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etienne01

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Tout ce qui a été posté par etienne01

  1. etienne01

    forme et tiercelet d'autour ?

    En théorie, cela fonctionne... En réalité, c'est quasi impossible avant une dizaine de jour... et encore, il suffit qu'il n'y ait que des formes ou que des tiercelets pour se tromper... Ou que les ainés soient des tiercelets...
  2. Si il est très bien de consulter des ouvrages, pour enrichir sa culture, la fauconnerie ne s'apprend hélas pas par correspondance. Je trouve que ce qui est surtout intéressant dans les divers ouvrages est surtout d'ordre culturel ou historique. Mais très franchement pour le reste seule compte la pratique. Il y a dans le forum une ancienne rubrique "Scriptorium de St Bavon" initiée à l'époque par "phénix" un membre du forum décédé il y a quelques années. Je vous conseil de le parcourir, à priori une bonne partie des ouvrages intéressants doivent s'y trouver.
  3. etienne01

    forme et tiercelet d'autour ?

    Je crois qu'il ne faut pas donner de suite à cette polémique et pense être le premier à souligner que le terme de passionné est bien souvent galvaudé par des gens qui ne s'intéressent pas au fond des sujets. Ceci étant dit, je pense que le sens de la question initiale n'était de savoir comment sexer un poussin et il est effectivement très difficile d'y parvenir. Cette année encore, avec 7 ou 8 jeunes pélerins de 10 jours sur la table nous prenions les paris... Si la question pose sur le dimorphisme, alors il est vrai que consulter n'importe quel ouvrage d'ornithologie permet d'approfondir le sujet. Restons calme et évitons des débordements aussi stériles qu'inutiles.
  4. etienne01

    aplomado

    Typique d'un oiseau impregné ou double impregné, qui n'a pas encore associé la prise et la nourriture. Le gros avantage : la possibilité de le voler haut, donc de le mettre régulièrement en situation d'échec pour qu'il apprenne de ses erreurs.
  5. La loi répond clairement à cette question. L'entrainement est autorisé sur du gibier d'escape bagué, marqué et référencé par le fauconnier. Il ne s'agit donc pas du tout de chasse, mais bien de petits vols d'entrainement encadrés et uniquement sur du gibier d'escape. ( en règle général du pigeon) Un autour comme n'importe quel autre rapace s'attaque toujours au plus facile : donc si de l'escape lui est présenté, il ne partira jamais sur du sauvage. Il ne s'agit donc pas d'une balade, les mains dans les poches en attendant qu'un gibier se présente pour lâcher l'autour... La confusion ou le mélange des genres n'est pas possible et serait clairement répréhensible dans la mesure ou l'intentionnalité serait clairement établie dans ce dernier cas. Si toutefois un accident arrivait, il est bien évident que cela serait du braconnage et que le fauconnier en serait responsable, au même titre qu'un chasseur qui entrainerait un chien sur boite d'envol si celui-ci prenait le change sur du gibier sauvage lors de cet entrainement.
  6. etienne01

    forme et tiercelet d'autour ?

    Il faut bien apprendre avant de connaitre... La question n'est pas si stupide. En effet, si les oiseaux sont poussin, il est impossible de faire la différence. On prend donc les jeunes à quelques semaines, là ou apparait le dimorphisme.
  7. C'est très simple. Nous sommes strictement soumis aux mêmes régles que pour la chasse à tir. Seules des dérogations nous sont accordées pour entrainement anticipé des oiseaux à partir de Juillet : il ne s'agit pas de chasse, mais d'entrainement. Pour la chasse : * date d'ouverture suivant arrêté préfectoral du département * Etre titulaire du permis de chasse * Etre à jour de ses cotisations départementales et fédérales * Etre détenteur d'un droit de chasse : soit sur une ACCA, soit sur une chasse privée ou autre. On ne chasse que sur des territoire ou un droit de chasse est défini par le préfet et ou l'on est détenteur du droit de chasse ( donc oublier votre terrain privé, celui du copain ou le parc public : sauf si un droit de chasse y est défini...)
  8. etienne01

    aplomado

    C'est clair. L'élevage en crèche est surtout une facilité pour les éleveurs. (relative) C'est pour cette raison que je préfère élever moi-même et individuellement avec des méthodes appropriées ou avoir des jeunes directement élevés sous les parents.
  9. etienne01

