Snake House11

Pas de nouvelles depuis 5 semaines... Dommage!

Merci de respecter la charte du forum en ce qui concerne l'orthographe et la ponctuation et de corriger ces derniers!!!

Les dimensions (au sol) ne sont pas bonnes pour du Boa adulte ou même sub-Adulte.

Cool! Restes vigilant!

Il n'y a pas de "meilleur substrat" a proprement parlé... ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients. Par contre, il en existe qu'il faut impérativement éviter. Certains utilisent de l'éclat de coco (non humide), d'autres utilisent de l'éclat de hêtre, d'autres encore du papier journal, de l'Aspen, etc... Personnellement j'utilise des alèses jetables recouvertes par une ou deux feuilles de papier journal. C'est le substrat que j'utilise depuis un peu plus de 9 ans... Avant j'utilisais de l'éclat de hêtre. J'ai changé il y a neufs ans pour des raisons de simplicité d'hygiène (plus rapide à changer et surtout largement plus absorbant). J'ai également observé que les regius (et d'autres espèces) aiment se cacher sous les alèses ou le journal. Ils s'y sentent bien plus en sécurité que sous toutes les cachètes qu'on peut trouver dans le commerce. En plus de la sensation de sécurité pour le serpent, j'ai remarqué que les serpents qui se cachent ainsi (ils ne le font pas tous) sous l'alèse faisaient toujours des mues parfaites ( sans avoir à pulvériser lors du cycle de mue). Tracy Barker (l'une des références mondiale dans l'élevage de Pythons) explique ce phénomène dans son ouvrage (Ball Pythons) par le fait que la simple respiration du Python dans ce type de cachète augmente considérablement l'hygrométrie autour du serpent, sans pour autant avoir les inconvénients qu'on peut avoir avec une hygrométrie élevé en captivité (Infection respiratoire / dermite ventrale). Donc, en ce qui me concerne, l'alèse jetable + papier journal fonctionne parfaitement et je n'ai rien trouvé de mieux pour le moment. Mais je connais des personnes qui utilisent d'autres types de substrat et qui en sont également très satisfait. Une petite gymnastique qui fonctionne plutôt bien, et qui évite le répétition des posts, c'est d'utiliser le mot clef dans la fonction recherche. En général, on trouve une multitude de posts qui permettent de trouver la réponse à la question qu'on se pose, mais également (et c'est là que la magie opère) de trouver des réponses à des questions qu'on ne se pose pas encore, mais qui viendront d'elles même à un moment ou un autre. Par exemple, concernant cette question sur le substrat, il existe un post qui traite de tous les substrat qu'on peut trouver en captivité, avec leurs avantages et leurs inconvénients... En cliquant sur ce lien, tu tomberas directement dessus! http://www.reptilouest.com/t8766-les-substrats-utilises-en-terrariophilie Bonne lecture!

