etienne01

Bravo ! toi tu viens quand tu veux !

Oui, ça en théorie, ça fonctionne en plein.. En pratique avec un mistral à 80, autour ou pire harris au poing, je demande à voir...

Le sujet fait assez "vieux con", et pourtant, je dois reconnaitre que j'en arrive aux mêmes conclusions avec déception. Je suis très surpris du réel manque de convivialité de certains débutants. Il s'agit réellement d'une joie de partager et de donner de son temps. Bien sûr, nous ne faisons pas cela pour avoir un retour et n'attendons rien. Et heureusement.... car les retours sont rares.... C'est effectivement bien triste que de s'apercevoir, qu'en définitive nous n'avons rien à partager en dehors de ce que l'on peut donner. Certains débutants, pourtant bien accueillis chez moi, ne me donnent plus de nouvelles. Ils viennent les mains vides, prennent ce qu'ils ont à prendre, si ils estiment que c'est insuffisant on ne les revoie plus. On a vraiment l'impression de passer pour des instructeurs d'auto-école, une fois le permis et les connaissances acquises, même l'au-revoir et le merci paraissent facultatifs ... Franchement un peu ras-le-bol d'accueillir des emmerdeurs, pour l'affaitage, pour la chasse, pour diner, pour les commandes d'oiseaux, pour des jets, pour de la nourriture, pour un chaperon, qui ne vous appellent que quand ils ont besoin de vous, et vous oublient, aussitôt passée la porte avec un oiseau au poing. Le résultat : on trie, on sélectionne, on ne s'attache pas, et on attend un geste pour voir si le candidat en vaut la peine. Le pire : avec cette méthode, on a toujours peur d'être passé à coté de quelqu'un d'intéressant que l'on aurait battu froid au départ... D'un autre coté on évite aussi beaucoup de déception avec des personnes qui n'en valent pas la peine. J'aime la fauconnerie, mais j'aime aussi les gens, et plus le temps passe, plus je m'aperçois qu'en définitive les vraies relations entre fauconniers vont bien au-delà de la fauconnerie. La convivialité est une valeur de partage entre fauconnier, qu'il faut entretenir aussi bien qu'on entretient ses oiseaux.

Bienvenue en France. Ce qui ne vous dérange pas ou vous arrange, n'est pas forcément du gout des autres. C'est essentiellement pour cette raison qu'il y a des réglements... Pour ce qui concerne votre liberté, vous êtes entièrement libre de vous conformer ou de déroger. Sur le fond, il est vrai que la lourdeur administrative de notre pays n'encourage personne à investir, ni dans une volière, ni dans n'importe quel projet immobilier. Ce qui fonctionne à petit niveau est également vrai plus haut, on comprend la délocalisation engagée par nos entrepreneurs !

Je crois vous avoir déjà répondu dans un précédent message...

Bonjour , On m’informe qu’une forme de pèlerin a été perdu entre Reims et Givet. Il semble que l’oiseau file en direction du Sud ( ?? ) le long de la vallée de la Meuse à une vitesse d’environ 50/80 km jour depuis dimanche. Les départements suivants peuvent donc aussi être concernés : 02-51-52-10- 55 + limitrophes Cet appel est urgent afin que des recherches soient entreprises pendant que l’émetteur fonctionne toujours. La fréquence est 433.072 mhz Merci de relayer. Contacter Juanito De Marken : nebli90@hotmail.com / 00 32 495 84 19 88

C'est essentiellement pour cette raison que j'ai modifié mon système de bracelet... J'ai toujours eu cette crainte et cette mésaventure a failli m'arriver à plusieurs reprises. Ayant utilisé le système traditionnel bracelet, jets, tourrets, longe pourtant beaucoup plus joli pendant des années, j'ai supprimé tourrets et jets pour des bracelets un peu plus long ( 3 / 4 cm environ) dans lesquels je passe tout simplement la longe. En définitive et après des années d'essais, je les laisse également ainsi au bloc sans aucun problème d'emmêlage car en définitive les rondelles qui coulissent dans la longe librement sont plus efficaces que les tourrets ! Un autre avantage, moins il y a d'accessoires, moins il y a de risques de casse... Ainsi, avant l'envol et la surexitation que cela procure aux oiseaux, je n'ai plus qu'à laisser filer la longe une fois qu'ils sont déchaperonnés. Autre avantage, et particulièrement en montagne ou les quêtes puis rejoindre les chiens peut durer plusieurs minutes, on ne tient l'oiseau que par la longe, pliée par moitiée, il suffit de déchaperonner et de la laisser filer pour mettre sur l'aile. Pas de stress en cas d'urgence. Au fait, bravo à brubru malgré le prénom !

