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  1. Voulant revenir pour une majorité de nos "virus" aux terrariums, nous faisons un essai avec les HP professionnel. Nous avons fait l'acquisition de 3 terrariums d'occasion mais qui n'ont jamais servi. Deux de 30 x 60 x 35 cm et d'un de 60 x 60 x70 cm. Si l'essai est concluant, nous continuerons à remplir notre pièce avec ces terrariums. Voici nos trois premiers HP
  2. Je confirme. Je n'ai jamais élevé de "curtus", mais en sexant des spécimens adultes d'un ami, je me suis fait mordre. La morsure est bien douloureuse et la douleur dure longtemps.
  3. askook

    Trop... ou pas assez.

    Pour moi, la prévention telle que tu l'as décrite, c'est trop. Jamais, je ne conseillerai cela à quelqu'un, vu que je ne l'ai jamais pratiqué. Pourquoi utiliser un antiparasitaire (qui est souvent un puissant neurotoxique) lorsque l'on n'a pas de parasites externes dans son élevage ? A une époque, il était conseillé de mettre dans les terrariums un bout de collier anti puces pour chien, pour éviter les parasites externes. Ce conseil a surement fait plus de morts chez les reptiles qu'il n'a évité des envahissement d'acariens. Il faut plutôt se tenir à des règles strictes d'hygiène et de quarantaine (pour les nouveaux arrivants) pour éviter ce genre de soucis. Si par malheur, on constate des acariens, et bien là on agit... Pour les parasites internes, pas toujours facile à détecter. Mais si un "virus" commence à ne plus manger, à perdre du poids, à devenir apathique par exemple, c'est la première chose à laquelle on doit penser. Il faut ensuite faire un prélèvement de selles et les examiner en laboratoire. Attention à ne pas donner bêtement n'importe quel antiparasitaire, certains d'entre eux ne sont efficaces que pour certaines espèces de parasites et pas pour d'autres. Il faut donc donner le bon, sinon cela ne sert à rien. Même pour un "virus" d'origine sauvage, on ne fait pas de prévention. Souvent cette prévention est faite n'importe comment. On fait d'abord des examens et ensuite on donne le bon traitement, s'il en faut un. Le risque est de fragiliser les animaux et de les rendre moins réceptifs à des soins médicamenteux, lorsqu'il faut vraiment en faire, à force de leur donner des médicaments, sans raison. Une supplémentation minérale et vitaminique est inutile chez les reptiles carnivores qui consomment des proies entières. Voilà mon point de vue sur ce sujet, mais si cela fonctionne pour ton pote, c'est que la prévention n'est pas forcement mortelle pour nos virus... Nous avons connu un amateur de serpent qui emmenait tous les ans chez le Dr Schilliger, à la sortie d'hivernation et après quelques repas, ses "gutt" se faire examiner et passer une radio et qui comme ton pote pratiquait la prévention. Ses "gutt" n'ont pas vécu plus longtemps que d'autres à qui on aurait apporter moins d'attention et de prévention...
  4. Un papillon se dote d'un "supergène" pour se protéger des oiseaux Le papillon amazonien Heliconius numata est capable de reproduire sur ses ailes les motifs de papillons vénéneux afin de se protéger des oiseaux. Ce phénomène qui était déjà connu vient d’être expliqué par des chercheurs qui ont découvert que l’insecte possédait une espèce de "supergène". Selon une étude publiée vendredi dans la revue Nature, l'étonnant système de protection contre les oiseaux du papillon d’Amazonie Heliconius numata découle d'un "supergène". En effet, ce papillon est en mesure de reproduire les motifs pourtant complexes des ailes de six espèces de papillons vénéneux différents, parmi lesquels le Melinaea. Ces insectes ayant un goût amer et désagréable, les oiseaux préfèrent s'en tenir éloignés. Comme le souligne Richard French-Constant, de l’université d’Exeter, "ce phénomène avait intrigué les scientifiques pendant des siècles, y compris Darwin lui-même". Ainsi, "nous avons été réellement frappés par ce que nous avons découvert", déclare de son côté Mathieu Joron, du Museum national d'histoire naturelle de Paris, qui a dirigé les recherches de l'équipe franco-britannique. En effet, le fameux "supergène" de ces papillons est situé sur un seul chromosome et comprend en fait une trentaine de gènes contrôlant ensemble plusieurs caractères comme la couleur des ailes. Ils ont la particularité d’être "hérités en bloc" par la génération suivante, explique Mathieu Joron qui a également précisé à l'AFP que le "maintien des bonnes combinaisons" permettant d'imiter différentes espèces de papillons vénéneux est dû un "mécanisme presque inespéré". Une particularité transmise au fil des générations Néanmoins, l'existence de groupes coordonnés de gènes, appelés "supergène" donc, était déjà connue chez d'autres espèces, comme les primevères ou chez certains papillons de nuit, explique TV5monde. Ainsi, à l’intérieur même du "supergène", l'ordre des gènes varie chez les papillons Heliconius, ce qui explique qu’ils arborent des motifs de couleur différents. Certains gènes se retrouvent même placés à l’envers, "tête bêche", ce qui empêche "le processus naturel de recombinaison" génétique lors de la reproduction, souligne-t-il. "Les gènes se comportent comme des blocs soudés, ce qui évite la formation de formes intermédiaires" de papillons qui perdraient ainsi l'avantage du mimétisme. Source: ttp://www.maxisciences.com/papillon/un-papillon-se-dote-d-039-un-supergene-pour-se-proteger-des-oiseaux_art16342.html Article: http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature10341.html
  5. Avant hier des travaux réalisés par des chercheurs de l’Université La Fayette de Louisiane (Etats-Unis) ont été publiés...leurs trouvailles? du biocarburants à base de graisse d'alligator! Quelque 7 500 tonnes de tissu adipeux de reptiles sont jetées chaque année aux Etats-Unis et ces scientifiques ont démontré qu’il était possible d’en faire quelque chose. Elevés pour leur viande et leur peau, les alligators ne sont pas, à la différence des crocodiles, considérés comme une espèce menacée, ce qui laisse des possibilités de recherches, d’autant que leur graisse, elle, n’est plus employée comme autrefois. La graisse d’alligator pourrait donc revenir en force et d’après les travaux des chercheurs, 61% de la masse adipeuse entrerait dans la composition de ce nouveau biocarburant. Ainsi, avec 7 500 tonnes de déchets, 5,5 millions de litres de « gator power », comprenez « pouvoir d’alligator », pourraient être produits annuellement. Et ce n’est pas tout : d’après le Docteur Bajpai, le coût serait particulièrement faible. En considérant que la graisse est obtenue gratuitement, certes sans compter les frais de transport jusqu’à l’usine, un litre de cette essence « verte » pourrait en effet coûter 0,55 dollars, soit 0,38 euros. De plus, la production d’un litre permet la récupération de plusieurs grammes de glycérine, une substance très recherchée qui pourrait ensuite être revendue. Ce biocarburant serait évidemment bien loin de couvrir les besoins en essence des Etats-Unis. Son faible coût mérite toutefois d’être considéré. Tout comme son impact environnemental, quasiment nul. Source: http://actualite.portail.free.fr/green/23-08-2011/du-biocarburants-a-base-de-graisse-d-alligators/ Article: http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/ie201000s?journalCode=iecred
  6. askook

