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Max|mum-leterrarium

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  1. 150 tortues marines de l'océan Indien ont été équipées de balises Argos dans le cadre d'un ambitieux projet destiné à déterminer les migrations de ces animaux menacés. BALISES. Quelque 150 tortues marines de l'océan Indien ont été équipées de balises Argos dans le cadre d'un ambitieux projet destiné à déterminer les migrations de ces animaux menacés afin de les protéger, a-t-on appris auprès de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. Les tortues marines pondent à l'endroit où elles ont vu le jour, mais migrent ensuite vers d'autres lieux pour se nourrir, parcourant parfois des milliers de kilomètres, explique Jérôme Bourjea, responsable des projets "tortues marines" à la station de La Réunion de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Les trajets de Solange, Gustin ou d'Angélique sont ainsi visibles en direct sur le site de l'Ifremer. Une espèce menacée "On a beau protéger toutes les tortues de nos îles françaises, si elles vont manger par exemple à Madagascar où elles peuvent par ailleurs être braconnées, en termes de conservation la France pourra employer tous les moyens qu’elle veut sur ses territoires, ça ne sera pas suffisant pour les protéger", souligne-t-il lors d'un entretien téléphonique. Les tortues marines de l'océan Indien sont classées espèces menacées et inscrites sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Ce sont plus de 120 tortues vertes ayant l'habitude de pondre dans les territoires français de l'océan Indien et 25 tortues caouannes transitant par les eaux françaises de ces territoires que les scientifiques de l'Ifremer et leurs partenaires de l'observatoire des tortues marines Kélonia ont équipé de balises Argos depuis 2007 avec l'objectif d'en suivre 200 à l'horizon 2015. Des milliers de kilomètres en quelques semaines "On s'est aperçu que les tortues vertes pouvaient aller dans beaucoup de pays différents avant de se stabiliser sur leur site d'alimentation", explique Jérôme Bourjea, précisant qu'après 3 à 5 ans elles rebroussaient chemin pour rejoindre leur lieu de ponte. Les chercheurs de l'Ifremer se sont ainsi aperçus que les tortues vertes qui pondent dans les îles Eparses, grains de corail administrés par la France et éparpillés autour de Madagascar ou à Mayotte - à La Réunion, il n'y a quasiment plus aucune tortue qui pond - parcourent des centaines voire des milliers de kilomètres en quelques semaines pour aller se nourrir principalement dans le nord du Mozambique, le sud et le nord-ouest de Madagascar et le sud de la Tanzanie. "Le rôle de la France c'est désormais de pousser ces pays à mieux protéger les tortues qui viennent se nourrir chez eux", estime Jérôme Bourjea. Source
  2. Francesca a été découverte dans les filets d’un pêcheur, au large du Portugal. Flot s’est échouée sans vie sur une plage de Carcans Francesca, tortue caouanne de 90 kilos, avait rejoint le Centre d'études et de soins pour les tortues marines de l'Aquarium de La Rochelle le 14 avril. Son corps a été retrouvé dans les filets d'un pêcheur, au Portugal ercredi 2 juillet, le Centre d'études et de soins pour les tortues marines (CESTM) de l'Aquarium de La Rochelle remettait à l'eau cinq tortues marines depuis la plage de la Conche des Baleines dans l'île de Ré : Francesca, Flo, Fossette, Flute et Flamme. Trois d'entre elles étaient équipées d'un émetteur satellite permettant de suivre leurs déplacements et d'améliorer les connaissances du CESTM sur les comportements de ces espèces marines protégées. Malheureusement, Francesca, la tortue caouanne de 90 kilos qui avait rejoint le CESTM le 14 avril après plusieurs années passées à Océanopolis (à Brest), et la jeune tortues Flot ont été retrouvées mortes, respectivement les 5 et 8 août. Le parcours de Francesca et Flot PHOTO AQUARIUM DE LA ROCHELLE "Le corps de Francesca a été découvert dans les filets d'un pêcheur près de la côte portugaise, indique l'Aquarium. Flot, elle, s'est échouée sans vie sur la plage de Carcans, en Gironde, 37 jours après sa remise à l'eau." Une autopsie de Francesca a été réalisée par le Centro de Reabilitação de Animais Marinhos de Quiaios, au Portugal. "En 34 jours et plus de 1 000 kilomètres parcourus le long des côtes françaises, espagnoles et portugaises, de nombreux macro-déchets ont été retrouvés dans son tube digestif", révèle le CESTM. Qui rappelle à chacun que "la mer n'est pas une poubelle et que des espèces marines protégées emblématiques, telle la tortue caouanne, peuvent être victime de gestes inconscients". "A ce jour, seule Flamme, une jeune tortue caouanne, continue à nous faire voyager, poursuit l'Aquarium de La Rochelle. Elle se trouve actuellement au large de la Corogne, après avoir parcouru plus de 1 000 km en 43 jours." Le parcours de Flamme PHOTO AQUARIUM DE LA ROCHELLE Source
  3. Lundi, août 18, 2014, 10:20 - Une tortue de 800 livres, qui s’était coincée dans les filets d’un bateau de pêcheurs, a été sauvée au large de la côte du New Jersey. Après avoir été alertés par un pêcheur, des membres de la Garde côtière américaine de la station de Cape May se sont rendus sur place pour sortir la tortue de sa fâcheuse position. Aussitôt libérée, la tortue s’est éloignée, saine et sauve, au grand plaisir de la Garde côtière. Source
  4. Qui est ce serpent qui sifflait sous la scène de la place Duroc ? Étonnement quand on l’a vu sortir pour aller se tapir sous le plancher de la loge installée derrière. Il était 17 h 15, hier, quand les pompiers ont été appelés pour une intervention exceptionnelle. Avec l’appui de deux spécialistes des risques animaliers : le premier venu de Vandières, le second de Nancy. « On va le capturer vu qu’on ne connaît pas sa dangerosité », indiquait le capitaine Robert, l’officier de permanence arrivé sur place. Il a fallu un peu de manutention, avec l’aide de plusieurs volontaires, afin de déplacer le chapiteau. Puis le plancher a été démonté, jusqu’à ce que l’animal soit enfin visible. Si d’après les premières indications, on a imaginé que ce pouvait être un serpent tropical, il s’agissait en réalité d’une petite couleuvre à collier, complètement inoffensive. Celle-ci a été attrapée pour être relâchée dans la nature. Source
