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pico-ti

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Messages posté(e)s par pico-ti


  1. Cavaline: je ne suis ni pour ni contre le mors, mais contre sa mauvaise utilisation, ou les mauvaises raisons de l'utiliser Wink

    Mamia: Je suis bien d'accord!


    Je travaille beaucoup avec mes juments sur le principe de la bonne volonté.
    Il y a d'un côté ce que j'appellerai les "règles de vie" (comme l'interdiction de brouter en main, l'immobilité au montoir etc...) sur lesquelles je suis intransigeante.
    Etre rigoureux, constant et juste est le meilleur moyen de créer un cadre sécuritaire et rassurant pour les chevaux.

    Ensuite, à l'intérieur de ce cadre, il y a le travail. Et pour ça, je m'appuie sur la bonne volonté de mes juments et leur envie de me faire plaisir. Les jours où j'avais prévu un programme assez intense mais que je sens ma jument pas vraiment disposée, je revois mes exigences à la baisse. On me répond souvent que si je demandais toujours à mon cheval s'il a envie de travailler, il répondrait toujours non! Mais c'est faux! Un travail varié et raisonné, adapté aux envies et
    aux capacités du cheval lui plait! Et ce n'est pas non plus pour autant que nous ne progressons pas. Qui peut me dire aujourd'hui "mon cheval de 5 ans réalise parfaitement de nombreuses figures à plusieurs pistes avec une simple longe autour de l'encolure?"


    Et c'est pareil pour le choix des exercices. Pandora sait faire la révérence, mais je sens qu'elle n'aime pas. Alors je ne lui demande jamais. En revanche, elle adore le cabré! Alors quand je la sens motivée, qu'elle guette le moindre de mes gestes dans l'attente d'une demande de cabré, je le fais, même si ce n'était pas prévu, ça lui fait tellement plaisir!
    Par contre, je n'ai jamais vu Wyfke cabrer naturellement. Il existe bien des techniques d'apprentissage plus ou moins barbares qui consistent à "coincer" le cheval et/ou à l'effrayer pour provoquer chez lui une réaction de défense et le faire lever... je refuse d'avoir recours à ce genre de chose, juste pour le plaisir d'épater la galerie. C'est un exercie qui n'apporte absolument rien au travail du cheval, alors tant que Wyfke ne me montrera pas qu'elle se cabre pour le
    plaisir, jamais je ne lui imposerai.


  2. Le mien est passé la semaine dernière.
    Pour Wyfke, c'est juste un petit entretien, mais pour Pandora c'est indispensable car elle fait des surdents qui lui abiment l'intérieur des joues.
    60e par cheval, un peu cher, mais travail nickel.

  3. Le sujet m'intéresse beaucoup, mais il me semble l'avoir un peu abordé dans d'autres posts, comme celui sur Pauline et Naïade....
    Ca fait quelques années déjà que je m'intéresse aux "nouvelles" méthodes et j'ai eu l'occasion de lire, voir et expérimenter pas mal de choses.

    Concernant plus particulièrement la méthode "la Cense", je suis assez mitigée.
    Déjà, par rapport aux dénominations qu'on lui associe : équitation naturelle (en quoi le fait de monter et/ou de faire travailler un cheval est naturel????????), équitation éthologique (l'éthologie étant la science de l'observation, je veux bien dire que c'est une méthode qui découle de l'observation... mais ça veut dire aussi que des milliers de cavaliers appliquent l'interprétation qu'un seul homme fait de ses propres observations...) ou méthode douce (et toutes les dérives que ça entrainent, comme ceux qui achètent un licol en corde (c'est très fashion!!!!) et qui attachent leur cheval avec cet engin de torture dès le plus jeune âge, ou qui débourrent en 4h chrono pour faire comme Andy Booth pendant ses démos et j'en passe....)

