-
Compteur de contenus
12 143 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
-
Le reptile s'était échappé de son vivarium jeudi, mobilisant pompiers, gendarmes, policiers et agents municipaux. Un boa constrictor au centre de protection de la biodiversité de Leiferde, en Allemagne, le 6 février 2014. (HOLGER HOLLEMANN / DPA) Le reptile était activement recherché depuis jeudi 7 août à Bayeux (Calvados) : une trentaine de pompiers, gendarmes, policiers et agents municipaux s'étaient lancés aux trousses d'un boa constrictor, censé s'être échappé de son vivarium. Après avoir fouillé caves, chaufferie, toit et gouttières de l'immeuble, ainsi que les environs, l'animal, qui mesure 1,70 m de long, s'était en fait réfugié derrière un meuble, chez son propriétaire. L'hypothèse jusqu'alors privilégié par les forces de l'ordre était celle d'une fuite du serpent par les canalisations de l'immeuble, direction le monde extérieur. Selon le site de Ouest France, le reptile, impressionnant mais sans danger pour l'homme, a été retrouvé vendredi après-midi. C'est en rentrant chez lui, la veille, dans son appartement au dernier étage d'un petit immeuble, que le propriétaire du boa avait constaté que l'animal n'était plus dans son vivarium. Source
-
Une randonneuse de 35 ans a été secourue hier par la CRS des Alpes, un médecin du Samu et par la Sécurité civile après avoir été piquée par une vipère dans le secteur du col de la Croix, dans le massif du Dévoluy. Elle a été médicalisée sur place avant d’être héliportée au CHU de Grenoble-La Tronche. Son état n’inspirait pas d’inquiétude lors de son évacuation. Source
-
LE PLUS. Sorti aux États-Unis le 9 août, le dernier "Tortues Ninja" caracole en tête du box-office américain. En France, la sortie est prévue pour le 15 octobre. Revers de la médaille, des associations craignent une vague d'adoption de tortues, comme cela s'est déjà vu pour d'autres films. Aurore Rossfelder, vétérinaire, met en garde contre ce phénomène. Les films consacrés aux animaux ont tendance à infantiliser la nature. C’est le cas des films, comme les "101 Dalmatiens" ou de certains documentaires animaliers. Et on peut s’attendre à la même chose avec "Tortues Ninja". Les enfants sont séduits par l’image qu’on donne des animaux, en demandent un à leur tour… Et comme souvent, les parents cèdent à leurs caprices. Les films engendrent des adoptions au coup de cœur. Évidemment, bien des surprises suivent, mais pas forcément bonnes. Les tortues en sont – malheureusement - souvent victimes. Certaines tortues sont capricieuses Les tortues, j’ai appris à les connaître : je travaille avec depuis quatre ans. A mon grand étonnement, ce sont les reptiles qui s’adaptent le mieux à l’homme. Même si au fond, cela reste des animaux sauvages. Les tortues que je soigne ont leur propre personnalité. Quand elles sont de bonne humeur et bien acclimatées, il suffit de les appeler par leur nom ou leur faire un signe de la main pour qu’elles s’approchent. Si non, elles m’ignorent totalement. Certaines font des caprices, par exemple elles n’acceptent de manger dans la main de leur maître. Les tortues sont capables de reconnaître des éléments, elles s’approprient leur espace. Les plus abandonnées ? les tortues d'eau De ce que j'en observe, les espèces les plus adoptées – et les plus abandonnées, sont les tortues d’eau. Les héros du film "Tortues Ninja" sont justement des tortues d’eau, plus spécifiquement des tortues de Floride. Adopter une tortue d’eau n’est pas un geste anodin car elle peut vivre au moins 25 ans. Les tortues de terre, elles, vivent jusqu’à 80 ans. Il faut aussi bien se renseigner et faire la différence entre les espèces : c’est un peu comme si vous hésitiez entre adopter un chat ou un léopard. Une tortue d’eau est aussi un animal qui prend de la place. Or beaucoup de gens ne réalisent pas que la toute petite tortue qu’ils ont adoptée va devenir grande. Une fois adulte, vers 6 ans, elle fait la taille d’une assiette. Il faut donc un vivarium adapté, donc relativement grand. Et c’est donc l’une des raisons de leur abandon. Dans un bocal, c'est de la torture Quand bien même les gens gardent la tortue chez eux, encore faut-il qu’elle évolue dans de bonnes conditions. Et beaucoup de propriétaires ne respectent pas les besoins des tortues – parce qu’ils ne les connaissent pas, parce qu’ils n’ont pas les moyens d’investir dans le matériel nécessaire. Ou simplement parce que l’enfant se lasse de son animal. Une tortue ne peut pas grandir dans un bocal : ça s’apparente à de la torture. Elle ne peut pas non plus vivre dans un appartement ou sur un balcon. Elle a besoin de son propre espace, dans un aquavivarium pour les tortures d’eau, un endroit protégé, chauffé (une trentaine de degrés) et éclairé à rayons UVB. ou dans un enclos pour les tortures de terre. Les tortues peuvent être un danger L’alimentation est aussi complexe. Votre tortue ne se contentera pas d’une simple feuille de laitue. Les tortues d’eau du type Trachemys Scripta ou de Floride tendent à un régime omnivore, intégrant des végétaux dans leur alimentation à base carnée : poissons, crustacés, mollusques. Comme nous ne pouvons que difficilement répondre à ces besoins, il existe des aliments adaptés qu’on peut acheter en animalerie, comme pour ceux des chiens et chats. Face à ces contraintes, on observe donc de nombreux abandons, ce qui est d’autant plus irresponsable que l’animal devient lui-même un danger : pour l’environnement. Les tortues de Floride notamment, celles du film "Tortues Ninja", sont très invasives et détruisent la faute et la flore quand elles sont relâchées dans la nature (leur vente est interdite en France, ndlr). Propos recueillis par Akhillé Aercke. Source
-
ANIMAUX - Le serpent serait le coupable de la disparition des chats du quartier… Quand des chats disparaissent les uns à la suite des autres dans un quartier, on accuse habituellement des restaurateurs peu scrupuleux. Mais en Floride, le coupable de la disparition de plusieurs félins de Port St Lucie n’avait rien d’humain: il s’agit un python de 3,6 mètres de long, capturé par la police après qu’un officier a trouvé un chat mort près du reptile. Le sergent John Holman est arrivé le 9 août dernier très tôt sur les lieux du crime: appelé à 7h du matin pour enregistrer une nouvelle disparition de chat, il a aperçu près du corps du félin un serpent caché dans les broussailles. Il a appelé ses équipiers en renfort pour attraper le reptile, qui pèse plus de 54 kilos. Le python appartiendrait à un voisin, bien que la détention de tels animaux soit interdite. Le serpent est en tout cas le coupable idéal désigné par tous les voisins qui ont perdu leur chat. Un python mangeur de chats capturé en Floride par 20Minutes Source
-
Crapauds buffles en Australie : L’inquiétante invasion de l’espèce
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Crapauds buffles en Australie : L'inquiétante invasion de l'espèce Les crapauds buffles ont été introduits en Australie et plus précisément dans le Queensland dans les années 1930. Cette introduction avait pour objectif de venir à bout des nuisances causées par les insectes au niveau des cultures agricoles. Malheureusement, cette démarche a mal tourné car ces crapauds buffles, une fois libérés, se sont rapidement répandus dans le nord de l’Australie et leur introduction est devenue un réel cauchemar. Les scientifiques ont du mal à contrôler l’invasion de ces crapauds et essayent par tous les moyens de corriger cette erreur considérée comme la plus importante enregistrée au pays dans le secteur environnemental. Le crapaud Buffle, appelé également Rhinella marina, est une espèce venimeuse d’amphibiens. Plusieurs pays avaient introduit ce spécimen pour essayer de maitriser les invasions des insectes nuisibles au niveau des récoltes. Bien que cette démarche se soit soldée par des résultats positifs pour certains, l’Australie est malheureusement en train de faire face à une progression très importante des crapauds buffles. Ces derniers, qui étaient censés protéger les cultures agricoles des insectes nuisibles, sont devenus à leur tour des spécimens nuisibles et destructifs pour l’Australie. Le crapaud buffle est toxique et seul le contact de sa peau avec les animaux peut causer l’empoisonnement d’où la mort de plusieurs espèces. Le Crapaud buffle est connu pour sa grande taille surtout les femelles qui peuvent pendre plusieurs œufs. A l’état sauvage, ils peuvent vivre une quinzaine d’années et chaque spécimen est identifiable grâce à ses glandes parotoïdes qui se trouvent derrière les yeux et qui ont pour mission de secréter du poison. Aujourd’hui, l’Australie essaye de trouver un moyen efficace pour contrer l’invasion de ce crapaud qui a causé un important chamboulement de la biodiversité environnemental dans le pays. Plus de 300 millions de crapauds buffles sont recensés dans le pays et sa progression est très inquiétante vu qu’ils risquent d’atteindre très rapidement les grandes villes du pays vu sa facilité d’adaptation à son environnement. Jean Baptiste Source -