    aplomado

    Pour répondre aux remarques précédentes concernant les imprégnés, élevages en crèches, ect.. Pour avoir élevé une majorité de jeunes oiseaux à la maison depuis des années, je peux affirmer que cela varie essentiellement de la personnalité de l'oiseau et ce, même au sein d'une même couvée. Ainsi des oiseaux élevés exactement de la même manière et pris au même age évoluent d'une manière radicalement différente. Certains tuent immédiatement dès le pigeon pris, comme si ils avaient toujours fait cela. D'autres, effectivement ne savent pas par quel bout s'y prendre. ( cela est rare, si l'élevage est bien fait) Pour y remédier dans 90% des cas, il faut que les jeunes tuent dès que sortent les premiers tuyaux. C'est aussi pour cette raison, qu'à mon avis, l'élevage en crèche, (bien qu'à la mode) n'apporte pas grand chose....car en règle générale les oiseaux n'y sont pas nourris sur du vif... Pour les oiseaux totalement imprégnés, c'est encore pire si ils ne sont nourris qu'à la main... En définitive, et quelque soit la méthode d'élevage, il faut que très jeunes les oiseaux soient mis en présence de vif pour se nourrir. Même avec les parents, certains jeunes ne tuent jamais et parasitent soit les parents soit leurs frères et soeurs. (la seule différence, au moins, ils voient et peuvent assimiler) On se retrouve donc dans ce dernier cas avec des carences très similaires : une forme de mauvais sevrage, d'oiseaux sortis de sous les parents, et qui n'ont jamais acquis cette phase d'apprentissage. Lors de la mise sur l'aile, on s'aperçoit alors de ce manque, qui relève d'une immaturité qu'il est parfois très difficile et long à acquérir. Avec tous les oiseaux, une phase d'apprentissage manquée, révèle aussi une carence de développement psycho-motrice ou cognitive handicapante pour la suite : oiseau qui semble ne pas savoir se servir de ses mains, n'assimile pas prise et nourriture, ne fait pas la relation entre un gibier volant et son diner, oiseau qui joue avec sa prise, ect... Comme cela est ancré dans l'inconscient de l'oiseau, souvent des migraines pour le fauconnier...
  10. Le procédé est relativement simple. Prendre une plume neuve, la couper à la base et y intégrer (avec colle 2 composants) une tige en carbone d'un diamètre équivalent. Ensuite couper la plume endommagée à la base et rentrer dans le tuyau ( avec colle 2 composants) l'implant en carbone fixé sur la plume neuve. Juste faire attention à une chose : ne pas couper trop court - surtout au début - afin de ne pas risquer d'endommager le tuyau dans la chair... Pour être sur de ton coup coupe la plume endommagée à environ 3 / 4 cm de la base du balai. Une longueur d'implant d'environ 2 cm de débord est largement suffisante, avec environ 3 cm ( ou plus ) dans la plume neuve : longueur totale environ 5/6 cm de carbone. En pratique, la principale difficulté est que la plume soit mise parfaitement dans l'axe et n'ait pas un aspect "vrillé" par rapport aux autres.
  11. En fait la différence entre le haut et bas vol : c'est la prise de tête, plus que la prise du gibier !
  12. C'est drôle, insinuerais-tu que chez certains fauconniers du Sud et avec pourtant des pompes d'air chaud, et des conditions favorables en plaine dégagée, les oiseaux auraient tendance à rester posés ? En fait, et quelque-soient les territoires, on en revient toujours au même problème et unique problème : Obtenir des vols actifs, malgré les conditions. Et c'est bien là que se fait la différence de l'expérience du fauconnier. Avoir des grands plafonds reste évidemment le but recherché par chacun (d'ailleurs bien souvent plus par "caprice d'esthète" que par recherche de la performance) Mais pour atteindre ce but, il ne faut jamais sacrifier la vélocité du faucon, encore moins son tempérament naturel. En clair toujours préférer un plafond moindre, en vol actif sans pose et ascentionnel, à un grand plafond, avec ascension longue entrecoupés de planés. Le résultat de ces vols longs, pour des oiseaux non préparés est bien souvent un découragement à plus ou moins court terme dès la mise sur l'aile. Cela finit par des oiseaux qui ne pensent qu'à se poser, et pour peu qu'ils soient servis ne serait-ce qu'une fois, le pli est enregistré définitivement. Avec l'expérience, on repère assez vite les oiseaux qui ont cette tendance naturelle. En général - ils ne sont pas considérés comme les meilleurs - il faut travailler sur le long terme en augmentant les plafonds sur environ 3 ans. Evidemment, c'est moins drôle qu'une petite bombe qui monte à 400 m en deux semaines, par contre c'est aussi beaucoup plus gratifiant pour le fauconnier et on obtient généralement des oiseaux très fiables, très centrés, très concentrés sur le gibier. Il est vrai aussi, qu'à nos début on était certain d'être tombés sur la mauvaise pioche avec ce type d'oiseau ! En fait la mauvaise pioche était pour le faucon !
