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Tout ce qui a été posté par Fly the snipe
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Le G/P serait certainement l'oiseau que je choisirais spontannément après le tiercelet de pèlerin. Il est plus puissant et ses proies plus nombreuses. En revanche, il me semblerait bien dommage d'en faire un oiseau de "bas" vol. Le vol de la corneille dans des territoires suffisamment ouverts n'implique pas du tout l'absence de plafond. Du peu que j'en ai vu, un oiseau expérimenté doit être mis sur l'aile assez loin des proies, éventuellement s'éloigner encore pour monter, et fondre sur les corneilles quand ces dernières comprennent le danger et s'envolent.
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Des attaches, j'en ai un stock. L'entrainement du faucon (que j'ai récupéré ce matin aux aurores bien gélées) doit continuer car il ne nous reste qu'un mois avant de nouer la longe. Je vais passer au harnais. Sans défaillance de l'émetteur, le faucon peut toujours perdre la rectrice support. Ca fera deux émetteurs au lieu d'un, surtout lorsque nous volerons en territoire inconnu. Amicalement,
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Problème d'émetteur ce jour. L'une des branches métalliques de l'attache de l'émetteur (de queue) a cassé, sûrement au moment du buffetage d'un pigeon (?). Ce dernier est bien tombé mais il est reparti tant bien que mal, poursuivi par le tiercelet qui a dû le prendre plus loin (car je n'ai plus revu voler jusqu'à la nuit). Si j'ai bien retrouvé l'émetteur avec une seule branche (la seconde étant cassée à la base), le faucon est toujours dehors ce soir. Pour demain matin, c'est un quitte ou double. D'autant que le tiercelet ne connaît pas le bocage bourguignon. Evidemment, c'est quand le faucon a eu disparu que le pointer a trouvé une poule faisane puis a levé un canard. C'est toujours pareil... Ya pas de justice. Bref. Sans doute qu'un émetteur installé sur harnais aurait été moins exposé que sur un balai incomplet. Amicalement,
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Le genre de vol dont on sait quand il commence, rarement quand il finit, induisant l'usage régulier de la télémétrie, mais d'une ampleur certaine. Si l'oiseau mentionné se concentre sur une proie, penses-tu que ce soit la règle? Quand il chasse ainsi, un faucon ne risque-t-il pas de prospecter large de groupes de corneilles et groupes de corneilles? En vol d'amont, le faucon a appris à se recentrer après un échec. En vol à vue, faut-il le conditionner dans ce sens en le récupérant après un manqué? Question de confort... Des Jane Birkin plates et nues on en trouve en Camargue (remises souvent peu attractives pour des corneilles). Amicalement,
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Personnellement, j'escape des pigeons capturés. En fonction de leur origine, il sont assez réguliers dans leur comportement. Au milieu on trouve des cracks qui foncent en ligne droite en montant, parfois après avoir esquivé l'attaque. On trouve aussi des jeunes ou des gros oiseaux, désavantagés. Le pigeon ne pense souvent pas à la remise dans un premier temps. Il faut qu'il ait chaud aux fesses pour se replier. Est-ce la surprise d'un nouvel environnement? Nao sei. L'inconvénient, c'est quand il n'a pas vu le faucon, car il prend son temps et peut se faire cueillir trop facilement. C'est en celà que des voyageurs entrainés sont sans doute très supérieurs, comme imprenables. Au delà de la remise, il y a le "risque" de poursuite sur de longues distances. Si le faucon ne prend pas, il revient et c'est parfait. S'il prend, c'est télémétrie et traversée du bocage. En soi, ce n'est pas affreux. Ca fait faire des rencontres. Les faucons ne passent pas les zones boisées en général. J'ai fait voler en Guyane, zone boisée par excellence (bien que non montagneuse) et n'ai jamais perdu un faucon. Ils survolent les lisières. Au mieux font-ils semblant de poursuivre une proie qui s'y engouffre. Bref, l'entrainement a lieu sur des terrains ouverts, ceints de forêt. Amicalement,