Le lézard Jésus-Christ, un étonnant reptile qui peut courir sur l'eau
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le Basilics plumifrons est un petit lézard à crête particulièrement surprenant. Son incroyable capacité à courir sur l'eau lui a valu le surnom de lézard Jésus-Christ. Le lézard Jésus-Christ, un étonnant reptile qui peut courir sur l'eau par Gentside Découverte Après avoir vu un ours noir marcher, voilà une nouvelle vidéo encore plus étonnante qui nous démontre l'incroyable aptitude d'un autre animal. Il s'agit du Basilics plumifrons, un lézard à crête, qui vit dans les forêts tropicales d'Amérique centrale. Pouvant atteindre une taille de 70 cm avec sa queue, le reptile à la peau verte et à la gorge blanche a une extraordinaire faculté : il peut courir sur l'eau ! Même les jeunes individus, qui restent brun et noir jusqu'à l'âge de 5 mois environ, ont cette capacité divine qui a valu à l'animal le surnom de lézard Jésus-Christ ou basilic Jésus. Lorsque le saurien se sent en danger sur son piédestal, il n'hésite pas à se jeter à l'eau et à commencer une course effrénée pour fuir ses prédateurs. En courant sur la surface liquide, le Basilics plumifrons peut atteindre une vitesse d'environ 10km/h grâce à l'étonnante morphologie des doigts de ses pattes arrières. Une vitesse qui suffit bien souvent à échapper à ses prédateurs. Une foulée, trois étapes Le secret de la course du basilic se trouve dans chaque foulée de ses pattes arrières, qui se divise en 3 étapes. Tout d'abord, le pied du lézard frappe fermement la surface de l'eau. L'enfoncement de la patte crée une poche d'air, puis, le reptile retire sa patte en une fraction de seconde avant que la cavité d'air ne se referme. L'intervalle de temps entre deux foulées n'est que de 70 millisecondes environ. Mais comment le lézard Jésus-Christ compense-t-il son poids ? C'est grâce à la combinaison de la faible masse de l'animal, en moyenne 100 grammes à l'âge adulte, et la large surface de contact de ses pattes arrières avec l'eau, environ 5 cm2. Ces deux facteurs réunis permettent au basilic Jésus d'équilibrer son poids lors de son sprint aquatique. Une étude d'Harvard a ainsi permis de démontrer pourquoi le reptile est capable d'une telle prouesse. Après avoir calculé et additionné la force d'impact, de trainée et de pression hydrostatique, les chercheurs ont établi que le reptile pouvait compenser un poids de 154 grammes ! Animal ectotherme Le lézard Jésus-Christ est un animal diurne vivant la plupart du temps perché sur les branches des arbres à proximité d'un cours d'eau. Essentiellement insectivore, le basilic Jésus ne chasse que lorsque la température est convenable. En effet, le reptile est ectotherme, sa température corporelle est la même que celle du milieu extérieur, sa survie dépend donc grandement de la température ambiante. L'animal a ainsi besoin d'un taux d’humidité ambiant relativement élevé, de 70 à 80%, et d’une température variant de 28,5°C à 32,5°C. Lorsque la température est trop élevé, le lézard Jésus-Christ ne tergiverse pas et saute dans l'eau, pour cette fois-ci, se baigner. Source -
Habarcq : elle découvre un serpent taureau dans son garage
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Drôle de surprise pour cette habitante d’Habarcq, à l’ouest d’Arras. Mardi, une femme a découvert un serpent dans son garage et a dû appeler les pompiers. Il n’était pas à elle. C’est rue d’Arras que les secours sont intervenus pour prendre en charge un serpent taureau (son nom scientifique est Pituophis catenifer) qui se trouvait dans un garage. Le reptile, long d’environ 1,20 mètre, était blessé et avait semble-t-il été écrasé. Il a été pris en charge et transporté à la clinique vétérinaire de Liévin. On ignore pour l’heure d’où venait le serpent. Source -
Une araignée s'est invitée sur la BBC écossaise le 13 août 2014. CAPTURE D'ÉCRAN NSECTES - Elle a monopolisé l’écran pendant quelques minutes… Araignée du matin, chagrin. C’est probablement ce qu’a dû penser le présentateur du journal du matin de la BBC écossaise, Graham Stewart, qui s’est fait voler la vedette par une araignée durant quelques minutes ce mercredi. L’araignée s’est mise à gambader sur l’objectif de la caméra, donnant l’impression aux téléspectateurs d’une énorme mygale. Pour rendre la scène encore plus gore, l’araignée a dévoré un petit insecte sous l’œil éberlué des téléspectateurs et du cadreur qui n’a pas voulu chasser l’insecte avant qu’il ait fini son repas. Source
-
Un couple reçoit la visite surprise d'un... alligator en Floride
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un couple vivant à Coral Springs, en Floride, a reçu la visite surprise d'un... alligator, en pleine nuit. Luann et Jorge Alonso ont connu une nuit pour le moins agitée ce soir-là... Alors qu'ils dormaient paisiblement, le couple a eu la mauvaise surprise de découvrir un... alligator, posté devant leur porte d'entrée. Alors qu'ils pensaient dans un premier temps que quelqu'un avait frappé à leur porte, Luann et Jorge ont entendu des bruits de plus en plus suspects, poussant Jorge à aller voir ce qu'il se passait. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il a vu un alligator de plus de deux mètres de long devant sa porte ! Effrayé, il a de suite appelé la police, qui est venu maîtriser l'animal à l'aide d'un chasseur professionnel... Plus de peur que de mal, donc... Source -
Un énorme crocodile marin s'attaque à un requin-bouledogue
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Les combats entre grands prédateurs sont des spectacles étonnants et toujours impressionnants. En Australie, c'est le célèbre Brutus, un énorme crocodile marin, qui s'en est pris à un requin-bouledogue dans une rivière du nord du pays. Un touriste a pu photographier la scène. Un énorme crocodile marin s'attaque à un requin-bouledogue par Gentside Découverte Crocodile versus requin-bouledogue : non, ce n’est pas le titre d’un douteux film de science-fiction. Cet étonnant duel a été photographié par un touriste dans le Territoire du Nord, une région côtière australienne. En vacances avec sa famille, Andrew Paice a assisté à une scène pour le moins impressionnante. Leur guide lui-même, pourtant familier de la vie sauvage australienne, n’avait “jamais vu une telle chose”. Combat mortel ? Avec ses 5,5m de long, sa gueule édentée et sa patte avant manquante, Brutus est une célébrité de la région. Cet énorme crocodile marin est capable d’évoluer tant dans les eaux douces que salées. Selon la légende locale, il aurait perdu sa patte entre les dents d’un requin, un animal qu’il peut facilement croiser dans les eaux côtières d’Australie. Le 5 août dernier, Andrew Paice se promenait sur la rivière Adelaïde à bord d’un bateau de croisière, quand il a vu Brutus sur la berge. Sur le chemin du retour, “nous avons vu quelque chose dans sa gueule”, raconte le touriste. “Le requin était encore en vie. Brutus a ramené le requin dans l’eau et a commencé à l’agiter un peu. Il s’est ensuite dirigé vers les mangroves comme s’il voulait protéger sa proie”. Toutefois, difficile de savoir si le crocodile a bien fini par tuer sa proie. Andrew Paice n'y mettrait pas sa main au feu : il explique ne pas avoir vu de sang. D'autant que le vieux Brutus, âgé d'environ 80 ans, a perdu une bonne partie