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Marine-perruche

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Tout ce qui a été posté par Marine-perruche

  1. Tu as bien fait, ce qu'elles doivent être bien ! Ici ils ont prévu - 14°C Jeudi, du jamais vu
  2. Le manque de sommeil chez les psittacidés et particulièrement le non respect du calme total pendant les 10 heures de sommeil minimales engendre des troubles du comportement, en en majorité les cris et l'hyper vocalisation. Il faut respecter les 10 heures (voir mieux : 12 heures) de sommeil sans qu'il n'y ai pas de télévision, musique ou radio (couches ton enfant dans le salon alors que tu regardes la télé, on reparle de la qualité de son sommeil dans deux mois et des pleurs incessants). Mais il faut aussi respecter l'heure de la sieste, entre 13 et 15H où leur pièce doit être calme. Qui veut faire une bonne sieste devant des gens qui bougent, parlent ou devant une télévision qui crie. La qualité du sommeil c'est ESSENTIEL. Sinon, c'est irritant, fatigant, frustrant de mal dormir sur le long terme ou d'avoir de courtes nuits, ou des nuits bruyantes qui te réveillent, et les perruches, ça les rend plus agressives et criardes. Alors calcule leur bien 10 heures de sommeil en silence, baissez fortement la télé, regardez la au casque s'il le faut ou dans la chambre, évitez de trop parler, privilégiez des échanges calmes, mais un sommeil, ça se respecte, c'est sacré. Après ça tu auras moins de problèmes de cris.
  3. Ce sont des appartements en cartons chez vous ca sent les fins murs de placo... C'est triste d'habiter un lieu où l'on entend tout le voisinage, les conflits, comment faites vous pour vous reposer pleinement ?
  4. Haaaa oui excuse Cala J'ai plus pensé que tu étais en Belgique, j'étais à fond dans le droit Français Mmmh il faudrait que tu fasses une recherche pour confirmer que vous avez également ce dispositif (interdiction d'interdire, sympa ) est il possible de les mettre dans une pièce qui serait moins accolée aux mur des voisins ?
  5. 1 - ton propriétaire n'a aucun droit de t'imposer l'absence d'animaux dans ton logement, il y a une loi qui interdit l'interdiction des animaux de la part du propriétaire. ils n'ont donc aucun recourt légal. 2 - Le bruit des perruches ondulées en terme de décibels ne dépasse pas le quotas maximal de décibels pour tapage diurne ou nocturne, donc ils n'auront aucun recourt en terme de "porter plainte" puisque si la police municipale vient mesurer le taux décibel, cela ne dépassera jamais le quotas. 3 - Ils peuvent toujours porter plaintes, mais ça sera sans suite puisqu'ils n'ont aucun recours légal. Après, le problème est surtout les relations déplaisantes voisinage et proprio-locataire qui est facheux et frustrant au quotidien. tes perruches ne peuvent faire de bruits la nuit puisqu'elles vivent avec la lumière, donc ils sont quand même frustrés de la vie... Et en journée tu ne pourras pas inhiber leurs besoins naturel de chanter et faire des cris de contact, cris qui les rassurent et contribue à leur bien être Bon courage avec les voisins...
  6. Bon courage pour Coco, et n'hésites pas à appeler le vétérinaire et le questionner au sujet des oiseaux, afin de te rassurer sur ses compétences. Si besoin n'hésites pas à te retourner vers le forum pour les conseils. Il y a de grandes chance qu'il te conseiller vermifuge et/ou antibio... Bonne soirée.
  7. Bonjour et bienvenue cocette, si le comportement du mâle à radicalement changé et qu'il ne s'alimente plus et que son aspect physique laisse à désirer (en boule, plumage gonflé, toilettage délaissé) je te conseillerai de rapidement consulter un vétérinaire compétent sur les perroquets, car malheureusement nos oiseaux cachent trop bien les infections et maladies et nous le dévoile quand il est trop tard pour une action efficace..
