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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) se penche sur le cas d'une araignée tropicale trouvée dans une caisse de bananes provenant d'Amérique centrale. Un employé, qui en fait la découverte, a réussi à l'attraper avant de la remettre aux agents du ministère. Si les spécialistes du MAPAQ ne se sont pas encore prononcés sur l'espèce de cette araignée, les employés de la chaîne d'épicerie IGA Reid et Gadoua en Montérégie, où l'animal a été trouvé, pensent qu'il s'agit d'une Phoneutria nigriventer, plus connue sous le nom d'« araignée du bananier » ou « araignée banane », l'une des plus dangereuses, potentiellement mortelle. L'araignée du bananier peut mesurer plusieurs centimètres et son venin renferme un puissant neurotoxique et des toxines qui peuvent entraîner de graves paralysies, de même que des érections longues et douloureuses. Selon une publication du gouvernement du Canada destinée aux voyageurs qui traite de Phoneutria nigriventer, son « envenimation peut être très grave sous les tropiques, mais elle est bénigne sous les climats plus froids ». En juillet 2012, une résidente de Lac-Mégantic avait trouvé une veuve noire dans des raisins. Selon le MAPAQ, il n'est pas rare de trouver ce type de visiteuse indésirable dans les fruits importés. Il y a en moyenne cinq cas par année au Québec. Le MAPAQ recommande de tuer l'animal plutôt que de tenter de le capturer. D'après les informations de Thomas Gerbet Source
  2. Malheureusement pour toi, ça ne mange pas d'ours
  3. Une jeune rainette versicolor
  4. D'accord, parce que souvent elles vivent en groupe
  5. Voici une compilation étonnante de chats qui font face à des alligators et qui arrivent même à les effrayer. Compilation des chats qui attaquent... des alligators ! par Ohmymag Face à un alligator, n'importe qui serait effrayé. Il n'y a pas de quoi avoir honte, ce dernier est un terrible prédateur. Toutefois, il existe certains êtres qui ne sont pas du tout effrayés par les gros reptiles. Il s'agit de nos amis les chats. Effectivement, selon les images de cette compilation les chats n'ont pas du tout peur des alligators. Face à eux, ils gardent leur sang froid et font preuve d'un réel courage. Déterminés à avoir le dessus sur la bête féroce, les petits félins y vont à coups de griffes pour tenter de faire reculer leurs opposants. Voici donc une compilation assez étonnante car on ne soupçonnait pas qu'une seule seconde que nos petits matous pouvaient être aussi terrifiants face à de gros prédateurs, bien plus gros qu'une souris ! Source
  6. Apporté à la rédaction par une habitante des Trois-Ilets, cet arachnide timide mérite quelques éclairages. Il a fait le buzz tout le week-end sur Facebook et sur notre site internet. Un bel amblypyge a été trouvé dans un jardin des Trois-Ilets, mis en boîte et apporté à la rédaction. Il ressemble à une araignée mais semble avoir des pattes de scorpions. Le jeu étant de trouver ce qu'était cette bestiole, beaucoup d'internautes ont répondu. En fait, il existe 11 ordres chez les arachnides, dont les amblypyges. Ils sont donc bien des cousins des araignées. Outre leurs quatre paires de pattes (ce qui les distingue des insectes, voir encadré), les amblypyges possèdent à l'avant, comme les araignées, des pédipalpes. "Ce ne sont pas des pinces, mais des pattes ravisseuses", commente Patrick Maréchal, président de l'Institut caribéen pour la nature et la culture (ICNC)*. "Un peu comme pour les mantes religieuses, elles leur servent à attraper et maintenir leurs proies, c’est-à-dire des petits insectes, pour les manger." Les amblypyges vivent en milieu tropical humide, dans les écorces, les anfractuosités de roches ou sous des troncs. Ils sortent la nuit donc sont très difficiles à observer. En plus, ils sont très craintifs. Une espèce connue "Ils sont absolument inoffensifs", souligne Patrick Maréchal. "On les appelle les "araignées 24 heures", en particulier à Saint-Barth, où elles sont réputées capables de tuer des humains en 24 heures. La légende varie : on dit aussi qu'elles donnent de la fièvre pendant 24 heures. Je ne sais pas d'où viennent ces histoires, mais il n'en est rien." En Martinique, une seule espèce d'amblypyge est connue : Phrynus goesii, présente sur les îles de la Caraïbe. "Je ne serais cependant pas étonné qu'il en existe une ou deux autres en Martinique", analyse Patrick Maréchal. Les amblypyges sont peu connus car il n'en existe que 120 espèces différentes dans le monde. À comparer aux 42 000 espèces d'araignées ! Patrick Maréchal travaille actuellement à un inventaire des araignées de Martinique, dans le cadre du projet "Zagriyen an nou". Différents des insectes Araignées et amblypyges ne sont pas des insectes, mais des arachnides. Entre autres distinctions, les insectes possèdent trois paires de pattes alors que les araignées et amblypyges possèdent quatre paires de pattes. Source
  7. Les douaniers d'Avignon ont contrôlé lundi la brocante internationale bi-mensuelle au parc des expositions d'Avignon. Comme presque à chaque fois, ils ont trouvé des articles interdits par la convention de Washington. Dix-neuf saisies pour les douaniers de Vaucluse à Avignon lors de la brocante internationale du parc des expositions d'Avignon. Associés à l'office de la chasse et de la faune sauvage, ils sont notamment tombés sur un manteau en peau de lynx, une carapace de tortue montée sur un abat-jour, une peau de python, des défenses d'éléphants (deux telles quelles, deux scultptées et deux objets en ivoire sculpté) et quatre colliers en corail rouge. Tous ces articles sont interdits par la convention de Washington. Les six exposants en cause vont devoir s'acquitter d'amendes douanières. Source
  8. Une équipe de chercheurs de l'Université de Pittsburgh viendrait de mettre au point un nouveau matériau qui se régénèrerait lorsqu'il se brise. Le matériau est formé de nanotubes entourés d'un gel de polymère. Lorsque le gel se brise, les nanotubes se libèrent de son emprise et s'assemblent pour reconstruire ce qui a été détruit. Le procédé ressemble à la réaction naturelle qui survient lorsque la queue d'un lézard est coupée. Selon la docteure Anna Balazs, l'une des scientifiques derrière ce projet de recherche, cette découverte est le «Saint Graal de la science des matériaux». Les dernières avancées dans ce domaine étaient des matériaux qui pouvaient réparer de très petits défauts, mais celui décrit dans le document de recherche est le premier à pouvoir reconstituer des parties significatives. Source
  9. Un sexagénaire a attrapé une mystérieuse maladie qui lui fait gonfler l’estomac à l’extrême. La peau de son ventre s’est déchirée et l’homme a dû se faire opérer d’urgence. John McDonald, un Australien de 60 ans, pêchait dans la rivière Brisbane, dans le Queensland, lorsqu’il a fait tomber sa canette de bière dans la rivière. Sans réfléchir, il la récupère instantanément et continue à boire la bière. Quelques heures plus tard, de violentes douleurs au ventre commencent à le torturer. John McDonald a vu son ventre gonfler en peu de temps. Son estomac a pris une telle taille que la peau de son ventre s’est déchirée. Le sexagénaire a dû se faire opérer d’urgence. Mais le gonflement continue et l’Australien doit subir régulièrement des opérations pour diminuer la grosseur de son estomac et lui permettre de vivre, rapporte le Daily Mail. D’après les médecins, c’est un insecte qui a dû profiter des quelques secondes où la bière a glissé dans la rivière pour s’incruster dans la canette. John McDonald fait aujourd’hui un appel mondial pour espérer trouver quelqu’un qui pourrait le guérir de cette mystérieuse maladie. Source
  10. Il y a sans doute des dizaines de milliers d’animaux qui sont capables de secréter du venin qui leur sert d’arme d’attaque ou de protection parmi lesquels, les araignées, les serpents, les scorpions …La recherche biologique s’intéresse vivement à ces venins bourrés de toxines (jusqu’à 300), et s’en sert pour améliorer ou créer des médicaments. Voici un exemple de recherche met à Saclay, près de Paris. Le venin est une banque de peptides intéressantes Au sein de l’Institut de Biologie et de Technologies de Saclay (iBiTec-S) du CEA de Saclay, Denis Servent anime une équipe de chercheurs qui est l’une des plus avancées au monde sur la recherche portant sur les venins, des substances qui regorgent de toxines. Le saviez-vous: les toxines animales seraient au nombre de 40 millions dont seules 3.000 ont été identifiées à ce jour et 1.000 ont fait l’objet d’une caractérisation pharmacologique. Trouver de nouveaux antidotes, identifier de nouvelles molécules « Les recherches poursuivies dans notre équipe visent à exploiter l’immense ressource que constituent les toxines présentes dans les venins et qui ont été sélectionnées au cours de l’évolution pour cibler souvent de façon extrêmement puissante et sélective des cibles moléculaires jouant un rôle physiologique majeur. » Leur postulat d: ils considèrent qu’un venin n’est pas une simple source de toxines toxiques mais représente plutôt « une banque de peptides à partir desquels il est possible de trouver des activités particulièrement intéressantes pour l’homme« , notamment thérapeutiques. La recherche sur le venin de Mamba vert Nicolas Gilles est un biochimiste qui est entré au CEA au début des années 1990, comme technicien dans un laboratoire de marquage de protéines. Il a obtenu le diplôme d’ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), puis mené une thèse de doctorat sur les venins sous la direction d’un spécialiste des toxines de