-
Compteur de contenus
12 143 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
-
Blessée, Silvère la tortue caouanne rendue à la mer
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Accompagnée par les agents du Parc Marin et par les soigneurs sardes du centre de récupération et de soin des tortues marines, une tortue caouanne a retrouvé son milieu naturel pour de nouvelles aventures Ciao Bella ! Le vétérinaire du Crama, le centre de récupération et de soin des tortues marines situé sur l'île de l'Asinara en Sardaigne a du mal à cacher son émotion. Une émotion partagée par l'ensemble des acteurs présents ce jour-là en plein cœur des Bouches de Bonifacio entre Corse et Sardaigne pour remettre à l'eau une magnifique tortue caouanne de 40 kg. Après trois mois de soins, cette tortue femelle âgée d'une trentaine d'années, baptisée Silvère, du nom de son sauveur, un agent de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, a enfin pu retrouver son milieu naturel. Recueillie en mai dernier par Silvère di Meglio, lors d'une patrouille dans les eaux du parc marin, alors qu'elle flottait étrangement à la surface, la tortue avait pu être prise rapidement en charge par le Crama en Sardaigne grâce à une convention internationale passée avec l'office national de la chasse et de la faune sauvage. Souffrant de troubles gastro-intestinaux et d'une accumulation de gaz suite à l'ingestion de déchets, elle était dans l'incapacité de plonger pour se nourrir. Elle doit sa survie à un élan de solidarité corso-sarde qui trouvait son aboutissement ce vendredi avec sa remise à l'eau sous les yeux de ses sauveteurs et des représentants du réseau tortues marines de Méditerranée et de l'association Cari du réseau échouage corse. Sa responsable, Cathy Cesarini, bien connue sur l'île pour ses actions en faveur des cétacés et des tortues, était représentée par son chargé de mission Nicolas Tomasi, accompagné pour l'occasion de Françoise Claro coordinatrice du groupement Tortues marines France. Un moment fort pour cette spécialiste qui rappelle que « toutes les tortues marines sont protégées par arrêté ministériel depuis 2005 ». Et de préciser les enjeux du groupement : « Notre mission consiste à réfléchir aux différents aspects de la gestion et de la conservation des tortues marines en France et d'échanger des informations au sein du territoire national en liaison avec les actions de conservation au plan International. » Espèce menacée Ce qui explique l'attention particulière portée à cet animal menacé par de nombreux facteurs : pollution marine, activité de plaisance, destruction des herbiers, filets de pêches, etc. Ces missions de sauvetage sont aussi l'occasion d'effectuer des prélèvements de sang et d'étudier les espèces, comme dans ce cas, la caouanne (Caretta caretta), la plus répandue en Méditerranée. Cette tortue n'en était d'ailleurs pas à sa première prise. Déjà baguée une première fois à Naples en 2010, elle a ensuite passé plus d'un an à Lecce dans les Pouilles, avant d'être à nouveau repérée en difficulté le 15 mai dernier dans les Bouches de Bonifacio par les agents de la réserve naturelle. Son sauveur, Silvère di Meglio et un autre agent, Nicolas Nègre, présents lors du lâcher, ont été spécialement formés par l'association Cari pour obtenir le statut d'observateur bénévole du réseau, qui leur permet aujourd'hui d'intervenir sur les tortues marines dans le cadre de leurs missions au sein du parc marin international des Bouches de Bonifacio. Une formation utile, qui a permis à Silvère di Meglio d'adopter les bons gestes lors du sauvetage. Un lâcher sous haute surveillance Rendez-vous était donc pris récemment sur les quais du petit port de Santa Teresa di Gallura en Sardaigne pour organiser le lâcher en mer. Totalement guérie et prête à reprendre la mer, la tortue a été embarquée sur un semi-rigide de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio avant d'être remise à l'eau. Un moment délicat, notamment pour trouver l'emplacement idéal, loin de filets et hors de la trajectoire d'un éventuel cargo. Une fois à l'eau, le comportement de la tortue a cependant suscité quelques inquiétudes. Stressée par son voyage et l'agitation autour d'elle, elle a visiblement accumulé de l'acide lactique et du gaz qui l'ont empêché de plonger. Elle restera près d'une demi-heure à la surface sous l'œil attentif de ses soigneurs et notamment du vétérinaire de la Crama qui a finalement estimé que son état allait en s'améliorant et qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter, « ça peut prendre un peu de temps pour se réacclimater, les reptiles ont un métabolisme compliqué. Mais nous avons jugé que les conditions de santé de l'animal étaient favorables pour ce lâcher ». Une opération sous haute surveillance fruit d'un partenariat corse-sarde réussi qui jette les bases d'une réflexion sur un programme de coopération européen que Françoise Claro du groupement tortues marines France appelle de ses vœux. Source -
Le nouveau couple de varans de Komodo, qui attend le public dès samedi au Tropiquarium, commence déjà à faire des câlins. De bon augure. Servion, le 30 juillet 2014. Les varans de Komodo arrivent au zoo, dans le nouveau dôme du Tropiquarium. Ici, Philippe Morel, fondateur du Tropiquarium. Florian Cella Les varans sont délicatement transportés dans le bâtiment. Florian Cella Philippe Morel donne ses instructions avant l'ouverture des caisses contenant les varans. Le couvercle va être retiré! Les varans découvrent leur nouvelle maison. Les varans ne semblent pas spécialement pressés de sortir. Les sauriens explorent prudemment leur nouvel environnement. Florian Cella Les sauriens explorent prudemment leur nouvel environnement. Florian Cella Florès et Padar peuvent enfin se retrouver. Florian Cella Présentés ce mardi à la presse, les deux varans de Komodo arrivés au Tropiquarium de Servion il y a une semaine se sont biens tenus. Ils ont certes un peu tiré la langue et montré leur soixante dents, mais ils n'ont rien laissé transpirer de leur idylle naissante. Sauf qu'à voir de plus près les écailles de la femelle Florès, meurtries par endroits, le doute n'est pas permis: il y a lézard sous roche. «Ils ont six ans et sont en pleine saison des amours. Et Padar, le mâle, se montre particulièrement démonstratif... A ce rythme là, on pourrait avoir des bébés varan dans une année ou deux», s'émerveille Philippe Morel, le directeur du Tropiquarium. Cela n'empêchera pas le public de se presser dès samedi sous le Dôme, la nouvelle attraction du parc avec les deux varans et neuf rarissimes iguanes rhinocéros. Des tortues Galapagos et un couple de crocodiles du Siam les rejoindront plus tard. (24 heures) Source
-