  8. Ils sont vraiment magnifiques tous les deux En effet, on a presque tous fait preuve d'impatience et donc par défaut de laxisme coté quarantaine, mais on a aussi découvert de quoi s'en mordre les doigts au vu des graves incidents conséquents possible (j'ai fait une maigre quarantaine de quelques jours à un oiseau qui est mort 8 jours après, par une infection aux ascaris, qui auraient pu tuer chacun de mes oiseaux). C'est par pour rien qu'on insiste sur la quarantaine J'adore vraiment les couleurs de ton couple, et en effet je suis certaine qu'ils sont épanouis de pouvoir être l'un auprès de l'autre. Les petits cris qu'ils se font sont des cris de contacts, c'est tellement mignon
  9. La cuisine au vu des émanations toxiques et des trop nombreux pièges mortels, je l'interdirai aux perruches (si elles ne font que passer ça va, mais y voler et y rester, non!).
  10. J'en ai bien ri !! Bien sûr que t'as l'esprit mal tourné
  11. Mes vétos NAC sont géniaux, ils me font payer une consult' sur deux et surtout, l'Ivomec semestriel, ils me l'offrent, donc honnêtes et compétents, j'me plains pas.
  12. Le frontline comporte une molécule toxique pour les perruches, une seule goutte peuvent les tuer. NE JAMAIS UTILISER DE FRONTLINE OU AUTRE PRODUIT ANTI PUCE OU ANTI PARASITAIRE, MÊME SI LE VÉTÉRINAIRE OU LA PHARMACIE LE PRESCRIT, JAMAIS SUR LES PERRUCHES ET OISEAUX EN GÉNÉRAL, JAMAIS !!!!! UTILISEZ SEULEMENT L IVOMEC OU STRONGHOLD CHATON !
  13. Nic Nac est vraiment mignon. Cependant je ne peux pas ne pas te dire que tu fais preuve d'immaturité et de manque des responsabilité en ayant encore fait preuve d'égoïsme lors de l'adoption de ce beau lapin. Si demain il te fait une tumeur, un kyste à la mâchoire comme il le font souvent ou je ne sais quelle pathologie, comment feras tu pour le soigner ? Alors que tu n'as pas pu prendre la responsabilité d'offrir une mort descente à Filou. Tu l'a sciemment laissé souffrir parce que tu a choisi que ton copain déciderai pour toi que cet animal sensible et souffrant ne méritait 20€ pour mettre fin à ses souffrances. Alors que les frais d'un lapin et de son environnement et alimentation coutent bien plus que 20€... Aujourd'hui, je ne te juges pas, mais je me dois de te dire qu'il faut que tu apprennes de tes erreurs. Tu sais que tu n'auras aucun argent disponible au moindre soin nécessaire pour cet animal. Tu n'as pas 20€ pour une euthanasie, tu n'en aura pas pour lui offrir une cage spacieuse, la liberté (et les frais de destruction que ça implique), tu ne les auras pas pour ses soins et encore moins si jamais il arrive un incident. Tu as laissé mourir Filou sous les souffrances par manque d'argent, je veux bien t'accorder cette erreur, au vu de tes difficultés. Mais aujourd'hui, tu dois apprendre de tes erreurs. Je ne dis pas cela pour te blesser Cala, ni pour te peiner ni pour être méchante avec toi, c'est dur de devoir dire cela à un membre qu'on apprécie. Mais je ne peux te laisser aller dans l'erreur comme ça, parce qu'un jour, cet animal souffrira par ta faute, et tu ne feras rien pour l'aider. Il mérite le MEILLEUR des soins, par les solutions par défaut ou système D. Réfléchies à tout ça Cala......
