-
Compteur de contenus
7 428 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Ugatza
-
-
-
-
Comment ne pas être d'accord avec ce truisme? Tu prends des précautions avant de dire l'essentiel? C'est à dire: Est-ce que c'est le sujet? Quel intérêt a cette question? On juge Oh non! C'est juste un peu d'ironie taquine...Ou encore la réponse du berger à la bergère. Les interventions d'Olivier sont en général rares, courtes et sur des points de méthode. Je sais que je l'agace et c'est réciproque. On se congratule Ah, non! Je ne me congratule pas. Je rappelle une donnée matériielle de la situation. Ceux qui se congratulent sont les petits cons qui donnent des leçons du haut de leurs vingt ans et quelques... qui croient que tout a commencé le jour de leur naissance. J'écoute avec un respect particulier ceux qui sont plus âgés que moi. Il y en a au moins trois ici : Michel, CANIS et Nemrod. Ca ne veut pas dire que je m'aligne sur ce qu'ils disent et que je suis d'accord avec eux. Ni même que je les ménage. On re juge Non: je constate. On se prédit l'avenir Non, je dis ce que je souhaite. Et quand je dis que les éleveurs sont au bord de la disparition, ils le disent eux mêmes. Il y a aussi des chiffres sur le nombre annuel de disparitions d'exploitations agricoles. Et puis les moutons ne peuvent brouter le béton et l'asphalte pour lesquels les bergers votent. Nombrilisme ? C’est ton droit C'est une question. Je la pose à cause du coût écologique du pastoralisme, parce qu'Olivier pense que sans ces tristes sires on est condamné à "sucer des cailloux sur la Lune"! Je donne ma réponse. J'ai déjà celle d'Olivier. J'attends la tienne que tu laisses entendre. Ce n'est pas le sujet et c'est de la langue de bois. Tu t'es exprimé sur moi. Seulement sur moi. Je t'agace, comme j'agace Olivier. Mais à quoi sert ce sujet? A discuter ou à être tous d'accord? A dire en choeur "Mon Dieu comme il est sympa cet éleveur et comme ceux qui ne pensent pas comme lui sont nuls?". L'exercice est plaisant pour les bien-pensants.
-
Hé ben, t'en as des choses à dire (en volume) pour une fois! Alors pour te répondre, pêle-mêle... 1) Le mot "expérience" signifie ici (excuse cette "leçon" de sémantique) "parcours, histoire personnelle" et non "bagage culturel"... Quant à mon âge, il me permet de parler d'une époque (et de Pyrénées) que tu n'as pas pu connaître. J'ai pas loin de deux fois ton âge et je me battais pour les Pyrénées et pour l'Ours que tu n'étais pas encoré né. Mais ça ne signifie sans doute rien d'autre pour toi que je suis "prof". 2) Je n'ai pas dit que ce berger devait se taire, ni qu'il fallait le brûler mais que je n'attribuais aucune importance à ce qu'il dit, à cause de mon expérience. Si cela te déplait (cela se sent) c'est le cadet de mes soucis. C'est mon opinion et je l'exprime. 3) Quand quelqu'un parle (que ce soit à moi ou à tout le monde), j'accorde autant d'intérêt à ce qu'il dit qu'à ce qu'il ne dit pas, compte tenu de ce que je sais du problème. C'est ce que l'on appelle communément "esprit critique". J'aimais beaucoup l'émission "Arrêt sur images" de Daniel Schneidermann, sans parler d'un prof de Français en seconde (1971) qui nous enseignait l'ICAV (initiation à la culture audiovisuelle). Ici, pourquoi avoir fait l'interview dans ce cadre montagnard , en présence du troupeau, de deux chiens border collies, du parc et non en bas dans la vallée? Tous les "identifiants" du berger sont là... sauf le patou, alors que nous sommes en "zone à ours" et qu'ils y sont "courants". Moi, j'y vois du sens: mes oeillères sans doute. Jai regardé cet interview comme j'ai