    jurassik-var

    http://jurassik-var.wifeo.com/index.php
  7. askook

    Articles de presse

    Serpents, scorpions, araignées: Faut-il en avoir peur ? Ils sont, pour beaucoup d’entre nous, la terreur de l’été. Rampant et s’infiltrant par surprise, ces animaux venimeux sont-ils dangereux ? Notre enquêtrice a bravé son effroi et interviewé des spécialistes. « Si c’est pour écrire les trucs angoissants habituels, mieux vaut arrêter là. » Il était souriant, il ne l’est plus. Ivan Ineich, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, erpétologiste passionné, veut bien décrire les espèces de serpents qui vivent en France. Il refuse d’abonder dans les poncifs qui nourrissent les terreurs. « Il n’y a qu’une cinquantaine de morsures en France par an, à peine cinq graves, une au maximum tous les deux ans qui soit mortelle! » En somme, cet été, on aurait plus de risques de rendre l’âme en croisant une mâchoire de pitbull, un alcoolo au volant ou une balle perdue. Notre amoureux des reptiles se bat contre nos a priori et nos phobies. « Qu’au fin fond de l’Afrique des enfants pas chaussés, à des centaines de kilomètres de tout poste de secours, leur tapent dessus, passe encore, mais nous, qui n’avons quasiment rien à craindre de nos vipères ! » A quelques bureaux de là, la dame aux yeux verts sourit. Habituée. Et elle aussi rompue aux grimaces quand elle présente ses protégées : velues, parfois noires, peu avenantes. Christine Rollard, chercheuse aranéologue, maître de conférences du Muséum, porte ses araignées en bague, en boucles d’oreilles, en collier. Dans son bureau old style, les bestioles trônent en majesté – peluches, tasses, cartes postales, gadgets —, au milieu des vraies, dans les bocaux d’alcool à 75 degrés ou bien vivantes dans des cages vitrées. A l’automne, elle leur consacre un ouvrage et une énorme exposition. Il y a tant à dire pour les réhabiliter. Et, à défaut de les aimer, ne pas les craindre et les respecter. Ne serait-ce que pour cesser de les écraser sans raison. « On ne déplore qu’une à cinq morts par an causées par des araignées… dans le monde entier, rappelle-t-elle. Aucune en France. » Il est l’un des grands connaisseurs français des scorpions. Max Goyffon, chercheur et professeur honoraire, nous les montre baignant dans l’alcool, la queue inerte, inoffensifs. Et d’emblée prévient : « Les scorpions n’ont pas provoqué de mort en France depuis des siècles. » Ailleurs ? « On déplore 4 000 décès par an dans le monde. Officiellement. Pas de recensements exhaustifs dans les villages africains ou asiatiques, alors vous multipliez ce bilan par quatre ou cinq. » Heureux Hexagone qui nous préserve des pires turpitudes. Quoique… Les scorpions, araignées et serpents qui villégiaturent sous nos cieux sont tous dotés de venin. Venimeux, donc. Une vingtaine d'araignées dans nos maisons Si, grâce à la médecine, on n’en meurt plus, reste qu’ils ont de quoi nous faire passer de sales quarts d’heure… Là encore, d’après nos trois experts, pas tant que ça. Christine Rollard prend la main : « Attention à ne pas confondre venimeux et dangereux. Les araignées, par exemple, ont du venin, mais ce n’est pas pour cela qu’elles sont dangereuses pour l’homme. Ce venin réclame de l’énergie pour sa fabrication, elles ne vont pas le gâcher en nous attaquant : elles en ont trop besoin pour tuer leurs proies ! » Parce que les araignées qui, précision, ne sont pas des insectes mais des arachnides, ont des mœurs carnassières. Certaines ont même la fâcheuse manie de tuer leur mâle après le câlin. Christine Rollard poursuit : « Quand bien même elle aurait été surprise par l’homme et le mordrait, il y a une chance sur deux que ce soit une “morsure blanche” : sans venin. » Mais les 50 % restants ? On y vient. Pour comprendre, il faut savoir que sur 42 000 espèces d’araignées dans le monde, seules 1 600 sont répertoriées en France. « Dans nos maisons, déjà, il y en a une vingtaine à longueur d’année. Souvent on ne les voit pas, elles ne mesurent pas plus de 5 millimètres, sont cachées dans des endroits sombres (radiateurs, rideaux…). Elles n’hibernent pas, mais se déplacent peu, attendant que leurs futures proies échouent sur leur toile, ou alors la nuit. Il arrive aux mâles, plus coureurs comme il se doit, de traverser une pièce pour se dégoter une femelle. » La plus grosse araignée domestique européenne est la tégénaire : 2,5 centimètres au maximum, de 8 à 10 avec les pattes. Caractéristique : elle fabrique une toile en nappe pourvue d’un entonnoir. Point commun avec toutes les autres : elle a bel et bien un venin. Alors ? Si une tégénaire avait la fâcheuse idée de nous confondre avec une mouche, un cafard, un acarien, ses mets favoris – preuve, en passant, qu’elle assure une bonne part de notre ménage –, « nous ressentirions éventuellement une petite douleur. Il peut y avoir ou non un bouton. A soigner comme une piqûre de moustique ». Autre araignée fréquente sous nos toits, le pholque, qui fait moins peur parce que plus gracile avec ses pattes fines et son corps plus petit. « Il n’a pas les crochets assez grands pour s’attaquer à notre peau. Comme, d’ailleurs, 70 % des 42 000 araignées de cette planète : trop petites, elles ne peuvent mécaniquement nous mordre. » Quid alors de ces faits divers, de cet homme qui, en 2009, aurait été gravement piqué à Orange par une bestiole à huit pattes ? « Seule une dizaine d’espèces sont dites dangereuses. Chez nous, il en est une, effectivement, qui appartient au groupe des veuves noires : la Latrodectus tredecimguttatus, que les Corses ont eu la bonne idée de surnommer “Malmignatte”. Cette Veuve a un corps noir comme son nom l’indique, mais, coquetterie, parsemé le plus souvent de 13 points rouges. Les mâles mesurent moins de 1 centimètre (sans les pattes) et ne peuvent pas mordre. Les femelles, 1,5 centimètre, peuvent mordre. » Au mordu, alors, la farandole de symptômes : douleur intense au point touché, oppression, sueurs, tachycardie, grosse fatigue, « mais qui passent en général au bout de deux jours sans autre soin que le repos. Une seule fois on m’a signalé un cas qui avait entraîné une fatigue de quelques mois ». Quant à l’homme dont le bras a été gravement nécrosé, « on ne sait pas vraiment de quel animal il s’agit. Certains parlent d’une Loxosceles. » Mais notre Loxosceles à nous – nous n’en avons qu’une espèce en France pour une centaine dans le monde – est inoffensive. Discrète, nocturne, de petite taille ; son venin ne semble pas avoir eu de grandes conséquences. Au pire, les tissus autour de la morsure se nécrosent et laissent parfois une cicatrice avec guérison lente. Là, à Orange, il a fallu faire une greffe de la peau. « Réaction allergique ? Loxosceles venue d’Amérique ? On ne sait »… Justement, et les voyages ? Ces mygales, grosses et velues, qui se logeraient dans les yuccas et débarqueraient, hordes assoiffées de sang, dans nos appartements… « Fantasme ! J’en profite, du reste, pour tordre le cou à une idée toute faite : quand les gens parlent de mygales, ils s’imaginent toujours un animal tropical d’au moins 10 à 15 centimètres. Non que celui-ci n’existe pas, mais d’abord il n’attaque pas l’homme, il le fuit ; ensuite, sur les 2 600 espèces de mygales au monde, il y en a plus de 2 000 qui sont petites ; enfin savez-vous que la mygale n’est pas forcément exotique, il en existe une vingtaine d’espèces en France, qui, discrètes, vivent dans des terriers, sortent la nuit, ne mesurent que 1 à 2 centimètres et n’ont jamais affolé personne ! » Pourtant là, à deux pas de son bureau encombré, il y en a de grosses velues dans leur terrarium qu’on n’aimerait pas retrouver à l’air libre… Nouveau sourire de Christine Rollard : « Il y a quelques années, trois se sont échappées. Deux semaines plus tard, on en a retrouvé une morte dans un coin, une autre mal en point deux