    La méthode La Cense, je la trouve très adaptée pour un cavalier qui rencontre une ou plusieurs difficultés avec son cheval. Mais la suivre scrupuleusement de A à Z sans se poser de question, ça va à l'encontre même du principe "d'éthologie"! Déjà parce qu'au lieu d'observer (et d'essayer de comprendre) les réactions de son propre cheval, le cavalier applique ce qu'il lit dans un bouquin (ou ce que lui dit son prof). Ensuite, pour moi une méthode qui prétend s'inspirer de l'observation des chevaux et qui prone l'utilisation d'une même méthode, des mêmes procédés, des mêmes codes pour n'importe quel cheval, c'est une abherration!!!!!
    Ou plus exactement, ça s'appelle du conditionnement...


    Ben oui, la méthode La Cense est basée sur le modèle Stimulus --> Réponse.
    Par exemple: STIMULUS: je suis face à mon cheval, je remue doucement le poignet qui tien la longe REPONSE: le cheval recule (cela dit, que le cavalier dont le cheval a reculé la toute première fois où il a utilisé ce code se dénonce tout de suite!).
    Que se passe-t-il quand le cheval ne répond pas immédiatement à la demande la plus discrète? (ce qui se produit presque systématiquement, preuve que les codes utilisés sont peut être logiques, mais qu'ils n'ont rien de "naturel" pour le cheval) Hé bien on augmente la demande/ la pression. Le principe est très simple: on crée de l'inconfort, tout petit au début, qu'on augmente progressivement si le cheval ne répond pas ou mal, et qu'on cesse dès qu'on obtient une
    réponse. Vous appelez ça une méthode douce vous??? Créer de l'inconfort au cheval chaque fois qu'on lui demande quelque chose??


    Mettez-vous 2 minutes à la place du cheval. Votre cavalier est face à vous et remue le poignet, vous ne comprenez pas ce qu'il attend de vous, donc vous ne faites rien, ou alors vous tentez de tourner les hanches par exemple, parce que c'est le dernier exercice que vous avez appris. Mais votre cavalier remue la main plus fort, la longe bouge, ce n'est pas très agréable, surtout que ça se répercute dans les noeuds de votre super licol en corde.... vous voulez bien faire ce qu'on
    vous demande, mais vous ne savez pas quoi! Maintenant la longe ondule franchement devant vos yeux, ça fait peur, vous reculez d'un pas. Ouf! les stimluations
    ont cessé. A la prochaine demande, vous reculerez à une stimulation moins grande. Mais pourquoi? Pas pour faire plaisir à votre cavalier, ou parce que vous avez compris son code, mais pour éviter la grosse stimulation synonyme de stress et d'inconfort!


    Comment peut-on dire qu'une relation est basée sur la confiance, quand le cheval obéit par crainte d'un inconfort??? Ou sur le respect, alors qu'à aucun moment on ne parle du respect du cheval en tant q'individu, de ses capacités, de ses humeurs, de ses gouts....?
    Perso, tous ces chevaux aux tempéraments si différents qui exécutent les mêmes exercices, dans la même attitude éteinte et soumise, ça me fait vraiment mal au coeur!

    La Cense véhicule une méthode qui permet un usage "utilitaire" du cheval:il est considéré comme un outil auquel on inculque le même "mode d'emploi", qui doit être à notre entière disposition tout le temps où on a besoin de lui, qui ne fait pas un pas de plus que ce qu'on lui a demandé et qui ne prend aucune initiative.
    Le cheval idéal pour le travail avec le bétail, ou même en dressage, mais ce n'est en rien une relation de complicité et de partage, seulement un dominant et un dominé.
    Pour se justifier, les uns et les autres invoquent des questions de sécurité, comme si le cheval était un monstre qui n'a pour but que de nous faire du mal.... Mais pourquoi un cheval ne pourrait pas faire ce qu'on lui demande parce que ça lui fait plaisir? En quoi serait-il dangereux de jouer avec un cheval (attention, je ne parle pas des jeux de Parelli qui n'ont rien d'amusant pour le cheval!) à partir du moment où il nous respecte pour ce que nous sommes: des humains justes, bons, et dignes de respect?


