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Tout ce qui a été posté par Ugatza
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Dans l'approximation? Je re-redis : 1) L'intervention humaine n'a jamais augmenté la biodiversité globale. 2) Je dis que l'intervention humaine a fait et continue de faire reculer globalement( au total) la biodiversité. 3) Je dis que les milieux naturels où la biodiversité est la plus forte, sont tous des milieux où l'homme n'intervient pas pas ou peu (pour la seule raison qu’il en est encore technologiquement incapable, ou qu’il ne l’a pas encore décidé). Quelques exemples: le fond des océans, le coeur des forêts pluviales, les immenses zones humides (delta de l'Okavango, marécages d'Okefenokee)...Vrai ou faux? Où la nuance est-elle nécessaire? Où y a-t-il approximation? Ceci ne veut pas dire qu'il n'existe pas des milieux naturels (généralement de petite surface) où la biodiversité est inférieure à celle de certains autres milieux créés par l'Homme. Je me permets donc de nuancer tes nuances. N’est-ce pas toi qui a écrit : Et: J'ai rappelé que la biodiversité de la forêt primaire (celle qui couvrait l'Europe au moment des premiers défrichements du Néolithique) s'exprimait sur d'immenses surfaces et que c'est un artifice comptable que de comparer un hectare de bocage avec un hectare de forêt primaire. Pourquoi? Parce qu'un hectare de prairie agricole dans le bocage traditionnel (qui existe encore un peu dans le pays d'Auge, pas loin de chez moi et dont je connais le "Calva" aussi bien que les oiseaux ) sera quasiment le même qu'un autre (au maximum de sa biodiversité). Mais un autre hectare de forêt primaire pourra avoir un "faciès" très différent et on y trouvera des espèces qu'il n'y avait pas dans le premier... Je ne serais pas surpris que la biodiversité du désert du Kalahari soutienne à son avantage la comparaison avec celle du bocage européen…si l’on n’utilise pas la méthode du quadrat, bien sûr et si l’on préfère l’inventaire exhaustif. Je reconnais donc les faits: un hectare de prairie de fauche, destiné à produire le foin pour les moutons du pastoralisme est un milieu de grande biodiversité. Mais j'en discute l'interprétation: si on me dit que cela signifie que l'homme peut "améliorer" et faire "mieux" que la nature, alors je pouffe et je dis que l'humanisme dérive (ou retourne) vers le narcissisme et l'infantilisme... Mais pas du tout...Je suis pour la nuance quand elle est nécessaire et justifiée. Non, tu n’as pas parlé du péril de la friche, et je reconnais l’avoir entendu « poindre » (peut être à tort) derrière ta réaction…Sans doute parce qu’il me semblait que tu défendais « l’œuvre de l’homme » contre ce que tu as pris (de ton côté ) pour une apologie de la nature… Mon expérience rejoint la tienne... J'ai rencontré (certains récemment mais je ne parle pas de toi, là) de nombreux "écolos" qui n'avaient qu'une idée très idyllique ou "théorique"de la nature, d’autres qui croyaient faire de l’écologie en ne défendant et en ne « connaissant » qu’une seule espèce fascinante pour leur ego, ignorant superbement les autres. Ou des "écolos" qui avaient peur de la liberté de la nature... C’était d’ailleurs souvent les mêmes. Mais j'ai rencontré aussi des agriculteurs, des bergers-éleveurs (avec la double casquette de chasseurs) qui vivaient de et contre la nature en la méconnaissant encore plus que le plus mondain et le moins « crotté » des citadins... Il y a connaître et connaître : qui « connaît » mieux la vache que le boucher? Savoir écouter, c'est très dur. Ne pas être sourd, oui, mais aussi rester soi même, ne pas se laisser séduire (merci Freud ), ne pas se perdre dans l'Autre. Pour moi, la qualité de « boucher » de la nature ne confère aucune autorité particulière. J’aurais tendance à dire : au contraire. Mais je me soigne… Il me semble que nous sommes dans une situation où les « bouchers » ont du mal à se faire à cette perte de monopole, depuis que la connaissance de la nature prend d’autres chemins que le leur. Ils sont dans le