octave

Bonjour, je me permets de mettre ici mon petit bout de prose déjà localisé sur un sujet similaire : [i]Les poules sont des animaux hiérarchiques et territoriaux vivant spontanément en groupes familiaux comportant plusieurs coqs et poules (coq rouge de la jungle gallus, gallus bankiva). Au sein d'un même groupe, il y a même deux hiérarchies parallèles, l'une pour les messieux, l'autre pour les dames. L'organisation est basée sur la hiérarchie dite du "coup de bec", à savoir que lorsque deux animaux se rencontrent le dominant donne un petit coup de bec plus ou moins symbolique à l'autre. Le dominé baisse la tête et c'est tout bon sinon s'il veux progresser, il lui faut engager un combat là aussi plus ou moins 'hard" selon le tempérament des intéressés. A l'inverse, un dominant qui oublierait son coup de bec donnerait un signal de faiblesse qui lui serait vite fatal quant à sa place dans le groupe. La structure est assez proche de celle décrite par exemple par Diane FOSSEY pour les gorilles de montagne. La mise en place d'un perchoir de nuit type échelle permet de matérialiser au coucher le niveau dans "l'échelle sociale" de chacun de tes élèves ! Si tu veux en savoir plus sur le comportement animal, je te recommande les écrit de Konrad Lorenz, éthologue et prix Nobel en 73. Donc ça c'est OK en dehors de toute intervention humaine, ce qui n'est pas le cas dans nos poulaillers ! L'existence de deux hiérarchies mâles/femelles rend ainsi relativement vain, l'isolement en groupe de mâles. En effet, s'il est vrai que l'acte de cochage peut entrainer une exitation des autres mâles au sein d'un groupe mixte de jeunes "écervelés", c'est beaucoup moins le cas dans un groupe stabilisé où chacun des coqs du groupe à des droits mais par contre pas toujours sur toutes les poulettes car à y regarder de près les dames en haut de leur propre hiérarche ont tendance à n'accepter que les coqs en haut de la leur. Mais OK comme toute chose dans la nature, ce n'est pas du 100 %... Tout ça pour dire que même en isolant les coqs en groupe unisexe, il y aura quasiment autant de grabuge qu'en présence de femelles tant qu'un équilibre ne se sera pas instauré où chacun des coqs aura accepté sa position. Au passage, la hiérachie mise en place n'est souvent que globalement linéaire à savoir que parfois X donine Y, Y domine Z mais curieusement parfois Z domine X, mais cela s'observe plutôt en bas du panier parmi les seconds couteaux....

[Donc maintenant je me retrouve avec 15 poules pour 2 coqs, je suppose que c'est largement suffisant pour ces messieurs. Mais si je venais à craquer sur un 3ème coq, combien devrai-je avoir au minimum de poules pour que ces dames ne se retrouvent pas constamment harcelées et déplumées ?[/quote] Les poules sont des animaux hiérarchiques et territoriaux vivant spontanément en groupes familiaux comportant plusieurs coqs et poules (coq rouge de la jungle gallus, gallus bankiva). Au sein d'un même groupe, il y a même deux hiérarchies parallèles, l'une pour les messieux, l'autre pour les dames. l'organisation est basée sur la hiérarchie dite du "coup de bec", à savoir que lorsque deux animaux se rencontrent le dominant donne un petit coup de bec plus ou moins symbolique à l'autre. Le dominé baisse la tête et c'est tout bon sinon s'il veux progresser, il lui faut engager un combat là aussi plus ou moins 'hard" selon le tempérament des intéressés. A l'inverse un dominant qui oublierait son coup de bec donnerait un signal de faiblesse qui lui serait vite fatal quant à sa place dans le groupe. La structure est assez proche de celle décrite par exemple par Diane FOSSEY pour les gorilles de montagne. La mise en place d'un pechoir de nuit type échelle permet de matérialiser au coucher le niveau dans "l'échelle social" de chacun de tes élèves ! Si tu veux en savoir plus sur le comportement animal, je te recommande les écrit de Konrad Lorenz, ethologue et prix Nobel en 73. Pour intoduire un nouveau coq dans un groupe , ce n'est pas simple. Tu peux effectivement procéder comme tu l'as fait en tentant d'emblée l'epreuve de vérité. Cela peut marcher si dans le groupe, il n'y a qu'un coq et si ce dernier ou son challenger n'a pas trop de tempérament sinon c'est un combat qui sera sanglant (pour les crêtes surtout) et pas forcement décisif. Mais bon a priori sur plusieurs jour, il y a toute chance qu'un équibre se mette en place. A l'inverse, introduire un nouveau dans un groupe multicoqs, ex abrupto, c'est quasiment le condamner car le plus souvent tout les coqs du groupe lui tombent dessus ! Bref, pour ma part, je te conseille plutôt l'introduction familiale par grandissement de poussins au sein du clan ou sinon la constitution de deux groupes différents ayant chacun un territoire et une cabane en propre mais pouvant vaquer sur une même zone. Les poules étant par dessus tout grégaires, les deux groupes se rapprocheront progressivement quitte a ce que le coq visiteur soit coursé. Dans ce cas il n'y par contre curieusement pas de réel combat, le visiteur venant de son plein gré, sait ne pas trop s'imposer d'autant plus qu'il sait pouvoir se replier autant que de besoin sur son propre territoire. Bonne chance et en tout cas bravo d'essayer de proposer à tes amis ailés un mode de vie naturel. Tu verras ainsi qu'en laissant à tes poulettes la possibilité d'exprimer leur comportement dans toute sa complexité qu'elles ne sont pas si bêtes et en tout cas peut être moins que certains humains qui déclarent stupide ce qu'ils ne prennent pas le temps de comprendre.