scorpion. Crédits : CEA Les venins sont étudiés depuis très longtemps pour comprendre pourquoi ils sont toxiques et utiliser leurs propriétés. Chimiste pharmacologue au sein de cette équipe, Nicolas Gilles travaille sur ce sujet depuis une dizaine d’années. Le principe est généralement le suivant : il s’agit de sélectionner un toxine intéressante parmi celle que contient le venin puis de la modifier. On conserve ses propriétés utiles mais on limite sa toxicité. Ce n’est plus alors un poison mais un médicament ! « Je suis passé ainsi de la biochimie des protéines à la pharmacologie des canaux ioniques« , explique-t-il. Il travaille aujourd’hui sur la pharmacologie moléculaire. La recherche sur les toxines animales est un sujet exploré par des dizaines de chercheurs. Lui s’attache à « une mini-protéine facile à manipuler et pouvant servir de base pour l’étude de l’interaction protéine-protéine ». C’est ainsi qu’aujourd’hui on présente ces protéines en les utilisant aussi comme outil de marquage ou de contraste pour étudier leurs récepteurs cibles. La majorité des toxines connues à ce jour ont un effet sur les canaux ioniques qui contrôlent (notamment) la transmission nerveuse ou la contraction musculaire. En 2003-2004, Denis Servent se concentre sur l’étude des toxines actives sur les Récepteurs Couplés aux Protéines G, les fameux RCPG qui ont valu le prix Nobel de Chimie 2012 à 2 Américains (Robert Lefkowitz et Brian Kobilka)(1). Constat : on connaît au mieux10% de ce que contient le venin le plus étudié. On n’a aucune idée des activités pharmacologiques potentielles de 90% des toxines qui se trouvent dans ces venins. Partant de ce constat, Nicolas Gilles précise, « De mon côté, j’ai repris la base de l’étude des venins en essayant d’axer mes recherches sur le développement thérapeutique. Il s’agit de la 1ère cible thérapeutique actuelle sur laquelle travaille l’ensemble des grandes firmes pharmaceutiques. Il existe en effet un besoin énorme en ligands sélectifs pour développer des médicaments de meilleure qualité« , explique-t-il. Des découvertes issues de 4 venins de 4 espèces 4 venins des 4 espèces de mambas africains ont permis de découvrir plusieurs toxines. Une d’entre elles, provenant du venin du mamba vert (Dendroapsis angusticeps), possède une « activité extrêmement originale et des potentialités thérapeutiques très prometteuses », Cette toxine n’est pas encore exploitée par l’industrie pharmaceutique : ce ne sera pas facile car sur 1.000 molécules ayant une activité thérapeutique, 1 seule en moyenne est mise sur le marché. Autre piste, l’utilisation de cette toxine comme outil scientifique pour décrypter le fonctionnement d’un récepteur, développer des agents de marquage ou de contraste. Un bon exemple est celui du captopril qui est un médicament contre l’hypertension artérielle : il est un dérivé du venin du jararaca, un serpent brésilien qui tue sa proie en faisant baisser sa pression artérielle. Autre exemple, celui du mamba noir, un des serpents africains les plus dangereux : selon des chercheurs de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire de Nice, sont venin peut être transformé en un antalgique plus efficace que la morphine avec l’avantage de présenter bien moins d’effets secondaires. En attendant Nicolas Gilles poursuit sa recherche sur d’autres toxines qui agissent sur le rein. « Nous avons l’espoir d’aboutir à des développements et peut être au dépôt d’un brevet« . A suivre donc. Source
  11. En août 2012, Thierry Bordat nous recevait à La Planète des crocodiles, à l'occasion des quatre ans du site qu'il dirigeait. - (Photo archives Marie-Laure Aveline) Thierry Bordat, ancien directeur de La Planète des crocodiles et L’Ile aux serpents, est décédé jeudi. Ce passionné vivait très mal son éviction du vivarium. La Planète des crocodiles à Civaux est fermée jusqu'à ce soir, sous le signe du deuil, après la disparition brutale de son ancien directeur. Thierry Bordat est décédé jeudi soir en région parisienne, près d'une maison de convalescence où il séjournait. Les causes de son décès ne se sont pas encore établies, nous a indiqué son entourage, il pourrait avoir succombé à un malaise. Agé de 40 ans, il était marié et père de trois enfants, âgés de 9 à 1 ans. L'annonce de son décès a été reçue, hier matin, avec stupeur et grande tristesse dans les deux vivariums qu'il a dirigés, La Planète des crocodiles et L'Ile aux serpents à La Trimouille. Spécialiste reconnu des reptiles, Thierry Bordat y avait gardé de nombreux amis, malgré le conflit qui l'opposait à son employeur, Vert Marine, au sujet de la gestion des établissements et de leur avenir. >>> Ile aux serpents : les élus avalent la couleuvre (4 septembre 2013) Le contentieux, qui couvait depuis plus d'un an, avait éclaté au grand jour fin août, lorsque Vert Marine avait fermé, du jour au lendemain, L'Ile aux serpents, et dévoilait son intention de vendre les deux sites poitevins. Le 16 septembre, le climat était devenu délétère avec l'éviction de Thierry Bordat de son poste de directeur de La Planète des crocodiles. Dans une interview à notre journal, il dénonçait la « violence » du procédé. >>> Ile aux serpents : l'affaire s'envenime (17 septembre 2013) Il avait été réaffecté contre son gré à L'Ile aux serpents, fermée au public depuis alors deux semaines (et toujours actuellement). Titulaire de la « capacité » administrative indispensable à la gestion d'animaux dangereux, Thierry Bordat avait refusé d'assurer ce nouveau poste. Épuisé par l'accumulation de stress, il se trouvait depuis en arrêt maladie. L'hommage de ses collègues Dans des courriers adressés hier soir à notre rédaction, ses collègues d'Abyssea et des vivariums lui rendent hommage : Les employés, anciens employés et le monde animalier s'associent à la douleur de la famille de Thierry Bordat, sa femme et ses enfants. Sa disparition marque une perte tant professionnelle qu'humaine. Il nous a beaucoup appris et a partagé avec nous aussi bien sa passion pour les animaux que sa vision du monde qu'il voulait plus juste et plus respectueux de tous ceux qui le peuplent. Un humanisme qui transparaissait dans son travail mais aussi dans l'écoute, la disponibilité et le soutien qu'il a toujours apporté à chacun de nous. La disparition de Thierry Bordat frappe les équipes des deux vivariums alors que la reprise tant attendue de leurs sites semble en bonne voie : les négociations entre un tandem de repreneurs et Vert Marine seraient bien avancées, selon nos informations, avec l'ambition de les faire aboutir avant la fin de l'année. Sébastien Kerouanton Source
  12. Des zoologistes de l'Université du Tennessee ont observé le comportement de crocodiles et d'alligators pour attirer leurs proies. Ils se sont aperçus que ceux-ci utilisaient des brindilles et des branches pour appâter leurs victimes. Selon les chercheurs, en s'adaptant à la saisonnalité de leurs proies, les reptiles ont un comportement inédit. Une drôle de façon d'attraper son repas ! Lorsqu'il s'agit de manger, les crocodiles et les alligators pourraient bien être plus créatifs que prévus. Une nouvelle étude suggère qu'ils utilisent différents outils comme des branches ou des brindilles pour attirer leurs proies. Mais pourquoi des branches ? À la période des amours, lorsque les oiseaux construisent leurs nids, ils volètent à droite à gauche pour trouver le bois dont ils ont besoin. Et celui disposé par les reptiles sur leur museau n'y échappe pas. Mais la tactique va bien au-delà. Il semblerait que les crocodiles d'Inde et les alligators de Floride et de Californie soient également capable de sentir les changements dans l'air. En effet, les scientifiques se sont aperçus que les reptiles sont conscients des changements de saisons puisqu'ils mettent en place cette technique de chasse pile au moment où les oiseaux recherchent des brindilles pour construire leurs nids. Les volatiles pensent alors, probablement, que les brindilles flottent à la surface de l'eau. Un comportement inédit Pour surveiller ce comportement un peu spécial et en savoir plus, les zoologistes de l'Université du Tennessee se sont positionnés en Louisiane, durant la saison des amours des hérons et des aigrettes, entre mars et avril, lorsque les oiseaux construisent leurs nids. Il leur aura fallu un an pour venir à bout de l'étude de ce phénomène, la première à décrire l'utilisation d'outils chez les reptiles. C'est aussi le premier cas démontré de reptiles calant leur utilisation d'appâts sur le comportement saisonnier de leurs proies. Selon les scientifiques, les oiseaux ont l'habitude de choisir de construire leurs nids près d'étangs, s'entourant alors de crocodiles et d'alligators. Ils utilisent les reptiles comme protection contre les prédateurs qui pourraient grimper aux arbres pour attaquer leur nid, comme les serpents, les singes ou encore les ratons-laveurs. Toutefois, les oiseaux payent le prix fort pour cette protection puisque tout oisillon qui tombe du nid finit sous la dent des crocodiles. C'est également le cas pour quelques adultes séduits par une branche qui semble flotter dans l'eau. Pareil chez tous les crocodiles ? Dans cette nouvelle étude, publiée dans la revue Journal of the Ethology Ecology and Evolution, l'équipe de Vladimir Dinets, auteur d'un livre sur le comportement des crocodiles, a noté que cette utilisation d'outils a été observée chez deux espèces de crocodiles. Aussi, ils n'excluent pas que l'appât des proies à l'aide de brindilles soit plus largement utilisé par ces espèces de sauriens. Pour tenter d'en savoir un peu plus, ils ont parcouru des anecdotes et des recherches sur les crocodiles vivant près d'une colonie d'aigrettes, près de Chennai, en Inde. C'est en 2007 que les premières descriptions de ce comportement ont été enregistrées. Les chercheurs avaient alors aperçu les reptiles avec des brindilles en équilibre sur leur museau. À un moment, une aigrette s'est approchée pour saisir une branche et le crocodile s'est brusquement avancé pour la saisir. "Utiliser des objets pour chasser est très rare chez les espèces sauvages et cela n'a été observé que chez quelques-unes d'entre elles. C'est le premier cas de prédateur qui utilisent non seulement des objets comme appâts mais qui prend aussi en compte la saisonnalité. Cela offre de nouvelles informations surprenantes sur le comportement complexe des archosauriens, une branche qui regroupe à la fois les crocodiles et les oiseaux", détaillent les auteurs. En effet, les alligators et les crocodiles ne sont pas les seuls à avoir un tel comportement, précise le Scientific American. Le héron vert utilise plumes et brindilles pour attirer les poissons alors que les chevêches des terriers préfèrent les fèces pour séduire les bousiers. Source