étages en dessous, et la dernière dans cette pièce, qui n’a pas tardé à crever : manque de nourriture. Avec le développement des transports, cela peut arriver, c’est vrai, qu’une araignée embarque par inadvertance dans des bagages, des conteneurs, etc., mais elle ne survit guère confinée chez nous, par manque de chaleur, d’humidité et de proies ! Et pourquoi imaginer que les mygales sont dangereuses pour l’homme ? Encore une idée reçue ! » Des scorpions inoffensifs Max Goyffon se souvient du coup de fil inquiet d’une femme qui venait de découvrir dans sa nouvelle maison du Midi une invasion de petits scorpions noirs. Il l’a vite rassurée : n’ayant rien à manger, ils n’allaient pas survivre longtemps. « A la rigueur, s’il y avait eu une cave, peut-être auraient-ils pu trouver quelques cloportes, mais de toute façon pas au point de passer l’hiver. » Plus impressionnants que dangereux, une fois de plus. Du moins dans notre pays où nos cinq espèces de scorpion – sur 1 500 dans le monde – sont inoffensives. On les trouve dans la « zone de l’olivier » autour du Bassin méditerranéen, en Aquitaine jusqu’à Bordeaux. Que ce soit le flavicaudis (4-5 centimètres), le carpathicus (plus de 3 centimètres), ou l’italicus (6-7 centimètres ), nos trois Euscorpius, ou scorpions noirs, ne présentent aucun danger. Leur venin est en si petite quantité qu’ils préfèrent l’utiliser pour leurs proies et qu’au pire cela ne nous causerait pas grand mal. Le Belisarius xambeui, dit aveugle (3 cm), est inoffensif, et le Buthus occitanus, qu’on trouve dans le Languedoc et en Provence, n’a causé que quelques accidents avec courte hospitalisation en Espagne. Chez nous, rien. Youpi ! Chance, oui, que n’ont pas tous les habitants d’Afrique du Nord, d’Egypte, du Mexique… « Au Maroc, par exemple, on recense 30 000 piqûres par an. La Tunisie, qui, l’été, met en place des postes de secours accessibles en une demi-heure, oscille depuis une dizaine d’années entre dix et zéro décès par an (pour une centaine dans les années 60). Même si certains contestent l’efficacité du sérum antiscorpionique, force est de reconnaître que, depuis que ces pays l’utilisent, la létalité diminue. » Une piqûre de scorpion provoque une douleur immédiate. Il suffit souvent de bien s’hydrater, d’appliquer de la glace dans un sachet (jamais à même la peau) pour ralentir la diffusion du venin et de rester allongé vingt-quatre heures. « Dans 95 % des cas d’une piqûre de scorpion considéré comme dangereux, il ne se passera rien de plus. Dans 5 %, peuvent apparaître des troubles digestifs et cardio-respiratoires, avec parfois un œdème pulmonaire, qui, chez l’adulte, se résolvent spontanément en vingt-quatre heures. Chez l’enfant, l’évolution, beaucoup plus dramatique, peut conduire à un coma, létal dans près de la moitié des cas. Après un délai de vingt-quatre heures, le pronostic vital n’est plus en jeu. » Coriace, le scorpion qui parcourt notre globe depuis 450 millions d’années – à titre de comparaison, la tortue, qui n’a rien d’une jeunette, n’a « que » 200 millions d’années – n’est pas une espèce protégée (hors l’espèce Pandinus). Il fut un temps où certains en rapportaient dans leurs bagages ; la mode serait passée. Quant aux passagers clandestins, foin des fantasmes. « En quarante ans, on m’a peut-être parlé de 10 cas de scorpions qui seraient arrivés dans des bagages ! Une fois, une femme, qui a sorti son gilet de sa valise à son retour en France, s’est fait mordre au cou et m’a appelé. La piqûre était douloureuse, elle se sentait très fatiguée. Le scorpion récupéré étant inoffensif, je lui ai conseillé de rester au repos. Vingt-quatre heures plus tard, il n’y paraissait plus. » Du venin pour les lézards Le chiffre est impressionnant : plus de 140 000 décès annuels par morsure de vipères dans le monde. Largement sous-estimé. Comment recenser tous les cas d’Afrique et de Navarre ? Quoique, en Navarre, chanceux que nous sommes une fois encore, ils tournent autour de zéro. Comme les araignées, les vipères n’ont aucune envie de gaspiller leur venin dans notre peau. Jeunes, elles le réservent surtout aux lézards, adultes, aux souris. En France, pas de crotales et autres espèces exotiques, mais des « vipères vraies », et fort peu : quatre seulement. Il y a d’abord la vipère d’Orsini, 50 centimètres au maximum, qui vit dans les Alpes provençales, utilise son venin pour neutraliser les sauterelles, sans dommage grave pour nous en cas de morsure. Il y a la vipère aspic, de 60 à 70 centimètres, plus abondante, quoique en régression à cause de notre urbanisation. Nez retroussé et zigzag sur le dos, elle vit dans les trois quarts sud de la France. Il y a la vipère péliade, dans les endroits humides et frais de la région Centre et la moitié nord de la France, qui a tendance à remonter à cause du réchauffement climatique. Enfin, la vipère de Seoane, 50 centimètres, qui vit dans une enclave du sud-ouest de la France près de la frontière espagnole. Toutes sont venimeuses, toutes, sauf la vipère d’Orsini, peuvent exceptionnellement entraîner de graves conséquences en l’absence de sérothérapie. Imaginons le pire : elles prennent peur et, ne pouvant fuir, n’ont d’autre choix que de nous attaquer pour se défendre : « Il y a de fortes chances que ce ne soit qu’une morsure sèche, sans venin, explique Ivan Ineich. On ne sent alors que l’action mécanique des deux crochets, presque rien, deux gouttes de sang qui perlent. S’il y a venin en quantité, on le sait de suite, tant la douleur est vive. Comme un violent coup de marteau. Les symptômes sont impressionnants : nécrose, œdème, ecchymose violacée, vomissements, malaises. Si le visage est atteint – ce qui est rarissime –, cela peut avoir des répercutions terribles. » Oubliez votre pompe antivenin : aucune efficacité, aucun intérêt. Cela risque même de retarder la seule chose à faire : se précipiter à l’hôpital. Une intervention banale à la conclusion heureuse dans notre pays, quand, ailleurs, d’autres ne peuvent être sauvés. « Pour de nombreux pays en voie de développement, le sérum antivenimeux est trop cher, intervient Max Goyffon. Des sérums falsifiés à bas coût sont apparus sur le marché, qui, dans le meilleur des cas, ne soigneront rien, dans le pire, seront nocifs. Savoir que des milliers de gens meurent au XXIe siècle d’une morsure de serpent, alors qu’on dispose de sérums efficaces et bien tolérés, est insupportable. » Ne pas oublier que nous sommes gâtés, donc. Petite info, enfin, avant de conclure : des couleuvres aussi sont venimeuses ! Mais elles n’ont pas de dispositifs aussi efficaces pour l’injecter aux humains. Ouf ! Reste cette exception à la française : « La couleuvre de Montpellier a des crochets suffisamment longs en arrière de la bouche pour opérer. » Les conséquences ? Normalement, parvenus à ce stade de lecture, vous les connaissez déjà : « Juste de quoi donner un petit œdème, annonce Ivan Ineich. Aucune mort humaine à déplorer. » Si après cela vous n’êtes pas convaincu qu’il ne sert à rien de détruire ce qui vous fait peur, c’est à se demander si vous ne le faites pas exprès. De fait, vous ne le faites pas exprès ! Notre erpétologiste, compréhensif, commente : « La peur du serpent est inscrite dans notre subconscient. Notre cerveau fonctionne toujours comme il y a cent mille ans quand il y avait bien plus de serpents et que leur danger était réel. Même le singe nouveau-né en a une peur innée. Il faudra des milliers d’années pour que cet instinct archaïque qui n’a plus de raison d’être s’estompe. Il serait bien plus rapide d’avoir recours à l’éducation. Surtout que cela devient urgent : chez nous les serpents disparaissent inexorablement et en silence. » Et si c’était ça, le truc angoissant ? Source: http://www.parismatch.com/Actu-Match/Environnement/Actu/Serpents-scorpions-araignees-Faut-il-en-avoir-peur-318963/
  8. askook