Une étude parue ce mercredi a révélé que l'ancêtre de gros dinosaures quadrupèdes n'était en fait qu'un reptile bipède... faisant la taille d'un dindon. Laquintasaura venezuelae. Ce reptile bipède, pas plus gros qu'un dindon, vivait en Amérique du Sud il y a 200 millions d'années au tout début de l'ère Jurassique, d'où son nom. Une étude publiée ce mercredi dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society a révélé, après les analyses des fossiles retrouvés au Venezuela, que ce dinosaure était aussi bien l'ancêtre du tricératops que du stégosaure ou encore, de l'iguanodon. Les chercheurs ont découvert, grâce aux fossiles, que le laquintasaura venezuelae mesurait environ un mètre de la tête à sa queue pour à peine 25 centimètres de large. L'ancêtre bipède du tricératops possédait, lui aussi, un bec lui permettant de se nourrir de fougères et autres végétaux. Cependant, la présence de petites dents aux extrémités incurvées laissent penser aux scientifiques que l'ancestral dinosaure complétait son régime alimentaire par des insectes et de petites proies. Le laquintasaura serait également l'un des plus anciens représentants d'une grande famille de dinosaures, les ornithischiens, ont expliqué les spécialistes. A lire aussi : "Un colossal manque de chance" aurait en fait eu raison des dinosaures Il vivait déjà en troupeau dans une zone improbable Aussi incroyable que cela puisse paraître, plusieurs dizaines de millions d'années auront donc été nécessaires à l'évolution du laquintasaura venezuelae en imposant quadrupède. Mais deux détails encore plus "incroyables" ont stupéfait les scientifiques : leur mode vie ainsi que le lieu où ont été retrouvés les restes de ces animaux ancestraux. "C'est fascinant et très inattendu de voir que des dinosaures vivaient déjà en troupeaux à une période aussi reculée", a en effet expliqué Paul Barret, paléontologue au Muséum d'Histoire naturelle de Londres et auteur de l'étude, à l'AFP. De plus, les fossiles de ces derniers ont été exhumés dans la formation géologique de La Quinta, dans les Andes vénézuéliennes. Pour les scientifiques, cette zone était pourtant considérée comme trop hostile pour avoir pu abriter des dinosaures. Source
-
Le pique-prune est un gros coléoptère difficile à observer, car très discret. (dr) Samedi 9 août, le centre permanent d'initiatives pour l'environnement (CPIE) organise une sortie nocturne sur les bords de l'étang d'Uzein au nord de Pau, pour observer un insecte secret : le pique-prune. Ce gros coléoptère est difficile à observer, car très discret. On ne le trouve qu'en présence de vieux arbres (il se nourrit de bois mort) qui sont de plus en plus rares. Il est par ailleurs connu pour l'odeur de cuir de Russie qu'il dégage. En se baladant à la tombée de la nuit puis dans l'obscurité, les participants pourront avec un peu de chance observer des pique-prune et apprendre à connaître son écologie. La sortie (19h-23h) est ouverte à tous. Renseignements et inscriptions auprès du CPIE Béarn au 05 59 21 00 29 ou par mail : cpiebearn@cpiebearn.fr. Tarif plein 5€, tarif réduit 3€. Source
-
Un vent de panique souffle sur Nivelles. Un python royal s’est échappé de son vivarium situé allée des Roses. L’espèce est non dangereuse mais la police prévient, «ne tentez pas de capturer le serpent vous-même». Ces serpents font en moyenne 1 mètre 20. Effrayant! Ces serpents font 1 mètre 20 en moyenne. Le propriétaire d’un python royal de l’allée des roses à Nivelles s’est rendu compte, ce 5 août dans la soirée, que son animal de compagnie s’était échappé de son vivarium. Avisés, les services de pompiers se sont rendus sur place mais les recherches n'ont malheureusement donné aucun résultat. Si vous habitez dans le voisinage direct de cette rue, ne paniquez pas. Ce serpent n’est pas venimeux, il ne mord que rarement, préférant étouffer ses proies. L’animal se roule en boule lorsqu’il se sent menacé et émet de bruyants sifflements quand il est effrayé. À l’âge adulte, le python royal mesure en moyenne 1,20m. Si vous tombez nez à nez avec ce serpent, composez IMMEDIATEMENT le 100. Une équipe de pompiers, formée à la capture des nouveaux animaux de compagnie, se rendra au plus vite sur place pour capturer le serpent. Nos services seront également avisés. Surtout, ne tentez aucune manœuvre visant à l’attraper ou à l’assommer, cela pourrait l’effrayer et le rendre agressif. Gardez vos distances, éloignez vos enfants et animaux de compagnie et appelez le 100. Source
-
Surprise pour cette famille qui pensait profiter d’un barbecue ce jeudi : ils ont découvert dans leur jardin… un python de 3,6 mètres de long en train de se balader. Ils ont heureusement réussi à mettre fin à sa cavale. Ces résidents de Florida City, au sud-est des Etats-Unis, ont ainsi réussi à prendre le python avec des bâtons pour le placer dans… le barbecue familial. Ils ont ensuite appelé les services d’urgence qui ont pu rapatrier le serpent auprès de la Commission de la conservation de la faune et de la flore de Floride. Selon les experts sur place, il s’agissait d’un python birman, originaire du sud de l’Asie mais considéré comme une espèce invasive dans le sud de la Floride. Selon ABC News, les êtres humains et les alligators sont les seuls prédateurs de cette espèce de python. Source
-
Le nom de cet insecte herbivore inoffensif vient du grec phasma signifiant "apparition". Les phasmes ont une remarquable faculté de mimétisme avec leur environnement qu'ils imitent à la perfection. Aussi, des yeux inexpérimentés peinent-ils souvent à les distinguer parmi les brindilles, les tiges ou les feuilles, écorces ou lichens sur lesquels ils séjournent. La majorité des phasmes, dont il existe plusieurs milliers d'espèces, vit dans les régions tropicales, mais on en trouve dans le Midi méditerranéen. Il est possible d’en élever en vivarium, tel le bacille de Rossi (Bacillus rossius) également appelé bâton-du-diable en raison de la forme de son corps allongé qui évoque les brindilles sur lesquelles il vit. En plus de leur capacité à passer inaperçus grâce à leur possibilité d’immobilisation réflexe, les phasmes sont parthénogénétiques (les mâles y sont inconnus...). Source
-
Avec ses huit pattes velues et ses multiples yeux, l'araignée n'a pas un physique qui plait à tout le monde. Elle est même souvent mal-aimée voire crainte. Pourtant, il s'agit d'un animal tout à fait fascinant qui a aussi ses secrets. Découvrez 15 caractéristiques que vous ignorez surement. Araignées : 15 choses que vous ignoriez au sujet de ces animaux fascinants par Gentside Découverte Il existe plus de 40.000 espèces d’araignées connues dans le monde, et nous en croisons presque tous les jours dans nos maisons ou dans la nature. Mais connaissez-vous vraiment ces animaux ? Bien qu’elles aient tendance à nous terrifier en raison de leur apparence peu attirante, la plupart des araignées ne méritent pas d’être craintes. Au contraire, ce sont même des animaux tout à fait fascinants qui méritent qu'on s'y attarde. Voici 15 caractéristiques méconnues de ces arachnides qui vous permettront de mieux les connaître. 1. Une araignée tue 2.000 insectes par an Sans les araignées, nous serions envahis par les insectes, et notamment les moustiques porteurs de maladies mortelles. En France, chaque année, les araignées consomment 400 millions d’insectes par hectare. Elles ont ainsi un rôle écologique capital car elles préservent les cultures agricoles de nombreux insectes ravageurs. 2. La tarentule n’est pas une mygale Attention, faux-ami ! La tarentule et la ‘tarantula’ des anglo-saxons ne sont pas le même animal. Le terme anglais ‘tarentula’ doit se traduire en français par ‘mygale’. La tarentule en revanche, est une araignée mythique de la région de Tarente, en Italie. Entre les XVème et XVIIème siècle, on pensait que le tarentisme, ou tarentulisme, une maladie qui sévissait dans cette province, était dû à une araignée. Selon la croyance populaire, les personnes mordues par cette araignée étaient victimes de crises de démence. Les scientifiques qui ont étudié la faune de la région pensent que c’est en fait une araignée inoffensive qui serait à l’origine de cette légende : la Lycose de Tarente (Lycosa terantula), qui appartient à la famille des araignées-loup. En réalité, son venin n’est pas dangereux pour l’homme. 