regardé "Les crocs de la colère". Mais là, il y avait consensus. Comme contre les chasseurs... C'est tellement utile, un "bon ennemi", représentant le mal absolu et contre lequel on peut se serrer les coudes à bon compte, comme il est gratifiant de se sentir ainsi "du bon côté"! Le "marronier" de service, en quelque sorte... Ca évite de s'exprimer sur les sujets qui méritent vraiment des débats et sur lesquels on ne veut pas s'exprimer et réfléchir, de peur d'être dérangé. Compte tenu de ce dont il parle (héliportage) et du paysage derrière, il est clair qu'il n'est pas berger (sait-on seulement s'il l'est vraiment? Ou a-t-on relevé son taux d'alcoolémie ?) au Pays Basque mais en Haut Béarn (Aspe, Ossau ou Barétous), c'est à dire là où il y a des ours. Donc, il a perdu des brebis. Or, il dit qu'il a gagné de l'argent (sans patou) avec l'Ours: il parle du montant des indemnités, des primes de dérangement. L'Ours rapporte, c'est ce qu'il dit en premier. C'est pour cela que je parle de cynisme et que je ne reste pas béat d'admiration devant sa démagogie. A-t-il dit qu'il souhaitait de nouveaux relâchers, un renforcement des sanctions? Là, il commencerait à m'intéresser. Il me fait le même effet que Jacques Chirac parlant de la "fracture sociale" ou de la "maison qui brûle". 4) Tu tombes toi-même dans le travers que tu dénonces (avec raison parfois) chez moi: tu me fais tenir des propos que je n' ai pas tenus et tu extrapoles. Je n'ai pas écrit que TOUS les éleveurs devaient disparaïtre. Je pense et je dis que je souhaite que les éleveurs de montagne disparaissent: ils l'ont bien cherché et ils n'en sont pas loin. Je pense aussi qu'on n'achètera pas l'avenir des ours et des loups aux éleveurs. Depuis le temps, on devrait l'accepter et en tirer les conséquences pratiques, au lieu de s'acharner dans l'écologie financière. Seule la vérité permet d'agir efficacement: l'indépendance, la liberté de parole sont essentiels. A-t-on vraiment besoin de viande de mouton, de fromage de brebis et de "l'entretien des montagnes" (notamment celui...des pistes de ski ?) . Moi, je m'en passe très bien. Je ne dis pas non plus qu'il faut "flinguer" tous les "meuchants". Je dis qu'on n'assurera pas l'avenir des ours en soutenant (financièrement, manuellement et idéologiquement) leurs ennemis. Quel triste spectacle de voir des associations faire exister de manière artificielle une frange d'éleveurs "progressistes" et faire de la mousse avec pas grand chose, au lieu de faire le bilan de trente-cinq ans d'efforts. Ce serait pourtant, je crois, du pur bon sens. 5) Voilà une différence entre nous, porteuse potentielle de conflits. Et c'est pour cela que je parle de l'expérience personnelle. 4 ou 5 ours ça ne sert à rien? Sans les 2 ou 3 (Mellba a été très vite tuée) il y a 13 ans, il n'y aurait plus d'ours dans les Pyrénées (et donc en France)aujourd'hui. Sauf dans les zoos. Pourtant, je suis pas un "monomaniaque" de l'Ours, comme par exemple, d'autres le sont du Loup...ou de l'Homme. Je ne sépare pas l'Ours des autres espèces et des milieux que les pastoraux (avant-garde historique des bétonneurs) détruisent. Tous m'intéressent, car le destin de tous est lié : l'écologie, comme science, le dit. "Les" écologistes, c'est, malheureusement, autre chose. 6) Je mets en gras ce sur quoi je veux insister et attirer l'attention. Ici, pour rappeler que pas une fois ce "gentil" éleveur ne parle du nombre d'ours alors que c'est un problème essentiel... pour la montagne dont il laisse "transparaître" l'amour. Je pense qu'il s'exprime en accompagnateur et spectateur de l'extermination des ours.