    Maintenant, tout ça ce n'est que mon avis, et de plus en plus de cavalier trouve leur compte dans cette méthode qui permet d'obtenir une grande soumission du cheval sans recourir à des violences physiques. Si c'est ce qu'ils recherchent, alors c'est parfait. Mais parler de complicité, douceur, confiance et respect, c'est juste se voiler la face.

  4. Je la connais également d'un autre forum.

    Pour moi, elle fait un travail "la Cense" de qualité, mais ça manque cruellement de recul et de réflexion personnelle.

    Concernant la méthode "la Cense", je pense qu'elle est très bien pour des personnes qui rencontrent quelques difficultés avec leurs chevaux, ou encore des propriétaires qui manquent d'expérience avec les chevaux.
    Mais une telle méthode qui repose sur le conditionnement du cheval ne permet pas de créer une vraie relation, une vraie complicité. Le but est d'avoir un cheval aux ordres, qui répond à la moindre demande sans faire un pas de trop. C'est très sécurisant pour le cavalier, mais pas du tout épanouissant pour le cheval.

  5. Pour moi c'est du cas par cas.

    Certes, les pieds nus, c'est plus naturel, les chevaux naissent sans fer etc... mais ils ne naissent pas non plus dans un box, une selle et un cavalier sur le dos et un mors dans la bouche!

    Pour pouvoir un cheval pieds nus et bien dans ses baskets, faut déjà qu'il ait un mode de vie sain: pas de box (les pieds dans le fumier, c'est idéal pour une fourchette saine...) une alimentation équilibrée et adaptée, et un travail raisonné.
    Et puis des pieds nus, c'est pas j'enlève les fers et le regarde mon cheval souffrir en me disant que ça me fera faire des économies! Quand on déferre un cheval qui a été ferré toute sa vie, il y a un entretien très régulier à faire, un suivi par une personne compétente.

    Pour ma part, j'ai 2 cas bien différents: Pandora n'a jamais été ferrée, et n'a jamais montré le moindre signe de gêne, même sur des sorties longues distances et un travail régulier. Je lui entretiens les pieds moi-même, et la montre à un maréchal 1 à 2 fois par an.
    Pour Wyfke, on a bien essayé les pieds nus, mais ça a été une catastrophe: sur terrain mou dans son pré, elle ne pouvait même pas se tenir sur ses 4 pieds! Elle se tenait les reins voutés, ne posait pas un pied devant l'autre, et le comble, c'est que ses pieds se déformaient et se cassaient en quelques jours! Hors de question de la laisser dans cet état, regarder ses pieds s'effriter (jusqu'où?????) et se faire mal partout à force d'essayer de ne pas poser les pieds. Avec ses fers aux antérieurs, elle est on ne peut plus à l'aise, et sur tous les terrains, alors je préfère la laisser ainsi.

  6. On a acheté Wyfke à 14ans.
    On cherchait un cheval calme et tolérant pour que mon mari apprenne à monter, et il avait un gros faible pour les frisons.
    On a vu pas mal de frisons, mais on a eu du mal à en trouver un qui convienne à tous nos critères: montable par un débutant, pas d'entier car à mettre au pré avec Pandora, un prix raisonnable, un modèle qui me plaise (je suis trèèèèèèèèès difficile là dessus!!).
    Et puis Wyfke nous a séduits: poulinière juste débourrée malgré son âge, pas d'éducation, un sale caractère... mais mon mari se sentait très en sécurité dessus, alors voila! Et même si les débuts n'ont pas été facile, on ne regrette rien aujourd"hui!!

  7. Pour moi, ce qui prime c'est le mode de logement des chevaux: pré avec abri, c'est LA chose sur laquelle je ne transigerais pas. Et avec ça bien sûr, la surveillance et l'entretien des structures (prés, abris, clotures...).

    Ensuite il y a le nombre de chevaux (et avec ça le nombre de proprios...) ça peut paraitre bête, mais j'aime pas les pensions style usine où tu peux pas travailler ton cheval sans qu'il y ait 2,3 commères au bord de la piste à critiquer, où t'es obligée de prendre un ticket pour accéder à la douche etc... j'aime bien être toute seule avec mes chevaux Twisted EvilTwisted Evil

    Les infrastructures: juste une carrière, ça me va, mais je nne me verrai pas trop faire sans non plus. Et des possibilités de ballades, très important aussi.