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Quel fatalisme? Quelle renonciation? Quelles récompenses à chaque vol? Quelles prises sans plafond? Pures spéculations. C'est impressionnant: quand on dit que le pigeon était une bête de compétition, c'est douteux. Quand on dit que le pigeon s'est vautré 4 mètres plus loin, ça rassure: Ah! voilà, on l'avait dit. Qu'est-ce qu'on est bons! Je ne dis pas ça pour moi, car je me fous un peu. Je dis ça dans l'absolu. Ensuite, contrairement à une idée répandue, ce n'est pas plus facile de faire du bas vol, surtout quand on ne dispose pas des conditions nécessaires pour faire du haut vol: 1: Pour faire du bas vol il faut impérativement chasser, ce qui n'est pas évident quand on a peu de temps au quotidien, ou des territoires limités. 2: Pour bien faire du bas vol il faut consacrer au moins autant de temps à son oiseau chaque jour qu'à un faucon, parce que quand il est au poing il ne travaille pas. Au moins peut-on maintenir efficacement un faucon en condition en lui proposant des escapes peu onéreuses, sur une parcelle réduite entre une route, une ligne... En retranscrivant un quotidien avec un faucon donné dans un contexte donné, je m'attendais à lancer une dynamique pour partager et faire partager (à de possibles membres muets, s'il en reste), non à recevoir des leçons ou gérer des doutes inutiles. Par exemple: le faucon a peur de l'eau. Tiens j'ai eu le problème, j'ai fait comme ça. Ou alors: il commence à se motter. Alors là, j'ai fait comme ça sans succès, puis comme ça, c'est inattendu mais finalement ça a marché. Tiens, Pourquoi? C'est vrai que c'est difficile sur un forum. Mais enfin, il me semble que nous avons les moyens de le faire, au delà de grandes théories qu'on connaît désormais et qui ne feront plus les beaux jours de notre RV quotidien. C'est mon avis. Il vaut ce qu'il vaut. Je crois que mon bon coeur me perdra. Mais ils sont jeunes et fougueux. Peut-on leur en vouloir? Les vieux sont visionnaires. Amicalement,
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Un mouchoir de poche est un champ enserré entre une route majeure, une ligne THT, des haies de cyprès et des exploitations entrant dans le communal de chasse. Soit le territoire auquel j'accède au quotidien. Hier encore, un coup de fusil a été tiré dans la zone survolée par le faucon (était-il visé?). La camargue est le symbole même de la propriété privée: tu entres si tu payes. Par conséquent, les territoires sont inaccessibles. Mais comme tu sembles bien connaître, mon cher Etienne, n'hésite surtout pas à me recommander auprès des propriétaires de vastes territoires adaptés et giboyeux. Pour ma part, je suis sur le point de décrocher un nouveau terrain de 100 ha. Bref. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas à me justifier. Une fois encore, je suis le seul à retranscrire une pratique quotidienne. Je ne parle pas de "on" ou de "nous" et je me base sur la stricte description de la réalité. Et la prise en compte de cette réalité m'encourage à refuser des affirmations aussi lapidaires que définitives. Tu surchauffes, je le sais. C'est dans ta nature, je te connais. Amicalement,
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Je vous rejoins: pour atteindre le maxi des capacités d'un oiseau, il faut aller vite. Et ce n'est d'ailleurs pas évident d'aller aussi vite que son faucon car ses capacités ne sont visibles que quand elles sont mises à l'épreuve. En revanche, je ne pense pas qu'un (jeune) oiseau soit vraiment "perdu" s'il a démarré avec un plafond moindre. Par manque de temps, et parce qu'il ne concluait pas sur l'eau, j'ai récemment changé de stratégie: maintien du tiercelet en condition et tant qu'on y est travail du plafond. Sans doute aura-t-il du mal à combler son retard pour atteindre des records, mais (quand le vent nous épargne) il monte déjà plus et surtout mieux. Un plafond hors de vue peut bien sûr être recherché: pour le plaisir, le geste, la technique (field trial) et sans doute quelques chasses choisies auxquelles peu de fauconniers ont accès. C'est un objectif que je vais certainement poursuivre désormais, "faute de chasse". Et si le plafond qu'il atteindra ne lui sert pas un jour, au moins fera-t-il la fierté de son fauconnier au cours d'une réunion confraternelle. Et je compterai sur les nombreux scientifiques pour me donner leur avis sur la hauteur atteinte. Amicalement,