    Dipsadoboa.

    Le genre Dipsadoboa est opisthoglyphe. Voici ce que dit Chippaux dans "les serpents d'Afrique occidentale et centrale" sur la dentition de ce genre: Le maxillaire porte 19 à 24 dents. Deux ou trois crochets canaliculés sont situés en arrière d'un diastème. Le troisième crochet est considéré comme vestigial par Bogert (1940) est souvent situé en retrait ou après un discret diastème. Bogart (1940) compare le maxillaire des Dipsadoboa à celui des Leptodeira dont il est effectivement très voisin. Au niveau législation, il est effectivement soumis au CDC depuis l'arrêté Perret... Au niveau maintenance, j'ai élevé un trio de Dipsadoboa unicolor. Je n'ai jamais réussi à les reproduire et sont morts les uns après les autres. Au niveau maintenance, beaucoup de ressemblance avec celle des Philothamnus... Le problème majeur est la nourriture. Ils se nourrissaient que de grenouilles ou de lézards...
  9. askook

    Manipulation venimeux.

    Notre virée hollandaise doit remonter à plus de dix ans. Que le temps passe vite...
  10. askook

    Manipulation venimeux.

    A moi aussi.. Nous avons, apparemment, les mêmes bases. J'ai commencé l'élevage des serpents venimeux avec Patrick David, avant de lui reprendre une grande partie de son élevage (installation + animaux) lorsqu'il est parti pour la Chine...
  11. askook

    Anolis evermanni

    Un lézard aussi doué que des oiseaux ? Mis en ligne sur le site Biology Letters, les résultats d’expériences américaines sur l’intelligence d’un lézard de Porto Rico montrent chez cet animal de réelles capacités cognitives, qui ont sans doute contribué au succès évolutif du genre auquel il appartient. Manuel Leal, biologiste à la Duke University en Caroline du Nord, a soumis à des tests expérimentaux – habituellement réservés aux oiseaux – des lézards de l’espèce Anolis evermanni, originaires de Porto Rico. Présentant aux reptiles un bloc de bois creusé de 2 petits puits, le premier vide et le second, recouvert d’un capuchon, contenant un ver (leur pitance), il a observé leurs réactions. 4 lézards (2 mâles et 2 femelles) ont fini par réussir à faire sauter le capuchon, soit en le mordant, soit en le heurtant du bout du museau. Et ce au terme d’un nombre de tentatives 3 fois moins élevé que des oiseaux testés antérieurement – une comparaison toutefois jugée moyennement pertinente par certains autres chercheurs. "Ils mettaient leur museau sous la petite anse en plastique, puis l’expulsaient rapidement. Ils ne le font pas dans la nature", remarque Manuel Leal, qui a compliqué ensuite le test en couvrant également d’un capuchon – d’une autre couleur – le puits vide : les lézards ont continué à agir sur le bon trou, celui qui contenait le ver. Enfin, les expérimentateurs ayant perfidement inversé les couleurs des capuchons, 2 des 4 animaux, après quelques erreurs, ont compris le truc – ce qui leur a valu les surnoms de Platon et Aristote. Des résultats "totalement inattendus" qui prouvent que, sur plusieurs tâches cognitives, ces reptiles ont su apprendre, désapprendre et se souvenir pour résoudre un problème jamais rencontré auparavant. Comparés à d'autres lézards, les Anolis sont plus doués pour exploiter divers habitats, et ils présentent un comportement complexe : des facteurs qui ont pu favoriser le développement de leurs capacités mentales. À l’inverse, leur réussite aux tests de laboratoire peut être une indication des traits qui ont permis à ce groupe de se répandre avec succès à travers les tropiques, selon les conclusions de Manuel Leal. Source: http://www.maxisciences.com/l%E9zard/intelligence-animale-des-lezards-aussi-doues-que-des-oiseaux_art15717.html Article: http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/early/2011/06/29/rsbl.2011.0480.abstract?sid=67a365b9-901c-4b9b-afd2-ca508b848533
  12. askook

