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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Carol Veitch est une mère de famille de 45 ans. Voilà un an, elle a été piquée par une araignée et aujourd’hui, elle a toujours le corps couvert de plaies. Le moindre contact sur sa peau la fait souffrir. Il y a un peu plus d’un an, l’été de l’année dernière, elle faisait le ménage dans sa maison de Harrogate quand elle a senti une morsure au niveau de la cheville, nous raconte le Daily Mail. Elle a regardé autour d’elle mais n’a rien vu. Ce n’est que deux jours plus tard qu’elle a constaté que sa cheville et son mollet étaient gonflés. En même temps, elle ressentait les mêmes symptômes que pour une grippe. Elle consulte son médecin, qui diagnostique une bronchite. Mais au fil des jours, sa jambe devient toujours en plus mauvais état. Quatre jours plus tard, elle retrouve l’araignée coincée dans la baignoire et elle a l’idée de retourner chez son médecin avec la petite bête. Elle est envoyée à un service environnemental. Très vite, les spécialistes comparent les symptômes de Carol Veitch avec ceux produits par les piqûres d’une telle araignée. Pendant les huit semaines qui suivent, son état va empirer jusqu’à avoir le corps recouvert de plaies, du visage aux jambes. Un an plus tard, son état ne s’est pas amélioré. Carol n’ose plus sortir de chez elle à cause de la laideur de sa peau. En plus, elle est devenue arachnophobe, ainsi que son fils de 5 ans. Source
  2. Une Australienne de 30 ans a survécu à une rencontre avec un crocodile et d'autres bêtes sauvages pendant un séjour de 17 jours perdue en pleine forêt, a rapporté la presse jeudi. Shannon Fraser, une mère de famille âgée de 30 ans, s'était perdue le 21 septembre dans la région des Josephine Falls, dans l'Etat du Queensland (nord-ouest). Elle était alors vêtue de simples leggings et d'une chemise et avait des tongs aux pieds. Mercredi, elle a été retrouvée par un cultivateur de bananes, couvertes de coupures, d'hématomes et de morsures d'insectes, a rapporté le Brisbane Courier-Mail. "Elle est couverte d'égratignures et de coupures mais son moral est bon", a raconté au journal son frère Dylan Fraser, selon qui elle a perdu près de 17 kg. "Son corps tout entier est couvert de marques, elle a la peau qui pèle", a dit son compagnon Heath Cassidy. "C'est extraordinaire qu'elle soit encore en vie". Elle a survécu en se nourrissant de petits poissons et en buvant l'eau des ruisseaux. Elle a été prise en chasse par un crocodile Dylan Fraser a également raconté à la radio que sa soeur s'était endormie tous les soirs en pleurant mais que le souvenir de ses trois enfants lui avait fait tenir le coup. Durant cette épreuve, Shannon Fraser s'est retrouvée nez à nez avec un casoar, un oiseau géant, et a été prise en chasse par un crocodile de deux mètres, d'après le Courier-Mail. Source
  3. Elles font beaucoup parler d'elles sur la toile en ce moment: des araignées "géantes", qui seraient "aux portes de la Belgique". Vous êtes nombreux à nous avoir fait part de votre inquiétude. Mais celle-ci est elle justifiée? Nous nous sommes renseignés auprès de spécialistes. Vous êtes nombreux à nous avoir signalé la présence d’araignées chez vous ces dernières semaines, photos à l’appui. "Les araignées sont de plus en plus grosses, cela fait très peur. Que se passe-t-il pour qu'il y ait autant d'araignées à Bruxelles ?", nous écrit Sanae via la page Alertez-nous. Encore il y a quelques jours, Bryan nous disait avoir vu ce qu’il pensait être une araignée géante à Châtelineau. Fin août, Stéfanie de Beauraing nous disait avoir également trouvé l’un de ces arthropodes chez elle, et nous demandait: "Je voudrais savoir si c'est la fameuse araignée dont on parle, celle qui viendrait de Calais ?". S'agit-il de l'"araignée de Calais"? Beaucoup d’entre vous mentionnent cette fameuse "araignée de Calais", qui n’a pourtant rien de particulièrement ch’ti. Vous faites sans doute référence à cet article, publié par nos confrères de la Voix du Nord, qui relate l’histoire d’un commerçant qui n’a pas su quoi faire face à l’insecte de huit centimètres de long, et a appelé les pompiers pour le déloger. Dans la foulée, des articles affolants, annonçant que cette araignée géante était "aux portes de la Belgique", ont agité les internautes. De Walcourt à Seraing, en passant par Bruxelles, vous nous avez fait parvenir vos clichés... Dans la foulée, des articles affolants, annonçant que cette araignée géante était "aux portes de la Belgique", ont agité les internautes. De Walcourt à Seraing, en passant par Bruxelles, vous nous avez fait parvenir vos clichés... "Voilà ce que nous venons de trouver dans une de nos chambres! L'araignée géante. Je pense que c’est une de ces espèces. Elle était effrayante et si grosse!" - Élodie Nous avons soumis ces photos à des spécialistes. Arnaud Henrard est doctorant en biologie, il consacre sa recherche aux araignées à l’UCL et au sein du Musée royal de l'Afrique centrale (MRAC). C'est d'ailleurs lui qui a découvert l'"araignée tournoyante" en Belgique, dont nous vous parlions cet été. Selon lui, il est difficile d’identifier précisément ces animaux sans les examiner à l’aide d’une loupe grossissante. Mais au premier coup d’œil, il peut affirmer qu’il s’agit d’un genre tout à fait classique dans nos contrées, et que l’on peut croiser régulièrement dans nos régions, à savoir des araignées du genre "tégénaire". Faut-il s'inquiéter? Sur la photo publiée par la Voix du Nord, à l’origine de cette arachnophobie collective, il s’agit très probablement d’une tégénaire "géante", la plus impressionnante par sa taille, et pourtant très commune dans toute l’Europe de l’Ouest. D’après M Henrard, l’angle de la photo accentue l’impression de grandeur. Inutile donc de s’inquiéter: la présence de cette "bestiole" n’a rien d’anormal, elle ne s’apprête pas à nous envahir, puisqu’elle habite déjà chez nous, tant dans les campagnes que dans les villes. Ce sont surtout ses pattes qui sont imposantes: "Le corps en lui-même dépasse rarement 1,5cm", explique le biologiste. Mais au total, on peut obtenir une envergure allant jusqu’à 13cm. Parmi les photos que vous nous avez envoyées, il y a surtout d’araignées domestiques, très communes, qui vivent la plupart du temps dans nos caves. Pourquoi aiment-elles tant nos salles de bain? Ce qui est interpellant, c’est la période à laquelle elles ont commencé à apparaître. Cette année, elles sont un peu en avance, on a donc commencé à les voir dès la fin du mois d’août, au lieu du pic habituel en septembre-octobre. Les araignées que l’on peut observer sont des mâles qui quittent leur toile pour chercher une femelle avec qui s’accoupler, nous explique Vincent Louwette, formateur nature et spécialiste des araignées dans l'association Natagora: "Les mâles vont remonter des caves ou des jardins, rentrer dans des pièces sombres, souvent humides, là où ils pensent trouver une femelle. Par exemple la salle de bains, la nuit, ça tombe souvent dans les éviers et les gens prennent peur". Comment reconnaître un mâle d’une femelle? On peut distinguer assez facilement un mâle d’une femelle, grâce aux pattes: "Les mâles sont souvent beaucoup plus fins et ont des pattes beaucoup plus allongées que les femelles. Elles, restent dans les caves, dans leurs toiles, toute leur vie. Elles sont plus grosses et plus trapues", explique M Louwette. Les dames araignées vivent