-
Je crois en effet, Olivier que nous avons tendance à ne pas comprendre les choses de la même façon, car nous n'avons pas la même expérience des choses, ni le même âge. Mais il est vrai que Leis Oursoun et toi vous avez raison et que j'ai compris les choses de travers concernant les chenilles les papillons et les araignées. Seulement des bergers comme celui-là, j'en ai rencontré quelques uns depuis des dizaines d'années. Alors la colère m'a emporté. J'étais naïf, comme tous ceux qui sont ravis d'entendre ce qu'ils ont envie d'entendre dans la bouche de quelqu'un qui l'a parfaitement compris... Il a parlé d'argent dès le début et c'est ce qui m'a mis en colère: moi j'interprète cela comme du cynisme. Nous savons tous que les éleveurs gagnent de l'argent bien au contraire d'en perdre avec l'Ours, le Loup... Celui-ci est assez malin pour le reconnaître. Mais sans cet argent, quelle serait sa position? Avez-vous vu le moindre patou? Avez-vous vu là où il dort pour garder son troupeau? Et que dit-il, en fin de compte? Pas grand chose. Il parle d'argent: là-dessus, ils sont tous d'accord. Ca arrange ceux qui veulent les "acheter" pour avoir la paix de l'Ours. Celle-ci n'arrivera jamais: c'est une surenchère permanente. Si on veut vraiment des ours dans les Pyrénées et ailleurs, il faut, selon moi, changer de stratégie. Les éleveurs seront toujours, dans leur immense majorité, des adversaires ou des ennemis. Ils sont, par nature, tous ennemis de la forêt et l'extermination de l'Ours n'est pas une "erreur" de leur part. Et ce problème ne sera règlé ni par de l'argent, ni par trois minutes de démagogie tous les 15 ans. Après 35 ans de combat, faut-il faire grand cas de cet interview? Il y en a eu des bergers à qui l'Ours a fait gagner des sous, notamment avec (en plus de tout ce qu'il dit) le label "Pedescaous", et soutenus par Le FIEP. Ca ne les a pas empêchés de tourner leur veste (relire à ce sujet le livre de Gérard Caussimont, qui le reconnaît. Pour moi la seule chose qui compte, c'est l'avenir de l'espèce (donc de son nombre), des milieux et de la tranquillité dont elle dépend. Eleveurs, vous êtes dans la m.... de votre propre responsabilité et des choix que vous et vos ancêtres ont accumulés. Ils vous emmènent au bord de la disparition. Disparaissez-donc. Le plus tôt sera le mieux.
-
-
-
1) Unanimité à La Motte Beuvrongrad? 2) Il faut beaucoup de fausse naïveté pour croire qu'un instit donne tous les détails (notamment pédagogiques) aux parents avant que la sortie n'ait lieu. 3) Même s'ils avaient su que "l'animatrice" était appointée par la FDC, ils n'auraient pas pu s'opposer à la sortie à moins de garder leur enfant chez eux (et être ainsi "pris en otage"). En effet, la loi permet maintenant de faire appel à ce genre d'intervenant, puisque les FDC sont "reconnues d'utilité publique" et habilitées à faire de l'éducation à ce titre). C'est une loi qu'il faut abroger. On ne pouvait (à moins d'être très bien informé des "appétits" du lobby des chasseurs) faire à cette animatrice un procès d'intention. Seulement il y a les faits rapportés par le journaliste qui montrent bien qu'elle est "sortie des clous". http://www.mesdessinsanimes.com/fondos-vil-coyote.htm
-
Bôf! Qu'est-ce qu'il dit que tout le monde ne sache déjà, antis comme pros ? Fait-il des révélations? C'est pas un patou que l'on voit avec lui. Vous avez entendu aussi ce qu'il dit des chenilles, des papillons et des araignées qui vont "l'emmerder"? Il dit qu'il a gagné de l'argent et que de ce point de vue l'ours est "utile", pas qu'il garde son troupeau.