  5. Tous les gros insectes ne vivent pas dans les jungles d'Afrique. Certains apprécient notre climat tempéré et peuvent se contenter d'une garrigue embroussaillée. Ainsi une sauterelle géante de 17 cm (antennes inclues) vit, peut être, près de chez vous. Il s'agit de la «magicienne dentelée». Cette énorme sauterelle est parfois confondue avec les phasmes avec qui elle partage un excellent camouflage, ou bien avec les mantes religieuses avec qui elle a en commun un abdomen gonflé, qu'elle emplit en consommant notamment les criquets. Cette magicienne se reconnaît à ses pattes de devant garnies de fortes épines, à sa tête triangulaire. À l'autre extrémité, elle porte un long sabre lui permettant de pondre ses œufs dans le sol. Elle est connue sur quelques grands secteurs (Vallées du Lot et du Tarn, Gorges de l'Aveyron, Causse de Caylus et du Larzac, sur les contreforts de la Montagne Noire). Elle pourrait être présente ailleurs, ce qui motive cette proposition d'inventaire interactif. Uniquement femelle Cette «magicienne» est mystérieuse à plus d'un titre. D'une part l'espèce ne comporte que des femelles. Chacune a donc la capacité de se passer d'un mâle et reproduit en générant des clones d'elle-même. D'autre part, son art du camouflage la rend tellement difficile à détecter dans ses habitats (garrigues, maquis, vignes abandonnées, pelouses steppiques, prairies sèches…) qu'elle demeure un insecte mal connu. C'est pourquoi les naturalistes de l'association Nature Midi-Pyrénées avec le concours d'autres naturalistes (OPIE-MP, LPO-81, bénévoles…) étudient cette magicienne et cherchent à préciser sa répartition régionale. Aussi, si une très grosse sauterelle attire votre attention par ses dimensions et sa démarche - menacée elle écarte les pattes avant et se tient prête à mordre, l'office pour les insectes et leur environnement vous demande de bien vouloir la prendre en photo (elle saute peu et mal), même de loin, et de leur faire parvenir le cliché avec la date et le lieu de votre observation aux adresses suivantes : m.menand@naturemp.org Source
  6. Dans le monde animal, le prédateur n’est pas forcément celui que l’on croit. Beaucoup d’animaux rivalisent d’ingéniosité pour combattre. D’après vous, qui de la souris ou du scorpion parvient à prendre le dessus sur l’autre ?Les souris sauterelles sont des rongeurs vivant au sud-ouest des Etats-Unis. Elles se nourrissent souvent de scorpions d’Arizona, des arachnides tout à fait capables de se débarrasser de ce genre de prédateurs à l’aide d’une piqûre très venimeuse. Leur venin contient une toxine qui tue la plupart des mammifères de la même taille voire un peu plus gros qu’eux, mais lorsque la souris sauterelle est atteinte, elle se lèche à peine les pattes et reprend sa routine.Il est alors évident que pour cette souris, le venin se comporte plutôt comme un anesthésiant plutôt que comme un stimulant de douleur. « Ce rongeur a développé une évolution équivalente aux arts martiaux pour utiliser la plus grande force des scorpions contre eux-mêmes », explique Ashlee Rowe, assistant en neuroscience et zoologie à l’université du Michigan. Pour mieux comprendre ces animaux, Ashlee et son équipe se sont intéressés à la douleur en injectant une solution saline ou de petites quantités de venin dans les coussinets de la souris. Ils ont trouvé que la solution saline provoquait plus de douleur que la toxine, en voyant la souris se lécher plus longtemps dans le premier cas. A travers d’autres études, les scientifiques ont vu que les rongeurs possédaient un canal spécial dans les membranes des cellules nerveuses, impliqué dans la sensation de douleur. Chez les mammifères, un certain type de ces canaux envoie un signal de douleur et un autre le transmet au cerveau. Habituellement, lorsque la toxine atteint ces canaux, cela les ouvre et ils envoient des ions de sodium à travers la membrane de la cellule. Cela fait réagir les neurones qui provoquent la sensation de douleur. Chez la souris sauterelle, par contre, ces canaux possèdent des variantes parmi les acides aminés qui empêchent leur activation lorsque le venin est détecté dans le corps. Plutôt que de stimuler la douleur, la toxine agit en fait comme anesthésiant.Ces recherches pourraient aboutir à d’importants résultats en médecine. A l’avenir, il serait peut-être possible de cibler ces canaux de sodium bien spécifiques pour mettre au point des antidouleurs plus faciles à assimiler pour notre organisme, sans les effets secondaires ennuyeux qu’ils peuvent provoquer. Nous avons été très impressionnés par cette souris toute mignonne qui se révèle en fait être un prédateur insensible au venin de scorpion ! Nous félicitons les scientifiques qui ont découvert cette faculté et nous espérons qu’ils sauront utiliser ces connaissances pour mettre au point des médicaments utiles à l’être humain. Pensez-vous que l’Homme ait encore de nombreuses leçons à tirer de la nature pour améliorer ses conditions de vie ? Source
  7. "Perte de connaissance foudroyante, chute de tension et trou noir". C'est l'histoire d'un miraculé, Bernard Barron, patron des bénévoles sauveteurs en mer de Calais, qui se fait mordre par une vipère, lors d'une randonnée la semaine dernière autour du Mont-Blanc. Un rapatriement sanitaire après une semaine de randonnée dans les Alpes. Bernard Barron était venu en Haute-Savoie pour randonner autour du Mont-Blanc. Ses vacances ont tourné au cauchemar lorsqu'il a marché sur une vipère. La réaction au venin a été si violente qu'il a dû être transporté d'urgence vers l'hôpital de Sallanches. Les gendarmes de haute-montagne ont dû le réanimer deux fois durant son évacuation en hélicoptère. Une semaine après la morsure, il est encore sous le coup des doses d'antivenins que les médecins lui ont injecté. En cas de morsure, il est recommandé de contacter le 15 et fortement déconseillé en revanche de faire un garrot ou d'aspirer le venin. "On m'a dit à mon réveil que j'étais à six de tension. À quelques minutes près, c'était un décès, j'ai eu de la chance." Bernard Barron, mordu par une vipère. Source