Ophionyssus natricis peut "contaminer" un cheptel ou un animal par différents moyens de transport: Lorsqu'on va sur une bourse aux reptiles, ou dans un élevage contaminé (pro ou amateur), ou dans un magasin où il y a des reptiles contaminés, il est possible d'en ramener sur ses vêtements. Non pas que ce type d'acarien se balade de lui même un peu partout, car en réalité il reste soit sur le serpent, soit à proximité (généralement dans le terrarium) de ce dernier... ... Mais lors du nettoyage ou tout simplement de la manipulation d'un serpent contaminé, les acariens sont transférés malgré eux sur les vêtements (ou les mains) de la personne qui le manipule (en général le soigneur, ou même vous si vous manipuler des ophidiens un peu partout sans faire attention). Les acariens peuvent aussi simplement tomber par terre. Un vendeur ou un soigneur qui se trouve avec des acariens sur ses mains ou ses vêtements va peut-être avoir une interaction avec le matériel que vous allez acheter. Les acariens (ou même les oeufs) qui se retrouvent au sol vont se retrouver sur votre bas de pantalon ou vos chaussures... C'est ce qu'on appel la contamination croisé. Vous rentrez chez vous avec des parasites accrochés à vos vêtements, le soir vous mettez les vêtement dans le panier à linge ( en général, par terre dans la chambre pour les mecs! ) et les petites bêtes qu'on a ramené sans le savoir vont renifler le serpent à deux pièces de là où ils sont, et vont donc se diriger tranquillement vers la nourriture. Il y arriveront même si cela doit prendre plusieurs jours. Les rongeurs (vivants) achetés dans un magasin ou il y a des serpents parasités par Ophionyssus natricis peuvent également servir de transport pour l'acarien. Non pas que ce parasite s'alimente sur les rongeurs (ce qui a déjà été observé, mais qui reste extrêmement rare car le sang de mammifère ne convient pas à ce type de parasite), mais simplement, le soigneur (vendeur) qui a des acariens sur ses vêtements et./ou ses mains va vous chercher les rongeurs, et des acariens sont encore une fois transférés... Mais la plus part du temps, il n'y a pas besoin de contamination croisé. On achète un serpent qui parait parfaitement sain au premier coup d'oeil... Puis quelques jours ou quelques semaines après ( quelques mois, pour les moins observateurs) on découvre qu'il est parasité par Ophionyssus natricis. En réalité, il l'était déjà dès l'achat. L'exemple de ce qu'il ne faut pas faire! Ce n'est pas grave en soit car tu n'as commis aucune erreur pouvant mettre en danger ton serpent. Mais tu as tout fais pour rendre le traitement inefficace et inutile. La seule chose un peu embêtante, c'est d'avoir exposé ton serpent au frontline pour rien. Ce n'est pas dramatique, mais lorsqu'on utilise ce type de produit, c'est pour être efficace. Pour comparer cela à quelque-chose de plus commun à l'homme, c'est comme faire une radio des poumons pour rien. Ce n'est pas grave en soit, mais on s'expose à un rayonnement inutilement. 1- On ne dilue JAMAIS le frontline... sans quoi il n'est plus aussi efficace. Autant utiliser le Taurrus si on cherche une méthode partiellement efficace. 2- On traite le terra... c'est indispensable!!! Et ne pensez pas que placer le serpent dans la pièce d'a coté va régler le problème et qu'on peut laisser le terra comme ça, sans le traiter. Encore une fois, Ophionyssus natricis peut sentir l'odeur d'un serpent de loin, et ces petites bêtes peuvent parcourir de longues distances relativement rapidement par rapport à leurs tailles. Les Barker parlaient d'un terrain de foot-ball Américain en 24 ou 48h, je ne sais plus exactement, mais proportionnellement à la taille du parasite, c'est extrêmement rapide! 3- On ne replace jamais un serpent qui a été traité dans son terra qui n'a pas été traité. Trois erreurs qui mènent inévitablement à ça: 24h est suffisant, mais tu peux laisser 48h, ce n'est pas gênant si le serpent n'est déjà en état de déshydratation. Pour la température, comme indiqué au dessus, tu glisse un tapis chauffant sous le tiers ou la moitié de ta boite (surface suffisante pour que le serpent se place entièrement sur la zone chauffé... mais puisse aussi s'y soustraire!)... Par contre, je déconseille de placer la sonde dans la boite. D'abord parce-que ce n'est pas pratique... il faut faire un trou pour passer la sonde, la fixer correctement, etc... Ce genre de situation à mené à des drames comme par exemple un serpent qui s'étouffe dans un morceau de scotch, ou des tentatives d'évasion par un couvercle entrouvert, se soldant par la mort de l'animal... ou des évasions réussies. Bref, le plus simple et le moins risqué est placer la sonde sur le tapis à l'extérieur de la boite, de régler le thermostat à 30°C, vérifier la température dans la boite au niveau du point chaud après une quinzaine de minute, et d'ajouter ou retirer quelques degrés suivant la température qu'on a en zone chaude. Laisses agire 24h, c'est plus sur... (j'ai corrigé les tuto). C'est exacte... Laisses agire durant 24h! Il s'agit d'un décore poreux... donc en toute logique oui, il faudrait le jeter aussi. Tu laisse agir le frontline durant 24h, que ce soit sur le serpent, sur la matériel ou dans le terra... une fois le terra lavé puis rincé, et le serpent lavé puis rincé, tu peut remettre tout de suite le serpent dans le terra. Donc, en toute logique après un peu plus de 24h! Le terra ne devrait pas être re-décoré tout de suite... Il faudra attendre quelques semaines avec un substrat type alèse, papier journal ou sopalin, une gamelle d'eau et une ou deux cachètes, afin de bien pouvoir observer que le traitement a correctement fonctionné.

