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Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Biodiversité - Synergie
- Grand mars changeant : Le Grand Mars changeant (Apatura iris) est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae. C'est un grand papillon au dessus très foncé tirant sur le noir orné d'une bande blanche formant presque un V. Le mâle présente des reflets violets et même bleu métallique, la femelle des reflets marron. Comme le Petit Mars changeant, il possède un ocelle à l'aile postérieure (supérieure et revers). Le revers des ailes est marron terne marqué de blanc. Cependant, il n'a pas d'ocelle à l'aile antérieure supérieure, ce qui le différencie du Petit Mars changeant qui possède un ocelle orange centré de noir aux antérieures supérieures en plus de celui des postérieures. En outre, chez le Grand Mars uniquement, les bandes blanches des postérieures (dessus et revers) montrent une dent blanche aiguë externe à peu près en leur milieu (dents bien nettes sur laphoto ci-dessus - Rosenzweig CC BY-SA 3.0). Le Grand Mars changeant aime les chênaies aux sentiers bordés de saules et les vergers jonchés de fruits trop mûrs. Il vole de juin à août en une génération. Il se nourrit du miellat des arbres et vole près de leur sommet. Il ne descend que pour trouver de l'humidité, du miellat d'arbustes ou des excréments. Il hiverne à l'état de chenille brun violacé, collée à une brindille. Elle redevient verte après son réveil au printemps. Les plantes hôtes sont des saules et des peupliers en particulier Salix caprea et Salix cinerea. Les œufs, pondus isolément sur des feuilles, sont en forme de dôme côtelé de couleur verte à base violette. La chenille est verte, sa tête porte deux longs processus et l'extrémité postérieure de son corps est bifide. (Photo tête de la chenille. Serge Wambeke / lepinet.fr) Certaines de ses plantes-hôtes sont en régression au profit de clones de peupliers industriels cultivés en peupleraies plus exposées au vent, à la lumière et à la déshydratation que les forêts naturelles. Ces milieux sont également de plus en plus écologiquement fragmentés ou insularisés. Localement au moins, l'espèce pourrait être vulnérable au recul des peupliers sauvages autochtones et à l'intensification de la sylviculture (mise en culture, drainage, exploitation industrielle...), ainsi qu'aux climatiques locales et globales). Cela dit, le Grand Mars changeant était présent dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique. (Photo Kristian Peters CC BY-SA 3.0) - Le Mélidée (Mœlibée) : Le Mœlibée ou Mélibée ou Fadet de l'Elyme (Coenonympha hero) est un papillon appartenant à la famille des Nymphalidae. C'est un petit papillon de couleur marron au-dessus orné d'un ocelle à l'apex des antérieures et d'une bande antémarginale orange et d'une ligne d'ocelles aux postérieures. Chez la femelle, le revers marron / ocre est marqué d'une bande orange sur les bords, présente aussi dans l'angle anal, avec aux antérieures un ocelle à l'apex et aux postérieures une bande blanche irrégulière et une ligne submarginale d'ocelles pupillés et cernés d'orange. (Photo Kars Veling CC BY-SA 3.0) Il vole en une seule génération, de mi-mai à début juillet. Ses plantes hôtes sont Elymus arenarius (Seigle de mer ou Elyme des sables), [url=http://www.monde-de-lupa.fr/Humides/PagesHum/Hordeum pg/Hordeum.html]Hordeum marimum[/url] (orge maritime), Hordelymus europaeus (orge des bois). Il réside dans les prairies humides. En Europe, il est présent sous forme de petits isolats, notamment en France. En France métropolitaine, il est présent dans le Puy-de-Dôme, la Nièvre, la Saône-et-Loire et le Jura. Suivant d'autre sources il est présent dans les départements du nord-est de la France, mais n'a pas été inventorié depuis 1980 dans la plupart d'entre eux. En 2012, le Muséum National d'Histoire Naturelle, avec l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), indique que son ère de répartition se limite au massif du Jura, entre 500m et 1000m d'altitude, et notamment la zone Natura 2000 de la Petite Montagne. (Image, femelle à gauche, mâle à droite. Jakob Hübner / domaine public) En France, le Mélibée est inscrit sur la liste rouge des insectes de France métropolitaine (article 2 de l'arrêté du 23 avril 2007). Le Mélibée est inscrit sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe 2 de la Convention de Berne, sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe IV de la Directive Habitats du Conseil de l'Europe concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages du 21 mai 1992. Selon L'Epi'Net, l'espèce est considérée comme en danger critique dans la Liste Rouge des Papillons de jour de France métropolitaine (UICN, 2012). Elle semble avoir souffert d'une concurrence avec C. arcania (fréquentes citations d'hybrides avant sa disparition de nombreux secteurs). Wikipedia - Wikipedia -
Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !
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- Le Morio (Nymphalis antiopa) est un Lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae. Il est appelé Morio sous sa forme Imago (papillon) et chenille épineuse de l'orme sous sa forme larvaire. Ses plantes-hôtes sont des arbres, le bouleau verruqueux (Betula pendula), le saule marsault (Salix caprea) et parfois le peuplier. C'est un grand papillon au vol puissant, avec une envergure variable allant de 45 à plus de 90 mm selon les zones géographiques et les individus, mais le plus fréquemment de l'ordre de 65 à 75 mm. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Son dessus est violet foncé avec une bande marginale jaune devenue blanche après hibernation doublée d'une série complète de taches marginales bleues. Son dessous noirâtre comporte aussi une bande marginale jaune, blanche après hibernation. (Photo D. Gordon E. Robertson CC BY-SA 3.0) En France métropolitaine, il a disparu de plusieurs départements. Dans 27 départements, il n'a pas été inventorié de façon certaine depuis 1980. La chenille vit en colonies dans un cocon de mai à juillet. Munies d'épines, elle se caractérise par ses taches rouges médianes. (Photo Wthrower / domaine public) - Le Damier du frêne : (Euphydryas maturna) ou Mélitée du Frêne ou Petit Damier à taches fauves ou Maturne, est un lépidoptère appartenant également à la famille des Nymphalidae. Il affectionne les lisières et les clairières des bois à jeunes frênes. C'est un papillon marron à damiers orange séparés par les nervures et organisés en lignes, dont une ligne sub-marginale continue aux ailes antérieures et aux postérieures, doublée d'une ligne de petits damiers blancs. Les ailes antérieures présentent des damiers orange sur toute leur surface. Le revers est orange orné de damiers clairs formant aux postérieures des lignes au dessin caractéristique. (Photo Stefan.Kuemmel CC BY-SA 2.5) Il hiverne à l'état de jeune chenille, regroupées dans une toile de soie tombée au sol à la chute des feuilles. Il vole en une seule génération de fin mai à début juillet. En France il est présent dans les départements de l'Est du pays, Seine-et-Marne, Cher, Saône-et-Loire, Côte-d'Or, Haute-Saône, Haut-Rhin, Haute-Marne, Meuse ainsi que dans le parc du Mercantour. (Photo revers (face ventrale) de Damier du frêne. Stefan.Kuemmel CC BY-SA 2.5) En France (comme dans d'autres pays européens), il figure avec mention en danger sur la liste rouge des espèces protégées par arrêté du 23 avril 2007. Le Damier du frêne est inscrit sur la liste des insectes strictement protégés de l'annexe 2 de la Convention de Berne. La plante hôte de la jeune chenille est le frêne (Fraxinus excelsior), puis la chenille plus âgée devient polyphage et se nourrit de tremble (Populus tremula), saule (Salix caprea), plantain, véronique. (Photo chenille du damier du frêne (au dernier stade). Daniel Morel / lepinet.fr) Wikipedia - Wikipedia -
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Bombina variegata est une espèce d'amphibiens de la famille des Bombinatoridae. Il est appelé en français Sonneur à ventre jaune ou Crapaud sonneur à ventre jaune ou Sonneur à pieds épais. Cette espèce se rencontre en Europe de 100 à 2 100 m d'altitude. Ce petit crapaud mesure de 4 à 5 cm de longueur. Il est reconnaissable par sa face ventrale jaune tranchant avec sa face dorsale d'un gris terne et la pupille de son œil en forme de cœur. La face dorsale du sonneur à ventre jaune est marron-grisâtre et terne, ce qui lui assure un camouflage au sein de son habitat naturel. (Photo Bombina variegata au Parc Zoologique de Paris. Cedricguppy CC BY-SA 4.0) La face ventrale, jaune tachetée de noir, contraste fortement avec sa face dorsale. Le crapaud peut la dévoiler à un éventuel prédateur en cas de menace afin d'effrayer son agresseur. En cas d'agression, le sonneur peut libérer un liquide visqueux, poison irritant pour les yeux, et à l'odeur repoussante. (Photo face ventrale du sonneur à ventre jaune Waugsberg CC BY-SA 3.0) En France, l'espèce est protégée. Les évaluations réalisées par le Comité français de l’UICN et le Muséum national d'histoire naturelle montrent que le sonneur à ventre jaune fait partie des sept espèces d'amphibiens menacées sur le territoire métropolitain (catégorie "espèce vulnérable"). L'habitat de cette espèce est constitué de mares, ornières ou flaques d'eau en forêt. La salamandre tachetée : La salamandre est un animal typiquement forestier, des landes ou du bocage dense. C'est une espèce d'urodèle de la famille des Salamandridae. En français elle est nommée également salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu. Il s'agit de l'un des urodèles les plus répandus et les plus reconnaissables d'Europe. Son aspect très particulier et très visible la rend difficile à confondre avec une autre espèce : un long corps noir mesurant dans les 20 cm, tacheté de jaune (parfois d'orange) à la peau luisante semblant huileuse. Elle se déplace lentement, d'une démarche pataude et a la particularité de pouvoir régénérer des parties perdues ou blessées de son corps très rapidement et de se défendre par la sécrétion d'une neurotoxine, le samandarin. C'est une toxine stéroïde alcaloïde (neurotoxine), produite par des glandes spécialisées situées dans la peau des salamandres. C'est un animal nocturne, muni de grands yeux noirs adaptés à la vision nocturne et crépusculaire. Les larves de salamandres présentent des marques jaunâtres et/ou brillantes à la base des pattes, dans leur partie proximale. Ces marques permettent de faire la différence avec les larves de tritons dans les biotopes où ils sont tous les deux présents. (Photo Larve de salamandre : les taches jaunes à la base des pattes sont caractéristiques, permettant de différentier la larve de celles des tritons. Luna04 FAL) La reproduction de la salamandre tachetée est un cas particulier parmi les amphibiens autochtones d'Europe Centrale. Alors que la plupart des amphibiens se rendent dans des étangs et des mares au printemps durant une certaine période, afin de s'accoupler et d'y déposer leurs œufs, les salamandres tachetées s'accouplent exclusivement hors de l'eau. Après un accouplement réussi, la femelle garde en elle la semence du mâle durant plusieurs années. Cette stratégie de reproduction permet à la salamandre de donner de nouvelles générations sur de longues périodes sans forcément avoir de partenaire sexuel. Les embryons se développent dans le corps dans la femelle. On parle d'ovoviviparité ou larviparité. Les membranes éclatent au moment du dépôt des larves dans l'eau. Les larves de salamandres tachetées, de 25 à 35 millimètres, discrètement colorées, sont mises au monde généralement dans les flaques et les petits cours d'eau forestiers mais aussi dans le secteur supérieur des rivières, de préférence dans des endroits avec une vitesse de courant faible, près des sources, ou dans les zones calmes de cours d'eau plus grands. (Photo Naissance de salamandres dans la vallée de la Beune, en Périgord. Chadelle Bastien CC BY-SA 3.0) Toutefois, certaines populations de salamandres tachetées du sud de l'Europe sont capables de donner naissance à des jeunes salamandres complètement formées, vivant tout de suite sur terre - comme la salamandre noire - on parle de Viviparité. Le samandarin ne passe a priori pas à travers la peau saine d'un adulte, mais peut affecter l'organisme via les muqueuses ou les yeux ou en pénétrant par des blessures. Les personnes sensibles éprouvent une légère brûlure (sur la peau), avec parfois des nausées, des troubles respiratoires et des vomissements, ainsi que des larmoiements. Il s'agit souvent d'enfants qui ont porté leurs doigts à la bouche ou se sont frottés les yeux après avoir touché une salamandre. Un chiot ou un chat inexpérimenté recrache rapidement une salamandre qu'il aurait tenté de manger ou mordre, avec des troubles comme la contraction involontaire des muscles des mâchoires, la rigidité du cou et/ou une forte production de salive, et dans certains cas isolés la mort. Wikipedia - Wikipedia -
Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !
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L'orvet fragile, ce lézard apode, est souvent confondu avec un serpent dont il se distingue par la présence de paupière mobile (il peut cligner des yeux) alors que le serpent a des yeux protégés par une paupière transparente fixe. Son surnom de « serpent de verre » vient du fait que, à l'instar de nombreux autres lézards, sa queue est fragile. Sa ressemblance avec le serpent a souvent fait de ce reptile inoffensif un mal aimé qu'on a pu tuer pour cette seule raison, en dépit de ses qualités avérées d'auxiliaire de l'agriculture et du jardinage. Orvet fragile : Anguis fragilis est une espèce de sauriens de la famille des Anguidae. Cette espèce est appelée Orvet, Orvet fragile ou Orvet commun. Cette espèce se rencontre en Europe, en Turquie et en Iran mais des spécimens ont été observés en Afrique du Nord. Les parties ombragées de jardins, les prairies à végétation haute, les haies et les forêts, dans lesquelles il dispose de nombreuses cachettes, sont les milieux favorables à l'orvet. On le trouve partout où les invertébrés dont il se nourrit (vers, limaces, araignées, insectes et larves) sont nombreux. En montagne, on le trouve fréquemment jusqu'à 1 200 m mais aussi, bien que moins souvent, jusqu'à 2 000 m. Il hiberne l'hiver. Sa coloration est très variable en fonction de l'âge, du sexe et des variétés géographiques. La couleur du dos varie du jaune au rougeâtre, parfois bleuté, noir uni ou présentant de grandes bandes sombres. L'orvet a la faculté d'autotomie. Cette faculté lui permet, comme au lézard, de fuir la menace d'un prédateur en perdant un bout de sa queue. Wikipedia -
Dans le département de l’Aube, un dispositif de protection des amphibiens est mis en place chaque année afin de protéger les crapauds, grenouilles, tritons et salamandres dans leur « marche nuptiale », là où ils étaient écrasés par les automobiles. Depuis 20 ans, le long de la route départementale à quelques mètres de la Maison du Parc naturel régional de la forêt d’Orient (PNRFO), des membres du personnel du Parc naturel régional et de la Ligue de l’Enseignement creusent une tranchée peu profonde sur l’accotement et tendent de longues bâches noires de 30 cm de haut en les accrochant à des piquets en bois. « Dès les premiers signes de redoux, ils [les amphibiens] convergent pour regagner les mares et autres dépressions humides situées près du lac », explique Thierry Tournebise, responsable du service Environnement au PNRFO. (Photo construction du dispositif de protection. biodiversité-forêt) Avec ce dispositif, « ils sont bloqués et tombent dans les seaux enterrés tous les 20 m le long de la bâche. Ainsi, les bénévoles peuvent les collecter. Ils les relâchent ensuite de l’autre côté de la route », où tout danger est écarté. (Photo une salamandre commune (Salamandra Salamandra) camouflée par la végétation. Hans-Gerd Tenner CC BY-SA 3.0) Au total, cette « route des salamandres » court sur une distance de 450 m de chaque côté de la chaussée. Ce dispositif restera en place jusqu’au mois de mai. Les premières à prendre la route sont les grenouilles rousses, suivies des huit autres espèces. En vingt ans, sur ce site, « on est passé de 5 000 à 40 000 individus [vivant là] », souligne M. Tournebise. Une bonne nouvelle pour la biodiversité locale ! ----->La forêt d'Orient et son(ses) lac(s), est un endroit que je connais relativement bien... (mon mari étant de la région). On y trouve pas mal de champignons et à l'époque où je m'y rendais régulièrement, j'ai pu apercevoir des sangliers et certainement un chat des forêts (chat forestier plus exactement) qu'à l'époque j'avais pris pour un gros matou égaré... et quelques beaux spécimens d'oiseaux que je n'avais jamais vus avant. Un beau matin de 1976, aux aurores, nous avons été réveillés par un garde-forestier qui passait par là, nous demandant de lever le camp, le camping "sauvage" étant interdit où nous nous étions installés... Biodiversité-forêt 6/4/2015
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Observations de la biodiversité en forêt : c'est parti !
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Pour la 2ème année consécutive, l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts (OBF), partenaire de Reforest’Action, propose au grand public de recenser des espèces communes, rares et en danger, dans les forêts françaises. Objectif : enrichir la base de données du Muséum National d’Histoire Naturelle. Un succès. L’an dernier, la première campagne de l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts, programme lancé par Noé, a permis de recenser des espèces rares dont on était sans nouvelles depuis 30 ans. Pour l’édition 2015, l’OBF voit plus grand. Cette année, chacun d’entre vous pourra identifier pas moins de 42 espèces différentes lors de ses ballades en forêts. Et ce pendant tout au long de l’année car en 2015 l’OBF n’hibernera pas ! Pour participer à cette opération de sciences participatives, c’est simple. Lors de vos balades en forêts, vous observez une espèce référencée par l’OBF. A l’aide de votre smartphone, photographiez-la puis envoyez la photo sur le site Cardobs (login : foret - mdp : foret2015). Elle sera ensuite vérifiée par les scientifiques du Muséum National d’Histoire Naturelle. S’ils valident votre donnée, celle-ci viendra enrichir l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Le détail en images. Noé Conservation 14/5/2014 Pour ouvrir le bal de la saison 2015, l’OBF vous propose de partir à la recherche de 10 espèces en avril. Zoom sur deux d’entre elles : - Le Hanneton des pins : est comme son nom l’indique coutumier des forêts de pinède. En photo ci-dessus, il se distingue par deux antennes brunes et des ailes tachetées de blanc. Ce hanneton peut mesurer jusqu’à 4 cm. (Image Polyphylla fullo male (Hanneton foulon ou Hanneton des pins). Carl Gustav Calwer / domaine public) Calosoma sycophanta, le Grand calosome ou Calosome doré ou Calosome sycophante, est un grand coléoptère européen. Thomas Huntke CC BY-SA 3.0 - Le grand calosome. Si vous le croisez, il vous séduira à coup sûr ! Identifiable à sa tête noir bleuâtre et ses ailes striées aux tons métalliques très brillants, ce coléoptère de 3 cm, évolue sous les feuilles, les bois morts ou dans les mousses. A noter : Sa présence est un des moyens de limiter le risque de pullulation de certains papillons dont les larves libèrent dans l’air des poils urticants et/ou allergènes comme, par exemple, Euproctis chrysorrhoea (le cul brun). (Photo chenille du papillon cul brun : Noushka31 CC BY-SA 3.0 - papillon Donald Hobern CC BY-SA 2.0) ReforestAction 8/4/2015 -
