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Fly the snipe

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Tout ce qui a été posté par Fly the snipe

  1. Fly the snipe

    chien

    Le pointer est simplement plus fragile car il a le poil très court, et il craint le froid quand, mouillé, il reste statique. Mais enfin, si on lui demande d'être statique, c'est qu'on s'est trompé de race. Beaucoup de bas vol s'orientent vers les braques à quête moyenne ou courte, voire vers un teckel s'ils comptent exploiter principalement les broussailles. Le breton a l'avantage de savoir tout faire bien. Le mien complète le pointer en entrant dans les ronces pour déloger le gibier arrêté "de loin". Plutôt pratique pour récupérer les escapes remisées au sol. Le pointer va bouffer du terrain en ligne droite et marquera sèchement sur l'émanation. Le breton va aller très vite (il est à 110 km/h là où le pointer est à 130) mais il va remonter et confirmer l'émanation qu'il rencontre en changeant de cap, en ne laissant rien passer. Encore une fois, il faut savoir où se trouve le gibier sur les terres accessibles. A moins de disposer de territoires vastes et giboyeux, mieux vaut un chien qui ne craigne pas le taillis. Amicalement,
  2. J'ai décroché l'autorisation d'accéder aux 500 hectares. Ca arrange l'agriculteur, même si je ne fais que déranger les populations de corneilles (qui percent les goutte à goutte pour boire) avec le tiercelet. Ce dernier attaque les corneilles régulièrement. Je pense pourvoir l'encourager à finaliser avec quelques escapes. D'une part je vais pouvoir continuer à voler hors saison, d'autre part le tiercelet aura des opportunités quasi quotidiennes... à deux pas de la maison. Voilà un oiseau qui aura connu plusieurs saisons en une seule et plusieurs orientations et reconversions en un temps record. L'horizon semble s'élargir enfin.
  3. Fly the snipe

    suivre un leurre

    On peut aussi présenter le leurre avant même que l'oiseau ne soit familiarisé avec le fauconnier, ce qui permet de gagner du temps (jusqu'à l'intro) en ayant la garantie qu'il n'y a pas plus fort pouvoir d'attraction que le leurre.
  4. Après la fermeture de la chasse à tir, je me suis aventuré clandestinement (sans chiens mais avec un faucon sur la tête) aux abords des ZAC et autres lieux proches des activités humaines. Il y quelques proies: - dans les fossés des colverts - dans les marigots des petits ralidés - dans les friches des vanneaux, des corneilles et 2 lapins - dans les haies des pies et des étourneaux Evidemment, il faut faire fi des panneaux interdisant l'accès et il est donc préférable de pas y retourner. Evidemment, il ne faut pas chercher une proie particulière mais savoir exploiter les opportunités. Quel oiseau pour répondre à une chasse faite d'opportunités? Pourquoi pas une forme d'épervier ou un tiercelet d'autour. Le faucon permet toutefois de pouvoir se ballader les mains dans les poches et d'être moins observé. Pour ma part, ayant trouvé un territoire à noir d'une cinquantaine d'hectares, et espérant apporter mon concours à un agriculteur envailli par les mouettes et le noir, propriétaire de... 500 ha de champs et de haies, je vais sûrement compléter l'équipage d'un faucon plus grand. Forme de pèlerin? Hybride? Si quelqu'un a un avis étayé par l'expérience...
  5. Fly the snipe

    pelerin grive merle alouette

    D'alouettes point. Elles ont disparu quand les parcelles ont été préparées (labourées) pour les cultures d'été. Bienvenue vanneaux, pies, choucas, mouettes...
  6. Fly the snipe

    pelerin grive merle alouette

    Même comportement observé sur poule faisane que sur pigeon. J'ai retrouvé le tiercelet perché à 4 mètres dans un arbre, la tête d'une poule faisane fermement serrée dans une main. Le cou était déjà cassé car le sang gouttait. Le faucon a donc pris à la remise sans hésiter à entrer dans la végétation derrière son gibier. Il faut le faire. Un tiercelet de 630 gr a de quoi être malmené par une poule qui se débat.
  7. Fly the snipe