  13. La ménagerie de Todd Ray vient de s'agrandir puisqu'il a accueilli Thor et Loki, une tortue à deux têtes. A l'heure du bain, les deux têtes de cette tortue agressive a tenté de le mordre. Todd Ray présente sa tortue serpentines à deux têtes par Gentside Au fil des années, Todd Ray s'est construit une collection d’animaux à deux têtes impressionnante. Dans une courte séquence, il nous présente ses nouvelles tortues. C'est l'heure de la toilette pour la tortue à deux têtes. Thor et Loki s'affrontent pendant le bain Todd Ray aime ses animaux et sait que leur particularité fait également leur fragilité. Il accorde donc un soin particulier à ses animaux. De plus, attaché à ses animaux, ils ont tous deux noms. Chaque côté a son propre nom. Pour cette nouvelle tortue qu'il a accueillie dans sa ménagerie, d'un côté nous retrouvons Thor et de l'autre Loki, en référence aux dieux de la mythologie nordique. S'il a choisi ces deux noms, c'est pour rappeler la grande animosité qui anime ces tortues. Todd Ray explique que les tortues serpentines sont particulièrement agressives. D'ailleurs, on le voit dans cette séquence. Les deux têtes ouvrent grand leur bouche pour tenter de mordre leur propriétaire. Pendant qu'il tente de les laver à l'aide d'un coton tige, il manque de se faire pincer les doigts à plusieurs reprises par ce reptile. Le Freakshow s’agrandit Dans son émission Freakshow, Todd Ray met en avant sa superbe collection. Ces animaux sont aussi rare que précieux. Le spécialiste des animaux à deux têtes a d'ailleurs expliqué au Huffington Post que sa tortue, une fois grande, pourrait peser dans les 68 kilos. "Ils ressembleraient à quelque chose tout doit sortie d'un livre fantastique", s'est enthousiasmé Todd Ray. En attendant, c'est d'une minuscule tortue à deux têtes dont il s'occupe. D'ailleurs, dans la seconde saison de son émission diffusée début 2014, Freakshow, cette tortue fera sa première apparition dans le show. Les américains ont déjà eu l'occasion de voir ses serpents à deux têtes, ses lézards et même ses tortues. Cet homme s'est pris de passion pour ces animaux que beaucoup considéraient comme des erreurs de la nature. Il a su leur offrir un toit et même changer le regard des gens sur ces bêtes originales et fascinantes. Source
  14. Ouverture ce matin du troisième salon du reptile à Martigues. Rendez-vous toute la journée et demain dans la Maison du Tourisme de Martigues de 10h à 18h. Cette année, une cinquantaine d'exposants présente une grande diversité d'animaux,lézards, serpents, amphibiens, tortues. Entrée: 5 euros (3 euros pour les -12 ans) Ce matin, Maritima s'est rendu sur place. Beaucoup de monde dans les allées du salon dès l'ouverture des portes. L'occasion de rencontrer des passionnés dans le public. Thierry et Aude possèdent plusieurs lézards et serpents. Ils répondent à Daniel Cismondo Source
  15. Carl Linnæus, puis Carl von Linné après son anoblissement, né le 23 mai 1707 à Råshult (Suède) et mort le 10 janvier 1778 à Uppsala (Suède), est un naturaliste suédois qui a fondé les bases du système moderne de la nomenclature binominale. Considérant, selon la formule d'Edward Coke « Nomina si nescis, perit et cognitio rerum » (la connaissance des choses périt par l'ignorance du nom), que la connaissance scientifique nécessite de nommer les choses, il a répertorié, nommé et classé de manière systématique l'essentiel des espèces vivantes connues à son époque en s'appuyant sur ses propres observations comme sur celles de son réseau de correspondants. La nomenclature qu'il établit alors, et la hiérarchisation des classifications en classe, genre, ordre, espèce et variété, s'impose au XIXe siècle comme la nomenclature standard. Le grand nomenclateur que fut Linné, qui consacra sa vie à nommer la plupart des objets et êtres vivants, puis à les ordonner selon leur rang, eut lui-même maille à partir avec sa propre identité, son nom et même son prénom ayant été remaniés tant de fois au cours de sa vie qu’on ne dénombre pas moins de neuf binômes et autant de synonymes ! Aux XVIIE et au XVIIIE siècles, la plupart des Suédois ne portent pas encore de noms patronymiques. Aussi le grand-père de Linné, conformément à la tradition scandinave, s’appelait Ingemar Bengtsson (signifiant « Ingemar, fils de Bengt ») et son propre fils, le père de Linné, fut d’abord connu sous le nom de « Nils Ingemarsson » (signifiant « Nils, fils d’Ingemar »).Mais Nils, pour répondre aux exigences administratives lors de son inscription à l’université de Lund, doit choisir un patronyme. Sur les terres familiales pousse un grand tilleul. La propriété en porte déjà le nom : Linnagård (ou Linnegård), toponyme formé de linn (variante aujourd’hui obsolète de lind, « tilleul » en suédois) et de gård, « ferme »). Plusieurs membres de la famille s’en sont déjà inspiré pour former des patronymes comme Lindelius (à partir de lind) ou Tiliander (à partir de Tilia, « tilleul » en latin). Il est par ailleurs de bon ton, dans les milieux instruits de pratiquer le latin. Nils choisit donc une forme latinisée et devient « Nils Ingemarsson Linnæus ». Honorant ensuite le très populaire souverain de Suède de l’époque Charles XII, (en suédois Karl XII, 1682-1718), Nils donne le prénom du roi à son fils, qui débute donc son existence en s’appelant Karl Linnæus, le plus souvent orthographié « Carl Linnæus ». Lorsque Carl Linnæus s’inscrit à l’université de Lund à l’âge de 20 ans, son prénom est enregistré sous la forme latinisée de Carolus. Et c’est sous ce nom de Carolus Linnæus, qu’il publie ses premiers travaux en latin. Parvenu à une immense notoriété et en qualité de médecin de la famille royale de Suède, il est anobli en 1761 et prend en 1762 le nom de Carl von Linné, Linné étant un diminutif (« à la française », selon la mode de l’époque dans nombre de pays de langue germanique) de Linnæus et von étant la particule nobiliaire. Dans le monde francophone comme en Suède, il est aujourd’hui communément connu sous le nom de Linné. En botanique, où les citations d’auteurs sont souvent abrégées, on emploie l’abréviation standardisée L. Il est d’ailleurs le seul botaniste à avoir le grand privilège d’être abrégé en une seule lettre. En zoologie, où il est d’usage de citer le nom patronymique complet de l’auteur du taxon, on emploie « Linnæus » (ou sa graphie sans ligature latine « Linnaeus », adoptée en anglais et plus pratique pour les utilisateurs de claviers dits internationaux) à la suite des taxons qu’il a décrits, et plus rarement « Linné », car c’est sous son nom universitaire « Linnæus » que ses principaux travaux de taxinomie zoologique jusqu’à 1761 ont été publiés (sauf les 1500 noms d’espèces d’animaux nouveaux établi en 1766/1767 dans la 12e édition de Systema naturae, pour lesquelles on utilise habituellement en français le nom d’auteur « Linné »). De plus, à la différence de son prénom (Carolus), « Linnæus » n’est pas une transcription latine a posteriori, mais son véritable patronyme. Quant à ses œuvres, elles furent publiées jusqu’en 1762 sous les noms de « Caroli Linnæi » (qui est la forme génitive, signifiant « par Carolus Linnæus »), ou encore « Carl Linnæus » ou seulement « Linnæus ». En 1762, sur la page de couverture de la seconde édition de Species plantarum, le nom est encore imprimé de cette manière. Mais ensuite, il n’apparaît plus imprimé que dans sa forme nobiliaire « Carl von Linné » ou « Carolus a Linné » (le a ou ab étant la traduction latine de von). Dans quelques bibliothèques, il est généralement entré comme « Linnaeus, Carolus (Carl von Linné) », d'autres utilisent « Carl von Linné ». Carl Linnæus naît le 23 mai 1707 à Råshult, dans la paroisse de Stenbrohult du comté de Kronoberg, dépendant à cette époque de la province suédoise méridionale du Småland. La région est riche en forêts et en lacs, l’environnement y est particulièrement propice à la contemplation et à l’observation de la nature. Le père de Carl, Nils Ingemarsson Linnaeus (1674-1748) est alors un vicaire de l’église luthérienne et sa mère, Kristina Brodersonia (1688-1733) est la fille du pasteur de Stenbrohult, Samuel Brodersonius. Nils exerce cette charge d’assistant pastoral depuis son arrivée à Råshult en 1705, mais en 1709, à la mort de son beau-père, il devient lui-même le pasteur de la paroisse et la famille déménage de quelques centaines de mètres jusqu’au presbytère de Stenbrohult, au bord du lac de Möckeln. Nils est un amoureux des plantes qui transmet sa passion à son jeune fils, permettant