3. La plus grosse araignée connue au monde La plus grosse araignée au monde est une mygale dont le nom vernaculaire est inspiré d’un géant mythique : l’Araignée Goliath (Theraphosa blondi). Elle peut mesurer jusqu’à 30cm d’envergure. En anglais, elle porte le nom de mangeuse d’oiseaux. Mais en réalité, elle préfère se nourrir d’insectes, rongeurs, amphibiens et même serpents. Ses poils urticants peuvent être dangereux pour l’homme, mais son venin n’est pas mortel. 4. Il existe une seule espèce d’araignée végétarienne connue Et elle porte le nom d’un célèbre carnivore : la Bagheera kiplingi tire son nom du Livre de la jungle et de la panthère noire Bagheera, imaginée par Rudyard Kipling. Pourtant, c’est la seule araignée qui ne se nourrit pas uniquement de chair. Cette araignée sauteuse se nourrit principalement des boursouflures riches en protéines et graisses qui se forment à la pointe des feuilles d’acacia. Elle peut aussi se nourrir de nectar, et très occasionnellement, de larves de fourmis. 5. Les araignées sont partout (ou presque) Les araignées ont colonisé le monde entier… sauf l’Antarctique. C’est le seul continent où les araignées ne peuvent pas survivre. On n’y trouvera donc que des araignées de mer, qui ne font en aucun cas partie de la classe des arachnides. En revanche, en Arctique, les scientifiques ont recensé environ 1.000 espèces d’araignées. 6. Une toile ultra-résistante Toutes les araignées ne produisent pas le même type de soie. La plus résistante connue à ce jour est celle de l’araignée Darwin (Caerostris darwini). C’est en fait le matériau biologique le plus solide jamais étudié : il est plus de 10 fois supérieur au Kevlar. 7. L’araignée banane, la plus venimeuse au monde A ce jour, l’araignée banane (Phoneutria nigriventer) est considérée comme la plus venimeuse et agressive au monde. Elle fait partie des rares araignées pouvant représenter un danger pour les humains, aux côtés des araignées à toiles tunnels (espèces Athrax et Hadronyche), des veuves noires (Latrodectus) et des espèces de Loxoscles. Le venin de l’araignée banane contient une neurotoxine, le PhTx3, qui à haute dose, peut entraîner une perte de contrôle musculaire, des problèmes respiratoires et une éventuelle asphyxie. Mais toutes les morsures de cette araignée ne sont pas forcément accompagnées d’une injection de venin. 8. Plusieurs milliers d’œufs en une ponte Certaines espèces d’araignées peuvent pondre jusqu’à 3.000 œufs en une seule ponte. Mais en moyenne, sur 100 petits, seuls un ou deux atteindront l’âge adulte. Les œufs sont emballés dans un cocon que certaines espèces vont transporter au niveau de leurs filières, qui servent à fabriquer la soie, ou au niveau de leurs chélicères. D'autres espèces en revanche abandonnent les cocons derrière elles. 9. Le faucheux n’est pas une araignée ! Il ne faut pas confondre les faucheux et les pholques. Les faucheux (Opiliones) sont bien des arachnides, mais ne font pas partie de l’ordre des araignées (Araneae), car leur abdomen et leur céphalothorax sont segmentés. Les pholques, de la famille de Pholcidae, sont les araignées que l’on rencontre souvent dans les caves et les coins des pièces. Lorsqu’elles sont dérangées, les pholques ont l’habitude de faire vibrer leur toile irrégulière et de trembler au point de ne plus être visibles. 10. Certaines araignées peuvent faire des bonds impressionnants Les araignées sauteuses (famille des Salticidae) sont généralement de petite taille, mais capables d’effectuer des bonds impressionnants : certaines peuvent sauter sur des distances 50 fois supérieures à leur taille, tout en déployant un fil de soie qui leur permet de stabiliser leur vol et de s’assurer un atterrissage précis et sans encombre. Les araignées sauteuses ont également pour particularité de ne pas tisser de toiles, et d’avoir une excellente vue, contrairement à la plupart des araignées. 11. Une araignée aquatique Il existe une espèce d’araignée capable de vivre sous l’eau : l’Argyronète (Argyroneta aquatica). Elle vit dans les plans d’eau calme et claire de la zone paléarctique. Pour survivre sous l’eau, elle tisse une toile liée à des plantes aquatiques, dans laquelle elle amène de l’air récupéré à la surface grâce aux poils de son abdomen. Elle se fabrique ainsi une véritable bulle d’air, dans laquelle elle peut respirer sans encombres. Si son venin est très dangereux, il est rare qu’elle rencontre des humains et représente un danger pour eux. 12. Le sang des araignées devient bleu à l’air libre Le sang des araignées n’a pas grand chose à voir avec le nôtre. Ce n’est d’ailleurs pas du sang : on parle d’hémolymphe, un liquide circulatoire caractéristique des arthropodes. Les araignées ne possèdent pas de vaisseaux et d’artères. L’hémolymphe assure la communication entre les organes de l’animal et emplit donc tout leur organisme. Alors que le sang humain est basé sur la molécule d’hémoglobine, qui contient du fer, l’hémolymphe est basé sur l’hémocyanine, qui contient du cuivre. Le ‘sang’ des araignées est transparent, mais exposé à l’air libre, il prend une couleur bleue. 13. Les araignées sont comestibles Dans certains pays d’Asie du Sud-Est, on peut trouver sur les étals des marchés des mygales grillées. Au Cambodge, l’araignée frite est une friandise typique de la région de Skuon. Les mygales, de la taille d’une main, sont capturées dans leurs terriers et cuites dans l’huile, et sont mangées dans leur intégralité. Les pattes ne contiennent pas beaucoup de chair, mais la tête et l’abdomen sont réputés pour leur croustillant, et renferment une chair tendre. 14. Les grosses araignées de maison sont des championnes de vitesse La tégénaire géante (Tegenaria duellica), c’est cette grosse araignée que l’on retrouve parfois dans sa baignoire ou dans une toile en forme de tunnel. Malgré sa taille parfois impressionnante, ce n’est pas une mygale et elle est tout à fait inoffensive pour l’homme : elle ne mordra que si elle est provoquée et se sent en danger. Elle est réputée pour son impressionnante vitesse de déplacement. Elle peut ainsi parcourir 0,53 mètre par seconde ! 15. La vraie arachnophobie ne touche pas autant de monde qu’on le croit Si les araignées vous font peur ou vous répugnent, vous n’êtes pas forcément arachnophobe. En réalité, 3,5 à 6,1% de la population mondiale est arachnophobe. Cela signifie que ces personnes ont une peur panique des araignées : elles peuvent crier, pleurer, connaître des difficultés respiratoires, suer et parfois avoir des problèmes cardiaques en présence d’une araignée ou même d’une toile. Chez certaines personnes, le simple fait de penser à une araignée ou d’en voir une photo peut déclencher la peur, même si ces animaux sont dans la majorité des cas inoffensifs, et ont bien plus de raisons d’avoir peur de nous que nous n’en avons de les craindre. Source
-