-
Tu as les doutes que tu veux bien avoir... Si les parents signent les "papiers" avec autant d'attention que toi... Imagine: Tu reçois dans le cahier de liaison d'un de tes enfants qu'une sortie en forêt va avoir lieu, quelle idée de son contenu peux-tu bien te faire? En général, il n'y a pas plus de précisions sur le contenu pédagogique. Un compte-rendu a lieu en général au Conseil d'Ecole, sans parler de ce qu'en diront les enfants mais toujours après coup. Par contre évidemment, si l'instit dit que la classe va visiter la rue St Denis ou un champ de tir, les parents vont "tiquer" et manifester quelque inquiétude dès la lecture du mot d'information... Ce qui est en cause ici, ce n'est pas l'efficacité de la manipulation à laquelle s'est livrée la FDC du Loir et Cher, mais de son principe, de l'intention et du caractère règlementaire (par rapport aux IO) de cette sortie. Pour les instits, c'est à l'Inspecteur de la circonscription d'en juger. Mais les associations ont tout à fait raison de s'inquiéter et de protester, que tu t'en fiches...ou pas.
-
Questions/réponses reptiles et amphibiens
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Reptiles et amphibiens
-
Questions/réponses reptiles et amphibiens
Ugatza a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Reptiles et amphibiens
-
-
1) Et encore un papa qui signe avant de lire... Tu as bien sûr signé des autorisations: chaque année, dans toutes les classes (sauf cas pathologique d'enseignant casanier) il y a des sorties de durée incompatible (à cause de l'éloignement) avec les horaires scolaires. Mais ne te souviens-tu pas d'autres fois où tu as été informé d'une sortie et où l'instit te demandait à toi ou ton épouse de veiller à ce que ce que ton enfant soit vêtu(e) de façon particulière (pour carnaval, pour une sortie où la pluie était à craindre ou par temps froid) mais où on te demandait de signer juste pour indiquer que tu avais lu? 2) Je ne crois: - ni à une maladresse, compte tenu des déclarations des représentants des chasseurs, dans un contexte où les chasseurs tentent "d'améliorer l'image de la chasse" par tous les moyens (sauf les bons ) - ni que tu t'en fiches à cause du temps que tu as mis à répondre. 3) Concernant les enfants tu négliges une chose essentielle... Dans "notre" culture, dans l'imaginaire enfantin, les animaux représentent des figures humaines, personnages mis en scène pour répondre aux problèmes existentiels enfantins : rapport grand/petit par exemple et angoisses d'abandon, de dévoration. Dans presque tous les contes et la littérature pour enfants, les animaux sont là. Bambi, c'est eux. On passe notre temps à les éduquer, à leur apprendre à parler au lieu de frapper, à supporter des frustrations, à différer la satisfaction de leurs désirs, bref, à "socialiser" leur ego. Les enfants "craquent" aussi devant des petits d'animaux en train de jouer, tellement l'identification est forte. Mais ça, c'est spontané, pas culturel. Et une animatrice payée par une FDC arrive pour justifier la violence contre les animaux... Et en plus contre des espèces (ici le chevreuil, peut-être le renard) qui, même à l'âge adulte, conservent des traits enfantins. Quelle finesse!
-
Têtu, le Nemrod... http://ecoles.ac-rouen.fr/beuzeville/parents/reg05.html http://www.aix-ouest.ien.13.ac-aix-marseille.fr/ressources/docs_ressources/eps/MementoSortiesScolaires.pdf http://ia39.ac-besancon.fr/fileadmin/pdf/ecole/Tab_toutes_sort_scol.PDF Ca te suffit comme sources? Imagines-tu les parents refusant que leurs enfants aillent à la piscine, ou visitent l'église du village pour en étudier l'architecture (programme d'Histoire) sous prétexte qu'ils ne sont pas catholiques? C'est la fin de la laïcité. Sur le temps scolaire, l'instit est souverain, mais responsable des conditions de la sortie (sécurité du transport etc) ET du caractère conforme aux IO des objectifs pédagogiques de cette sortie. Si tu as signé des autorisations, c'est pour des sorties dépassant les horaires de l'école. Dans le cas de celle dont nous parlons, elle ne les dépassait pas: elle était donc obligatoire...mais non conforme aux IO pour les raisons que j'ai dites. Que les parents d'un village soient d'accord ou pas, ce n'est pas à eux de décider si on peut sortir des programmes. Et de toute façon, l'unanimité est peu probable. Par ailleurs, je note que tu ne réponds pas aux autres questions et que ton anecdote concerne...un adulte. Pourquoi y a-t-il une contradiction entre la version du journaliste et celle de l'animatrice, des instits et des parents accompagnateurs? Pourquoi l'animatrice nie-t-elle farouchement toute propagande cynégétique, si ça ne pose aucun problème?
