-
Compteur de contenus
12 143 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
-
Le 12 Juillet dernier une tortue Caouanne a été observée sur la plage de Moriani, sur la commune de San Nicolao. Cette tortue fut surprise par un promeneur en fin d’après-midi alors qu'elle montait sur la plage. Un observateur a fait part de cette information à l'office du tourisme de Costa Verde qui l'a ensuite relayée à un membre du RTMMF (Réseau Tortues Marines de Méditerranée Française). Cette tortue aurait été gênée alors qu'elle se préparait à pondre sur une dune à proximité. Présentes dans tous les océans et mers du globe, les tortues marines sont des reptiles marins remarquables et fascinants. On distingue cinq espèces en Méditerranée: la tortue Caouanne Caretta caretta, la tortue Verte Chelonia mydas, occasionnellement la tortue Luth Dermochelys coriacea et exceptionnellement la tortue de Kemp Lepidochelys kempii, et la tortue Imbriquée Eretmochelys imbricata. Deux espèces s’y reproduisent (la Caouanne, et la Tortue verte) et trois y pénètrent par le Détroit de Gibraltar (tortue Luth, tortue Imbriquée et tortue de Kemp). Bien que méconnues en Corse, les tortues marines fréquentes les eaux littorales insulaires sur le chemin de leurs migrations entre les zones de ponte, situées dans le bassin Est-Méditerranéen (Grèce, Turquie, Liban Libye et à Chypre), et les sites d’alimentation, ou lors de leu dispersion. Les témoignages laissent à penser qu’au milieu du 20ème siècle, les Caouannes se reproduisaient en Corse sur les plages de la côte orientale, depuis la ponte y est considérée comme exceptionnelle. Des traces de pontes sont signalées régulièrement à la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio, mais des restes d’un seul nid ont été observés à Porto Vecchio en 2002 (Delaugerre et Cesarini 2004) Depuis des années, les tortues marines font l’objet de programmes de recherche et de suivis d’individus en temps réel par balise Argos. Récemment, des observations aériennes ont permis d’identifier une abondance relativement importante des tortues marines dans les eaux situées autour de la Corse. Depuis les années 90, le nombre d’échouages et d’observations en mer de tortues marines a été multiplié par 5. Dans ce contexte, l’association CARI (Cétacés Association Recherche Insulaire) collabore avec le Réseau Tortues Marines de Méditerranée Française (RTMMF) afin de développer un réseau d’alerte « tortue marine de Corse » efficace. Ce réseau, soutenu par la DREAL, a pour objectif principal d’augmenter le nombre d’informateurs potentiels sur les tortues marines au niveau local, ce qui permettra d’intervenir plus rapidement pour les sauver. Depuis des années, des dizaines d’individus migrant le long des côtes insulaires, sont retrouvés blessés ou échoués sans que les associations et institutions compétentes ne puissent intervenir dans des conditions appropriées. L’installation de centres de premiers soins pour tortues marines en Corse est un objectif prioritaire pour augmenter les chances de survie de ces tortues. Ces centres auront pour vocation de stabiliser, dans les plus brefs délais, les tortues marines nécessitant des soins pour une période limitée (une semaine maximum) avant leur transfert vers un centre de soins agréé. Dans cette perspective, une étude de faisabilité vient d’être réalisée par le réseau d’alerte pour identifier les besoins techniques et financiers nécessaires à la réalisation de structures adaptées selon un maillage territorial opérationnel. Que faire en cas de rencontre ? Si vous observez une tortue marine vivante en mer ou sur les côtes, évitez tout contact et manipulation. Malgré les fortes pressions anthropiques annuelles et l'important flux touristique saisonnier, certains individus s'approchent des cotes insulaires afin de se nourrir et éventuellement de pondre. C’est pourquoi il est important de ne pas les gêner ou déranger. Si vous observez une tortue marine en mer, signalez nous au plus vite votre observation, si vous le pouvez en remplissant la fiche d'observation de tortue marine en mer disponible sur le site du réseau d’alerte tortues marines de Corse (www.tortuesmarines-corse.fr). Si vous observez une tortue accidentée ou échouée contactez immédiatement le CROSS-MED Corse au 04.95.20.13.63 ou les pompiers au 18 sans manipuler l'individu. Des données de localisation précises de type GPS ainsi que des photos et vidéos des individus en question sont des informations importantes qui pourront également être collectées. Menaces Les menaces pesant sur ces espèces sont nombreuses et le plus souvent de nature anthropique (imputées à l'action de l'homme). La bétonisation du littoral, la destruction de la végétation naturelle terrestre, des herbiers marins et des récifs coralliens, la pollution marine, la pollution lumineuse, les collisions avec les navires, les captures accidentelles par les engins de pêche ainsi que le braconnage ont conduit à l’inscription de ces espèces sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN) et sont actuellement considérées par les instances internationales comme menacées. Les Tortues marines sont inscrites sur l'Annexe I de la C.I.T.E.S. (Convention de Washington) et sur l'annexe I A du Règlement n° 338/97 de la Communauté européenne. Elles sont également protégées sur tout le territoire national français par l’arrêté ministériel du 14 octobre 2005 fixant la liste des tortues marines protégées sur le territoire national et les modalités de protection de ces espèces et de leur habitat. Trois plans d’actions nationaux sont également en cours (Guyane, Martinique, Guadeloupe) Source
-
Oscillant au rythme du cobra royal dressé devant lui, Sein Tin se sent invincible, protégé par ses tatouages "magiques". Mais si le charmeur de serpent birman a survécu à de multiples morsures, beaucoup de ses compatriotes n'ont pas cette chance. Vipère de Russell, bongare rayé, cobra royal ou cracheur, serpent marin: la Birmanie compte 150 espèces de serpents, dont 40 venimeuses qui peuvent entraîner l'amputation, la cécité, voire la mort. Selon le ministère de la Santé, 7.818 personnes ont été traitées pour des morsures de serpent venimeux en Birmanie en 2011, dernières statistiques disponibles. Et plus de 8% des victimes en sont mortes, soit une mortalité deux fois plus élevée que la moyenne mondiale d'environ 4% selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sein Tin ne se rappelle plus vraiment combien de fois il a été mordu, une vingtaine probablement, dont quatre par un cobra royal, un des plus dangereux d'Asie. Mais ses tatouages réalisés avec un mélange d'encre, de venin et de plantes médicinales l'ont protégé, assure-t-il avant de placer un baiser sur le haut de la tête du cobra royal qui danse devant lui. "Les tatouages sur mon corps ont été combinés avec la médecine traditionnelle birmane (...). Cette médecine inclut du venin de toutes sortes d'espèces de serpents et aussi des herbes utilisées par la médecine traditionnelle. Ça a été injecté dans mon corps", raconte l'homme aux près de 30 années d'expérience. Avant de prendre en charge les reptiles au zoo de Rangoun, Sein Tin a capturé pendant des décennies les dangereux reptiles dans tout le pays. Et s'il conseille aux habitants des villes de ne pas laisser trainer de restes de nourriture, le risque est sans conteste plus grand dans les campagnes, où de nombreux serpents jouent aux caméléons sur le sable chaud des régions les plus sèches ou surtout se cachent dans les herbes hautes des régions agricoles. "J'étais en train de faire ma récolte quand j'ai été mordu", se rappelle ainsi Phoe Nge, riziculteur de 38 ans, attaqué il y a deux ans dans son village de Nyaung Ta Chan, dans la banlieue éloignée de Rangoun. "Je n'ai pas senti la douleur tout de suite, j'ai cru que j'avais été piqué par une guêpe. Mais quand j'ai regardé autour, j'ai vu une vipère", poursuit-il. Avant de se rendre à l'hôpital le plus proche, il a eu le bon réflexe: bander sa blessure avec un tissu, pas trop serré. Et grâce à son identification de la coupable, la vipère de Russell qui fait le plus de victimes dans le pays, il a pu recevoir l'antivenin adéquat. Seul vrai remède: le bon antivenin Mais tout le monde n'a pas cette chance dans un pays où la majorité vit dans des communautés rurales, reculées, sans accès rapide à un système de santé de toute façon déplorable en raison de décennies de junte militaire. Et beaucoup ne savent pas comment réagir. Il ne faut ni courir ni paniquer, "parce que cela active la circulation du sang et le venin se répand vite vers le coeur", explique le Dr Chantal Bonfils, de la clinique SOS International à Rangoun. Il ne faut "pas brûler la plaie, aspirer, ou mettre de la glace, faites juste un bandage compressif léger", sans couper la circulation avec un garrot, poursuit-elle. Avant évidemment de rejoindre le dispensaire le plus proche, si possible en ayant identifié le serpent. Parce que "le meilleur, et le seul traitement si vous êtes mordu est d'injecter le bon antivenin", insiste le Dr Aung Zaw, directeur adjoint d'une usine pharmaceutique dépendant du ministère de l'Industrie. Le sérum est obtenu en introduisant du venin en faible quantité dans un animal, le plus souvent un cheval, pour ensuite collecter les anticorps produits. Mais les chevaux sont chers, alors la Birmanie s'est tournée vers les moutons. Pour tenter de limiter la mortalité, une nouvelle installation doit être construite, qui permettra de doubler la production d'antivenins, à plus de 100.000 doses par an, contre 53.000 actuellement, selon l'OMS. En attendant, les autorités insistent sur la prévention, comme porter des chaussures couvrant les chevilles. Des mises en garde dont Sein Tin n'a cure. "Une personne ordinaire peut résister seulement une heure si elle est mordue par un serpent", souligne-t-il. "Mais moi, avec mes tatouages, je dispose de plus de temps pour recevoir un traitement". AFP (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) mardi 29 juillet 2014 Source
