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Tout ce qui a été posté par Ugatza
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Ben, il semble selon Lycanos, que ce forum ne soit pas celui auquel tu penses. J'ai ma petite idée de l'identité du forum dont il parle. Tu le connais, toi? Moi j'ai connu un forum où, dès qu'on alignait deux ou trois idées non consensuelles... on se faisait éditer sans la moindre trace, ni justification voire même on devait passer par la Kommandantur: on ne pouvait qu'y être "zentil" limite neu-neu. Par contre on pouvait y dire des gros mots et insulter les gens. Fin du HS, bien sûr.
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Je ne sais pas trop comment ça se passe, mais à mon avis si tu ne dis rien, tu ne risques rien. Cependant je ne vois pas trop l'intérêt, car si cette formation existe, elle est en salle et non sur le terrain comme pour le code du permis de conduire. Si la formation était pratique tu devrais montrer comment tu te sers de ton fusil . Alors là tu te fais beaucoup d'illusions, ou alors tu ne nous dis pas tout. Tu seras (un peu) écoutée si tu es reconnue comme chasseresse, c'est à dire si tu paies ton timbre, adhères à une société de chasse et pratiques. C'est à dire que tu devras faire tes preuves et montrer tes prises, au moins de "nuisibles". Ben...heureusement que pour être contre la peine de mort, il n'a pas été nécessaire d'avoir été bourreau. Et d'ailleurs, l'autre position à adopter (pour tout savoir) c'est...condamné à mort. En ce qui concerne la chasse, envisages-tu de te déguiser en renarde ou en chevrette? Pour être confronté, il n'est pas nécessaire d'être à l'intérieur. Surtout si on joue un rôle, on fait semblant... Un ex-chasseur (ou un ex-pêcheur) ne peut devenir opposé à la chasse que s'il a été vraiment chasseur. Je crois qu'on n'apprend vraiment qu'en changeant de représentation, c'est à dire en changeant soi même et cela ne va pas sans émotions fortes, sans bouleversement. Ce qui présuppose un engagement entier, c'est à dire sincère. Je ne vois pas trop ce que l'on peut apprendre sans s'engager totalement ou gagner à "jouer" les espions. Pour résoudre des problèmes, il faut surtout des solutions qui traitent les causes et non les effets. C'est valable partout: beaucoup de gens minaudent devant les conséquences (par exemple la crise économique), car ils s'accomodent fort bien des causes qui demandent plus en termes d'efforts, de sacrifices et d'engagement personnel. Alors des ponts par dessus la destruction et les cadavres, pour ce qui me concerne, c'est non. A chacun ses responsabilités et ses choix. Mais je t'accorde une chose: avant d'avoir fait le service militaire, je ne savais pas pourquoi j'étais antimilitariste, bien que la guerre d'Espagne et le 11 septembre 1973 au Chili m'aient fortement influencé. Sans parler des guerres coloniales (Algérie, Indochine, Viet-Nâm). Après le service, je savais beaucoup mieux. Mais le service, j'étais obligé de le faire.
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Si ce sont les connaissances naturalistes qui t'intéressent, EN33, tu seras mieux formée par des associations de protection de la nature que par des chasseurs. Je trouve ta démarche étonnante et plus ambigüe que radicale. Pour te "former" (ce sont, dis tu, les connaissances qui t'intéressent) entre les naturalistes et les chasseurs, tu as choisi. Je ne peux pas dire (je dis ce que je pense et ressens) que j'en sois vraiment surpris et je me rappelle notre premier échange sur La Meute. T'en souviens-tu? Si tu as besoin de garder les chèvres ou les moutons pour comprendre les éleveurs et passer le permis pour comprendre les chasseurs, comment feras-tu pour comprendre les loups? Curieusement, tu reprends l'idée que la chasse est utile "aujourd'hui", alors que tous les éléments que tu apportes tendent à démontrer le contraire. Oui, s'il n' y a plus de grands prédateurs aujourd'hui, c'est à cause du complexe "éleveurs-chasseurs-agriculteurs-sylviculteurs" qui justifie la poursuite de la chasse en gérant leurs espèces proies: -pour qu'il y ait des dégâts (avec lesquels