  14. Les plaintes et souffrances du perroquet Témoignage de 4 Perroquets, chacun ayant un cadre de vie et un vécu différent Bonjour, je m’appelle Coco, perroquet Gris du Gabon, et je suis littéralement terrifié. J’étais avec ma femelle, sur une cime d’arbre, proche de notre trou dans la souche où repose nos trois petits, à nourrir ma femelle, quand des individus intrusifs et austères sont venus pour nous prendre. Je n’ai pas compris, ce prédateur là, il a pris ma femelle et mes petits, je criais, et je me faisais happer, j’allais être dévoré, je hurlais, je me débattais, mon cœur allait percer ma poitrine tellement j'étais mort de peur. Je me suis cru mort, éventré, dévoré, à l’agonie, mais je me découvre enfermé, capturé, dans une petite caisse avec des dizaines de congénères. Je n’ai jamais été aussi près d’eux, à nous écraser les uns des autres, à avoir faim, à avoir soif, et à souffrir de la peur de mourir à chaque instant. Ça a été long, enfermé et paniqué chaque seconde, à attendre de mourir. Ça ne s’arrêtait pas. Parfois, nous entendions crier, ces prédateurs qui rodaient autour de nous, et nous étions entrechoqués. Des frères sont morts, ils ont étouffés, d'autres ont soufferts de leurs blessures liées à la capture, ou encore ont manqué d’eau. C’était horrible, une angoisse sans répit, dans l’attente d’être dévoré. Finalement, nous avons atterri dans un endroit obscure, noir, toujours enfermé et oppressant, à attendre. J’ai peur, ça sent les morts, j’entends les cris, les plaintes, je suis terrifié, ou est ma conjointe, je crie. Le bateau je ne connaissais pas, mais peu d’entre nous en sont sortis vivant. J’ai fini en cage complètement étouffé avec plusieurs de mes congénères. Beaucoup de circulation, de bruits, de hurlements, de lumière, quelle horreur, des centaines de prédateurs humains, je vais crever. J’ai faim, j’ai soif, je n’en peux plus… Au secours, quelqu’un m’attrape, je suis happé, je hurle, je mors, je suis secoué et écrasé par ce gant de fer. La route est stressante, et je suis de nouveau arraché de cette boite pour finir dans une cage, c’est plus calme, trop calme. Je suis seul, je vais mourir d'angoisse. Je crie, j’appelle les congénères, ma femelle, mes petits. Je n’entends rien, je ne reconnais rien, et je suis enfermé. Je ne comprends pas ce qui peut m’arriver, moi qui la semaine dernière parcourait des kilomètres à travers les forets et pleines pour m’abreuver et m’alimenter, accompagné de mes congénères, ma famille. Là, je suis en cage, je tends mes ailes, enfin, depuis des jours où tout mouvement m’était impossible, et je ressens de l’agression contre mes plumes, mes ailes sont attaquées par quelque chose de froid et de dur qu’est ma nouvelle maison. Je panique, je crie, je bats des ailes, je veux fuir ce prédateur et je suis atrocement frappé, ces barreaux m’ont assommé. Après de longues heures je reprends mes esprits, me perche et ne bouge plus, prostré, angoissé, à attendre une fin qui ne veut pas venir. Des agresseurs surgissent, je hurle, je m’envole et m’assomme de nouveau. Ces êtres humains qui ne me comprennent pas, qui n’entendent pas ma détresse. Ma nouvelle vie, ce sera ça, cette maigre cage, de l’eau en boite, des granulés infâmes mais qui m’empêchent de souffrir de la faim. Pas de liberté, pas de femelle, pas de forêt, pas de vol libre, pas de congénères, pas d’affection, de contact, de toilette collective, de recherches, je survie et ça n’a pas de sens, car tout ce que je suis n’est pas respecté, je ne peux faire ce pourquoi je suis né. Juste des individus qui me seront de plus en plus familier mais toujours aussi inintéressants. Un jour, ils ont essayé de me sortir de là, j’ai hurlé, mordu, j’allais mourir dévoré. On m’arrachait les plumes, les ailes, je ne sais pas, je me débattais, j’étais terrifié. Et d’un seul coup, plus de barreaux, plus de constriction, je sens comme une sortie, je m’envole de toute mes forces. Mais je n’ai aucune force, mes ailes ne me portent plus, elles ont été taillées, bafouées, et je tombe, quelle angoisse, ma seule force, ce dont pour quoi j’ai été conçu n’est plus. Je m’écrase et je souffre. Je suis de nouveau happé, je n’ai plus rien, je mors, je ne veux pas mourir, et je suis