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S'il est mécanisé et bien centré... C'est bien là la difficulté avec un oiseau haut en poids: en gagnant du poids, il risque de perdre en motivation, en régularité et il peut prendre plus facilement des travers. Le meilleur que j'ai pu observer: le faucon monté au dessus de son poids "sortie de volière", puis redescendu de 10-20 gr. Il a pris de la réserve mais il a plus faim que la veille (comme quoi tout est relatif). Comme il est plus sérieux, il est possible de le faire progresser dans son plafond. Exple: Poids sortie de volière: 630 gr Introduction: 575 gr Poids atteint: 649 gr. Le faucon vole bien mais il faut le servir assez vite sans quoi il finit par se décentrer voire par chasser pour lui. Poids optimum: 635 gr. Le faucon monte en restant centré, et il attaque avec efficacité. Ceci n'étant pas figé. Sans doute est-il possible d'augmenter le poids optimum dans le temps, et même de le redescendre un peu, temporairement, pour remettre les pendules à l'heure quand c'est nécessaire. Après, qu'il monte. Il n'a plus que ça à faire. Le vol de haie est une plaie dans cette configuration. Le jeune oiseau qui s'impatiente peut avoir tendance à faire les haies dans l'espoir de provoquer l'inconscience d'une pie ou d'une crécerelle. Et quand ça a marché une fois, c'est la cata. Le faucon se prend à voler moins haut que les arbres en passant de part et d'autre régulièrement. J'aime pas les haies. Elles attirent les grives et les fusils. D'ailleurs j'aime rien, ni personne, à part mon faucon et peut-être ma manman. Amicalement,
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Sur l'utilité du plafond: J'ajouterais qu'un plafond supérieur à l'habitude peut être géré par un oiseau "en yarack", c'est à dire au mieux de sa condition. Par exemple, le faucon descendra à fond dès le premier coup d'aile de sa proie et il l'atteindra avant la remise habituelle. Quand ca va aussi vite, eh oui! ça donne un plaisir fou et la journée toute entière est belle. C'est excitant de pousser le bouchon toujours plus loin. Si je parviens à faire monter encore le tiercelet, je vous dirais où est notre limite (sur pigeon) entre les cyprès. Pour faire monter correctement un faucon, j'ai remarqué que la pluie était une alliée. Le faucon a les plumes collées et il ne peut se permettre de planer. Amicalement,
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Ah ben bon. De toutes vos techniques compliquées d'estimation, je préfère largement celles qui font mal à la tête... le lendemain. Vous souvenez-vous au moins que la réunion de l'Anfa a lieu ce week-end? Je n'y vais pas, entre autre parce que je commence par une passée aux canards en Camargue demain matin à 6:00, suivie d'un petit tour au faisan, suivie d'une tentative au faucon si le temps le permet, suivie de la passée du soir, suivie le lendemain d'une chasse à la bécassine, suivie d'une sortie avec le faucon... bref. Quand on a un agenda de ministre (surtout pendant le WE), on ne peut guère en rajouter. Et vous, y ferez-vous un tour?
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Pour ma part, j'ai essayé de me mettre en tête 100 mètres en contrôlant sur la route les distances des stops indiqués à... 100 m. Ca en fait de la cuisine, tout ça. Mis à part avec un télémètre, le résultat reste très "variable". Difficile de juger une altitude. Beaucoup plus facile de juger un écart / au fauconnier. A midi, dans un vent de m... de 100 km/h, le faucon (par ailleurs trop bas de plafond) n'a pas réussi à contrôler les bourrasques dans son attaque (il est passé à 20 m du pigeon), puis il s'est mis à poursuivre ardemment. Le pigeon et lui montaient et tombaient au gré des attaques. Ils devaient être entre 800 et 1000 mètres de moi, entre 30 et 150 mètres de plafond, et je les voyais très bien dans leurs phases hautes. Je les ai imaginés à cette distance car je sais l'endroit qu'ils survolaient. En matière de plafond, il faut rester volontairement humble. Finalement, je m'aperçois que je juge plus la rapidité de l'ascension que sa hauteur, car elle s'associe la motivation de l'oiseau, son intérêt à la chasse, et corrélativement son centrage, la qualité du coup d'aile (c'est agréable à voir) et la rapidité de l'attaque. Après, on sait juger s'il est plus haut que la dernière fois... et c'est là qu'on exagère encore d'un pouillème, car on est fier de lui: "Ouais, il était à 1 km et quand le perdreau est parti, PAF!" Amicalement,
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C'est vrai. C'est le "jeu", nous n'avons pas la maîtrise complète de nos protégés. Il n'en demeure pas moins que c'est rarement agréable de perdre un oiseau, surtout quand c'est son premier ou qu'il nous a accompagné longtemps. Quand on pense à l'investissement passé (dans tous les domaines, chaque jour), ça peut faire un grand vide... ce qui finit tôt où tard par arriver. Etonnant qu'il n'y ait pas eu de signes avant-coureurs: odeurs, attitude prostrée... Amicalement,