facilement deux ou trois ans. "On peut donner des noms aux femelles araignées dans sa cave si on veut", plaisante le spécialiste. Les mâles vivent moins longtemps, puisque dès qu’ils sont adultes et qu’ils ont leurs organes copulateurs, ils quittent leur toile et partent à l’aventure pour rencontrer une partenaire. Après l’accouplement, ils vont mourir. On peut dire en moyenne qu’un mâle vit une année. Ces araignées sont-elles dangereuses pour nous ? Ces araignées ne sont pas agressives. "Il faut vraiment vouloir la prendre et la pincer par les pattes par exemple, là elle peut avoir un réflexe de vouloir mordre", explique M Henrard. Mais même si elle le voulait, elle n’y parviendrait pas: "une étude a montré que la plupart des araignées en Belgique sont mécaniquement, physiquement, incapables de nous transpercer la peau", ajoute-t-il. Même son de cloche du côté du spécialiste de Natagora, qui ajoute que la très faible probabilité de morsure pourrait se produire dans la peau fine, entre les doigts par exemple, mais que ce n’est pas dangereux pour l’homme. Elles sont utiles dans nos maisons Nous avons demandé, après avoir reçu vos photos, quel a été votre réflexe en voyant ces arachnides. Intrigués, vous ne les avez pas écrasés pour autant, et vous avez bien fait. Les araignées ont un rôle à jouer dans nos maisons: "Il suffit de regarder une toile d’araignée de tégénaire, on va y voir souvent des cloportes, des petites bêtes que les gens n’aiment pas forcément. Elles nettoient un peu la cave. On voit souvent des moustiques, des mouches ou toutes sortes d’insectes. Elles ont un rôle de nettoyeur", explique le spécialiste de Natagora. Source
  4. Échappé d'un jardin un week-end de mi-septembre, un python domestique d'un mètre de long avait été retrouvé dans le voisinage deux jours après au Longeron. Les pompiers avaient transféré le reptile au zoo de Doué-la-Fontaine qui l'avait placé en quarantaine. Cette quarantaine n'a duré que quinze jours. Le frère du propriétaire de l'animal, provisoirement empêché pour raisons de santé, est venu récupérer le serpent et l'a ramené dans les Mauges, au domicile de ses parents à Saint-André-de-la-Marche. La famille prévoit de faire un geste pour dédommager les pompiers et le bioparc douessin des coûts matériels et humains engagés. Source
  5. C'est une première étude : une étude scientifique vient de prouver qu'un reptile peut apprendre en imitant le comportement d'un congénère. IMITATION. Le dragon barbu (Pogona Vitticeps) , star des terrariums, est au centre d'une étude essentielle pour la connaissance des reptiles. Jusqu'à peu, on ne savait pas si ceux-ci étaient capables d'apprendre par imitation. Cela fut longtemps considéré comme une caractéristique propre à l'espèce humaine, à d'autres mammifères, ainsi qu'à certains oiseaux. Mais rien concernant les reptiles. Le dragon barbu, un fin imitateur Un groupe de chercheurs anglais et hongrois ont réussit à prouver que le dragon barbu était capable d'apprendre en imitant grâce à une simple expérience. Pour cela, ils ont utilisé deux groupes de lézards. Le premier groupe, dit expérimental, rassemblait des reptiles qui se sont montrés capables d'ouvrir une porte après avoir vu un congénère faire de même. Ce dernier avait tout de même été entraîné auparavant par les scientifiques. Les sujets du deuxième groupe, de contrôle, ont eux été incapables d'ouvrir la porte. Et ce, alors qu'ils avaient toutefois vu la porte bouger, mais sans intervention d'un autre lézard. Cognition. Mieux, les chercheurs insistent sur le fait qu'il y a bien imitation et non émulation. Car quand il imite, le dragon barbu ne se contente pas de reproduire le comportement dont il a été témoin. Il comprend le but de ce qu'il imite. À l'inverse, dans le cas de l'émulation, le sujet copie un comportement sans en comprendre le sens. Cette expérience prouve donc que ces reptiles ont des capacités cognitives comparables aux mammifères et aux oiseaux. Une étude novatrice, qui ouvre la voie, on l'espère, à de nouvelles recherches sur les comportements sociaux des reptiles. Qui est le dragon barbu ? Il s'agit d'un reptile endémique de l'Australie. À l'état sauvage, il vit dans les régions désertiques et semi-désertiques du bush. Mais c'est également un nouvel animal de compagnie (NAC) que l'on retrouve souvent dans nos terrariums. Adulte, le dragon barbu atteint une taille moyenne de 40 à 50 cm et pèse entre 350 et 500 grammes. Source
  6. Cinq décès par envenimation scorpionique ont été enregistrés dans la wilaya d'Ouargla, durant les huit premiers mois de cette année, a-t-on appris auprès de la direction locale de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH). Ces décès ont été déplorés parmi les 2.234 cas d'envenimation scorpionique recensés, sur la même période, à travers les régions d'Ouargla, Hassi-Messaoud, Touggourt, El-Borma, El-Hedjira et Taibet, selon les services de la prévention générale. Le plus grand nombre de piqures de scorpion, soit 1.221 cas, a été enregistré, en juillet et aout dernier, période des grandes chaleurs favorisant la prolifération de cet insecte venimeux. La wilaya d'Ouargla a connu, ces dernières années, un net recul des cas de décès par envenimation scorpionique , qui dépassaient les 20 victimes/an durant les année 90, un net recul grâce au truchement de plusieurs facteurs, notamment l'amélioration du cadre de vie du citoyen et l'éradication d'un bon nombre de vieilles bâtisses et d'habitations précaires qui constituaient un foyer idéal pour la prolifération de l'insecte. Les campagnes de sensibilisation menées par les services de la santé, en collaboration avec la protection civile, sur les procédés de prémunition des dangers du scorpion, ont également contribué à la diminution des cas d'envenimation scorpionique. La campagne de collectes de scorpions organisée annuellement à travers plusieurs régions de la wilaya a aussi influé positivement sur la baisse du nombre de victimes de cet insecte. Selon les statistiques du même service, le nombre de scorpions collectés annuellement par les associations participantes à cette opération dépasse parfois les 30.000 insectes, et dont un bon nombre est envoyé à læinstitut Pasteur d'Alger dans le but de fabriquer du sérum anti-venin. Dans le but d'encourager la participation à ces campagnes de ramassage, il a été procédé depuis 2012 à l'augmentation du montant octroyé en contrepartie, lequel est passé de 20 à 50 DA pour chaque scorpion collecté, selon les explications fournies par le service de la prévention générale de la DSPRH Source