Bonjour, Que préconisez vous pour le traitement de la gale de la tête chez les volailles ? Un petit tour sur internet permet de constater que les éléveurs d'oiseaux de volière sont également confrontés à ce problème et paraissent avoir recours à un produit du nom d'IVOMEC (Ivermectine*) qui parait n'exister qu'en présentation pour bovins et ovins....

Ben oui... moi j'ai posé la question de l'organisation des éleveurs vis a vis de cette vaccination obligatoire car revenu récemment à l'élevage après une éclipse de 30 ans, j'imaginais naivement que les clubs locaux s'étaient organisés pour gérer en commun cette containte pesant sur l'ensemble de leurs adhérents... En bien non ! il semble que les "amicales" n'y voient pas là une de leurs missions? Ainsi, comme souvent en pays gaulois, les éleveurs semblent en pratique s'arranger entre proches copains à deux voire trois... ce qui laisse penser que pas mal de doses inutilisées vont rejoindre les égoûts ? Me trompe je ? Si c'est bien les cas, c'est pas ECOnomique ni ECOlogique ça !

Bonjour, Avez vous entendu parler de la couleur chocolat ? Mis en évidence suite à une mutation spontanée chez des Orpingtons naines en Angleterre; elle semble secondaire à une dilution du noir via l'expression d'un gène lié au sexe. Tout beau tout nouveau, les prix semblent s'envoler (qd on aime, on ne compte pas...) Quelqu'un en sait il plus ? Des essais de transfert vers d'autres races seraient en cours ? Sait on si la Pékin est concernée ?

La vaccination contre cette maladie est : - obligatoire : dont acte; - possiblement effectuée par l'éleveur : fort bien; MAIS il semble que le vaccin n'existe qu'en présention de 1000 doses ! Comment faites vous ? passez vous par des prescriptions et achats groupés ? mais alors dans ce cas comment présenter une prescription facture/nominative lors de l'inscription à une exposition ? Pas de réponse ?

La vaccination contre cette maladie est : - obligatoire : dont acte; - possiblement effectuée par l'éleveur : fort bien; MAIS il semble que le vaccin n'existe qu'en présention de 1000 doses ! Comment faites vous ? passez vous par des prescriptions et achats groupés ? mais alors dans ce cas comment présenter une prescription facture/nominative lors de l'inscription à une exposition ?

Effectivement l'HFM est une huile riche en acides gras (AG) poly insaturés. Elle est donc fluide à froid mais s'oxyde vite. L'huile devient plus épaisse voir durcit et prend une odeur plus forte. C'est le phénomène de rancissement. Les AG oxydés sont toxiques à forte dose. De plus la vit D s'oxyde aussi très rapidement et est très sensible à la lumière. En stockage "domestique", l'HFM est rapidement inefficace voire faiblement toxique. Aussi pourquoi se compliquer la vie et paradoxallement risquer de nuire à nos amies à plumes ?

Attention, attention Ne jouons pas aux apprentis sorciers à la recherche de la potion magique.... L'huile de foie de morue a essentiellement pour intéret d'apporter de la vitamine D, vitamine lipophyle nécessaire à la minéralisation des os et oeufs. Par définition d'une vitamine, l'organisme n'en a besoin qu'en très faible quantité et ne la produit pas. Pour la vit D l'homme comme la poule produisent par contre un précurseur inactif. Chez l'homme, cette pro Vitamine, devient de la vitamine D active après action des rayons UV solaires en trans cutané. Chez la poule, le précurseur est présent dans les sécrétions huileuses produites au niveau du croupion dont l'animal enduit ses plumes. Lors des passages quotidiens sur les plumes, la poule dépose de la provitamine mais ingére aussi ce qu'elle a déposé sur ses plume la veille et qui après exposition solaire est devenu de la vitamine D. Bref tout cela pour dire que l'ideal est de permettre à ses poules de se promener à la lumière du Jour +++ L'apport de vit D en complément via huile de FM ou autre n'a d'intéret que pour des volailles confinées ce qui n'est pas le cas nos élèves j'en suis sûr ? A l'inverse un exès de vitamine D peut provoquer des lithiases urinaires (calculs de la vessie et des reins chez la poule comme chez l'homme...)