  8. Il n'est pas du tout agressif et son venin se transmet rarement par morsure, mais gare à celui à qui le boomslang parvient à injecter son poison. Il provoque de si violentes hémorragies et une telle liquéfaction du sang que celui-ci s'échappe par tous les orifices du corps. Le venin de serpent qui vous vide de votre sang par Gentside Découverte Imaginez un venin si vicieux que la nature fait tout ce qu’elle peut pour que personne ne se fasse mordre. Le boomslang est un serpent craintif et paisible qui a peu de chances de parvenir à injecter son venin à la personne qu’il mord, mais s’il y parvient la malheureuse victime va se vider de son sang par tous les orifices possibles. Le récit glacial de ce poison est rapporté par le blog Running Ponies, hébergé sur le site du Scientific American. Le boomslang vit perché dans les arbres en Afrique sub-saharienne. Il y est bien camouflé car la femelle est marron et le mâle vert, ce qui leur permet de se cacher dans les branches ou les feuilles. Ces reptiles dotés de très grands yeux aux pupilles rondes fuient en présence de trop grosses créatures et restent de toute façon très discrets. Des crocs à l’arrière Si la situation réclame une morsure, le boomslang n’est même pas sûr de pouvoir se servir de son venin. Ses crocs sont en effet situés à l’arrière de sa bouche et il lui faut ouvrir sa gueule à 170 degrés pour qu’ils puissent s’enfoncer dans les chairs. Les conditions sont donc bien difficiles à réunir pour qu’un accident grave ne survienne, à tel point que les herpétologistes eux-mêmes ont longtemps cru que ce serpent était inoffensif. Il a hélas fallu un drame pour que les chercheurs prennent note de l’arme secrète et fatale du boomslang. En 1957, l’herpétologiste américain Karl P. Schmidt a été mordu par un spécimen. Loin d’être paniqué, il a méticuleusement noté l’apparition des symptômes qu’il pensait bénins. Le venin met plusieurs heures à agir et le chercheur a eu le temps de consigner son état pendant pas moins de 15 heures. Il a finalement sombré dans le coma et a été retrouvé 24 heures après la morsure, mort d’un arrêt respiratoire et d’une grave hémorragie cérébrale. Le sang coule de tous les orifices Aujourd’hui, ses collègues savent que le boomslang possède un des venins les plus violents d’Afrique. Il cause des maux de tête, des nausées et un assoupissement. Cette hémotoxine détruit les cellules rouges et bloque le processus de coagulation. Elle attaque différents tissus, ce qui provoque des hémorragies dans les muscles et au cerveau. Le sang se met alors à sortir par tous les orifices disponibles, y compris les gencives, les narines et la moindre coupure. La victime peut mettre plusieurs jours à mourir et certains cas suggèrent même des saignements à l’intérieur des yeux. Adulte, le serpent produit entre 4 et 8 milligrammes de venin, mais 5 mm suffiraient à tuer un homme, d'après les spécialistes. Heureusement, un sérum existe et le long temps d’action permet aux victimes de morsures de se faire soigner avant que la situation ne dégénère. Seuls une dizaine de décès ont été répertoriés depuis l’accident qui a coûté la vie à Karl P. Schmidt, mais les symptômes sont si affreux que l’on se méfiera quand même de ce paisible serpent. Source
  9. Dans le cadre de différents programmes de suivi en partenariat, Kélonia avait relâché mardi quatre tortues caouannes (Caretta caretta) juvéniles ramenées par des pêcheurs. Or, hier matin, sur signalement d'un parapentiste confirmé par le suivi satellite, l'équipe de l'observatoire a eu la surprise de découvrir Igor à ses portes (30 m de la plage). À la différence de ses compagnons soignés à Saint-Leu, cette tortue n'a pas pris le large pour retrouver son habitat naturel après sa convalescence. Pourquoi ? La question demeure. Cette grande migratrice, se nourrissant principalement coquillages et de crustacés, voulait-elle se sédentariser ? Visiblement, elle n'a pas un mauvais souvenir de son séjour entre les mains des soigneurs. Quoi qu'il en soit, sans aucun signe justifiant de la garder à nouveau en bassin, elle sera prochainement relâchée par un palangrier partenaire. Source
  10. Ce crocodile a été retrouvé en mars 1984, dans les égouts de Paris. Aujourd'hui, il lézarde à Vannes. Il faut lui souhaiter un joyeux anniversaire, de loin, protégé derrière une grille : le crocodile du Nil de l'aquarium de Vannes fête ses trente années de bassin. Après une fugue de jeunesse très médiatique. Ce saurien a été retrouvé en mars 1984, dans les égouts de Paris. Une histoire vraie, que rumeurs et films d'horreur ont failli transformer en légende urbaine. « Il est vrai ? » ou « Il est mort ? » sont les deux questions récurrentes des petits visiteurs, auxquelles Thomas Joubert, responsable scientifique de l'aquarium de Vannes, doit répondre, sans soupirer. « Non, il est vivant. Là, il se repose sur son plancher chauffant. Le crocodile est un animal plutôt placide... » Au bout d'un quart d'heure de patience, les enfants tirent leurs parents par la manche pour y aller, en jetant un dernier coup d'oeil à la bête inerte. Pas très convaincus par la leçon de biologie sur les espèces à sang froid, économes en mouvements. Cette réaction à l'inaction fait sourire le nouveau directeur, Frédéric Paul, arrivé en 2013. Pour faire taire les incrédules, il a dû exhumer un vieux reportage sur l'histoire incroyable mais-vraie de ce saurien et installer un écran de télévision à côté de son bassin. Les égouts de Paris Les images d'archives de l'Ina datent du 7 mars 1984. On y voit le commandant Godard, accroupi devant le regard d'un égout, situé sous le célèbre Pont Neuf, à Paris. Le chef pompier raconte que son équipe y a été appelée, la veille, par des égoutiers, tombés nez à nez avec une drôle de bête. « Les premières recherches n'ont rien donné. Puis, on l'a aperçu, le crocodile. Il mesurait entre 70 cm et 80 cm. On a stoppé sa course avec une pelle et des balais et on lui a ficelé le nez ! » La petite femelle avait peut-être deux ans, s'était sans doute échappée d'une baignoire privée ou d'une animalerie des quais. Jean-Luc Berthier, le vétérinaire de la ménagerie du jardin des Plantes, qui l'a recueillie, ne l'a jamais su. Il a estimé qu'elle avait pu passer entre un ou deux mois dans ces égouts. « Il y fait chaud et elle y trouvait des proies vivantes, des rats. » « Un peu comme une oeuvre d'art » Le vétérinaire parisien a rapidement cherché à placer ce bébé du Nil sauvé des « eaux » parisiennes. Il a alors pensé au projet de son ami Denis Konnert. Ce doux dingue avait entrepris de réaliser son rêve d'enfance : ouvrir un aquarium à Vannes. On l'inaugure justement cet été-là, en juillet 1984, sur un nouveau quartier, près du port. « On a encore la fiche d'arrivée, montre l'actuel directeur. L'animal est ici en dépôt, un peu comme une oeuvre d'art », prêtée dans un musée de région. À Vannes, on bichonne la star qui va rivaliser avec « les patronnes », surnoms des deux tortues marines géantes qui font tourner les requins en bourrique. Denis Konnert lui fabrique un nid sur mesure, avec un décor exotique, des faux rochers... Aucun mâle à draguer Mais la demoiselle de cuir, quoique placide, est taquine. Elle déchiquette tranquillement mais sûrement son nouvel environnement. Idée de génie, en 2007. Les Vannetais lui offrent une chambrette qui lui rappelle son enfance parisienne : un réseau d'égout avec ses murs de ciment gris, sa grille et son déversoir. « Mais elle s'est embourgeoisée, assure en souriant Thomas Joubert. Mes précédents collègues lui donnaient des rats, ce qui était une bonne idée. Aujourd'hui, elle les