    chien

    Il n'y a rien de grave à associer un harris avec un chien chassant dans les bottes, fût-il labrador. Il est préférable de choisir une race qui aime broussailler. Le pointer si c'est pour chasser le perdreau et le faisan en milieu très ouvert. Ca m'est arrivé récemment: le pointer arrête une poule faisane dans une champ d'artichauts. Le faucon n'est pas bien haut quand le gibier décolle et il n'ôte que quelques plumes au faisan qui passe un canal large et profond. Le temps de grimper sur la digue, le faisan s'est certainement remisé dans un champ de treffle. Le pointer se mouille les pattes rarement. Nous voilà partis à longer le canal en espérant trouver une route et donc... un pont. Ce qui fut le cas après 1,5 km. Le temps de rejoindre sur l'autre rive le lieu où le faisan a traversé, à nouveau 1,5 km, au trot. J'envoie le pointer (il n'y a pas de vent) qui quête croisé jusqu'à arrêter en bordure de parcelle. Le faucon nous a survolé depuis le départ, à un plafond maxi de 120 mètres. Pour le coup, il est à 40 mètres quand la poule repart. Même scénario. Le faucon fait voler quelques plumes et laisser la poule traverser le canal. Grmf! Et c'est reparti pour repasser le canal. Le pointer connaît évidemment notre point de départ et prend de l'avance sur moi et mon (futur) gros ventre. Il n'a rien trouvé quand j'arrive, même s'il quête croisé dans le champ d'artichauts. S'il ne trouve pas, c'est qu'il n'y a pas. Je ne pense pas que le faisan ait atteint la parcelle suivante. Il doit être dans l'entrelas végétal de la digue. Je rappelle le pointer auquel j'ordonne de courir le long de la butte. Gagné. Il a senti quelque chose à mi-pente, fait le tour par le haut est marque l'arrêt. Je m'avance face à lui jusqu'à apercevoir la poule qui se sait acculée. Le faucon vient de se poser sur l'arbre en surplomb, sans doute lassé par un vol qui dure depuis 1.5 heures. J'avance dans le champ ce qui provoque son redécollage. Quand il est à 120 mètres de plafond, je me précipite sur la dique où le pointer maintient toujours son arrêt et je met la poule à l'envol. Depuis, elle a perdu la tête. Bref. Le chien de grande quête a montré toute son utilité en circonscrivant le territoire où le gibier avait une chance de se remiser. Evidemment, le faisan fait des sauts de puce sans faire des vols bien longs, mais enfin, nous aurions pu le perdre plusieurs fois. Un breton aurait convenu. Le mien n'était pas de la partie car il manque de finesse. J'imagine qu'il m'aurait rapporté le faisan quand celui-ci était empêché par la végétation. Amicalement,
  8. ... un jour, mon prince viendra? Je plaisante. Attention tout de même de ne pas faire comme (au moins) une dame que je connais au sujet de son prochain régime: "je commence demain". Je replaisante. La Belgique semble une terre fertile pour la fauconnerie. Amicalement,
  9. Fly the snipe

    pelerin grive merle alouette

    J'observe que les alouettes qui se sentent en position d'infériorité partent effectivement en rase motte entre 25 et 40 cm du sol. Ce n'est que lorsqu'elles se sentent en sécurité (pas d'attaque du faucon) qu'elles montent à 45°.
  10. Fly the snipe

    pelerin grive merle alouette

    Accalmie entre le mistral d'hier et celui de demain. Le faucon était beaucoup plus haut que ces derniers jours quand deux alouettes sont parties en parfait rase-motte devant le pointer arrêté. Le faucon était bien placé mais il n'a pas attaqué. Etait-il trop haut, est-il désormais certain de manquer... En revanche le pigeon a été arrêté dans son élan par le buffetage au moment où il allait survoler une haie. Du coup il a atteint en cathastrophe la cime des cyprès pour s'y protéger. Le faucon s'est jeté dedans et l'a traversée de haut en bas pour lier le pigeon qui le précédait. Une rectrice cassée à moitié. Une de plus. Il faut s'y attendre quand un pèlerin se transforme en buse à queue rousse. Après le vol, j'ai retrouvé le pointer (qui ne réapparaissait pas au rappel) à l'arrêt sur une alouette. Un épervier partant du poing? Un émérillon? Une pie grièche? Si vous avez, je prends. D'autant que l'alouette est partie à 4-5 mètres seulement. Le comportement ressemble à celui de la bécassine.
  11. Fly the snipe

    pelerin grive merle alouette

    Nouveau contact avec une alouette aujourd'hui. Beaucoup trop de mistral. Le faucon vole contre celui-ci à 80 mètres de plafond quand une alouette part devant moi pour monter à 45 degrés. Le faucon n'a pas de mal à la rejoindre, arrivant à angle droit de la trajectoire du zoiseau. Ce dernier tombe d'un mètre pour esquiver le faucon qui passe donc à... un mètre, sans chercher à poursuivre. Je suppose que le tiercelet comptait lier. S'il persiste dans ce projet, il n'a pas fini. Amicalement,
  12. En testant et en corrigeant. Le reste n'est que philosophie. Si le premier oiseau n'est pas un crack mais que vous savez pourquoi, alors le suivant sera meilleur.
  13. Fly the snipe