    Phelsuma inexpectata

    Menace sur le lézard vert de Manapany (La Réunion) : quels moyens juridiques de lutte contre le grand gecko vert de Madagascar ? Le lézard vert de Manapany (Phelsuma inexpectata), reptile endémique de l'île de La Réunion autrefois considéré comme une sous espèce de Phelsuma ornata, le gecko diurne orné de l’île Maurice, est protégé par l’arrêté du 17 février 1989 fixant des mesures de protection des espèces animales représentées dans le département de La Réunion (JORF, 24 mars 1989, p. 3881). A ce titre « sont interdits en tout temps sur tout le territoire du département de la Réunion, la destruction ou l'enlèvement des œufs, la destruction, la capture ou l'enlèvement, la naturalisation des reptiles d'espèces suivantes ou, qu'ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ». Malgré cette protection forte du Lézard vert de Manapany, l’espèce est, depuis juin 2010(1), menacée par l’arrivée d’un lézard exotique envahissant dans son aire de répartition : le grand gecko vert malgache (Phelsuma grandis). Celui-ci, de grande taille, omnivore, se nourrit d'insectes, de produits sucrés d'origine végétale, mais aussi d'autres geckos. Il est ainsi le prédateur du Lézard vert de Manapany et pourrait conduire à la raréfaction, voire à l'extinction de l’espèce endémique dont l’aire de répartition est extrêmement réduite, située entre la plage de Grande Anse et l'embouchure de la rivière Langevin sur le territoire des communes de Petite-Île et de Saint-Joseph sur le lieu-dit Manapany. Dans ce contexte, quels moyens juridiques de lutte précoce peuvent être envisagés ? I – Le classement du grand gecko vert malgache comme « espèce interdite d’introduction » par le ministre La première difficulté qui se pose est celle du statut juridique du grand gecko vert malgache. Le droit français donne en effet aux espèces différents statuts : domestiques ou non domestiques, gibiers comprenant les espèces susceptibles d’acte de chasse, espèces « nuisibles », etc. Dans cet ensemble, le droit peine à donner une place à l’espèce exotique envahissante. Le grand gecko vert malgache ne relève d’aucun statut particulier. Une première mesure à prévoir serait donc de faire figurer le grand gecko vert malgache sur la liste des espèces interdites d’introduction dans le milieu naturel au titre de l’article L. 411-3, I du Code de l’environnement. Cette liste, dressée par arrêté conjoint du ministre chargé de la protection de la nature et du ministre chargé de l'agriculture, permettrait à l’autorité administrative compétente de « procéder ou faire procéder à la capture, au prélèvement, à la garde ou à la destruction des spécimens de l'espèce introduite ». Les listes existantes à ce jour ne concernent que le territoire métropolitain. Avantage: une telle mesure permettrait de lutter contre le grand gecko vert malgache dans un cadre juridique adapté à la situation. Inconvénient: la procédure d’élaboration des listes d’espèces interdites d’introduction peut être longue (arrêté ministériel) et ne répond pas à une situation d’urgence qui impose une riposte précoce. II – Le classement du grand gecko vert malgache comme « espèce interdite d’introduction » par le préfet Le ministre est l’autorité de police spécialement compétente pour prendre des mesures contre les espèces exotiques envahissantes (article L. 411-3 du code de l'environnement). Une telle compétence empêche en principe l’intervention d’une autorité de police administrative générale comme le préfet, sauf pour deux raisons : - pour aggraver les mesures en cas de circonstances locales particulières(2) et, en matière environnementale de péril imminent(3)); - pour palier la carence de l’autorité détentrice du pouvoir de police spéciale(4). Sur ce fondement jurisprudentiel, des arrêtés préfectoraux ont déjà été pris en Martinique, pour autoriser la destruction de l’Iguane vert(5) ou en métropole s’agissant de la Bernache du Canada(6)ou de l'Ouette d'Égypte(7). Aucun de ces arrêtés n’a semble-t-il été attaqué devant un tribunal. Dans ce contexte, l’intervention du préfet pour permettre de lutter précocement contre le grand gecko vert malgache, semble possible. Les « circonstances locales particulières » sont facilement identifiables à travers l’endémicité du Lézard vert et son aire de répartition très réduite. Le « péril imminent » dont le concept renvoie à la notion de l’immédiateté définie comme « l’urgente nécessité de faire face à des risques graves et caractérisés » est également défendable, la menace pesant sur le Lézard vert de Manapany pouvant conduire à l’extinction de l’espèce sur la planète. Enfin, la carence de l’autorité détentrice du pouvoir de police spéciale se situe dans l’absence d’arrêté ministériel pris sur le fondement de l’article L. 411-3 du Code de l’environnement permettant de procéder à la capture ou au prélèvement du grand gecko vert malgache. Avantage: la prise de décision peut être rapide (arrêté préfectoral) et répond à l’urgence de la situation. Inconvénient: la légalité de l’arrêté dépendra de l’éventuelle appréciation que feront les juges de la notion de « péril imminent » maniée avec circonspection, car elle engendre une modification momentanée de la répartition des compétences entre les autorités de police. Il reste qu’à notre connaissance, aucun arrêté préfectoral pris sur le fondement de l’article L. 411-3 du Code de l’environnement n’a été attaqué devant les tribunaux. III – Le classement du grand gecko vert malgache comme « gibier » dont