Et l'eau sucrée est ce que ça marche ?[/quote] Renseignements pris auprès de biophysiciens, le sucre à la même action quant au gel de l'eau que le sel. Il pourrait notamment être utilisé pour préserver les routes du verglas si ce n'était un prix plus important que celui du sel. Je vais donc essayer dans mes abreuvoirs. Vu nos besoins, le prix n'est pas un problème et à l'évidence que ce soit sur le plan physiologique ou gustatif nos protégées apprécient sans doute plus de l'eau sucrée que de l'eau salée. Dès le redoux, il faudra par contre rapidement penser à revenir à de l'eau douce au risque de voir l'eau sucrée devenir un bouillon de culture... (encore que s'il y a alors production d'acool , même les poules se mettront peut être à chanter

Et l'eau sucrée est ce que ça marche ?

Cette forme médicamenteuse unitaire me parait très bien car on est ainsi certain de la dose ingérée par chacune des poules (car dans l'eau de boisson, les poules saines risquent de se surdoser et la poule malade , asthénique buvant parfois peu est paradoxallement sous dosée). Peux tu indiquer le nom de la spécialité que tu utilises ?

Pas d'intéret, est ce bien sûr ? Oui effectivement ce croisement est dangeureux si fait sans un objectif précis et raisonné car pour les copains "fanciers" à qui l'on va céder des jeunes rien n'est pire qu'un sujet au phénotype simple masquant un génotype complexe...Bonjour la misère dans la souche ! A l'inverse, pour être complet, le croisement précis qui est évoqué a tout de même un petit intéret à mon sens. Le grand ENTWISLE dit lui même dans son livre BANTAMS paru en 1892, l'avoir expérimenté : "The cross of one of the earliest Black cocks we bred with Buff hens produced some cockerels so near the colour of Partridge Cochin cocks, and at the same time so perfect in shape, symmetry, and size, that we resolved upon making, and so far as we could, perfecting, a strain of Partridge Cochin Bantams, with which prizes have already been won at the Crystal Palace, and elsewhere." Et ça, c'est intéressant car cela laisse penser que peut être les premières Pékins fauves "made in China" à la couleur stable (en inter et intra générations) mais à queue noire étaient peut être sur une base perdrix (eb/Co), alors que nos fauves actuelles héritières de nombreuses décennies de sélection européano-US dont le but était d'éliminser toute trace de noir, ont un phéno. fauve le plus souvent basé sur le froment récessif (ey) ou dominant (ewh) avec certes plus (trop) de problème avec le noir mais finalement associé à un coktail génétique fort complexe (Co, Di,cb, s+ etc...) qui rend la couleur bien difficile à gérer car instable en inter et intra génération. Travailler des fauves sur base perdrix : certains l'ont ils tenté récemment ?

Coquerelle dans son ouvrage de 2000 "Les Poules, diversité génétique visible" cite les travaux de différents auteurs. On y note que : "le blanc des oreillons serait dû à la présence de Bases Puriques mais masqué par une circulation dermique intense dans les races à oreillons rouges. Ce caractère est complexe et polygénique". "Des races ayant la même couleur d'oeillons peuvent différer de façon considérable quant à leur phénotype et dans la même race ou souche, les individus peuvent différer pour les gènes mineurs responsables de la couleur des oreillons..." C'est mieux que rien mais pas encore très clair... Sigrid Van Dort en parle t elle dans son livre 'Genetics of chicken colours" ?

Je n'ai pas pour ma part de réponse de certitude mais le fait que cette anomalie persiste depuis l'époque d'introduction des Pékins en Europe, milite en faveur d'un caractère récessif car lorsqu'un caractère est dominant on peu éliminer sans erreur et donc efficacement les sujets porteurs. Il serait aussi peut être interessant d'avoir un avis déleveurs de races pour lesquelles l'oreillon blanc est recherché.