enfermé, encore. Le temps est long, long, mes plumes repoussent, mais à quoi bon en prendre soin… Des mois après, encore capturé, je me débats, je hurle, je mors cette main de fer si douloureuse quand elle m’attrape, je me fait attaquer les pattes, et je suis posé sur quelque chose, libre. Une issue, alors je vol de toute mes forces encore, et j’y arrive, je m'échappe, mais quelque chose d’horrible se produit, ma patte est bloqué et mon corps coupé dans son envol s’affaisse et s’écrase. Ma patte est attachée, et avec le choc, elle est maintenant brisée. Je souffre, j’ai de la fièvre, cette patte me brule, je ne peux plus la bouger au risque de souffrir de douleur. Personne ne verra rien à cela, je devrais attendre des mois avant que la douleur se calme, que je m’y habitue. Même si j’ai plus souvent accès à un espace sans barreaux, j’ai arrêté d’espérer, je suis enfermé, j’ai perdu tout espoir de retrouver ma famille. De temps en tant mes instincts sont plus fort et je m’envole, pour m’écraser de nouveau. Je ne sais pas quand ni comment je vais mourir, mais je crois chaque jour que ce sera aujourd’hui, qu’on viendra me prendre et me tuer ; les prédateurs rodent. - Coco, Gris du Gabon, capturé à l’état sauvage et enfermé en appartement, seul, à vie - Bonjour, je suis Jeanne, une Cacatoès à huppe jaune. Je suis née et j’ai appelé ma maman, pour être nourri et rassurée, au chaud, auprès de mes frères et sœurs. C’était génial, au chaud, si doux et agréable, rassurée, comprise, j’appelais et l’on me répondais, on répondait à mes demandes, mes besoins d’être calmée, et nourri. Mais cela n’a duré que quelques instants, quand soudain j’ai été arrachée à cette douce compagnie, j’ai hurlé, je pleurais, j’allais être mangée, tuée. Et puis non, on m’a mis dans une boite, ou j’étais seule, terrifiée, affamée et gelée. Et puis quelqu’un est venu, j’avais peur, mais il m’a nourri. Alors je lui couinais que j’avais mal, qu’il y allait trop brusquement, qu’il me serrait, que ça me brulait, mais il ne comprenait pas, il n’écoutait pas, il ne répondait pas. J’étais tellement morte de faim à attendre qu’on me réponde depuis des heures, que j’ai mangé, malgré la douleur. Et puis j’étais de nouveau seule, des heures durant, à pleurer ma maman, personne pour me rassurer, me serrer au creux de son corps chaud, personne pour me répondre et m’apaiser. J’ai tellement faim que je crie, et on donne des coup dans ma boite, j’entends une réponse, mais je ne la comprend pas, on me hurle dessus, on secoue la boite. J’ai si peur, si froid et si faim. Quelqu’un arrive, enfin de l’attention, je le reconnais, il me nourrit, il apaise mes souffrances pour le peu qu’il m’accorde. Avec lui je n’ai plus faim, et j’ai quelques minutes de chaleur et de contact, quelques précieuses minutes d’affection. Mais je lui dis d’aller doucement, que c’est trop chaud, il ne comprend pas. Il part aussi souvent trop vite, je lui dis que j’ai encore faim mais il s’en va. Pourquoi ne comprend-t-il pas ? Alors je crie et je pleure plus fort qu’il m’entende. Au moins, cela attire son attention, il gesticule vers moi, me brusque mais m’accorde de l’attention, il secoue ma cage et me répond. Et puis un jour, il m’a pris plus longtemps, c’était vraiment bien, j’étais rassurée, au chaud au creux de ses mains, et puis je n’ai pas compris ce que j’avais fait de mal pour que j’atterrisse seule et dans le noir, dans cette boite froide. La boite s’est rouverte des heures après, et des inconnus se sont présenté à moi et m’ont pris de force. J’ai crié, je pleurais, j’étais terrifiée et seule. Et j’avais faim. Et cette personne là, elle m’a nourri aussi, ça a été dur et douloureux car elle savait encore moins bien faire que ma première maman, c’était vraiment chaud et parfois elle faisait mal. Mais elle était plus douce, et surtout, j’étais beaucoup plus souvent au chaud avec elle, et elle me parlait doucement, elle était si douce, elle me rassurait. Ensuite, j’ai grandi, je me suis habituée à cela, à être nourrit, mais elle ne voulait plus, je constatait que les repas étaient de plus en plus espacés et maigres, et elle m’apportait des graines sèches, dont je ne savais quoi en faire. J’avais très faim, j’avais mal, et je ne savais pas