Sauf qu'en cas de déplacement de la sonde (ou dysfonctionnement du thermostat) , ta lampe puissante va tout simplement tuer ton animal par hyperthermie. C'est pour ça qu'il est préférable de choisir une puissance qui, même en fonctionnement à fond, ne surchauffe pas trop le terrarium. Mais pour "calculer" cela, il faut tenir compte des éléments demandés au dessus. Par contre, lorsque vous postez une question, et que pour vous répondre on demande un peu plus de renseignements, prenez le temps de répondre lorsque vous vous connectez... même si vous avez déjà eu votre réponse ailleurs! A la longue, vous prenez le risque de voir vos messages sans réponses!

Oui, l'Irian Jaya (Morelia spilota harrisoni) ne pose pas trop de problème de ce point de vu là... Les miens en tout cas mangent de tout... Tout comme les macdowelli les "panther", et les bredli... Mais les cheynei, et plus particulièrement ceux de la souche dite 50/50, c'est une autre histoire. Bien entendu, cela ne concerne sans doute pas tous les spécimens, mais en discutant avec d'autres personnes qui travaillaient cette sous-espèce j'ai remarqué que cette particularité était souvent rencontré avec le cheynei. J'ai eu un mâle qui avait été extrêmement (le mot est faible) difficile à passer au rat... Ça m'avait pris presque un ans... Lorsque j'ai voulu l'accoupler, après le jeûne il n'a jamais voulu repassé au rat, et lorsque la perte musculaire commençait à devenir inquiétante, j'ai cédé et il a redémarré à la souris. Il n'a jamais remangé de rat. J'avoue par contre ne pas avoir essayé de passer aux oiseaux... Le problème c'est qu'en dehors des poussins, difficile de trouver des proies saines lorsqu'on tape dans les oiseaux.

Tout dépend de ce qu'on appel "plus nutritif"... S'agit-il des 2% de protéines brutes supplémentaires ou des 10% de graisses brutes!? Quoi qu'il en soit, personne ne dit qu'il ne faut pas donner de raton comme nourriture... simplement qu'à taille égale ça n'est ni mieux ni moins bien qu'une souris, et que si le serpent ne développe pas de préférence pour un type de proie, on peut varier un peu le menu et alterner les deux. Attention, certaines espèces (ex:Morelia spilota cheynei) peuvent développer une net préférence pour la souris et refuser tout le reste, ce qui devient problématique une fois adulte. Il est donc conseillé, avec ce type de serpent, de passer le plus tôt possible au rat, et de ne plus changer une fois habitué.

La moitié des bébés seront ghost (ou hypo), et l'autre moitié seront d'apparence classique mais het ghost (ou het Hypo).

Tant que ça reste une simple encéphalite qui se manifeste uniquement lorsque l'animal est dérangé, excité ou stressé, effectivement on estime qu'il n'y a pas de douleur. Pourquoi et comment peut on faire cette estimation!?! Et bien, les animaux porteurs de la tare génétique wobble (Python regius spider / Morelia spilota Jaguar ) ont été maintenu comme tout autre animal. Avec le recule que nous avons sur les regius spider, il est claire que l'encéphalite génétique dont ils sont plus ou moins atteint n'a pas d'incidence sur leur vie (en captivité). Ils mangent, se reproduisent, et vivent aussi longtemps que les autres regius. Nous avons un peu moins de recule sur ce phénomène chez Morelia spilota Jaguar, mais ils mangent et se reproduisent de la même façon que les autres spilota. Dans le cas d'une encéphalite virale, la différence se trouve dans l'évolution des symptômes. D'où l'importance d'observation minutieuse et régulière afin de détecter des signes de souffrance. L'encéphalite virale peut-être accompagné de convulsions (spasmes musculaires généralisé) qui peuvent être plus ou moins brèves. Les convulsions sont une forme de souffrance. D'autres symptômes peuvent apparaître, comme des régurgitations, diarrhées, etc... Ces symptômes traduisent une évolution de la maladie qui touches les organes digestifs. C'est une forme de souffrance. La perte de masse musculaire, et un état profondément léthargique (posture faible) traduit également une souffrance, avec un épuisement de l'organisme. Ce sont donc tous ces symptômes qu'il faut surveiller, et lorsqu'ils se manifestent (même un seul d'entre eux), reprendre contacte avec le vétérinaire et en discuter avec lui afin qu'il évalue la situation. Et prendre la meilleur décision pour le bien être de l'animal. Encore une fois, ne jamais oublier qu'une encéphalite virale est une bombe à retardement. Souvenez vous que lorsqu'on découvre des acariens sur ses animaux, c'est que ces parasites sont déjà là depuis un petit bout de temps et qu'ils ont formés une colonie. Ophionyssus natricis est le principale vecteur de transmission de l'IBD (en plus des repro). Avec un seul animal malade, en cas de présence d' Ophionyssus natricis, on passe à tout le cheptel potentiellement contaminé. Pesez le pour et le contre, et prenez votre décision en connaissance de cause. Si vous ne possédez qu'un seul ophidien, le risque est moindre que si vous en avez dix à la maison.