  7. Ames sensibles et arachnophobes s’abstenir…en fait tout ceci est très innocent il s’agit de recherches très scientifiques. Des Japonais ont cherché à transplanter un gène de l’Araneus ventricosus soit l’araignée diable dans de paisibles vers à soie… objectif : fabriquer un fil à soie plus résistant. Explications données par Yoschihiko Kuwana de l’institut national de science agrobiologique : « Nous avons placé un gène de l’araignée dans des variétés commerciales de vers à soie et nous avons réussi à produire un nouveau type de soie qui est une fois et demi plus résistant qu’un fil classique de soie. » L’utilisation d’araignées pour produire de la soie commerciale n’est pas nouvelle et elle s’est toujours avérée difficile. Leur production est en effet assez réduite, sans commune mesure en tout cas avec celle des vers à soie. Mais il existe encore un écueil bien plus difficile à surmonter… Yoschihiko Kuwana : « Contrairement aux vers à soie, les araignées peuvent être cannibales, elles peuvent donc se dévorer entre elles, ce qui rend leur élevage très difficile. Nous avons vraiment essayé d’en mettre deux dans la même couveuse mais quand on revient le lendemain il n’y en a plus qu’une. » Il existe donc plusieurs points d’interrogation quant à la viabilité du procédé. Pour l’instant, il n’est pas encore sorti du laboratoire et on est encore loin d‘être allé au bout des possibilités laissées par les manipulations génétiques et aussi des questions qu’elles peuvent soulever. Des araignées aux voitures en général et surtout aux carburants en particulier il n’y a qu’un pas, il a été là aussi franchi grâce à la génétique. Des chercheurs de l’Imperial College à Londres ont trouvé une nouvelle source d‘énergie dans l‘éscherichia coli, un hôte commun de nos intestins, qu’il ont génétiquement développé. Le changement du métabolisme du bacille peut ainsi produite du gaz. « Une fois que l’on a optimisé ce système en faisant fonctionner ensemble différents composants, explique Patrick Jones, alors on peut observer l’impact sur le métabolisme, soit la production de propane. » Les bactéries peuvent naturellement produire des sources d‘énergies comme le méthane ou le gaz naturel, on peut en revanche stocker facilement le propane qui, sous sa forme liquide, prend moins de place. Et les chercheurs n’en restent pas là, au delà de l‘éschérichia coli, ils se penchent sur les cyanobactéries, ces bactéries qui réalisent la photosynthèse et qui transforment l‘énergie solaire en énergie chimique utilisable par la cellule. Patrick Jones : « Ce qui est intéressant quand on les transforme en cyanobactéries c’est qu’on peut utiliser le fait qu’elles peuvent récolter l‘énergie solaire et produire ensuite de l‘énergie chimique. Nous pouvons ensuite prendre cette énergie chimique générée et la transformer en carburant. » Mais les recherches à ce stade sont très en amont même si les bios carburants dont on développe actuellement la troisième génération se révèlent de plus en plus prometteurs… Source
  8. 64 cas d'envenimation par le scorpion ont été enregistrés de mai à fin septembre derniers dans la wilaya de Tissemsilt, a-t-on appris auprès de la direction de la santé et de la population. 64 cas d'envenimation par le scorpion ont été enregistrés de mai à fin septembre derniers dans la wilaya de Tissemsilt, a-t-on appris auprès de la direction de la santé et de la population. La plupart de ces cas, soit 55, ont été relevés entre juin et juillet derniers, selon le service prévention et population qui a souligné que tous les cas d'envenimation enregistrés n'étaient pas dangereux et ont été pris en charge aux établissements hospitaliers publics et structures de santé de proximité. La tranche d’âge des cas affectés par l'envenimation par le scorpion est entre 14 et 19 ans. Les communes de Bordj Bounaama, Lazharia, Layoune, Sidi Slimane, Beni Chaib et Larbaa sont les zones où prolifèrent ces arachnides par le fait de conditions naturelles adéquates (hausse de la température et humidité), a-t-on ajouté. Une hausse des cas d'envenimation par le scorpion (44) a été relevée jusqu’à août dernier par rapport à la même période de l’année dernière. La même source a signalé également que l’établissement public hospitalier de Tissemsilt a accueilli, en juillet dernier, une fillette de 10 ans qui a été victime d’une piqûre de scorpion à Ksar Chellala (Tiaret) et qui a succombé à cette envenimation. Dans le cadre de la lutte contre cette envenimation, notamment en période de grande canicule, tous les établissements publics de santé de proximité ont pris des mesures préventives surtout en se dotant du sérum antitoxique. La direction de la santé et de la population de la wilaya a organisé, au début de l’été dernier, une action de sensibilisation sur les risques et dangers d'envenimation par le scorpion aux établissements de santé de proximité surtout ceux situés dans les zones qui connaissent une prolifération de scorpions. Source
  9. Le Cepec, association gardoise qui recueille les animaux abandonnés, tenait un stand chez Nature & Découvertes. Abandonnées dans la nature, rapportées illégalement de pays étrangers, objets de transactions frauduleuses sur des marchés ou sur Internet, certaines tortues de terre et d'eau représentent un danger pour l'écosystème. C'est le message auquel étaient sensibilisés, le week-end dernier, les clients du magasin Nature & Découvertes, au centre commercial La Coupole. Pendant deux jours, à l'invitation de l'enseigne, le centre d'études et de protection des chéloniens (Cepec), basé près d'Uzès, a tenu un stand d'information sur ce phénomène de grande ampleur. 500 tortues recueillies cette année "Cette année, nous avons recueilli 500 tortues, essentiellement de terre, rapporte Serge Rouberty, vice-président du Cepec. Nous sommes victimes de notre succès. Dans le département, il n'existe que deux centres habilités : le nôtre et une autre structure, à Vergèze". Les tortues arrivent au Cepec par différentes voies : "Certaines, récupérées par des gardes-chasse ou gardes-pêche, d'autres par les douanes, lors de saisies sur des bateaux. Notre mission consiste notamment à les pucer, pour garantir leur traçabilité". Objectif : protéger la cistude L'un des enjeux de ce travail est de protéger la cistude, la tortue naturellement présente dans nos régions. Sa cousine de Floride, très à la mode à une époque comme animal de compagnie, a été propagée dans le milieu naturel et tend à chasser l'espèce indigène. Autre fléau : les tortues terrestres rapportées sans autorisation du Maghreb. "Elles ne s'adaptent pas sous nos climats et sont porteuses de virus mortels pour les autres espèces", alerte Serge Rouberty, qui appelle à banir les ventes à la sauvette de ces animaux, "comme parfois sur le marché du stade des Costières". Source
  10. Habiles dentelières, les araignées sont capables de tisser leur toile vite fait-bien fait. Et ce n'est pas Russel Harding, 74 ans, qui dira le contraire. De fait, jeudi dernier, en sortant de chez lui, le retraité domicilié à Colerne (sud-ouest de l'Angleterre), a eu la surprise de voir une toile géante qui partait de l'un des rétroviseurs de sa voiture, garée à l'extérieur, pour se développer sur la porte de son garage. Et quand on dit «développer»... La bête, énorme, trônait au centre de son œuvre... qui mesurait près de 1 m 82 de diamètre! Gentil et pas arachnophobe, le retraité a décidé de ne pas démolir l'ouvrage si délicat. Si bien qu'il a délicatement détaché le bout qui partait de son auto pour le recoller sur une poubelle qui se trouvait dans le coin. Un déplacement qui n'a pas eu de conséquence puisque la dentelle est restée en place 3 jours durant, avant de disparaître le plus naturellement du monde. Selon l'entomologiste spécialiste de l'arachnologie Lawrence Bee, l'araignée est probablement une Araneus diadematus, très commune au Royaume-Uni à cette période de l'année. Source