à celui-ci d’entretenir son propre jardin dès l’âge de 5 ans. Mais avec un père et un grand-père pasteurs, la destinée de Carl est de suivre leurs traces et de devenir aussi pasteur. Carl quitte le foyer familial à 9 ans, le 10 mai 1716, pour entrer à l’école de Växjö à une quarantaine de kilomètres de Stenbrohult. Il poursuit ensuite ses études au lycée de la même ville, qu’il intègre le 11 juillet 1723 et qu’il quitte le 6 mai 1721. Mais il ne montre guère d’enthousiasme pour les études et la vocation religieuse. Il préfère s’intéresser aux choses de la nature et y passer son temps. Ses camarades le surnomment déjà « le petit botaniste ». Les professeurs, notamment celui d’histoire naturelle, le Dr Johan Stensson Rothman (1684-1763), convainquent finalement les parents de Carl de ne pas lui imposer une carrière religieuse et de lui permettre de poursuivre des études de médecine. C’est finalement son jeune frère, Samuel, qui succédant à son père et à son grand-père, deviendra pasteur de Stenbrohult. Inscrit sous le nom de « Carolus Linnæus », il commence ses études à l’université de Lund en 1727. Il y reçoit notamment l’enseignement de Kilian Stobæus (1690-1742), le futur professeur et recteur de l’université, alors encore seulement docteur en médecine, qui lui offre son amitié et ses encouragements et lui ouvre ses collections et sa bibliothèque. Cependant, sur les conseils de son ancien professeur de Växjö, le Dr Johan Stensson Rothman, il s’inscrit à la prestigieuse université d'Uppsala qu’il rejoint en septembre 1728, où il peut effectivement trouver la richesse générale de connaissance qui lui convient. Fort peu développées à cette époque, les études de médecine n’étaient suivies que par une dizaine d’étudiants sur les cinq cents environ que comptait l’université et il n’était pas prévu que l’on puisse soutenir sa thèse de doctorat en Suède. Mais l’enseignement médical incluait une part importante de botanique, notamment l’apprentissage des caractères des plantes, de leurs vertus médicinales et de la manière de les préparer en pharmacie. Ces études furent sans doute le moyen, voire le prétexte, pour Carolus Linnæus de s’adonner à sa passion pour la botanique. Arrivé à Uppsala sans un sou vaillant, il lui faut aussi subvenir à sa propre existence. Alors qu’à peine arrivé en ville, il visite le jardin botanique fondé par Olof Rudbeck (1630-1702), il est remarqué et pris en charge par Olof Celsius (1670-1756), le doyen de la cathédrale et oncle du savant Anders Celsius (1701-1744). Olof Celsius présente Linné à Olof Rudbeck le Jeune (1660-1740), lui-même médecin naturaliste, qui engage le jeune étudiant comme tuteur de ses fils et lui permet d’accéder à sa bibliothèque. Linné remplace un temps l’assistant de Rudbeck, Nils Rozén (1706-1773), alors en voyage à l’étranger. Linné a justement comme professeur Olof Rudbeck le Jeune, ainsi que Lars Roberg (1664-1742). C’est à Uppsala, dès l’âge de 24 ans, qu’il conçoit sa classification des plantes d’après les organes sexuels et commence à l’exposer dans son Hortus uplandicus. C’est aussi à Uppsala, que Linné se lie d’amitié avec Peter Artedi (1705-1735), son aîné de deux ans, qui également issu d’un milieu d’église, destiné à devenir pasteur et venu étudier la théologie, s’intéresse finalement plus à l’histoire naturelle, particulièrement aux poissons. Il conduit des missions scientifiques en Laponie et en Dalécarlie, à l'époque régions inconnues. Il en rapporte une très riche collection de spécimens végétaux, animaux et minéraux et publie sa première étude qui utilise le système sexuel des plantes, Florula Lapponica qu'il améliora par la suite sous le nom de Flora Lapponica (1737). Bien qu’il donne des conférences de botanique et qu’il soit considéré à Uppsala comme un génie, il n’a pas encore de diplôme de médecine. En 1735, il part aux Pays-Bas, avec l'intention d'y obtenir son diplôme de médecine et de publier ses écrits. Il met en forme ses notes et rencontre le botaniste Jan Frederik Gronovius (1686-1762) à qui il montre son manuscrit Systema Naturae. Celui-ci est si impressionné qu’il décide de financer son édition à Leyde. En 1736, il fait un voyage à Londres où il rencontre les personnes en vue de l'université d'Oxford tel le physicien Hans Sloane, le botaniste Philip Miller et le professeur de botanique J.J. Dillenius. Il rentre à Amsterdam pour continuer l'impression de son travail Genera Plantarum, point de départ de sa taxinomie. Au cours de son séjour en Hollande, il rencontre également le droguiste Albertus Seba (1665-1736) et Herman Boerhaave (1668-1738) botaniste qui le met en relation avec l’influent George Clifford (1685-1760), président de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et botaniste distingué. Il étudie et travaille au cours de l'année 1737 dans le jardin du riche banquier. Clifford est en relation avec les marchands hollandais et les plantes collectées dans le monde entier sont ramenées à Linné qui s'efforce de les intégrer dans son Systema naturae4. Son jardin à Hartekamp était fameux à l'époque, puisqu'il y avait plus de mille espèces différentes. Linné y écrit en collaboration avec Georg Dionysius Ehret, illustrateur botanique, une description de jardin anglais, l’Hortus Cliffortianus, publié en 1737. Il obtient enfin son titre de docteur en médecine, après un court séjour à l’université de Harderwijk, puis il part pour l’université de Leyde, plus prestigieuse, où il reste une année au cours de laquelle son ouvrage Classes Plantarum est imprimé. Avant de rentrer en Suède, il va à Paris où il fait la rencontre de Bernard de Jussieu et de Claude Richard à Trianon. Il retourne alors en Suède, où, ne recevant pas de proposition qui le satisfasse, il exerce la médecine à Stockholm en se spécialisant dans le traitement de la syphilis. Il se marie le 26 juin 1739 avec Sara Elisabeth Moræa (1716-1806), originaire de Falun. Ensemble ils auront sept enfants, deux garçons et cinq filles : Carl (1741-1783), Elisabeth Christina (1743-1782), Sara Magdalena (1744, morte à l’âge de quinze jours), Lovisa (1749-1839), Sara Christina (1751-1835), Johan (1754-1757) et Sofia (1757-1830). Finalement, en 1741, il obtient la chaire de médecine à l’université d’Uppsala puis celle de botanique, fonction qu’il occupera jusqu’à sa mort. Dans le jardin botanique de l'Université, il arrange les plantes selon sa classification. Il effectue trois expéditions en Suède et inspire une génération d'étudiants. Les compte-rendus de voyages sont publiés en suédois afin d'être accessible à tous. Outre la pertinence des observations de la vie de tous les jours, ces œuvres sont aussi appréciées pour leur qualité littéraire. Linné continue de réviser son ouvrage, Systema Naturae, qui ne cesse de grossir au fil des ans et à mesure qu'il reçoit des quatre coins du globe des spécimens de végétaux et d'animaux qu'on lui expédie et qu'il doit classer. De la brochure de dix pages du début (deux pages pour les minéraux, trois pour les plantes, deux pour les animaux), son œuvre devient un ouvrage de plusieurs volumes. Quand il n'est pas en voyage, il travaille sur l'extension du domaine minéral et animal. Il est si fier de son travail qu'il se voit tel un nouvel Adam nommant la nature, au point qu'il avait coutume de dire « Deus creavit, Linnaeus disposuit », ce qui traduit du latin signifie « Dieu a créé, Linné a organisé ». En 1747, il devient médecin de la famille royale de Suède et obtient un titre de noblesse en 1761. À la fin de sa vie, il est si célèbre que Catherine II de Russie lui envoie des graines de son pays. Il entre aussi en correspondance avec Joannes A. Scopoli, surnommé le « Linné de l'Empire autrichien », qui était docteur et botaniste à Idrija, duché de Carniole en actuelle Slovénie. Scopoli lui a transmis toutes ses recherches et ses observations pendant des années, sans qu'ils pussent se rencontrer à cause de la distance. Pour lui rendre hommage, Linné a nommé Scopolia une espèce de la famille des solanaceae. Les dernières années sont marquées par une santé déclinante. Il souffre de la goutte et de maux de dents. Une attaque en 1774 le laisse très faible et une seconde, deux ans plus tard lui paralyse la partie droite. Il meurt le 10 janvier 1778, à Uppsala, au cours d'une cérémonie dans la cathédrale, où il est par ailleurs enterré. Six années plus tard, suivant ses instructions posthumes, sa veuve vendit sa bibliothèque, ses manuscrits et la plus grande partie de ses collections à un acquéreur qui en prendrait grand soin. Ce dernier, un jeune Anglais nommé James Edward Smith, fonda une société scientifique chargée de recevoir ces trésors et l'appela la Linnean Society of London, où les collections sont conservées, protégées dans un sous-sol, mais disponibles aux chercheurs. L’ouvrage le plus important de Linné est son Systema Naturæ (les systèmes de la Nature) qui connaît de nombreuses éditions successives, la première datant de 1735. Chacune d’elles améliore son système et l’élargit. C’est avec la dixième édition, de 1758, que Linné généralise le système de nomenclature binominale. Mais sa classification est parfois totalement artificielle. Ainsi dans la sixième édition de Systema Naturæ (1748), il classe les oiseaux dans six grands ensembles pour répondre, harmonieusement, aux six ensembles qu’il utilise pour classer les mammifères. Il définit clairement certains groupes comme la classe des amphibiens. Pour cela, il utilise les animaux décrits ailleurs (comme dans les œuvres de Seba, Aldrovandi, Catesby, Jonston ou d’autres auteurs). Mais, la plupart du temps, il décrit les espèces d’après des spécimens