de ses dents. Le requin "peut s'être échappé, ou peut avoir été mangé - nous ne savons pas". Rencontre de deux grands prédateurs en eaux douces Mais que faisait donc un requin dans une rivière ? Dans cette histoire, il s’agissait très probablement d’un requin-bouledogue. Ce squale possède une caractéristique rare chez les requins : tout comme le crocodile marin, il est capable de vivre tant dans les eaux douces que salées. Il n’est donc pas rare de retrouver cette espèce dans des fleuves et rivières. Son deuxième nom, requin du Zambèze, témoigne d’ailleurs de cette habilité. Des requins-bouledogues ont ainsi été aperçus dans le Zambèze, le Mississippi, le Gange ou encore l’Amazone. On le retrouve même dans le lac Nicaragua, où de nombreux spécimens arrivent après avoir remonté le fleuve San Juan en franchissant les rapides en sautant. La rencontre de ces deux prédateurs dans une rivière australienne n’est donc aucunement insensée ! Pour autant, l’organisateur de la croisière affirme n’avoir eu que peu d’occasions d’apercevoir des requins dans la rivière. Le requin-bouledogue en question, mesurant environ 1,50 m, aurait toutefois été vu par des touristes quelques jours plus tôt. “C’est la première fois que nous voyons l’un de nos crocodiles attraper un requin. C’était stupéfiant. Cela montre que pour un vieux crocodile, Brutus est plutôt rapide”, confie-t-il. Le crocodile marin, un énorme et redoutable prédateur Selon un porte-parole du zoo de Sydney, il n’est pas si étonnant que le crocodile s’en soit pris au requin. “Les crocodiles sont assez opportunistes, ils mangeront tout ce qu’ils peuvent terrasser”, affirme-t-il. Lors de tests menés en 2012, c’est le crocodile marin qui s’est avéré avoir la morsure la plus puissante du règne animal, avec une pression de 16.460 newtons - en comparaison, celle d’un humain est d’environ 890 newtons. Cet énorme crocodile est avec le crocodile du Nil la plus grande espèce de crocodiliens actuelle : les adultes mesurent entre 4,3 et 5,6m, et pèsent environ 800kg. Certains peuvent toutefois atteindre les 7m de long et dépasser la tonne. Les crocodiles marins sont capables d’attraper des buffles adultes, mais se contentent généralement de proies plus petites : singes, dingos, varans, oiseaux… Quand ils ont la chance de croiser un requin en eaux peu profondes, ils n’hésitent donc pas à en faire leur repas. Source -
«Il y a probablement de 100 à 200 pythons dans le canton de Fribourg»
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Sarine • Deux promeneurs ont découvert un python royal à Farvagny. Le serpent a probablement été abandonné. Alors que la police cherche son propriétaire, il a trouvé asile chez l’expert Christian Derwey. FRANÇOIS MAURON Voici une balade en forêt qui n’est pas près d’être oubliée. La scène se passe vendredi dernier à Farvagny, à proximité de la chapelle de Montban. Dans l’après-midi, alors qu’il arpente les bois à la recherche de champignons, un promeneur tombe soudain nez à nez avec un serpent géant. Surpris, il appelle à la rescousse un homme pique-niquant à deux pas de là, afin de lui montrer sa trouvaille. Bien que peu remuant, le reptile est bien vivant. Les deux individus alertent donc la police. Deux agents sont dépêchés sur place, lesquels identifient un python royal, d’une longueur d’environ 1,20 mètre. Après l’avoir capturé au moyen d’un sac prévu à cet effet, ils avertissent le Service cantonal de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, avant d’acheminer l’animal auprès d’un spécialiste habitant Sorens, indique la Police cantonale fribourgeoise dans un communiqué diffusé samedi. «Il n’a pas pu fuir» Cet expert gruérien est bien connu du petit monde de l’herpétologie fribourgeoise, et même romande. Contacté par «La Liberté», Christian Derwey, 42 ans, confirme qu’il a recueilli le reptile. «C’est effectivement un python royal, d’âge adulte, en parfaite santé. Mesurant 1,20 m pour un poids d’un kilo et demi, il n’est absolument pas dangereux», insiste-t-il. L’homme sait de quoi il parle. Ancien gardien-chef du Vivarium de Lausanne, ce préparateur informatique est passionné de serpents depuis plus de 20 ans. Chez lui, à Sorens, il en élève une cinquantaine dans son terrarium: des vipères, des pythons, un serpent à sonnette et un cobra royal, le plus grand serpent venimeux de la planète. Président de l’Aqua-Terra Club Fribourg, qui réunit des férus d’aquariophilie et de terrariophilie, il prodigue de nombreux cours de formation dans le domaine. Il est en outre mandaté par l’Etat de Fribourg pour des contrôles chez les détenteurs de ces animaux à peau lisse et sang froid. Selon lui, le python retrouvé à Farvagny a probablement été abandonné par ses propriétaires. «Les promeneurs l’ont découvert au bord d’un sentier pédestre, en un point où il n’y a aucune habitation à moins de cent mètres. Cela ne me semble pas possible qu’il se soit échappé d’une maison. Avec les températures relativement fraîches de cet été, impossible pour lui de se mouvoir si loin.» Il faut dire que ce reptile a besoin d’un climat tropical pour être en forme. Autrement, il s’engourdit très vite: «Si on ne l’avait pas récupéré, il n’aurait pas survécu plus de quelques heures.» «Ils se lassent vite» Le nœud du problème, c’est peut-être que la détention des animaux non venimeux n’est pas soumise à autorisation. Grâce à internet, de nombreuses personnes achètent ainsi un serpent, sans toujours être au clair sur leurs besoins. «Il y a probablement de 100 à 200 pythons dans le canton de Fribourg. Ils ont besoin de chaleur et d’humidité, il faut des rats pour les nourrir. Or les gens, après leur acquisition, se lassent parfois assez vite», déplore Christian Derwey. Et de recommander aux éleveurs en herbe de s’informer auprès d’une association comme l’Aqua-Terra Club Fribourg avant de contacter un vendeur. Pour l’heure, le python royal de Farvagny a trouvé asile à Sorens (Christian Derwey perçoit un défraiement), où il est sous séquestre durant quelques semaines. Si personne ne le réclame, il sera probablement euthanasié. «En raison des nombreuses demandes, les vivariums ne recueillent en général plus de reptiles. Et un python royal, pour un spécialiste, c’est un animal assez commun», note le Gruérien. Et de douter que celui-ci trouve un nouveau foyer auprès de l’un d’entre eux. Source -
Face à la menace qui plane au-dessus des populations de tortues d'Hermann en Corse, le Parc naturel communique quelques informations sur l'espèce et les règles à observer pour la préserver : « La tortue d'Hermann est aujourd'hui un des reptiles les plus menacés au monde. Présente depuis 1,8 million d'années sur notre territoire, la tortue d'Hermann est une espèce en fort déclin, principalement en Italie, en France et en Espagne. Ses derniers refuges en France se limitent à deux noyaux de population situés dans une partie du Var et la Corse. « Les mesures mises en œuvre pour préserver l'espèce depuis une vingtaine d'années n'ont pas permis d'enrayer le processus de déclin. Urbanisation et aménagement du littoral méditerranéen, abandon des pratiques agropastorales traditionnelles, incendies, certains travaux forestiers, collecte illicite d'individus en sont les principaux responsables. Présence de la tortue en Corse « En Corse, la tortue d'Hermann est présente depuis au moins 300 000 ans. Réparties de façon hétérogène sur l'île : les populations les plus importantes se trouvent au sein de 4 noyaux principaux, pour lesquels les enjeux de préservation sont forts (bassin Ajaccien, Sartenais/Valinco, Figari/Porto-Vecchio et la plaine orientale). En dehors de ces endroits, la présence de l'espèce est souvent constatée mais avec des densités moins élevées. « D'un domaine vital de 2 ha environ, la tortue d'Hermann est très fidèle à son habitat et y passera toute sa vie, d'une soixantaine d'années environ. La Corse est une des rares régions de France où l'on peut encore observer une tortue Hermann sauvage déambuler dans son jardin au même titre qu'un hérisson, un papillon ou un merle. Ne la capturez pas pour la mettre dans un enclos, elle reviendra très certainement vous rendre régulièrement visite. Protégée à tous les niveaux « Il