    pelerin grive merle alouette

    En cette mi février, il y a toujours quelques alouettes dans les blés à peine levés. Voilà trois jours que le chien en arrête quelques unes sur notre terrain habituel. Le tiercelet n'a pas encore été placé (sur le chien) pour réussir à conclure mais il attaque sérieusement. Il aurait ses chances sur ces oisettes qui montent au lieu de chercher à se remiser. 50 mètres de plafond me semblent un peu courts (comme il l'a été proposé précédemment). 80-100 mètres semblent plus adaptés. Au delà, le faucon risquerait de ne pas prendre la peine d'attaquer cette proie malheureusement trop petite. Reste à connaître la capacité d'évitement des alouettes. Même si ce gibier n'est pas impressionnant, c'est sympa de voir le chien ratisser sa parcelle ventre à terre (ne voulant perdre aucune opportunité, il reserre des lacets bien réguliers). Du coup, je prends 20-30 minutes pour qu'il prospecte les parcelles des exploitations voisines. Le faucon se tient prêt au dessus de nos têtes. Un avant goût de bécassines... certes lointain.
  14. Pour l'anecdote: le faucon était en train de revenir contre le mistral pour se centrer avec un assez bon plafond quand j'ai escapé un pigeon qui est parti avec le vent... sous le tiercelet. Le pigeon a été séché net pour tomber au milieu d'une oliveraie entre l'agriculteur et sa dame, lesquels n'étaient espacés l'un de l'autre que de 4-5 mètres. Comme quoi il faut prendre une assurance même pour la chasse au vol. Outre l'agression physique, il faut tenir compte du choc psychologique. Imaginons que l'un d'eux, exactement placé sur la trajectoire de la chute du pigeon, eût ouvert la bouche en cherchant en l'air l'origine du choc...
  15. Si vous ne faites rien du singe, je le récupère pour le manger.
  16. Un modeste se réfugiant dans les mp a fait une très bonne saison avec énormément de prises, l'essentiel ayant été pris avec 2 faucons. Sans doute la conséquence de territoires vastes et biens gérés.
  17. En ce qui me concerne, les prises de "gibier" n'ont pas été nombreuses cette année. Un tout petit peu en début de saison, puis quasi rien. Avez-vous réussi à faire quelques prises significatives (en nombre ou qualité) de votre côté? Dans quelles régions? A défaut, quelle solution allez-vous choisir pour améliorer votre prochaine saison?
  18. Encore des réactions incompatibles entre elles, par un jour de remontées maritimes. L'oiseau pense d'abord à se baigner, et il ne paraît pas bien passionné par l'action, prenant le temps de s'ébrouer régulièrement en vol plutôt que de se concentrer sur sa montée. Pourtant, à l'escape d'un pigeon bien volant au moment où le faucon culmine ponctuellement à 2 mètres du sol (!), une poursuite sans fin s'engage. Pigeon et faucon décrivent une très large boucle (à bien plus d'un km en ligne droite, autour de 120-140 mètres de plafond) pour me repasser presque sur la tête et repartir dans la direction opposée et presque disparaître avant de tourner... et revenir encore. Les distances mises bout à bout, la poursuite à dû durer 5-6 km. Allez savoir si un faucon qui passe du rien au tout est trop haut ou trop bas. Qu'il soit sûr de lui, c'est certain. Qu'il soit perturbé par le temps, sûrement. Je pense cependant qu'il est un peu trop bas. Amicalement,
  19. La motivation (et les performances) de l'oiseau change chaque jour avec les conditions climatiques. Avant hier, un léger mistral: un oiseau moyennement motivé qui reste centré mais sans prendre la peine de monter au delà de 100-120 mètres, même au 4ème vol. Hier, dans des remontées maritimes assez désagréables parce que la pluie poussée par le vent imprègne tout: un faucon qui cherche immédiatement et plusieurs fois à se baigner, mais qui ne le fait pas quand il se pose dans une flaque (car il est déjà complètement trempé), puis qui va se poser 1/2 heure sans s'intéresser au fauconnier. Il faut une escape de pigeon pour le décider à quitter sa rampe d'irrigation. Je suppose que la demi inondation des vergers y est pour quelque chose. Ce jour, pas un souffle de vent (je crois que c'est unique) et pas une goutte d'eau: un tiercelet qui reprend les bonnes habitudes comme si de rien n'était pour buffeter après un vol académique et donc très court comme je les aime. Le tout à poids constant chaque jour de 618-620 gr. Quand les hormones s'en mêleront, suivre avec passion la météo du lendemain ne suffira plus. La chasse à tir est fermée depuis dimanche. Voilà qui réentouvre certaines possibilités.
  20. Le mieux est d'essayer. Nous attendons tes conclusions. En tout cas ceux qui aiment faire compliquer quand on peut faire simple. Amicalement,
  21. La réunion de dimanche est reportée à une date indéterminée.
  22. Fly the snipe

    Plafonds

    La fauconnerie est un art incertain. Hier le tiercelet a tapé un pigeon au terme d'un long piqué. De manière classique, le pigeon est tombé puis il est reparti pendant la ressource du faucon. Poursuite plus rapide et plus longue que prévu dans le vent et prise à Dash. Il est revenu 2 heures plus tard se recentrer. Escape d'un pigeon handicapé qu'il entreprend, lie, charrie et lâche pour repartir hors de vue. Retour du faucon au leurre sec après 2 heures de vol supplémentaires. Retour à la maison pour une nouvelle pesée: 762 gr. Il avait été mis sur l'aile à 613 gr. C'est un art incertain... et j'ai le cube orné de nouille, comme on dit.
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