déni de réalité. Pour ne pas parler d’éleveurs, de loups et d’ours : la pollution des nappes phréatiques et des cours d’eau par les nitrates et les pesticides, selon les agriculteurs, sont des inventions ou des exagérations faisant partie d’un « complot »…. Dans ce cas, que signifie « écouter » et « dialoguer » ? Que préconises-tu ? Après trente ans de « dialogue », de négociations, d’écoute, de respect « mutuel » ( ), « on » continue d’exterminer les ours, « on » recommence à tirer sur les loups, « on » construit des autoroutes et des tunnels dans les vallées, mais aussi « on » menace, « on » agresse les naturalistes, les militants associatifs (de préférence les plus pacifiques et les plus « ouverts ») comme mes amis de la LPO Haute Normandie…ou Gérard Caussimont, Président du FIEP, ou les habitants d’Arbas. C’est la guerre, mon bon Lupo, tu ne t’en es pas aperçu ? (d’accord avec Dos Jones sur ce point, pas sur les moyens) Certains en tirent la conclusion que donc le « dialogue constructif » est plus que jamais nécessaire… Moi, je dis que ce « dialogue » n’est plus possible : pour dialoguer, il faut être au moins deux. Il est possible avec de rares individus qu’il faut savoir reconnaître des provocateurs et des fanfarons qui parlent, écrivent, « communiquent » leur propagande, mais ne « dialoguent » pas. L’heure est plutôt à dénoncer cette propagande, les abus et les mensonges pour éviter par exemple que des « jeunes » disent candidement qu’il ne faut pas relâcher des ours (diraient-ils la même chose s’il s’agissait de loups ?) parce qu’il n’y a pas eu de concertation avec les habitants des Pyrénées, ce qui est totalement faux…. Et c’est ce que je tente de faire. C’est peut être pour cela que je ne distingue pas bien « se foutre de la gueule de… » et « se foutre sur la gueule » avec les éleveurs… Où sont les « modérés » ? Sur les forums ? Sur le terrain ? J’aurais tendance à dire : seulement chez les « écolos »…Mais je me soigne… A+
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Que cet écologue ne se donne pas tant de peine...Tu es trop modeste... Les pollens suffisent? Les fossiles nous donnent-ils aussi une bonne image de la biodiversité "originelle"? Les choses sont plus complexes. On compare aussi avec des forêts sauvages (comme certaine partie de la forêt de Bialowesza en Pologne, située à une latitude voisine)... Et on conclut...que la biodiversité de la forêt originelle était bien plus importante que celle des forêts dont tu parles, TOUTES façonnées par l'homme...et dont la biodiversité est effectivement moindre que celles d'autres milieux anthropisés... Rien de bien étonnant et bouleversifiant. Cette forêt sauvage et "originelle" (au sens de précédant sa destruction par l'homme) n'a jamais rien enlevé à la biodiversité globale, contrairement à l'intervention humaine... Celle-ci en "ouvrant" le paysage a modifié les populations et leur répartition géographique... La biodiversité de la forêt primaire s'étendait sur des centaines et des centaines de millions d'hectares. Celle des milieux créés par l'homme parait spectaculaire parce qu'elle est rassemblée sur de petites surfaces ce qui conduit à un enthousiasme démesuré... Je ne vois donc pas l'intérêt d'opposer la "main verte" de l'homme au "péril" de la friche... C'est tout ce que je voulais dire, en rappelant l'humanisme à un peu d'humilité....humaine. Ben oui... Mais ce sont encore des créations de l'homme et par lui gérées. Quelle tirade! Mais si tu me relis en comptant le nombre de fois où je dis "toujours" et "jamais", tu t'apercevras qu'elles sont rares. Donc quand je dis toujours ou jamais, c'est après avoir réflèchi. Alors je les maintiens. Les milieux où la biodiversité locale est la plus importante sont TOUJOURS des milieux où l'homme n'est pas intervenu. C'est pas une évidence? L'intervention humaine n'a JAMAIS augmenté la biodiversité. Elle n'a jamais créé une espèce nouvelle. Elle a rassemblé et concentré des espèces qui ne seraient pas venues s'installer sans cela, sur de petites surfaces. En déduire que