qu’il peut lui-même étudier. Précurseur du racisme scientifique, il divise les Homo sapiens en quatre « variétés » en 1735, mais c’est dans la dixième édition, celle de 1758, qu’il introduit une classification de différentes espèces humaines avec l’homme blanc (Homo europaeus) en haut de l’échelle et l’homme noir (Homo afer) en bas (voir Linné, Systema Naturae, 10e éd., 1758 (t. I, p. 20 sqq.)). Mises en vente par la veuve de Linné en 1783 pour subvenir à ses propres besoins et à ceux de ses filles, les très nombreuses lettres à Linné des plus grandes figures de l’époque du monde des sciences et des idées révèlent toute la richesse intellectuelle du personnage et mettent en lumière les controverses qui agitaient alors la pensée européenne. Lors de son voyage en Laponie en 1732, Linné visite une pêcherie de perles au lac de Purkijaure. Il faut ouvrir des milliers de coquillages pour trouver les si rares perles : cela l’intrigue. De retour à Uppsala, il tente une expérience, introduit une petite dose de plâtre fin dans des moules perlières et replace celles-ci dans la rivière de la ville, la Fyris. Six ans plus tard, il récolte plusieurs perles de la taille d’un pois5. Il perfectionne la technique utilisant alors un fil d’argent pour tenir le granule générateur éloigné de la paroi de la coquille. La nacre peut ainsi se déposer régulièrement pour former une perle sphérique. Il vend son brevet en 1762, mais l’acquéreur néglige d’en tirer profit. Ce n’est qu’en 1900 que l’invention de Linné est redécouverte lors de la lecture de ses manuscrits conservés à Londres. Au xxe siècle, les Japonais développent alors la culture perlière et en améliorent les techniques. Linné met au point son système de nomenclature binominale, qui permet de désigner avec précision toutes les espèces animales et végétales (et, plus tard, les minéraux) grâce à une combinaison de deux noms latins (le binôme) (il faudrait dire plus exactement le « binom », comme le Code de Nomenclature zoologique, 4e édition, 1999, le précise en français, traduction de l'anglais binomen traduit par erreur par binôme (en anglais « binomial ») ! Les rédacteurs de la dernière version française ont pris conscience de cette grotesque erreur - il n'y a aucun rapport entre le concept algébrique et le nom des organismes en nomenclature binominale - et ont rectifié. Le code de Botanique a malheureusement entériné cette confusion, et, pire, admet l'expression de nomenclature binomial ! ). Ce binom, ou binôme suivant l'usage trop répandu, comprend : un nom de genre au nominatif singulier (ou traité comme tel), dont la première lettre est une majuscule ; une épithète spécifique, qui peut être un adjectif, un nom au génitif ou un attribut, s’accordant avec le genre grammatical (masculin, féminin ou neutre) du nom de genre. Il est écrit entièrement en minuscules. L’épithète évoque souvent un trait caractéristique de l’espèce ou peut être formé à partir d’un nom de personne, de lieu, etc. NB. Le nom de l’espèce est constitué par l’ensemble du binom. Ces noms sont « réputés latins », quelle que soit leur origine véritable (grecque, chinoise ou autre), et écrits en alphabet latin (lettres de a à z et ligatures æ et œ, comme en français, mais sans diacritiques ni accents). Ce système binominal permet d’éviter de recourir aux noms vernaculaires, qui varient d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre. Par exemple, le renard roux est appelé en japonais aka-kitsune, mais un naturaliste japonais comprendra le nom latin, international, de Vulpes vulpes. Toutefois, avec la multiplication des recombinaisons, des synonymes et des interprétations divergentes d’auteurs, les « noms scientifiques » actuels sont parfois instables et difficiles à manier, comme d'ailleurs les noms vernaculaires. Linné est un naturaliste « fixiste ». Pour lui, les espèces vivantes ont été créées par Dieu lors de la Genèse et n’ont pas varié depuis. Le but premier de son système est de démontrer la grandeur de la création divine. L’ordre hiérarchique des taxons y est fondé sur des critères de ressemblance « morphologiques » et d’affinités supposées, sans établir de relation génétique ou phylogénétique entre les espèces. Mais, par la suite, au fur et à mesure de l’avancée des connaissances, notamment à partir des travaux de Lamarck et de Darwin, la systématique a pris diverses formes (phénétique, évolutioniste, phylogénétique…), pour aboutir de nos jours à une systématique pragmatique (« au quotidien ») qui essaie de prendre en compte les diverses données propres à chaque méthode. Linné, comme d’autres scientifiques de son temps, éprouve des difficultés pour concilier le contenu de la Bible avec ses connaissances. Il explique ainsi que le jardin d'Éden était comme une île tropicale qui devait comporter une haute montagne. Celle-ci, dont le climat change avec l’altitude, offre des habitats pour les autres formes de vie habituées aux régions tempérées et arctiques. Linné a appliqué le concept de « race » à l'homme (ainsi qu'aux créatures mythologiques). La catégorie Homo sapiens fut subdivisée en cinq catégories de rang inférieur, à savoir Africanus, Americanus, Asiaticus, Europeanus et Monstrosus. Elles étaient basées au départ sur le lieu d'origine selon des critères géographiques, puis plus tard, sur la couleur de peau. Chaque « race » possédait certaines caractéristiques que Linné considérait comme endémiques pour les individus qui la représentaient. Les Indiens d'Amérique seraient colériques, rouge de peau, francs, enthousiastes et combatifs; les Africains flegmatiques, noir de peau, lents, détendus et négligents; les Asiatiques mélancoliques, jaune de peau, inflexibles, sévères et avaricieux; les Européens seraient quant à eux sanguins et pâles, musclés, rapides, astucieux et inventifs. On trouverait enfin dans la catégorie des hommes « monstrueux » les nains des Alpes, les géants de Patagonie et les Hottentots monorchistes. Par la suite, dans Amoenitates academicae (1763), il définit l'Homo anthropomorpha comme un terme fourre-tout pour une variété de créatures mythologiques et proches de l'homme, tel le troglodyte, le satyre, l'hydre, le phœnix. Il prétendit que ces créatures n'existèrent pas vraiment mais qu'elles étaient des descriptions inexactes de créatures ressemblant aux grands singes. Dans son Systema Naturae il définit aussi l'Homo ferus comme « chevelu, muet et à quatre pattes ». Il y inclut aussi le Juvenis lupinus hessensis ou garçons-loup qui furent élevés par des animaux, pensait-il ; dans le même esprit on y trouve le Juvenis hannoveranus (Pierre de Hanovre) et la Puella campanica où Linné évoque la fille sauvage de Songy. Linné a eu une immense influence sur les naturalistes de son époque. Nombreux sont ceux qui viennent assister à son cours, apprendre sa méthode pour l’appliquer dans leur pays. Nombreux sont ceux qui s’embarquent pour des contrées lointaines pour y reconnaître la flore, Linné lui-même les nomme ses apôtres. Tous ces naturalistes trouvent avec la systématique et la nomenclature linnéenne un moyen de faire progresser les connaissances. C’est avec sa collaboration que Philibert Commerson put écrire son traité d’ichtyologie. Il eut aussi quelques autres correspondants tels que Frédéric-Louis Allamand. Parmi ses nombreux élèves, citons : Anders Dahl, Johan Christian Fabricius, Charles de Géer, Christen Friis Rottbøll, Daniel Solander ou Martin Vahl. Il faut citer également le naturaliste suédois Peter Artedi (1705-1735). Les deux hommes se rencontrent à l’université d'Uppsala, se lient d’amitié puis se séparent, Linné partant pour la Laponie et Artedi pour la Grande-Bretagne. Avant leur départ, ils se lèguent mutuellement leurs manuscrits en cas de décès. Mais Artedi se noie accidentellement à Amsterdam où il venait réaliser le catalogue des collections d’ichtyologie d’Albertus Seba (1665-1736). Suivant leur accord, Linné hérite des manuscrits d’Artedi. Il les fait paraître sous le titre de Bibliotheca Ichthyologica et de Philosophia Ichthyologica, accompagné d’une biographie de leur auteur, à Leyde en 1738. Son influence s’exerce à travers tous les continents : Pehr Kalm en Amérique du Nord, Fredric Hasselquist en Égypte et en Palestine, Andreas Berlin en Afrique, Pehr Forsskål au Moyen-Orient, Pehr Löfling au Venezuela, Pehr Osbeck et Olof Torén en Chine et en Asie du Sud-Est, Carl Peter Thunberg au Japon, Johann Peter Falck en Sibérie… Son caractère égocentrique, conjugué à une extrême ambition, le conduit, comme Buffon, à persécuter ceux qui n’optent pas pour son système. Mais il est le premier, suivant en cela John Ray, à utiliser un concept clair d’espèce qui n’est en rien diminué par sa conviction de l’immuabilité des espèces. Contrairement à la plupart des naturalistes européens qui reconnaissent la révolution linnéenne, des naturalistes et des philosophes français comme Julien Offray de La Mettrie, Denis Diderot, Buffon ou Maupertuis critiquent la systématique linnéenne. Ce qui lui est reproché est son caractère artificiel et fixiste. L’entreprise de Linné ne fait que partiellement appel à la raison, et peu d’incitation à l’expérimentation. Ils lui reprochent aussi une démarche empreinte de religiosité car Linné se voit en nouvel Adam décrivant et nommant la création. Pour toutes ces raisons les philosophes des Lumières en France ne peuvent le reconnaître comme l’un des leurs. Finalement, des idées de Linné, seule la nomenclature binominale survivra. Courant en Suède, le prénom « Linnea » dérive d’une fleur des bois, nommée Linnaea borealis, en hommage à Carl von Linné, par son professeur Jan Frederik Gronovius.