  11. Samedi, les pompiers de Mouscron ont reçu un appel un peu inhabituel venant de la boulangerie Morel, située à Herseaux. Arrivés sur place, ils sont tombés nez à nez avec un serpent qu’ils sont parvenus à capturer. « Il mesurait environ 70 centimètres. Nous l’avons mis dans un sac et l’avons confié à la cellule environnement de Mouscron », indique un officier des pompiers mouscronnois. L’animal en question est un élaphe, une espèce de couleuvre qui n’est pas dangereuse pour l’homme. « Ce serpent peut se montrer un peu agressif mais il est inoffensif », précise Christophe Deneve de la cellule environnement. « Originaire d’Amérique du Sud, c’est un serpent qu’on trouve facilement dans nos régions. Dans les animaleries, il se vend pour une petite vingtaine d’euros, c’est une espèce très prisée des amateurs de serpents. » Durant quelques jours, le reptile va rester en observation à la cellule environnement. « Nous allons nous assurer qu’il est en bonne santé. Si ce n’est pas le cas, on le soignera nous-mêmes. Si on constate qu’il va bien, il partira dans un centre pour animaux. Il pourrait aussi retrouver son propriétaire s’il se manifeste mais dans la majorité des cas comme celui-là, l’animal est envoyé dans un centre. Si le propriétaire vient le chercher, nous lui rendrons mais nous ne manquerons pas de lui faire remarquer sa négligence », conclut Christophe Deneve. Source
  12. Pour la deuxième année consécutive, le Canari club cambrésien organise le Salon des oiseaux mais aussi des reptiles, avec la collaboration de l’association Repshow, ce week-end au palais des Grottes. Entre le doux chant des volatiles et le ballet langoureux des reptiles, près de 5000 m2 d’exposition - vente sont à découvrir ce dimanche encore. CAMBRAI. Plus de 1000 oiseaux sont à découvrir ce dimanche encore, en exposition et à la vente, au Salon des oiseaux et des reptiles. Mandarins, canaris, perruches... C’est une féerie de couleurs et un brin d’exotisme à portée de main. Un peu plus de la moitié de la manifestation est également dédiée aux reptiles : serpents, tortues, geckos, varans... Du plus commun au plus rare, plusieurs centaines de bêtes sont exposées ou à adopter ! Des artisans (bijoux, objets de décoration...), commerçants en matériel spécialisé, lycées agricoles... participent aussi au rendez-vous. Cette année, vous pourrez même admirer des félins ou encore déguster une pizza au scorpion ! L’an dernier, le Salon des oiseaux et reptiles avait accueilli plus de 2000 personnes. Ce dimanche, de 9 à 17 h. Entrée 3 € ; gratuit moins de 10 ans. Buvette, restauration. Source
  13. Cela fait cinq ans que la famille Gibson vit dans la crainte à cause… d’une araignée. Depuis 2009, les membres de cette tribu britannique, venue de Plymouth, ont découvert une grosse araignée noire dans le mur de leur garage. Ils n’avaient jamais réussi à la déloger de sa tanière jusqu’à ce jour. James, 27 ans, le père de la famille de trois enfants, avait vu l’araignée pour la première fois en 2009. Un gros arachnide noir avec des dents vertes, explique-t-il au Daily Mail. Il s’agit en fait d’une Ségestrie florentine, une araignée fort répandue près des côtes méditerranéennes et ramenée en Angleterre par des commerçants dans le courant du XIXe siècle. Elle est toutefois l’une des plus grosses araignées connues en Europe. James n’a plus vu l’araignée depuis, même si le trou béant dans le mur du garage, où elle se cachait, était toujours bien là, sans que personne n’ose l’approcher. Cinq ans plus tard, revoici l’arachnide sur le mur ! Le père a alors pris son courage à deux mains pour tenter de déloger l’araignée de sa cachette en l’appâtant avec une fausse mouche au bout d’un bâton. L’arachnide a récupéré la fausse mouche, sans succès. Sur la vidéo enregistrée par la famille, on voit l’araignée sortir avant de repartir rapidement dans son nid. « Nous avons l’habitude d’avoir des araignées normales dans le garage, mais pas de cette taille. Et elle bouge très vite ! », confie James, qui a demandé aux autorités d’intervenir pour déloger définitivement cette araignée, qui n’est normalement pas dangereuse pour la vie de l’homme. Source
  14. Les crotales font partie des serpents les plus effrayants au monde. Mais ils ont aussi un secret qui fait que même s'ils sont morts vous tacherez désormais de les éviter. Lorsqu'on est confronté à un serpent, on opte souvent entre deux options: la fuite ou l'exécution de la bestiole. Mais cette deuxième option, qui en plus d'être complétement inutile, pourrait vous réserver quelques rebondissements désagréables. En effet, des heures après avoir été décapité, ce serpent peut encore mordre. Point de magie noire, mais un phénomène on ne peut plus naturel. Les crotales ont un organe entre les yeux et leur ouverture nasale qui fonctionne comme un radar qui repère les sources de chaleur. Et ce, pour pouvoir se ruer sur leurs proies même de nuit. Cependant après leur mort cet organe continue à fonctionner, parfois durant des heures. Celui qui se trouve à proximité peut donc avoir une très, très, mauvaise surprise. Dans la vidéo ci-dessous on constate que c'est le serpent lui-même qui est sa propre victime puisqu'il attaque sans pitié son propre corps. Source
  15. Malgré tout, comme les mygales, les scorpions, les lézards ou les oiseaux tropicaux, ils répondent au curieux vocable de « nouveaux animaux de compagnie » (NAC). Une tocade pas si nouvelle puisqu'elle dure depuis les années 1980 avec, selon l'air du temps, furets, rats blancs ou tortues de Floride en têtes d'affiche. Sans oublier les singes magots, ces macaques agressifs souvent choisis par les trafiquants de drogue pour veiller sur leur marchandise dans les caves. 50% DES TRANSACTIONS SUR INTERNET Même si aucun chiffre officiel n'existe, les NAC représenteraient aujourd'hui 5 % des 65 millions de compagnons à poils, à plumes et à écailles des Français : plus de 3 millions d'animaux ! Parmi eux, l'inoffensif serpent des blés et l'agame barbu, un lézard doué pour la grimpette, sont très prisés actuellement. Quoi de mieux qu'un animal exotique pour se singulariser et épater la galeri... Source
  16. Un leiopython albertisii d'un mètre cinquante environ a été retrouvé mercredi vers 16 heures dans un conteneur du centre de tri postal situé au niveau de la commune de Longvic. Rapidement sur place, les sapeurs-pompiers du centre Est de Dijon ont prévenu la société Tropicalis, spécialisée dans la prise en charge de ce type d'animal. L'entreprise a ainsi pu déterminer le type de serpent. Ensuite, les soldats du feu ont capturé le python et l'ont disposé d'un sac en toile prévu à cet effet, avant de le transporter dans un endroit sûr. Le serpent, qui n'est pas venimeux, était recouvert de nombreuses cicatrices et parasites externes. Son coût à l'achat serait de 500 à 600 €. Plus d'informations dans nos éditions de ce vendredi. Source
  17. Organisée par le Cercle aquarioterrariophile, la vingtième édition du salon Animaflore a eu lieu ce week-end. Malgré la qualité des stands, le salon a accusé une baisse de fréquentation. Mille deux cents visiteurs ont franchi les portes de la salle des fêtes et de la salle Paul-Perrier ce week-end, à la découverte de drôles de bêtes et de plantes exotiques. L’an dernier, le salon avait attiré un millier de personnes de plus. Des félins atypiques invités La salle des fêtes s’était transformée, pour l’occasion, en un grand parc animalier où se côtoyaient des grosses tortues léopards et des fourmis, des furets, des mygales et des reptiles, des insectes et des caméléons mais aussi des chinchillas et des oiseaux. Cette année, l’exposition de chats de races a été renouvelée. Le public a pu découvrir des sphynx, des bengals ou encore des sacrés de Birmanie. Grâce aux vingt-cinq exposants présents sur le salon, les visiteurs ont pu également s’intéresser aux métabolismes des plantes carnivores, discuter avec un apiculteur venu avec sa ruche, découvrir un créateur de bijoux travaillant à base de pétales de fleurs et d’ailes de papillons et un stand de l’association Le Sanctuaire de hérissons. La Ferme d’antan était venue d’Hazebrouck avec un alpaga et des chèvres, une ponette et des lapins. À la salle Paul-Perrier, le Cercle aquarioterrariophile bailleulois invitait les visiteurs à découvrir de grands aquariums et leurs pensionnaires et un grand bassin de jardin. Source