Tout dépend de la température de ta pièce, du type de terra, de ses dimensions, etc...

Faut pas avoir honte... Avant de lire l'article il y a deux semaines, je ne le connaissais pas non plus. Mais j'avoue avoir été bluffé par l'article dans son intégralité. J'ai également pu débattre avec lui (sur un autre forum, par personne interposé) sur certains aspects de ce dernier, comme par exemple: - Concernant l'impossibilité que des acariens soient accidentellement ramenés d'un magasin via le sac de substrat sous un terra infesté. C'est un point de vu que je ne partage pas... La raison pour laquelle je ne partage pas son point de vu... ...Le facteur "contamination croisé", est d'office écarté dans l'exemple du sac de substrat, alors qu'elle ne l'est pas via les rongeurs achetés dans un magasin où Ophinoyssus sévit. Les personnes qui s'occupent des terrariums et des animaux contaminés sont les mêmes qui manipulent les sacs de substrat, les rongeurs et qui se baladent partout dans le magasin. Il est donc évident qu'ils peuvent transporter de l'acarien un peu partout. Les acariens ainsi éparpillés peuvent donc se retrouver au sol, ou sur le matériel vendu... vous pouvez donc ramener ce parasite simplement en circulant dans un lieu où il y a des animaux contaminé (vêtements, chaussures, matériel, substrat, etc... ). Dans tous les cas, voici ce qu'il a expliqué concernant les sacs de substrat stockés sous des terra habités en magasin: Citation: Un conseil peut néanmoins se révéler utile : si un fournisseur stocke du substrat ou des proies directement sous les terrariums, changez de fournisseur...les études sanitaires montrent généralement une contamination bactérienne pathogène 10 à 20 fois plus importante dans la zone des 50 cm autour de la base des terrariums. Et pour les acariens, plus de problèmes... Cordialement, J. - Concernant le traitement a répétition et relativement rapproché de son protocole au Frontline. Pourquoi une telle exposition lorsqu'avec deux traitements à deux semaines d'intervalle on obtient le même résultat?... Ceci dit, vu la dose qu'il préconise, et le recule qu'il doit avoir dessus, on peut vraiment considérer que pour intoxiquer son serpent avec ce produit, il faut lui mettre la grosse do-dose! Personnellement, je n'ai jamais vu de récidive avec un protocole de deux traitements à deux semaines d'intervalle. Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cet article, c'est qu'il est sans tabou: -Il explique la dangerosité de la Perméthrine (en nomment les produits comme "Provent-a-mite", "parapoux")... enfin un véto qui le fait par écrit, et pas uniquement oralement. Le gros problème vient du fait que des professionnels (éleveurs) ont conseillés ces produits... sur des forums. Aujourd'hui, la majorité ne les utilisent plus (cherchez pourquoi), mais le mal était déjà fait! Et lorsqu'on voulait mettre en garde les gens, on nous répondait que venant d'éleveurs qui maintiennent plusieurs centaines de serpents, l'info était forcément béton. Conclusion: Condoléance aux personnes qui ont payé de leurs animaux les infos en carton! -Il décrit le Taurrus tel qu'il est, et non pas tel qu'on voudrait qu'il soit. Bref, même si je ne connais pas personnellement ce vétérinaire, son article est l'un des meilleurs que j'ai pu lire sur ce sujet.