    La proximité de mon domicile: bah c'est vrai, c'est le pied, mais j'ai d'autres priorité, alors s'il faut que je fasse 30km pour aller les voir mais que je sais qu'elles sont bien, je le fais (et c'est ce que je fais actuellement)


    Pour ouvrir ta pension, faudra que tu fixes bien le genre de formule que tu veux proposer, c'est ça qui va déterminer quel genre de proprios seront intéressés. Si tu n'as pas de carrière, ça va déjà pas mal limiter. Pense aussi à faire des contrats pour éviter de te retrouvée dans la mouise le jour où il arrive quelque chose. Fixe aussi dès le départ ce que tu fais et ne fais pas, et à quelle fréquence tu le fais (par ex: je nettoie les boxes une fois par jour et sors le fumier 1fois par semaine. Je ne m'occupe pas des couverture. etc...).
    S'occuper de chevaux, ce n'est déjà pas si facile qu'on le croit, mais gérer les proprios, c'est pas toujours une partie de plaisir non plus. Bon courage!!


  8. Hé bien pour ma part, nous avons croisé d'autres chevaux à plusieurs reprises, et mes juments n'ont jamais bronché! Je monte en licol en extérieur, et en collier sur la carrière avec d'autres chevaux, et j'ai bien souvent plus de contrôle que les autres cavaliers en filets (ou plus!).

    Le pire que nous ayons vu, c'est une dame qui nous a doublé au grand trot, raide embarquée par son cheval, littéralement accrochée aux rênes (sur pelham). Elle nous a crié "tenez vos chevaux!!!!!!" et mes juments ont regardé cette furie les dépasser avec surprise, mais ont continué à marcher tranquillement rênes longues....
    Pandora avait 3ans, c'était sa 4ème ou 5ème sortie montée....

  9. Je te comprends Mamia!
    La 1ere fois que je me suis retrouvée en carrière en collier avec le pro chez qui mes juments sont en pension, ça a donné un sacré contraste! Moi sur ma psar de 5ans direction et transitions super propres et lui rênes allemandes sur son cheval de concours en bagarre.... Rolling Eyes
    Au début, il a été très méfiant, il pensait que c'était de l'inconscience, puis il a dit que ma jument était "docile", mais maintenant, il regarde avec intérêt...


  10. Je suis à moitié d'accord avec ce qui a été dit plus haut: ne pas faire demi-tour quand le cheval ne veut plus avancer, ok.
    Par contre, pour mettre pied à terre, je suis plus mitigée. Bon déjà, avec un cheval qui n'est pas parfaitement éduqué à pied, c'est sur, c'est plus dangereux de descendre que de rester en selle. Par contre, pour un jeune cheval en cours d'apprentissage et bien éduqué en main, je trouve au contraire que c'est très bien. Quand il a peur, tu descends, tu lui montres le "monstre" en lui laissant autant de temps qu'il veut pour renifler et se détendre, vérifier qu'il passe bien à pied, puis se remettre en selle et repasser à l'endroit qui fait peur.
    Faut quand même faire la différence entre la peur d'un poulain qui découvre et les mauvaises habitudes d'un vieux routinier Wink

    Et s'il refuse d'avancer même en main (ce qui ne devrait pas se produire s'il est correctement éduqué), hé bien il n'y a pas que la mache avant en ligne droite! demande lui de faire un cerlce autour de toi, tourne lui les hanches ou les épaules, le principal étant qu'il bouge dans le sens où tu lui as demandé, et s'il recule tout seul, le plus efficace (quand on en a la place) c'est de lui demander de continuer à reculer (si si) et de n'arrêter que quand toi tu l'as décidé. Le cheval trouve tout de suite le jeu moins drole quand ce n'est pas lui qui initie le mouvement... Rolling Eyes