refuse ! » Ce scientifique est un des rares salariés à pouvoir approcher l'animal, à plonger dans son eau à 26°, après avoir attrapé son museau au lasso et s'être méfié « de ses vigoureux coups de coups de queue » : 3 mètres pour 200 kg environ. La rumeur du crocodile empaillé Dans une boîte, il collectionne les dents qui tombent régulièrement. Des grosses, très pointues, et des minuscules, comme des canines d'enfant. « Elle s'en sert pour arracher la nourriture, pas pour la mâcher. » Thomas la nourrit chaque mercredi. À 15 h précises, il ouvre la grille du bassin, lui grattouille le dessous de la mâchoire avant de lui donner son poulet hebdomadaire. Ce jour-là, les frissons sont garantis. Le reste de la semaine, mademoiselle fait la gueule dans l'eau ou pionce sur un rebord. Pas de mâle à draguer, aucun oeuf à couver en trente ans. Zéro dépense d'énergie. D'où le début des rumeurs. Ce crocodile est un faux, un empaillé. « C'est increvable ! » Une émission de télé animée par Thierry Ardisson, datant de 1991, noie davantage encore la vérité. L'extrait de sa chronique « Info ou intox », qui hante toujours Internet, s'arrête sur cette interrogation : Y a-t-il vraiment des crocodiles dans les égouts ? La même légende urbaine grossit à New York et alimente des scénarios de films d'horreur, avec des alligators en folie, des monstres de plastique, autrement plus effrayants que notre petite femelle neurasthénique. « Arrêtez de prêter des sentiments à cette forme primitive d'animalité, nous sermonne le scientifique Joubert. C'est un prototype de l'évolution, un lézard qui marche sur terre. C'est increvable, hyper-résistant ! » Elle fêtera donc d'autres anniversaires. Elle peut vivre ainsi 80 ou 100 ans. Elle vient d'avoir la peau tendre de Denis Konnert, le fondateur de l'aquarium. Il a pris sa retraite en juin. Source
  11. A Port Saint Lucie, en Floride, la police a capturé un python gigantesque déniché dans un fourré de la ville et qui trouvait que bouffer du chat le changeait de ses déjeuners habituels de ragondins. En France, ce serait un scandale national, en Floride c’est un fait divers habituel… La Floride est un Etat très spécial, quand on s’intéresse aux animaux. Hemingway a écrit l’histoire du gros poisson (Le vieil homme et la mer), un énorme marlin pris au large de ces îles magiques que sont les Keys. Plus au nord, il arrive aussi fréquemment qu’un alligator, il y en a plein dans le Parc des Everglades, soit retrouvé dans les canalisations et les fossés, y compris de très grands villes comme Miami. Les gens s’y font, la police les attrape et les remet dans leur environnement naturel. C’est un peu la différence entre les USA ou le Canada et la France, chez nous on massacre gaiement ours, loups, renards, tout ce qui est sauvage en fait, de l’autre côté de l’Atlantique on les endort s’ils sont vraiment agressifs et on les remmène chez eux, j’ai vu ça à Churchill sur la baie d’Hudson, avec les ours blancs qui viennent bouffer dans les poubelles des maisons… Idem avec les loups, les pumas… Oui je sais, Buffalo Bill a fait disparaître le bison d’Amérique pour donner à bouffer aux ouvriers du Chemin de fer et les autorités d’alors ont trouvé ça génial pour affamer les Indiens alors en révolte. Comme quoi, contrairement à nous, en cent ans, les Amerlos peuvent devenir des gens civilisés. Nous, depuis les guerres de religion, on n’a pas beaucoup avancé… On revient à notre python mangeur de félins. Ce jour là, à Port St Lucie, en Floride, un policier se rend dans un quartier où l’on signale pas mal de disparitions de chats (autre différence, on imagine en France les lardus se déplacer pour des chats !!!). Il trouve un félin mort et tout près dans un fourré, un Python… Espèce courante dans le parc des Everglades qui couvre une grosse partie de l’Etat, un univers liquide et arboré, genre « Le Bayou », où les alligators, les pythons et autres prédateurs bouffent goulûment de multiples rongeurs… Mais le Python a été déclaré espèce invasive, et le fait est que la bestiole prend ses aises, loin de ses bases, et ne déteste pas se faire un chat de temps à autre. Et ça c’est non, en Floride comme chez nous. On imagine pourtant mal un chat se faire avoir par une bestiole aussi énorme ! Un python, comme le boa, tue par étouffement, et comment fait il pour attraper une boule de nerfs comme le chat ? Le truc incroyablement efficace chez le python et bien d’autres serpents, c’est sa détection des mouvements, parfois par infra rouge, ou encore par les vibrations ressenties sur sa langue, et pour attaquer il est capable de mouvements de tête extrêmement rapides, qui assomment sa victime et lui permettent de l’accrocher avec ses mâchoires. Ensuite, c’est par constriction qu’il tue ; puis il avale, le voir arriver à ingurgiter des proies bien plus grosses que sa tête est un truc hallucinant. Bon, mais là il s’agit de chats… Et on ne touche pas aux chats. Et en plus le python étant espèce invasive, il est interdit d’en avoir un chez soi sauf à posséder un permis de la Fish and Wildlife administration. Le python découvert est énorme, mais les policiers de Floride ont l’habitude, ils ne le tuent pas, ils cherchent quelqu’un possédant la fameuse licence et lui confient la garde du reptile… Ils le mettent donc en sac et le donnent au futur proprio, et c’est une énorme bête, quatre mètres de long, pesant 54 kilos. Les chats du quartier vont pouvoir recommencer à sortir… Encore que les alligators ne doivent pas détester non plus un petit greffier de temps en temps. Ce qui est étonnant dans les vidéos tournées par les TV locales, c’est que pour nos amis de Floride, ce qui est remarquable, c’est la taille du serpent. Rien d’autre. Et comme ça gêne et que ça bouffe les chats du coin, on l’attrape comme on ferait en France d’un chien errant… Bon, voir le sergent Hollman tenir la tête du bestiau et expliquer à la TV comment on fait pour l’attraper est quand même un moment rare même si l’on n’est pas anglophile et si l’on ne comprend rien à ce que baragouinent les intervenants. Le journaliste finit d’ailleurs par prendre lui aussi la bestiole par la tête et expliquer gravement à ses téléspectateurs que cette espèce devient gênante, je vous l’ai dit la Floride, c’est vraiment spécial. Source