  13. C'est ça l'avantage de voler en Belgique... Même en volant 1 jour sur trois, tout est simple...
  14. Mouais... Effectivement, quelques désillusions... Après un mois de chasse en montagne, avec des oiseaux vraiment pas mauvais : entre 2 et 300 mètres de plafond moyen et des tenues sur l'ailes actives d'environ 1/4 h avec des rabattants ; Nous avons fait un essai en plaine... : une catastrophe absolue et le moral dans les talons. Vols on ne peut plus mous, aucun plafond, pas de réclame : en bref comme si les faucons n'avaient jamais volé cette année... Deux points positifs : ils restent malgré tout très agressifs, et nous avons encore 20 jours pour les conditionner. Cela implique que nous abandonnions les vols sur tétras dès à présent. Hier soir un peu mieux, environ 100 / 150 m de plafond moyen très centrés (trop...), tout est à refaire, nous repartons sur des vols très courts avec service en vol actifs ascentionnels, en espérant pouvoir ralonger les vols et les plafonds d'ici fin Octobre. Rien n'est gagné, on est sur le fil...(du rasoir dans les mains d'un singe ...)
  15. J'en ai toujours au moins 4 ... Mais quand tu marches pendant 5 Heures en montagne pour trouver le premier tétras, pas facile de jeter un escape quand tu sais qu'ils sont devant tes chiens... Il est aussi très difficile ( moralement ) de récupérer ton oiseau quand il est placé et centré, en imaginant qu'une fois sur leurre, c'est là qu'un chien va se mettre à l'arrêt vingt mètres devant toi... Le facteur chance est aussi prépondérant. Tout aurait pu très bien se passer avec un envol de coq, deux minutes avant quand l'oiseau était placé avec plafond...
  16. Et encore, en bas vol la théorie est relativement simple, l'oiseau partant directement du poing. En haut vol, tout se complique diablement... Quand le chien est à l'arrêt, il faut attendre que l'oiseau soit centré... Si l'arrêt est rompu, si l'oiseau est décentré, si le fauconnier est loin, si les chiens déconnent, c'est foutu ! Il faut régler une équation à multiples inconnues : l'arrêt du chien, la vigilance du fauconnier sur l'arrêt, la montée de l'oiseau, son centrage, son placement, ect.. Il y a deux semaines, un chien à l'arrêt. Je mets sur l'aile, en fait faux arrêt d'un jeune setter sur une place chaude. Le faucon est bien centré mais ne peut être servi. Je sors le leurre pour le récupérer, le faucon grincheux de la tournure des choses, fini par aller se poser sur un pylone... A ce moment, un coq décolle à l'opposé...Le faucon part à ses trousses, après une longue poursuite, il est à deux doigts de le prendre... Il revient immédiatement se placer... et n'est à nouveau pas servi... Au lieu de le récupérer immédiatement comme j'aurai du le faire, je le laisse sur l'aile espérant un arrêt et il retourne finalement se poser au bout d'un quart d'heure... Rebelotte, un second coq décolle au même moment ... Bilan de l'opération : il a fallu deux semaines pour rattrapper le coup... A la sortie suivante, l'oiseau avait associé sa pose sur les pylones avec le départ d'un tétras... Tout cela à cause d'un seul mauvais enchainement... Il a fallu reprendre le faucon sur le leurre sans le nourrir à chaque pose, le resservir vite en vol actif, jusqu'à ce qu'il réintègre qu'il n'est servi qu'en vol, qu'une fois posé la sortie est terminée, qu'il n'est ni servi ni nourri. Cela avec un faucon de trois mues, qui a déjà fait plusieurs prises.... On imagine un juvénile, qui ferait sa première prise dans ces conditions... Autant dire que l'oiseau serait foutu ou très difficile à corriger, tout cela à cause d'un arrêt sur place chaude. Les bonnes conditions sont très difficiles à réunir, une fois emballé dans l'action de chasse, il n'est pas non plus facile d'être raisonnable et de savoir arrêter l'action au bon moment. C'est au fauconnier de gérer les chiens, les oiseaux et surtout de se tempérer lui-même .