Le problème des oreillons blancs est récurrent chez les Bantams de Pékins et cela sans doute déjà en Chine puisque le grand éleveur anglais ENTWILE y était déjà confronté dans les années 1890 alors qu'il travaillait sur des souches pésentent en Europe depuis seulement 20 à 30 ans . Il disait "Nous désirons mettre en garde nos lecteurs contre, des oreillons entachés de blanc. Nous nous souvenons notamment d’un juge qui disait « il ne faut jamais donner un prix aux P avec du blanc aux oreillons ! » Nous considérons pour notre part cela comme une question de degré, et moins il y aura de blanc, mieux ce sera. Les oreillons doivent être rouges, mais comme il est un fait que quelques-uns des meilleurs noirs jamais élevés, y compris vainqueurs de la Coupe du Palais, avaient un peu de blanc aux oreillons, nous devrons faire spécialement attention à ne jamais croiser ensemble deux oiseaux, coq et poule, montrant ce défaut. Nous devons toujours essayer de contrebalancer les défauts en un point quelconque, par des ressources de bons points dans la partie correspondante de l'oiseau accouplé avec le sujet de départ."

Bon, me voilà convaincu d'acheter l'ouvrage Genetics of Chicken Colours - The Basics de Sigrid Van Dort, David Hancox & friends but... comment se le procurer in France ? Les libraires de ma capitale régionale, dont la F... ont déclaré forfait. Comment ont fait ceux qui le possèdent ? Quel est l'éditeur ? le N°ISBN ? Faut il joindre directement l'auteur par e.mail ou y a t il un distributeur français ?

[quote="MatthieuL59"][quote="Alice"]ce que je regrette c'est que c'est une montagne d'infos que l'on donne en pature à des gens (et la encore je ne vise personne) qui ne les comprennent pas toujours et en feront n'importe quoi ... pour ls rebalancer sur un forum a n'importe quelle sauce ... Ne serait il pas effectivement judicieux de mettre en place sur le site BDP, une synthèse des différentes combinaisons génétiques possibles pour chacune des couleurs de BDP, simple reflet synthétique des connaissances à une époque donnée ? Lorsque je dis "possibles", c'est au sens données connues ou non mais aussi au sens des différentes alternatives resensées (combinaisons différentes générant possiblement le même colori voire plusieurs avis d'auteurs/éleveurs différents). Cela serait bien pratique car tout en évitant des questions itératives cela permettant de centrer le débat sur les éléments nouveaux ? Cela implique par contre un petit comité d'experts pour la validation des données intoduites ou modifiées au rythme de l'évolution des connaissances. Suis je un vieux poussin irréaliste ??

[i]Source : [i]Genetics of Chicken Colours - The Basics pages 29-30 Auteurs : Sigrid Van Dort, David Hancox & friends Paru en langue anglaise en 2009 http://www.chickencolours.com Bleu uni : E/E, ER/ER ou eb/eb avec ar/ar S/S Bl/bl+ co+/co+ pg+/pg+ ml+/ml+ Bleu "andalou" (bleu à liseré) : E/E ou ER/ER avec ar/ar S/S Bl/bl+ Co/Co Pg/Pg Ml/Ml[/quote] L'allèle Ar+ (rouge autosomal) serait présent chez le coq sauvage, c'est l'allèle ar (forme mutée = absence de rouge autosomal) qui serait présente chez nos variétés "argentées".[/i][ Merci Alice pour tes précisions basées sur une biblio précise. C'est pro ! J'ai donc ma réponse pour bleu uni versus andalou. Je reste par contre dans le flou pour rouge versus fauve chez les Pékins. j'ai lu le topic "fauve et rouge"de ce forum où il semble y avoir unanimité pour dire qu'il sagit non seulement de deux couleurs différentes mais aussi de deux familles donc a priori d'allèles voire de gènes différents ? Par contre le 17.10, Kleenex m'indique que " Le fauve est éclairci par un gène qui dilue le rouge: Di." Que nous dit sur ces deux couleurs, l'ouvrage que tu cites (sachant au passage, qu'un voile marron vient parfois contaminer le bleu...)

Grand Merci pour ces précisions. Reste la question du génotype bleu uni versus bleu andalou ?

Je suis un ancien des années 70 qui revient à la Pékin sur le tard. Que de nouvelles variétés !! et que de belles connaissances sur la génétique des couleurs !! Aussi quelques questions : Quelle est la formule génétique (au plan colori) des Pékins : - noires (s'agissant de noires à pattes jaunes, Coquerel parle de EE sans Ml ni cha/cha) est ce exact ? et plus exactement quelles différences y a t il au plan génétique entre les noires 'ternes" et les noires à reflet verdatre ? - noires à camail fauve : je parle ici des coqs souvent issus en serie de père noir à reflet verdatre; - bleues uni ? bleues andalou ? différence génétique entre ces deux bleus ? - fauves et différence avec les rouges ? Merci à l'avance pour vos jeunes lumières