Oui, je n'avais pas compris. Vous confondez la sous-espèce black saheen avec le nom d'un oiseau nommé "la black" appartenant à Sokol et qui n'a rien à voir ni avec mon oiseau, ni avec le tiercelet de Sokol.

Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Il ne s'agit en tous les cas pas de mon oiseau. Ni moi, ni personne à ma connaissance n'a jamais émis de doutes quant aux origines irréprochables et incontestables de ma forme de BS (d'une mue).

Génial, les escapes de corneille nous intéressent ! Et en plus, nous ne sommes pas loin !

Un superbe tiercelet de black saheen. Nous espèrons aussi un mariage heureux avec la mienne l'an prochain.

Ou comment apprendre à un gerfaut à prendre à la tête en une leçon !

Oui, on peut toujours faire plus compliqué et moins bien et s'en satisfaire, mais l'idée de base reste tout de même de se simplifier la vie. Sur des trajets de 20 bornes, passe encore, mais quand il faut faire des trajets de plusieurs centaines de km avec plusieurs oiseaux, les chiens et les bagages, c'est nettement moins drôle d'avoir le sopalin dans une main et l'oiseau dans l'autre au bord d'une autoroute...toujours moins quand à l'arrivée, l'oiseau est rincé et qu'il lui faut 2 jours pour s'en remettre, qu'il faut l'enter, que bien entendu on a pas les plumes ni le matériel .... Mais bon, à part ça, si on aime le folklore, pourquoi s'en priver ??

Je ne suis pas d'accord pour les oiseaux de haut vol. Il faut impérativement penser aussi aux manutentions : prendre l'oiseau le rentrer dans la caisse, la fermer, sortir l'autre, etc... Pour les longs voyages, il se fientent dessous, il faut donc protéger les balais, ou mettre un perchoir : résultat un oiseau à la perche et une caisse qui tient une place abominable... Il y a également des risques de friction, contre les parois, ect, etc.. Inconvénient primordial, on ne les voit pas et on se demande toujours si cela se passe bien dans la caisse ! Tout le secret réside dans le chaperonnage. Avec des oiseaux bons chaperonniers et des milliers de km parcours, je n'ai jamais eu le moindre problème de plume, ni de souillage. On peut rouler à fond même en montagne, car en cas de problème ils sont à porté de main , cela évite de serrer les fesses à chaque virage ou de s'arrêter toutes les heures. Sur le terrain de vol, on pose un faucon et en reprend un autre sans manutention, les portes restent ouvertes. Autre avantage, les oiseaux sont au niveau des sièges et moins secoués et les cabots dessous avec les bagages ! Une porte ouverte, les chiens sont dehors et les faucons accessibles avec tout le matériel à portée de main.

Certains axent leurs démonstrations sur la pédagogie, d'autres sur le spectacle, tout dépend de ce que l'on recherche. L'essentiel est que cela soit bien fait.

J'ai longtemps partagé cet avis : les oiseaux de fauconnerie doivent suivre le même rythme que celui imposé par la nature. C'est à l'envol que le jeune faucon développe le mieux ses capacités musculaires et d'éveil. C'est aussi pour cette raison, que pendant des années, je me suis astreint à un élevage à la maison, pour que tous les oiseaux soient en vol et chassent dès fin Juin et dès allongés. Après 10 ans de ce rythme...On fatigue et on commence même à relativiser ses avis ! Avec 5 oiseaux, chapeau. Le tout est maintenant de durer ! Concernant le taquet, je suis plus partagé. Si certains faucons en profitent, d'autres pas. Je préfère démarrer l'affaitage des jeunes lorqu'ils ont entre 21 et 25 jours, et maitriser les "de longs vols libres d'apprentissage" les 15/20 premiers jours d'entrainement avec des oiseaux pleins poids dès le démarrage, pour ensuite passer à une phase plus traditionnelle avec recentrage. Tout dépend aussi des oiseaux : si une seule des cinqs à fait prise cela confirme.