  11. Je ne blâme pas les personnes qui montent en mors, chacun fait ce qu'il veut avec son cheval. Ce qui m'agace par contre, ce sont les cavaliers qui nous prennent de haut parce que nous faisons différemment. Ceux qui disent qu'on peut monter nos chevaux en licol parce qu'ils sont faciles, que cette méthode ne pourrait pas marcher avec leur cheval (et qui se gardent bien d'essayer, on ne sait jamais...), qu'on ne peut pas atteindre le niveau qu'ils visent avec ce genre d'outil etc... alors qu'il y a bien des cavaliers qui y arrivent, eux!

    Après tout dépend des objectifs qu'on se fixent et des moyens qu'on est prêt à mettre en oeuvre pour y parvenir.
    Alors svp, ne dites que ce n'est pas faisable quand on vous montre le contraire.

  12. Je ne me sentais pas particulièrement visée Wink

    Mais ton argument comme quoi il est possible de blesser un cheval avec un licol mal utilisé était un peu léger!
    Comme prétendre qu'on ne peut pas être aussi précis avec un licol qu'avec un mors.
    La précision et la légèreté doivent avant tout venir du cavalier, si celui-ci a besoin d'outils plus ou moins durs et désagréables -voire douloureux- pour communiquer avec son cheval, doit'on en conclure que le cheval ne peut pas comprendre des ordres fins? ou que c'est le cavalier qui ne veut/peut pas être plus précis?

    Angie: je pense en effet qu'il n'est pas donné à tout le monde d'en arriver là. Déjà, il faut une réelle envie de faire les choses autrement, et puis il faut une vraie expérience/connaissance du cheval.


  13. Alors déjà, quel que soit l'outil, la façon de l'utiliser est bien sûr primordial! Perso, quand je parle de monter en licol, déjà je n'utilise pas de licol en corde (outil faussement doux!!!) mais un filet de rando (et avec moumoute sur la muserolle), et ensuite je monte toujours rênes flottantes.
    Pourquoi cet outil alors qu'on en utilise d'autres depuis des siècles? Parce que la notion de cheval-compagnon est toute récente, et qu'il y a encore quelques années, l'efficacité primait sur le bien être du cheval!
    D'ailleurs, je suis de plus en plus persuadée que l'utilisation de mors et autres engins plus durs les uns que les autres ne sert qu'à pallier les faiblesses du cavalier. Pour quoi faire l'effort d'avoir une position irréprochable et de faire des demandes fines, si on peut donner l'illusion qu'on obtient la même chose en utilisant un outil plus dur??

    Mamia: que cherches tu quand tu travailles ton cheval? Pourquoi as tu besoin d'un mors pour l'obtenir? Pourquoi le licol serait réservé aux démos si certains cavaliers peuvent obtenir ce que tu recherches en licol??

    Cavaline: des études scientifiques ont démontré les effets nocifs du mors sur la bouche du cheval (douleurs, déformations etc...) Par ailleurs, combien de chevaux as tu vu se défendre contre la main en mors? En licol?
    Peux tu me dire quelques sont les caractéristiques d'un cheval qui tends son dos et pourquoi cela ne pourrait être obtenu qu'avec un mors?

    Je suis la première à m'insurger contre cette mode "montons en licol ou en cordelette (juste le temps d'une photo ou pour épater la galerie)". Mais moi je ne fais pas démo, je travaille mes juments pour le plaisir (le mien et le leur), ce qui ne m'empêche pas d'avoir des exigences en terme de qualité de travail et de résultats, et je ne pense pas avoir beaucoup à envier à la majorité des cavaliers qui font la même chose avec un mors...