J'en avais discuté avec une personne sur un autre forum, qui avait un Boa atteint d'IBD (test positif + encéphalite)... Elle avait choisi de ne pas faire euthanasier son Boa, et de le garder en vie le plus longtemps possible. Elle a isolé cet animal dans une autre pièce, et l'a gardé en vie le plus longtemps possible. Tant que l'animal ne souffre pas, il est tout à fait possible de le maintenir en vie... mais il ne faut pas perdre de vu qu'il reste un réservoir viral. Les dernières recherches menées sur les virus qui composent l'IBD ont identifié un Arenavirus. Pour mieux savoir ce qu'est un Arenavirus, voici un lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Arenavirus Fort heureusement, aucun cas de transmission a l'homme n'a pour le moment été répertorié (zoonose concernant l'un des composants de l'IBD), ce qui est très rassurant. Personnellement, je ne prendrai pas le risque d'exposer mes animaux, ou de m'exposer à ce type de virus. Si l'un de mes animaux était porteur, ou simplement potentiellement porteur avec des symptômes sans équivoque , la question ne se poserai pas. Il y a encore trop d'incertitude et de brouillard qui plane autour de l'IBD pour prendre ce genre de risque. Mais c'est mon point de vu personnel!

Oui, et puis c'est du Morelia bredli qui est mélangé au Morelia spilota harrisoni... pas de l'amthyste ! Tu vas pas de retrouver avec un monstre de 5 m d'ici deux ou quatre ans (ni même dans dix ans). Qu'il fasse 2 m ou 2m30 adulte, ça ne changera pas grand chose.

Là pour le coup, je n'y suis pour rien... le texte est du Dr Lefebvre!

Avec ce qui est indiqué sur la facture, tu es tranquilles. Cela manque un peu de précision, mais ça passe. Concernant la taille adulte, il y a la génétique comme facteur, mais il y a également la façon dont on alimente les serpent. Le régime alimentaire est d'ailleurs ce qui provoque le nanisme chez certaines localités (ou sous-espèces). Certes cela ne s'est pas fait sur deux ou trois générations, mais sur plusieurs centaines d'années, dans le milieu naturel, mais c'est le régime alimentaire, avec ses périodes d'abondance, et ses périodes creuses, ainsi que le type et la taille des proies qui fait qu'on peut trouver aujourd'hui des formes qui ont évolués différemment de leurs cousins géants. Par exemple: Les Pythons reticulés nains (je parle des véritable localités naines) qui sont alimentés comme des bourrins en captivité sont bien plus grands que les générations qui ont été prélevés puis importés il y a quelques années. Même chose avec le molure (forme naine) Même remarque avec certaines localités naines de Bci, qui n'ont plus rien à voir avec les spécimens qu'on trouve dans la nature. Cela ne veut pas dire qu'en affament un serpent, on peut le garder petit... Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis! Cela reviendrait à créer des carences qui peuvent être grave pour la santé de l'animal. Simplement, en l'alimentant correctement, sans donner d'énormes de proies (pas plus que le diamètre du corps du serpent), en espaçant correctement les repas (10 jours pour du juv, deux semaines pour du sub-adulte et trois semaines pour de l'adulte, en lui proposant des périodes de jeûne en hivers, etc... on ne se retrouve pas avec des bêtes "hors-norme".

Il existe des tests pour la recherche d'IBD. Et les prélèvements sont tous envoyés au même endroit, en France (à Lyon). Simplement, ces tests là ne sont pas fiables à 100%. Les faux négatifs sont potentiellement nombreux, encore plus sur un animal asymptomatique. En revanche, en cas de résultat positif, on peut renouveler le test et partir du principe que c'est un vrai positif. Il ne s'agit pas de test sanguins mais de biopsies! Il existe donc des tests en France. Simplement une réponse négative n'écarte pas la maladie... une réponse positive détecte la maladie. En détectant cette maladie très tôt, on peut éviter une contamination (par exemple en cas d'invasion d'acarien, ou en mettant en repro des spécimens). Je connais certains éleveurs qui font des tests systématiques sur leurs Boas, même si ils savent que le résultat n'est pas fiable en cas de résultat négatif... ils estiment qu'ils ont une chance de détecter la maladie en cas de résultat positif. La question de départ portant sur la prévention, cette démarche en fait partie... Libre à chacun de l'appliquer à ses animaux. Dans tous les cas, cela n'exclus pas une bonne quarantaine. Les réponses sur le forum étant lu également par les autres membres (ou personnes extérieures), il me semblait important d'expliquer les différentes options, pas uniquement pour l'auteur du post, mais pour toute la communauté terrariophile!