-
Les travaux se poursuivent à La Prairie, où la construction du complexe le Domaine de la nature détruit l'habitat de la rainette faux-grillon, une espèce de grenouille menacée au Québec. Les experts d'Environnement Canada recommandent que soient protégés intégralement les neuf derniers habitats de la rainette faux-grillon, une espèce de grenouille, en Montérégie, dont celui de La Prairie. C'est ce qui ressort d'un rapport secret préparé par des scientifiques fédéraux, que La Presse a obtenu en exclusivité. Pendant ce temps, les travaux de construction d'un complexe immobilier appelé le Domaine de la nature, qui menace cette espèce en péril, vont bon train dans cette municipalité. L'analyse d'une quinzaine de pages, rédigée en décembre dernier, conclut que, en vertu de la Loi fédérale sur les espèces en péril, seul un décret d'urgence pouvait être envisagé à La Prairie pour protéger la rainette faux-grillon. Cette analyse faisait justement suite à une demande de décret d'urgence en ce sens déposée à Ottawa par Nature Québec en 2013. Le document conclut aussi que le ministère québécois de l'Environnement admet que la Ville n'a pas respecté des conditions d'un certificat d'autorisation délivré en 2007. Rappelons que, après avoir proposé à la ministre Leona Aglukkaq de recommander un décret d'urgence, le sous-ministre fédéral de l'Environnement, Bob Nicholson, a changé d'idée et a plutôt suggéré, au printemps dernier, de faire parvenir aux demandeurs du décret une lettre indiquant que le projet de lotissement immobilier ne menace pas la survie de la minuscule grenouille ailleurs au Québec et en Ontario. Selon l'information recueillie par La Presse, il n'y a pas d'autre analyse dans ce dossier permettant de ne pas recommander de décret d'urgence. Nature Québec et le Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE) ont porté le dossier devant la Cour fédérale, où ils contestent le refus de la ministre Aglukkaq. Selon le document, qui vient d'être déposé en Cour fédérale, les experts, tant à Québec qu'à Ottawa, estiment que «les objectifs de rétablissement de l'espèce devraient inclure le maintien des neuf populations de rainettes faux-grillons en Montérégie». L'analyse précise que la population du bois de la Commune, à La Prairie, est l'une des plus importantes des neuf restantes. La rainette a perdu 90 % de son habitat au Québec depuis 60 ans. Les experts d'Environnement Canada affirment qu'il n'existe probablement pas au Canada de menace aussi importante que «celle qui pourrait mener à la disparition complète d'une population de cette espèce comme dans le cas de La Prairie». Ottawa critique Québec Le rapport d'Environnement Canada fait état de deux rencontres, en juin 2013, entre des fonctionnaires fédéraux et provinciaux. Les représentants du Québec ont reconnu que la Ville de La Prairie n'avait pas respecté toutes les conditions d'un certificat d'autorisation délivré en 2007 pour le projet du Domaine de la nature. Des travaux illégaux ont alors entraîné la disparition de plusieurs étangs de reproduction. Comme l'a rapporté La Presse il y a quelques semaines, Environnement Canada critique aussi l'inaction du gouvernement provincial dans ce dossier. Selon l'analyse des fonctionnaires fédéraux, le ministre de l'Environnement du Québec pourrait révoquer les certificats d'autorisation accordés à la Ville de La Prairie en se fondant sur l'article 115.10 de la Loi sur la qualité de l'environnement ou encore sur l'article 19 de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel. Depuis 20 ans, l'étalement urbain a détruit plus de la moitié des habitats de la rainette à La Prairie. L'analyse des fonctionnaires conclut que le projet du Domaine de la nature va maintenant recouvrir «entièrement» les habitats restants dans une «zone hautement prioritaire» pour cette population. De plus, le parc de conservation prévu par la ville au coût de 5,2 millions de dollars ne permettra pas d'assurer la survie de l'espèce, concluent les experts d'Environnement Canada. Le ministère québécois de l'Environnement reconnaît d'ailleurs que moins de 15 % de l'habitat de la rainette sera sauvegardé grâce au parc, ce qui inclut des étangs artificiels qui devront être aménagés par la ville. Mais la technique est contestée et n'a pas fait ses preuves, estiment plusieurs experts consultés par La Presse. Des travaux «tolérés» Les fonctionnaires qui ont rédigé l'analyse d'Environnement Canada estiment que la loi fédérale sur les oiseaux migrateurs pourrait permettre indirectement de protéger la rainette et de retarder les travaux, qui ont commencé au début du mois de juillet. Cependant, après être intervenu à La Prairie au début du mois pour interrompre des travaux de déboisement qui pouvaient contrevenir à cette loi fédérale, le secteur Faune à Environnement Canada dit maintenant «tolérer» ces travaux et renvoie dorénavant le dossier aux autorités municipales et provinciales, a appris La Presse. Source
-
LE PLUS. Êtes-vous parés contre les piqûres de moustiques cet été ? Il vaudrait mieux, car ce ne sont pas les seuls que vous pourrez être amenés à affronter. Premier épisode de notre guide de survie pour l'été, avec un top 6 des piqûres et morsures à éviter, avec le médecin Gérald Kierzerk, auteur de "101 conseils pour ne pas atterrir aux urgences". Vacances peuvent malheureusement rimer avec urgences. L’été apporte son lot de petits maux – pas très graves mais malvenus et handicapants si on ne sait comment réagir- et parfois de plus grosses urgences pour lesquelles une assistance médicale est nécessaire. Parmi elles, les piqûres et morsures d’animaux. Comment les éviter, et surtout, les soigner ? Voici quelques précieux conseils pour prévenir et réagir en cas d’urgence. 1. Les serpents (vipère) ♦ Comment les éviter ? En France, nous avons principalement affaire à des couleuvres (inoffensives) et des vipères, qui s’avèrent peu dangereuses finalement puisque les réactions allergiques graves ne concernent qu'une morsure sur cent. Lorsque l’on part en randonnée, il faut s’équiper de chaussures fermées avec des chaussettes, ou porter des bottes, ainsi qu’un pantalon long. Il faut éviter les nu-pieds et les petits shorts, afin que les crocs de la vipère ne puissent pas atteindre la peau. Quant au comportement à adopter, il faut faire attention à ne pas mettre sa main n’importe où, dans un buisson, un tas de feuilles, de paille, ou derrière un rocher, où les vipères peuvent facilement se cacher. Et si vous faites du jardinage, portez des gants. ♦ Quelle réaction avoir ? La morsure de la vipère se caractérise par deux points espacés de quelques millimètres, c’est comme ça que vous la reconnaitrez. Elle comporte plusieurs stades de gravité : 1.Un œdème au niveau local 2.Des signes généraux : malaise, douleur abdominale, chute de tension Lorsque l’on voit la plaie correspondant aux crocs, il faut appeler tout de suite les urgences en composant le 15. En attendant les secours, il ne faut surtout pas inciser la peau, aspirer la plaie, ou faire un garrot : ça ne sert à rien et cela peut même aggraver. On enlève les bagues ou bracelets si la morsure est au membre supérieur et chaussures pour une morsure au membre inférieur. Évitez également l’aspirine car cela fait saigner, or, une des conséquences du venin est de créer une possible hémorragie. Il faut éviter de marcher, allonger le sujet – si on le fait redescendre, le rythme cardiaque s’accélère – et mettre le membre atteint en l’air afin de diminuer la diffusion du venin. En attendant les secours, on peut éventuellement mettre de la glace autour de la plaie. De manière générale, les serpents font peur, mais les morsures de vipères restent assez rares, contrairement aux piqûres d’hyménoptères, qui s’avèrent plus dangereuses, et ce d’autant plus qu’environ 1% de la population est allergique à leur venin. 2. Les hyménoptères (guêpe, abeille, frelon,…) ♦ Comment les éviter ? Tout comme pour les vipères, il faut faire attention à ce qu’on manipule, ne pas mettre les mains par erreur dans un essaim d’abeilles caché et faire attention, si l’on boit quelque chose de sucré, à bien regarder son verre (ou la canette ouverte de soda) avant de le porter à sa bouche. ♦ Quelle réaction avoir ? Si l’on se fait tout de même piquer, il faut s’inquiéter dans trois cas : 1. Si l’envenimation est massive (que l’on a mis la main dans un essaim, par exemple) ; 2. Si l’on s’est fait piquer dans un mauvais endroit (la bouche ou la gorge). Même si l’on n’est pas allergique, ça va gonfler et entraîner un risque d’asphyxie ; 3. Quand vous avez déjà eu une réaction allergique généralisée, que l’on nomme œdème de Quincke ou choc anaphylactique. Il faut à tout prix anticiper et ne pas attendre, auquel cas vous risquez de refaire une anaphylaxie parfois mortelle. Il existe, pour les personnes allergiques, des stylos auto-injecteurs d’adrénaline ; toujours les avoir sur soi, particulièrement lors des balades. En attendant les secours, on ne bouge pas trop, on fait sucer de la glace si la piqûre est dans la gorge, et on s’injecte de l’adrénaline après avis du médecin régulateur du SAMU par exemple, et en fonction du délai des secours. Si l’on a une simple piqûre d’abeille, que l’on n’est pas allergique, et que les signes ne sont que locaux, il faut tout d’abord enlever le dard avec précaution, en utilisant une pince à épiler (à avoir toujours sur soi !), et ne surtout pas écraser la poche à venin. On surélève ensuite la zone de la piqûre, que l’on désinfecte avec un antiseptique, si possible non coloré pour voir l’évolution de la zone rouge, et l’on met de la glace autour. À cela peut s’ajouter un traitement local ou antihistaminique, délivrés sans ordonnance en pharmacie. Concernant les hyménoptères, mieux vaut s’inquiéter à tort que minimiser et attendre – principalement si vous ressentez une modification de la voix, signe d’un œdème des cordes vocales – car un choc anaphylactique peut survenir en quelques minutes. 