on fait beaucoup de mousse) -pour qu'elles soient trop peu nombreuses pour permettre partout où les autres conditions le permettent le retour de ces grands prédateurs. Pour moi cela suffit pour condamner cette gestion et ceux qui en sont les maîtres d'oeuvre. Il faut bien savoir qui on est et ce que l'on veut avant de "discuter". Pour répondre à Tite Drine: Cela fait quelques années maintenant que, lentement, progressivement (depuis...1976 et certaine loi) les chasseurs cèdent du terrain et sont obligés de "communiquer" pour justifier la chasse qui ne suscitait autrefois qu'une désapprobation très marginale. On est passé de catégories purement cynégétiques: gibier, nuisibles...et "sans intérêt", à l'introduction (en grande partie contre l'avis des chasseurs) de la catégorie légale d'espèce "protégée". Pourquoi? Parce que la loi de 1976 a été votée en raison de la situation catastrophique de nombreuses espèces animales quasiment exterminées... pas spécialement d'ailleurs par la chasse (amphibiens reptiles, insectes, mollusques etc) mais par la chasse en particulier pour les mammifères et les oiseaux (gibier ou nuisibles comme les rapaces). D'ailleurs la première disposition de cette loi consiste en l'interdiction de tuer, capturer, transporter vivant ou mort, etc... Et puis il a fallu gérer au lieu de tirer en se disant que si on tire pas, c'est le voisin qui le fera... Les plans de chasse ont été imposés par le haut de la FNC, par des technocrates cynégétiques moins excités que les chasseurs du Médoc. Il y a donc trois catégories dont une seule est "claire": celle d'espèce protégée, encore faut-il avoir les moyens ET LA VOLONTE POLITIQUE de faire appliquer la loi et on voit que l'ensemble des politiciens aux affaires ne brillent pas par la tolérance zéro... quand il s'agit de protection de la faune et de chasse... aux privilèges des lobbies argentés (dont en bonne place, celui des chasseurs). Cette nouvelle tendance consiste à déguiser la chasse avec des habits "empruntés" à l'écologie: on parle "d'équilibres" sans autre précision...quand il ne s'agit que de dégâts économiques. Et c'est pour cela qu'en fonction de l'activité des lobbies, de leurs "impressions" ou des chiffres qu'ils fournissent, de leurs caprices aussi, une même espèce peut changer de catégorie d'une année à l'autre et d'un département à l'autre... On veut faire croire que les chasseurs régulent-la-nature-pour-remplacer-les-prédateurs. Alors qu'ils ont ressemblent plus à des anti-limaces dans un jardin qu'à des prédateurs. Qui peut (et comment) dire qu'il y a "trop" d'hermines, de belettes, ou de fouines? Sait-on seulement combien il y en a ? PERSONNE. Les mesures sont prises à partir de l'évolution de l'importance des dégâts Si les dégâts augmentent, c'est "donc" que la population de l'espèce augmente. L'explication est simple, la solution s'impose "au bon (avec un b comme dans casserolle) sens". Feu! Pan! Pan Pan! Tacatacatacatac!! Battues, déterrages. Et pourtant, il y a bien d'autres explications possibles qui tiennent dans les pratiques humaines, dans la "gestion" de l'"l'environnement". "On" y pense pour l'Ours et le Loup (les dégâts sont plus importants là où les troupeaux ne sont pas protégés, sans que le nombre de prédateurs ait de l'importance)... Curieusement, les "passionnés" de loups n'y pensent plus quand il s'agit de cerfs ou de chevreuils. Etonnant, non? Comme si le Loup vivait de proies domestiques remboursables (dont la gestion "occupe" beaucoup de monde ) et d'eau fraîche! Donc il y aurait un retour à "l'équilibre" quand les dégâts diminuent? C'est consternant de sottise et d'aveuglement. Et il est très curieux de voir des défenseurs du loup trouver la chasse utile, quand la chasse des cervidés ou des sangliers ("nuisibles") diminue l'abondance des proies sauvages pour le Loup. Mais quand, en plus, les défenseurs du loup soutiennent que "l'entretien pastoral" de la montagne est utile, là on peut carrément être perplexe... La vérité n'est pas une potiche facile à trouver, bien "au miyeu". Qu'arrive-til quand on met de l'eau dans son vin? A la fin, tout le monde boit de l'eau.