  16. Le Pantherophis guttatus, le Serpent des blés, est une espèce de serpents de la famille des Colubridae. Il a été décrit par Carl Linnaeus en 1766. Le Pantherophis guttatus était anciennement classé dans le genre Elaphe, mais des études d'Utiger et al. ont démontrés que celui-ci était en fait paraphylétique, ce qui a mené au placement de cette espèce dans le genre Pantherophis. Ce placement et celui de plusieurs espèces voisines dans le genre Pantherophis plutôt qu'Elaphe a été confirmé par des études phylogénétiques approfondies. Les trois sous-espèces de Pantherophis guttatus a été élevées au rang d'espèces : Pantherophis guttatus, Pantherophis emoryi et Pantherophis slowinskii. Le nom de serpents des blés vient du fait que ces animaux chassaient les rats et les souris qui venaient se nourrir dans les récoltes de blés des fermiers. Ils l'ont donc apprivoisé et reproduit afin de le lâcher dans leurs champs. Sa nature docile, le fait qu'il morde rarement, sa taille modérée à l'âge adulte (120 cm environ, mais record de 180 cm), ses couleurs et sa maintenance relativement aisée en font un serpent populaire parmi les terrariophiles. Les mâles sont généralement plus grands que les femelles. Après de nombreuses générations d'élevage sélectif, les serpents des blés domestiqués se rencontrent dans une vaste variété de couleurs et de motifs. Cela résulte de recombinaisons génétiques entre allèles de gènes codant pour des protéines impliquées dans le développement, la maintenance ou la fonction de chromatophores (cellules pigmentaires responsables notamment de la couleur de la peau et des yeux). De nouvelles variations, ou phases, apparaissent régulièrement, car les éleveurs comprennent de mieux en mieux les phénomènes génétiques impliqués. Le type le plus couramment rencontré dans la nature, dit « type sauvage » de Pantherophis guttatus. Généralement, les couleurs dominantes sont fond gris à orangé, avec des tâches rouge clair et rouge sang ou brun, entouré de noir. La face ventrale est formée en damier blanc ou noir avec parfois un peu de rouge. Les juvéniles sont très foncés par rapport aux adultes, ils reçoivent leurs couleurs vers l'âge de un an jusqu'à deux ans où ils auront leurs vraies couleurs. C'est en vieillissant qu'apparaît du jaune sur les côtés et la mâchoire. Ce qui le caractérise ce sont ces yeux ronds et sa petite tête, ainsi que son damier ventral. Leur dentition est de type aglyphe. Ce serpent vit en moyenne entre 6 et 8 ans dans la nature, mais il peut atteindre 23 ans en captivité qui est le record. Cette espèce est endémique des États-Unis. Elle se rencontre en Louisiane, en Arkansas, au Mississippi, en Alabama, en Floride, en Géorgie, en Caroline du Sud, en Caroline du Nord, au Tennessee, au Kentucky, en Virginie, en Virginie-Occidentale, au Maryland, au Delaware, au New Jersey et en Pennsylvanie. Elle a été introduite aux Antilles, aux îles Caïmans, aux îles Vierges, à Anguilla, à Antigua et à Saint-Barthélemy. Même ici au Québec, on commence à en trouver dans la nature suite à des abandons irresponsables malheureusement. Le Pantherophis guttatus vit dans les champs dont la végétation est abondante, à l'orée des forêts ou encore dans les bâtiments abandonnés ou rarement utilisés. On le rencontre à partir du niveau de la mer jusqu'à une altitude d'environ 1800 mètres. Généralement, ces serpents restent à terre, mais ils sont néanmoins capables de monter aux arbres, sur des escarpements rocheux ou sur d'autres surfaces en hauteur. Dans les régions les plus froides, ces serpents hibernent durant la mauvaise saison. Toutefois, dans les climats plus tempérés le long de la côte, ils se réfugient dans des fissures rocheuses ou sous des souches de bois lorsqu'il fait froid, mais sortent pendant les jours chauds pour profiter de la chaleur du soleil. Quand il fait froid, ils sont moins actifs et chassent moins. C’est un serpent crépusculaire. Le serpent des blés ou Pantherophis Guttatus est une espèce de serpent paisible, d’un comportement peu agressif et plutôt de compagnie sympathique. C’est ce qui en fait un des spécimens que l’on ne peut que conseiller à l’herpétologue amateur. Le serpent des blés n’est pas un serpent très compliqué à prendre en charge et demande un minimum de soins et de précautions comparé à d’autres espèces de serpents. Un Pantherophis guttatus se maintient toujours de la même façon qu’il soit juvénile, sub-adulte ou adulte. Les juvénile peuvent être gardé en fauna box puis progressivement jusqu’à minimum 80x50x50 pour 1 spécimen. Je préfère avoir un individu par terrarium, c'est beaucoup plus simple pour le suivi des animaux, on sait qui a mué, qui a déféqué, quand un serpent à un problème, il ne le transmet pas aux autres. En plus il faut faire attention à la cohabitation, surtout entre P. guttatus de sexe opposé, à cause des risques d'accouplement précoce qui est néfaste pour la femelle. La hauteur du terrarium n'est pas un hasard, c'est une espèce qui aime grimper ! La température du terrarium sera de 28 à 30°C au point chaud et de 24 à 25°C au point froid. Il suffit de se munir d’un câble chauffant ou d’un tapis chauffant, relié obligatoirement à un thermostat (digital ou aiguilles) ce qui vous permettra d’obtenir toujours une température stable. Vous placerez le câble ou le tapis chauffant de façon de séparer la boite ou le terra en deux pour avoir un point chaud et un point froid, le câble ou le tapis se fixe sous la boite ou le terra et jamais sous le substrat pour éviter les brulures. Cette température restera la même la nuit, vous ne serez donc pas obligé de baisser la température, le serpent des blés viendra ce placer directement ou il le souhaite selon ses besoins en chaleur. Munissez vous d’un thermomètre afin de vérifier le bon niveau des températures et de l’hygrométrie qui est de 60% (à peu près ce que l’on a dans nos maisons...) et qu’il faut aussi pour votre P. guttatus. Si vous n’avez pas suffisamment de lumière dans votre pièce vous pouvez ajouter une lampe que vous placerez au dessus du terra et non pas DEDANS si celle-ci n’est pas protégée au préalable, je déconseille fortement d’acheter une lampe UV car votre serpent des blés risque de se bruler, et n’a pas besoin non plus de ce genre d’éclairage. Si vous n’atteignez pas la température désirée, vous pouvez compléter avec une lampe également pour atteindre la température parfaite. En ce qui concerne votre substrat le mieux est de favoriser le papier absorbant pour une juvénile (plus facile a nettoyer) ou alors « la toile cirée » il existe bien sur des substrats dans les animaleries qui sont adaptés mais plus couteux. Personnellement, ce que je préfère est le coco husk vendu par Exo-Terra. Il est à la fois esthétique et pratique. Cependant, du papier journal, l'aspen Snake Bedding, du sopalin ou encore des éclats de hêtre sont utilisés par de nombreux éleveurs. Pour moi la sciure est à éviter car elle peut obstruer les voies respiratoires, et à la longue créer de réels problèmes. Bien évidement ne pas omettre de prévoir une cachette pour votre ou vos P. guttatus, si possible une au point chaud et une au point froid, si votre terra ou votre boite ne vous le permet pas privilégier le point chaud. Quand je dis cachette ce n'est pas une plante ou une racine, mais un endroit où le serpent pourra se cacher entièrement. Quelques branches permettant de grimper devront être disposées dans le terrarium. Des feuillages (artificiels ou non) peuvent également faire partis de l'aménagement. Et aussi un point d’eau adapter à la taille de votre serpent, ce qu’il lui permettra de se « baigner ou de s’hydrater » pendant sa mue... Veilliez à ce que vos installations soit toujours propre et ventilé afin d’éviter le risque de contaminations de bactéries et parasites...enlever systématiquement les selles, et changer l’eau fréquemment ! L'ensemble du terrarium sera nettoyé une fois par mois, soit à la javel (bien rincer!) ou alors avec un produit spécialisé pour le nettoyage des terrariums. Si ces paramètres sont respectés, la vie de votre bête n’en sera que meilleur. C'est un processus naturel qui a pour fonction d'adapter la peau de Pantherophis guttatus à sa taille. La mue se fait par étape sur une durée de 10 à 12 jours. Dans un premier temps, les yeux et la peau du serpent vont devenir très ternes. Puis quand votre serpent aura les yeux qui seront redevenus "normaux", 3 à 5 jours après vous trouverez l'exuvie (c'est la mue). Il arrive parfois que la mue ne se passe pas bien, pas de soucis, vous devrez lui faire prendre un bain d'eau très tiède pendant quelques minutes en enlevant les morceaux de peaux restés collés, et ce jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de reste de mue. Ne forcez pas dessus, si la mue ne veux pas s'enlever, lui faire prendre des bains sur plusieurs jours. Surtout, il faut surveiller que le bout de la queue du serpent s'est bien enlevé, c'est pas rare qu'il reste un petit