est interdit de ramasser une tortue d'Hermann sauvage, de la vendre, de la donner, de lui porter atteinte, de la déplacer... Sa détention est strictement réglementée (Arrêté Ministériel du 19/11/2007 protection des amphibiens et des reptiles et Arrêté Ministériel du 10 août 2004). « La détention illégale (sans certificat CITES ou autorisation d'élevage), le commerce (sans certificat CITES) et le prélèvement dans la nature sont passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 e et 1 an d'emprisonnement. La captivité entraîne l'apparition de maladies, de pollution génétique dangereuse si les animaux se retrouvent dans la nature (croisement entre individus locaux et exogènes) et de malformations liées à de mauvaises conditions zootechniques. « Relâcher des tortues élevées en captivité engendre donc des risques génétiques et sanitaires pour les populations sauvages. Si vous habitez une zone géographique de Corse où l'espèce est présente, il est conseillé, si ce n'est déjà fait, de laisser des passages aux tortues dans votre clôture ou votre muret (30 x 20 cm suffit, un tous les 20-30 mètres). Plan national d'actions « Un plan national d'actions en faveur de la tortue d'Hermann a été lancé en 2009. Il est piloté en Corse par la Dreal et l'Office de l'Environnement de la Corse, en lien avec le conservatoire des espaces naturels de Corse. De nombreux autres organismes s'investissent également dans ce plan. Chaque année, le centre d'A Cupulatta, le village des tortues de Moltifao et le CEN Corse devant gérer des centaines d'appels de particuliers en situation irrégulière du fait de la détention de tortues d'Hermann captives dans leur jardin. Un groupe de travail s'est constitué afin de mener une réflexion et trouver des solutions au devenir de ces tortues captives. Composé de la DREAL Corse, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, des services vétérinaires (DDCSPP 2A et 2B), du PNRC (Village des tortues), du Centre A Cupulatta et du CEN Corse, ce groupe de travail s'est réuni le 19 juin dernier. Son objectif est de définir une doctrine régionale répondant à la problématique des tortues captives. « Les membres du groupe de travail et l'ensemble vous demandent de : - laisser librement aller et venir les tortues qui passent dans votre jardin (sans mettre de clôtures étanches, ni d'enclos) - respecter la réglementation et ne pas ramasser de tortues dans la nature. - si vous voyez une tortue sur la route : vous pouvez l'aider à traverser afin d'éviter son écrasement ; mais ne la relâchez pas à un autre endroit dans la nature en croyant bien faire, fidèle à son habitat elle fera tout pour y revenir. - ne pas relâcher dans la nature vos tortues d'Hermann captives ni vos autres tortues exotiques - ne pas reproduire des tortues en captivité pour « sauver » l'espèce (séparer les mâles des femelles). Ces programmes de sauvegarde de population doivent être réalisés par des structures spécialisées avec des autorisations adéquates et un suivi scientifique. - ne pas les vendre ni les donner à un ami, un membre de sa famille en guise de cadeau. » * Les inter-titres sont de la rédaction Source
-
Un duel entre un enfant de 9 ans et un alligator a eu lieu ce jeudi. Le vainqueur est Barney, le jeune Floridien. Le garçon est aujourd’hui sain et sauf malgré une trentaine de marques de dents et de griffes sur son corps. Barney, 9 ans, a vécu une terrifiante expérience ce jeudi. Alors qu’il se baladait à vélo, il a eu envie de faire un petit plongeon dans un lac, situé à Osceola County, rapporte le Huffington Post. Ce qui devait être un moment agréable s’est transformé en cauchemar pour le jeune garçon. Alors qu’il barbotait calmement, un alligator de 2,74 mètres a commencé à l’attaquer. Les quelques kilos de l’enfant ne pesaient pas lourd face au crocodile, pesant entre 181 et 226 kilos d’après WFTV. Pourtant, c’est le jeune Floridien qui a remporté la partie. Interrogé à l’hôpital par WFTV, Barney raconte son expérience. «Ce qui s’est passé m’a vraiment étonné. Au début, je pensais que quelqu’un jouait juste avec moi, et je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai commencé à sentir la mâchoire de l’animal, j’ai senti ses dents, et je ne savais pas quoi faire. J’ai donc réagi et frappé à quelques reprises.» Selon l’Orlando Sentinel, Barney souffre aujourd’hui de trois blessures superficielles, principalement sur les fesses. L’alligator a également laissé une trentaine de marques de dents et de griffes sur le dos, le ventre et les jambes du jeune homme. Malgré tout, Barney est sain et sauf. Son papa a publié sur Facebook l’aventure de son fils: «Mon fils a battu un alligator de 2,74 mètres» a-t-il écrit. Source
-
Le venin de l'abeille domestique contient de la mélitine, une substance qui empêche les cellules cancéreuses de se multiplier. PHOTO KAREN BLEIER, AFP Le venin d'abeille, de scorpion et de serpent semble lutter efficacement contre le cancer, ont indiqué des chercheurs lundi, dans le cadre d'un congrès de l'American Chemical Society. Le docteur Dipanjan San, de l'Université de l'Illinois, et ses collègues ont réussi à isoler et à synthétiser certaines substances actives du venin et à les injecter dans des particules microscopiques. Ces particules ont ensuite été utilisées pour détruire, en laboratoire, des cellules de cancer du sein et de mélanome. Le docteur Pan a expliqué que ces particules, quand elles échappent à l'attention du système immunitaire, vont déposer leurs toxines directement dans les cellules cancéreuses, sans abîmer les cellules saines. Le docteur Pan et ses collègues ont identifié plusieurs protéines et peptides contenus dans le venin d'abeille, de scorpion ou de serpent. Une fois isolées, ces substances peuvent se lier aux cellules cancéreuses pour en bloquer la croissance et la prolifération. Par exemple, le venin de l'abeille domestique contient de la mélitine, une substance qui empêche les cellules cancéreuses de se multiplier. Une fois synthétisé et injecté dans des nanoparticules, le produit s'est rendu sécuritairement jusqu'aux cellules cancéreuses et les a empêchées de se reproduire. Le docteur Pan souhaite maintenant explorer cette approche chez des souris et des porcs. Des études cliniques chez l'humain pourraient débuter d'ici trois à cinq ans. Source
-
La surprenante simulation de mort du serpent à groin
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Maxisciences/Gentside Découverte - Un serpent à nez de cochon faisant le mort Le serpent à groin a la particularité de faire le mort lorsque sa méthode d'intimidation ne fonctionne pas. Pour ce faire, le reptile se met sur le dos et ouvre sa gueule en restant immobile. Un serpent à groin fait le mort par Gentside Les serpents sont sûrement les reptiles les plus emblématiques du règne animal. Leur langue fourchue et leur technique d'intimidation en font des créatures grandement redoutées. Mais il arrive que le prédateur rampant devienne la proie et lorsque cette situation se produit, les serpents réagissent parfois d'une drôle de manière. C'est le cas du serpent à groin, ou serpent à nez de cochon (Heterodon nasicus), connu comme son nom l'indique, pour son nez retroussé qui lui sert à s'enfouir dans le sol. Lorsque ce reptile est confronté à une menace, il essaie d'impressionner son adversaire en redressant et gonflant la partie supérieure de son corps. Si son petit manège ne fonctionne pas, le serpent n'hésite pas à simuler son décès en se retournant sur le dos. Une "mort" soignée Dans cette situation, l'animal reste immobile la gueule béante et la langue pendante, sans montrer le moindre signe de vie. En règle générale, il adopte une formation circulaire. Si un animal ou un être humain a l'obligeance de le remettre sur le ventre, le serpent se retourne immédiatement sur le dos. L'animal espère ainsi finir par faire croire à son adversaire qu'il est bel et bien mort. Une fois la menace éloignée, le serpent à groin "ressuscite" par miracle et peut continuer son existence de reptile rampant. Espèce non-menacée Les motifs que portent les serpents à groin sont très divers, tout comme ses couleurs qui mettent en garde les éventuels prédateurs de leur venimosité. Chez cette espèce, la femelle est plus grande et grosse que le mâle : elle peut mesurer jusqu'à 80 cm tandis que les mâles dépassent rarement les 45 cm. De plus, ces serpents ont la particularité de ne pas mordre lorsqu'ils se défendent, et le font uniquement lorsqu'ils chassent une proie. Les serpents à nez de cochon sont peu menacés dans leur milieu naturel. Il arrive parfois qu'ils soient confrontés à la perte et à la diminution de leur habitat, au profit de l'agriculture. Mais on retrouve généralement cette espèce dans des zones protégées, comme les aires de protection et les parcs nationaux, qui participent grandement à sa conservation. Ces serpents "comédiens" ne sont en conséquence pas menacés. Source -