quoi faire, et pourquoi elle ne voulait plus me nourrir. Alors un jour, la faim était si douloureuse que j’ai mis ces graines dans ma bouche, je les ai roulé des heures dans mon bec sans comprendre quoi en faire. Et à force de jouer et d’énervement, j’ai compris, j’ai retiré cette peau qui offrait la fraicheur d’une graine comestible. Un jour, maman est rentré avec quelqu’un, j’ai flashé, j’ai complètement craqué. Ce sera mon compagnon, il est parfait, sa voix, ses attentions envers moi, un partenaire séduisant. En plus, il me flatte et répond à ma parade de séduction par ses caresses sur mes zones érogènes. Quel chouette homme ! Alors quand vient le moment de passer à l’action, je lui fait mon offrande, la régurgitation, et je lève mon croupion en me frottant, mais le voila qui fait une mine de dégout, crie et me rejette. Je ne comprends pas, il me dit oui et puis il me dit non. Il ne veut pas venir avec moi dans le nid malgré mes démonstrations, à coups de bec et de griffes à force de frustrations tant les messages sont ambiguës. Maintenant il me fuit, je n’y comprend rien. Je suis seule et incomprise. Je suis frustrée. En plus, plus le temps passe et plus ils mangent en famille et m’isolent, ils me rejettent, en me laissant seule dans ma cage au fond de la pièce. Alors je crie pour les appeler, et là ils réagissent enfin, ils font de ce cinéma, à gesticuler et crier dans tous les sens, c’est génial, ils m’accordent enfin de nouveau de l’attention. Alors au moins, ça, ça fonctionne pour leur parler, ils me comprennent. Alors je crie pour les faire réagir, et ça marche. Mais cette fois, ils viennent et frappent la cage, ils m’effraient et m’attaquent, pourquoi ? Je ressaye d’attirer l’attention de ma famille, avec la méthode de communication qu'ils m'ont apprise, et de nouveau ils m’agressent. J’ai de l’attention, mais je ne la comprends pas, cela devient douloureux, leurs soins sont de plus en plus rares, ils ne me regardent plus, ne me parlent plus, et le peu qu'ils m'accordent m'agresse et m'oppresse. Je n’ai plus confiance en eux. Quand ils décident enfin de s’approcher, un peu vivement, je ne suis pas sur de leurs intentions, j’ai peur, après tous les coups, je suis bloquée, alors je mors. Cela les fait fuir, tant mieux, j’ai moins peur toute seule. Cette méthode de communication fonctionne, et elle restera, au moins, quand je mors, personne de m’agresse. Les journées sont longues, je n’ai pas de jouets, je n’ai que l’eau et les graines, je ne sais pas quoi faire. Je m’occupe à lisser mon plumage, et l’ennui est tellement oppressant et accaparant que je suis obnubilée par mon plumage. Je suis stressée, seule, malheureuse, incomprise, je suis frustrée et angoissée. Alors mon plumage est un bon échappatoire à mes angoisses. Je peux répondre à mes besoins naturels de destruction et de gruger, en jouant avec mes plumes, le seul divertissement que j’ai. Et le magnifique oiseau que je suis se perd dans ce qui deviendra un trouble obsessionnel compulsif, le picage psychogène. Personne ne me comprendra, et plus aucun individu de mon groupe ne m’accordera d’attention, ce qui me renforce dans ma seule activité, qui plus est destructrice. - Jeanne, Cacatoès à huppe jaune élevée à la main, adoptée puis isolée, incomprise et oubliée - Bonjour, je m’appelle Chipie, je suis une conure à joues vertes. Je suis née et j’ai grandi auprès de mes parents et ma fratrie qui ont été là pour m’apprendre tout ce dont j’avais besoin pour être autonome et rassurée, et qui ont comblé mes besoins affectifs. J’ai eu des visites régulières et des contacts avec de drôles d’individus qui aujourd’hui me sont familiers et agréables. Ils ne m’imposent rien, et m’apportent des friandises et me font plaisir avec leur douce voix et leurs compliments. Je vie dans un drôle d’endroit, un salon, réaménagé rien que pour nous. On a accès à une végétation naturelle et à des tonnes de matériaux nouveaux à gruger et détruire. Et puis la recherche de nourriture nous prend beaucoup de temps, on trouve notre nourriture dans des cavités, sous la verdure, au sol dans le chanvre. On prend notre douche dans une grande source d’eau et puis on vient se sécher et toiletter sur notre arbre. On picore à droite et à