La ville de Menton récompensée pour sa biodiversité
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Les 5.000 espèces présentes sur ses 211 hectares d’espaces verts ont valu à Menton de recevoir le Prix de la diversité végétale, décerné par le Conseil national des villes et villages fleuris. «On a la chance d'avoir ici un climat méditerranéen couplé à un climat tropical, où s'adaptent de nombreuses espèces. Depuis l'arrivée des Anglais, au XIXème siècle, on a eu à Menton une végétation très variée, c'est important de la préserver et de la développer». Dragonnier des Canaries (Dracaena draco). Ixitixel CC BY-SA 3.0 Le directeur du service municipal des Parcs et jardins mentonnais a un superbe terrain de jeu. Sur les 211 hectares d'espaces naturels que compte la commune, Franck Roturier et son équipe assurent l'entretien de 68 hectares. Et des 5 000 espèces végétales qui y poussent. Une multitude de variétés et une attitude qui a valu à Menton de recevoir le Prix de la diversité végétale. Une récompense décernée par le Conseil national des villes et villages fleuris, qui vient s'ajouter aux labels déjà acquis. Le plus grand camphrier du Japon dans la préfecture de Kagoshima. Tam0031 CC BY-SA 3.0 «Le jury, venu en juin dernier, a été surpris, souligne Franck Roturier, par le nombre d'espèces rares, voire unique sur le territoire, qui poussent ici, en pleine terre. Car l'idée, c'est d'avoir des choses qui s'adaptent. Il n'est pas question de mettre les plantes sous perfusion. Nous n'aurions ni les moyens humains, ni financiers, de le faire». Jacaranda sp. à Buenos Aires, Argentine. Beatrice Murch CC BY-SA 2.0 Au fil des quartiers mentonnais, agrumes bien sûr - «137 variétés sur 350 arbres, rien qu'au jardin du Palais Carnolès», indique Stéphane Constantin, technicien du service - plantes vivaces, arbustes exotiques et fleurs tropicales se succèdent. Des camphriers avenue Carnot, des jacarandas avenue des Acacias, un loropetalum chinois au Bastion, un dragonnier des Canaries à Maria Serena, une cinquantaine d'espèces de palmiers un peu partout… Et la liste est encore longue de ces variétés étonnantes qui peuplent les rues et jardins mentonnais. Loropetalum chinense variété rubrum. KENPEI CC BY-SA 3.0 «On est toujours en recherche de nouvelles plantes. On fait des essais d'acclimatation. Sans jamais que cela ne se fasse au détriment de la végétation existante, en prenant soin de ne pas ramener d'espèces invasives ou de ravageurs… Tout cela est très réglementé, il faut passer par les professionnels», rappelle Franck Roturier. Plusieurs espèces de lavande cultivées dans un champ près de Snowshill, un village des Cotswolds, en Angleterre. Saffron Blaze CC BY-SA 3.0 L'idée c'est aussi de concilier ornementation, économie et écologie. «On essaie par exemple, de mettre davantage de plantes vivaces sur les ronds points, ou des arbustes plus robustes sur les bords de routes pour remplacer la lavande, détaille Gérard Piazza, technicien du service. Cela nous permet d'intervenir moins souvent ou simplement en désherbage. On évite également, comme ça, de changer trop souvent les fleurs qui auraient mal vieilli. On laisse quelques espaces de fleurissement annuels, qui plaisent à la population...» Un peu trop d'ailleurs. Jardin du Palais Carnolès, Menton, Alpes-Maritimes. Daderot / domaine public Un des soucis du service Parc et jardins ? Les vols dans les plantations… Nice Matin 7/4/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Caen - Le réacteur EPR de Flamanville (Manche) n'en finit pas d'accumuler les problèmes techniques: l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé mardi une nouvelle anomalie sur la cuve, un élément particulièrement important pour la sûreté. Moins de cinq mois après l'annonce par EDF d'énièmes difficultés techniques et d'un nouveau report, à 2017, de la mise en service de ce réacteur, l'ASN signale un nouveau problème sur le matériau même qui compose sa cuve métallique. Et souligne combien cet équipement est important car il contient le combustible et participe à la seconde barrière de confinement de la radioactivité après la gaine du combustible. Il s'agit d'une anomalie détectée dans la composition de l'acier de certaines zones du couvercle de la cuve et du fond de cuve, a précisé à l'AFP Guillaume Bouyt, chef de la division de l'ASN basée à Caen. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a, dans la foulée, demandé à Areva, fabricant de la cuve, par ailleurs en difficulté financière, de donner sans délai les suites qui s'imposent au rapport de l'ASN. Côté opposants à l'atome, Europe Ecologie les Verts (EELV) et le Réseau sortir du nucléaire ont réclamé une nouvelle fois l'arrêt du chantier. L'Observatoire du nucléaire a exigé que la cuve de l'EPR soit l'objet d'expertises indépendantes réalisées par des organismes étrangers. En cas de mise en service du réacteur EPR, ces malfaçons peuvent entraîner la rupture de la cuve et une catastrophe comparable à celle de Fukushima, ajoute l'association. Ces problèmes ne sont-ils pas susceptibles de se retrouver sur les trois autres réacteurs EPR en construction dans le monde?, se demande Sortir du nucléaire. Interrogé par l'AFP, l'ASN a dit ne se prononcer que sur l'EPR de Flamanville. Trois autres EPR sont en construction, un en Finlande (lui aussi très en retard) et deux en Chine. Selon la ministre, des résultats d'expertises menées sous le contrôle de l'ASN sont attendus pour le mois d'octobre. Interrogé par l'AFP sur un éventuel nouveau report de la mise en service du réacteur, EDF a indiqué que l'entreprise n'avait aucune nouvelle information concernant le calendrier du chantier. Dans un communiqué commun n'évoquant pas de date, Areva et EDF ont souligné que les travaux du chantier EPR de Flamanville se poursuivent. La date de mise en service est d'autant plus importante pour les écologistes que le lancement de l'EPR de Flamanville semble aller de pair avec la fermeture de la centrale de Fessenheim en Alsace, promesse électorale du président de la République. François Hollande a toutefois réaffirmé début mars qu'elle serait fermée à l'horizon de la fin du quinquennat. Depuis son démarrage en 2007, le chantier de Flamanville a connu de multiples déboires. Son lancement prévu au départ en 2012 a été repoussé à plusieurs reprises. Et son coût, qu'EDF est en train de recalculer, a déjà presque triplé, à 8,5 milliards d'euros. Dernier aléa en date, EDF avait annoncé le 18 novembre le report à 2017 de la mise en service en raison des difficultés (...) sur le couvercle de la cuve. Selon l'ASN, ce sont les soudures de tubes traversant le couvercle qui posaient alors problème. Le couvercle a pour cette raison été déconstruit et il est en cours de reconstruction, selon M. Bouyt. La liste des problèmes techniques décelés depuis 2007 est longue. Parmi eux, dès 2008 l'ASN avait déploré un manque de rigueur inacceptable après avoir constaté des fissures sur la plateforme de l'ilot nucléaire. En 2011, il avait été question de trous dans le béton et de zone manquant de ciment. Puis, en 2012, le bétonnage du chantier avait dû être interrompu pour la troisième fois. Les 45 boîtes géantes sur lequel prend appui le pont de manutention des combustibles nucléaires avaient dû être démontées. Romandie 6/4/2015 -