Comptes plutôt un terra de 150/70 (toujours avec 70 à 100cm de hauteur) pour ce type d'hybride. Il ne s'agit pas d'un intergrade (hybride entre sous-espèce) mais d'un hybride entre deux espèces de Morelia (bredli n'appartenant pas à spilota)... c'est important de comprendre cette différence, pour ne pas faire l'erreur d'appeler ce spécimen par ce qu'il n'est pas, à savoir Morelia spilota (et encore moins Morelia spilota variegata ou harrisoni). Après concernant les questions d'éthiques, j'ai envie de dire, chacun voit midi à sa porte à partir du moment ou l'on est très claire sur la génétique de l'animal... et cela passe par l'appellation de ce dernier. Hors, ce spécimen ne peut, et ne doit en aucun cas être qualifié de Morelia spilota (et encore moins de Morelia spilota variegata ou harrisoni). A vérifier sur la facture et/ou le Cerfa, si erreur il y a, il faut redemander un document officiel avec l'appellation Morelia sp "hybride", et la nature de l'hybridation dans la case Description. Il faut savoir que le Cerfa (ou facture) correspond à la pièce d'identité du reptile. Si cette pièce d'identité ne correspond pas au serpent, c'est une infraction. Au delà de ça (car pour identifier un hybride, et reconnaitre le génotype d'un simple coup d'oeil sur le phénotype, il faut se lever de bonne heure...), la personne qui a créé cet hybride doit être conscient de sa responsabilité, et donc, doit savoir le nom et la spécificité qu'il faut impérativement indiquer sur le document qui accompagne le spécimen. Il doit également expliquer tout ceci à la personne à qui il cède le spécimen, de façon à ce que le nouveau propriétaire n'appel pas son spécimen Morelia spilota variegata... Je suis contre les extrêmes, que ce soit dans un sens comme dans l'autre, pure souche ou hybride, mutation ou classique, rack ou terras décorés... je trouve tous ces débats d'une grande stérilité, et trop souvent mené dans une grande ignorance (volontaire ou involontaire) des sujets. Par contre, je suis pour le respect des opinions... qu'on fasse de l'hybride, peu m'importe, du moment que les animaux sont en bonne santé et n'en souffre pas. Par contre, il y a quelques règles à suivre, relativement simples, afin de ne pas diluer sa décision de définitivement transformer une génétique qui a mis un temps considérable à se formater "in natura"... Au delà de la transparence, le vendeur se doit d'être très précis dans l'appellation de ce qu'il a produit! Je ferme la parenthèse! Concernant le sujet de départ: -Oui le 6mm pour le verre devrait être suffisant. -Les plafonds chauffant commencent à être conseillés un peu partout. C'est un système de chauffage intéressant, mais uniquement dans une pièce déjà bien chauffée (26/27°C). Ce système de chauffage n'aura jamais le rayonnement d'une lampe céramique (voir tout simplement d'un spot). Donc si la pièce est fraiche, je conseil une lampe céramique (protégé), avec un support (branche ou étagère) à 20/30cm en dessous. Et la sonde du thermostat doit être fixé à ce support. Note: Si le serpent est posé sur la sonde, ce n'est pas très grave... s'agissant d'un animal ectotherme, il va retransmettre la température qu'il reçoit, comme un conducteur. Simplement, il peut se passer un peu de temps durant l'opération, surtout si le serpent est froid lorsqu'il se pose sous le chauffage, donc je conseil de régler le thermostat sur 28/29°C, de tester en augmentant progressivement si besoin est. Ne jamais se fier à ce qu'on demande au thermostat... la valeur importante est la température du serpent. Pour cela, on utilise un thermomètre infrarouge, et on prend la température sur le serpent. D'après mon expérience, une lampe céramique entre 60 et 100w (correctement thermostaté) est largement suffisant. Pas de problème de deshydratation avec Morelia spilota harrisoni (variegata) ou même Morelia bredli. Il faut simplement changer l'eau régulièrement (2 à 3 fois par semaine). On peut pulvériser de temps en temps (bien que bredli n'en ait pas besoin... d'où la complexité lorsqu'on est face à une hybridation dont les espèces n'ont pas les mêmes besoins! ).