  14. Comme toi Harmony, je suis un mauvais exemple, je monte en cordelette même en extérieur

    Pour ce qui est du débourrage en licol, hé bien Pandora ma psar (5ans) n'a jamais eu de mors dans la bouche. Mais encore une fois, y'a pas de coup de bol ou de hasard, elle était déjà parfaitement éduquée à pied, et j'ai comme elle est extrêmement chatouilleuse, j'ai pris tout le temps dont elle avait besoin pour comprendre. Je l'ai donc débourrée seule, en licol, dans un bout de pré puis une carrière pas cloturée, et JAMAIS elle n'a eu le moindre gest de défense. J'ai peut être attendu de nombreux mois avant de gouter à mes 1eres foulées de galop en selle, et j'ai souvent entendu "mais à son âge, elle devrait faire telle ou telle chose" mais je ne regrette absolument pas. Actuellement, nous pouvons enchainer un petit parcours d'obstacles, effectuer toutes les figures à 2 et 3 pistes au pas, faire des ballades aux trois allures, travailler dans n'importe quel endroit non clos avec une simple longe autour de l'encolure. Vous trouvez qu'on a perdu notre temps finalement????

    Mais encore une fois, travail, rigueur, remise en question, et bonne connaissance des chevaux sont indispensable... au cavalier, parce que le cheval; lui, il sait déjà tout faire! Cool


  15. Je suis comme Claire, le parage "naturel", ça ne me plait guère: comment peut-on appelé "naturelle", une méthode qui consiste à modeler les pieds de n'importe quel cheval de façon à ce qu'il ressemble à un certain "idéal"?
    pour moi aussi, mon maréchal est"traditionnel", mais il respecte la morphologie de chaque cheval.

  16. Je suis assez d'accord avec Cyrcée.
    Avec les nouvelles modes d'équitation "naturelle" (l'expression e, elle-même est déjà antithétique...) j'ai vu et entendu beaucoup de chevaux se retrouver pieds nus, sous prétexte que c'est plus naturel... alors que bien souvent c'est surtout le proprio qui en profite pour faire des économies sur le maréchal!!

    J'ai deux cas bien différents avec mes juments: Pandora psar de 5ans n'a jamais été ferrée, elle a des pieds superbes, travaille régulièrement en carrière et en extérieur, pas de défaut d'aplomb, jamais la moindre gêne, le cas idéal quoi, et j'entretiens les pieds moi même, plus ou moins fréquemment en fonction de la repousse et des terrains pratiqué.
    Quand on a eu Wyfke, elle était ferrée devant et on a essayé de la passé pieds nus: une catastrophe!! Même au pré elle ne pouvait pas se tenir normalement sur ses pieds tellement elle souffrait, sa corne s'usait plus vite qu'elle ne poussait et les pieds se déformaient... on a rapidement referré.

    Concernant les pieds nus, je suis pour bien sûr, mais pas n'importe comment!! L'entretien doit être fait régulièrement, bien souvent plus régulièrement que pour des pieds ferrés, et attention à ne pas se prendre pour un apprenti sorcier en voulant le faire soi même sans être encadré par un pro! Et puis des pieds nus dans un box, ça ne va pas non plus! La corne qui trempe toute la journée (ou la demi journée) dans l'urine, c'est pire que tout. Si on veut un mode de vie plus "naturel" pour nos chevaux, le pré 24/24h, idéal pour les pieds et pour le reste Wink


  17. audrey a écrit:
    Bon Pico Ti on va arréter là .... A priori peu d'intérêt ... Seulement il faut admettre que mon souhait était de réagir à un post que je ne trouvais pas juste dans lequel il était fait état que l'enrênement était "barbare et cruel". Admettre que différentes pistes peuvent être explorées mais aucune ne peut être condamnée ....
    Ton travail est très intéressant et c'est super d'y arriver comme cela, bravo ...
    Accepte aussi mon éclairage ....
    Allez sans rancune, laissons à chacun la possibilité de tout expérimenter cheers

    Super ce post sinon .....