3. Les méduses ♦ Comment les éviter ? Évidemment, on ne touche pas une méduse, y compris quand elle est immobile sur la plage. En tant que cnidaire, elle est encore urticante. Il faut surtout faire attention à ne pas les confondre avec des sacs plastiques (il est toujours mieux de le signaler aux enfants) et vraiment respecter les alertes méduses. ♦ Quelle réaction avoir ? Généralement, on est piqué sur les membres supérieurs ou inférieurs, ce qui entraîne une douleur vive, électrique, une brûlure très urticante et des rougeurs dans les 10 minutes qui suivent. Certains types de méduses peuvent entraîner des cas sévères, avec un œdème et une douleur généralisée (maux de tête, vertiges…). Dans ce cas, il faut immédiatement appeler les secours. La plupart du temps, les signes restent toutefois locaux. Dans tous les cas, il ne faut surtout pas frotter : les tentacules restés sur la peau libèrent du contenu venimeux, il faut les retirer à la pince à épiler. L’idéal est de rincer l’endroit atteint à l’eau de mer, et non à l’eau douce, au risque de faire éclater les micro-bulles de venin. Idéalement, mettez de l’eau chaude pour bien évacuer les tentacules et neutraliser la toxine thermolabile qui ne résiste donc pas à la chaleur. Ensuite, il faut mettre du sable, puis, avec une carte bancaire ou autre, racler, ce qui va permettre d’enlever les petites tentacules. Si la douleur persiste, préférez encore une fois le paracétamol à l’aspirine. 4. Les vives ♦ Comment les éviter ? Les piqûres de vives sont assez fréquentes, elles représentent la majorité des envenimations en France métropolitaine. Ces poissons sont enfouis dans le sable, d’où la nécessité de porter des sandalettes pour les enfants. Lorsqu’elles se sentent menacées, les vives dressent leurs épines dorsales et injectent dans le pied un venin très puissant. La douleur est assez violente, le pied va gonfler et peut être violacé. ♦ Quelle réaction avoir ? Le premier réflexe à avoir après une piqûre est de sortir de l’eau et regagner la terre ferme, pour éviter tout risque de noyade. Le venin de la vive étant thermolabile, comme pour la méduse, il se neutralise avec une source de chaleur. Vous pouvez alors rapprocher un briquet ou une cigarette allumée de votre peau, mais attention à ne pas la toucher. Il peut parfois y avoir des symptômes généraux, comme de l’angoisse ou des troubles respiratoires. Dans ce cas, il faut immédiatement appeler le 15. 5. Les oursins ♦ Comment les éviter ? Les piqûres d’oursins sont encore plus fréquentes que celles des vives. Majoritairement non venimeuses, elles peuvent toutefois causer des plaies. Comme pour les vives, il est mieux de porter des sandalettes et ne pas les toucher avec les doigts. ♦ Quelle réaction avoir ? Si vous êtes piqué, il faut commencer par regarder si l’épine est restée sous votre peau. Si oui, il faut l’enlever, encore une fois, avec une pince à épiler, ou avec un ruban adhésif. Et à défaut, au bistouri avec une anesthésie locale. S’il n’y a pas d’épine, vous pouvez désinfecter simplement. Il n’y a pas de venin dans les oursins, donc pas de réaction allergique, mais qui dit plaie, dit vérification de la vaccination anti-tétanique, car la plaie risquerait alors de s’infecter. Les rappels se font à 25, 45 et 65 ans, il faut vérifier que l’on est bien à jour avant tout départ en vacances. 6. Les tiques ♦ Comment les éviter ? Les tiques se trouvent partout, à l'exception du pourtour méditerranéen et des régions montagneuses (au-delà de 1500 mètres). Le risque est la transmission de la maladie de Lyme. En France, son incidence varie selon les régions mais il y aurait environ de 12.000 à 15.000 nouveaux cas par année. Le premier réflexe est de porter des vêtements couvrants (chapeau, casquette, pantalon), notamment dans les prés et de préférence de couleur claire pour mieux repérer les tiques. Au retour de balade, il faut inspecter systématiquement derrière les oreilles, dans les cheveux et sur la peau où les tiques peuvent facilement se loger. ♦ Quelle réaction avoir ? Si vous repérez une tique, n’essayez surtout pas de la tuer avec de l’éther ou du pétrole : cela provoque sa régurgitation et libère la bactérie responsable de la maladie de Lyme. Le mieux est d’avoir un tire-tique, vendu en pharmacie, ou à défaut une pince à épiler. On ne tire pas sur la tique d’un coup violent, mais on la dévisse perpendiculairement à la peau, puis on désinfecte. Si une rougeur se développe autour de la morsure dans le mois qui suit, mieux vaut consulter : c’est le signe d’un érythème migrant extensif, une des manifestations cutanées de la maladie de Lyme. De même, la consultation doit être systématique pour les femmes enceintes, les enfants de moins de huit ans, les personnes immunodéprimées, encore si la durée d’attachement de la tique est supérieure à 48-72 heures, ou de durée d'implantation inconnue mais que la tique est gorgée de sang au moment du retrait. Il existe par ailleurs des agents répulsifs anti-tiques. Vous pouvez vous en procurer, mais tout comme pour les serpents, la meilleure prévention reste de porter des vêtements longs ! Et avant les vacances, faites le point avec votre médecin et pharmacien sur vos vaccins, vos traitements et confectionnez avec eux la trousse de secours de votre été. Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec. Source
-
Ce lundi, Christophe Dumont pensait passer une journée tranquille. Mais à 8h, en regardant son jardin depuis la fenêtre du premier étage de sa maison rue Haut-Vinave, il a eu l’attention attirée par quelque chose à côté de sa terrasse. «Au début, j’ai pensé que c’était une branche puis je me suis rendu compte que c’était un serpent.» D’une longueur d’un bon mètre, le reptile est roux. Christophe prend quelques photos et surtout, il surveille l’animal tout en patientant jusqu’à 9h... pour prévenir son voisin, Pierre Bonnechère. «Il y a un mois et demi, Pierre avait trouvé un serpent dans son jardin, je lui ai sonné pour demander son aide. Au début, il ne me croyait pas puis il est venu avec une poubelle et un râteau.» Comparé au premier, celui-ci est plus grand et pourrait aussi être un peu plus âgé. Les pompiers sont intervenus peu de temps après pour emmener le reptile dans un centre de revalidation. L’apparition de ce deuxième serpent fait naître quelques craintes. «La première fois, on se dit que ça peut arriver. Mais un deuxième reptile en un peu plus d’un mois et surtout, juste à côté, ça interpelle», affirme le Momallois. Et de se demander si un habitant ne ferait pas discrètement un élevage de serpents dont il ne prendrait peut-être pas grand soin en les laissant ainsi s’échapper. Source
-
QUAND L’ALLIGATOR SE FAIT LA BELLE… AIDÉ PAR UNE TORTUE
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un jeune alligator s’est échappé du zoo de GarLyn, dans le Michigan, apparemment aidé par une tortue. Où est passé Carlos ? Ce jeune alligator s’est échappé du zoo de GarLyn, dans le Michigan, dans lequel il était depuis plusieurs mois, rapporte le «Michigan Live». Les propriétaires de l’établissement ont expliqué n’avoir remarqué la disparition de l’animal que le 20 juillet dernier, après une visite de la police. Celle-ci avait reçu plus tôt dans la journée l’appel d’un riverain qui affirmait avoir aperçu un alligator seul, sur la route. «Ce n’est pas souvent que vous recevez un signalement pour vous prévenir qu’un alligator s’est échappé», a commenté sur NBC 25 le porte-parole de la police d’état du Michigan, Fred Strich. Mais depuis, Carlos est introuvable. Les propriétaires du zoo en sont certains: le fuyard s’est fait la belle en passant sous une clôture et a profité de l’aide d’un complice… D’après eux, une tortue géante habituée à se promener dans les environs, aurait effacé les traces de Carlos, après son départ. Source -
Le gros serpent était une couleuvre à collier de plus d’un mètre
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
OSNES (08). Un habitant a fait une charmante rencontre en se rendant à Carignan... Ce charmant reptile s’est retrouvé devant un habitant de la commune d’Osnes qui marchait sur la route menant à Carignan, pour lui c’était l’horreur puisqu’il a la phobie des reptiles, mais il a pris le cliché de loin avec beaucoup de courage pour savoir quand même de quoi il s’agissait. Tout y est passé du serpent à sonnette en passant par la vipère, bien sûr il est impressionnant, mais il semblerait après de nombreuses recherchent des internautes (dont certains sont de véritables spécialistes) que se soit une belle couleuvre à collier, bien sûr inoffensive. Au vu de la taille, il pourrait s’agir d’une femelle, et une espèce protégée et très utile même si elle est impressionnante. Plus de peur que de mal ! La rencontre avec ce beau spécimen est tout de même netemment moins impressionnante que celle d’un python royal de 90 cm. Ce dernier avait été abandonné en plein centre-ville de Soissons et avait nécessité l’intervention de la police municipale. Charmant ! Source -