  17. Aucun problème. Comme souligné précédement, les américains utilisent des passagers... Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas introduire un oiseau de six mois, en plus imprégné.... Même dans 10 ans, il serait encore temps.
  18. En effet, la queue rousse est un oiseau génial et totalement sous-évalué. Je ne sais pas pourquoi, à chaque fois que l'on aborde la QR, le sujet récurent est son agressivité envers le fauconnier. Chaque espèce a des inconvénients, et celui-ci n'est pas plus rédibitoire, qu'un autour qui s'affole au bloc, ou la fragilité d'un épervier, que dire également d'un aigle imprégné, qui pour le coup représente un réel danger par rapport à une buse .. Le problème reste surtout les gibiers auxquels on les destinent. Pour le lièvre, qui fut une de mes grandes passions, c'est incontestablement un des meilleurs oiseaux, si ce n'est le meilleur une fois qu'il est bien mis. J'espère que plumedeland nous parlera de son expérience avec les QR.
  19. ça je peux très bien en parler ! Aucun problème avec une queue rousse, même imprègnée. Si effectivement elles peuvent être agressives, elles sont en revanche très prévisibles. Une fois qu'on le sait, on en tient compte et cela se passe bien. A ma connaissance, personne ne s'est encore fait égorger par une queue rousse !
  20. En ce qui concerne les différences de comportements liées au biotope, cela est très relatif, pour ne pas dire faux. Certaines sous-espèces de pélerin, n'ont pas plus d'occasion que les gerfauts ou les sacres avec lesquels ils partagent les mêmes territoires..., loin s'en faut. On ne fait pas un RNS comme un écossais, un barbarie comme un peal, un peregrinus comme un gerfaut. Chaque espèce est différente et au sein d'une même espèce, les comportements varient du tout au tout, les méthodes aussi. Il est par ailleurs illusoire de croire que les territoires des gerfauts sont vides et qu'ils ont très peu d'occasions. C'est même souvent le contraire, avec des abondances de proies que nous rêverions tous d'avoir sur nos territoires. Cela permet aussi aux jeunes oiseaux d'avoir une émancipation, plus longue. La grande différence entre les hiero-falco et les pélerins réside surtout, dans les délais d'émancipation des jeunes, ce qui influe à mon sens considérablement sur les méthodes d'entrainement usuellement utilisées avec les pélerins. Ainsi, un suivi sur des gerfauts a révélé, que certains jeunes de l'année précédente étaient toujours suivis par les parents au printemps alors qu'ils engageaient une nouvelle couvée ! De quoi faire réfléchir, quand aux capacités d'apprentissage de ces oiseaux en captivité... L'évolution d'un gerfaut s'approche donc plus de celle d'un aigle que d'un faucon. Si l'on rajoute à cela l'extraordinaire puissance de ces oiseaux, qui leur permet très vite de comprendre les combines des fauconniers pour les mettre en situation d'échec, on complique encore l'équation... Pour information : combien as-tu mis de gerfaut à la chasse ?
  21. N'y connaissant rien aux hierofalco et ne m'y intéressant pas plus que cela, j'accepte volontier les critiques. Il est fort probable que je ne comprenne strictement rien à ces oiseaux, ce n'est pas ma récente réussite en ce domaine qui peut me permettre de prouver le contraire ! Ayant malgré tout volé nombre de ces oiseaux à une période pas si ancienne ou les pélerins n'étaient pas disponibles, je me souviens de sacre (et de lanier dont tout le monde parle 20 ans après) qui étaient considérés comme des valeurs sures. Après et comme dans toutes les espèces, il y a aussi des abrutis. Ce n'est pas parce qu'on tombe dessus, qu'il faut croire révolutionner la fauconnerie, l'adage le plus stupide de notre milieu étant de prétendre qu'il n'y a pas de mauvais oiseaux, mais uniquement de mauvais fauconniers. Cependant au sujet du poids, pour avoir chassé à vue en haut et bas vol, je confirme malgré tout que serrer des oiseaux n'est en aucun cas un gage de fidélisation. Sur le fond tout d'abord : Un oiseau perdu bas est généralement condamné, s’il ne fait pas prise rapidement. Cela est déjà en soi