l'Homme a le pouvoir "d'améliorer" la nature (globalement? ) est un artifice comptable... Y a-t-il vraiment lieu de s'extasier naïvement sur ces réalisations quand par ailleurs, les pratiques humaines qui ont créé ces milieux artificiels ont ravagé d'autres milieux à côté? Rappelle toi des milieux humides? L'intervention de la civilisation judéo-chrétienne a TOUJOURS réduit la biodiversité et (et c'est bien plus grave encore) la diversité humaine...au nom de l'amour universel, de l'amour de la Création...ou des Droits de l'Homme...blanc. Qu'il y ait des "micro-exceptions" plus ou moins temporaires ne change rien au bilan global. Je ne crois pas que ce soit un avantage. Pour discuter avec des "gestionnaires" tels que les agriculteurs, les éleveurs, les chasseurs, il faut surtout savoir ce que l'on veut. Et ne pas se laisser embobiner, fasciner (en bon citadin romantique et nostalgique du passé rural de ses ancêtres) par leur réputation "d'homme des bois", forcément compétent dont ils usent et abusent... Loin de moi l'idée de me f...de leur gu... Simplement je réfute l'idée que le pastoralisme, l'agriculture, la chasse sont des activités nécessaires à...rien moins que l'équilibre de la nature. Sans eux, ce serait le chaos, disent-ils. Je remets dans leur bilan tout ce qu'ils en sortent de gênant: -pour quelques ha de prairies joliment fleuries, il voudrait faire oublier la réalité du surpâturage général... -l'influence du déboisement des bassins versants sur la violence des crues, des inondations et de l'importance des dégâts qu'elles entraînent... Je passe sur les conséquences de la gestion de l'ONF et des chasseurs sur la faune et la flore (j'en ai abondamment parlé ailleurs). Est-ce se f...de leur gu...que de leur rappeler tout cela? Et puis je te trouve bien péremptoire sur la façon de discuter... La manière dont je m'adresse à eux vient de 30 ans de patience qui ont débouché, entre autres, sur la mort de Cannelle, qui eut le tort de n'être point un loup... Moi aussi, je te taquine... J'avais mis des guillemets à "noble".... A+
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Je ne suis allé qu'une fois dans le Jura. C'était à La Chapelle des Bois, près de la frontière suisse, en "petite Sibérie" près de la forêt du Risoux. J'y ai entendu (début juin) la Chevêchette...mais je ne suis pas arrivé à la voir... Très joli coin et j'y ai vu des litornes nicheuses, un (seul) milan royal, des tourbières magnifiques et plein de renards et ... de trolles Nulle part ailleurs, je n'en ai vues autant : un cauchemar pour rag.lien!!! :rire:
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Faut-il pleurer, faut-il en rire? J'hésite... Les mots me manquent. Même stupidité me paraît décalé... C'est au-delà de l'imaginable... La France "profonde"? C'est plutôt les "dialoguistes" que j'ai envie d'interpeller. Car ce n'est pas un cas isolé de mentalité...C'est le fond même du fond de la mentalité des "gros bras" qui sillonnent "leurs" Pyrénées en 4x4...ou qui les vendent. Quelques visages m'apparaissent. Michel en connait au moins un...
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Salut Ô Vénérable Quand Même, (qu'est-ce qu'un an pour une âme bien née?) Salut Ô Grand Pourfendeur du dogmatisme! Avant d'être (un peu ) caustique, comme à mon habitude, je tiens à te dire que je t'envie pour cette rencontre, et je ne veux pas perturber le plaisir que tu ressens pour le comprendre et l'avoir éprouvé avec de certes moins "nobles" rencontrés... L'intervention de l'homme peut créer une augmentation locale de la biodiversité... Ca me va... Mais trois questions se posent: 1) Augmentation par rapport à quoi? Une augmentation se mesure nécessairement par l'écart entre deux inventaires floristiques, faunistiques et écologiques... Le premier serait en l'occurence l'état initial de la région considérée avant que l'intervention humaine ne la modifie. Le deuxième serait l'état "final" ou état atteint et maintenu après l'intervention humaine. Force est de constater que la connaissance précise de l'état initial manque. Aïe! 2) Cette "augmentation" présupposée et spéculée (compte tenu de ce que je dis en 1) ou plus sûrement cette "abondance relative" (compte-tenu de l'état de la nature ailleurs) est-elle systématique et générale? Non? Alors où et sur quelle quantité de surface est-elle observée? 