Frères asphyxiés par un serpent: pas d'accusations
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
CAMPBELLTON, N.-B. – La GRC au Nouveau-Brunswick a terminé son enquête concernant la mort des deux jeunes frères Noah et Connor Barthe, asphyxiés par un python de Seba qui s’est échappé de sa cage, à Campbellton, l'année dernière. Le dossier a été remis à la Couronne. La police n’a pas recommandé le dépôt d’accusation. Le dossier n’est toutefois pas fermé. «L’enquête n’est pas conclue parce que la Couronne pourrait demander d’autres informations à nos enquêteurs», a indiqué la constable de GRC, Jullie Rogers-Marsh. Noah, 4 ans, et Connor, 6 ans, sont morts étouffés par le serpent, le 5 août 2013. Ils dormaient dans l’appartement situé au-dessus de l’animalerie Reptile Ocean lorsque le python s’est enfui de son enclos et a fait son chemin jusqu’aux enfants. Le commerce et l’appartement sont la propriété de Jean-Claude Savoie, qui gardait l’animal exotique illégal dans son appartement. Mercredi, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé la création d’un groupe de travail qui aura la responsabilité d’examiner les lois et les règlements relatifs aux animaux exotiques dans la province. «Notre gouvernement estime important d’informer le public concernant nos efforts pour revoir nos règlements actuels, afin de les renforcer, et notre intention d’établir un groupe de travail qui permettra de s’assurer qu’une telle situation ne puisse se reproduire», a indiqué le ministre des Ressources naturelles, Paul Robichaud. Le groupe de travail sera dirigé par le gérant du Zoo de Magnetic Hill à Moncton, Bruce Dougan. Il est aussi un ancien président des Aquariums et zoos accrédités du Canada. Source -
À la recherche du mystérieux serpent géant du lac
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Photo: Keystone Le spécialiste des serpents Gerald Andrejcak poursuit ses recherches dans une arrivée d'eau; il est persuadé d'avoir vu un anaconda de près de cinq mètres de long dans le Lake Hopatcong. La vue d'un serpent de près de cinq mètres de long dans le plus grand lac d'eau douce de l'État du New Jersey a semé la panique et la terreur chez les habitants et touristes. Pour l'instant, même si elles restent vaines, les recherches pour retrouver cette créature suspecte vont bon train. Situé à environ 60 kilomètres de New York City, le lac Hopatcong est l'une des principales zones de villégiature des New-Yorkais rongés par le stress. Pour l'instant, le lac - ou plus précisément son contenu - est également source de stress; des spécialistes passent la zone au peigne fin. Plusieurs pièges ont déjà été installés pour capturer le reptile exotique et potentiellement dangereux qui arpente les eaux du domaine. Larry Ragonese, porte-parole des services de l'environnement, n'est cependant pas certain que l'animal existe vraiment: "Pour l'instant, pas de photo, de vidéo ou même de signe de vie d'un anaconda, d'un boa ou tout autre serpent inhabituel", a-t-il déclaré. "Tout est possible, mais pour l'instant le lac Hopatcong semble surtout être habité par une sorte de monstre du Loch Ness." Le spécialiste des serpents Gerald Andrejcak est d'un tout autre avis. Il est persuadé d'avoir rencontré le monstre il y a quelques semaines et l'aurait même provoqué brièvement avant qu'il ne lui file entre les doigts: "La tête de l'anaconda est très reconnaissable. Lorsqu'on a rencontré l'animal une fois, impossible d'oublier sa tête si particulière." De plus, il dit également avoir reconnu les couleurs et le marquage propres à ce serpent de la famille des boas. D'après sa théorie, le tumulte étant devenu trop important pour lui, le serpent étrangleur se serait retiré dans un endroit calme du lac. Le spécialiste des serpents Gerald Andrejcak prétend également savoir où se trouve cet endroit et souhaite s'y rendre d'ici peu. Quand exactement, il ne le dit pas. Car le serpent risquerait de se cacher à nouveau. Toute cette histoire semble déjà avoir eu un bénéfice que l'on pourrait presque qualifier de scientifique; comme ces deux serpents ont pour points communs d'être extrêmement asociaux et de ne se révéler qu'à quelques élus, il n'est pas impossible que l'anaconda et le monstre du Loch Ness partagent un lien de parenté. Source -
HONIARA, jeudi 24 juillet 2014 (Flash d’Océanie) – Une Salomonaise de 58 ans a été attaquée et emportée par un crocodile le week-end dernier sur l’île principale de Guadalcanal, rapporte en milieu de semaine le quotidien Solomon Star. Cette femme, originaire du village de Mbokokimbo (Nord-est de l’île) a été attaquée samedi 19 juillet 2014 au matin alors qu’elle s’était rendue au bord de la rivière proche pour y laver son linge, selon les mêmes sources. Selon la technique habituelle de ces sauriens, la jeune femme a été happée puis entraînée au fond de la rivière, ont rapporté les témoins sur place, qui parlent d’un reptile de plus de 4,5 mètres. « Elle état allée laver son linge autour de six heures du matin et ça là, au bord de la rivière, qu’elle a été attaquée par le crocodile (…) Trois heures plus tard, on a retrouvé son corps, avec un bras en moins, une jambe en moins et sans les viscères, que le crocodile avait dû manger », a raconté un villageois, Henry Saea. Des soldats membres de la force de stabilisation régionale aux îles Salomon, la RAMSI, ont ensuite réussi à localiser le reptile et à l’abattre. Il s’agirait de la sixième attaque, dans ce village, au cours des derniers cinq dernières années. Le conseil des anciens de ce village, réuni en urgence à la suite de ce dernier accident, a demandé aux autorités locales de parer au plus pressé et de trouver aux villageois des sources alternatives d’alimentation en eau, autres que la rivière, qu’ils considèrent désormais comme trop dangereuse pour y accomplir des tâches ménagères. Fin juillet 2011, au même endroit, dans la rivière Mbokokimbo, un homme avait été emporté par l’un de ces reptiles alors qu’il venait de le détourner de sa proie initiale, l’épouse de la victime. La jeune femme se baignait alors dans la rivière toute proche. Son mari s’était alors jeté à l’eau et était parvenu à détourner l’attention de la bête, qui s’apprêtait à happer sa première cible. La jeune femme sauvée a depuis été hospitalisée, où son état est jugé stable, malgré de profondes morsures. Son mari aurait été entraîné sous l’eau par le crocodile. Les opérations de recherches menées depuis par la police n’ont jusqu’ici pas permis de retrouver la trace ni du crocodile, ni de la victime présumée. Quelques jours auparavant, le ministère salomonais des pêches s’inquiétait de la prolifération des crocodiles dans cette région et annonçait son intention d’en discuter avec le ministère de l’environnement. Les autorités attribuent cette recrudescence à deux facteurs : l’interdiction du commerce de peaux de reptiles, au cours des années 1980, puis la mission de pacification menée depuis 2003 par la force d’intervention régionale RAMSI (sous commandement australien), avec pour objectif initial de mettre un terme à la guerre civile entre communautés de Guadalcanal et de Malaïta, entre 1998 et 2003. Cette intervention a aussi permis de réduire de manière significative le nombre d’armes à feu en circulation. Nombreuses attaques mortelles en Mélanésie Les attaques de crocodiles sont nombreuses et régulières en Mélanésie, aussi bien que dans le Nord de l’Australie. Toujours aux îles Salomon, le 25 mars 2014, un autre incident similaire s’est produit dans la province de l’Ouest, où un autre jeune garçon, qui pêchait lui aussi dans une rivière, a été happé et emporté par un crocodile. Mi-novembre 2013, un Salomonais de 32 ans, Silas Posa, a été évacué d’urgence par hélicoptère vers la capitale Honiara, après avoir été attaqué et sérieusement blessé par un crocodile. Cet homme a été mordu au niveau des genoux par le saurien, alors qu’il se baignait dans une rivière en compagnie de quelques amis, dans la localité de Kolotubi (district d’Hograno, province d’Isabel). Au moins deux précédentes attaques ont eu lieu ces dernières années dans la même région. Sur l’île principale de Guadalcanal, ces dernières semaines, les moyens de la mission régionale d’assistance RAMSI, force militaro-policière chargée, depuis 2003, de stabiliser ce pays après des années de guerre civile, ont été régulièrement mis à contribution en rapport direct avec la menace des crocodiles. Récemment, au moins trois de ces reptiles ont ainsi pu être capturés à l’aide de pièges, non loin du village de Tasi, sur la côte Ouest de l’île. Les pièges, des boîtes d’aluminium contenant un appât, sont spécialement conçus pour la capture des sauriens. Outre les attaques sur les humains, ils s’en prennent aussi régulièrement au bétail et aux cochons des clans locaux. À la demande des populations excédées par la recrudescence de ces agressions, la force régionale a décidé d’apporter sa contribution et a même entrepris de former à cet effet une brigade spécialisée dans ce genre d’interventions. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 14 mai 2014, un garçonnet de 11 ans a été emporté et dévoré par un crocodile de quatre mètres alors qu’il pêchait dans une rivière avec ses parents dans la province du Golfe (Sud-ouest de l’île principale). La victime, Melas Mero, qui accompagnait ses parents à la pêche dans la rivière locale, la Siloura, a été attaqué par le saurien, qui l’a d’abord frappé avec sa queue avant de l’attraper dans sa gueule et de l’emporter. La police, rapidement alertée, s’est ensuite lancée à la poursuite du reptile et a réussi à le rattraper et à l’abattre, a précisé le chef de la police locale, Lincoln Gerari. Une autopsie de la bête a ensuite révélé la présence, dans l’estomac, de « deux mains, deux jambes et d’un os de la hanche ». La tête a été retrouvée séparément. Toujours en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en février 2012, une femme de la province de Madang n’avais jamais été retrouvée après qu’elle ait été attaquée et emportée par un crocodile alors qu’elle se baignait ans une rivière, non loin de son village d’Awar. Selon les témoins, la villageoise, épouse d’un des dirigeants des services provinciaux de santé, avait été aperçue pour la dernière alors qu’elle se dirigeait vers ce cours d’eau pour y prendre un bain, au petit matin. D’autres témoins déclarent avoir vu à peu près au même moment, sur les berges de la même rivière, un crocodile d’eau douce. Fin juillet 2011, dans la province de Morobé, non loin de la ville de Lae (seconde ville du pays), deux jeunes frères, Ericson et Jeremiah Kime, âgés respectivement de 10 et 16 ans, avaient fait sensation en décidant de se séparer de ce qu’il décrivaient alors comme leur animal de compagnie : un crocodile de quatre ans, qu’ils déclaraient avoir domestiqué après l’avoir recueilli tout jeune. La bête avait déjà atteint une taille plus que respectable et était donc devenue par trop encombrante. Les deux frères ont décidé de vendre l’animal à une ferme spécialisée dans l’élevage de ce genre de reptiles. En Australie, début juillet 2014, un autre accident a là aussi bien failli mal se terminer dans le parc d’attraction animalier de Shoalhaven Zoo (’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud) : sous les yeux des spectateurs, un crocodile s’est emparé de son dresseur, en pleine représentation, et a commencé à l’entraîner sous l’eau. Le jeune home de 31ans venait de tendre à « John », un reptile de 3,7 mètres, un morceau de viande, lorsque ce dernier l’a mordu à la main et, sans lâcher, s’est dirigé vers l’eau. Le dresseur a ensuite pu se dégager et a été évacué d’urgence à l’hôpital le plus proche, où il a pu être soigné de manière satisfaisante. Le 8 juin 2014, dans le parc national de Kakadu (Nord-ouest de l’Australie), les équipes de secours ont retrouvé des restes humains pouvant correspondre aux caractéristiques d’un homme de 62 ans, emporté la veille par un crocodile de près de cinq mètres. Ces restes ont été trouvés à l’intérieur de l’un des deux crocodiles abattus par la police, à environ 1,5 kilomètres du lieu où l’attaque avait eu lieu, sur la rivière South Alligator. La victime, au moment de l’attaque, se trouvait sur un petit bateau en compagnie de sa femme et de leur fils. Cette famille originaire de Perth se trouvait dans la région pour y camper. Dans cette zone du parc national, le camping est interdit, a rappelé la police, qui a aussi demandé à la population et aux touristes de « ne pas perdre de vue leur sécurité avant toute chose ». Ces derniers mois, en Australie, plusieurs incidents, dont un mortel, se sont produits dans le Nord-ouest du pays. Fin janvier 2014, des restes humains ont été retrouvés près d’un crocodile, dans les territoires du Nord de l’Australie, là où, quelques jours plus tôt, le 26 janvier, un garçonnet de 12 ans avait été emporté par l’un de ces sauriens alors qu’il se baignait dans un point d’eau, dans le territoire du Nord de l’Australie, près de la localité de Jabiru, dans l’enceinte du parc national de Kakadu, à environ deux cents kilomètres à l’Est de Darwin. Le garçon, membre d’une communauté aborigène établie dans cette zone, a été emporté et un de ses camarades, qui s’est débattu, a pu réchapper de justesse à l’attaque, non sans avoir été grièvement mordu au bras. Attaques mortelles en série Samedi 31 août 2013, un touriste Néo-zélandais a dû être secouru par les autorités locales, sur la petite île Governor, dans la région de Kalumburu. Il s’y était rendu en canoë kayak, en mode exploration et n’osait plus la quitter, de peur d’être attaqué par un crocodile de six mètres qui, selon lui, le suivait depuis plusieurs jours. Ces affirmations ont été corroborées par plusieurs résidents de la région, qui affirment aussi avoir aperçu un reptile de taille similaire à plusieurs occasions. Le touriste a survécu sur cette île inhabitée grâce aux réserve en nourriture qu’il avait embarquées et, depuis, tentait d’attirer l’attention au moyen de signaux lumineux. C’est un habitant de la localité la plus proche, Don MacLeod, qui a remarqué ces signaux et s’est porté au secours du réfugié. Le lendemain, dimanche 1er septembre 2013, il a aussi porté se cours à une autre personne, qui se trouvait dans la même zone à bord de son voilier. À bord de son dinghy, pour se réapprovisionner en eau potable, il a alors été attaqué par un crocodile. « Le crocodile a attrapé le canot gonflable, il a commencé à le secouer et à le percer », a déclaré M. MacLeod. Le passager miraculé s’en est sorti sans encombre. Le 29 août 2013, c’est dans le Nord de l’État du Queensland (Nord-est du pays) qu’un autre crocodile mesurant quelque 4,50 mètres a été capturé dans la rivière Herbert, au Nord de la ville de Townsville (une centaine de kilomètres au Nord de Sydney). C’est un groupe d’une douzaine d’hommes qui a été nécessaire, pendant une bonne moitié de la journée, pour maîtriser le saurien de près de quatre cents kilogrammes, dont le comportement récent avait été jugé menaçant, lui valant même le surnom de « Bully ». Il s’agissait du plus gros crocodile capturé dans cet État pour 2013. Il a depuis été transféré à Townsville, plus au Sud. Happé sous les yeux de ses amis Mais une autre de ces attaques, le 26 août 2013, dans le Territoire du Nord australien (extrême Nord du pays), a fait une victime : un jeune informaticien de 26 ans, Sean Cole, de Darwin, happé par un crocodile de cinq mètres dans la rivière Mary et dont le corps n’a été retrouvé que quelques jours après l’accident, après le déploiement d’importants moyens. Le jeune participait à une fête d’anniversaire d’un de ses amis, le 24 août, dans un hôtel sur cette rivière, située à mi-chemin entre Darwin et le parc national de Kakadu. Lui et un autre jeune homme avaient entrepris de se baigner dans la rivière. Selon les témoins, ainsi que la police, qui soutient la même thèse, la consommation d’alcool au cours de cette fête a pu jouer un rôle dans le manque de discernement des deux hommes ayant mené à leur décision de se baigner dans cette rivière réputée pour sa dangereuse faune. Des panneaux, dans cet hôtel, indiquent clairement qu’il est dangereux de s’approcher de l’eau. Sur la rive, le groupe d’une quinzaine d’invité a pu voir Sean Cole happé par le crocodile, qui l’a ensuite, selon sa méthode favorite, entraîné sous l’eau. L’autre homme, épargné, a pu regagner la rive, en état de choc. « À tous ceux qui viennent chez nous, on dit qu’il y a des crocodiles, que la rivière en est infestée, qu’il ne faut surtout pas se baigner et se tenir au moins à cinq mètres de distance du rivage. Tant que les gens respectent ces consignes, ils sont en parfaite sécurité », a rappelé Erin Bayard, gérante de l’hôtel où a eu lieu le drame. Au cours des opérations de recherche, par précaution, les rangers ont abattu quatre crocodiles, dont un pourrait être responsable de l’accident. Selon la police locale, cette rivière Mary, fortement sujette aux marées, détient un record mondial : celui de la densité de crocodiles d’eau de mer. Mi-septembre 2010, encore une fois dans la région de Darwin, les passagères d’une pirogue participant à un concours local de pêche, dans la petite localité de Corroboree (une centaine de kilomètres à l’Est de Darwin, extrême Nord de l’Australie) ont eu la peur de leur vie lorsqu’elles ont été attaquées par un crocodile qui s’est littéralement jeté sur la barque dans le but apparent de la faire chavirer. L’une des rescapées, Toni Flouse, encore choquée, a ensuite déclaré que les femmes avaient eu la mauvaise idée de tenter de récupérer ce qui semblait être un vieux leurre, qui flottait au milieu du plan d’eau douce, au milieu d’une surface recouverte de nénuphars. « Moi j’ai dit tout de suite avant que ce n’était pas une bonne idée, il y a Monsieur le crocodile qui pourrait bien sortir d’un seul coup. Mais je pensais faire une plaisanterie », avait-elle déclaré. Quelques secondes après, les pêcheuses effarées ont ensuite vu surgir de l’eau un crocodile de trois mètres qui s’est rué sur l’une des extrémités du canot. Les passagères ont alors été suffisamment rapides pour se regrouper de l’autre côté de la barque, juste avant l’impact. Toutes accroupies, aucune d’entre elles n’a perdu l’équilibre et personne n’a donc été précipité dans l’eau. Entre-temps le saurien semblait avoir renoncé à l’idée d’un second assaut. Personne n’a été blessé. En Australie, les crocodiles sont les plus répandus dans les régions tropicales du pays, à commencer par le Nord. Le Nord