Extrait de l'article du Dr Jérémie Lefebvre: Ref: Article original ici: http://www.academia.edu/5753991/Les_Acarioses_des_Reptiles_-_Inventaire_des_moyens_de_luttes_in_Newsletter_de_Capa-France_Janvier_2014_Acariasis_of_reptiles_-_An_inventory_of_treatments_in_french_p.14 La lutte sur les Reptiles : les moyens biologiques La lutte biologique consiste en l’utilisation d’acariens prédateurs se nourrissant d’autres acariens. Ses résultats restent largement controversés. Historiquement, l’acarien prédateur utilisé était du genre Hypoaspis (et un essai d’Androlaelaps casalis, rapidement abandonné), d’abord aux Etats-Unis vers le milieu des années 2000, puis aux Pays-Bas (DUTCHY’S ND). Ces produits se sont montrés décevants au point de n’être pratiquement plus utilisés. En France depuis peu est sorti un produit différent (TAURRUS ND), basé sur Cheyletus eruditus, un acarien prédateur d’une famille différente. Cet acarien est présent dans l’environnement et est très utilisé dans la lutte contre les nuisibles attaquant les réserves alimentaires. A ce jour, une seule étude a été publiée sur cet acarien, qui montre une excellente efficacité à très court terme, mais ne contredit pas les remontées terrains sur les problèmes à long terme car elle étudie l’efficacité sur deux lots d’animaux infestés, l’un après 48 heures, l’autre après 15 jours, montrant en fait la capacité de contrôle de l’infestation (moins de parasites si le lot est traité), mais pas d’éradication (d’ailleurs l’étude s’intitule «un candidat efficace pour le contrôle de l’acarien des serpents»). Cette étude confirme les failles théoriques associées à ce genre de lutte. Tout d’abord, il faut bien évoquer que dans la lutte contre les nuisibles, les systèmes « prédateurs de parasites » ne sont jamais des moyens d’éradication, mais simplement un moyen de contrôle par élimination de la majeure partie des parasites : ils aboutissent à une situation d’équilibre avec une diminution des parasites, qui entraîne par absence relative de nourriture une diminution du nombre de prédateurs, qui permet aux parasites de se multiplier à nouveau, et ainsi de suite... Les systèmes proies prédateurs sont bien connus et font l’objet d’études poussées avec des théorèmes et des calculs complexes. Ils sont en général définis, s’ils sont à l’équilibre, par une période, c’est-à-dire le temps qui s’écoule entre deux augmentations successives du nombre de parasites. En cas de déséquilibre, si la population de parasites est trop prolifique, les deux populations finissent par augmenter ... si au contraire les prédateurs sont trop efficaces, le système aboutit à un essoufflement, c’est-à-dire une disparition totale ou presque du nombre de prédateurs, et des parasites qui se réinstallent durablement et sans être dérangés, et ce, même en milieu fermé comme un terrarium. Or, tous les stades de Cheyletus eruditus pratiquent le cannibalisme en l’absence d’un nombre suffisant de leurs proies préférées, qui appartiennent aux familles des Acaridés et des Glycyphagidés, et non aux Dermanyssidés ; le risque est donc que lorsqu’il ne reste que quelques Ophionyssus, les Cheyletus ne s’en nourrissent pas et se nourrissent de leur propre espèce, favorisant cette deuxième situation de déséquilibre. Deuxième problème : si Hypoaspis sp. était un mauvais candidat car ses populations décroissent au-dessus de 26°C, il semble que Cheyletus eruditus ne puisse pas non plus s’établir durablement car ses populations sont également sensibles à la températures et décroissent au-dessus de 24°C pour atteindre un niveau zéro vers 32°C (délicat pour des terrariums à point chaud dans ces températures ou supérieures, d’autant que les œufs d’Ophionyssus natricis résistent jusqu’à 40°C), contrairement aux valeurs idéales de 27-28°C annoncés par la société APPI. Et enfin, c’est plus accessoire, mais il est recommandé d’avoir un terrarium fourni en éléments de décors et substrats gardant l’humidité comme fibre de coco, vermiculite ou tourbe, ce qui limite son utilisation aux seuls terrariums décoratifs et en fait un produit difficile ou impossible d’utilisation dans les racks, et les terrariums minimalistes (comme ceux de quarantaine – or comment traiter le nouvel animal qui, justement, est en quarantaine ?) ou désertiques. L'avis personnel du Dr Jérémie Lefebvre sur le Taurrus: Le TAURRUS ND semblait au départ avoir toutes les qualités requises mais il s’est avéré, pour moi, être une fausse bonne idée : en dehors de toute considération théorique, je connais 16 cas d’utilisation de TAURRUS ND : l’un d’entre eux ne m’a pas donné de nouvelles, un en est à deux mois post-traitement, deux ont eu des boites avec des Cheyletus eruditus manifestement morts ou inactifs, sur les 12 autres, cela se répartit comme suit : 1 récidive dans le mois qui a suivi 8 entre 3 et 5 mois 2 entre 6 et 8 mois et 1 à 10 mois. Il devrait donc rester un moyen non toxique de maîtriser à peu près l’infestation, à condition d’en réintroduire régulièrement, mais cela ne devrait pas être la marche à suivre au vu des maladies potentiellement propagées par les parasites ; l’infestation 0 devrait être le but.