  18. Des recherches se succèdent pour tenter de reproduire et d'intégrer en médecine les caractéristiques impressionnantes de la soie d'araignée. Cette dernière pourrait permettre de développer des méthodes de traitements plus efficaces et moins invasives. La toile d'araignée, un matériau d'avenir L'intérêt porté à la soie des araignées n'est pas récent. Les qualités qui définissent ce biomatériau sont en ligne de mire des industriels, qui recherchent des fibres de haute performance. Cet intérêt est largement justifié. Légère, élastique et flexible, la soie des araignées est plus résistante que l'acier, peut amortir les forces de tension et possède la mémoire des formes. L'approvisionnement en soie reste néanmoins délicat. La collecte s'effectue par « dévidage », ce qui consiste en l'immobilisation de l'araignée pour tirer délicatement de son abdomen le filament, parallèlement enroulé sur une bobine. En 15 minutes, près de 200 mètres de fil peuvent être récoltés. Cependant, le cannibalisme pratiqué par certaines araignées empêche de mettre en place un élevage intensif. Le dévidage ne pouvant être pratiqué que manuellement, l'accès à cette soie reste limité. Face à cette situation, nombre de scientifiques ont cherché à reproduire les caractéristiques de cette soie, notamment dans le domaine médical où elle pourrait être d'une grande utilité. Des expériences ont ainsi été menées un peu partout dans le monde. Fil de soie et médecine La technique du dévidage a été utilisé en Allemagne par le Professeur Vogt. Chef de laboratoire clinique plastique et reconstructrice de la main à Hanovre, il a expérimenté les propriétés de la soie sur des moutons. Il s'est aperçu que la soie de la Nephila Edulis, qu'il a élevé sur place, était biocompatible, biodégradable et hypoallergénique, n'engendrant ainsi aucun rejet de la part d'un organisme étranger. Le fil de soie ferait donc un excellent fil de suture, car il favorise la cicatrisation, sert de guide pour la régénération de la peau, du cartilage et des cellules nerveuses qui le colonisent rapidement. Des essais cliniques devraient être bientôt réalisés pour tester l'action de la soie sur le corps humain. À l'Institut de physique de Rennes (CNRS), on s'intéresse au fil d'une autre araignée, la Nephila Clavipes. Grande comme une paume de main, elle est connue pour ses grandes toiles aux reflets dorés. Ce sont cependant les caractéristiques structurales de son fil qui suscitent l'intérêt des chercheurs. Uniformément lisse et d'un diamètre de 5 micromètres (0,005 mm), ce fil est neutre médicalement et plus robuste que le verre. Transportant très bien la lumière, ce fil pourrait un jour remplacer les fibres optiques d'endoscopes. La reproduction de cette soie n'est pas facile, mais les enjeux qui l'entourent et ce que cela pourrait permettre dans le monde de la médecine en font un secteur d'avenir incontournable. Un marché au fort potentiel Ce sont les protéines composant la soie qui compliquent sa reproduction, car elles sont difficiles à créer. Randy Lewis, directeur du Centre des bioproduits synthétiques à l'Université de l'Utah (États-Unis) a repris les travaux initiés il y a 15 ans par la société Nexia sur la transgénèse. Cette dernière consiste en l'introduction d'un ou plusieurs gènes dans un organisme vivant. Grâce à elle, il a créé une trentaine de « chimères » - chèvres portant le gène de production de soie d'araignée - qu'il élève. Ces chèvres donnent jusqu'à 4 grammes de protéines de soie par litre de lait, qui sont ensuite réduits en poudre, pour être enfin réhydratés et tissés. La médecine fait partie des secteurs qui pourraient bénéficier de ces fibres. Les entreprises se positionnent déjà dans ce marché naissant. La société allemande AMSilk a annoncé en mars 2013 avoir réussi à créer une substance naturelle (polymère) aux propriétés mécaniques semblables à celles de la soie d'araignée. La commercialisation de ce produit est prévue dès 2016, notamment pour permettre la fabrication de produits médicaux tels que des prothèses mammaires. Dès le début des années 2000, l'Université de Gand (Belgique) s'intéressait à la soie en tant que base à la reconstruction de certains organes et tissus d'articulations (muscles, ligaments,etc.), ainsi que pour la reconstruction nerveuse. De même en 2003, le projet européen Spiderman avait étudié comment le fil de soie pourrait remplacer les broches, vis et plaques en chirurgie. Si les grecs se servaient déjà dès l'Antiquité de la soie d'araignée pour fermer les plaies, il faudra encore fournir des efforts pour arriver à une production à grande échelle de matériaux inspirés de cette soie, malgré les multiples débouchés dans le monde de la médecine. Source
  19. Comme tous les ans, les jardins se remplissent de toiles d’araignées. On en trouve jusque dans les maisons. Mais pourquoi sortent-elles maintenant? Une question de météo? Non, de sentiments. C’est le temps doux des dernières semaines qui a favorisé le pullulement des petits insectes dont les araignées sont friandes. Mais c’est surtout la période de reproduction qui se produit fin août, début septembre. Au cours de l’hiver, les araignées sont des larves qui grandissent petit à petit pour atteindre la taille adulte à cette époque-ci. Les mâles se mettent donc à la recherche d’une femelle pour s’accoupler et il n’est donc pas surprenant de les rencontrer aujourd’hui. Il existe plus de 40 mille espèces d’araignées dans le monde, dont environ 700 vivent chez nous. L’ araignée n’est pas un insecte Contrairement à l’insecte qui a 3 paires de pattes, l’araignée en a 4. Le corps des arachnides est composé de deux parties alors que l’insecte en à trois (tête, thorax et abdomen). Et l’araignée ne vole pas, ce qui caractérise au contraire la plupart des insectes. Les araignées ont aussi la particularité d’être partout, de la mer à la montagne, en passant par les déserts. Chez nous, en cette période, certaines se retrouvent dans les coins des maisons, des greniers ou des caves. Mais elles vivent essentiellement à l’extérieur. C’est le cas de l’Epeire diadème dont la toile peut atteindre un mètre de diamètre. Cette toile est reformée chaque matin, après quoi l’Epeire se positionne au centre de sa construction pour attirer ses proies…. Et accessoirement appâter les mâles pour la reproduction. Avec ou sans toile? Toutes les araignées ne tissent pas de toile. Certaines chassent à l’affût en attendant leurs proies ou sautent sur elles en bondissant. Mais toutes possèdent du fil. Ne serait-ce que pour réaliser le cocon à l’intérieur duquel les œufs seront pondus. La toile remplace les ailes des insectes en leur permettant de se disperser grâce à la toile. Le vent leur permet de pendre au bout d’un fil pour assurer leur sustentation dans l’air Des araignées bien utiles Les araignées sont extrêmement bénéfiques à l'écosystème du jardin et de notre maison. Elles tuent de