et pour le moment, la banquise est encore loin des îles, à 25 milles au sud de Blanc-Sablon. http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2007/03/20/004-transformation_madelipeche.asp
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commentaires des animalistes Ricardo Mardi 20 Mars 2007 @ 15:24 Encore une fois, ce sont les animalistes qui innondent ce site de commentaires (parfois étranges)lorsque ça ne fait pas leur affaire. Je respecte vos opinions et commentaires, mais je suis toujours étonné de constater l'extrémisme de certains commentaires. Lorsque nous parlons du chômage, des régions qui se vident, de l'environnement, de la pollution, du réchauffement climatique, c'est assez tranquille en termes de réactions. Mais parlons de la chasse aux phoques et bonjour les commentaires. C'est disproportionné comme réaction par rapport à des sujets plus importants qui nous concernent tous. Je ne fait que penser au réchauffement climatique. Ceci dit, chacun a le droit de s'exprimer et de défendre la cause qui lui tient à coeur. Pour le reste.... J'invite les gens à regarder Phoques, le film, et à se faire leur propre idée. Il est fâché le monsieur
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J'avais écrit aux partis politiques pronviciale en vu des élections concernant la cruauté envers les animaux, le PQ n'a pas l'intention de légiférer en faveur des animaux. Bonjour! Au nom du chef du Parti Québécois, André Boisclair, j’accuse réception du message que vous lui faites parvenir par courriel. Soyez assurée que j'ai pris connaissance de votre lettre avec beaucoup d’intérêt. Sachez que le code criminel statue sur la cruauté envers les animaux et que la loi est très claire à ce sujet. Je vous fais donc parvenir l’extrait susceptible de vous intéresser. De plus, pour nous assurer que les bêtes à poils et à plumes soient en sécurité et qu’elles aient de bons traitements, nous avons un organisme qui s’appelle Anima-Québec et qui se charge d’enquêter et de faire appliquer la loi. Ils sont actuellement en train de se structurer et ils ont trois inspecteurs. Je vous annonce qu’il y en aura un de plus ce printemps et aux informations que nous avons, ils ont les effectifs nécessaires et ils sont capables de répondre aux plaintes. Merci de nous avoir fait part de votre question! Nous vous prions d’agréer nos salutations les meilleures et vous remercions de l’intérêt que vous portez au Parti Québécois. Karine Rossignol Relations avec les citoyens Parti Québécois Bétail et autres animaux Tuer ou blesser des bestiaux 444. Est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans quiconque volontairement, selon le cas : a) tue, mutile, blesse, empoisonne ou estropie des bestiaux; b) place du poison de telle manière qu’il puisse être facilement consommé par des bestiaux. S.R., ch. C-34, art. 400. Tuer ou blesser d’autres animaux 445. Est coupable d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire quiconque volontairement et sans excuse légitime, selon le cas : a) tue, mutile, blesse, empoisonne ou estropie des chiens, oiseaux ou animaux qui ne sont pas des bestiaux et qui sont gardés pour une fin légitime; b) place du poison de telle manière qu’il puisse être facilement consommé par des chiens, oiseaux ou animaux qui ne sont pas des bestiaux et qui sont gardés pour une fin légitime. S.R., ch. C-34, art. 401. Cruauté envers les animaux Faire souffrir inutilement un animal 446. (1) Commet une infraction quiconque, selon le cas : a) volontairement cause ou, s’il en est le propriétaire, volontairement permet que soit causée à un animal ou un oiseau une douleur, souffrance ou blessure, sans nécessité; b) par négligence volontaire cause une blessure ou lésion à des animaux ou à des oiseaux alors qu’ils sont conduits ou transportés; c) étant le propriétaire ou la personne qui a la garde ou le contrôle d’un animal ou oiseau domestique ou d’un animal ou oiseau sauvage en captivité, l’abandonne en détresse ou volontairement néglige ou omet de lui fournir les aliments, l’eau, l’abri et les soins convenables et suffisants; d) de quelque façon encourage le combat ou le harcèlement d’animaux ou d’oiseaux ou y aide ou assiste; e) volontairement, sans excuse raisonnable, administre une drogue ou substance empoisonnée ou nocive à un animal ou oiseau domestique ou à un animal ou oiseau sauvage en captivité ou, étant le propriétaire d’un tel animal ou oiseau, volontairement permet qu’une drogue ou substance empoisonnée ou nocive lui soit administrée; f) organise, prépare, dirige, facilite quelque réunion, concours, exposition, divertissement, exercice, démonstration ou événement au cours duquel des oiseaux captifs sont mis en liberté avec la main ou par une trappe, un dispositif ou autre moyen pour essuyer un coup de feu au moment de leur libération, ou y prend part ou reçoit de l’argent à cet égard; g) étant le propriétaire ou l’occupant, ou la personne ayant la charge d’un local, permet que ce local soit utilisé en totalité ou en partie pour une fin mentionnée à l’alinéa f). Peine (2) Est coupable d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire quiconque commet une infraction visée au paragraphe (1). L’omission d’accorder des soins raisonnables constitue une preuve (3) Aux fins des poursuites engagées en vertu de l’alinéa (1)a) ou b), la preuve qu’une personne a omis d’accorder à un animal ou à un oiseau des soins ou une surveillance raisonnables, lui causant ainsi de la douleur, des souffrances, des dommages ou des blessures, fait preuve, en l’absence de toute preuve contraire, que cette douleur, ces souffrances, dommages ou blessures ont été volontairement causés ou permis ou qu’ils ont été causés par négligence volontaire, selon le cas. La présence lors du harcèlement d’un animal constitue une preuve (4) Aux fins des poursuites engagées en vertu de l’alinéa (1)d), la preuve qu’un prévenu était présent lors du combat ou du harcèlement d’animaux ou d’oiseaux fait preuve, en l’absence de toute preuve contraire, qu’il a encouragé ce combat ou ce harcèlement ou y a aidé ou assisté. Ordonnance de prohibition (5) En cas d’infraction visée au paragraphe (1), le tribunal peut, en plus de toute autre peine imposée pour cette infraction, rendre une ordonnance interdisant au prévenu de posséder un animal ou un oiseau, ou d’en avoir la garde, pour une période maximale de deux ans. Violation de l’ordonnance (6) Est coupable d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire quiconque est propriétaire d’un animal ou oiseau ou en a la garde ou le contrôle alors que cela lui est interdit du fait d’une ordonnance rendue aux termes du paragraphe (5). S.R., ch. C-34, art. 402; 1974-75-76, ch. 93, art. 35. Arène pour combats de coqs 447. (1) Est coupable d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire quiconque construit, fait, entretient ou garde une arène pour les combats de coqs sur les lieux qu’il possède ou occupe, ou permet qu’une telle arène soit construite, faite, entretenue ou gardée sur ces lieux. Confiscation (2) Un agent de la paix qui trouve des coqs dans une arène pour les combats de coqs ou sur les lieux où est située une telle arène doit s’en emparer et les transporter devant un juge de paix qui en ordonnera la destruction. S.R., ch. C-34, art. 403.