  12. D'après le gouvernement nicaraguayen, l'animal est très riche en protéines. Son élevage pourrait permettre de limiter les conséquences de la pénurie provoquée par une sécheresse historique dans le pays. Les iguanes sont protégés au Nicaragua, mais ils pourraient bien devenir l'aliment national de ce petit pays d'Amérique centrale... Du moins pour quelque temps. Pour éviter tout risque de pénurie alimentaire, le gouvernement nicaraguayen envisage de faire consommer à ses 6,2 millions de citoyens des iguanes, d'après une information publiée par le journal El Mundo et relayée sur un blog du Monde. Confrontés à la pire sécheresse depuis 32 ans, les habitants du Nicaragua assistent actuellement à une flambée des prix de l'alimentation. Plus de 2500 bovins sont morts à cause du manque de nourriture, et 600 000 autres bêtes sont menacées, d'après les éleveurs. La sécheresse a par ailleurs lourdement impacté la production de haricots, qui constitue l'aliment de base dans le pays, comme le rappelle le quotidien espagnol El Pais. Entre autres propositions, le gouvernement nicaraguayen estime que la mise en place d'élevages en batterie d'iguanes pourrait permettre d'enrayer cette spirale, sans toutefois menacer la survie de l'espèce. L'animal, qui ne craint pas la chaleur, est en outre très riche en protéines, selon Guillermo Membreño, le membre du pouvoir à l'origine de cette proposition. Celle-ci a toutefois suscité une avalanche de critiques d'après El Pais, les Nicaraguayens estimant qu'il s'agit d'une "mesure anti-écologique". Source
  13. Drôle de rencontre, mardi, pour des passants des rues Vaucanson et Ambroise Paré, à Fives. Vers 20 h, un python royal s’y baladait ! « Il avançait sur le trottoir. Ça surprend, on n’est pas habitués à voir ça dans les rues du Nord ! », explique un riverain, qui a alerté les secours. Les pompiers ont récupéré le serpent, mesurant 70 centimètres de long. S’était-il échappé ? Avait-il été abandonné ? Personne ne le sait, on ignore d’où il vient. En tout cas, le python est inoffensif. Encore faut-il le savoir quand on le croise ! Source
  14. Drôle d'endroit pour une rencontre. D'après la Voix du Nord, des passants ont rencontré, mardi soir, un véritable python royal rue Vaucanson et Ambroise-Paré, à Lille-Fives. Ce reptile constricteur, qui selon les pompiers mesurerait 70cm de long, serpentait sur le trottoir, tout simplement. Impossible pour le moment de savoir d'où il venait. Une mode plutôt inoffensive Seule certitude: le python royal est inoffensif pour l'homme. C'est le plus petit des pythons africains et il se nourrit seulement de petits mammifères. D'ailleurs, il est assez populaire chez les amateurs de «NAC» (Nouveaux animaux de compagnie), ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes, comme le racontait ce reportage de 20 Minutes en 2012 : Source
  15. Certains de ces 12 animaux sont tellement microscopiques que l'on peut se demander comment les scientifiques ont pu les trouver en pleine nature ! Quels sont les animaux les plus petits au monde ? par Gentside Découverte Les plus grands animaux au monde, tout le monde les connaît : la baleine bleue et l'éléphant en sont les deux figures emblématiques. Mais connaissez-vous les plus petits ? Difficile de savoir quel est l'animal le plus petit au monde, car nous ne l'avons peut-être pas encore rencontré. Nous pouvons toutefois, pour chaque embranchement, classe ou ordre, déterminer quelle espèce connue est la plus petite. Voici une sélection des plus petits arthropodes, reptiles, oiseaux, mammifères et autres vertébrés connus à ce jour. 1- Le plus petit vertébré : la grenouille Paedophryne amauensis Décrite en 2012, cette minuscule grenouille est le plus petit vertébré connu à ce jour. Le premier spécimen a été découvert en 2009, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle mesure entre 7 et 8 mm, pour les mâles. 2- Le plus petit poisson : le Paedocypris progenetica Avant la découverte de la petite grenouille ci-dessus, ce poisson endémique d'Indonésie détenait le record du plus petit vertébré au monde. Il doit aujourd'hui se contenter de celui du plus petit poisson, avec sa longueur maximum de 10 mm. La plus petite femelle connue mesure 7,9 mm. Mais il semblerait que le Photocorynus spiniceps puisse également prétendre à ce titre. 3- Les plus petits reptiles : les geckos Sphaerodactylus Les plus petits reptiles sont deux geckos de la famille des Sphaerodactylus : le Shaerodactylus et le Shaerodactylus parthenopion. Leur taille est inférieure à 2 cm - entre 16 et 18 mm en moyenne, du museau au bout de la queue. 4- Le plus petit serpent : le Tetracheilostoma carlae Ce petit reptile, qui mesure à peine 10 cm, a plutôt l'air d'un ver que d'un serpent. Endémique de la Barbade, il s'agit d'un serpent aveugle fouisseur. La plupart des espèces de la famille des Leptotyphlopidae ne dépassent pas les 30 cm. 5- Le plus petit oiseau : le colibri-abeille, ou colibri d'Elena (Mellisusuga helenae) Le mâle de cette espèce est le plus petit de tous les oiseaux : il ne mesure que 5 à 6 cm et pèse moins de 2 grammes (en termes de poids). Plus petite, la femelle est à peine plus lourde (2 grammes). Mais cet oiseau minuscule peut boire 8 fois le poids de son corps en une journée ! 6- Le plus petit mammifère : la chauve-souris bourdon, ou Kitti à nez de porc (Craseonycteris thonglongyai) Cette toute petite chauve souris, nommée d'après son découvreur, Kitti Thonglongya, est le plus petit mammifère au monde par sa taille : entre 2,9 et 3,3 cm. Elle ne pèse que deux grammes, mais le mammifère le plus léger reste la musaraigne étrusque (Suncus etruscus), avec sa moyenne d'1,8 grammes. Le chauve-souris bourdon vit en Thaïlande et en Birmanie. 7- Le plus petit rongeur : la gerboise naine Salpingotulus michaelis Avec un corps mesurant entre 36 et 47 mm et sa queue de 72 à 94 mm, cette gerboise naine à trois doigts est le plus petit rongeur au monde. Ses pattes arrière mesurent à peine 2 cm. Elle vit dans la région asiatique du Baloutchistan, au Pakistan et en Afghanistan, dans les dunes de sable et les plaines désertiques. 8- Le plus petit carnivore : la belette (Mustela nivalis) La belette est le plus petit des mustélidés et le plus petit mammifère carnassier. Elle mesure 17 à 27 cm de long, les mâles étant plus gros que les femelles, qui ne pèsent qu'en moyenne 65 grammes. Régulièrement confondue avec l'hermine, la belette est pourtant plus petite et n'a pas le bout de la queue noir. Ce petit animal se nourrit principalement de rongeurs : la belette peut en effet facilement les suivre dans leurs galeries et terriers grâce à son corps très fin. 9- Le plus petit primate : le microcèbe de Mme. Berthe (Microcebus berthae) Le plus petit primate au monde est un minuscule lémurien, qui fait également partie des 25 primates les plus menacés au monde. Il s'agit du microcèbe de Mme. Berthe, dénommé en l'honneur de Berthe Rakotosamimanana, défenderesse de l'environnement malgache. Egalement appelé "lémurien-souris" par les anglo-saxons, ce petit animal a une longueur moyenne de 92 mm, et son poids, qui varie en fonction des saisons, tourne autour des 30g. 10- Le plus petit cétacé : le marsouin du Pacifique, ou marsouin du golfe de Californie Vu comme ça, le marsouin du Pacifique (Phocoena sinus) n'a pas l'air si petit. Il est pourtant le plus petit de son ordre, celui des cétacés, mais il en est aussi le plus menacé. Sa population était estimée à 567 individus en 1997, et ce petit marsouin d'1,50m est particulièrement menacé par les filets de pêche, la pollution, le bruit des moteurs et la prospection du pétrole dans le golfe de Californie. 