Bayeux. Des recherches pour retrouver un boa au jardin botanique
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Jeudi, le propriétaire a déclaré la disparition de son serpent. Des moyens importants ont été mobilisés pour retrouver cet animal spectaculaire, mais sans danger pour l'homme. C'est le propriétaire lui-même qui est venu signaler la disparition de son serpent. Cet habitant de Bayeux avait comme animal de compagnie un boa constrictor imperator colombien. Un serpent de couleur marron, d'une longueur d'1,70 mètre. Jeudi après-midi, des recherches ont été menées par la gendarmerie et les pompiers pour retrouver ce boa, dans le quartier de la route de Port. Le jardin botanique a notamment été fermé une partie de l'après-midi. L'animal qui n'est pas venimeux et n'attaque pas l'homme ne représente pas de danger. Jeudi soir, les recherches étaient restées infructueuses. Le boa est toujours en liberté dans Bayeux. Source -
Jonathan la tortue de 182 ans par Spi0n Elle s'appelle Jonathan. Elle a 182 ans... Ce qui en fait non seulement la plus vieille tortue au monde. Mais également l'une des plus anciennes créatures vivantes sur Terre. Née en 1832, la tortue géante des Seychelles baptisée Jonathan vient de souffler ses 182 ans. Potentiellement, il s'agit de la plus ancienne créature vivante sur Terre. A la fin du 19e siècle, Jonathan voyagea... De Aldabra, au large de Madagascar, à l'île britannique Sainte-Hélène, sur la facade atlantique de l'Afrique. L'une des premières photos de cette tortue géante date de 1902. Elle "pose" avec un prisonnier de la guerre des Boers et un garde. Les deux photos suivantes datent de mai 2009. Jonathan en 2010... Jonathan en 2011... Et enfin, Jonathan en 2014.. Source
-
Le monde des insectes propose certainement la plus grande diversité de formes et de couleurs de tout le règne animal. La preuve avec ce spécimen de mante religieuse orchidée qui prend l’apparence de la fleur du même nom pour tromper ses proies.L’Hymenopus coronatus, plus connue sous le nom de mante religieuse orchidée, ou simplement mante orchidée, est un insecte vivant principalement en Malaisie. Elle appartient à la catégorie des mantes fleurs, des spécimens ayant évolué pour prendre l’apparence de diverses plantes et ainsi mieux attraper leurs proies en se camouflant. Nous sommes vraiment tombés sous le charme de cette mante religieuse rose ; tout du moins, pour les rédacteurs qui apprécient les insectes . Nous ne savions pas qu’un tel animal existait et nous sommes très contents de voir que la nature possède encore de nombreux secrets qu’il nous tarde de découvrir. Etes-vous fasciné par la capacité de cette mante religieuse à imiter une orchidée avec une telle précision ? Source
-
Quand la science découvre régulièrement une nouvelle espèce d’insecte
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un insecte géant, un mégaloptère de 15 cm, a été découvert récemment en Chine. On ne sait pas encore si c’est une espèce nouvelle car seul le processus de classification le dira. Une découverte qui n'est en tout cas pas rare. Un insecte géant, un mégaloptère de 15 cm, a été découvert récemment en Chine Crédit Insect Museum of China Atlantico : La Chine vient de découvrir un mégaloptère de 15 centimètres. Les découvertes de ce genre sont-elles fréquentes ? Quelles sont les principales (et originales) découvertes d’insectes qui ont été faites ces dernières années ? Bruno Mériguet : L'originalité de cette observation tient plus dans la taille, qui est remarquable pour un insecte. Cette taille est d'ailleurs à peu de chose près la même pour les plus grands coléoptères. Le Titan (Titanus giganteus Linnaeus, 1771) fait jusqu’à 16 cm de longueur. L'un des plus grands papillons du monde (Thysania agrippina (Cramer, 1776), un papillon de nuit d’Amazonie présente une envergure de l'ordre de 30 cm. Il y a également quelques espèces de phasmes, insectes brindilles bien connus dans les écoles, qui peuvent faire plusieurs dizaines de centimètres de longueur, mais avec un corps très étroit. Les insectes de grande taille restent relativement rares, car l'absence de poumons et de système respiratoire performant est une contrainte forte sur la taille de leur corps. Les espèces de plus petites tailles sont d'ailleurs bien plus nombreuses. Les insectes constituent l'un des groupes d'animaux les plus vastes que l'on connaisse avec plus de 900 000 espèces déjà décrites. En France, il existe plus de 40 000 espèces différentes. La découverte d'une espèce nouvelle pour la science est donc permanente. Parmi les événements récents, on pourrait citer, en 2002 la description d'un nouvel ordre d'insectes. Les Papillons, les Coléoptères (coccinelle, hanneton, Lucane cerf-volant), les Phasmes, les Hyménoptères (Fourmis, guêpes, abeilles...) constituent des ordres d'insectes bien connus du grand public. Ce nouvel ordre d'insecte, les Mantophasmatodea, a été découvert en Afrique. En général les découvertes d'insectes sont plus médiatisées en relation avec leur caractéristique ou leur écologie (découverte d'espèces aveugles ou vivant dans des grottes ou des milieux extrêmes), mais bien souvent cela ne se fait pas par voie de presse. Dans quelles régions du monde se déroulent-elles et quels sont les principaux types d’insectes que l’on trouve dans les différents continents du globe ? La découverte d'insectes appartenant à des espèces nouvelles se fait à peu près partout dans le monde, où se trouvent des entomologistes pour les étudier. Aussi bien dans les climats tempérés que dans les zones tropicales qui sont connues pour leurs richesses. Sur le Vieux continent, par exemple, les entomologistes décrivent les espèces depuis plus de 250 ans, le nombre de description annuelle d'espèces nouvelles est donc faible mais ce n'est pas rare d'avoir chaque année plusieurs dizaines d'espèces nouvelles pour la faune européenne. La faune des régions tropicales est moins bien connue, mais surtout pour des raisons d'accessibilité des milieux et de développement des structures de recherches qui peuvent consacrer du temps et des moyens à la description de la biodiversité de leur milieux naturels. L’observation d’une espèce d’insecte débouche-t-elle régulièrement sur la classification d’une espèce nouvelle ? Comment se déroule le processus de classification réalisé par les systématiciens et combien de temps est nécessaire avant que l’espèce soit référencée dans une revue scientifique avec un nom et un article descriptif ? La description d'une espèce nouvelle est une longue aventure. L'observation d'une espèce d'insecte ne débouche pas nécessairement sur la description d'une espèce nouvelle. Les entomologistes disposent d'une documentation importante qui leur permet d'identifier les spécimens qui leur sont soumis en vérifiant la concordance de la description des espèces déjà connues avec les caractéristiques de l'insecte qu'ils ont sous leur loupe. S’il semble à l'entomologiste que le spécimen étudié ne correspond pas à ce qui est connu pour la région considérée, il peut le confier à un entomologiste qui se sera spécialisé sur un groupe particulier. Cet entomologiste que nous appellerons un systématicien à une bonne connaissance de son groupe d'insecte pour une très vaste région (l'Europe par exemple) et peut consulter les collections de référence dans des Muséums comme celui de Paris ou Londres. Le systématicien va chercher à vérifier qu'il n'y a absolument rien qui corresponde dans les collections et dans les ouvrages de description avant de décider d'en faire une nouvelle espèce. Il fera alors une description détaillé du ou des individus qu'il accompagnera de dessins et de photos. Il précisera les conditions et le lieu de la récolte. Enfin il donnera un nom à cet insecte. Ce nom latinisé sera en deux parties, comme les noms évoqués ci-dessus. Lorsque cette espèce sera citée ou mentionnée, son nom latin sera utilisé et l'auteur et la date de la description seront rappelés. Le spécimen qui aura permis la description d'une espèce nouvelle, constitue une référence mondiale. Il sera précieusement conservé dans un muséum pour qu'il puisse être consulté par d'autres spécialistes. Il faut par ailleurs savoir qu’un systématicien maîtrise au mieux entre 1500 et 2000 espèces. Il est rare qu'il s'écoule moins d'une année entre la capture et la description d'une espèce nouvelle. Il arrive parfois que des spécimens conservés dans les musées ne soient décrits que plusieurs décennies après lorsque l'on se rend compte qu'il s'agit bien d'espèces nouvelles. Source -