la chasse est autorisée S’agissant de supprimer – ou de réguler – une population envahissante, et à défaut de mesures prises sur le fondement de l’article L. 411-3 du Code de l’environnement, le recours au droit de la chasse pourrait être envisagé. L’acte de chasse étant conçu comme « un acte volontaire lié à la recherche, à la poursuite ou à l’attente du gibier ayant pour but ou pour résultat la capture ou la mort de celui-ci » (article L. 420-3 du code de l'environnement) pourrait en effet permettre de lutter efficacement contre le grand gecko vert malgache. En droit français, les actes de chasse ne peuvent être entrepris qu’à l’égard d’espèces gibiers dont la chasse est autorisée. Un arrêté du 25 août 2008 fixe la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée sur le territoire du département de La Réunion (JORF 31 août 2008, p. 13713). Le grand gecko vert malgache ne figurant pas sur cette liste, il ne peut pas faire l’objet d’acte de chasse. Cependant, inscrire ce lézard sur une telle liste ne semble pas tout à fait pertinent : le message deviendrait équivoque puisque l’espèce envahissante serait alors traitée comme n’importe quel gibier. Avantage: l’acte de chasse peut constituer un mécanisme utile de lutte contre la propagation du grand gecko vert malgache. Inconvénients: - la procédure de révision des listes d’espèces gibiers peut être longue et ne répond pas à une situation d’urgence qui impose une riposte précoce. Elle exige en outre une modification de l'article R. 424-12 du Code de l'environnement relatif aux périodes de chasse. - l’espèce introduite sera considérée comme n’importe quel gibier, la situation restant ambivalente. - on ne sait pas si l’espèce fera réellement l’objet d’une pression de chasse par la population locale. IV– Le classement du grand gecko vert malgache comme « nuisible » Des animaux sont considérés comme « nuisibles » en fonction des dommages qu’ils peuvent causer aux activités humaines et aux équilibres biologiques. Leur liste est fixée par un arrêté ministériel après avis du Conseil national de la chasse et de la faune(. Ces animaux peuvent notamment être régulés par le piégeage(9) ce qui s’avèrerait intéressant pour le grand lézard vert malgache. Pour l’heure, ce dernier ne figure pas sur la liste des espèces « nuisibles ». Avantage: les particuliers pourraient détruire le grand lézard vert malgache dans l’intérêt de la protection de la faune et de la flore. Inconvénient: la procédure de révision de la liste peut être longue (arrêté ministériel) et ne répond pas à une situation d’urgence qui impose une riposte précoce. V- Protection de l’aire de répartition du Lézard vert de Manapany En complément du contrôle direct des espèces exotiques, le droit des aires protégées peut être un outil privilégié d’observation des populations animales et végétales, de leur évolution et donc aussi des introductions. Il reste qu’aucune disposition générale n’oblige les textes de classement d’aires protégées à réglementer les introductions d’espèces exotiques. Tout dépend de la rédaction de l’acte de création de l’aire protégée. Pour l’heure, le lézard de Manapany n’est inclus dans aucune aire protégée. Si le droit des parcs nationaux et des réserves naturelles permet de prévoir les moyens de lutter contre les espèces envahissantes – ce que les actes de création font généralement – en revanche, les arrêtés préfectoraux de biotope, contraints par les limites de leur régime juridique, ne peuvent que prohiber l’introduction d’espèces sans prévoir et organiser les modalités de destruction d’une espèce exotique déjà présente. Avantage: permet la gestion à long terme du Lézard vert (surveillance de la population, moyens humains et matériels, mesures de lutte…). Inconvénients: longueur de la procédure et problèmes éthiques s’agissant de détruire des espèces de faune ou de flore au sein même d’un espace où la nature dans son ensemble est en principe protégée. 1 N. Dubos stagiaire Master 2 MNHN – NOI. 2 CE, Section, 18 décembre 1959, Société les films Lutétia, Rec. p. 693. 3 Ainsi en est-il à l’égard de l’intervention d’un maire en matière d’installations classées (CE, 15 janvier 1986, Société Pec-Engineering et CE, 29 septembre 2003, Houillères du bassin de Lorraine), de police spéciale de l’eau (CAA Nancy, 5 août 2004, Préfet de la Haute-Saône contre commune de Saulnot, req. n° 02NC00779) et d’organismes génétiquement modifiés (CAA Versailles, 18 mai 2006, Commune de Dourdan, req. n° 05VE00098). 4 CE, 8 mars 1993, Commune des Molières, Rec. p. 655. 5 Arrêté n° 05/0589 du 28 février 2005 autorisant la destruction des spécimens de l’espèce Iguana iguana ou Iguane vert en Guadeloupe. 6 Voir par exemple : Arrêté n° 2010/DDEA/SEPR/221 du 12 mai 2010 fixant les modalités de régulation des Bernaches du Canada (Branta Canadensis) dans le département de Seine-et-Marne pour les années 2010 et 2011. 7 Voir par exemple : arrêté préfectoral du 24 mai 2011 prescrivant des opérations de destruction à tir de l'Ouette d'Egypte dans département du Bas-Rhin. 8 Voir arrêté du 30 septembre 1988 fixant la liste des animaux susceptibles d'être classés nuisibles, JORF 2 octobre 1988, p. 12439. 9 Voir arrêté modifié du 29 janvier 2007 fixant les dispositions relatives au piégeage des animaux classés nuisibles en application de l'article L. 427-8 du code de l'environnement, JORF 18 avril 2007 p. 6961. Source:http://outremer.espaces-naturels.fr
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    Rafetus swinhoei