Le parc à ours de Berne va être agrandi
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
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JAPON / OCEAN : les répercussions des retombées radioactives
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
Des traces de radioactivité provenant de la centrale japonaise endommagée de Fukushima ont été détectées dans deux échantillons d'eau de mer prélevés près des côtes ouest du Canada. Il n'y a cependant aucun danger pour l'homme. C'est la première fois que des traces de césium 134 sont détectées sur les côtes nord-américaines. Il s'agit de l'isotope de césium caractéristique de l'accident de la centrale électrique de Fukushima, provoqué le 11 mars 2011 par un tsunami qui avait suivi un séisme de magnitude 9 au nord-est du Japon. Les mesures par satellite de la température des océans (illustré par couleur) et la direction des courants (flèches blanches) aident à voir où des radionucléides provenant de Fukushima sont transportés. Les cercles indiquent les endroits où ont été recueillis des échantillons d'eau. Les cercles blancs indiquent qu'aucun césium-134 n'a été détecté. Les cercles bleus indiquent les emplacements où de faibles niveaux de césium-134 ont été détectés. De petites quantités de césium 134 ont été détectées dans un échantillon d'eau prélevé le 19 février 2015, à Ucluelet, Colombie-Britannique. (Woods Hole Oceanographic Institution) Les échantillons ont été prélevés en février près des côtes de Colombie-Britannique (ouest) puis analysés par les scientifiques du réseau de surveillance InForm. Pour autant "les niveaux de césium sont bien en deçà des niveaux de radioactivité reconnus au niveau international comme pouvant représenter un danger pour la santé humaine ou pour l'environnement", a indiqué mardi le réseau InForm (Integrated Fukushima Ocean Radionuclide Monitoring) sur son site. Un des scientifiques de ce réseau, le professeur Jay Cullen de l'université de Victoria, capitale de la Colombie-Britannique, a expliqué que ces traces de pollution sur les côtes n'étaient pas surprenantes. "Les niveaux (de césium, Ndlr.) qui ont été détectés à la fois au large ou sur les côtes sont pertinents avec les modèles qui avaient prédit l'arrivée de cette contamination sur la côte pacifique", a-t-il déclaré sur la radio canadienne CBC. "Sur les deux échantillons, le niveau de césium 134 dans l'eau est 1000 fois moins important que le seuil de tolérance pour la santé humaine", a-t-il ajouté. La surveillance de la qualité de l'eau de mer, de la faune et flore marines va se poursuivre encore quelques années afin d'appréhender l'impact environnemental de la catastrophe de Fukushima, a souligné le réseau InForm. Ce réseau est constitué de scientifiques, de professeurs, d'organisations gouvernementales, de représentants de la société civile ou de simples citoyens volontaires qui collectent et analysent des échantillons. Rapide explication de la façon dont les échantillons d'eau de mer sont traités, dans le cadre de la surveillance de la contamination de Fukushima, lorsqu'ils arrivent à l'Université de Victoria. Fukushima InFORM 6/4/2015 Romandie 8/4/2015 -
Serbie : Un chômeur se bat pour sauver 450 chiens
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Les chiens serbes connaissent un sort tragique. Un homme démuni se bat pour en sauver plus de 450. Lorsque Sasa Pesic, chômeur dans une Serbie économiquement ébranlée, découvre en 2008 quatre chiots abandonnés, sa vie change de cours. Il se transforme alors en protecteur des chiens errants. Son refuge à Nis, dans le sud du pays, en abrite aujourd'hui plus de 450. Sasa Pesic a créé un refuge qui héberge plus de 450 chiens. ANDREJ ISAKOVIC / AFP Depuis des années, le sort tragique des chiens serbes émeut les défenseurs des animaux. En effet, la Serbie compte dans ses rues des dizaines de milliers de chiens abandonnés, un problème récurrent dans les états en transition. Leur nombre exact est pratiquement impossible à déterminer, selon la direction vétérinaire du pays. Et les associations de protection animale, telles que la Fondation Brigitte Bardot, l’Association Bourdon et de l’Association Respectons, se mobilisent pour sauver ces chiens, en les hébergeant dans des refuges (comme Oaza et ses 300 pensionnaires) et en les proposant, pour certains, à l'adoption, y compris hors des frontières. Quand Sasa pénètre dans son refuge, sur un terrain vague non loin du centre de Nis à 220 km au sud-est de Belgrade, des centaines de chiens, la plupart des bâtards de toutes les tailles et couleurs, accourent en aboyant joyeusement et en remuant la queue pour le saluer. Sasa les caresse longuement: "Je sais exactement comment chacun est arrivé chez moi, je connais leurs noms, leurs caractères", raconte cet homme brun de 45 ans, qui leur consacre désormais sa vie. Une photo montrant quelques-uns de ces chiens le 22 janvier 2014. (c) Sasa Pesic Facebook Son refuge est un grand espace cloîtré entourant l'étable d'un ancien club équestre. Il l'a squatté et aménagé en 2010 avec l'aval de l'ancien propriétaire du club. Et dans cet espace, les chiens sont en liberté dehors, toute la journée. "On ne les introduit dans les boxes qu'à la tombée de la nuit. Comme ça ils sont heureux", assure Sasa. Tous sont vaccinés, stérilisés et munis de puces électroniques, précise-t-il fièrement. Bien qu'épaulé par six volontaires, Sasa consacre aux chiens la quasi totalité de ses journées. "Je n'ai même pas le temps de manger convenablement et encore moins de penser à une vie privée, il faut se battre tous les jours pour assurer de la nourriture et des soins pour tous ces animaux", confie-t-il. Au début de son aventure, il s'approvisionnait auprès des boulangers et des abattoirs locaux, d'où il emportait du vieux pain et des restes de viandes non utilisés. Cela s'est très vite avéré insuffisant. Ainsi a commencé la course aux