morceau de peau et cela risque avec le temps de formé une sorte de garrot qui nécrose ensuite la partie ou il y avait le reste de mue. Le Pantherophis guttatus a une alimentation composée principalement de rongeurs, et plus particulièrement de rats et de souris. Il tue ses proies par constriction. Il est un grimpeur hors pair et peut escalader des arbres pour trouver des oiseaux ou encore des chauves-souris, bien qu'il préfère rester au niveau du sol. Comme les portées de jeunes souriceaux difficiles à trouver dans la nature, beaucoup de serpents des blés nouveau-nés sont connus pour manger de petits lézards comme premiers repas. Certains individus gardent ce type de régime jusqu'à l'âge adulte. Les serpents des blés élevés en captivité sont généralement nourris de rongeurs disponibles dans le commerce (surtout des souris) par leurs propriétaires. Les jeunes et les plus petits individus peuvent manger des souris ou rats nouveau-nés de tailles variées. La taille des proies grandit avec la taille de l'animal. Pour les nouveau-nés, des souris d'un jour (rosés) serviront comme alimentation, sur une base d'une proie tous les 5 jours. Lorsque le juvénile sera un peu plus grand (environ 40cm), les proies grandiront avec lui, les souris auront désormais un léger pelage, tout en conservant les yeux fermés (blanchons), toujours sur une base de 1 proie tous les 5 jours. Lorsque le serpent atteindra une taille de plus de 60cm, on le nourrira d'un bébé souris ayant les yeux ouverts et un pelage plus développé (sauteuse), à raison d'une proie par semaine. Lorsque le serpent atteindra plus de 90cm, on le nourrira d'une souris adulte par semaine. Si le serpent dépasse 1,20m vous pouvez passer aux jeunes rats. Toutes ces indications de tailles et d'intervalles de temps sont indicatives. Au fur et à mesure que vous aurez appris à connaître votre serpent, ces indications seront à adapter. Idéalement, il vaut mieux nourrir votre serpent à l’extérieur du terrarium dans une boîte afin d’éviter l’ingestion de substrat. Une question qui se pose à tous les débutants est celle de savoir s'il faut nourrir avec des proies vivantes ou mortes. Pour éviter des morsures ou un stress dût à la proie, je conseille de nourrir les individus avec des proies mortes. Cela dès les premières proies, comme cela le serpent en prendra l'habitude et ne les refusera pas. Les souris congelées peuvent être décongelées en les laissant quelques minutes sous l'eau chaude. Il est à noter que la proie devra être mangée durant l'heure suivant la décongélation, la décomposition ayant déjà bien commencé. Il vaut mieux nourrir en dehors du terrarium pour éviter qu'elle avale du substrat en même temps que la souris, ce qui pourrait causer une occlusion intestinale. En plus s'il y a plusieurs gutts dans le même terra, il y a risque que les deux gutts chopent la même proie et qu'une mange l'autre du coup. En cas de régurgitation, il faut attendre 12/15 jours avant de lui reproposer une nouvelle souris, et il vaut mieux lui donner une sauteuse, de taille plus petite. La maturité sexuelle du serpent des blés s’atteint vers 2 ans, pour une longueur de 80 cm environ et un poids autour de 350 grammes. Il vaut mieux atteindre un peu plus longtemps quand même pour avoir une santé maximale de notre femelle. Pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion des hémipenis, soit le sondage au fil de Nylon ou à la sonde. Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable et fiable, à réaliser par quelqu'un d’expérimenté. Les serpents des blés s'accouplent communément à la fin de l'hiver. Le mâle courtise la femelle d'abord via des signaux physiques et chimiques, puis la pénètre avec l'un de ses hémipénis. Si la femelle est en période d'ovulation, les ovules seront fécondés. Des réserves de nutriments seront stockés dans les futurs œufs et une coquille sera sécrétée. La gestation dure entre 35 et 40 jours suivant l’accouplement. La ponte comprend de 10 à 15 œufs, en moyenne mais peut atteindre 30, sont déposés à l'abri des regards dans un lieu chaud et humide. Une fois la ponte terminée, la mère les abandonne définitivement. Les œufs sont allongés et possèdent une coquille flexible. Les jeunes serpents utilisent une écaille spécialisée appelée diamant pour découper une fente dans la coquille, de laquelle ils émergent. On peut incuber les œufs à une température de 28°C et environ 90% d'humidité. Ce qui fera durer la couvaison entre 55 et 60 jours approximativement. À la naissance, les individus mesurent de 20 à 30cm. Pour reproduire en captivité, il faut tout d'abord s'assurer de la bonne santé et de l'âge de maturité sexuelle des futurs parents, en particulier la femelle qui aura la plus lourde tâche. Il faut bien nourrir les futurs parents durant tout le mois d'octobre, novembre. Il y a plusieurs possibilités pour ce faire, soit on augmente la taille des proies, soit on garde la même proie mais on en donne deux, soit on nourrit deux fois par semaine. Tous ceci dans le but de faire prendre du gras à mes futurs géniteurs pour qu'ils puissent passer ces deux mois de repos sans risque. Une fois ces deux mois de sur nourrissage effectués, j'arrête de nourrir pendant au minimum trois semaines, pour qu’aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal qui dure deux mois minimum. Si besoin est on peut toujours faire prendre un bain d'eau tiède à ses serpents pendant 20 bonnes minutes afin qu'ils se vident entièrement. Il est très important que le serpent ait l'estomac entièrement vide. Ensuite Il faut réduire la température et la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu’à ce qu'arrive le moment où je coupe tout, je laisse à la température de ma pièce d'élevage et sans éclairage. Ensuite je laisse les serpents pendant deux mois sans manipulation (hormis urgence) j'effectue uniquement les changements d’eau. Ensuite vient la période de réveil j'effectue le cycle inverse, j'augmente la lumière (si il y en a) à raison de 3 degrés et 3 heures d'éclairage tous les 3 jours, jusqu'à retrouver mes températures normales. Une fois les températures redevenues normales je recommence à nourrir mes serpents avec des proies plus petites, j'augmente progressivement la taille des proies, ceci est très important étant donné que le serpent n'a plus rien mangé pendant 2 mois l'estomac s'est un peu rétrécit. Si on donne des proies trop grosses le serpent risque de la régurgiter. Donc je nourris mon couple pendant un bon mois comme pour la préparation pour la période d’hibernation afin de leur faire reprendre des forces. Une fois mon couple à nouveau dans de bonnes conditions je les remets ensemble en février ont lieu les accouplements qui durent plusieurs heures et s'étalent sur plusieurs jours. Environ 8 à 9 jours, avant la ponte la femelle mue. Quelques jours avant la ponte la femelle se promène sans arrêt dans le terrarium afin de trouver un endroit correct pour y déposer ses œufs, il est venu le temps de lui mettre une boîte de ponte où la femelle pourra entrer entièrement. Garnir la boîte de mousse de sphaigne ou de vermiculite. Il est très important de ne jamais retourner les œufs lors de la manipulation de ceux-ci sinon la membrane aura vite fait de se déchirer tuant ainsi les embryons. Après la ponte je prends soin de laisser la femelle seule dans un terrarium afin qu'elle puisse récupérer et je la nourris pour qu'elle retrouve toutes ses forces. Les petites choses à savoir: On reconnait que le serpent est en mue lorsqu'il devient plus terne. Son oeil est recouvert d'une sorte de peau mais cela disparait peu de temps avant la mue. La mue se fera en une seule fois, signe que l'animal est en bonne santé. Si ce n'est pas le cas, il vous faudra l'aider à retirer les morceaux de mue restants, pour cela demander conseils à une personne ayant déjà effectué la chose. Le truc le plus utilisé est de mettre le serpent dans un sac de tissus humide mais pas trempe pour l’aider à décoller les morceaux de mue resté collé sur lui. Si l'on sait que son serpent est en mue, on ne le nourrit pas, on le laisse tranquille pour qu'il mue correctement. De plus, on pourra augmenter l'humidité pour faciliter la mue par la vaporisation du terrarium. Il faut garder à l'esprit que c'est un serpent et non pas un chien ou un chat et qu'on ne peut pas le porter à longueur de temps, le stress fait parti de la majorité des problèmes rencontrés chez les reptiles. Les juvéniles peuvent parfois chercher à mordre, après quelques manipulations ils se calment très vite. Le secret d'une bonne manipulation étant de toujours agir avec beaucoup de calme sans geste brusque. L’ophiophagie est rare chez les Pantherophis mais peut se produire. Quand le serpent des blés est stressé, il agite sa queue (un peu comme un serpent à sonnette), se met en position de "S", et n'hésitera pas à mordre pour se défendre, surtout chez les juvéniles. En règle générale, les adultes se calment et mordent que très rarement.