Une jeune Québécoise a ramené la bête cachée dans ses bagages lors d’un voyage au Nicaragua Après s’être faufilé dans les valises de Florence Rancourt De Roy, le scorpion s’est terré au fond de l’une des chaussures de sport de la jeune femme qui s’est fait piquer au doigt. À peine revenue du Nicaragua, Florence Rancourt De Roy a eu la peur de sa vie alors qu’elle s’est fait piquer par un scorpion terré dans l’une de ses chaussures. La jeune femme de Québec est rentrée au pays le 22 juin. La semaine dernière, souhaitant aller courir, elle a enfilé ses chaussures de sport avant de se faire piquer. «Je sentais quelque chose au fond de ma deuxième chaussure. J’ai enlevé mon pied pensant que ma semelle était déplacée. En rentrant ma main dans mon soulier, je me suis fait piquer», raconte Mme Rancourt. Une douleur lancinante a rapidement irradié dans sa main. «Je n’arrivais plus à la bouger. C’était une douleur très très vive avec un genre de picotement en même temps. Je sentais que ça venait de mon index. Il était tout rouge, ma main, toute blanche et paralysée. Quinze minutes après, mon visage, ma langue, mes lèvres se sont mis à picoter.» Sous le choc C’est en retirant sa main de la chaussure que la jeune femme a aperçu l’indésirable tombé au sol. «J’ai compris que je l’avais ramené dans mes bagages. (…) La dernière ville qu’on a faite, on a loué une maison plus perdue dans la jungle. On s’était fait dire par la propriétaire qu’il y avait des scorpions à cet endroit-là, mais que ce n’était pas dangereux», a confié Mme Rancourt. Sous le choc, la jeune femme a joint sa partenaire de voyage. «Elle a appelé Info-Santé et ils ont dit de ne pas prendre de risque et de se rendre à l’urgence. (…) On a trouvé le scorpion en dessous du tapis de l’entrée. Mon amie l’a tué avec un fer à repasser. On l’a mis dans un pot parce qu’elle pensait que c’était pertinent de l’amener à l’hôpital.» Urgence Les deux amies se sont rendues à l’hôpital où Mme Rancourt a vite été prise en charge. «Ils observaient la gorge, la pression, si ma langue allait gonfler et obstruer mes voies respiratoires. On m’a dit que si c’était vénéneux, les symptômes seraient sortis dans les quatre heures suivant la piqûre. (…) J’étais l’attraction à l’urgence. Je sentais que c’était inusité», s’est-elle remémoré. Au terme de quatre heures d’observation, elle a pu rentrer au bercail. «Le soir, j’avais de la misère à dormir à cause de la douleur à la main. Le surlendemain, plus rien. (…) C’est le genre d’affaire que je ne pensais pas qu’il arrive, que ce sont des légendes urbaines. Maintenant, mes bagages, je vais les vider dehors et les passer au peigne fin», a t-elle lancé en terminant. Source
-
Faire-part de naissances chez les crocos et les serpents
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Deux des dix crocodiles du Nil qui viennent de voir le jour à Civaux. Un bébé python réticulé de 50 cm à La Trimouille. - (dr) En une semaine, “ La Planète des crocodiles ” et “ Île aux Serpents ” affichent respectivement 10 naissances pour l’une et deux pour l’autre. Ils ont l'œil vif et l'agilité de leur prime jeunesse. Ces bébés crocodiles de quatre jours n'apprécient guère de se sentir prisonniers dans la main de Fabrice Thete, directeur de « La planète des Crocodiles » à Civaux, fier d'annoncer la naissance de « ses » 10 petits. Une joie partagée avec toute l'équipe du site mais aussi avec les visiteurs de tous les âges qui s'émerveillent devant les mini-crocodiles de souche rare (Madagascar) qui s'ébattent joyeusement dans un aquarium. Un événement exceptionnel en France, qui ne compte selon Fabrice Thete que deux sites capables de fournir les conditions optimales pour la reproduction. Les dix bébés resteront une année à Civaux Les 10 beaux œufs placés en incubateur – à 30° pendant 90 jours –, ont donc donné toutes leurs promesses. Les bébés pèsent 70 grammes et mesurent une quinzaine de centimètres. A l'âge adulte, ces mêmes petites créatures accuseront un poids oscillant entre 550 et 700 kg pour 5 à 6 mètres de long. Difficile à croire en observant les crocodiliens qui n'ont pas encore les « crocs » acérés même s'ils sont nourris de petits morceaux de souris ou de rat (dans la nature, ils dévoreraient des insectes). Pour la ressemblance avec les parents, elle sera difficile à établir entre les 98 crocodiles du Nil qui séjournent dans un des « quartiers » du dôme qui affiche une température constante toute l'année d'au minimum 21° (*). Les dix bébés eux vont rester une petite année à Civaux avant de voguer vers d'autres lieux. « Ils vont partir selon la demande. Il n'y a pas d'opération marchande mais des échanges ou des dépôts entre sites ou zoos, rassure Fabrice Thete. Nos petits caïmans d'un an vont partir l'année prochaine. » Et comme une bonne nouvelle n'arrive pas toujours seule, une autre naissance vient combler de joie Fabrice Thete. Celle de deux pythons réticulé de 50 centimètres qui viennent de voir le jour à « L'Île aux Serpents » (dont Fabrice Thete est également le directeur). Ce serpent, originaire d'Asie, peut atteindre entre 8 et 9 mètres à l'âge adulte. Seuls deux œufs sur huit, après 60 jours d'incubation, ont donné naissance au plus grand serpent du monde… et ce à La Trimouille. (*) L'été la température grimpe et devient véritablement tropicale sous la verrière. Désormais un système d'ouverture du dôme sera automatiquement actionné dès les fortes chaleurs ; l'air y sera ainsi tout à fait respirable. M-L A Source -
En Chine, les animaux menacés continuent de finir à la marmite
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un vendeur de tortues dans un marché de Canton, au sud de la Chine ( AFP/Archives / Peter Parks) Porcs-épics en cage ou tortues en voie de disparition, les espèces animales rares sont en vente libre dans ce marché du sud de la Chine, même si les autorités assurent lutter contre les trafics et les spécialités culinaires illégales. Les restaurants méridionaux sont réputés pour leurs saveurs exotiques, leurs clients aimant se dire capables de ?manger tout ce qui a quatre pattes, à part une table?. Au mois d'avril, la Chine a corsé la peine encourue par les consommateurs ou vendeurs d'espèces menacées, la faisant passer à 10 ans de prison. Mais l'application de la loi est manifestement laxiste dans la province du Guangdong. ?Je peux vendre cette viande pour 500 yuans (60 euros) les 500 grammes", affirme à l'AFP un vendeur de pangolin au marché de vente en gros Xingfu - ?heureux et riche?-, à Conghua. ?Pour un animal vivant, il faut compter plus de 1.000 yuans?. Ce marché avait fait la une des médias chinois il y a deux ans, quand un fonctionnaire local avait affirmé au journal d'État Beijing Technology Times que son rôle de plateforme de trafic animal était un ?secret de polichinelle?. Selon le vendeur, qui préfère conserver l'anonymat, vivre du commerce de ces animaux est de plus en plus difficile. ?Les règles sont très strictes, maintenant?, dit-il. Pourtant les commerçants sont bien présents, accompagnés de centaines de serpents se tordant dans des sacs de tissu blanc et de sangliers sauvages, au regard perdu entre les barreaux de leur cage métallique. Tous les produits ne sont pas illégaux, mais un énorme panneau propose des salamandres géantes, classées ?en danger critique d'extinction? sur la liste rouge des espèces menacées, inventaire établi par l'ONG Union internationale pour la conservation de la nature. Le sort des espèces menacées, du requin au pangolin, est en discussion à Genève jusqu'au 11 juillet dans le cadre de la 65e session du comité permanent de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), qui regroupe 180 Etats membres. - Sauce soja - La demande chinoise pour la viande de pangolin menace l'espèce dans l'Asie du sud-est ( AFP/Archives / Jimin Lai) Au sud de la Chine, une tradition culinaire appelée ?saveur sauvage? veut que la consommation d'animaux rares comme le tigre, la tortue ou le serpent ait des effets bénéfiques pour la santé. Le pangolin, un ?fourmilier écailleux?, doté d'une langue plus longue que son corps, est protégé par le traité international sur le commerce des espèces sauvages CITES, dont Pékin est l'un des signataires. Mais dans certaines régions de la Chine, il est prisé des jeunes mères pour ses effets bénéfiques sur la production de lait, et un vaste réseau dans toute l'Asie du sud-est en fait le commerce de contrebande, à raison de milliers chaque année. Pékin a adopté en 1989 ses premières lois interdisant le trafic de dizaines d'espèces, dont le pangolin, mais leur application s'est toujours heurtée à la demande, en hausse permanente. En avril, le parlement national a approuvé une nouvelle interprétation de ces lois, qui permettrait de condamner les consommateurs et vendeurs d'espèces menacées à des peines allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement. A la même époque, les médias d'État ont révélé l'existence de réseaux trafiquant d'énormes quantités d'animaux rares, notamment la saisie de 956 pangolins congelés par la police aux frontières de Canton. Jill Robertson, directrice générale de l'association Animals Asia, basée à Hong Kong, décrit l'alourdissement des sanctions comme une ?