    La tortue de Hanoï est rentrée La légendaire tortue géante de Hanoï, symbole de la longue lutte pour l'indépendance du Vietnam, a été renvoyée chez elle dans un petit lac du centre-ville, après sa capture en avril pour des soins médicaux, a indiqué un responsable aujourd'hui. L'animal, l'une des quatre tortues géantes à carapace molle (Rafetus swinhoei) connues dans le monde, qui pèserait 169 kilos, a été soigné dans un bassin spécial sur une petite île du lac Hoan Kiem ou "Lac de l'épée restituée". Il a recouvré la liberté mardi, a précisé Le Xuan Rao, directeur du Département des Sciences et de la Technologie de la capitale, en affirmant que "sa santé (était) bonne et qu'il ne souffrait plus d'ulcères". Les eaux du lac ont été nettoyées pour améliorer son environnement naturel, en proie à une pollution chronique. Selon les médias locaux, la tortue avait été blessée par des hameçons et de petites tortues de Floride apparues dans le lac ces dernières années. Une autre de la même espèce vit dans un autre lac de la capitale. Les deux dernières vivent en Chine. Un expert a affirmé que le célèbre reptile aurait plus de 100 ans. Mais il symbolise surtout des siècles de lutte pour l'indépendance du Vietnam. Selon une leçon d'histoire donnée aux écoliers du pays, le roi Le Loi, qui s'était révolté contre les Chinois, avait utilisé une épée magique pour chasser les envahisseurs au 15e siècle. Le Loi était ensuite devenu empereur. Lors d'une promenade sur le lac, la tortue lui avait subtilisé son épée pour la garder jusqu'à ce que le pays en ait de nouveau besoin. Sa capture au début d'avril avait attiré l'attention de milliers de curieux à Hanoï. Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/13/97001-20110713FILWWW00375-vietnam-la-tortue-de-hanoie-est-rentree.php
  14. Voici Brutus, "petit" crocodile de 5,5 mètres Ces touristes ne risquent pas d'oublier leur rencontre avec Brutus, un crocodile qui réside dans les eaux de la rivière Adélaïde en Australie. Il faut dire que Katrina Bridgeford, la photographe, a déclenché son appareil au bon moment! Alors qu'elle effectuait une croisière sur cette rivière en compagnie de sa famille, Brutus est arrivé... pour effectuer un saut majestueux juste devant leurs yeux. Il faut dire que l'énorme crocodile est impressionnant avec ses 5,5 mètres de long! L'animal a perdu sa patte avant droite lors d'une altercation avec un requin et est la star de la rivière. De nombreuses agences de voyage proposent en effet des sorties avec des sauts de crocodiles (qui sont appâtés à l'aide de morceaux de viande). "Je ne m'attendais pas à quelque chose comme cela. Je ne pensais pas qu'il allait être aussi proche de nous. En tendant la main, vous étiez capable de le toucher" raconte Mme Bridgeford au journal Northern Territory News. C'est sûr qu'on ne croise pas tous les jours des spécimens comme Brutus. (ca) Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Especes-Menacees/article/detail/1292170/2011/07/13/Voici-Brutus-petit-crocodile-de-5-5-metres.dhtml
  15. Ce spécimen très rare fait les beaux jours d'une exposition sur les papillons dans la capitale britannique... Un papillon rarissime a éclos au beau milieu de l’exposition «Sensationnal butterflies» à Londres. Moitié mâle, moitié femelle, l’insecte est gynandromorphe, une anomalie physique propre aux insectes, qui n’a rien à voir avec l’hermaphrodisme. Ce papillon Grand Mormon, originaire d’Asie du sud-est, ne s’autofécondera pas et ne se reproduira même pas du tout, mais il est visiblement divisé en deux parties: mâle à gauche, avec une aile noire et une longue antenne, et femelle à droite avec des reflets rouges, jaunes et bleus sur l’aile. Les organes sexuels ont eux fusionné au milieu de l’insecte. Anomalie génétique Les scientifiques du Museum d’histoire naturelle de Londres sont en admiration devant ce spécimen, qui rejoindra la collection de papillons naturalisés à sa mort, à l’âge d’un mois environ. Luke Brown, directeur de l’exposition, n’avait jusqu'à présent observé que deux papillons gynandromorphes durant ses trente ans de carrière, dont un né également au Museum de Londres en 2008. «C’est un phénomène scientifique fascinant, résultant d’un processus complexe d’évolution, s’extasie Blanca Huertas, conservatrice au Museum. C’est fantastique qu’il ait éclos au Museum, ils sont tellement rares.» La gynandromorphie se produit lorsque les chromosomes sexuels ne se séparent pas correctement à la division de l’embryon. Environ un papillon sur mille serait porteur de cette anomalie, mais elle est rarement visible, les mâles et les femelles de beaucoup d’espèces étant très ressemblants. Les crabes et les homards peuvent aussi être gynandromorphes. Source: http://www.20minutes.fr/article/757220/papillon-mi-male-mi-femelle-museum-londres
  16. askook