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Ce jour, un vol idem à celui d'hier, très rapide, très efficace. Pour estimer le plafond, je me suis basé sur la hauteur du pilône de la ligne THT qui passe sur l'exploitation. Le faucon était entre 3 et 4 fois cette hauteur. Reste à savoir à combien "culmine" un tel pilône. Le plafond est une chose. La rapidité pour l'atteindre en est une autre. Les conditions étaient proches de celles d'hier, mais une pluie persistante avait remplacé le soleil et le faucon était mouillé comme une poule. Toujours pas de vent. Le pigeon n'a pas voulu voler dans un premier temps. Je l'ai poussé et il est parti à fond. Du coup le faucon a été pris à contrepied et a du faire un looping dans son piqué. Le pigeon a été touché à quelques mètres de la remise qu'il a atteinte en décrivant une courbe (il ne la visait manifestement pas dans un premier temps). Ses plus beaux vols depuis longtemps. Chris: Si tu veux prendre le relais pour nous faire partager ta pratique quotidienne, je te passe le relais, mon choupinet : nous apprendrons certainement énormément... ce qui est à mon avis l'intérêt d'un tel forum. D'autant que je suis curieux d'apprendre à mon tiercelet à mieux se comporter dans le mistral. Et si tu veux voir voler le tiercelet, convenons d'un jour. Ce sera simple, nous sommes voisins. Amicalement,
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Tu penses vraiment que je serais capable de faire du bas vol avec un faucon, même ignoble? Et pourquoi pas l'envoyer depuis la voiture pendant que tu y es. D'autant que le tiercelet a connu la grâce ce midi. Il y avait un vent très faible, un beau soleil mais comme l'oiseau était à son poids inférieur, il est monté d'un coup sans cesser de battre nerveusement et il a attaqué et piqué si vite qu'il a eu le temps de péter un imprenable (capturé d'avant hier). Tout ce qui fait le charme d'un tiercelet. L'affaire a été pliée en 5 minutes. J'en ai été surpris moi-même, et plein d'aise... car il est monté haut . Après, prendre un oiseau plus lourd pour les corneilles, c'est autre chose et ça s'étudie. Amicalement,
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Le tiercelet pas centré et pas haut? Les faucons ont volé à St Martin de Crau avec 100/120 km/h de vent. Pourtant tu l'a aussi vu voler à Esparron où il avait un plafond... record, et où il a buffeté 3 fois le même pigeon (dans sa chute). Qu'il soit trop haut en poids (650-670 gr) en ce moment, c'est sûr. Ceci l'encourage à se balader quand le temps est agréable (dernièrement, il cherchait à se baigner). En revanche, au même poids par temps froid et couvert, son comportement est différent. Le temps change chaque jour en ce moment. Hier midi en Camargue, il était à 620-630 gr. Son plafond était décevant et surtout variable pour cause de mistral (on n'a pas fini, selon la météo). Une pie est partie à sa hauteur. Il a cafouillé pour se positionner et prendre un peu d'ascendant. La pie a compris qu'elle était en danger et elle a fait demi tour, attaquée par le tiercelet. Remise dans les tamarisses. Un pigeon a été escapé un peu plus tard. Il a été buffeté, est tombé dans les labours pour repartir à l'arrivée du faucon. Une poursuite s'est engagée et la prise a eu lieu in extrémis avant une roselière, dans la parcelle d'à côté. Un détail qui compte: le vol a eu lieu sur parcelles semées de blé, donc sèches. La veille le tiercelet a lié un lourd pigeon sur une parcelle de riz coupé, et a finalement lâché sa proie en touchant le sol. C'est ma désolation. Il y a tellement plus de gibier au marais qu'en plaine pour un tiercelet de pèlerin. Adieu bécassines et autres échassiers! Promis l'an prochain je prends une forme de sacre et je chasse la corneille en vol à vue. Amicalement,