nombreux insectes nuisibles et évitent que ceux-ci ne prolifèrent. Plus il y a d’araignées moins il y aura de moustiques et pucerons. La toile intéresse l’homme Quant aux toiles, elles intéressent l’homme pour développer certaines applications. Les Indiens utilisaient les toiles d’araignée sur les plaies comme désinfectant, des études tendent à permettre de remplacer les tendons par des structures faites de toiles d’araignées. Certains en font des vêtements féminins et un violoniste a réalisé les cordes de son instrument avec ces mêmes toiles. Enfin, des experts britanniques préviennent que les bestioles à 8 pattes risquent d'être cette année plus grosses que la moyenne. Une mauvaise nouvelles pour les arachnophobiques, mais que ces derniers se rassurent: les araignées préfèrent souvent la fuite et ne mordent que rarement. Chez beaucoup d'araignées, les chélicères( les crochets) n'ont tout simplement pas la force de traverser la peau de l'homme. Tordre le cou à un mythe Il ne faut pas croire certains mythes comme celui qui veut que des personnes jettent l’extrémité des bananes sous prétexte que les araignées y déposent leurs œufs. La phobie de l’araignée viendrait du fait qu’elle est le premier animal que l’on voit dans le berceau et dont on ne peut se défendre. Objectivement pourtant, l’araignée a plus de raisons d’avoir peur de nous que nous d’avoir peur d’elle. Elle le sait mieux que nous. Source
  20. Des habitants du quartier des Hauteurs du Loing s’inquiètent de la présence de serpents et rats sur un terrain en friche jouxtant leurs logements. « Danger pour nos enfants » peut-on lire sur la pancarte des riverains, derrière le fameux terrain en friche. Les riverains en colère, derrière le fameux terrain en friche. Ils protestent contre des voisins quelque peu… particuliers. Des riverains des rues Barbara, Jacques-Brel et Édith-Piaf, dans le quartier des Hauteurs du Loing non loin du chantier du futur groupe scolaire, n’en peuvent plus du terrain en friche de 5 000 m2 enclavé autour de leurs habitations. La cause ? L’énorme enclos, qui n’en est plus vraiment un tant la clôture fait pâle figure, est un repère de serpents et de rats ! C’est Maria, une mère de famille de la rue Barbara, qui mène la fronde : « Depuis plus de deux ans que nous habitons ici, le problème a toujours existé. Mais là, nous en avons ras-le-bol ! Tous les enfants du quartier, qui sont trop à l’étroit dans les petits jardinets des habitations, vont jouer sur la route et le long des trottoirs, à proximité du terrain vague. Et ce ne sont pas les voitures, dont les passages sont peu fréquents, qui sont les plus dangereuses, mais les vipères qui grouillent, surtout par beau temps ! Au début du mois, un employé municipal est venu changer le sac d’une poubelle qui se trouvait à côté d’un banc attenant au terrain en friche sur lequel j’étais assise avec mes deux petites filles. Une vipère, qui se trouvait sous le banc, est passée entre nos jambes et a foncé sur l’employé avant de disparaître ! Ce dernier a appelé ses supérieurs en disant qu’il ne remettrait plus les pieds chez nous tant que la situation ne changerait pas ! Quant aux rats, j’ai une photo d’un nid qui s’est retrouvé sous le capot d’une voiture. » François, retraité, affirme pour sa part qu’un serpent est carrément rentré chez lui : « Je ne sais pas s’il s’agissait d’une vipère, une couleuvre ou un orvet, mais j’ai eu très peur ! » Danger Ces riverains, qui ont envoyé une pétition à la mairie dont n’ont trouvé nulle trace les services techniques, ont surtout peur pour leurs progénitures. « Un adulte qui se fera mordre par un serpent ou un rat le sentira tout de suite, au contraire d’un enfant, explique Maria. Il suffit qu’une vipère soit dérangée par un petit se promenant dans les herbes hautes pour qu’en une fraction de seconde, le mal soit fait et que l’on ait plus qu’à préparer le cercueil… Nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer. » Pour Frédéric comme pour tous ses voisins, c’est la municipalité qui est en tort : « La mairie est propriétaire du terrain mais ne fait rien. En plus de notre pétition, une lettre recommandée avec accusé de réception, que nous avons reçu il y a quelques semaines, a été envoyée pour l’avertir de l’état pitoyable du terrain, dont une partie sert d’aire de retournement pour le chantier de la future école. C’est une vraie déchetterie qui forcément attire toutes sortes de nuisances. Quelques bordures ont été débroussaillées, mais ça ne règle absolument pas le problème. » Maire adjointe déléguée à la voirie, aux travaux et au cadre de vie, Patricia Larrey s’étonne de l’ampleur des reproches formulés par les riverains : « Lorsque je me suis rendue il y une semaine sur place, personne ne m’avait fait part de ces problèmes. Je n’avais rien constaté d’inquiétant non plus. Une tonte le long du grillage du terrain a été réalisée, mais il n’y a pas eu d’autre demande particulière. Nous allons nous pencher plus précisément sur le problème, mais il ne faut pas que la psychose s’empare du quartier. Nous entretiendrons régulièrement le terrain de façon à ce qu’il n’y ait plus de végétation envahissante. » Source
  21. Il y a de cela deux semaines, Delhaize lançait ses pâtes à tartiner Green Bugs à base de vers de farine et Damhert annonçait Insecta, une gamme de nuggets, burgers et escalopes à base de vers de buffalo. Carrefour va plus loin encore en proposant une gamme composée de burgers aux légumes et vers de buffalo, de boules d'apéro aux vers de farine et même de larves de fausse teigne croquantes au sel / au paprika. La principale différence? Ici, l'insecte est entier et donc visible. Pour rappel, fin de l'année 2013, l'Afsca autorisait l'utilisation de dix insectes à la consommation. Si les premiers à dégainer furent Delhaize côté distributeurs et Damhert côté marques, Carrefour va plus loin encore. Dès le début du mois d'octobre, les consommateurs trouveront en rayon des produits répondant au nom de 'Entomofood Conbuggie', faisant référence à l'entomophagie, soit à la consommation d'insecte par l'être humain. Avec cette gamme, Carrefour joue sur la transparence. Là où d'autres cache l'insecte, Carrefour, lui prend le pari de travailler avec des insectes visibles et entiers. A son insu, l'homme ingurgite 500 grammes d'insectes en moyenne par an. Bientôt celui-ci, comme dans d'autres pays du globe, devrait le faire consciemment. Et Carrefour compte bien l'y aider! Carrefour joue la transparence La grande différence avec les produits aux insectes récemment lancés sur le marché réside dans le fait qu'ils sont entiers et donc visibles. Un choix que Carrefour explique: " Nous avons délibérément choisi de travailler avec des insectes entiers, parce que cette option est plus claire pour le consommateur. Si les insectes étaient séchés, moulus ou broyés, ils ne seraient plus visibles, le goût serait estompé. Et la composante 'insecte, qui caractérise le produit, disparaitrait. Notre démarche est claire, nous annonçons directement la couleur. Le consommateur sait exactement ce qu'il va manger". L'élevage des insectes se fait sous contrôle et dans le respect des normes de qualités strictes que s'impose Deli Ostrich, société qui a par ailleurs obtenu le certificat BRC A+. Buggie Balls: une façon de surprendre les convives à l'apéro Epicé, avec un petit goût piquant, le Buggie Ball contient 6% de vers de farines en vue de donner une consistance, une texture et