dons, notamment via les réseaux sociaux sur internet. "Les gens, particulièrement de l'étranger, se sont montrés très réceptifs et ont soutenu notre projet. Pour 400-500 chiens, il faut compter entre 5.000 et 6.000 euros de dépenses par mois", explique Sasa Pesic. Au départ en 2008, Sasa s'occupait des chiots recueillis dans un bois voisin de son domicile. Mais le nombre de ses protégés a vite dépassé la cinquantaine, le contraignant à trouver une solution pérenne. Problème: la municipalité de Nis assure que le terrain du centre équestre lui appartient et a récemment intimé à Sasa de quitter les lieux avec ses protégés. Le soutien des défenseurs des animaux ne s'est pas fait attendre. Des dizaines de milliers de personnes ont signé une pétition pour empêcher la fermeture du refuge, poussant ainsi la municipalité à reculer et promettre une solution. "La ville soutient ce que fait Sasa, notre idée est de lui permettre de continuer à travailler, mais dans un cadre entièrement légal cette fois-ci. Nous n'allons certainement pas permettre que ces chiens retournent dans la rue, ce serait une catastrophe", assure Jovan Stojkovic, responsable municipal à Nis et chargé du dossier. Ana Mitrovic, 35 ans, l'une des volontaires qui aident Sasa, croit en la bonne volonté des autorités locales. "Je suis persuadée que la ville va nous aider à trouver d'ici la fin de l'année un endroit approprié, une solution durable pour poursuivre nos activités", dit-elle. Et ce, d'autant plus que le refuge s'efforce de placer ses pensionnaires: "Depuis l'ouverture, nous avons réussi à faire adopter 250 chiens", se réjouit Sasa. Voir la page Facebook. Sciences et avenir 7/4/2015 -
Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Selon "Le Figaro" de mardi, un rapport recommandant l'expérimentation d'une méthode d'extraction des gaz de schiste à base de fluoropropane, une alternative à la controversée fracturation hydraulique, aurait été enterré par le gouvernement. Le débat sur le gaz de schiste doit-il être relancé ? Le Figaro révèle, mardi 7 avril, l'existence d'un rapport commandé par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en 2012 et rendu deux ans plus tard, recommandant d'expérimenter l'exploitation de cette ressource via une autre méthode que la très controversée fracturation hydraulique : une méthode à base de fluoropropane. Le texte, reproduit dans son intégralité par Le Figaro, n'a jamais été rendu public et aurait été "enterré" par le gouvernement, assure le journal. Une pancarte d'opposition à l'exploitation des gaz de schiste, le 21 janvier 2014 à Navacelles (Gard), dans les Cevennes. (ALEXIS BETHUNE / MAXPPP) Mais ce mode d'extraction alternatif fait-il vraiment disparaître tous les inconvénients de la fracturation hydraulique ? Francetv info fait le point. Quelle est la différence avec la fracturation hydraulique ? La fracturation hydraulique est la principale technique utilisée pour récupérer les gaz de schiste, des gaz naturels piégés dans des couches d'argile situées entre 2 000 et 3 000 m de profondeur. Comme l'explique la vidéo ci-dessous, on fracture d'abord la roche avec des explosifs avant d'y injecter de l'eau mélangée à du sable et à des adjuvants chimiques, pour faire remonter le gaz de schiste à la surface. La technique est contestée et interdite en France, principalement parce qu'elle fait courir un risque de pollution des nappes phréatiques, par les adjuvants chimiques mais aussi par des éléments présents naturellement dans le sol et libérés par la fracturation, comme les métaux lourds, qui peuvent être cancérigènes. En France, le conseil constitutionnel a approuvé une loi interdisant l'exploitation du gaz de schiste et même l'expérimentation à ce sujet. Le rapport cité par Le Figaro recommande d'expérimenter une technique similaire, mais dans laquelle le mélange utilisé pour la fracturation hydraulique serait remplacé par du fluoropropane, un gaz liquéfié. Les fluorocarbones sont-ils moins polluants ? A en croire un premier rapport, rendu par deux parlementaires en 2013, l'usage de ce gaz ne nécessiterait pas de le mélanger à des additifs chimiques pointés du doigt par les défenseurs de l'environnement. Mais Philippe Pezard, directeur de recherche au CNRS au sein du laboratoire de Géoscience de Montpellier (Hérault), lui-même favorable à l'expérimentation de cette technique, estime que le fluoropropane ne résout pas le problème de la toxicité : "Quelle que soit la technique utilisée, on va toujours mobiliser des choses qui sont là, au milieu de la terre, des alcanes cycliques comme le benzène, qui sont hautement cancérigènes", explique-t-il à francetv info. D'autres problèmes liés à la fracturation hydraulique subsistent, comme le risque sismique lié à l'utilisation d'explosifs et l'impact sur les paysages. Le rapport parlementaire de 2013 reconnaît aussi que ce gaz "n’est pas sans danger pour le climat" et participe à l'augmentation de l'effet de serre. Son utilisation nécessite donc "de prévenir et de contrôler les fuites susceptibles de survenir à tous les stades de la chaîne de production", explique le texte. Pour Pierre Thomas, professeur de géologie à l'Ecole normale supérieure de Lyon (Rhône), interrogé par francetv info, impossible d'écarter tous les risques : "Il y a toujours des fuites. Il suffit d'un tuyau percé, d'une faille que les géologues n'ont pas vue" pour que le gaz s'échappe dans l'air ou dans le sol. Cette technique résout, en revanche, la question de l'utilisation de l'eau : chaque fracturation hydraulique en nécessite près 15 000 m3, et cette opération peut être reproduite une dizaine de fois par puits, ce qui alourdit de façon considérable son empreinte énergétique. Autre avantage : le fluoropropane, fruit de l'introduction d'atomes de fluor dans du propane, n'a pas les propriétés inflammables de ce gaz, de quoi éviter les accidents, estime le rapport. Cette technique verra-t-elle le jour en France ? Ce n'est pas gagné. Le professeur de géologie Pierre Thomas est dubitatif sur la quantité de fluoropropane nécessaire pour la mettre en place, et donc sa rentabilité : "S'il faut une quantité de gaz comparable à la quantité d'eau nécessaire pour la fracturation hydraulique, soit 15 000 tonnes de gaz, est-ce viable ? Est-ce qu'on récupère 15 000 tonnes de gaz de schiste ?" Le rapport souligne cependant que "le fluide de fracturation au propane est récupérable à 95%", et donc réutilisable. Quoi qu'il en soit, la réaction du gouvernement à la publication de ce rapport est sans équivoque. "Les gaz de schiste ne sont plus d'actualité. (...) Je refuse toutes les demandes d'autorisation