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Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Température proche de 0. Pas de vent. Le ciel est blanc mais c'est bien de la pluie qui fifine. Le temps qu'aime le tiercelet, tout pile. Le faucon est plus bas en poids que la veille (je n'ai pas eu le temps de le peser). Mis sur l'aile, il monte sérieusement, à coups d'ailes, centré. Rien à dire, Il faut escaper. L'attaque a de l'ampleur. Il tombe, touche, ressource très largement, retouche à la seconde attaque. Le pigeon qui a perdu des plumes a remis le turbo. Le tiercelet le poursuit avec une vraie motivation jusqu'aux confins visibles des champs alentours mais sa proie est extrêmement rapide, c'est un petit pigeon nerveux. Voilà un beau vol. Court mais sans défaut, large, mettant à profit l'espace. Le tout dans un paysage d'hiver esthétique. Il aurait pu casser la gueule au pigeon. Bon, ce sera pour la prochaine fois. Toujours ce manque de finish. S'il touche, c'est qu'il est allé plus vite que l'esquive que sa proie. Le plus dur semble fait, mais le pigeon s'en sort. Amicalement,
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650 gr et un joli soleil. Quelques bourrasques. Le tiercelet est détendu ce midi. Comme il n'était centré qu'à un plafond de 30-50 mètres, je l'ai laissé mariné. Alors il est allé faire les haies dans le vent, puis est allé se baigner entre deux rangées de petits poix, puis est reparti en s'ébouant régulièrement en vol... Je l'ai laissé faire pendant 1/2 heure. Il a fini par se center à un plafond supérieur d'à peine une dixaine de mètres de plus, heureusement régulier dans ses cercles. Après un bon nombre de tours, comme il était évident qu'il ne ferait pas mieux, j'ai escapé un pigeon qui a d'abord pensé à se poser avant de se raviser. Trop près du sol pour le faucon à l'attaque qui lui est passé 50 cm au dessus. Le temps d'une large ressource, le pigeon avait alors pris de l'avance contre le vent. Le tiercelet n'a pas insisté. Retour au leurre pour une beccade. Il mangera peu ce soir. Quand il fait beau, Monsieur prend le temps de se balader. Pas stressé.
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Il y a les cris incessants.. et il y a le comportement de mollusque. Ce que j'en retire de ma courte expérience avec un tiercelet de Harris imprégné, c'est qu'il faut avoir 2 de tension pour le supporter et pour ne pas le tuer dans un excès de rage. Jamais vu ça avant chez un oiseau (molesse) et même chez moi (tension maxi). Une crécerelle imprégnée est un ballon d'oxygène à côté, et pourtant les cris sont insupportables. J'avoue ne pas avoir jugé bon de prendre le temps nécessaire avec cet oiseau très sympathique, mais le temps nécessaire était disproportionné par rapport au résultat espéré. Je pense de manière générale qu'il faut absolument éviter les oiseaux imprégnés. C'est rédhibitoire pour les harris. Amicalement,
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De l'art du Yarack
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Comportements et affaitage
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De l'art du Yarack
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Comportements et affaitage
Les oiseaux n'ont à mon avis aucun mal à gérer le vent, fut-il à 120 km/h. Sauf s'ils sont introduits de peu ou s'ils sont malades, ils ne se laissent pas embarquer. C'est "seulement" la qualité du vol qui en souffre. Le tiercelet était ce jour à 665 gr. Quelques gouttes de pluie juste pour dire et très peu de vent. Le faucon est monté activement en restant centré. J'ai escapé un pigeon rapide qu'il a réussi à toucher après son piqué. Le pigeon s'est alors remisé dans une haie et le tiercelet est remonté de manière significative pour préparer une nouvelle attaque. Un faucon fidèle alors qu'il était quasi au même poids qu'en début de semaine, le jour où il a volé 3 heures, sûr de lui dans ses initiatives, se centrant spontannément au dessus de la remise en reprenant de la hauteur. Une différence de taille/ jours précédants: le vent. Comme quoi les ingrédients sont bien là, prêts à être exploités quand les conditions météo s'améliorent. Au bréchet: il a encore de la marge... en muscle. Si le vent voulait bien nous épargner une quinzaine de jours, je pense que le tiercelet pourrait faire des progrès inégalés tant en plafond qu'en finish. Malheureusement, selon mon épouse qui fait aussi miss météo à l'occasion, le mistral atteindrait 130 km/h ce WE. Amicalement, -
De l'art du Yarack
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Comportements et affaitage
700 gr ce matin avant la pelote. Ouch! Bréchet encore saillant. Quand on a un objectif à 910-920 gr faut y aller sans hésiter, n'est-ce pas? Je pense que Manman a du nourrir hier soir à l'insue de mon plein gré, ne me voyant pas rentrer d'une beuverie entre chasseurs. Quels auraient pu être mes RV cet après-midi? NB: si c'est pas une épouse bien conditionnée ça.