Désolé si la réponse ne convient pas dans sa formulation. La recherche d'un virus mortel n'a rien d'inutile. Si il était réalisable et permettait d'identifier les animaux porteurs asymptomatiques, je conseillerai ce test de manière systématique, surtout pour du Boa! Le fait que la maladie soit incurable ne veut pas dire qu'il n'est pas important d'identifier les éventuels porteurs des virus...au contraire même!

Tu peux utiliser le Taurrus. Mais ce produit n'est pas fiable et de nombreux cas de récidives ont été enregistrés. Ce produit permet de réguler un fléau qui peut véhiculer de dangereux virus d'un reptile à un autre reptile. Il n'élimine pas le problème. Un vétérinaire a fait un très bon article sur le sujet, et a expliqué pourquoi ce produit ne fonctionne pas.

Les UV ne sont pas interdit tant que l'animal peut s'y soustraire sans que ça empiète sur sa sécurité ou sa thermorégulation. Ce n'est bien évidemment pas une obligation. Concernant les dimensions, c'est un peu petit. Comptes au minimum 120/70 avec une hauteur entre 70 et 100cm. Bien qu'il s'agisse d'un des plus petits spilota, certains adultes peuvent dépasser les deux mètres. Même avec un petit adulte, il faut qu'il est de quoi bouger!

Sans vouloir jouer sur les mots... une prise de sang ne donnera aucune indication sur l'état précis de tes animaux... Ce sont les analyses faites à partir du prélèvement sanguin qui peuvent éventuellement permettre certaines recherches. Donc la question est, pour rechercher quoi exactement!?! - Faire une recherche d'IBD? Le teste n'est pas encore disponible en Europe. Et pour le moment, il met en évidence les corps d'inclusion lorsque l'animal a déclaré la maladie. - Faire une recherche pour Paramyxovirus!?! Le test est envoyé en Allemagne, donc les frais de port coutent presque plus cher que le test en lui même. Et ce genre de recherche se pratique soit sur des animaux dont les symptômes laissent penser que... ou sur certaines espèces d'import réputés "risqué" (Exemple: Morelia viridis) Eventuellement, une copro pour s'assurer qu'il n'y a aucune trace de cryptosporidiose (présent ou passé aves un test elisa)... A voir avec ton vétérinaire reptiles. Mais jusqu'à maintenant, durant un check-up, sur de l'ophidien, je n'ai jamais vu un véto reptiles faire une prise de sang (sauf pour l'import, ou lorsque l'origine est douteuse).

Non, ça ne change rien. Tout retard dans la mise en place du traitement est une porte ouverte à la prolifération d'acariens. Le serpent peut être traité durant son cycle de mue sans aucun problème.