3) Quelle valeur a cette "augmentation" présupposée ? S'agit-il d'un "acquis" à défendre pour les protecteurs de la nature? La réponse à cette question découle d'une autre : qu'est-ce que la nature? Quand nous protégeons "la nature", que protégeons nous exactement? J'ai répondu à cette question : tu t'es bien gardé de le faire... La définition du dictionnaire, très claire, me convient très bien : la nature, c'est ce qui existe en dehors de la volonté et de l'intervention des hommes. C'est ce que l'Homme ne crée pas. C'est l'extérieur, c'est aussi "l'autre", dés lors qu'on le désigne comme "autre". C'est donc une dynamique du monde physique et vivant, non-humaine, et indépendante de l'Homme. Les protecteurs de la nature protègent-ils cette dynamique? Certainement pas tous... Certains craignent de s'y perdre et de renier l'Homme... La nature, ce n'est pas ce que fait l'Homme et donc protéger la nature, ce n'est pas protéger ce que fait l'Homme. Pour moi, protéger la nature, c'est protéger l'existence de cette dynamique et lui laisser, lui trouver de la place où s'exprimer. C'est défendre cette place. Cela ne veut pas dire que je suis indifférent à la conservation et à la pérennisation du patrimoine humain pré-industriel. Contre la station de ski, je défends la prairie de fauche et les pelouses pleines de zolies fleurs qui plaisent tant aux "amoureux" de la "nature" … même avec les vaches mauves et les marmottes qui bouffent du chocolat… Contre la banlieue commerciale et le désert agro-industriel de la FNSEA, je défends le bocage… Autrement dit, quand je défends le patrimoine agricole traditionnel, je dis : « je défends le patrimoine agricole traditionnel »… Je ne dis pas : « Je défends la nature et la biodiversité naturelle ». De la même façon quand je dis que je protège la nature, c’est bien de la nature que je parle, pas de l’œuvre humaine. Je ne les oppose pas, je ne joue pas l’un contre l’autre, je les distingue. Que les "pré-industriels" aient « augmenté » « enrichi » la biodiversité localement (très localement) n’est d’ailleurs pas du à une quelconque intention mais à la faiblesse technologique qui permettait à certaines espèces de profiter de l’absence des espèces éradiquées… Tout ceci a pris fin quand l’homme préindustriel est devenu très facilement industriel… Et puis, pour une « jolie » prairie pleine de fleurs à la place d’une forêt sombre et inquiètante, combien de marécages, de milieux naturels humides (à la biodiversité localement bien plus élevée que n’importe quel milieu créé par l’intervention humaine) ont été draînés, asséchés et cultivés ? Basse polémique ? Soyons concrets: l'abondance en espèces de certaines prairies pastorales compense-t-elle la raréfaction de la Rosalie des Alpes, et de "quelques" autres coléoptères phytophages dont l'existence dépend de forêts où on laisse les arbres mourir? Loin de moi l'idée de te prendre pour un ignare...Si le problème de la biodiversité n'est pas celui de la biodiversité globale et planétaire, alors quel est-il? Savoir si telle ou telle espèce est plus à sa place ici qu'ailleurs, ou si "on" peut par commodité la retirer d'une région ou bien l'y ajouter? C'est très concret comme question quand on nous dit qu'on peut bien refuser le retour naturel du loup en France parce que l'espèce n'est pas menacée au niveau mondial... Juste un peu de jardinage zoologique et qui va devoir aller en Sibérie ou en Alaska pour siroter sa bière devant une meute de loups à la chasse? C'est Guido Lupo. Il y a bien un moment où les soustractions locales à la biodiversité finissent par créer une réduction globale. No problemo...Je suis d'accord. Mais pour moi, le problème n'est pas là... En effet, ça revient à opposer un aspect particulier et choisi du bilan