infesté de crocodiles Lors des énormes inondations de décembre 2010, dans l’État voisin du Queensland, les autorités avaient là aussi lancé une alerte aux crocodiles, qui profitent de la montée du niveau des rivières pour pénétrer plus en avant vers l’intérieur des terres. Une étude, publiée juin 2010 par le département de l’environnement de cet État, a été menée entre septembre 2009 et février 2010 sur une zone côtière s’étendant sur une bande de plus de sept cent kilomètres de cette région, et incluant quarante huit rivières et leurs estuaires. Pendant la durée de cette enquête, 293 reptiles marins ont été observés, dont la grande majorité (258) appartient à la famille des crocodiles d’estuaires (d’eau de mer), le reste (35) étant des crocodiles d’eau de rivières. La taille des spécimens trouvés variait de trente centimètres à près de quatre mètres de long. Cette étude a été menée dans le cadre d’un processus de surveillance des effets de l’interdiction de la chasse au crocodile, imposée dans cet État il y a plus de trente cinq ans pour empêcher une extinction annoncée de ces reptiles. Crocodiles surfeurs Un éventuel lien entre une montée du niveau des océans et donc des marées plus fortes, voire des inondations, autant de facteurs permettant une remontée plus facile à l’intérieur des estuaires, a tout récemment été appuyée par une enquête menée sur une vingtaine de ces crocodiles de mer, qui ont été appareillés de balises émettrices. Il est alors ressorti de cette étude, en substance, que les crocodiles d’eau de mer, pourtant réputés pour être de modestes nageurs, avaient la faculté de tirer le maximum de profit des courants et donc de « surfer », en économisant leur énergie et en pouvant de cette manière parcourir sans peine des milliers de kilomètres. Nord de l’Australie : moins de crocodiles capturés en 2013 Les autorités de l’État australien du territoire du Nord ont annoncé fin décembre 2013 que pour l’année écoulée, le nombre de crocodiles capturés s’élevait à 225 sauriens, soit une baisse par rapport aux années précédentes. En 2010, le nombre de captures de ces reptiles d’eau douce dans cet État avaient connu un record : 305, dont le plus long mesurait quatre mètres soixante. Ce chiffre battait déjà un précédent record établi en 2004 avec 274 sauriens capturés dans les rivières de cet État. Pour 2013, le plus gros crocodile capturé, en février, mesurait 4,25 mètres. Les services de parcs et réserves de cet État ont par ailleurs souligné que même si le nombre de crocodiles était en baisse par rapport aux années précédentes, les habitants de la région devaient rester vigilants et ne pas se mettre en danger, en particulier aux abords des zones signalées par des panneaux. Source
-
Le corps de l'animal a été abandonné sur le bas-côté d'une nationale des Pyrénées-Orientales. Comment traiter pareille dépouille ? Les recommandations de l'Office national de la chasse et de la faune. CADAVRE. Normalement, la région de Perpignan n'est pas connue pour ce type de spécialité. C'est pourtant bien sur le bas-côté de la RN116, à hauteur de Ria-Sirach, près de Prades, que l'encombrant cadavre de 4 mètres de long a été découvert. Un boa constrictor selon les agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) appelés auprès du reptile et cités par L'Indépendant qui rapporte cette étrange découverte. Le boa est estimé à 40 kg : ils pèsent lourds sur les épaules du maire de Ria-Sirach. Localisation de Ria-Sirach. Crédit : Google. Il revient en effet à la commune de dénicher un équarrisseur pour prendre en charge la dépouille de ce qui doit sans doute être un de ces "Nouveaux animaux de compagnie" (NAC) dont le propriétaire indélicat s'est ainsi débarrassé. La mésaventure catalane rappelle en effet que le traitement d'un animal mort (ou blessé) trouvé sur une route ou dans la nature n'est pas laissé au bon vouloir de celui qui l'a découvert. Et l'ONCFS a d'ailleurs édité une brochure détaillant par le menu la conduite à tenir dans chacun des cas. Source
-
Une énorme tortue serpentine trouvée à Shipshaw à Saguenay l'été dernier a rendu l'âme au cours de l'hiver. Les spécialistes de la faune lui avaient installé un émetteur pour tenter d'en apprendre davantage sur cette espèce. Aujourd'hui, le ministère tente de trouver d'autres spécimens dans la région, et demande l'aide de la population. À l'été 2013, le ministère de la Faune fondait beaucoup d'espoir afin de faire avancer la recherche grâce à cette tortue serpentine de 10 kilos, retrouvée près des installations de Rio Tinto Alcan à Shipshaw. Affectueusement surnommé Rio, le reptile s'est fait installer un émetteur. Mais déception le printemps dernier, les techniciens l'ont retrouvé sans vie. La tortue, était âgée de plus d'une vingtaine d'années. Morte gelée? Selon Serge Gravel, technicien au ministère de la Faune, la tortue serait morte de froid, gelée. Le spécialiste croit que le gel aurait été provoqué par une baisse importante du niveau de l'eau, ou encore, par l'activité humaine. «Le propriétaire avait nettoyé la berge et puis avait circulé en motoneige au-dessus de la tortue, et c'est possible qu'en damant la neige, le pouvoir isolant n'étant plus là, que la glace ait descendu plus en profondeur et ait gelé la tortue dans la vase», explique le technicien. Avant de partir, Rio a tout de même contribué à l'avancement de la recherche sur cette espèce très rare au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Avec sa puce, le ministère a pu en apprendre davantage sur son alimentation et ses déplacements. «Elle alternait entre deux marécages, espacés de 1,5 km» a noté le spécialiste. La courte vie de Rio n'a donc pas permis aux spécialistes d'établir si elle possédait un site de ponte. Mais qui sait, elle a peut-être laissé derrière elle des bébés tortues. - D'après un reportage de Valérie Fortin Source
-
LE PLUS. Pour s'accoupler, "la tortue d'Hermann n'hésite pas à bousculer sa bien-aimée. Ce qui n'est pas pour lui déplaire..." C'est ainsi que débute un article du "Point" portant sur "les conseils avisés de nos amis les bêtes de sexe". Autrement dit, toutes les femelles gagneraient à être cognées ? Une banalisation nauséabonde de la culture du viol, pour Nathalie Blu-Perrou. La "rape culture" ("culture du viol"), terme utilisé pour la première fois par les féministes dans les années 1970, semble décidément plus que jamais au goût du jour, tant le concept apparaît omniprésent dans nos médias. Si par "culture du viol", on entend tout un appareil de pensée, de représentation, de pratiques et de discours qui excusent, banalisent, érotisent voire encouragent la violence sexuelle, alors c’est bien le magazine "Le Point" qui, sur son site, nous offre cette semaine, le plus beau cas d’école. Traitement médiatique inapproprié de la violence sexuelle Dans cette chronique pourrie et teintée d’humour graveleux, intitulée "Les conseils avisés de nos amies les bêtes de sexe (1) : pratiquer avec modération l’amour sado-maso", deux journalistes du "Point" (Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos) s’improvisent, pour l’occasion, experts en relations conjugales et se croient obligés de distiller leurs "bons" conseils, afin de booster notre libido. Le tout, bien-sûr, vidéo à l’appui : Tout est dit… Y aurait-il lieu de penser que le titre initial de l’article – et l’on comprend fort bien pourquoi – aurait été légèrement retoqué après "modération" de la rédaction ? Vraiment, on ne saurait que trop conseiller à certains journalistes du "Point", de cesser de vouloir faire du clic à tout prix, en prodiguant leurs conseils sexistes en matière de libido et de retourner, bien vite, à des sujets qu’ils maîtrisent mieux. Manifestement, il reste du boulot pour combattre et déconstruire tous les stéréotypes sexistes qui alimentent la culture du viol. Mais malheureusement, force est de constater que les médias représentent, aujourd’hui encore, un vecteur privilégié de la transmission de cette culture. Retrouvez également ce texte sur le blog de Nathalie Blu-Perou. Source
-
Opération spéciale pour sauver la grenouille agile
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
A Bernex, site d’importance nationale pour les batraciens, l’espèce est sur le point de s’éteindre. La grenouille agile s’ébat encore en nombre du côté des bois de Jussy et de Versoix. Mais à Bernex, cette espèce ne compte plus qu’une vingtaine d’individus. Image: DR Genève fait partie des trois régions suisses où se balade la grenouille agile. Un batracien gros comme le poing, à la peau brune, affublé d’un masque noir. Mais au bois des Mouilles, à Bernex, l’animal est en voie d’extinction. Pour assurer sa survie et son développement dans cette réserve naturelle, le Canton va construire trois mares tout spécialement aménagées pour cet animal. Adepte des forêts de chênes situées à basse altitude, la grenouille agile s’ébat encore en nombre du côté des bois de Jussy et de Versoix. Mais à Bernex, cette espèce – à ne pas confondre avec la grenouille rousse, sa proche cousine, et la grenouille rieuse, qui vit à l’année dans les étangs – ne compte plus qu’une vingtaine d’individus. Notamment parce que les étangs du bois des Mouilles sont trop profonds et qu’ils accueillent de nombreux poissons, friands de têtards. «La grenouille agile est au bord de l’extinction dans ce bois, qui est un site d’importance nationale pour les batraciens», note Gottlieb Dändliker, inspecteur cantonal de la faune. Se protéger des prédateurs Comment en est-on arrivé à devoir prendre ces mesures d’urgence? Au siècle passé, les zones humides et les marais de la région ont été drainés pour regagner davantage de terres cultivables et des forêts plus sèches, favorables aux chênes. Or, ces plans d’eau étaient particulièrement utiles aux batraciens, surtout aux grenouilles agiles: comme ils s’asséchaient en été, ces marais étaient exempts de poissons, prédateurs des têtards. Source -