étape positive? mais estime que ?l'application de la loi doit être améliorée, et l'information du public considérablement renforcée?. ?Le commerce illégal d'animaux est devenu une activité qui rapporte des milliards en Chine?, déclare-t-elle. Certains signes montrent toutefois que le durcissement de la répression porte ses fruits. Le cobra royal fait partie des mets les plus demandés par les Chinois ( AFP/Archives / Adek Berry) L'année dernière, un chef de cuisine expliquait à l'AFP que son restaurant vendait du pangolin 2.000 yuans les 500 grammes, ajoutant: ?Habituellement, nous les cuisinons fricassés, en soupe ou en ragoût, mais c'est braisés dans la sauce soja qu'ils ont le meilleur goût?. Mais quand l'AFP a récemment contacté une douzaine de restaurants spécialisés dans la ?saveur sauvage?, aucun n'a admis vendre de cette viande. - Cobra royal - Les restaurants de Canton ne font généralement pas de publicité pour les espèces menacées qu'ils vendent, mais les proposent aux clients de confiance sur des menus tenus secrets, note Tian Yangyang, chercheur au sein du groupe de défense de l'environnement Nature University. L'année dernière, il s'est infiltré dans des restaurants de Canton, où il a découvert que de l'aigle et du cygne étaient largement distribués. ?Je ne suis pas très optimiste quant à un éventuel renforcement des règles, parce que le système juridique en Chine n'est pas encore très solide?, indique-t-il, ajoutant que le trafic d'espèces protégées ?s'aggrave, parce qu'il est piloté de manière souterraine?. Pour d'autres espèces, le trafic ne faiblit pas, comme dans un restaurant de Canton spécialisé dans le ragoût de serpent, où le cobra royal vivant fait partie des mets les plus demandés. Cet animal est classé comme ?vulnérable? sur la liste rouge, du fait de la disparition de son habitat et de sa ?surexploitation à des fins médicales?. ?Manger ce genre de serpent est bon pour la gorge et la tête?, affirme une cliente âgée de 17 ans, alors que des chefs coiffés de toques blanches décapitent et découpent les animaux en tranches derrière une vitre de plastique transparent. ?Je ne savais pas qu'ils étaient menacés?, ajoute-t-elle avant d'engloutir sa première bouchée. Source -
Un spécimen rare de tortue dérobé au zoo des 3 vallées
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La tortue étoilée la plus vieille enregistrée, était Tu'i Malila, offerte, peu après son éclosion en 1777 à la famille royale des Tonga par le capitaine Cook. Tui Malila est resté auprès de la famille royale tongane jusqu'à sa mort naturelle en 1965, soit à 188 ans. Qui a bien pu vouloir voler une tortue qui était en captivité au zoo des 3 vallées à Montredon-Labessonnié ? L'auteur fait-il partie d'un réseau de trafiquants d'animaux rares ? Ou est-il simplement tombé sous le charme de cette tortue «radiata», ou tortue étoilée, originaire de Madagascar, en visitant le parc animalier dimanche après-midi ? En tout cas, les autorités et le propriétaire du zoo prennent au sérieux la disparition de cette tortue qui fait partie d'une espèce en danger critique d'extinction qui mesure une trentaine de centimètres de long et une quinzaine de kilos. C'est pour cette raison que les tortues du zoo des 3 vallées de Montredon-Labessonnié disposaient pourtant d'un enclos électrifié et sécurisé afin d'assurer leur protection. Malgré ces précautions, une d'entre elles, âgée de 16 ans, a été dérobée dimanche après-midi vers 15h30. Aussitôt le vol constaté, les coordonnées de l'animal, doté d'une puce électronique, ont été transmises à toutes les autorités concernées : les douanes, le CITES (organisme de veille sur le commerce international d'espèces en voie d'extinction), la gendarmerie et la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du Logement) qui ont immédiatement mobilisé le réseau de contrôle européen afin de localiser au plus vite la tortue volée. Pour l'instant en vain. Sans plus attendre, le propriétaire du parc zoologique montredonnais, le docteur Ferrara, a pris des mesures supplémentaires de sécurité : «Tout d'abord, je tiens à dire que le voleur a pris de sérieux risques pour lui-même, indique-t-il. Ensuite, nous en sommes désolés, mais nous allons être contraints de renforcer la protection des tortues, même si, pour se faire, elles doivent être moins visibles pour le public.» Cette tortue avait été placée au zoo avec neuf autres congénères, par décision du service des douanes, suite à une saisie. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la disparition de l'animal. Source -
Un caïman, proche cousin de l'alligator, a été repêché des eaux d'un étang de l'ouest de Toronto, lundi. Des experts du zoo Reptilia, de la région de Toronto, ont plongé dans les eaux de l'étang pour attraper la bête qui avait été aperçue et filmée la veille par une résidente du secteur. L'animal de 60 centimètres appartenait vraisemblablement à une personne qui a décidé de s'en débarrasser, puisque les caïmans vivent généralement en Amérique du Sud. Ce reptile ne pourrait subsister dans un milieu naturel au Canada. «À long terme, (les caïmans) ne pourraient pas survivre au froid, surtout la nuit», a indiqué Fiona Vendam, des services animaliers de Toronto. Le reptile a été aperçu dimanche dans un plan d'eau étroit lié à l'étang Grenadier, dans High Park, un grand parc situé à l'ouest du centre-ville. «On l'a vu flotter, a raconté la résidente qui l'a filmé, Teghan Stadnyk. Il éclaboussait et bougeait un peu et c'est tout.» La vidéo a été publiée sur le site YouTube, entre autres, ce qui a attiré l'attention des médias. Le caïman était en bonne santé après avoir été capturé. Selon Cheryl Sheridan, de Reptilia, la bête pourrait atteindre une longueur de huit pieds au cours des prochaines années. Les autorités cherchent maintenant un nouveau domicile au reptile. Source
-
Maurice : L’hécatombe des tortues de mer se poursuit