gauche la gourmandise que nous avons enfin trouvé, et de temps à autre nous venons même en chercher vers nos humains. On peut faire la sieste avec eux et gazouiller, c’est fort agréable. Je ne suis pas stressé par l’oppression d’une cage, par le manque d’affection, je ne suis pas paniquée par la présence humaine, mon corps n’a pas était entaillé, on ne m’attache pas à une chaine, je suis vraiment libre, et même si notre nature n’est pas infinie, elle est riche, et enrichissante, et c’est ça qui compte. - Chipie, élevée par ses parents et apprivoisée par l'homme, vivant en liberté en salon - Bonjour, je m’appelle Jaco, je suis une perruche ondulée, et je vie dans la flore sauvage Australienne. Mes journées sont bien remplies, au réveil j’appelle toute ma grande famille à se réveiller, je me rassure avec les cris de contact, je vois que tout s’est bien passé cette nuit, et la rosée a trempé les feuilles de cet immense arbre sur lequel nous sommes perchés. Nous allons donc gaîment à la douche, c’est génial, je me frotte contre ses feuilles d’eau qui humidifient mon plumage et le renforce. Nous passons quelques temps au toilettage, et j’observe une superbe femelle. J’utilise la beauté de mes couleurs mis en valeur après la toilette et je lui fais ma plus belle parade, en virevoltant autour d’elle et en faisant mes plus beaux chants. La concurrence est présente, mais je suis tellement en forme que j’évince les concurrents, et je m’en vais donc sur une branche avec la femelle. Puis, la faim commence à se faire sentir et nous nous appelons pour prendre tous ensemble notre envol. Nous parcourrons librement plusieurs kilomètres et atterrissons dans un champ de graminées sauvages et leurs verdures fraiches, c’est un délice. Vient le pic de chaleur qui nous fait remontrer dans les cimes pour la sieste. Je suis libre de mes mouvements et de ma volonté, et quand vient un prédateur nous fuyons tous en groupe, en exploitant une cadence de vol élevée et coordonnée, ce qui nous protège. Cette famille est ce qui est rassurant et exaltant au quotidien. Maintenant que les beaux jours pluvieux sont présents, et que les graminées poussent à loisir, nous avons toutes les conditions nécessaires pour nous reproduire et faire grandir nos petits. Nous avons tant de plaisir à les nourrir et les voir grandir, et nous savons que bientôt ils prendront leur envol avec toute la liberté de rechercher la nourriture et d’occuper leurs journées avec des échanges affectifs en compagnie du groupe. - Jaco, perruche ondulée sauvage, libre, en Australie, chez lui - Cet article est un plaidoyer à caractère moral et non scientifique. Il ne prétend pas s’appuyer sur des faits scientifiques objectifs qui dénoteraient la pensée d’un perroquet. Il se repose sur des méthodes de communication, tel que la personnification (figure de style qui consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal) afin de pouvoir mieux vous faire entendre et comprendre ce que peut finalement ressentir et subir l’être animé, sensible, émotionnel et intelligent qu’est le perroquet. Enfin, cela permet de comprendre en quoi un cadre de vie inapproprié peut être anxiogène, et vous démontrer à quel point il est important d’améliorer leur environnement et leur quotidien, pour le respect de leur être et de leur épanouissement. Marine Scié 2011
  15. En tout cas, n'empêches qu'ils sont intelligents ces p'tits cons ! J'viens de me faire voler ma baguette de pain (encoooore, mais bon, vu leur taille, j'ai le temps de les voir partir avec)
  16. Je sais ce que c'est que d'être envahi par les rats bruns Jojo, je sais quels dommages couteux et dévastateurs ils peuvent causer, ça explique les combats que peuvent mener les hommes à leur encontre, mais ça ne justifie ni leurs actes, ni les cruautés gratuite et maltraitances inimaginables qui leur font subir. L'homme est autant un nuisible pour le rat que le rat l'est pour l'homme. Les préjudices causés par les rats sont le juste retour des horreurs que nous nous permettons à leur encontre. On n'a jamais mis fin à la violence par la violence, avec les rats, la problématique est la même. On ne met pas fin à la nuisance en étant soi-même le roi des nuisible pour l'espèce animal et végétale.