Des geckos à la dérive dans l'espace dans leur satellite russe
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Plusieurs geckos soumis à des expériences scientifiques sur leur vie sexuelle risquent de ne jamais revenir sur Terre, la Russie ayant perdu contact jeudi avec le satellite les accueillant. Le satellite Foton M-4, lancé le 19 juillet, ne répond plus à la salle de contrôle qui lui a ordonné d'allumer son moteur et de monter à une altitude plus élevée, a indiqué l'entreprise spatiale russe TsSKB-Progress, en charge du satellite. A son bord se déroulent plusieurs expériences, dont l'une portent sur les effets de la microgravité sur les organismes et le comportement sexuel des geckos. Malgré la perte de contact avec le satellite, son système de bord fonctionne normalement et les informations concernant les expériences scientifiques sont transmises correctement, a affirmé TsSKB-Progress. "Les appareils, qui fonctionnent en mode automatique, en particulier pour l'expérience des geckos, suivent le programme", a confirmé Oleg Volochine, porte-parole de l'institut médico-biologique qui dirige les expériences. Le satellite peut "fonctionner en mode automatique pendant un long moment", selon TsSKB-Progress, et même dériver pendant trois ou quatre mois, affirme un expert à l'agence de presse russe Interfax. La perte de contact avec le satellite Foton M-4 constitue un nouveau revers pour le domaine spatial russe, qui a connu une série d'échecs ces dernières années. Début juillet, le décollage d'une fusée de nouvelle génération Angara a été annulé et reporté au dernier moment. En mai, c'est une fusée Proton qui avait échoué à mettre en orbite un satellite de télécommunication, lequel avait brûlé dans l'atmosphère. Source -
Le plus gros insecte aquatique du monde découvert en Chine
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Les biologistes ont découvert un nouveau spécimen d'insecte à l'envergure record dans les montagnes chinoises. A découvrir en images. Son envergure est de 21 centimètres et ses mandibules sont impressionnantes. Cet insecte, découvert dans les montagnes chinoises de Chengdu dans la province de Sichuan, est reconnu comme le plus gros insecte aquatique. China News Service/ Zhong Alors que le capricorne asiatique s'attaque aux arbres urbains en Suisse, les biologistes ont découvert un nouvel insecte, à la taille surprenante, dans les montagnes chinoises. Cette espèce, identifiée dans l'ordre des mégalopètres, a une envergure de 21 centimètres, ce qui en fait le plus grand insecte aquatique. Il se sert de ses énormes mandibules pour attirer les femelles et les maintenir immobile au moment de l'accouplement, explique ce blog de Scientific American Une espérance de vie très courte Ce spécimen se développe dans l'eau sous forme de larve avant d'émerger à la surface à l'âge adulte; on peut croiser son chemin aussi bien dans les eaux claires que dans les lieux plus boueux. Une capacité d'adaptation qui rend sa localisation difficile pour les scientifiques. Son espérance de vie très courte rend également son étude compliquée. S'il détient les records pour les insectes aquatiques, il est largement battu par d'autres espèces terrestres: le Weta géant pèse trois fois le poids d'une souris alors que le Phobaeticus chani est considéré comme l'insecte le plus long du monde. (s.v/Newsnet) Source -
Une nouvelle modélisation dévoile la démarche d’un spécimen d’arachnide qui vivait sur Terre il y a 410 millions d'années. Un arachnide vieux de 410 millions d'années revient virtuellement à la vie par Gentside Découverte Arachnophobes s’abstenir. Si l’arachnide présenté dans cette vidéo est seulement une modélisation d’un spécimen vieux de 410 millions d'années, il n’en reste pas moins impressionnant. Des chercheurs de l’université britannique de Manchester, sont en effet parvenus à ramener virtuellement à la vie ce redoutable prédateur aujourd’hui disparu. Un véritable exploit paléontologique. Nommée Palaeocharinus, le spécimen en question appartient à l’ordre des araignées fossiles Trigonotarbida. Selon les chercheurs, l’arachnide qui a disparu il y a environ 300 million d’années serait l’un des premiers prédateurs à avoir foulé la terre ferme. Par chance, plusieurs fossiles exceptionnellement bien conservés témoignent encore de son existence passée. Une modélisation créée à partir de fines lamelles de fossiles Les restes ont été retrouvés dans le gisement siliceux situé près de la ville de Rhynie, en Écosse. Ce gisement est connu pour contenir de nombreux fossiles de végétaux et d’arthropodes pétrifiés en trois dimensions datant du Dévonien. Pour leur étude, les chercheurs ont analysé plusieurs fines lamelles de roche, provenant des fossiles de Palaeocharinus et correspondant chacune à des sections de l’arachnide. En étudiant au microscope optique les articulations et les tendons des pattes du spécimen visibles sur les tranches de roche, les scientifiques ont pu ainsi déterminer l’amplitude des mouvements de ses membres. Grâce à un logiciel libre d’infographie, appelé Blender, ils sont ensuite parvenus à modéliser la démarche de l’araignée et montrer ainsi comment celle-ci se déplaçait sur Terre. Une démarche assez similaire à celle des araignées actuelles Leur performance a fait l’objet d’une publication parue dans The Journal of Paleontology. L’animation témoigne d’un mode de déplacement assez similaire aux araignées modernes courant pour chasser leur proie ou échapper aux prédateurs. D'après les connaissances recueillies jusqu'ici, ces arachnides présentaient une allure très semblable à celle des araignées actuelles mais ils ne produisaient pas de soie. Leur taille variait de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Les chercheurs estiment que Palaeocharinus était au moment de son apogée bien plus répandue que les spécimens actuels. Toutefois, la disparition des forêts marécageuses et l’augmentation de la prédation par les créatures à quatre pattes, pourraient avoir causé son extinction. Source
-
Stupeur dimanche matin à Ria lorsque les gendarmes de la brigade de Prades sont appelés par le maire de la commune qui les informe de la découverte du cadavre d'un animal plutôt tropical. Sur place, les militaires "tombent" en effet sur le corps sans vie d'un boa constrictor de plus de 4 m de long et pesant environ 40 kilos. Un animal dont le propriétaire s'est sans doute débarrassé. Il se pourrait qu'il ait été jeté depuis la route, dans un fossé le long de la RD 116, par son propriétaire qui voulait sans doute s'en débarrasser discrètement. Les gendarmes de la brigade de Prades ont été alertés et cherchent aujourd'hui à savoir d'où provient ce serpent qui n'était pas pucé, alors que la loi l'impose. Source
-
VIDÉO. Pour démontrer sa vigueur, la tortue de Hermann n'hésite pas à bousculer sa bien-aimée. Ce n'est pas pour lui déplaire... Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS Désolé pour cette terrible révélation, mais la tortue de Hermann (Testudo hermanni) mâle cogne sa partenaire. C'est, du reste, un comportement fréquent dans le monde animal. La violence conjugale est une façon commode pour le mâle de montrer sa virilité aux femelles de rencontre. Et soyez sûr que si la femelle n'aimait pas être cognée, elle saurait s'enfermer dans son coffre-fort de carapace. Quelques semaines après sa sortie d'hibernation vers la mi-avril, le mâle est chaud bouillant. Il n'a déjà qu'une idée en tête : rattraper le temps perdu. Guidé par le seul hasard ou par l'odeur alléché, l'obsédé finit par repérer une mignonne carapace à se faire. Grosse ou petite, vive ou amorphe, peu importe, il passe à l'attaque. Qu'elle le dépasse en taille ne l'effraie pas le moins du monde. L'affamé ne prend pas de gants pour séduire la belle inconnue : il la cogne directement, sans même un petit bécot d'amour. La tortue Hermann par LePoint Et bing que je t'envoie un coup de carapace sur la carapace. Et bang que je te mords les pattes avant qu'elles ne disparaissent sous la jupe. Le goujat tourne alors autour de sa proie pour l'effrayer. Veut-elle fuir ? Il la mord à la tête. Il insiste jusqu'à ce que la belle abdique et s'immobilise enfin. Elle jette l'éponge. Qu'il prenne son pied et se tire ! Le petit mâle ne se le fait pas dire deux fois. Il grimpe tant bien que mal sur le dos de sa partenaire, puis son cloaque dégaine un long pénis de quatre centimètres de long, soit le tiers de sa longueur. À l'échelle humaine, cela donnerait un sexe de plus de cinquante centimètres. Impressionnant. Reste à l'introduire dans le cloaque de la femelle, ce qui n'est pas évident. D'autant que ce sexe est couronné par un gland en forme de coeur, certes romantique, mais peu pratique à l'usage. Parfois, le maladroit échoue à loger sa clé dans la serrure du coffre-fort, l'obligeant à s'enfuir honteux. S'il parvient à ses fins, il s'agrippe le plus longtemps possible sur sa partenaire. Son forfait accompli, il prend ses jambes à son cou (façon de parler) pour fuir sa responsabilité parentale. Chéri, fais-moi mal Jusqu'à la mi-juin, il écume la région pour violer à tour de bras. Mais faut-il parler de viol ? Barbara Livoreil, responsable scientifique au village des tortues de Gonfaron, s'y refuse : "Pour que le mâle puisse copuler sans tomber, il faut que la femelle reste immobile. S'il s'agissait d'un véritable viol, elle pourrait tout simplement l'éviter en avançant." Que demande une femelle, au fond ? Que le père de ses enfants soit un gagnant, un mec à la redresse suffisamment fort pour survivre et donc susceptible de leur transmettre les meilleurs gènes. Chez beaucoup d'espèces, le mâle apporte la preuve de sa combativité en affrontant d'autres mâles. Chez la tortue d'Hermann, les populations sont trop faibles pour que plusieurs concurrents se retrouvent autour d'une femelle. Du coup, la seule façon de prouver sa force pour le prétendant seul, c'est de battre sa partenaire. Plus il la brutalise, plus elle l'aime. Chéri, chéri, fais-moi mal ! Au cours de la saison, chaque femelle multiplie les rencontres sadomaso. Elle en redemande, la vicieuse. D'autant qu'elle prend soin de conserver précieusement le sperme déversé dans son cloaque par chaque violeur. Il reste fécond durant plusieurs mois. Ce n'est qu'à la fin juin qu'elle l'utilise pour féconder ses oeufs, juste avant de pondre. Source