Comme le disait très élégament et avec beaucoup de tempérance, le général Sheridan, un bon renard est un renard mort. Il faut savoir si on veut déterrer du renard, ou chasser le perdreau au faucon, et je ne t'apprendrais pas que choisir, c'est renoncer ! La case nombre n'empêche pas le style, claquer des renards en été n'empêche pas non plus de déterrer ceux qui restent en hiver. Comme quoi choisir, c'est aussi profiter !

Quoi qu'en disent les grands sportifs, l'essentiel reste de chasser et de parvenir à faire prise de gibiers sauvages avec nos oiseaux. J'avoue que la poésie du renard à qui on laisse tout l'été pour bouffer tranquillement les couvées m'échappe un peu, mon tempérament m'encourageant plutôt à protéger les gibiers d'un coup de 4 bien placé qu'à philosopher sur le statut cynégétique du goupil en hiver ! A n'en pas douter un manque de chic ! que j'assume sans snobisme Donc bravo pour ce début de saison et merci pour les photos.

Oui, le problème reste tout de même que d'enseigner la fauconnerie, sans avoir jamais fait une seule prise.... c'est un peu limite... Si la pédagogie se borne à caresser une harris au poing ou à embrasser une chouette, parler de "formation" semble très prétentieux. C'est un peu comme apprendre à piloter une F1 dans une Clio d'auto-école . Pour reprendre l'exemple de brubru avec les chevaux de manège, le problème avec les rapaces c'est que contrairement au chevaux, il ne suffit pas de s'assoir dessus et de tourner en rond ! En fauconnerie, il n'y a pas de chevaux de manège, on utilise que des purs sangs, savoir les réclamer au poing est à la portée d'un gosse de 5 ans et faire croire qu'il s'agit d'une "formation" est une ineptie, voire une escroquerie quand on baratine des débutants pendant 5 jours pour y parvenir, en leur faisant miroiter la noblesse de la fauconnerie sans avoir jamais fait une prise. Les stages vraiment intéressants sont à l'étranger, ou les aspirants sont formés le matin et chassent l'après-midi en haut et bas vol, avec des fauconniers aguerris triés sur le volet.

Puisque le Puy du fou est cité, il est d'ailleurs utile de préciser que le responsable de cette volerie est un des meilleurs fauconniers français. En tant qu'aiglier il est reconnu internationnalement pour ses compétances, tant dans le milieu de la fauconnerie que celui de la volerie. On ne dirige pas un établissement qui reçoit des millions de visiteurs en étant médiocre. Ces milieux n'échappent pas plus à la bêtise qu'à la jalousie de concurents pitoyables.

Pregresser.....Voulais-tu dire : régresser ? En général, les erreurs de frappe sont des lapsus révélateurs. Félicitations pour les (p)régressions de cet oiseau.

Un bon sujet... La fauconnerie c'est l'art de chasser au vol avec un oiseau de proie. Etre fauconnier c'est donc chasser avec un rapace. Par conséquent si l'on ne chasse pas, on ne pratique pas la fauconnerie, mais la volerie, on n'est donc pas fauconnier, mais présentateur de rapaces en vol libre. Parmis d'excellents fauconniers qui chassent au vol, certains pratiquent une activité professionnelle dans les voleries. On peut donc être très bon fauconnier ou très mauvais, que l'on soit garagiste ou présentateur de rapaces dans une volerie. Il existe également de très mauvaises volerie, et celles-ci ne s'entourent pas des meilleurs. En règle générale, il rare qu'un fauconnier expérimenté accepte un poste dans ce type d'établissement, si il juge que les soins et les pratiques apportées aux oiseaux ne sont pas satisfaisants. De plus, ces établissements ont une telle réputation, qu'il vaut mieux s'en tenir éloigné si l'on a un plan de carrière. L'activité professionnelle pratiquée n'a donc rien à voir les qualités ou les compétances du fauconnier.

Dans tous les cas un très bel oiseau, du volume, de belles mains, très bonnes proportions. Avec en plus un regard vraiment expressif. Autre chose qu'un "hybride à haie !" Un vrai pélerin de chasse.

ça c'est pas mal du tout !

50/50, c'est même ce que j'appelle un déséquilibre !