-
-
Je n'accepte pas cette idée, venue tout droit du syndrome de la forteresse assiégée et du complot dont souffrent les chasseurs. A vrai dire, la plupart des enseignants ignorent la chasse, comme tout ce qui est en dehors du programme qu'ils ont souvent bien du mal à boucler, tant ils sont lourds: ils ne vont pas se donner du boulot en plus avec la chasse A moins d'avoir des intentions prosélytes. Il y a certainement des enseignants végétariens comme la prof de ton fils qui est en faute. Tous prosélytes, mon oeil!!! Mais il y a aussi des enseignants chasseurs...ou épouses de chasseurs. Lors d'un stage de formation en Sciences, j'ai "volé dans les plumes" d'un collègue qui rendait compte d'une année d'enseignement et d'un projet "d'éducation à l'environnement"... en transmettant des choses fausses sur la relation proie/prédateur... J'ai pas eu beaucoup de mal à le démontrer. Prosélytisme?
-
Elles ont été posées à Nico personnellement (U emploie le 'tu') ; je ne me sens pas interpellé et je ne fais pas de monologue, je répond à Michel. Ah oui, mais il y a celle-là : Tu ne t'en tireras pas avec un compliment... Toujours pas de réponse... Tu l'as zappé, ce message? C'est pourtant très clairement A TOI qu'il s'adresse. Embarassé, Nemrod? Pour l'autre, c'est à Nico que je m'adresse mais c'est parce qu'il est chasseur et que, comme toi, il défend le contenu de cette sortie...alors c'est aussi à toi que je la pose. D'autant plus qu'il n'a toujours pas répondu... Tu devrais y répondre et surtout avant te demander ce que l'on peut enseigner à des enfants de 3 à6 ans et pourquoi l'Ecole Maternelle est si "rose bonbon". Tu ne veux pas leur apprendre la trigonométrie et à marcher au pas, tant que tu y es, pour en faire très tôt des durs à cuire? Je n'ai pas peur de ce prosélytisme à la ran-tan-plan, mais il n'empêche que c'est du prosélytisme et que je le condamne en tant que tel avec les intentions qu'il y a derrière.
-
Primo Tu te trompes complètement, Nemrod. Toute sortie sur le temps scolaire (mais ne débordant pas le temps scolaire) est O-BLI-GA-TOI-RE si elle est décidée par l'enseignant. Exemple: horaires de l'école 9 h-12 h00 & 13h30-16h 30 Une sortie organisée entre 9h et 12 h n'est pas soumise à l'accord des parents. Elle ne l'est que si le retour prévu est, par exemple 12h 30 (30 minutes après l'heure de la fin des cours du matin). Une sortie sur la journée entière est soumise à autorisation des parents pour cette SEULE raison. Idem pour les classes vertes ou de neige. En effet, l'Etat est responsable des enfants sur le temps scolaire + 10 minutes avant les cours (du matin, puis encore l'après-midi) pour ceux des enfants qui sont effectivement entrés dans l'école à partir de cette limite (soit 8h50 le matin, 13 h 20 l'après-midi, dans cet exemple). Tout situation sortant de ce cadre nécessite l'accord des parents. Pour toute situation à l'intérieur de ce cadre, c'est l'enseignant qui décide, en assumant toute responsabilité, comme s'il était à l'intérieur de l'école... Par contre, il a des comptes à rendre à sa hièrarchie sur la justification de la sortie. Il faut que les sorties correspondent aux programmes qui sont adaptés à l'âge (au niveau de développement psychologique) des enfants. Manifestement tout discours sur les dégâts est du bla-bla-bla pour des enfants qui découvrent que tous les animaux ne mangent pas du riz des pâtes, des frites et des hamburgers. Donc du temps perdu pour l'enseignement. Je ne m'inquiète pas pour une seule raison : les chasseurs ont beaucoup à apprendre avant de faire de la pédagogie. Par contre je condamne, cette tentative, qui