L’été est propice pour déguster des grenouilles pêchées soi-même ou servies au restaurant, même si ce batracien est de nos jours importé de l’étranger. La pêche à la grenouille ne nécessite pas de matériel sophistiqué. En effet, il suffit d’une simple canne, d’un fil de nylon de deux à trois mètres de long au bout duquel on fixe un morceau de bas, ou de tissu, rouge de préférence, en guise d’appât. Pour le reste, dirigez-vous à l’oreille vers quelque rivière, étang, mare ou fossé, où vous entendez coasser ce genre de batracien. Approchez discrètement de la rive car la grenouille est craintive et plonge au moindre mouvement. Mettez-vous en embuscade et jetez votre ligne à l’eau au milieu des plantes aquatiques en faisant sautiller l’appât à la surface de l’eau. Et vous ne tarderez pas à voir une grenouille s’approcher et mordre le tissu qu’elle a pris pour un insecte ou un papillon dont elle se nourrit habituellement. Tirez alors d’un coup sec vers le haut et la grenouille s’envole au bout de la ligne sans lâcher prise et vous n’avez plus qu’à la saisir au vol pour la jeter dans votre bourriche. Les pêcheurs expérimentés laissent choir la grenouille sans la toucher dans un sac en jute pendu à leur ceinture dont l’ouverture est maintenue par un osier. Ainsi, un pêcheur peut prendre de 3 kg à 4 kg à l’heure. Mais pour çà il faut avoir une certaine expérience ! Serge Taton, carrossier à la retraite, à Gorrevod, près de Pont-de-Vaux (01) est de ces pêcheurs bressans qui s’adonnent chaque été à la pêche à la grenouille sur les étangs de Bresse. « J’ai commencé quand j’étais gamin. On attrapait les grenouilles à la main de nuit à la lampe électrique, car le jour à la ligne, on se faisait souvent sortir des prés par les paysans. Ensuite j’ai continué pendant mon service militaire dans le matériel à Montluçon où j’étais employé aux cuisines. Avec mes potes, quand on avait un moment, on allait le soir à la maraude aux grenouilles dans la campagne et on faisait des festins. C’est là surtout que je me suis fait la main. Au retour de l’armée, je me suis installé comme carrossier à Pers-Jussy, en Haute-Savoie. J’ai trouvé de jolis coins et j’ai encore pêché la grenouille pendant mes loisirs. Ma prise record mesurait 27 cm et j’ai même trouvé une petite souris dans son estomac » se souvient-il. Fort de ses conseils, nous avons retrouvé jeudi matin cet homme de l’art sur l’étang d’un de ses amis près de Dommartin-lès-Cuiseaux. Cet étang est un peu le royaume de la grenouille, leur reproduction est prolifique au point que « l’après-midi avec leurs coassements on ne peut pas faire la sieste » plaisante le propriétaire. En effet, armé de sa canne et arpentant la rive de l’étang ou des ruisseaux qui s’y jettent, il n’aura fallu à Serge Taton qu’un peu plus d’une heure pour ramener cinq douzaines de grenouilles à la petite cabane érigée sur la rive, dégustées toutes fraîches en persillade au repas de midi. Source
-
Grillons, bombyx et autres vers sont présentés comme une ressource alimentaire incontournable. Encore faut-il que l'industrie parvienne à en maîtriser l'élevage et que la preuve de leur innocuité soit apportée. Criquet migrateur africain (Locusta migratoria migratorioides). Présent en Afrique australe et tropicale, il appartient à la famille des orthoptères. 100g de criquets adultes frais fournissent environ 179 kcal. M. Gunther/BiosPhoto Le problème est de savoir si la farine de grillon a la bonne texture pour faire de la pâte à pizza." Prise au vol, cette remarque a de quoi surprendre. Mais pour Francesca Mancini, jeune Milanaise qui crée son entreprise de pâtes et pizzas aux insectes, l’entomophagie — comprenez le fait de se nourrir d’insectes — n’est plus un choix de société, mais une question de business. Comme pour la plupart des 450 congressistes venus de plus de 40 pays jusqu’à Wageningue (Pays-Bas) pour le premier salon scientifique des insectes comestibles. Dépassées les simples allégations d’exotisme qu’évoquent d’emblée criquets ou vers grillés ! Les industriels, scientifiques et entrepreneurs réunis à cette occasion, sont convaincus que les insectes sont en passe de devenir la source de protéines du XXIe siècle. Un secteur agroalimentaire se développe", assure Arnold van Huis, directeur du département d’entomologie de l’université de Wageningue et responsable du congrès. Pour la plus grande satisfaction de la FAO, l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies, qui, parmi les premières, a fortement contribué à éveiller l’intérêt des producteurs à travers un rapport publié en 2012. L’organisme onusien a en effet beaucoup œuvré pour rendre l’idée médiatique, alertant sur le fait que l’accroissement de la population mondiale faisait peser des menaces sur la sécurité alimentaire. Or les insectes apparaissent comme une source alimentaire sous-exploitée à considérer d’urgence. Avec un autre argument de choc : le faible impact écologique de leur élevage éventuel. Ver de farine. Également appelé ver du meunier, cet insecte de la famille des coléoptères est capable de vivre dans des denrées stockées très sèches, notamment la farine. Facile à élever et naturellement présent sous nos latitudes, il est l’insecte comestible le plus étudié, majoritairement consommé à l’état de larve. 100g de vers de farine frais fournissent 200 kcal. NATUREPL/EBPHOTO Sur 30 millions d'espèces, 1900 sont jugées comestibles Le département d’entomologie de Wageningue a ainsi comparé la production d’un kilo de protéines de porc, de poulet et de bœuf à celle de ces invertébrés. Résultat : si les besoins en énergie sont équivalents, les émissions de gaz à effet de serre des mammifères et oiseaux sont bien supérieures à celles des insectes. Et il faut de deux à dix fois moins de terres agricoles pour produire ces derniers. Dans les fourneaux de l’université néerlandaise, plusieurs expérimentations sont donc en cours. Mais, si l’on estime à environ 30 millions le nombre d’espèces d’insectes, seules 1900 sont jugées comestibles, selon des données basées sur leur consommation traditionnelle. Et parmi ces dernières, très peu sont aujourd’hui sélectionnées dans la perspective d’un élevage à grande échelle, personne n’en maîtrisant pour l’heure réellement la technique. "La plupart des insectes consommés sont sauvages et prélevés dans la nature lors de cueillettes. Les autres sont élevés à l’échelle artisanale. Hormis le bombyx, le fameux ver à soie, aucun insecte comestible n’a jamais fait l’objet d’un élevage industriel", explique Louis Monnier, professeur de nutrition spécialisé dans l’histoire de l’alimentation. Une grande variation calorique entre les espèces Seules quelques espèces concentrent donc l’attention des chercheurs, comme le ver buffalo, le ver de farine, le grillon ou encore la mouche du soldat. "Nous sélectionnons idéalement des espèces grégaires, non volantes, bien adaptées au climat et qui se reproduisant vite", détaille Dennis Oonincx, entomologiste à l’université de Wageningue. Leur principal critère de sélection demeurant leur haute valeur nutritionnelle. En effet, la part comestible d’un grillon ou d’un ver