11- Le plus petit arachnide : les mites de la famille des Eriophyidae Les membres de la famille des Eriophyidae sont de minuscules mites parasites des plantes. Environ 3.600 espèces ont été recensées dans cette famille d'arachnides, dont la couleur varie entre le jaune, le blanc rosé et le violacé. Elles mesurent en moyenne 0,125 à 0,250 mm. 12- Le plus petit insecte : le mâle de la guêpe parasite Dicopomorpha echmepterygis Chez les insectes, c'est le mâle d'une guêpe parasite qui détient le record de la plus petite taille : moins de 0,139 mm de longueur. Ces insectes microscopiques n'ont même pas d'ailes et sont aveugles. Pour couronner le tout, ils passent leur vie dans leur œuf : après s'y être accouplés avec leur sœur, ils meurent. Source
  16. Installés Cambremer, Steven et Aurore ont décidé de créer une pension pour reptiles. A Cambremer, deux jeunes ont eu une idée originale. Steven, 20 ans, et Aurore, 18 ans, se sont installés il y a deux mois à la campagne pour créer une pension pour reptiles. “Nous avons choisi Cambremer car c’est central par rapport à Deauville, Caen et Paris”, explique Steven. Les derniers détails administratifs restent à régler et dans quelques semaines, “Nac’ture” verra le jour. Le couple pourra accueillir des reptiles mais également des animaux domestiques. “J’ai un lézard et c’est difficile pour moi de partir en congés. Du coup, en mai dernier, j’ai eu l’idée de créer une pension pour garder les reptiles des autres”, raconte-t-il. “Je n’ai pas peur des reptiles” Aurore s’occupera des animaux domestiques et Steven bichonnera les reptiles. “Cela ne me dérange pas d’accueillir des scorpions et des migales”, ajoute-t-il. “Nous souhaitons aussi garder les rongeurs et les oiseaux”, renchérit sa compagne. Depuis deux ans, le jeune homme est passionné par les reptiles. Il espère bientôt pouvoir vivre de sa passion. “Il y a deux ans, j’ai acheté mon premier pogona (lézard). Je me suis très vite attaché à lui et je me suis passionné pour ce type d’animal, raconte-t-il. Je n’ai pas peur des reptiles. Ils sont tous dans leur terrarium donc il n’y a pas de danger. Au départ, j’avais une appréhension des serpents mais aujourd’hui, tout se passe bien avec eux. Que ce soit des boas ou des pitons, on peut les manipuler. Il ne faut pas avoir peur. Sinon le serpent va le ressentir et c’est à ce moment-là qu’il peut mordre car il se sent attaqué”. Aurore a d’ailleurs déjà été mordue par un bébé serpent. “C’est comme s’il m’avait pincée”, raconte-t-elle. Comment est-il donc possible de nouer une relation avec un reptile ? “Cela se fait au fur et à mesure en ayant des contacts réguliers avec lui”, répond Steven. De son côté, le lézard reconnaît mieux le couple. “Il nous fait la fête quand il nous voit”, sourit l’habitante de Cambremer. Unique en Normandie En Normandie, personne n’avait eu cette idée auparavant. Dans le Sud de la France, “quelques personnes ont déjà lancé ce concept”, note Steven. A Cambremer, la nuitée coûtera entre 14 et 20 euros selon le reptile et 4 euros pour les rongeurs, poissons et oiseaux. Steven et Aurore pourront également garder les reptiles chez les particuliers. “Un serpent peut être nourri une fois par semaine et un pogona tous les trois jours”, précisent-ils. Le jeune couple pourra aussi garder des chiens et des chats. Mais pas d’inquiétude : chaque animal aura sa pièce appropriée. Source
  17. Peu de gens savent actuellement ce qu'est une «sarnaille»; pourtant, elle peuple le quotidien de nos vies. Ce mot occitan se traduit en français par lézard gris ou lézard des murailles, et au passage, il prend le genre masculin. On sait qu'il aime se prélasser au soleil. Malheureusement, cette année, c'est plutôt la pluie qui tombe. Qu'à cela ne tienne, ce petit saurien sait se mettre à l'abri. C'est sous la tuile qui protège une sonnette qu'un lézard se met ainsi à l‘abri. «Je crois qu'il y a même élu domicile», dit le propriétaire les lieux. Mais soyez gentil, ne lui tirez surtout pas la queue! Source
  18. La chasse pour attraper « Pancho », un énorme crocodile qui avait mordu un couple dimanche dernier en Floride, s’est achevée vendredi avec la mort de l’animal pour qui les habitants des alentours s’étaient pris d’affection et qu’ils ont même tenté de protéger. Les autorités pensent que le crocodile capturé, et qui est mort peu après, est bien « Pancho », comme il était surnommé dans le voisinage à Gables by the Sea, au sud-ouest de Miami. L’animal vivait dans les canaux des environs. L’animal de près de 150 kilos est mort peu après sa capture, mais les autorités n’ont pas donné d’autres détails. Celles-ci, assistées de plusieurs chasseurs spécialisés, étaient à la recherche de l’animal depuis dimanche quand un couple en état d’ébriété s’était fait attaquer après avoir sauté dans un canal connu pour abriter des crocodiles. Le couple, qui plus est, avait sauté à l’eau en pleine nuit, au moment où les crocodiles sont les plus actifs et les plus prompts à défendre leur territoire. Selon les médias locaux il s’agissait de la première attaque d’un crocodile contre des humains en Floride. Les défenseurs des animaux et de nombreux habitants des environs n’étaient pas d’accord avec cette chasse. Les riverains ont en effet développé une certaine affection pour « leurs » crocodiles, beaucoup moins agressifs que les alligators, et à qui ils allaient même jusqu’à donner des surnoms. Ces derniers jours quand ils voyaient des chasseurs arriver, les habitants du voisinage essayaient ainsi d’effrayer les crocodiles et de les éloigner en mettant la musique très fort et en faisant du bruit. « Pancho », de par sa taille, restait malgré tout un animal assez intimidant pour certains, et était sans doute à l’origine de la disparition de plusieurs chiens du voisinage. « C’était son environnement avant d’être le nôtre. Il a le droit d’être là, il est protégé et des gens qui sautent dans un canal à deux heures du matin risquent non seulement d’être attaqués par des crocodiles, mais aussi par un barracuda ou un requin-taureau », a expliqué un habitant au Miami Herald. « Pancho » était l’un des 2.000 crocodiles de Floride, où ils sont beaucoup moins nombreux que leurs cousins alligators qui comptent 1,3 million de spécimens. Source