au bilan lui même... Je connais d'étonnantes mares à côté de quasi-déserts biologiques. Où as-tu lu une chose pareille? Je n'ai jamais écrit cela...Je n'ai jamais dit, ni pensé :"systématiquement négatif localement". Je dis que l'intervention humaine, notamment celle qui est inspirée par la mentalité judéo-chrétienne, a provoqué une diminution globale de la biodiversité...Et celle-ci ne peut être compensée, même avec la meilleure volonté du monde par la création du bocage, des mares, des marais, des prairies de fauche et des murets de pierre... Qu'il y ait un plus grand nombre d'espèces de plantes à fleur, et donc d'insectes pollinisateurs et donc d'oiseaux dans une prairie de fauche que dans la même surface de sous-bois n'y change rien... Le bilan est globalement négatif, même à l'échelle d'une petite région. Nombreuses sont les espèces qui ont disparu de régions entières avant même le développement de l'industrie. Ma préoccupation n'est pas de distribuer des bons et des mauvais points à la nature et aux hommes ou de les comparer. Je pense que l'Homme a besoin de la nature pour être...et rester humain. Alots je me tamponne de savoir si ce que fait la nature est bel et bon, on en a besoin telle qu'elle est, sans a priori et sans jugement de valeur... Je ne te prends pas pour un ignare. Mais je te trouve bien hardi de parler de hêtraie-chênaie originelle...alors que c'est l'intervention humaine qui a créé ces forêts de chênes et de hêtres actuelles...Avec une réduction de la biodiversité à deux espèces d'arbres dominantes (pour des raisons...économiques)... C'est ce que je voulais dire: deux espèces dominantes dans une forët primaire... Et je maintiens que les milieux où la biodiversité est la plus importante sont TOUS des milieux où l'Homme n'intervient pas...même si la fin de l'intervention humaine sur un milieu se traduit parfois d'abord par un appauvrissement temporaire. Ce n'est pas de l'anthropophobie... C'est un constat. A +
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Exact...et je confirme qu'il est devenu introuvable... Je m'aperçois que j'ai oublié de répondre à la question de Glaurung sur les "Géroudet" (en fait, il y a plusieurs volumes)... Je pense que ce sont d'excellents livres, même s'ils "datent" un peu... Ils donnent bien l'idée de ce qu'est l'ornithologie...et donnent des connaissances de base sur les différentes espèces d'oiseaux... Achète les petit à petit...C'est vrai qu'ils sont chers.
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Pourquoi du chou? A cause de la présence d'une zone noire typique (visible par transparence) à la base de l'aile antérieure d'un des deux individus : c'est une femelle de pièride du chou. Par conséquent, son voisin est probablement un mâle de la même espèce... Pour le Silène, c'en est est bien un...Jamais vu ni dans les Pyrénées, ni en Normandie. Bravo Glaurung. Le Zygène de la Spirée, a des reflets verts très fugitifs sous certaines incidences lumineuses, mais c'est une grosse boulette du Chinery...Il parait noir luisant dans 99,9% des cas . Perso, je préfère le... Chinery ()-Cuisin sur les papillons d'Europe (Rhophalocères et Hétérocères diurnes) chez...Delachaux et Niestlé...:study: Le dernier de Loulou parait être un Argus Bleu (femelle). Les papillons ont souvent un nom associé à celui d'une plante, parce que c'est la plante-hôte de leur chenille (encore que certaines espèces peuvent en avoir plusieurs)... Mais adultes, les papillons recherchent le nectar de très nombreuses plantes à fleurs (dont la lavande )...
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Les deux premières sont bien de la même espèce... Des pièrides du chou probablement. La deuxième espèce est certainement un Zygène de la Spirée (filipendulae). Pour être sûr, faut regarder les ailes post, invisibles sur la photo. La 3 ème espèce, c'est âchement dur... Il y a plein d'espèces qui ont des faces postérieures colorées de façon très voisines à celle-là: presque tous les satyridés... :study: Quant au petit dernier...je chercherai demain...