  17. Ton rat domestique a beau avoir toute la nourriture du monde sous le nez, il a un patrimoine génétique, instinct naturel, qui le pousse à être constamment en quête d'aliments et de cachettes de stockage, j'en sais quelque chose Maroussia a raison, le rat d'égout (rat brun) c'est le rat domestique, en terme de patrimoine génétique. C'est la même espèce. Aujourd'hui, ce qui les différencie, c'est leurs conditions de vie.
  18. Le rat d'égout c'est un rat brun (Rattus norvegicus). Le rat brun a été utilisé (et l'est toujours malheureusement) en laboratoire, où l'on a sélectionné les caractéristiques physique et caractériels comme la docilité, la curiosité, et la facilité au contact humain. Puis de ces souches de rats de laboratoire, on a encore plus travaillé à reproduire les caractéristiques comportementaux de docilité et de lien avec l'homme, pour en faire le rat domestique. Mais rat domestique = rat de laboratoire = rat brun = rat d'égout. Combien de personnes sans domicile vivent en compagnie d'un pur rat d'égout ? Beaucoup. Combien de prisonniers sont pris d'affection pour un rat, et inversement d'ailleurs ? Beaucoup. COmbien de simples concitoyens ont des rats bruns sauvages au lieu d'avoir des rats domestiqués chez eux, parce que des ignorants ont faire reproduire des rats sauvages (brun, ou d'égout) sans le savoir ? Beaucoup. L'image du rat brun a été salie par l'appellation rat d'égout et les propagande anti-parasites, les films d'horreur, les dessins animés, la littérature (la peste d'Albert Camus), dégouté par les reportages qui ne montrent que le pire des aspects chez les rats d'égout. Pourquoi il y a-t-il encore des millions de rats d'égout dans Paris ? Parce qu'ils détruisent des millions de tonnes de déchets, et que sans eux, Paris même ne saurait pas réguler ses déchets. Parce que nous sommes insalubres, les rats le sont. Nos poubelles sont dégueulasses donc évidemment les rats sauvages (rat brun) des villes deviennent porteurs de maladies et deviennent également très agressifs en cas de survie. Imaginez ce qu'ils endurent au quotidien comme agressions et maltraitance aussi ? Qui ne deviendrait pas agressif et sur la défensive, de sa vie, pour sauver sa famille, ses petits et son groupe social ? Il faut aussi se remettre en question sur l'impact que l'on a et nos responsabilités sur l'état actuel des rats bruns des villes.
  19. Une autre preuve de l'intelligence du rat, par le vécu d'un éleveur, face à l'intelligence d'un rat sauvage. Ce récit prouve la capacité d’apprentissage et de transmission des savoirs et expériences dans la culture du groupe : Le matin je trouve les portes d’un placard entrebâillés – un oubli sans doute. Et à l’intérieur un récipient de cacahouètes, fermé habituellement par un couvercle bien ajusté, ouvert. Je me rends donc à l’évidence. Mais ou peut-il être, ce rat. Je ne trouve rien. Tant pis, il ne vivra pas longtemps. Je mets de beaux coussinets de poison sur le couvercle de la boite à cacahouètes et apostrophe le rat : demain tu seras mort ! Erreur : il a envoyé valser le poison, ouvert la boite et s’est régalé. J’ai donc affaire à un rat futé, qui connait le poison. Je mets sur la boite à cacahouètes un plateau avec de la colle et j’entoure l’accès avec des pièges encollés. Encore raté. La colle, il connaissait aussi. Et la boite à cacahouètes ouverte. Je commençais à admirer ce rat futé invisible. La nuit suivante une barre lourde en fer, forme U, copieusement encollée et garnie de cacahouètes dans la colle sur le couvercle de la fameuse boite. Résultat : La boite couvercle fermé, mais les cacahouètes dans la colle proprement vidées par-dessus. Évidemment, l'approche primaire et destructeur de la personne envers le rongeur m'insupporte, toujours à penser à tuer, exterminer, détruire, avec des moyens qui font atrocement souffrir, sans penser à des moyens plus efficaces et plus éthiques (alternatifs) comme la capture, surtout avec un seul rat, c'est facile. Mais cela met en évidence l'intelligence quotidienne dont fait preuve le rat, face aux humains.