  19. (Seychelles News Agency) - Un couple de Français en vacances à l'île de Silhouette, aux Seychelles, a été décrit comme des héros de la conservation par une Ong locale, après ils soient venus à la rescousse d'une tortue marine en difficulté la semaine dernière. La tortue a été découverte échouée à «Ramasse Tout», au-dessus de la plage « d'Anse Cimetière », un lieu un peu élevé à silhouette, la troisième plus grande île de l'archipel des Seychelles qui compte 115 îles granitiques et coralliennes, situées à environ 30 km de l'île principale Mahé. La Island Conservation Society ICS, a publié l'histoire du sauvetage de la tortue sur sa page Facebook lundi, expliquant que les touristes, Nicolas et Caroline Leclerc, ont alerté l'équipe de la ICS, après que Caroline ait repéré la femelle tortue en difficulté dans une zone touffue et éloignée du rivage. la SNA a contacté par email, l'agent de conservation qui dirige la petite équipe de l’ICS à Silhouette, Angela Street, qui a expliqué, comment elle et Nicolas ont conservé la femelle hydratée en lui versant de l'eau sur sa tête et sa carapace en attendant que les deux gardes du ICS arrivent. Les gardes ont fait glisser doucement la tortue, qui était trop faible pour marcher, vers la plage, où elle entra dans l'eau et s'éloigna. « La tortue va très certainement récupérer, elle aurait bien pu mourir de déshydratation si elle n'avait pas été aidée par les sauveteurs » a dit Street. «Les réserves d'énergie de la tortue ont été épuisées. Il se peut qu’elle est passée prêt de 16 heures hors de l’eau, ou plus, et sa route à travers la végétation était incroyablement longue et sinueuse. Elle s’est blessée dans le processus, avec quelques petites coupures sur les bords extérieurs de sa carapace ". La femelle intrépide a été incapable de trouver un endroit pour creuser un trou pour pondre ses œufs dedans, a expliqué Street, vu que la plage où elle a atterri est jonchée de rochers, elle s'est épuisée, sur un sol compacte. Néanmoins, Street a dit que la tortue a dû essayer encore et encore de trouver un terrain suffisamment souple pour creuser son trou, mais sans succès. Autant qu’elle se souvienne, Street a dit que ce genre d'incident n'est pas très commun dans l'île de Silhouette. "Nous avons eu à sauver la ponte des tortues, mais jamais à « Ramasse Tout » à Anse Cimetière, et jamais très loin de la mer," a-t-elle expliqué. "En outre, l'année dernière, je n'ai pas rencontré de tortues adultes qui étaient trop fatiguées pour marcher, même si j'ai trouvé étrange que cette tortue ait été prise au piège par les racines, les branches et ainsi de suite." Street a dit que la tortue est probablement déjà de retour pour pondre ses œufs à Silhouette. "Les femelles peuvent conserver leurs œufs pendant plusieurs jours, et faire des tentatives de nidification répétées. Mais, si elles rencontrent des problèmes, elles laisseront tomber leurs œufs à la mer. Normalement cela ne va pas jusqu’à là », at-elle ajouté. Street, qui est originaire de la Nouvelle-Écosse au Canada, a expliqué que les tortues vertes, sont classées sur la liste rouge de l'Uicn des espèces en danger, elles sont rares dans les îles intérieures des Seychelles, alors que les tortues imbriquées (tortue à écailles), qui est la seule autre variété de tortues marines qui pond dans les îles extérieures, cependant, Street a dit que la tortue verte est plus visible et fréquente que la tortue imbriquée. Les deux variétés parcourent de longues distances, pour revenir sur les mêmes plages où elles ont éclos pour pondre leurs œufs et répéter le cycle de la vie. Que faire dans une situation similaire Si quelqu’un trouve une tortue en détresse, Street leur conseille de communiquer avec ICS pour savoir s’ils peuvent l’aider, que ce soit par l'envoi de gardes ou de donner des conseils par téléphone. "Si un membre du personnel de l'ICS n'est pas disponible et une tortue est piégée par les racines, les branches, etc., nous encourageons les gens à les couper- elle sera selon toute vraisemblance, de retour à la mer d’elle-même," a-t-elle dit. Si une tortue se trouve dans l'état de celle qui a été trouvée, nous vous suggérons d’hydrater tout son corps (tête, nageoires, et la carapace), puis d’attendre et voir si elle peut se rendre à la mer d’elle-même ", a déclaré street. "Dans de rares cas où la tortue est trop faible pour marcher, vous pouvez essayer de tourner la tête en bas et la traîner à la mer par ses nageoires antérieures, vu que la carapace glisse facilement sur le sable. Mais seulement essayer cette option si la tortue est déjà sur la plage ", at-elle averti. «Vous devez vous assurer que la tête est protégée et vous aurez besoin d'au moins deux personnes, et de préférence plus, pour cette opération." L'ICS maintient une présence dans les îles des Seychelles d'Aride, Silhouette, Desroches et Alphonse et peut-être contactée au Centre de conservation de Silhouette. Source
  20. La tortue verte de 4,160 kg a été trouvée par l’équipage d’un longliner entre Madagascar et La Réunion. Elle a été nettoyée et placée en observation à Kélonia à Saint-Leu. Lorsqu’elle a été récupérée, la jeune tortue était recouverte de mazout. Elle a été sommairement nettoyée avant d’être confiée aux soigneurs de l'Observatoire des tortues marines Kélonia. Kélonia peut accueillir dans son service de soin, 20 tortues en même temps. C’est la deuxième fois que la structure prend en charge une tortue récupérée par des pêcheurs. La sensibilisation à la protection des espèces menacée demande du temps. La jeune tortue baptisée Kirikou, sera relâchée dans l’océan, dés que possible. Tout dépend de la quantité de mazout qu’elle a ingurgité avant d’être sauvée. Source
  21. Les Euscorpius italicus (scorpion italien) cohabitent sans incident avec les habitants de la colline des Maladaires. "J’ai toujours croisé des scorpions dans cette maison qui appartenait autrefois à mes grands-parents. Je les posais même dans mes cheveux quand j’étais petite et je n’ai jamais été piquée» raconte Johanna, une habitante de la rue de la Treille, au pied de la colline des Maladaires, dite "colline aux scorpions". Quand ces intrépides arthropodes tentent de squatter ses caves, Johanna les attrape pour les rendre à la nature…. Des milliers de scorpions foncés de petite taille (4 cm) ont colonisé depuis l’ère des glaciations le versant sud de la colline de steppe rocheuse. A l’entre-saison, ces inoffensifs prédateurs sortent de leur périmètre naturel pour aller vadrouiller dans les jardins des proches habitations. Une cohabitation sans heurt pour la population habituée à leurs incursions. Comment observer cet arthropode primitif ? Démonstration réussie par le professeur biologiste Alexandre Cotty in situ. Sous une pierre en forme de cœur, une femelle assoupie sort de sa torpeur et présente son arsenal défensif: un dard de petite taille et deux pinces plus imposantes. Pas de panique: la piqûre du scorpion n’est guère plus douloureuse que celle de la guêpe! Source