    [EDITER] BCI CRAWL CAY

    C'est dommage que Boomslang ne donne pas ses explications sur le forum. En mp, une seule personne en profite. Sur le forum, c'est beaucoup plus...
  17. Présentés le 3 Juillet à Glasgow durant la conférence annuelle de la Société de biologie expérimentale, des travaux australiens montrent l’impact physiologique et comportemental direct d’une augmentation des températures sur certaines tortues aquatiques d’Australie, particulièrement menacées, donc, par le réchauffement climatique. Elusor macrurus, la tortue de la rivière Mary, est endémique d’un unique bassin fluvial d’Australie. Or, les scientifiques s’inquiètent des effets prévisibles du réchauffement global sur cette espèce : après avoir incubé des œufs de cette tortue à différentes températures – 26, 29 et 32 °C – et observé les jeunes issus de leur éclosion, des biologistes de l’Université du Queensland ont observé, chez ceux couvés 32 °C, une capacité de natation réduite et une préférence pour les eaux peu profondes. Photo pour illustration. Source: http://www.epa.qld.gov.au/wetlandinfo/site/factsfigures/FloraAndFauna/Species/56.htm "L'eau plus profonde, non seulement fournit aux jeunes tortues une protection contre les prédateurs, mais c’est aussi là que se trouve leur nourriture. Les jeunes présentant des capacités de natation médiocres et s'attardant près de la surface sont incapables de se nourrir et sont très susceptibles d'être capturés par les oiseaux. Ces résultats sont préoccupants, car les prévisions sur les changements climatiques pour la région suggèrent que des températures de 32°C, pour les nids, sont susceptibles d'être atteintes durant les décennies à venir", explique le Dr Mariana Micheli-Campbell. Déjà considérée comme en danger par l'UICN à cause de la collecte de ses œufs pour les animaleries et l’introduction dans son milieu de prédateurs tels que chiens et renards, la tortue de la rivière Mary serait particulièrement sensible au réchauffement du climat, à cause de la faible profondeur de ses nids, comparativement aux tortues de mer, par exemple. Mais d’autres espèces pourraient être dans le même cas. Source: http://www.maxisciences.com/tortue/rechauffement-climatique-une-menace-directe-pour-les-tortues-d-eau_art15519.html
  18. Who guidelines for the production control and regulation of snake antivenon immunoglobulins http://www.who.int/bloodproducts/snake_antivenoms/SnakeAntivenomGuideline.pdf
  19. askook

    Sinovipera sichuanensis

    Il ne tue pas. Juste une nécrose et une amputation
  20. On the occurence of the watersnake Sinonatrix aequifasciata (Barbour, 1908) (Serpentes, Colubridae, natricinae) in Vietnam
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