pour être vaine n'en est pas moins une tentative. Et je soutiens la lettre que je vais signer: j'encourage tout le monde à le faire. PS: tu as "oublié" encore de répondre à ma cht'ite question: pourquoi les enseignantes, les parents accompagnateurs et l'animatrice démentent le contenu de l'article? Pourquoi disent-ils tous (sauf l'article) que certains propos ont été tenus hors de la présence des enfants? Pourquoi ne pas "assumer" si tout est légal? Deuzio: Pourquoi ne les emmène-t-on pas visiter les abattoirs et pourquoi n'est-il pas au programme de même montrer avec des docs ce qui s'y passe? Si ce n'est pour épargner leur sensibilité qui est naturelle. Il suffit de rentrer dans une école maternelle pour se rendre compte qu'on change d'univers. Bambi a le dos large. Peu d'enfants d'aujourd'hui le connaissent pour avoir vu le film. Dans les albums, l'histoire est édulcorée et la triste figure des chasseurs n'y apparaiît pas. La mort de la mère est évoquée mais pas illustrée. Quant à la découverte de la vie (et de la mort), elle s'y fait par des plantations et des élevages, et des observations directes. Il y a beaucoup à dire là dessus (hein, Louve? ). Certains enfants savent ce qu'est la chasse à cause du contexte familial et ont une certaine expérience du spectacle d'un animal MORT sans l'avoir jamais vu vivant ou alors en train de fuir, dérangé, mais pas en train de jouer, un peu comme eux. Les autres ne sont pas prêts à assumer la réalité de la chasse tant qu'ils n'auront pas vu leur instit ou leurs parents proches chasser. Mais c'est pas au programme...de l'Ecole.
-
1) Tttttt Autant je ne me permettrais pas de te donner des leçons, Nemrod sur la législation de la chasse (car tu es sans doute irréprochable) car moi, ne chassant pas, je ne la connais pas de la même façon... autant j'affirme que là, le spécialiste, c'est moi : pas toi. Et désolé Nemrod, C'EST DE L'ENSEIGNEMENT: ce n'est pas une sortie récréative de fin d'année comme il en existait il y a 50 ans. A l'heure actuelle et depuis de très nombreuses années, TOUTE sortie scolaire doit avoir un contenu pédagogique conforme aux Instructions Officielles. Ce n'est pas le cas ici. Ce sont les Assos de Parents d'Elèves qui emmènent une classe à Bêtaworld (ou kakiworld) HORS TEMPS SCOLAIRE. Or, cette sortie a eu lieu sur le temps scolaire dédié à l'enseignement défini par la loi et à rien d'autre. La meilleure preuve que ce que je dis est vrai est que les instits, les parents accompagnateurs sont dans le déni. Le journaliste, lui, est effrayé des réactions que son reportage a suscitées (partageant sans doute les opinions de ses complices) mais ne veut pas porter le chapeau en avouant avoir écrit des choses fausses sachant pertinemment qu'elles sont vraies et que revenir sur son texte serait un aveu de faute professionnelle. Je me délecte donc de cette situation... 2) La vie, la mort, les enfants... Cette sortie n'aura eu, je vous rassure tous, AUCUN effet sur les enfants. Pas plus qu'une conférence sur les cours de la Bourse. Ils ont "découvert" la forêt, vu des traces et ça les a sûrement intéressés. Seulement la mort, cher Nemrod, ce n'est pas une leçon "par coeur" et la chasse ou le piégeage non plus... Pas plus que la vie d'ailleurs qui se définit par elle...et inversement. Est vivant qui peut mourir et qui mourra. Est mort qui a vécu. Connaître est donc affaire d'expérience et d'émotion. Alors on peut raconter tout ce qu'on veut...Tant qu'ils n'ont pas vu de leurs yeux et vécu, ressenti... Tu peux toujours courir. Crois en ma vieille expérience. L'animatrice a parlé du piègeage: elle n'a