de forage pour gaz de schiste malgré la pression de lobbies canadiens", a réagi la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal sur Twitter, mardi. Mais légalement, la porte reste ouverte : la loi interdit uniquement l'exploitation du gaz de schiste par la technique de la fracturation hydraulique. Francetv info 7/4/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Leur navire, soupçonné de braconnage, était pourchassé depuis plusieurs mois par l'ONG Sea Shepherd. Les marins ont tous été récupérés à l'aide de radeaux. L'organisation écologique Sea Shepherd a montre les images, mardi 7 avril, du sauvetage de 40 membres d'équipage du Thunder, un navire en train de sombrer dans les eaux de Sao Tomé-et-Principe, un archipel situé dans le golfe de Guinée. Le navire, soupçonné de braconnage, était pourchassé depuis plusieurs mois par l'ONG . Les hommes du Thunder ont tous été récupérés à l'aide de radeaux. Selon Sea Shepherd, le naufrage du Thunder est hautement suspect. "C'est une situation incroyablement suspecte, pour dire le moins", assure le capitaine du Bob Barker, navire-amiral de l'ONG. "Lorsque mon ingénieur en chef est monté à bord du Thunder avant qu'il ne coule, il a pu constater que le bâtiment avait été sabordé de manière délibérée", a-t-il ajouté. L'ONG s'est lancée à la poursuite du Thunder il y a 110 jours, au large de l'Afrique du Sud, le soupçonnant de braconner dans l'océan Austral. Le bateau figure sur la liste des bâtiments soupçonnés de pêche illégale ou irrégulière établie par la Commission pour la conservation des ressources marines de l'Antarctique. Sciences et avenir 7/4/2015 -
Paris - Le groupe Bouygues va construire une usine de gazéification biomasse au Royaume-Uni. Ce contrat a été confié à la société Bouygues Energies et Services, filiale de Bouygues Construction, qui assurera l'ingénierie, la construction et la fourniture des équipements de cette centrale de 10 mégawatts (MW), ainsi que son exploitation pendant 10 ans, précise le communiqué. Cela représente une exportation nette d'électricité verte vers le réseau de 76.000 MWh par an, permettant de répondre aux besoins annuels de quelque 7.000 foyers. Cette centrale de production d'électricité par gazéification des déchets sera la plus grande du Royaume-Uni, et sera située à Hoddesdon, dans le comté de Hertfordshire, au nord de Londres, précise encore Bouygues Construction. Celui-ci assurera aussi l'exploitation-maintenance du site, pour une période de dix ans. Image d'illustration. heracleantec.com Les travaux débuteront en juillet 2015, pour une livraison prévue en 2017. [...]Ce projet sera un moteur pour contribuer à atteindre l'autonomie énergétique du pays par l'utilisation d'une source d'énergie locale, selon Jean-Christophe Perraud, directeur général de Bouygues Energies et Services.i. Par ailleurs, la nouvelle centrale biomasse contribuera aussi traitement des déchets du Royaume-Uni en réduisant les activités d'enfouissement, souligne Bouygues Construction. [...]La société exploite actuellement une centrale photovoltaïque en Thaïlande, après l'avoir construite et vient d'entamer la conception-construction d'une nouvelle centrale thermique à Gibraltar, précise Bouygues Construction. Romandie 7/4/2015
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Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Paris - Ni fracturation hydraulique, ni technique alternative: Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, a de nouveau fermé la porte mardi à l'exploration des gaz de schiste en France, réclamée par des industriels désireux d'évaluer le potentiel français. Le débat a été brièvement relancé par un article du Figaro faisant état d'un rapport de 2014 enterré par le gouvernement et qui concluait à la faisabilité d'exploiter des gaz de schiste sans recourir à la fracturation hydraulique, interdite en France par la loi Jacob de 2011 en raison des dégâts environnementaux associés à cette technique. Selon le journal, les conclusions de ces travaux restées confidentielles préconisaient une première phase d'expérimentation par micro-forages en Ile-de-France et dans le Sud-Est. Réagissant mardi à ce rapport commandé par Arnaud Montebourg, alors ministre de l'Economie, Ségolène Royal a rétorqué: Le rapport sur les gaz de schiste reconnaît que la fracturation hydraulique est condamnable au plan environnemental et l'alternative proposée n'apporte pas de solution: c'est une technologie qui n'est pas mature et sans retour d'expérience. BFMTV 7/4/2015 Cette nouvelle technologie, dont le coût serait plus élevé que la fracturation hydraulique, utiliserait un gaz (le fluoropropane) pour fracturer les couches de roche et atteindre les poches de gaz naturel: cette injection se ferait sans eau ni additifs chimiques, contrairement à la fracturation hydraulique, seule technique éprouvée à ce jour pour exploiter les hydrocarbures de schiste. Mais pour la ministre, en cas de fuite, le fluoropropane est un gaz ayant un effet de serre énorme: 3.000 fois celui du CO2. Même si les puits sont de qualité, cela augmente le risque de pollution du sous-sol et des nappes phréatiques, au cours de la phase d'exploitation, a-t-elle ajouté. LCP 7/4/2015 Et de conclure: les gaz de schiste ne sont plus d'actualité. La ministre a donc été plus loin que François Hollande qui, en octobre 2013, avait réaffirmé son opposition à la fracturation hydraulique tout en soulignant que la loi n'empêch(ait) pas la recherche dans d'autres domaines. Pour Matthieu Orphelin, le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, l'abandon définitif par le gouvernement de la recherche et développement sur toutes les techniques d'extraction de gaz de schiste est une bonne nouvelle pour le climat. C'est dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie qu'il faut investir, a-t-il ajouté. Libé Zap 7/4/2015 Malgré la loi Jacob et l'engagement de Hollande à ne pas recourir à la fracturation hydraulique, les industriels n'ont pas renoncé à réclamer a minima une exploration du sous-sol français, les seules estimations existantes à ce jour étant basées sur des cartes géologiques. Des demandes d'exploration sont d'ailleurs toujours en attente de réponse du ministère de l'Ecologie. En février, une vingtaine d'entreprises parmi lesquelles Total, Air Liquide, Solvay, Suez Environnement ou Technip, avaient annoncé avoir lancé un Centre des hydrocarbures non-conventionnels (CHNC), sorte de plateforme d'échanges d'informations visant à sortir de l'obscurantisme. Quelques jours plus tard, à l'occasion du vote de la loi sur la transition énergétique, le Sénat