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Depuis quelque temps, un commerce de viande de tortue de mer prend de l’ampleur à Maurice. Interdit par la loi mauricienne, le trafic porte atteinte au statut d’animal protégé de la tortue. Selon une enquête menée par le journal Le Mauricien, la viande de tortue est vendue librement dans certaines régions de l’île Maurice. Les groupes de braconniers seraient constitués de 2 ou trois individus opérant d’une même façon, d’après les témoignages : une pêche pratiquée de nuit, et dans certains cas, sous les yeux des garde-côtes. Si les arrestations de braconniers sont rares, les preuves laissées par les malfaiteurs sur les plages ne laissent aucun doute. Certains braconniers utilisent des harpons, d’après toujours les témoignages. Un plongeur du côté de Mahébourg raconte : « Je les ai vus quelques fois. Ils vendent la viande à un grand restaurant de la région qui doit certainement avoir des clients pour cela ». Selon les sources du journal, le rôle des garde-côtes dans la poursuite du massacre est évident : « Il y en a ici qui sont corrompus. Ce n’est pas logique que nous les voyons et eux non. À mon avis, ils doivent toucher leur part du butin après la vente ». Une livre (soit 0.45kg) de viande de tortue serait vendue autour de 100 à 200 roupies mauriciennes, l’équivalent de 2,5 à 5 euros. La viande de tortue rencontre d’ailleurs un succès auprès des clients avisés : « Je vais régulièrement acheter de la viande de tortue dans un faubourg de Port-Louis », avoue un client avant d’ajouter : « Il y a quelques pêcheurs qui en vendent, ils me contactent quand ils en ont et je fais le déplacement pour en acheter. Ça vaut la peine, la chair est très savoureuse et comme c’est très rare, dès qu’il y en a j’en achète une bonne quantité. La dernière fois j’en ai acheté 11 livres » Si la viande est très prisée, d’autres parties de la tortue sont également très recherchées, comme les écailles, les testicules et même le sang de l’animal. Avec les écailles, on confectionne des bijoux, tandis que les testicules sont réputés pour leurs vertus thérapeutiques, et le sang censé allonger la vie. Source -
-
Pancho, l'homme qui murmure à l'oreille de ses crocodiles
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
François Gouygou, alias «Pancho», avec le crocodile Ponce, locataire de Reptiland, dans le Lot. / Photo DDM, S.V. Après les lions de Sigean, nous poursuivons notre tour des animaux incontournables du Grand Sud, avec les crocodiles de Reptiland dans le Lot. Leur maître réussit à imiter leur langage. Il faut le voir pour le croire. Pancho prend sa respiration et fait sortir un son inimitable des profondeurs de son diaphragme et de sa gorge qui ressemble à : «How ! How ! How !». C'est sa façon à lui de communiquer avec Ponce, Polaris, Sipacli…, ses crocodiles. Fondateur de Reptiland en 1989, le parc des reptiles de Martel dans le Lot, François Gouygou, dit «Pancho», a appris le langage des crocodiles au Mexique. «C'était en1983. J'ai fait un stage au Zoomat, dans le Chapas, dans le but d'analyser le langage du crocodile de Morelet, c'est une race d'Amérique centrale.» Doté d'un joli brin de voix et chanteur à ses heures, Pancho n'a aucune difficulté à reproduire des sons. «J'ai une tessiture de trois octaves. Lors de ce stage au Mexique, j'ai cherché à reproduire à la perfection le cri de la maman Morelet.» Mission largement accomplie pour ce Lotois, puisqu'à la fin du stage, Pancho parvient à reproduire une douzaine de séries de gloussements. Deux bébés crocos en cadeau Pour le féliciter, le directeur du Zoomat lui offre deux bébés crocodiles qui venaient tout juste de sortir de l'œuf. «Je me suis dit, ils ne sont pas du tout imprégnés par leur milieu donc je vais jouer le rôle de leur mère», explique Pancho. Dès leur plus jeune âge, les bébés crocodiles, baptisés entre-temps Sipactli et Polaris, se sont largement familiarisés au langage de Pancho. Quand il ouvre Reptiland en 1989, il les amène. «J'ai aussi récupéré un crocodile du Nil et je les ai mis tous les trois ensemble. Mais ce dernier voulait nous attaquer tous les trois. J'ai gloussé pour l'en dissuader et il s'est arrêté net », raconte Pancho, pas peu fier. Par la suite, à chaque fois qu'il s'approchait du bassin pour nourrir ses «bébés», Pancho les appelait en utilisant le langage Morelet, si bien qu'au fil du temps, le crocodile du Nil a fini par l'apprendre lui aussi. Fort de pouvoir communiquer avec ses bêtes, Pancho décide de retourner au Mexique, «pour vérifier que je n'apprenais pas n'importe quoi à mes crocodiles». Une fois sur le lac de Catemaco, il se met à glousser. «Les bébés crocodiles viennent. Puis la maman. Les jours suivant, c'est au tour d'un gros mâle de pointer le bout de sa gueule. Là, ça ne m'arrangeait pas… il se demandait qui était cette femelle…» Aujourd'hui, les «bébés» de Pancho ont 30 ans. Ils vivent toujours à Reptiland. Cipactli partage même son espace avec une tortue offerte par la dernière reine de Madagascar. Elle se prénomme «Old Man» et a 129 ans ! «Sipactli et Old Man sont copains comme cochons. Ils dorment l'un contre l'autre. Alors que dans le milieu naturel, le crocodile n'aurait fait qu'une bouchée de la tortue», plaisante Pancho. Un don ? Considère-t-il le fait de pouvoir communiquer avec ses crocodiles comme un don ? «Non, on communique bien avec son chien. Il faut se mettre à la portée des animaux et non mettre les animaux à sa portée», rectifie Pancho. En 1992, Reptiland a accueilli deux caïmans : La Boussole et Ciquita. Eux aussi comprennent le langage Morelet. Au total, le parc possède aujourd'hui huit crocodiles de quatre espèces différentes (crocodiles de Morelet, du Nil, de forêt et caïman). Cipactli, Polaris, Rambo, Nenette, La Boussolle, Ciquita, Ponce et Albert, tous parlent le même langage appris au contact de Pancho. Que leur dit-il ? Le répertoire est assez simple : «Attention, je vais parler ! ««Y'a à manger !» «Allez vous cacher» «Venez» «Foutez-moi la paix» Cette année, Ciquita a pondu huit œufs qui, pour l'heure, se développent tranquillement à l'incubateur. Une fois éclos, les petits seront remis à d'autres parcs. Pancho, 71 ans, n'a rien perdu de sa passion pour les reptiles. Il a passé le relais à son fils Antoine qui gère Repitland depuis 2011, année où le parc a brûlé en partie. Lors de ce drame, 96 animaux sur 300 ont péri. Pancho n'a pas le courage de tout reconstruire. C'est Antoine qui a pris les choses en mains. Comme son père, il parle aussi le «croco». Leurs mâchoires Les crocodiles sont parmi les animaux vivants aux mâchoires les plus puissantes. La morsure du crocodile est d'environ 22 000 newton (une moyenne de 1 113 kg de pression). C'est environ 15 fois la force de la morsure d'un rottweiler, et 3 fois celle du grand requin blanc. Reptiland Reptiland est un vivarium touristique basé à Martel dans le Lot qui regroupe 104 espèces et 250 spécimens. En plus des crocodiles, on peut y découvrir des serpents, des lézards, des tortues, des caméléons, des scorpions, des araignées… Tous sont exposés dans un espace couvert à la lumière du jour qui révèle des coloris et des reflets moirés. Ouvert tous les jours de 10h à 18 h. Entrée adulte : 9,50 €. Enfant : 6 €. Tel. 05 65 37 41 00. www.reptiland-le-renouveau.fr Source -
