Fly the snipe

Ce WE, j'ai founi des perdreaux à un pointerman qui concourt. Il s'était fait jeter la veille même d'un terrain où il espérait observer le comportement de deux chiens de 11 mois qu'il présente au TAN samedi prochain... et craint des suites judiciaires.

Zat is ze koustion. Mais bon. Quand on n'aime pas le tricot.

Ne sois pas négatif. Je trouve que tu es négatif. Combien entrainent des chiens sur caille ( de chair) et perdreaux de lâcher, et effectivement sur pigeon entre juillet et septembre? Et des meilleurs que nous. Les champs de blé sont moissonnés en ce moment et des territoires se libèrent. La complète expression du chien dans sa quête est sans conteste pour demain! Etant accompagné d'un juge setter/pointer hier soir, j'ai retenu quelques ficelles pour optimiser les sorties sur escapes. Il paraît que Guinness est pas mal malgré le contexte. Pourquoi abandonner? Quel manque de combativité ces jeunes!

Les territoires sont trop concentrés pour qu'il soit possible de procéder ainsi. Il faut rester sur les parcelles, sans déborder vers les mas, sans s'approcher du troupeau gardé par les patous, sans s'avancer dans les parcelles de tomates plein champ du voisin, ...

J'ai remarqué à quel point il faut être prudent lors de l'utilisation d'escapes. En effet, le chien s'appuie autant sur la trace de son conducteur (laissée lors du positionnemant de l'escape) que sur l'émanation du gibier. Du coup, alors qu'il a bien pris soin de positionner le perdreau à la fois loin et dans une zone propice, le conducteur constate avec effroi (sisi) que le chien ne prend pas 20 secondes avant de trouver le "gibier" en l'ayant rejoint en ligne droite. Et le chien ne se laisse pas distraire par les subterfuges du genre circonvolutions multiples. Le plus efficace que j'ai trouvé, c'est contourner le pré en remontant au vent, rejoindre la parcelle choisie directement au point souhaité pour poser le perdreau et revenir par le même chemin. Alors, il suffit de se positionner deux prés plus bas (le chien gardé au pied) par rapport au vent pour espérer une quête en lacets. Cette solution peut certainement être aménagée avec des escapes peu volantes, des remises lointaines et un vent raisonnable, en les lançant depuis le bord du pré. Quelqu'un a-t-il trouvé une autre manière de procéder? Comme pour les faucons, l'entrainement des chiens sur escape reprend officiellement le 1er juillet, à condition de disposer de l'accord du propriétaire du territoire.

Jusqu'à maintenant, j'observe tout de même que la défiance à notre égard est plus grande côté chasseurs que côté écolos. J'ai accès à une 100aine d'hectares de prés pour entrainer les chiens (il faut bien s'occuper au quotidien pendant la mue du faucon) chez un chasseur passionné par les chiens d'arrêt. Quand j'ai tenté de dire que je faisais parfois un peu de fauconnerie, j'ai vite compris qu'il ne fallait pas insister. A côté de ça, j'aurai accès, avec le faucon, à un grand territoire interdit aux chasseurs à tir. Un agriculteur écolo. Une piste pour se faire bien voir par les propriétaires chasseurs: le relâcher de gibier. Même si on ne perd pas souvent nos escapes (surtout quand on a un breton qui entre dans les remises), il n'est pas utile de s'en vanter. Un bon point en ce qui me concerne avec le proprio desdits prés car, par chance, il a vu le seul perdreau perdu dernièrement. Des fois qu'on repeuple leur territoire d'ici septembre.

Oui à tout. La démo du 4/10 est évidemment accessible puisqu'elle est tous publics. Compte tenu des performances des faucons volant amont actuellement dans l'équipage, elle devrait déjà être de qualité. Les sorties des 2 jours précédants sont confidentielles mais l'équipage n'a jamais refusé d'acccompagnants intéressés par la chasse au vol. Amicalement,

Journée de la fauconnerie à Esparron: le 04 octobre 2009. L'an dernier, il y a eu du monde. 2 jours précédants: réunion de l'équipage Charles D'Arcussia pour chasse des haut & bas vol. Les membres de l'Anfa ont dû recevoir le programme.

Complément. Finalement: le pointer vient.

Oh connasse! 1) Départ de Marignane demain matin à 7:30, direction La Guyane. Voilà quelques jours que j'observe la lune monter. En voilà une que je ne vais pas manquer pour une fois, après plus d' 1.5 an d'abstinence. Arrivée à 15 heures à Cayenne et départ pour la chasse l'après-midi même. Nous devrions accéder aux milieux hostiles vers 4 heures du matin. Pas de chien hélas car aussi chers à faire voyager qu'un passager. De toute façon ils n'ont pas l'entrainement ni l'expérience pour dépasser les limites de l'épuisement et ainsi sauver leur peau. Dommage. Nous allons perdre des sarcelles et les bécassines vont être déçues. 10 jours de vraie vie en perspective, loin des contraintes et autocontraintes merdiques des pays civilisés 2). Amicalement. 1) Expression typique provençale. 2) "Avant eux, avant les cuplés, la fleur l'oiseau et nous étions en liberté, mais ils sont arrivés et la fleur est en pot, l'oiseau est en cage et nous en numéro...".