pas montré un animal pris dans un piège. La chasse, c'est un coup de fusil et un animal qui explose ou tombe et convulse. C'est impossible à montrer pour deux raisons: -un fusil c'est dangereux et aucune classe n'ira sur un terrain chassé sur un temps de chasse, pour des raisons évidentes. -pourquoi, selon toi, n'emmène-t-on pas "pour découvrir le vivant à travers la mort" les élèves (même au collège) visiter des abattoirs (et même montrer une vidéo) ? J'attends ta réponse avec beaucoup d'intérêt... Ce n'est donc pas AINSI que la chasse "redorera son blason" (si c'est possible, ce dont je doute )... A l'école, c'est foutu d'avance. Comment "redorer" ça, comment redorer ce qu'on ne peut montrer? Et quel effet pourrait avoir de montrer un animal tué (ou agonisant ou captif ET condamné) par un piège ou un (ou plusieurs) coups de fusils? Pour finir deux anecdotes. Il y a quelques années, j'ai emmené des enfants en classe verte au moment du brame. A minuit, sur une allée forestière, à la lumière d'un quartier de lune, des étoiles et avec des jumelles. On a entendu plusieurs cerfs et on en a vus, notamment le "maître de place", à découvert la plupart du temps. Emotion intense, émerveillement, fierté d'avoir vaincu sa peur du noir. Le lendemain, sortie prévue: "arbres", champignons, moulage d'empreintes et tout le toutim'. Flûte! Chasse à courre... Cible: le maître de place (un quatorze cors) que nous avions vu dans la nuit. Plein de voitures arrêtées sur la route. Une conductrice s'adresse à nous et nous demande: " Vous vouloir voir les cerfs? Restez là les enfants, il va passer !". "Qui "il"?" Réponse: "le grand cerf de l'Etang de la Pr... Po...!" Je demande aux enfants "Vous voulez le voir, on reste?" Réponse en coeur "Ah non, alors!!!! Ils vont le tuer, c'est ça?" Réponse: "Oui, c'est possible." Regards consternés, des yeux larmoient (Bambi en vrai avec le père à la place de la mère ) Regard héberlué de la dame. D'un seul coup... combien d'anti-chasses sur une vingtaine d'enfants présents (bien plus âgés que les pitchouns de La Motte Beuvron)? Vous voyez Nemrod et Nico: pas besoin de Bambi. Vous ne pouvez faire oublier que la chasse, c'est d'abord le vol d'une vie, une mort prématurée. Le surlendemain Le propriétaire de notre hébergement, probablement chasseur lui-même, nous voyant passionnés de cerfs, nous conseille d'aller visiter un élevage (de cerfs) tenu par une de ses relations. La visite commence. L'éleveur montre, explique, raconte. Je n'interviens que pour un léger maintien de l'ordre (les enfants ravis ont tendance à courir partout et il faut bien canaliser la visite). Je tiens à le préciser et à souligner le fait que je ne me suis opposé à rien, ni dans un cas, ni dans l'autre... Au bout d'un moment, on passe devant l'enclos du "reproducteur chanceux" isolé de tout concurrent, mais aussi des biches qu'il peut sentir à quelques mètres: bois coupés. Immobile, apathique, il bramotte. Puis devant l'enclos des daguets (idem: pas de bois, mais là les enfants semblent ne rien remarquer). Mais le gars explique tout et montre des bois sciés, explique que c'est de l'os etc... Il propose des bois de daguets, et commence à les distribuer pendant qu'un gamine lui demande: "Et après, qu'est-ce que vous faîtes, vous les relâchez?" Regard affolé du brave homme, qui cherche un soutien de mon côté. En vain, bien entendu: je le laisse se débrouiller. Curieusement, la distribution tourne court: seuls cinq ou six enfants prennent une dague. Qu'en pensez-vous, amis chasseurs? PS: Pour Nemrod. Walt Disney est une entreprise capitaliste: de qui te plains-tu encore?
-
-
-