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Ce qui est (un peu) agaçant dans le tintement de Clochette, c'est ceci: Je pense que c'est ce qui a irrité Michel, car cela a du lui rappeler (comme à moi ) un couplet trop souvent entendu sur La Meute... On peut être indulgent avec Clochette vu son jeune âge et d'autant plus qu'actuellement, on reste "ado" très tard. Clochette aurait pu tout de même s'adresser plus respectueusement à un "ancien"... Mais elle n'a pas tort quand elle dit que le loup est bô, imposant, passionnant... Le problème c'est ce qu'il y a derrière ces mots...Une curiosité, un élan vers la la nature qui va grandir, s'élargir ou bien le culte narcissique d'un reflet de la personne que l'on voudrait être? Car le loup, pour son malheur, souffre autant de ceux qui l'exterminent et le persécutent que de ceux qui le vénèrent en l'enfermant (pour "le protéger" ou "l'admirer" ou "l'étudier" plus confortablement)... Aimer le loup? Chiche! Quand on aime, enferme-t-on? Moi ce qui m'étonne et m'agace vraiment, c'est tous ces gens qui "aiment" le loup sans aimer sa liberté et sans aimer la nature. Peut-on aimer le loup sans aimer la nature et donc les autres animaux? Tout le malentendu est là, à mon avis. Si on a besoin de la proximité et de la disponibilité de l'objet de son amour, parce qu'il est exclusif (il exclut toute autre considération), alors le choix (assumé activement ou pas) de l'enfermer et d'aller le visiter, l'adorer comme une icône religieuse va de soi. Si on a besoin de le savoir vivant pour lui et non pour soi, il en va autrement... Quelle est la part de l'égoïsme dans l'amour? Seul un adulte expérimenté, ayant aimé et souffert peut apporter une réponse personnelle à cette question. Mais il s'en pose une autre...celle de l'éducation. Quelles valeurs les adultes transmettent-ils? Celles qui conduisent à aimer et à respecter la liberté d'autrui, ou bien celles qui conduisent à le consommer, à le manipuler, à le traiter en objet... Il y a là un enjeu...et donc un conflit. Autant il convient d'être patient et indulgent avec de jeunes gens qui commencent leur vie affective, autant il convient de ne pas l'être avec d'autres adultes...et de combattre leurs idées. Je suis donc d'accord avec Michel...mais aussi avec Clochette. C'est vrai que je n'ai pas besoin de justifications ou de réflèchir pour savoir pourquoi j'aime les loups. Je les aime, c'est tout. Libres. Dans une nature dont ils font partie. Avec les ours, les cloportes, les crapauds, les serpents, les chauves souris, les taupes, les engoulevents, les gnous, les lapins et tous les autres que je trouve également "bôs, imposants, et passionnants"...
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Ah? Mais le relâcher de 3 ours (deux femelles et un mâle) il y a dix ans dans les Pyrénées Centrales s'est suivi d'une augmentation (reproduction) de la population d'ours de plus d'une dizaine. Cela aurait-il été le cas si le milieu naturel était incapable d'accueillir des ours (d'ailleurs éliminés depuis peu)? Le comportement est le même et il s'agit de la même espèce. Il y a un problème avec certains "locaux" minoritaires aujourd'hui mais très violents et jouissant d'une scandaleuse impunité. One Voice propose de leur laisser faire la loi et d'accepter qu'ils aient presque exterminé l'espèce? La concertation a eu lieu. One Voice a-t-elle des représentants dans l'IPHB? Ce qui est dit sur la sécurité des ours est vrai, mais la réponse est dans la question. Au lieu de renoncer, il faut se mobiliser pour les protéger. C'est moins facile...
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Plusieurs choses... 1) Un faucon pèlerin a peut être "éventré" les pigeons de ce monsieur. C'est possible: les pigeons sont des proies habituelles pour ce rapace... MAIS CERTAINEMENT PAS CELUI QUI EST PRESENTE SUR LA PHOTO. Eventré? Ce pigeon présente une blessure à l'aile. Compte tenu de ce qui est dit dans l'article, c'est prendre le lecteur...pour un pigeon. 2) Le faucon pèlein plume ses proies et entame la musculature insérée sur le bréchet et non le ventre et les viscères. 3) La démarche rappelle d'autres scénarios cousus de fil blanc. Un gentil néleveur se plaint de ravages provoqués par des prédateurs proliférant parce que protégés...: cormorans, vautours, busards...sans parler bien sûr des loups et des ours... La main sur le coeur et la bouche en c...de poule il dit benoîtement ; "Je suis pas contre qu'ils aient le droit de vivre, mais faut les réguler..." Tout ceci ressemble fort à une campagne concertée contre la loi de protection de la nature de 1976... fort mal digérée par les narcisses-machos-maîtres du monde que sont les chasseurs, éleveurs et agriculteurs qui voudraient un monde débarrassé de tout ce qui gêne et ne sert à rien... Une seule réponse, en ce qui me concerne: "Mets tes petits n"enfants" à l'abri et va te faire cuire un oeuf... ou un pigeon. Avec des petits pois, c'est un régal!" Et touche pas aux faucons!