-
Une tortue remercie un plongeur de l’avoir sauvée
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une tortue a retrouvé la liberté grâce à l’intervention d’un plongeur dans les eaux mexicaines au début du mois de juillet. Pour « remercier » le plongeur la tortue s’est approchée en faisant une sorte de calin à son sauveur. Attention, instant mignon. A l’origine, cela aurait dû se solder par la mort d’un animal mais un plongeur en a décidé autrement, rapporte l’agence d’information dominicaine Lifestyle Cabarete. Prise au piège dans les mailles du filet d’un pêcheur, une tortue a vu arriver un Bon Samaritain. Un plongeur a réussi à enlever la corde du membre antérieur gauche de la tortue et l’animal a pu retrouver sa liberté dans les eaux mexicaines. Le plongeur a suivi la tortue qui a commencé à faire demi-tour et est retourné vers le plongeur qui l’avait sauvée, comme pour remercier le plongeur de son geste. Le câlin d'une tortue à un plongeur Le site espagnol du Huffington Post qui rapporte les propos du directeur exécutif de « The Sea Turtle Conservancy », David Godfey, qui explique que le mouvement circulaire de la tortue était dû probablement à une paralysie temporaire de son membre antérieur gauche. Source -
Dans la banlieue de Seattle, aux Etats-Unis, un homme a mis le feu à sa maison de location en voulant tuer une araignée qui s’était introduite chez lui, dans sa buanderie. Alors qu’il était tranquillement chez lui, un américain de 24 ans a découvert la présence d’une araignée dans sa buanderie. Voulant absolument anéantir la pauvre bête, l’homme s’est alors muni d’un spray à base d’alcool et d’un briquet, afin de se fabriquer un lance-flammes maison ! On ne connait pas la taille de l’araignée, mais une chose est sûre, le propriétaire devait sûrement être atteint de phobie … voir de folie pour réagir aussi excessivement à une telle intrusion. Résultat, le feu s’est propagé jusqu’au grenier avant de consumer toute l’habitation. Heureusement ni le locataire ni sa mère, qui vivait avec lui, n’ont été blessés. En revanche le coût des dégâts de la maison pourrait atteindre les 60.000 dollars. Source
-
Belgique : Une espèce d'araignées inédite découverte dans un musée
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Pour la première fois de son histoire, la Belgique vient de faire la découverte sur son propre sol d’une espèce d’araignée vivant en temps normal en Afrique. Appelée "araignée tournoyante", cette aranéide a été baptisée de la sorte en raison de sa curieuse technique de chasse où celle-ci tourne autour de sa proie pour la capturer. Belgique : Une espèce d'araignées inédite découverte dans un musée par Gentside De son nom scientifique "Oecobius amboseli", cette araignée dite "tournoyante" a été dernièrement découverte dans les sous-sols du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren en périphérie de Bruxelles. Une drôle de surprise pour les spécialistes à l’origine de cette trouvaille, puisque ce spécimen d’araignée a plus de chance en temps normal de s'observer sur le continent Africain. Une prédatrice qui donne le tournis Également surnommée "araignées des murs", l’araignée tournoyante doit sa curieuse appellation à sa méthode de chasse qui se différencie quelque peu de celle des autres araignées. "Lorsqu’elle repère une proie, le plus souvent une fourmi, l’araignée tournoie autour d’elle à une allure foudroyante tout en y jetant de la soie, ce qui a pour effet d’immobiliser la proie", explique le Musée royal de l’Afrique centrale. Une méthode plutôt efficace pour capturer ses victimes et qui lui permet aussi de pouvoir interrompre son repas pour y revenir plus tard. Car dans le cas de l’araignée tournoyante, les repas se consomment sur place et non à emporter puisque ces proies demeurent captives et solidement fixées à la toile tissée par cette petite aranéide qui a pour habitude d’investir les murs et les plafond des habitations de son pays d’origine. Une araignée "forte en statistiques" Si un élément perturbateur vient ainsi à déranger oecobius amboseli en pleine dégustation, celle-ci s’éloignera alors à toute vitesse et en ligne droite pour partir se réfugier. Pour revenir vers son repas, celle-ci usera ensuite d’une méthode bien particulière pour retrouver aisément son chemin. Afin de retrouver aisément sa proie, l'oecobius amboseli s’atèle ensuite à tourner sur elle-même en décrivant des spirales de plus en plus grandes, jusqu’à inévitablement rencontrer sa proie sur son chemin! Une "technique statistiquement sûre" qui fait dire aux scientifiques du Musée royal de l’Afrique centrale que cette araignée tournoyante est "forte en statistiques". Source -
Quelque 227 cas de piqûres de scorpion ont été enregistrés et traités depuis le début de cette année dans la wilaya d'El Bayadh, sans causer de décès, a-t-on appris hier. La majorité de ces cas d'envenimation par des scorpions ont été enregistrés à travers les régions de Cheguig, Roggasa, Kef Lahmar, Labiodh Sidi Cheikh, Lebnoud et Sidi Amer, a indiqué le chef de service de la prévention générale, Abderrahim Amiyer. La wilaya a enregistré une nette régression des cas de piqûres de scorpion par rapport à l'année dernière où il a été recensé, à la même période, plus de 900 cas et 1641 à la fin de l'année, déplorant un décès dans la commune de Kef Lahmar. Le plan de prévention mis en place par le secteur de la santé, en collaboration avec les collectivités locales, est l'une des raisons de ce recul enregistré. Le secteur de la santé a procédé à l'ouverture de permanences au niveau des communes les plus menacées, en les dotant de quantités suffisantes de sérum anti-venin. Des campagnes de sensibilisation des populations de ces régions sur les méthodes de protection des piqûres de cet arthropode ont été organisées. Source
-
Au moins 1.100 cas de piqûres de scorpion ont été enregistrés, durant le premier semestre de l’année en cours, dans la wilaya d'Adrar, a-t-on appris mardi auprès de la direction locale de la santé et de la population. Ces cas d’envenimation scorpionique, dont la majorité est relevée en période de fortes chaleurs, ont été pris en charge au niveau des structures de santé et se sont rétablis, excepté un seul cas qui a succombé, dans la daïra frontalière de Badji Mokhtar, a indiqué le chef de service de prévention, Mohamed Seddiki. Dans le cadre de la prévention, la direction de la santé a tracé un programme pour la prise en charge des cas signalés d’envenimation à travers les structures de santé afin d’éviter d’éventuelles complications. Dans ce cadre, l’ensemble des structures de santé et les points de permanences, à travers la wilaya, ont été dotés d’une grande quantité de sérum anti venin de scorpion, afin de permettre une bonne prise en charge, et à temps, des victimes du scorpion. Concernant l’action de sensibilisation, le même responsable a souligné la nécessité d’intensifier les efforts de l’ensemble des partenaires pour l’amélioration du cadre de vie du citoyen, en réhabilitant l’environnement en milieu urbain et activer le rôle des comités de quartiers pour sensibiliser les citoyens sur l’importance de l’hygiène du milieu. Source
-
Un bébé dort profondément entouré de quatre cobras
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Cette étonnante séquence postée sur Youtube en octobre 2013 continue de susciter de nombreuses réactions et interrogations sur la toile. Retour sur ce buzz qui n’en finit pas de buzzer. Un bébé dort en toute tranquillité, entouré par quatre impressionnants cobras qui semblent le défendre. L’enfant parait même prendre un des serpents dans ses bras, sans que ce dernier ne réagisse. Certains internautes s’apitoient sur le sort peu enviable de ces serpents utilisés pour mendier : « quatre pauvres serpents, avec leurs crocs brutalement arrachés ou leur bouche fermée (pour ce spectacle de charmeur de serpent), qui vont sans doute mourir bientôt », ou encore « ce n’est pas charmant d’abuser ces serpents en leur enlevant leur dents. Ce n’est pas parce que cela se fait depuis longtemps qu’il faut continuer à abuser ces reptiles »… On ne sait pas où la vidéo a été filmée mais ces cobras se trouvent généralement en Inde ou dans d'autres parties de l'Asie du Sud-Est. Source