de farine, espèces les plus étudiées, est de 80% contre seulement 55% chez un porc ou 40% chez un boeuf. Toutefois, leur profil nutritionnel n’est encore que partiellement établi, les études, peu nombreuses, montrant des résultats très variables. Une composition nutritionnelle très variable En 2013, les chercheurs allemands Birgit Rumpold et Oliver Schlüter rassemblaient ainsi dans une vaste étude des données concernant 236 insectes comestibles, montrant que ces petits invertébrés étaient riches en protéines et en graisses, ces nutriments étant de plus assimilables par l’homme. À l’instar des autres animaux d’élevage, ils contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels et leurs graisses, relativement pauvres en acides gras saturés et cholestérol, sont une bonne source d’oméga-6 et, dans une moindre mesure, d’oméga-3. Mais il ressort également de cette étude que cette composition nutritionnelle est très variable d’une espèce à l’autre, d’une période de leur vie à l’autre, et même au cours de l’année. Grillon domestique. Facile à élever, robuste et peu agressive envers ses congénères, cette espèce d’orthoptère est riche en protéines (plus de 65% de la matière sèche). Elle figure parmi les vedettes des dégustations d’insectes. P.NASKRECKI/MINDEN PICTURE:BIOSPHOTO En 1997, la chercheuse mexicaine Julieta Ramos Elorduy avait déjà montré à travers une étude portant sur 78 espèces d’insectes une grande variation calorique entre elles, allant de 293 à 762 kilocalories (kcal) pour 100 g de matière sèche et avec un taux de lipides pouvant varier de 4 à 77 %. De plus, des études récentes prouvent que la nourriture donnée aux insectes influence également leur profil nutritionnel. Les insectes fonctionnent comme de petits transformateurs qui, selon le substrat sur lequel on les élève, présentent une composition en acides aminés ou en acides gras essentiels très variable." - Samir Mezdour "Tout l’enjeu de la recherche actuelle est de trouver le substrat permettant d’obtenir un profil nutritionnel optimal", résume Samir Mezdour, coordinateur du projet Desirable, qui rassemble depuis janvier 2013 des centres de recherche français, tels qu’Agroparistech, l’Inra, le CNRS ou encore le CEA, autour de l’émergence de la filière. Car les ambitions entomophages ne sont pas l’apanage des Pays-Bas. En France comme ailleurs dans le monde, les scientifiques travaillent essentiellement sur des farines et granulés, conscients que nous ne sommes pas tous prêts pour la potée de poux ou la soupe aux vermisseaux. Déshydratés puis moulus en une fine poudre blanchâtre, les insectes et larves perdent leur aspect peu ragoûtant tout en conservant leur haute valeur nutritionnelle. Et le 1er débouché concernera principalement l’élevage. "L’objectif de Desirable serait, à terme, de réaliser des bioraffineries utilisant des mouches du soldat et des vers de farine comme matière première, afin de produire des aliments à haute valeur nutritionnelle, essentiellement pour les animaux. Les parties non comestibles de l’insecte pourraient également être valorisées sous forme de biomatériaux et d’engrais", explique Samir Mezdour. Une usine d'insectes bientôt dans l'Essone La partie industrielle du projet est portée par l’entreprise Ynsect, fondée en 2011 et qui souhaite créer d’ici à 2016, vraisemblablement dans l’Essonne, une usine d’insectes destinée à l’élevage avicole et piscicole. Pionnière en France, la société a reçu en mars le prix du concours mondial d’innovation 2030, organisé par l’État. Au Canada ou en Afrique du Sud, des chaînes de production sont déjà opérationnelles. Dans ce dernier pays, à Stellenbosch, l’entreprise Agriprotein, fondée en 2009, produit des aliments pour poissons d’élevage à partir de trois espèces de mouches, dont celle du soldat. La société, qui a optimisé sa chaîne de production en mai, espère passer de quelques dizaines de tonnes de farines et granulés d’insectes produits par mois à une trentaine de tonnes par jour en 2015. Des règlementations qui posent problème L’uniformisation des pratiques pose problème. Autre difficulté de la filière : si beaucoup de pays industrialisés se lancent dans l’aventure, tous n’ont pas les mêmes pratiques, notamment dans le choix de leurs substrats. Agriprotein, en Afrique du Sud, utilise ainsi des déjections animales pour nourrir ses mouches, une pratique que s’interdisent les projets européens (Ynsect en France, NPG aux Pays-Bas) et canadiens (Enterra Feed Production), préférant un mélange de céréales et de végétaux. Dès l’instant où les insectes rentrent dans la chaîne d’alimentation humaine, on ne peut pas leur donner de déchets à manger", estime Frédéric Marion-Poll, chercheur en entomologie et membre du projet Desirable. Un principe de précaution sous tendu par le souvenir encore très présent du scandale de la maladie de la "vache folle" dans les années 1990 en Europe. Une épidémie qui trouvait son origine dans l’utilisation, pour l’alimentation des bovins, de farines animales, obtenues à partir de parties non consommées des carcasses bovines et de cadavres d’animaux. Une maladie qui avait ensuite été transmise à l’homme. "Les insectes étant génétiquement beaucoup plus éloignés de l’homme que les mammifères d’élevage, le danger est théoriquement faible, rappelle Frédéric Marion-Poll. Mais le risque de zoonose [transmission d’une maladie d’un animal à l’homme] pourrait être augmenté par l’utilisation imprudente de déchets, le manque d’hygiène lors de la manipulation des insectes, ou encore des contacts directs entre les insectes d’élevage et les insectes à l’extérieur des fermes. De plus amples recherches dans ce domaine sont donc nécessaires." Des risques d'allergie ? Il faut donc poursuivre les études, en s’intéressant également aux substances allergènes que peuvent contenir les insectes, des allergies croisées avec les crustacés étant d’ores et déjà suspectées. "Le CEA, impliqué dans le projet Desirable, étudie ces risques et devrait rendre ses premiers résultats en 2015", précise Samir Mezdour. Les preuves de leur innocuité restent à apporter. En attendant — et faute de preuve suffisante de leur innocuité —, les insectes ne sont pas autorisés à entrer dans l’alimentation humaine en Europe et ne peuvent pas non plus être intégrés aux aliments destinés à nourrir des animaux d’élevage qui seront eux mêmes consommés par l’homme. Seule exception, la Belgique, qui a autorisé la commercialisation et la consommation par l’homme de 10 espèces en décembre 2013, dans le respect de certaines conditions d’hygiène. En France, l’interdiction n’empêche cependant pas certaines entreprises, comme la PME toulousaine Micronutris, de faire commerce sur Internet d’insectes à grignoter salés ou sucrés, preuve d’une certaine tolérance. Toute relative d’ailleurs, certains restaurants ayant été sommés par les autorités sanitaires de retirer les insectes de leur carte. Le destin de l’entomophagie se joue donc à Bruxelles, les États membres ayant demandé à la Commission de placer les insectes sous le coup du règlement "Nouveaux aliments" ("Novel Food"), qui encadre les denrées n’ayant pas été significativement consommées en Europe avant 1997, date de création de cette réglementation. Si aucun calendrier n’est arrêté, les professionnels du secteur espèrent une réforme d’ici à 2016, persuadés que la poule aux oeufs d’or a désormais trois paires de pattes. Par Marie-Noëlle Delaby, Sciences et Avenir n° 810. Source
-
Etats-Unis: A Alhambra, la police ramasse aussi les tortues
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Clark s'était perdue dans les rues d'Alhambra en Californie. CAPTURE D'ÉCRAN / FACEBOOK INSOLITE - Clark, 70 kg tout mouillé, a bien essayé de se faire la belle, mais c’était peine perdue… Cette fois-ci, la course-poursuite a rapidement tourné en faveur de la police d’Alhambra (Californie). Ce week-end, deux de ses officiers ont ramassé Clark, une tortue géante de 70 kg perdue dans les rues de la ville, rapporte Fox News. La tortue a bien essayé de se faire la belle, «mais nos agents sont plutôt rapides», s’amuse la police d’Alhambra sur sa page Facebook où des photos de l’animal ont été postées. Clark a été rendu à sa famille Une fois chargé dans la voiture, ce qui n’a pas été une mince affaire, Clark a été conduit dans un centre de soins pour animaux où il a fini par retrouver ses propriétaires. Normalement, détenir des tortues géantes sans permis est illégal aux Etats-Unis. Mais la police d’Alhambra n’en tiendra pas rigueur cette fois-ci. «Nous aimons réunir les familles», explique-t-elle pour justifier cette exception. Vu par un expert, Clark serait une tortue sillonnée, une espèce originaire d’Afrique sahélienne, âgée entre 18 et 20 ans, et capable d’atteindre les 1,6 km/h avec beaucoup de volonté. Pas si mal, non? Source -