    Laughing heureusement que je suis pas rancunière vu le nombre de fois où j'ai eu droit à ce genre de réaction Laughing

    Je suis quelqu'un de franc, je dis les choses telles que je les pense, même si cela ne plait pas à tout le monde ou que ça bouscule les traditions! Et en équitation, les traditions sont profondément ancrées et enseignées partout, et les élèves, comme dans tous les domaines, appliquent souvent sans s'interroger sur le bien fondé de telle ou telle méthode. Je m'entends souvent dire "oui mais si les pro font comme ça, c'est que c'est forcément ce qu'il y a de mieux"! Ce à quoi je ne peux que répondre que les pro font ce qui est le plus pratique/ facile/ rentable pour eux, et non pas ce qu'il y a de meilleur pour leurs chevaux....
    J'ai l'habitude aussi qu'on me dise que ce que je fais ne fonctionne qu'avec mes chevaux parce qu'ils sont "faciles", ou que je ne suis pas assez ouverte d'esprit pour accepter n'importe quelle méthode... ça c'est un comble alors que je suis sans cesse à la recherche de ce qu'il y a de mieux pour mes chevaux, mais je suis tout à fait consciente également qu'il est plus facile de critiquer ce qui nous est étranger que de changer ses habitudes.

    Je ne me permettrais pas de donner mon opinion sur quelque chose sans m'être sérieusement documentée, et/ou avoir testé moi même, et sans avoir également pu évaluer une solution de substitution.


    Sinon, j'aimerais bien qu'on m'explique où agit l'équilonge si ce n'est pas sur la nuque? sur la bouche? C'est quoi la sangle qui passe au dessus de la tête? Je ne vois pas non plus l'interêt des petits noeuds?

  18. Laughing

    Si tous les cavaliers qui utilisent des enrênements pensent avoir le talent, le tact et la sensibilité de Nuno Oliveira, grand bien leur en fasse!
    Et même s'il reste un maitre dans son domaine, d'autres ont des avis divergents et des résultats au moins aussi impressionnants!

    Encore une fois, chacun fait ce qu'il veut avec ses chevaux! Tout comme toi, je n'ai fait que répondre à la question "comment muscler le dos de son cheval" Very Happy

  19. Chacun fait comme il veut avec ses chevaux.

    Mais je suis d'avis que toutes les méthodes ne se valent pas, et pour moi un cheval qui se posent sur son mors etc... seulement quand il a l'enrênement prouve bien que ce système n'est ni efficace ni éducatif, sinon, le cheval reprendrait la même position sans l'enrênement!
    Mes juments travaillent dans une bonne attitude sur rênes longues (et même sans rênes du tout!) je ne fais qu'expliquer mon sentiment, à savoir que des contraintes physiques ne permettent pas d'arriver à la même finalité, et que si les cavaliers les utilisent, c'est avant tout pour se simplifier la vie, puisque ça donne l'impression de donner des résultats sans avoir à changer sa façon de travailler. No

    Je ne suis pas cheval non plus, je cherche juste à me mettre à sa place pour éviter au maximum ce qui est inutilement désagréable. Rolling Eyes


  20. audrey a écrit:
    Concernant l'utilisation d'enrênements, il faut bien sûr savoir s'en servir et observer beaucoup son cheval ... Lorsque je vois ma jument longée avec l'équilonge, le nez par terre, dans une cadence calme et décontractée, qui se méjuge de 10cm, et en toute sérénité je ne vois pas ou est la cruauté et le barbarisme ...
    Utilisé intelligemment et sans abus (1 à 2 fois par semaine), en étant à l'écoute est aussi intéressant.
    Le terrain varié est une très bonne solution aussi, quand on peut ...


    Le cheval choisit la position la moins inconfortable pour lui: ce n'est pas parce qu'il ne se défend pas qu'il est à l'aise dans la position qu'on lui impose, c'est juste qu'il a compris qu'il était vain de lutter Rolling Eyes
    Je sais me servir de pas mal d'enrênements, j'en ai fait usage avec les chevaux que je travaillais il y a quelques années, mais jamais je n'ai eu des chevaux si harmonieux et en forme que depuis que je ne m'en sers plus, et ça me vaut des éloges de la part de l'ostéo à chacun de ses passages.
    Et en matière de dos à muscler, j'ai eu fort à faire avec Wyfke, 14 ans, 8 poulains et jamais travaillée!
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