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Je ne te le fais pas dire... Seulement un peu de mémoire peut aider. Quand, où précisément et pourquoi, les loups sont-ils revenus en France? 1) Leur population, protégée, était en expansion en Italie. 2) Le PN du Mercantour recelait un trésor pour ces loups: une densité exceptionnelle de grands ongulés sauvages (seuls présents en hiver) concentrés là par l'interdiction de leur chasse. 3) Les loups sont réapparus quand leur statut d'espèce protégée a été décrété. Quelle conclusion en tirer sinon que la chasse des cervidés est un obstacle à l'expansion du loup ? Elle maintient (cette chasse) une densité de population de proies artificiellement basse. Le loup ne peut donc s'installer et la chasse s'autojustifie. Elle est pas belle la vie? J'ai déjà expliqué quelle était la situation réelle faite aux cerfs par la sylviculture et la chasse. PS: Je te rappelle que Maurice était contre les relâchers d'ours et qu'il y a et avait déjà de son vivant des loups là où il chassait. Lire à ce sujet le dernier numéro de "Terre sauvage". Il n'a pas raccroché pour autant. PS: comment sont attribués les avatars sur ton blog? C'est toi qui choisis? Michel ressemble à Claude Allègre et moi au requin des "dents de la mer"...ou au terrible bolchévik asiate les yeux injectés de sang et le couteau entre les dents. Je sais que je suis le Grand Méchant U, mais tout de même! Tout de même !
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Si tu ne veux pas débattre, c'est bien ton droit. Mais comme tu as ouvert un sujet, tu ne m'empêcheras pas de dire ce que j'en pense... Libre à toi de ne pas répondre... Sur ton blog, tu conclus (curieusement selon moi) par ceci: S'il s'agit bien d'écosystèmes la seule façon qu'ils aient de retrouver un équilibre (naturel )? , c'est de laisser agir (donc sans intervenir d'aucune manière) la dynamique naturelle. Si le désordre et le déséquilibre créés par les activités humaines justifient , comme tu le laisses entendre, une intervention supplémentaire, telle que la "destruction" d'animaux (autre nom de la chasse dite de régulation) , alors la notion de nuisible est parfaitement valide contrairement à ce que tu sembles dire. En découle que les notions de gibier et de nuisible se confondent, malgré un statut juridique différent. C'était la position de Maurice. En réalité, le problème n'est pas posé en termes écologiques mais économiques. On tue à cause des "dégâts" et SEULEMENT à cause des dégâts. Curieusement, ce qu'on exige des éleveurs ovins (parcs et protection effective des troupeaux) pour garantir l'avenir et la vie des loups, on s'abstient de l'exiger concernant le renard, les mustélidés ou les cerfs et chevreuils. Il y a des champs non clôturés de maïs et autres céréales en bordure de bois, par exemple. Ne parlons pas des clôtures des jardins et poulaillers... Quand tu demandes à des chasseurs (ça m'est arrivé plusieurs fois) de faire "péter" des photos de dégâts de cervidés, ils n'en ont jamais (jusqu'ici) à fournir. Ils sont bien réels pourtant (j'en ai vus), mais minimes. D'une part ils sont provoqués par la gestion "agrosylvicolocynégétique". D'autre part, ils concernent des activités à haut rendement où bien souvent, il y a non seulement surproduction mais subventionnement de la surproduction. Ces messieurs céréaliers et sylviculteurs gagnent donc sur les deux tableaux (subventions et indemnités) sans dépenser un centime pour la protection de leurs récoltes avec la complicité active des chasseurs qui se remboursent en viande. On ne me fera pas croire que la faune menace l'économie. Regardons plutôt les banquiers, les traders et les politiciens. Pour toutes ces raisons, je pense que la chasse est tout aussi utile que la cueillette de champignons. En clair, elle ne sert à rien d'autre que satisfaire les chasseurs. Elle n'est utile ni à la nature (au contraire) ni à la société. La notion de nuisible doit purement et simplement disparaître. Et la chasse doit se voir retirer ses missions d'intérêt "général". La notion de nuisible est à le produit d'une mentalité rétrograde et de la gestion qui l'inspire. Considérer que la chasse est utile parce qu'elle remet de l'ordre et de l'équilibre ( ) là où cette "gestion" (qui en fait n'est rien d'autre qu'une entreprise totalitaire de destruction et d'artificialisation) met du déséquilibre, c'est vouloir continuer dans la même direction. Pour moi, c'est non.
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Non, le chasseur pense que la gestion est nécessaire: c'est pour cela que la notion de nuisible lui est si ...utile. Ce que tu dis est complètement contradictoire et paradoxal: s'il est utile de tuer des animaux, alors la chasse est utile...et donc la notion de "nuisible" (pour gérer) est justifiée... Or, tu sembles dire le contraire.
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http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20091119.FAP4052/proces_azf_relaxe_generale_au_benefice_du_doute.html Au bénéfice (et au profit) du doute... Les animaux malades de la peste Jean de La Fontaine http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=129 Par ces temps de retour à la monarchie absolue, relire La Fontaine et se dire que rien n'a vraiment changé. Là, c'est une grosse goutte d'eau... Paix et justice pour les hommes de bonne volonté. Liberté, égalité, liquidités. Amen! Les mêmes causes vont-elles produire les mêmes effets?
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