Thomas Mulcair à la défense d'une grenouille à La Prairie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le chef de l'opposition officielle à Ottawa a décidé de se porter à la défense d'une espèce menacée en Montérégie. Thomas Mulcair somme la ministre fédérale de l'Environnement (qu'il considère comme le pire titulaire de ce ministère qu'ait jamais eu le Canada), Leona Aglukkaq, de faire adopter immédiatement un décret d'urgence pour protéger la rainette faux-grillon sur la Rive-Sud. Selon le chef du NPD, la bataille pour protéger la rainette faux-grillon à La Prairie s'inscrit dans la destruction systématique des lois environnementales par le gouvernement conservateur. « La protection des espèces menacées, c'est le nerf de la guerre, a-t-il précisé au cours d'une entrevue avec La Presse. C'est extrêmement important puisqu'il est question de la vie des écosystèmes, de la biodiversité. Nier l'obligation faite aux termes d'une loi pour protéger les espèces, c'est une erreur monumentale pour les générations à venir. » Dans une lettre envoyée mardi à la ministre Aglukkaq, le NPD rappelle que ce n'est pas la première fois qu'elle faillit à sa mission de protéger les espèces menacées au Canada. « On sait que c'est la ministre de l'Environnement la plus anti-environnement qu'on ait jamais eue dans l'histoire du Canada », affirme M. Mulcair. Si la ministre ne donne pas suite à la demande de son parti, il promet de hausser le ton et de s'adresser directement au premier ministre Harper. Selon Thomas Mulcair, en ne faisant rien, le gouvernement fédéral sait très bien ce qu'il est en train de faire. « On a une ministre qui se hisse au-dessus de la loi, et moi, je la somme d'appliquer la loi. Ce n'est pas un choix personnel de faire ou non appliquer la loi. Elle a l'obligation de le faire. » Le chef de l'opposition rappelle que les scientifiques ont donné un avis clair dans ce dossier. La Presse a d'ailleurs signalé que les experts à Ottawa et à Québec ont été unanimes : la survie de la rainette est menacée à La Prairie. Pour Thomas Mulcair, le sort réservé à cette grenouille est une énième démonstration que le gouvernement Harper est « anti-science ». « La science est basée sur des faits, et c'est important d'avoir des décisions basées sur des faits. Mais le gouvernement Harper préfère prendre ses décisions d'abord et inventer des faits ensuite. » Source -
Les scorpions de mer géants de la préhistoire avaient mauvaise vue
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
D'après une nouvelle étude, les gigantesques scorpions de mer qui hantaient les océans il y a plus de 400 millions d'années n'étaient pas aussi effrayants qu'ils en avaient l'air. Ces créatures massives, appelées pterygotides, étaient les plus grands arthropodes qui ont jamais vécu sur terre, pouvant mesurer jusqu'à 2 mètres de long, et avec des pinces allant jusqu'à près de 60 cm. Mais contrairement à ce que les scientifiques pensaient, ces animaux n'étaient probablement pas de véritables prédateurs supérieurs. « Ces bestioles étaient presque certainement des prédateurs d'une certaine sorte, mais la notion imaginée voulant qu'ils nageaient en terrorisant tout ce qui avait l'air comestible est probablement exagérée », a déclaré Derek Briggs, paléontologue à l'Université de Yale à New Haven, Connecticut, et co-auteur de la nouvelle étude, publiée le 8 juillet dans la revue Biology Letters. Les pterygotides étaient un type d'eurypterides, un genre de scorpion de mer disparu lié aux arachnides. Ces créatures de l'océan ont vécu entre il y a environ 436 à 402 millions d'années, dans les périodes du Silurien et du Dévonien. Leurs parents vivants les plus proches sont les limules ou scorpions de mer modernes, a précisé M. Briggs. L'étude des yeux de ces anciens scorpions de mer a montré que ces arthropodes géants avaient en fait une mauvaise vue. Ils vivaient probablement près du fond de la mer et chassaient des animaux à corps mou dans les eaux sombres ou la nuit, leurs pinces étant également insuffisamment puissantes pour s'attaquer à des poissons à écailles osseuses ou aux calamars géants, comme on le croyait jusque-là. Source -
Cet été, gare aux scorpions dans les livres - ils en pincent pour eux
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Cette faune qui vit dans les pages des vieux livres Pas besoin de vivre au milieu du Sahara pour tomber sur un scorpion : une inoffensive bibliothèque pourrait bien abriter ce redoutable prédateur... Enfin, presque : le scorpion de livre ressemble de loin à son cousin, mais il s'avère totalement sans danger. Et il serait même le bienvenu au sein des collections les plus anciennes, puisqu'il dévore les vers de livres, autrement plus néfastes... pour les oeuvres. Chelifer cancroides, ou scorpion de livres (Moayed Bahajjaj, CC BY-SA 2.0) Certes, la bestiole est assez peu ragoûtante, mais elle n'a rien de dangereux - ni dard, ni venin, et ses pinces sont trop petites pour infliger une quelconque douleur. Ce pseudo-scorpion, répondant au nom de Chelifer cancroides, peut se retrouver entre les pages des livres, même s'il ne mesure que 2,5 à 4,5 millimètres. S'il vit dans les livres, ce n'est pas seulement pour se distraire : la bestiole raffole des vers de livres, aussi appelés poissons d'argent, souvent présents dans les cuisines... ou les bibliothèques. Et pour cause, les vers des livres se repaissent de l'amidon, utilisé dans la composition des colles de reliure. Avec la disparition de l'amidon, remplacé par des matières synthétiques, les poissons d'argent ne font plus des livres leur lieu de vie. Suivant la logique du cycle de la vie, les scorpions désertent aux aussi les bibliothèques. C'est tout un monde qui disparaît, mais les bugs du livre numérique devraient offrir pas mal d'aventures à observer. Source -
Scandaleux! Ces enfants attachent un lézard à un feu d'artifice
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Des enfants ont trouvé amusant d’accrocher un petit reptile à un pétard de feu d’artifice. Une fois celui-ci en l’air, on entend les enfants s’amuser de la situation. Triste. C’est une vidéo scandaleuse que viennent de publier nos confrères anglais du Mirror. Dans celle-ci, on voit un groupe d’enfants prêt à allumer la mèche d’un feu d’artifice auquel ils ont attaché… un lézard. Solidement accroché avec une corde, le petit reptile ne semble pas prendre conscience de la situation avant le décollage. Le pire, c’est que les enfants rigolent au moment de l’explosion. Source -
Le maire du village mexicain de San Pedro Huamelula a épousé un crocodile. La cérémonie ne s’est pas déroulée par amour, mais bien pour la prospérité de son village. Ce mariage est une tradition pour les habitants du village de pêcheurs. Le maire épouse de manière symbolique l’animal. Ce rituel permet aux pêcheurs d’attraper beaucoup de poissons. Avant la célébration, les invités marchent avec le reptile, vêtu d’une robe de mariée. Celui-ci est considéré comme une jeune altesse. Durant le mariage, le maire Joel Masques Rojas a affirmé vouloir épouser la princesse et a dansé avec sa nouvelle femme. Un habitant du village a confié au Mirror que c’est le plus bel héritage que leurs ancêtres ont laissé. Source
-
Le crocodile de Rabat existe bel et bien. Il serait même sorti prendre du soleil dans la région de l’Oulja, où il a été aperçu par des paysans sur les bordures du fleuve. Les traces de son passage ont bien été relevées et pour défier ceux qui le pourchassent, le crocodile a même dévoré quelques appâts qui lui étaient destinés avant de disparaitre. Le reptile a été aperçu pour la première fois par un employé d’un club situé sur les bordures du fleuve Bouregreg, qui croyait tout d’abord qu’il s’agissait d’une planche. Ce témoignage a été ensuite confirmé par les clients de plusieurs infrastructures touristiques implantées également sur les bords du fleuve Bouregreg. C’est seulement à partir de ce moment que la gendarmerie maritime et la protection civile ont quadrillé les zones où le crocodile aurait été aperçu. Le quadrillage du fleuve dans la zone de l’Oulja et Akrach se fait quotidiennement, a affirmé un membre des équipes de recherche au journal Al Massae, mais la zone où se déplace le crocodile est très vaste, ce qui rend difficile sa localisation. La solution idéale serait qu’il tombe dans les filets. Le rechercher sous l’eau mettrait en péril la vie des plongeurs, affirme la même source. Cela fait environ un mois que le crocodile rôde dans la nature. Sa présence a été confirmée par le maire de Salé Nourredine Lazrak. La nage n’a pourtant pas été interdite au fleuve Bouregreg et les pêcheurs traditionnels exercent normalement leur activité. Le mystère absolu entoure l’origine du crocodile. Les uns affirment que le reptile aurait été lâché ou aurait fui le yacht d’un touriste arabe amarré à la Marina de Salé. D’autres rumeurs avancent plutôt que le crocodile aurait réussi à quitter l’une des résidences de personnalités du golfe situées sur les bordures du fleuve, où des animaux exotiques seraient élevés. Le mystère demeure toujours... - Par: Jalil Laaboudi Source