  20. Les oiseaux ont leur personnalité extrait de http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie-animale/2011-05-02/les-oiseaux-ont-une-personnalite Les individus d'une même espèce d'oiseau ont des personnalités différentes, confirme une étude britannique publiée dans le Journal of Experimental Biology. Ce que beaucoup d'amoureux des animaux savent déjà, bien sûr. Les chercheuses en éthologie Kathryn Arnold de l'Université d’York et Katherine Herborn de l'Université de Glasgow ont étudié les personnalités de 22 verdiers (photo ci-contre). Elles ont testé leurs réactions à une situation nouvelle en ajoutant un biscuit aux couleurs vives dans leur bol de nourriture. Les plus hardis n'ont pris que quelques secondes pour approcher la nourriture alors que les plus timides ont pris jusqu'à 30 minutes avant d'avoir le courage de le faire. Les chercheuses ont également mesuré la motivation à explorer en attachant un objet intrigant au perchoir des oiseaux et en mesurant le temps pris pour venir se poser tout près. Il n'y avait pas de corrélation entre le courage et la curiosité. Enfin, elles ont mesuré les niveaux de marqueurs physiologiques de stress (les dérivés réactifs de l'oxygène) et des défenses contre ceux-ci. Les oiseaux les plus timides avaient des niveaux plus élevés de toxines dommageables et plus faibles de défenses que les plus braves. Les plus curieux avaient aussi de meilleures défenses. Dr Arnold souhaite maintenant étudier comment les traits de personnalité affectent les oiseaux dans la nature. Les "oiseaux néophobiques", ceux qui ont peur des choses nouvelles, peuvent subir des coûts physiologiques élevés et mourir prématurément mais ils pourraient aussi être moins susceptibles d'être mangés par un prédateur car ils sont plus circonspects que les oiseaux plus audacieux.
  21. Leur capacité à l'altruisme et l'empathie a pu être prouvé par d'autres expériences également. Les rats sont tellement intelligents et sensibles, de fabuleux être vivants qui méritent d'être respectés. Ce que je déteste avec les méthodes scientifiques, c'est que l'ont veut prouver une émotion chez un animal, ou qui que soit d'autre, en lui infligeant des souffrances physiques et / ou psychologiques. Comment a-t-on réussit à prouver que les rats avaient conscience de leur vie, de la mort, et de leur sort ? En noyant des rats, avec une partie à qui on offrait l'espoir d'une survie en les sortant de l'eau de temps à autre, ainsi ils se débattaient plus longtemps, et en offrant aucun aide et aucune perspective d'amélioration ou de secours à un autre groupe, qui se laissait mourir 'couler) car ils savaient qu'ils n'auraient aucune chance. Tout bonnement DÉGUEULASSE. Ici certes, les rats n'ont pas été tués (quoi qu'on n'en sait rien) mais les rats ont été enfermés dans un tube, durant 6 à 7 jours avant d'être secouru par d'honorables concitoyens rats. J'peux pas, ça m'indigne. Prouver l'intelligence animale oui, mais pas n'importe comment et à n'importe quel prix. Si seulement les scientifiques étaient moins cons et arrêtaient de voir les seuls "mécanismes physiques" d'un animal, s'ils voyaient seulement bien plus, toute cette sensibilité et intelligence qui définie la valeur d'un être vivant et qui ne se mesure pas...
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