Je relisais hier la revue du cinquantenaire de l'ANFA (1945-1995), en particulier la partie (p.77 et 78) relative à la renaissance de notre activité sur cette période au travers des différentes écoles nationales, aujourd'hui fédérées pour aboutir à la fauconnerie que nous pratiquons. En développant le vol d'amont, nos pairs et nos pères ont su dépasser le manque d'espace et de gibier, faisant des contraintes rencontrées le socle d'une pratique qui repousse les limites de la relation (d'efficacité) que nous avons avec nos oiseaux... même si la base reste immuable. Un article à relire. Beaucoup devraient y retrouver le résumé de leur quotidien.

Certes je ne suis pas sûr du prédateur de la dernière fois, mais le doute subsiste entre Jack et Robin! Je prends désormais garde à deux causes majeures d'accident routier: - faute d'inattention en présence d'une jolie fille, - faute d'inattention en cas d'attaque aérienne. Deux situations qui surviennent toujours de manière impromptue.

Des temps très anciens où j'ai passé une capacité (c'était avant que je m'expatrie, c'est dire), cette dernière donnait droit à déternir, éventuellement présenter au public (selon la demande faite), et n'avait rien à voir avec l'utilisation de certains oiseaux (listés) pour la chasse. Avec une capacité étendue, on peut déternir et montrer n'importe quoi, mais pas utiliser. Amicalement,

Lu sur un autre forum la technique pour faire faire la crécerelle à une crécerelle: Muscler son oiseau en le faisant tourner au leurre (serré?). Commencer à cacher le leurre lorsque son oiseau revient contre le vent, ce qui le pousse à attendre au dessus pour de courtes séquences (au départ) au terme desquelles il est récompensé au leurre. Reste à allonger les séquences. Je ne sais pas si ça sert à quelque chose, mais bon. Peut-être pour une démo en volerie.

Vous devriez être assez nombreux pour pouvoir louer un minibus que vous décorerez aux couleurs du forum.

Le braque d'auvergne à 60. Le breton à 110. Le pointer à 130. Ce sont pourtant des indices bien utiles pour anticiper le style de chacun de ces chiens d'arrêt à la chasse: le premier chassera naturellement dans les bottes, le dernier non. Le breton et de braque allemand sont des chiens intermédiaires en vitesse et en distance de quête. Adaptables, ils recherchent et rapportent avec passion aussi. Chasser avec un cocker sans doute, mais j'imagine en terrain découvert. A défaut, le chasseur (à tir) assistera souvent à des dérobades du gibier sans avoir le temps de réagir.

http://www.nickdunlop.com/ Un lien pour des photos.

Alors les choses rentrent dans leur ordre immuable et rassurant. Et ceux qui ne veillent pas sur les RNS vont pouvoir dormir tranquilles. Reste le mystère des origines.

Un pointeur... Sans doute l'air des montagnes manque-t-il d'oxygène pour le vulgus belgorum qui s'y aventure.

Ote moi d'un doute affreux qui me saisit tout soudain: rassure-moi, il s'agit bien d'un pointer! Malheur!

D'une auguste naissance je suppute.

Rappelle-moi où tu l'as eue cette chienne?

"Heureux qui, dans un lieu solitaire s'est prescrit à soit même un exil volontaire" Seul dans ton manoir, un petit irlandais pour seule compagnie.

C'est vrai mais ce serait dommage de ne leur proposer que ce genre de terrain, pour le chien comme pour son conducteur. Guinness ne court plus en plaine en ce moment car il lève trop de canards dans les roubines. Certes la guarrigue n'a rien à voir avec les Appalaches, mais les pentes sont rudes et nombreuses si elles ne sont pas longues.

Son séjour dans les Alapaches aura sûrement perturbé notre pauvre Nebli . Plus sérieusement, ça dépend du territoire. S'il est très fermé, il faut conserver son chien, saucisse à poil dur, EB ou autre, car il est habitué. Si le territoire est bocageux mais ouvert malgré tout, l'EB convient. Le setter aussi je suppose. S'il est très très ouvert, pointer d'abord. De ce que j'en vois avec le mien, c'est un chien qui court extrêmement longtemps sans montrer de fatigue avant 3-4 heures, même en terrain accidenté. Mais alors, avec un territoire ouvert, le haut vol pointe son nez. Amicalement,