-
Un mystérieux crocodile repéré dans un lac en Grèce
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un mystérieux crocodile a élu domicile dans un lac de Crète, en Grèce, et sème l'inquiétude parmi les riverains. Un mystérieux crocodile repéré dans un lac en Grèce par Gentside Découverte Les habitants de la région de Rethymno, en Crète, ne sont pas tranquilles depuis qu’un crocodile de près de deux mètres a été repéré dans les eaux d’un lac artificiel. Selon les locaux, le crocodile serait à l’origine de la disparition de plusieurs canards et moutons, mais les autorités avaient du mal à croire qu’un tel animal ait pu se retrouver dans un lac de la région. Jusqu’à ce qu’une vidéo ne vienne confirmer la rumeur. On peut y voir le crocodile nager dans le lac, preuve qu'il est bien réel... et vivant. “Au début, nous pensions que c’était une plaisanterie, mais une fois que nous avons réalisé que les témoignages étaient confirmés par des preuves visuelles, nous avons commencé à enquêter”, explique un représentant de l’Organisation du développement de Crète. L’affaire ne manque pas d’inquiéter les riverains, qui craignent qu’un autre crocodile n’ait élu domicile dans la zone et que les deux reptiles ne finissent par se reproduire. Un crocodile relâché par son propriétaire ? En attendant d’en savoir davantage et de procéder à l’évacuation de l’animal, l’accès au lac a été interdit aux locaux et aux touristes pour éviter tout incident. Deux spécialistes des reptiles ont été appelés en renfort pour assister les pompiers, qui devraient tenter de capturer le crocodile dans la journée du jeudi 10 juillet. Les crocodiles ne sont pas des animaux que l’on croise naturellement en Europe. Pour les autorités locales, il pourrait s’agir d’un crocodile domestiqué relâché par son propriétaire en pleine nature. En 2001, les pompiers autrichiens avaient ainsi récupéré un crocodile d’Amérique du Sud aperçu dans le Danube. Source -
Le serpent de 2 mètres capturé hier sur une exploitation agricole de l’Étang-Salé a été identifié par les services vétérinaires. Il s’agit d’un boa constrictor. Le propriétaire de l’impressionnant reptile n’a pas été retrouvé. Il encourt une amende pouvant aller jusqu’à 30 000€. D’abord soupçonné d’être un python par les sapeurs-pompiers, le serpent récupéré hier dans une ferme à l’Étang-Salé est en réalité un boa. Après avoir été capturé, le reptile a été emmené chez un vétérinaire de l’Ouest qui a formellement identifié l’espèce : un boa constrictor. L’information vous a été révélée hier par Antenne Réunion. La découverte a été faite par le propriétaire de l’exploitation. L’agriculteur de 67 ans a retrouvé l’animal sous des bottes de foin dans son hangar. Le boa mesurait 2m pour un poids de 6 kg et plus de 10cm de diamètre. Un beau spécimen qui n’a toutefois pas effrayé le sexagénaire. Selon les informations recueillies, le reptile errait depuis plusieurs jours en pleine nature. Un serpent avait déjà été signalé par une joggeuse sans que les pompiers ne puissent le retrouver. Il pourrait donc s’agir d’un seul et même boa constrictor. L’animal s’est probablement échappé ou a pu être abandonné. Cette découverte relance le débat sur les NAC (Nouveaux animaux de compagnie) et sur le laxisme de certains propriétaires. Dans ce genre de cas, les fautifs sont rarement appréhendés. L’animal n’était par ailleurs pas équipé d’une puce. Il sera remis à une personne capacitaire. L’abandon d’un animal est passible de 30 000 € d’amende et 2 ans de prison. Le propriétaire encourt une peine plus lourde si le parquet estime que l’animal représente un danger pour l’homme. Source
-
La morsure de serpent, l’un des dangers de l’été. Vipère ou couleuvre, quels sont les gestes à adopter pour soigner une morsure de serpent ? En France, la vipère est le serpent le plus dangereux (mis à part quelques serpents exotiques considérés comme les nouveaux animaux domestiques et vivant dans des vivariums chez les fans de reptiles). On dénombre chaque année entre 100 et 500 morsures de vipère. Plus courante, la couleuvre fait, elle, plus de peur que de mal : si ce serpent peut nous mordre, pas la peine de paniquer pour autant. La couleuvre n’est pas dangereuse et, en cas de morsure, contrairement à la vipère, notre vie n’est pas en danger. Logique donc, les morsures de serpent ne se soignent pas toutes de la même manière. Explications. Comment reconnaître une morsure de vipère et une morsure de couleuvre ? C’est la douleur ressentie qui permet de déceler s’il s’agit d’une morsure de vipère ou d’une morsure de couleuvre. - Dans les 15 minutes qui suivent la morsure de vipère un œdème se forme sur la zone touchée, provoquant une vive douleur. Et pour cause, la vipère dépose son venin très facilement sous notre peau grâce à ses crochets en avant. - La morsure de couleuvre ressemble davantage à un pincement : pas d’œdème et pas véritablement de douleur. Pourquoi ? La couleuvre a la particularité d’avoir les crochets tellement loin dans la gueule, qu’elle n’arrive pas à les implanter dans la peau quand elle mord. Comment soigner une morsure de vipère ? - Le premier réflexe : appeler le SAMU (15). Une prise en charge hospitalière est obligatoire en cas de morsure de vipère. Le manque de rapidité peut coûter la vie à la victime, la morsure de vipère pouvant être mortelle. - En attendant les secours, on prend soin d’allonger la victime et de la calmer : le venin se diffuse plus vite dans l’organisme si l’on s’agite ou si l’on reste debout. - On enlève tout ce qui peut faire garrot autour de la plaie (bracelet, manches, brassards…). Et si on en a la possibilité, on dépose de la glace sur l’œdème formé par la morsure de vipère. - A ne surtout pas faire : tenter d’aspirer le venin avec la bouche. En cas de petite plaie buccale, le venin peut se propager dans l’organisme. Les aspi-venin vendus en pharmacie n’ont, quant à eux, pas prouvé leur efficacité sur les morsures de serpent, donc on laisse tomber (ils sont plus utiles pour les piqûres de guêpe). - On pense également à vérifier si le vaccin antitétanique de la victime est à jour. Les médecins vous demanderont cette info clé. Comment soigner une morsure de couleuvre ? Sans gros danger, la morsure de couleuvre se soigne très bien à la maison sans nécessiter de prise en charge hospitalière. - On commence par nettoyer la morsure de couleuvre avec de l’eau et du savon. - On désinfecte ensuite la plaie en appliquant un désinfectant à base de Chlorhexidine. - Par précaution, on peut passer un petit coup de fil au Centre antipoison le plus proche de chez nous, pour décrire ce qui s’est passé et l’état de la morsure. - On pense également à vérifier si le vaccin antitétanique de la victime est à jour. Merci à Sandrine Rousselot, pharmacienne, Ordre National des Pharmaciens Source