  22. Le gérant d’un magasin de vêtements situé en centre-ville de Calais a appelé les pompiers mardi midi après avoir découvert, sur la vitrine de sa boutique, une très grosse araignée… C’est une passante qui lui a fait la remarque alors qu’il entrait dans son magasin. « J’ai été choqué de voir cette grosse tache noire, et par ses crochets », raconte ainsi Denis Vanpeene, gérant de la boutique Oxygen 54, située boulevard Lafayette. « Sur le coup, j’ai pensé à l’écraser, mais je me suis dit qu’elle était peut-être dangereuse et j’ai préféré appeler les pompiers. » Les pompiers de Calais sont intervenus vers 14 h. Ils ont capturé l’arachnide long de huit centimètres dans une boîte et l’ont amené à la LPA de Calais où il a été très vite identifié. « C’est une araignée qui vit dans notre région. Elle n’a rien à voir avec les mygales, qui sont plus trapues et qui ont les pattes plus courtes », a expliqué Denis Tirmarche, bénévole à la LPA qui se passionne pour ces bestioles. Il s’agit donc d’un mâle qui appartient au genre des tégénaires. Pourvu de très longues pattes, il « se balade de femelle en femelle pour les féconder. » Rassurez-vous : cette araignée est inoffensive, selon notre spécialiste. Enfin presque : « Elle est juste un peu venimeuse et peut mordre, mais rien de méchant ». Denis Tirmarche a l’intention d’amener cette tégénaire noire chez lui pour l’observer au microscope et déterminer à quelle espèce elle appartient. Source
  23. Quand un homme embrasse un crocodile par mensquare Mais pourquoi fait-il cela ? On est tous en droit de se le demander, mais apparemment, il y a une grande affection entre cet homme et ce crocodile. Cet scène incroyable s’est déroulée dans le Rio Tarcolés au Costa Rica. Ce fleuve est réputé pour être peuplé de reptiles immenses aussi appelés crocodiles géants. Et malgré cela, rien ne repousse cet homme qui embrasse le crocodile qui lui aussi semble être d’humeur joueuse et qui se laisse arroser. Source
  24. Des touristes ont filmé une violente altercation entre un crocodile et trois lions luttant pour une carcasse d’éléphant dans la réserve nationale de Samburu, au Kenya. Une violente confrontation entre un crocodile et trois lions par Gentside Découverte Dans le règne animal, lorsque deux prédateurs s’affrontent pour une source de nourriture la confrontation peut devenir extrêmement violente, d’autant plus lorsque les adversaires ne sont pas enclins à se rendre. Récemment, une famille en voyage au Kenya a eu l’occasion d’assister à une altercation pour le moins surprenante entre un crocodile et trois lions. La scène a été filmée le 6 août au sein de la réserve nationale de Samburu. D’après Kai Banks, auteur de la séquence, les animaux se battaient pour la dépouille d’un éléphant mort la nuit précédente. "Ma famille et moi avons réussi à filmer un événement extrêmement rare au cours de notre récent voyage" explique-t-il enthousiaste dans la description de la vidéo publiée lundi sur YouTube. Les images capturées montrent un jeune lion tenant tête à un crocodile un peu trop insistant. Le reptile semble en effet bien décidé à participer lui aussi au festin. Toutefois, le félin n’est pas seul. Rapidement, deux lionnes viennent prêter main forte à leur congénère. Au bout de quelques secondes, les prédateurs s’accordent un instant de pause avant de repartir de plus belle. Vainqueurs du combat Malheureusement, à cause d’un problème d’ordre technique, Kai Banks n’a pas été en mesure de filmer le deuxième combat. On peut toutefois mesurer l’ampleur de la confrontation en visualisant la série d’images qui défile dans la deuxième partie de la vidéo. Au bout du compte, les lions bien plus nombreux ont fini par obtenir leur victoire. Le crocodile vaincu s’est alors éloigné de ses adversaires et de la carcasse de l’éléphant. D’après les autorités responsables de la conservation de la faune locale, le pachyderme tant convoité serait mort de causes naturelles. Encore doté de ses défenses, celui-ci n’a pas été victime du braconnage. Les défenses ont d’ailleurs été enlevées de la carcasse pour éviter d’attirer la convoitise des braconniers. Source
  25. Ouargla : 4 morts par piqûres de scorpion depuis le début de l'année Quatre personnes, victimes de piqûres de scorpion, ont trouvé la mort depuis le début de l’année dans la wilaya de Ouargla, a-t-on appris auprès de la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. Quatre personnes, victimes de piqûres de scorpion, ont trouvé la mort depuis le début de l’année dans la wilaya de Ouargla, a-t-on appris auprès de la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. Les victimes sont trois hommes, (âgés respectivement de 17, 26 et 44 ans) et une femme (68 ans). Une personne est décédée au mois de mai, tandis que les autres victimes sont mortes en juillet dernier, a-t-on précisé. Au total 1.013 cas d'envenimation scorpionique ont été enregistrés à travers la wilaya de Ouargla au cours du premier semestre 2014, a-t-on ajouté de même source. La majorité de ces cas, enregistrés notamment durant la période estivale, a été signalée par les services sanitaires relevant des daïras de Ouargla, Touggourt, Taibet, El-Hedjira, El-Borma et Hassi Messaoud, a-t-on fait savoir. Cette période a été marquée par une nette hausse des cas d'envenimation scorpionique par rapport à la même période de l'année précédente avec 879 cas et un décès, selon la même source. Une enveloppe de 6 millions de DA a été consacrée au titre du budget préventif de l'année 2014 pour la lutte contre ce fléau et les moustiques, a-t-on indiqué à la commission de la santé, de l'hygiène et de la préservation de l'environnement relevant de l'assemblée populaire de la wilaya de Ouargla. Les services de santé de Ouargla ont organisé des actions de sensibilisation à travers la wilaya sur les risques d’envenimation par les piqûres de scorpions et leur prévention, notamment en période estivale. Ces initiatives visent également à encourager et à multiplier les campagnes de ramassage de ces insectes venimeux au profit de l’Institut Pasteur spécialisé dans la fabrication des sérums anti-venin, a-t-on signalé. Source
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