un problème d'éthique sur lequel tout fauconnier se doit de s'interroger. Sur le principe ensuite : Ce qui est payant sur le long terme, pour n'importe quel oiseau en général, c'est bien la notion d'opportunité. Comment obtenir satisfaction et compensation de l'energie dépensé ? Donc deux solutions pour le fauconnier : - Que l'oiseau réponde à un besoin plus ou moins immédiat de nourrissage (oiseau tenu bas) - Que l'oiseau réponde à l’intérêt qu’il trouve à voler en utilisant la présence du fauconnier (oiseau tenu haut) Dans le premier cas, on force la nature de l’oiseau, ce qui est loin de fonctionner avec tous et en bousille dès les premiers vols la majorité. Dans le second cas, c’est au fauconnier de s’adapter pour se rapprocher d’un enchainement naturel. (en servant tôt, en utilisant les arrêts des chiens, etc…) Evidemment et dans les deux cas, quand on tombe sur un abrutis, si une méthode ne fonctionne pas on essaie l'autre, et en général rien ne marche ! Si les valeurs sures sont de serrer des oiseaux comme des coucous pour les jeter au cul d'une corneille, tout le monde saura faire. J'ai la faiblesse de penser que la fauconnerie est un peu plus subtile et va un peu au delà... Seule l'expérience permet aussi de comprendre cette notion abstraite pour un débutant. Pour revenir au sujet, il existe effectivement chez les pélerins comme chez les hierofalco, des oiseaux moins volants que d'autres. Les seconds sont donc généralement consacrés au vol à vue. C'est aussi pour cette raison que les méthodes doivent évidemment être adaptées, suivant qu'on les destine au vol à vue ou au haut vol. Ps : comment reconnaitre un abrutis d'un bon ? : très simple, c'est celui qu'on ne perd jamais
  22. Tes remarques ne m'étonnent pas. Quand un fauconnier croit qu'on peut marcher sur l'eau, il peut tout croire.
  23. Oui, sauf que depuis nous savons que la terre n'est pas plate et que la distance à vol d'oiseau entre Fontainebleau et Malte est précisément de 2200 km, en considérant que l'oiseau tire en ligne parfaitement droite, ce qui est fort peu probable. Résultat dans le meilleur des cas = 2200 / 17 h = une moyenne de 130 km / h Pour que cela soit possible, il faut donc considérer que l'oiseau a volé de nuit (sans jamais faire de pause...) On rajoute 13 h de nuit = 2200 / 30 = 75 km / h de moyenne, au cour officile actuel Ou le sacret avait abusé des amphètes, ou le fauconnier d'henri II de la bouteille Il serait intéressant de voir les moyennes sur les pélerins migrateurs équipés de gps pour comparer si cela est possible. A priori les distances les plus grandes parcourues par les pélerins en pleine mer sont d'environ 900 km, ce qui n'est déjà pas mal, soit une moyenne d'environ 40-50 km/h. Soit 900 / 17 = 50 km / h Si vol de nuit 900 / 24 = 36 km / h On est loin des 75 ou des 130...
  24. Très franchement je ne connais pas du tout ces oiseaux et mes récentes expériences avec un hierofalco m'engagent à poursuivre sur cette voie sans regrets ! Pour le reste, à mon avis tous les oiseaux doivent rapidement être tenus haut, centrés sur du gibier, le leurre doit être évité et ne doit servir qu’à récupérer s’il n’a pas fait prise. Un poids bas n’est pas du tout un gage de fidélité, au contraire maintenu bas, si il est agressif, il risque de donner le change sur des proies, ce qui peut l’entrainer vite hors de portée en vous oubliant, vous et votre leurre. Tenu bas, si il se perd il a peu de chance de s’en tirer. En résumé et en clair, le but est que l’oiseau se centre et se fidélise par l’intérêt qu’il y trouve (être servi et gorgé sur du gibier ou de l’escape) plutôt que par BESOIN . Plus tôt ce plis est pris, plus vous mettez de chances de votre côté, pour le bien-être de l’oiseau, mais aussi pour la fierté du devoir accompli que rapporte cette complicité. L’autre solution est de le tenir sec comme un coucou, au point de l’asservir comme un misérable dont l’esprit est aussi vide que l’estomac. (il parait que c'est à la mode dans le Sud, mais que les résultats ne sont pas à la hauteur des récits des affameurs ! ) Comme je l’ai écrit souvent, en étant maintes fois décrié à ce sujet : brulez vos balances ! Il faut faire confiance aux oiseaux, qui comprennent ainsi très vite leur intérêt.
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