Collaborer pour mieux préserver le site de ponte de la Caravelle et protéger les tortues. C'est le but du partenariat noué entre le Club Med et le Réseau tortues marines. Cette collaboration, fruit de 3 ans de travail, sera bientôt formalisée par la signature d'une charte morale entre les deux parties. Vêtue de son tee-shirt bleu clair d'écovolontaire du Réseau tortues marines, Christine Chassat est l'une des « gardiennes » du site de la Caravelle, prisé par les tortues marines. Suivi nocturne et veille écologique constituent l'essentiel de ce travail qu'elle mène avec les quatre autres membres de l'équipe d'écovolontaires de Sainte-Anne. Les employés du Club Med se sont aussi investis dans cette mission de préservation du site de ponte. En amont, trois sessions d'informations ont été organisées à leur intention afin de leur donner toutes les cartes en main pour veiller efficacement sur leurs petites protégées. « Nous avons eu de très bons retours de la formation des « gentils organisateurs » . Durant ces sessions, près de 80% des effectifs étaient présents » , souligne Pierre Morille, agent responsable technique. « Ils ont été très intéressés et contents de connaître les bons gestes » , ajoute l'homme. La présence, sur le site, des agents techniques et leur réactivité constituent un atout de taille pour le Réseau, qui est alors prévenu en cas de traces de tortue. « TOUT LE MONDE EST CONTENT » « Dans le cadre de notre activité, nous jetons un coup d'oeil sur la plage afin de voir s'il y a des traces ou l'émergence de nouveaux-nés. Le cas échéant, nous saurons réagir » , précise Pierre Morille. Entre le Club Med et le Réseau tortues marines, les premiers contacts ont été noués il y a deux ans. Compte tenu de l'importance du site de la Caravelle - intéressant pour son nombre de femelles tortues et sa qualité de site de ponte - le Réseau a choisi de travailler avec le Club Med afin de récolter des informations régulières. « C'est un site où il y a beaucoup de présence humaine et une forte occupation » , expose Antoine Chabrolle, coordonnateur Réseau tortues marines. L'objectif est de ne pas altérer et de préserver le site de ponte et la tranquillité des tortues » , complète-t-il. Côté club, le partenariat s'avère tout aussi pertinent, eu égard à la démarche de certification Green Globe initiée. Ce label permet d'informer que l'hôtel fait des efforts en terme d'écologie et de développement durable et aussi de protection des animaux » , détaille Grégory Davoine, coordonnateur Green Globe du Club de la Caravelle. Cette coopération s'est aussi traduite sur le plan technique avec la réfection de l'éclairage de la plage, visant à éviter la désorientation des tortues. « Ce qui a induit une baisse de la consommation d'énergie et fait plaisir aux tortues. Tout le monde est content » , conclut Grégory Davoine. Pour en savoir davantage sur la protection des tortues marines, rendez-vous sur le site www.tortuesmarinesguadeloupe.org Source
-
Les Tortues Ninja menacent l'intégrité des reptiles à carapace
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Non, l'alimentation des tortues n'est pas à base de ninja Après la sécurité nationale, les Tortues Ninja menaceraient la survie des reptiles à carapace : l'American Tortoise Rescue, spécialisée dans la protection des tortues de Miami, a publié une lettre ouverte invitant les parents à la vigilance. Ou plutôt à l'intelligence : avec la sortie du blockbuster Tortues Ninja, adapté du comics de Kevin Eastman et Peter Laird, les bambins vont vouloir leur Donatello, Raphael, Michelangelo ou Leonardo... « Malheureusement, les enfants ne réalisent pas que les vraies tortues ne volent pas, ne font pas de cascades, ni aucune des acrobaties réalisées par leurs pairs de fiction au cinéma », expliquent Susan Tellem et Marshall Thompson dans leur lettre ouverte traduite par l'AFP. C'est un phénomène bien connu : à la sortie du cinéma, émerveillés, les enfants veulent leur propre tortue, et les parents, pour avoir la paix, cèdent. Sauf que l'amusement s'épuise vite, « et plus tard les tortues sont jetées illégalement dans des rivières, des lacs, des poubelles ou des toilettes, ou laissées dans des refuges surpeuplés pour animaux ». L'association attire aussi l'attention sur les propagations de salmonelle, histoire d'utiliser un argument un peu plus effrayant à destination des faibles parents. Jurisprudence Harry et Edwige : pas chouette l'histoire En novembre 2010, une autre espèce avait connu cet engouement démesuré : la chouette. Après le succès d'Harry Potter, les jeunes Indiens avaient fait des ravages dans la population hululante : chacun voulait son Edwige, pour ressembler au jeune Harry. Jusque dans les classes moyennes, les enfants s'étaient identifiés et le ministre de l'Environnement avait tiré la sonnette d'alarme, déplorant cette fascination soudaine et nuisible aux animaux. Faisant, par conséquent, augmenter le marché de la contrebande. Problème, ces volatiles sont protégés suite à une loi de 1972, destinée à garantir la survie de l'espèce en Inde - et seule la moitié des 30 espèces de chouettes que l'on a identifiées en Inde sont disponibles dans le commerce. Rowling avait même été contraindre de répondre répondre. « S'il est vrai que tout le monde a été influencé par mes livres, en pensant qu'un hibou serait plus heureux enfermé dans une petite cage et captif dans une maison, je voudrais profiter de cette occasion pour leur dire avec autant de force que je le peux : s'il vous plaît, ne faites pas ça. » Soupe à la grimace, plutôt que de tortues Le film Ninja Turtles, prévu pour le 15 octobre 2014, est un peu plus sombre que la série animée que certains ont pu regarder pendant leur tendre enfance - sans pour autant s'équiper en tortues. Il y a donc bon espoir que les adolescents préféreront Megan Fox à un reptile plutôt lent. Toutefois, le risque est réel : on se souviendra que la franchise Harry Potter au cinéma avait généré une explosion des ventes de chouettes et hiboux, rapidement abandonnés par les bambins. « Je sais que ce n'est pas la faute de J.K. Rowling, mais les gens ne réfléchissent plus avant d'acheter une chouette. Les chouettes ont besoin d'espace pour agiter leurs ailes cinq fois avant de se poser sur un perchoir, ou bien elles contractent des infections », expliquait Pam Toothill, du centre d'accueil pour chouettes de Crowen, dans le Nord du Pays de Galles. Offrez-leur un Splinter, plutôt... Source -
L’office d’exploitation et de protection des ressources aquatiques de la province de Quang Binh (Centre), en collaboration avec les pêcheurs locaux, ont remis en liberté lundi une tortue d'un poids d’environ 80 kg, après sa découverte le même jour. Il s’agit d’une tortue luth, Dermochelys coriacea Linnaeus-1766 , une espèce rare et menacée de disparition. Cet animal est présent tous les océans de la planète, mais sa survie est gravement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l'urbanisation du littoral. Elle figure sur la liste rouge des espèces en voie de disparition de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle fait également l'objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation. En 2013, un pêcheur local de la commune littorale de Ngu Thuy, district de Le Thuy, avait également capturé un individu de cette espèce rare, d’un poids d’environ 300 kg, puis l’avait relâché avec l’aide de l’office provincial d’exploitation et de protection des ressources aquatiques. Actuellement, le Vietnam abrite cinq des sept espèces de tortues de mer à protéger dans le monde. -VNA Source