plus de croustillante en bouche. Ce produit, selon Carrefour, est destiné tant à surprendre les convives à l'apéro qu'à vulgariser la consommation d'insectes. A première vue, les insectes ne sont ici pas visibles puisque recouvert d'une chapelure. Buggie Burger: un pas plus loin Les Buggie Burgers contiennent des insectes partiellement visibles. Il d'agit là d'un hamburger aux légumes additionnés de vers de buffalo entier. Les bufflais sont des vers de plus petite taille au goût prononcé de noisette. Au contraire des Buggie Balls, les insectes sont visibles à la surface. L'idée du produit vient des résultat d'une étude de l'université de Wageningen: les végétariens étant plus ouverts à la consommation d'insectes que les vrais carnivores. Buggie Crisps: des larves plutôt que des croutons? Les vrais entomophages préfèreront sans doute les Buggie Crisps, des larves de fausse teigne présentés (presque) dans leur état brut. Celles-ci sont cuites au four et simplement assaisonnées de sel ou de paprika. Il s'agit là d'un produit ready to est. Les crisps dont le goût se rapproche de la noisette se dégustent en apéro et peuvent être utilisées comme une alternative aux croutons ou aux oignons frits dans une salade. Avis aux créatifs! Source
  22. Des scientifiques ont découvert une nouvelle espèce de grenouilles venimeuses dans le nord du Panama. Il semblerait pourtant que cette dernière soit en voie de disparition. meltyDiscovery vous en dit plus Alors que tous les regards sont actuellement sur le volcan Ontake qui a été à l’origine d’une éruption surprise, une découverte pourrait changer les idées des scientifiques. En effet, une nouvelle espèce de grenouilles venimeuses a été découverte au Panama. C’est une collaboration entre le Smithsonian Tropical Research Institute, l’Universidad Autónoma et l’Universidad de los Andes en Colombie qui a pu permettre cette nouvelle trouvaille. Vous avez probablement déjà entendu parler des grenouilles venimeuses. Ces petites bêtes, qui vivent en Amérique du sud et en Amérique centrale, sont connues et fascinent par le poison qu’elles sécrètent à travers leur peau, mais également par leurs couleurs plutôt originales. Cette particularité est très utile pour ces petits animaux qui sont très recherchés par les plus grands mammifères. La toxine qui les recouvre permet donc d’éloigner les prédateurs. Mais il semblerait qu’elle ne suffise pas à les maintenir en vie. C’est en tout cas ce qu’il se passe pour la nouvelle espèce de grenouilles venimeuses rouge-orangée découverte du nom de Andinobates geminisae qui est aussi grosse qu'un ongle. Aillant peur que cette nouvelle espèce disparaisse aussi vite qu’elle a été découverte, à cause du marché des animaux exotiques ainsi que la détérioration de son habitat, les scientifiques ont demandé un plan de conservation spécifique afin de les garder en vie d’une manière ou d’une autre. En attendant que cela se fasse, découvrez des sortes d’oeuf d’aliens qui ont envahi une plage en Australie. Source
  23. Des habitants de la Floride se sont portés à la défense de Pancho : un crocodile de 150 kilos menacé par les autorités. En vain! Habitués à côtoyer ce crocodile de bonne taille qui vivait dans un canal de Gables by de Sea, près de Miami, les habitants ont tout tenté pour empêcher les autorités d’attraper et d’abattre l’imposant animal. Outre les battues organisées, les riverains de ce canal ont utilisé tous les moyens possibles pour éloigner ce représentant de la famille des crocodilidés pour qu’il ait la vie sauve. Cette chasse au crocodile avait débuté quelques jours plus tôt après qu’un couple, en état d’ébriété, eut sauté dans le canal à 2 h du matin, histoire de dégriser. Or, le couple a été mordu par un crocodile, vraisemblablement Pancho, qui défendait son territoire. Ce geste a provoqué une chasse au croco qui s’est soldée par la mort de la bête. Or, les habitants aimaient l’animal. « C’était son environnement avant d’être le nôtre. Il a le droit d’être là, il est protégé et des gens qui sautent dans un canal à 2 h du matin risquent non seulement d’être attaqués par des crocodiles, mais aussi par un barracuda ou un requin-taureau », a expliqué un des résidents du secteur. C’était la première fois qu’une attaque du genre était répertoriée dans ce secteur. La Floride compte quelque 2000 crocodiles qui, affirme-t-on, sont moins agressifs que les 1,3 million d’alligators qui vivent dans cet État américain. Source
  24. Cliniques et industriels tentent d’exploiter les vertus de la soie d’araignée. Produire en quantités utilisables la précieuse molécule qui la constitue n’est toutefois pas facile. TECHNOLOGIES Mercredi 01 octobre 2014 La soie d’araignée, matériau du futur pour la médecine et les textiles Lucile Morin La femelle Nephila Clavipes grande comme la paume de la main, tisse d’immenses toiles aux reflets dorés qui, justement, valent de l’or. (Wikipédia) La femelle Nephila Clavipes grande comme la paume de la main, tisse d’immenses toiles aux reflets dorés qui, justement, valent de l’or. (Wikipédia) Cliniques et industriels tentent d’exploiter les vertus de la soie d’araignée. Produire en quantités utilisables la précieuse molécule qui la constitue n’est toutefois pas facile PUBLICITÉ Présente dans tout l’hémisphère Sud, la femelle Nephila Clavipes , grande comme la paume de la main, tisse d’immenses toiles aux reflets dorés qui, justement, valent de l’or. Légère, étonnamment élastique et flexible tout en étant plus résistante que l’acier ou le nylon, la soie naturelle de cet arachnide amortit les forces de torsion et possède aussi une mémoire de forme. Depuis longtemps, les qualités de ce biomatériau sont dans le collimateur des industriels à la recherche de fibres et textiles techniques haute performance. Mais si le tissage de ce fil d’un jaune éblouissant est maîtrisé depuis le XVIIe siècle pour faire de somptueuses parures, la question de l’approvisionnement est plus délicate. La collecte par «dévidage» consiste à immobiliser sans douleur les géantes tisserandes et à tirer délicatement le filament de leur abdomen, simultanément enroulé sur une bobine. La technique, qui fournit 200 mètres de soie en quinze minutes, est utilisée par l’équipe du professeur Peter Vogt, chef de laboratoire à la Clinique plastique et reconstructrice de la main de Hanovre, en Allemagne, pour expérimenter les propriétés de la soie sur des moutons. Biocompatible, biodégradable, hypoallergénique, la soie naturelle de la Nephila Edulis , élevée sur place, n’engendre ni rejet, ni inflammation. Elle fait donc de parfaits fils de suture, favorise la cicatrisation et sert de guide pour la régénération de peau, de cartilage et de cellules nerveuses, qui la colonisent facilement. Des essais cliniques sont prévus prochainement. A l’Institut de physique de Rennes (CNRS), en France, on apprécie le fil de la Nephila Clavipes pour ses caractéristiques structurales. D’un diamètre de cinq millionièmes de mètres (microns), lisse sur toute sa longueur, neutre médicalement et plus robuste que le verre, la soie, qui transporte si bien la lumière, pourrait un jour remplacer la fibre optique des fibroscopes et endoscopes. Les extraordinaires propriétés de la soie d’araignée sont donc très attendues par les industriels. Mais le cannibalisme pratiqué par certaines espèces complique l’élevage intensif et la technique artisanale de la «traite» exclut la production à grande échelle. Des