  17. Trois des cinq espèces de tortues marines existantes à Madagascar sont menacées d’extinction. Des scientifiques sont montés au créneau pour dire stop à la vente de ces reptiles marins, très prisés pour leur viande. Les autorités et des scientifiques malgaches tirent la sonnette d’alarme. Et pour cause, trois des cinq espèces de tortues marines répertoriées à Madagascar sont en danger d’extinction, révèle le quotidien local L’Express de Madagascar. En marge d’une réunion technique, organisée mercredi 4 décembre et à laquelle participaient des représentants de la Primature, du ministère des Eaux et forêts, du ministère de la Justice ainsi que du Comité national de la gestion intégrée des zones côtières, il est ressorti que le trafic de tortues marines fait rage sur la Grande île. Victimes de braconnage à grande échelle, ces reptiles marins sont très prisés dans le pays en raison de leur viande. « (…) la consommation locale constitue le premier facteur d’extinction de cette ressource », déplore L’Express de Madagascar, soulignant que la viande de tortue marine est vendue sur le marché local à 5 000 ariary (1,80 euro) le kilo. Selon les statistiques officielles, 10 à 38 tortues par semaine sont capturées rien que dans la ville de Majunga, alors qu’entre 180 et 300 spécimens y ont été capturés de février à novembre 2012. Dans le sud de la Grande île, le constat se révèle d’autant plus alarmant puisqu’entre 5 et 6 tortues marines y sont tuées chaque jour pour leur viande. Dans plusieurs régions du pays, des braconniers bravent la législation en vigueur et s’adonnent à leur macabre commerce en toute impunité. Face à la situation, un groupe de scientifiques appelle à éradiquer la vente de tortues marines et prévoit des actions de sensibilisation en vue de lutter contre ce fléau, selon L’Express de Madagascar. « En vue de l’éradication de la vente de tortue marine sur le marché local, il a été décidé au cours de cette réunion que des campagnes de sensibilisation seront effectuées auprès des populations. Par la suite, il a été prévu d’appliquer les textes existants. Dans ce cadre, la publication des décrets d’application est nécessaire, car ces derniers sont insuffisants, d’où la difficulté à appliquer les lois », déclare l’un des participants à cette réunion, Mbolatiana Andria­miarinosy, secrétaire technique du Comité national de la gestion intégrée des zones côtières (CN GIZC). Source
  18. OUTILS. Jusqu'à présent, les spécialistes de l'éthologie animale pensaient que l'utilisation d'outils était l'apanage de quelques espèces. On sait déjà que les chimpanzés ou les capucins se servent de pierres pour briser les coques des fruits ou de brindilles pour attraper des termites. La loutre de mer est un autre mammifère dont on sait qu'elle est a l'habitude d'utiliser des pierres plates comme enclume pour casser des coquillages. D'autres cas ont été identifiés chez certains oiseaux (corbeaux, sitelles...) qui ont montré leur capacité à utiliser des petits bâtons pour faire levier et arracher l'écorce des arbres afin d'y déloger d'appétissants insectes. Une première chez les reptiles Mais jusqu'à présent, une telle utilisation d'outils n'avait jamais été repérée chez les reptiles. Pourtant, des chercheurs américains de l’université du Tennessee ont découvert que deux espèces de crocodiliens (Crocodylus palustris et Alligator mississippiensis étaient eux aussi capables d'une telle prouesse. Dans une étude publiée fin novembre, les chercheurs décrivent une astucieuse technique de chasse que ces reptiles adoptent uniquement lorsque les oiseaux entament la construction de leurs nids. Les prédateurs se glissent sous des brindilles ou des petits bâtons flottant à la surface de l’eau, de manière à les déposer sur leur tête, à proximité de leurs mâchoires. Recouverts de ces appâts, ils attendent alors patiemment que des oiseaux imprudents viennent s’emparer des se branchages et bondissent alors pour les capturer. Source
  19. Denver, le samedi 7 novembre 2013 – Il n’y a plus que les lecteurs bornés de la Genèse pour détester les serpents. Ceux qui préfèrent à ces saintes écritures le déchiffrage des études scientifiques savent bien que ces reptiles ne valent pas d’être considérés comme la lie de l’animalité, bien au contraire. Après les travaux d’une équipe de l’université Nice Sophia Antipolis ayant isolé dans le venin du mamba noir un composé qui pourrait se révéler un anti-douleur très puissant, un nouvel exemple nous en est donné avec la publication cette semaine dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) du séquençage complet du génome du python birman. Cet exploit réalisé par l’équipe de David Pollock, professeur de biochimie et de génétique moléculaire à la faculté de médecine de l’Université du Colorado pourrait avoir des conséquences non négligeables pour l’homme. Le séquençage du python birman révèle en effet qu'il a connu de nombreuses et rapides adaptations génétiques favorisant l'évolution de plusieurs protéines. Or, l'étude de ces modifications pourrait permettre de mieux comprendre certains mécanismes à l'œuvre dans différentes maladies génétiques. « Nous pouvons ainsi établir des liens entre des mutations génétiques et des effets physiologiques et éventuellement trouver un moyen d'arrêter ces mutations avant qu'elles ne provoquent une pathologie » explique ainsi David Pollock. M.P Source
  20. Une femme découvre, alors qu'elle s'apprêtait à cuisiner, qu'une tête de serpent mort était présente dans son sachet de haricots verts acheté quelques heures plus tôt. Ça donne envie, hein ? Une femme découvre une tête de serpent dans ses haricots verts par Ohmymag Misty Moser, une jeune mère originaire de l'Oregon dans le Nord-Ouest des Etats-Unis, a fait une étrange découverte alors qu'elle s'apprêtait à cuisiner des haricots verts. Fière de donner des légumes à manger à ses enfants, cette jeune femme a découvert en versant les haricots dans la poêle qu'une drôle de forme était parmi la nourriture. "J'ai tout d'abord cru que c'était un amas de haricots verts" a-t-elle signalé à KOINNews. En réalité ce qu'elle croyait être un ensemble de haricots avait "une bouche, des narines et des yeux minuscules". Il s'agissait d'une tête de serpent ! "Ce n'était pas vraiment ce que je désirais acheter" a-t-elle lancé avec ironie devant la caméra. Mais, en cette soirée du 3 décembre, l'humour n'était pas au rendez-vous. Misty Moser a immédiatement rendu le sachet au magasin de l'enseigne avec la tête du serpent. Si le porte-parole de l'enseigne a avoué qu'une enquête était en cours, de son côté Misty Moser a demandé à ce qu'elle soit remboursée. Source
  21. Voici le Liens de La Catégorie "Reticulated Python Image of the Year" vous pouvez voter pour mes photo 1 fois par jour, Arach Neo a 2 photo en nomination voici le lien Merci!!! http://thereptilereport.com/pe/2013/?nomcat=reticimageoftheyear2013
  22. Arrestation d'un Malgache d'origine indienne à l'aéroport d'Arrachart avant-hier. Il allait expédier trente-cinq iguanes et soixante-quatre lézards lorsqu'il s'est fait cueillir. Le suspect a balancé son point focal. Belle prise de la gendarmerie à l'aéroport d'Antsi­ranana. Dans la matinée de mardi, aux alentours de 9h30, les éléments de la compagnie frontalière ont mis la main sur une centaine de reptiles dont soixante-quatre lézards et trente-cinq iguanes. De source auprès de la gendarmerie, ces ani­maux au sang froid allaient être envoyés par avion sur Tana ,lorsque les éléments de l'aéroport d'Arrachart ont découvert le pot-aux-roses. Le trafic a été mis à nu, lors d'une fouille avant l'embarquement. Un Malgache d'origine indienne, âgé de cin­quante-huit ans, était sur le point de se glisser à travers les mailles des filets lorsqu'il a été interpellé. Les informations communiquées au téléphone hier soir révèlent que le suspect a dénoncé son point focal à Tana, une femme répondant à un nom espagnol. Cette dernière serait la destinataire des colis contenant les reptiles, a déclaré l'individu appréhendé. D'ailleurs, il avait son numéro de téléphone. Lorsque les gendarmes ont effectué un appel, cette femme n’a pas été pourtant joignable. Trafic à l'international Ces reptiles ont été saisis faute d'autorisation. En essayant de trouver une échappatoire, le quinquagénaire aurait mis en avant que celle-ci sera envoyée par taxi-brousse. Au final, la pièce parvenue ne correspondait pas à celle requise pour les animaux interceptés. Les reptiles retrouvés ont été mis aux bons soins du service local du ministère de l'Environnement Forêt. Aux dernières nouvelles, ils ont été relâchés dans la nature. Lorsque la gendarmerie en a fini avec lui, le suspect a été pour sa part entendu par les autorités auprès du service de la faune. La thèse d'un trafic à l'international n'est pas en revanche à exclure d'après les enquêteurs. Selon les informations recueillies, de pareils animaux seraient envoyés en contrebande vers l'Asie du Sud-Est comme en Malaisie où ils sont vendus à plus de 500 dollars dans des boutiques d'animaux de compagnie. Bon nombre de trafics effectués depuis Madagascar ont déjà été portés au grand jour à l'aéroport international de Kuala Lumpur. Seth Andriamarohasina Source
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