spécialistes rivalisent donc d’ingéniosité pour tenter de reproduire ces qualités de manière biosynthétique. La soie d’araignée est un biopolymère composé d’une famille de protéines. Pour produire ces protéines, Randy Lewis, directeur du Centre des bioproduits synthétiques à l’Université de l’Utah (Etats-Unis), reprend les travaux sur la transgénèse, initiés il y a quinze ans par la société canadienne Nexia Biotechnologies, disparue aujourd’hui. Grâce à des manipulations génétiques, il élève une trentaine de «chimères», des chèvres porteuses du gène de production de soie d’araignée. Ces biquettes transgéniques donnent jusqu’à quatre grammes de protéines de soie par litre de lait! Une fois réduites en poudre, celles-ci sont réhydratées et tissées. «Les chèvres produisent une bonne qualité de protéines, mais la purification reste à améliorer, explique Randy Lewis. Nous travaillons aussi sur la bactérie Escherichia Coli, facile à manipuler génétiquement et couramment utilisée pour la production de protéines. Et nous essayons d’augmenter la proportion de protéines d’araignée sécrétée par nos vers à soie transgéniques.» Les fibres obtenues pourraient servir en médecine, mais aussi à la fabrication de vêtements et accessoires de sport, de pièces d’automobiles, de films transparents, de revêtements, d’adhésifs et de gels. Un marché à fort potentiel sur lequel se positionne la société allemande AMSilk, qui a annoncé en mars 2013 être enfin parvenue à produire un polymère naturel aux propriétés mécaniques similaires à la soie d’araignée, via des bactéries transgéniques. Elle prévoit la commercialisation d’une gamme de produits destinés à l’industrie cosmétique et à la fabrication de produits médicaux comme des prothèses mammaires en 2016. L’entreprise américaine Kraig Biocraft Laboratories collectionne elle aussi les brevets, en vue de produire la fibre hautement résistante «monster silk». Elle travaille à l’élaboration de matériaux de construction et de protection contre les explosions ainsi que des gilets pare-balles. Enfin, résistant à des températures extrêmes de froid ou de chaleur, le fil de soie pourrait servir à confectionner des combinaisons spatiales. Source
  25. Les nouveaux animaux de compagnie séduisent de plus en plus. Comment se passe le quotidien avec un lama, un serpent, un rat ou encore un cochon vietnamien ? Vous connaissez sûrement les NAC, les Nouveaux Animaux de Compagnie. Mais saviez-vous que cette définition recouvre tout ce qui n’est pas chien, chat ou lapin ? Nous sommes partis à la rencontre de propriétaires de bestioles à poils, à écailles et à plumes. Amélie Grardel a les animaux dans la peau. Au sens figuré, avec sa tribu de serpent, lapin, hamster, rat ou chien. Au sens propre, avec la patte de chien tatouée qui orne sa clavicule. « C’est ma passion. J’adore ça, je ne pourrais plus vivre sans », explique-t-elle en caressant Betty, sa lapine à poil angora. À 19 ans, la jeune fille termine son BTS… Transports. « Je ne souhaite pas en faire mon travail, mais j’aimerais néanmoins devenir bénévole à la SPA. » Fabrice et Corinne, deux habitants de Roye, ont eux choisi un perroquet du Gabon. Pour Fabrice, c’était un rêve de jeunesse : « C’était quelque chose que je désirais avec force », raconte le quinquagénaire. « C’est un vrai engagement. Un perroquet peut vivre jusqu’à 80 ans. Il faut donc où le placer après notre mort. » Dans l’appartement de Péronne où Amélie Grardel vit avec sa maman, les cages se succèdent. Sur un tapis chauffant, son Élaphe ou serpent des blés. Roulé en boule, totalement immobile, il est en période de mue. « Il faut le laisser tranquille, je ne peux pas le bouger, ça risquerait de le déranger », prévient Amélie, sa rate juchée sur l’épaule. Le petit museau s’agite, renifle l’air, se frotte dans le cou de sa maîtresse. Si Amélie a acheté ses animaux à Péronne, le couple de Royens a du se rendre dans l’Oise pour trouver un revendeur agrée. Depuis, l’un apprivoise l’autre. Pilou n’a qu’un seul maître. Il est très observateur et parle régulièrement. « Il est beau Pilou , a-t-il dit un matin où j’étais dans la cuisine. J’ai cru avoir mal entendu, puis j’ai compris qu’il allait parler », se souvient Corinne. Chez les Grardel, le serpent est du genre paisible et se promène parfois dans le logement. Très réactif à la température, il fuit les mains froides. « Mais lorsqu’il a faim, là il est énergique ! » Nourrir un serpent, c’est une drôle d’affaire. La jeune fille achète des souris congelées, et fait « bouger la souris dans la cage, comme si elle était vivante ». Le serpent se lance alors à l’attaque de son repas, vif et impressionnant. À côté, les granulés des rongeurs paraissent banals. Ce qui n’est pas banal, ce sont les mascottes de Monchy-Lagache, que les habitants du coin connaissent bien. Nahla l’alpaga dévisage les conducteurs derrière la barrière et son ami le paon se promène tranquillement sur la route. À leurs côtés, une tribu de canards, oies, poules, chèvres et même un cochon vietnamien, aussi adorable qu’un gros chien. « Nous avions un poney, qui s’ennuyait tout seul. Alors pour lui offrir de la compagnie, nous avons songé à un animal plus original, raconte René Cailleux. Une dame revendait deux alpagas… Nous sommes revenus avec. » Mais comment vit-on au quotidien avec une telle ménagerie ? « Très bien, ils ne sont pas encombrants et, à part le hamster, sont tous très affectueux. J’achète les copeaux, la nourriture et les friandises en gros, les cages sont propres et ne sentent pas », explique Amélie Grardel. Le seul bémol, c’est l’absence de vétérinaire prenant en charge ces NAC à Péronne. Lors de la maladie d’un de ses compagnons, Amélie Grardel a dû aller à Arras pour le faire soigner. Pilou aime se promener avec son maître, sur son épaule. La première étape a été de le sortir de sa cage. Depuis, il est souvent installé sur un perchoir dans la cuisine. « Il va jouer avec ses jouets et il ne bougera pas. Par contre, je ne le laisse pas se promener dans la maison sinon c’est la catastrophe assurée. Il faut l’éduquer avec gentillesse mais fermeté », continue le propriétaire. Chaque jour, il discute avec Pilou, qui connaît presque 300 mots. Chez Réné Cailleux, l’un des deux alpagas est décédé mais Nahla continue de ruminer, heureux dans son coin de pâture. « Il est très sociable, docile et content d’être là. » Alors qu’ils font partie de l’imaginaire sud-américain, les lamas et alpagas s’adaptent à tous les types de climats. Dans la cour de René Cailleux, chiens et chats côtoient une volière de pigeons. Amélie, elle, pense craquer bientôt pour un pagure, l’amusant bernard-l’hermite. Son petit ami se laisserait bien tenter par un python. Avec tous ces amoureux des bêtes, les NAC ont de beaux jours devant eux. Tous les animaux ne sont pas vos amis Attention à ne pas faire n’importe quoi avec les animaux. Risques pour la santé ou sur le plan pénal, adopter un animal demande réflexion. Un singe ou une tortue rapportés illicitement d’Afrique seront malheureux dans un salon. Pour dix arrivés en France, cent seront morts durant le transport. L’Organisation mondiale des douanes place d’ailleurs le commerce illicite d’espèces sauvages dans ses priorités. Certaines espèces nécessitent un certificat de capacité, délivré par le préfet du département. D’autres encore sont porteuses de maladies, parfois transmissibles à l’humain. Source
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