avait rejeté un amendement UMP prônant la nécessaire identification du potentiel énergétique de la France en matière d'hydrocarbures non conventionnels. Oui à l'exploration, avait alors lâché Ladislas Poniatowski (UMP), estimant qu'il était absurde d'ignorer ce que recèle notre sous-sol, et que l'exploitation était une autre question. Même si les Etats-Unis se sont lancés depuis plusieurs années dans l'exploitation du gaz de schiste, le sujet reste polémique dans de nombreux pays, comme récemment en Algérie. La Pologne, à laquelle on promettait comme à la France un eldorado gazier sur son territoire, a accueilli des entreprises comme Chevron, Total, Eni ou Exxon. Mais après une phase d'exploration, celles-ci ont renoncé à se lancer dans l'exploitation, faute de réserves suffisantes ou accessibles. L'effondrement du prix du pétrole depuis un an a aussi contribué à rendre l'exploitation des gaz de schiste beaucoup moins rentable, comme en témoigne les difficultés financières de petites et moyennes entreprises américaines. Rosetta Beltran 6/4/2014 Romandie 7/4/2015 -
Arrivée en Suisse en 2011, la drosophile suzukii s’est propagée dans toutes les régions de Suisse. La station fédérale de recherche Agroscope a mis en place des nouvelles stratégies pour lutter contre la mouche des fruits. Les producteurs doivent en premier lieu faire attention à l'hygiène, le critère le plus important. Ces mesures d'hygiène consistent d'abord à ne laisser aucun fruit au sol et à éliminer ceux qui sont abîmés ou trop mûrs afin d'éviter la dispersion des larves, a indiqué l'institution de recherche. Le temps entre les récoltes est diminué de trois à deux jours. Les fruits doivent ensuite être livrés le plus rapidement possible aux centres de ramassage, car le délai entre la collecte et la consommation doit être court. Drosophila suzukii mâle. Martin Hauser CC BY-SA 3.0-de Des pièges de surveillance à base de liquide peuvent être utilisés dès le printemps afin de prévenir l'arrivée de l'insecte nuisible. Et des filets peuvent être posés, si la mouche se trouve déjà dans une culture. Tandis que les fruits peuvent aussi être traités chimiquement, tout en respectant la période maximale de protection de sept jours, détaille le texte. Mais ces nouvelles recommandations sont aussi contraignantes: elles engendrent un surcoût de 3000 à 10'000 francs (FCH) par hectare, selon Catherine Baroffio, spécialiste de la drosophila suzukii à Agroscope. Dégâts causés par l'insecte. Martin Hauser CC BY-SA 3.0-de En novembre dernier, le conseiller national Bruno Pezzati (PLR/ZG) avait déposé une motion cosignée par 34 parlementaires. Le conseil fédéral avait accepté l'idée d'augmenter ainsi le budget de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) de 2,5 millions de francs sur cinq ans. Ce montant sert à améliorer la recherche sur la mouche des fruits. En 2014, les vignerons avaient souffert, en plus de la météo exécrable, de la prolifération de l'insecte. Les vendanges avaient produit 9 millions de litres de moins que la moyenne des cinq années précédentes. Drosophila suzukii (ou moucheron asiatique ou drosophile à ailes tachetées) est une espèce d'insectes diptères de la famille des Drosophilidae. C'est une espèce invasive. Elle a pour particularité de pondre dans les fruits charnus (cerise...) et la larve s'en nourrit, causant des pertes de production pour les arboriculteurs, aux États-Unis ou dans le sud de l'Europe. Wikipedia Romandie 7/4/2015
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Paris - Les collectivités françaises se sont bien préparées à l'interdiction prochaine des lampes à vapeur de mercure énergivores pour l'éclairage public, dont une nouvelle étape entrera en vigueur le 13 avril, selon l'Association française de l'éclairage (AFE). Il resterait moins de 10% de lampes à vapeur de mercure dans le parc d'éclairage extérieur français, soit 900.000 points lumineux sur les 9 millions qui équipent le pays, a indiqué mardi l'AFE. En 2012, il restait encore 3 millions de points lumineux à rénover, a précisé l'AFE. A partir du 13 avril, la mise sur le marché des lampes à vapeur de mercure et de certaines lampes sodium haute pression ne sera plus autorisée, en application d'une directive européenne qui concerne l'éclairage intérieur et extérieur des collectivités. Les stocks faits par les collectivités et ceux déjà produits et présents sur le sol européen pourront encore être utilisés, mais ne pourront être réapprovisionnés. Concrètement, à moyen terme, les collectivités qui n'auraient pas encore pris en charge cette évolution de la réglementation n'auront d'autre choix que d'investir dans de nouvelles installations d'éclairage (changement de la source, du luminaire ou du candélabre). Le remplacement de ces lampes très énergivores, par des LED par exemple, permet aux collectivités de réaliser d'importantes économies d'énergie (entre 30 et 60%). L'AFE cite l'agglomération de Nantes Métropole qui économisera 120.000 euros par an avec le remplacement de ses lampes à vapeur de mercure, sur une facture totale d'éclairage de 5,7 millions d'euros en 2014. Romandie 7/4/2015
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SUISSE : Pétition en ligne pour une "Alimentation durable 2020"
Admin-lane a posté un sujet dans Autres
La pétition nationale en ligne "Alimentation durable 2020" exige plus de transparence sur les conséquences d'une forte consommation de viande. Lancée mardi par "Sentience politics", elle souhaite promouvoir la consommation d'aliments d'origine végétale. Au cours des dernières décennies, notre société a adopté un mode d'alimentation accélérant le réchauffement climatique, aggravant la faim dans le monde et la pénurie d'eau, selon le communiqué publié mardi par Sentience politics. Ce mode d'alimentation ne garantit pas une sécurité d'approvisionnement suffisante, est nuisible à la santé et contraire au principe constitutionnel de la dignité de l'animal, souligne l'organisation créée en 2013 par la Fondation Giordano Bruno Suisse (GBS). Avec cette pétition, l'organisation souhaite que les autorités (Confédération, cantons et communes) recommandent de réduire la consommation de produits d'origine animale et d'augmenter la consommation de plats végétariens et végétaliens. L'objectif est aussi de faire calculer par la Confédération ou les cantons les coûts économiques "engendrés par une consommation excessive de produits d'origine animale", qu'il s'agisse de santé, d'environnement ou des coûts liés à la dépendance agricole vis-à-vis de l'étranger. Une initiative cantonale avec les mêmes exigences a été lancée à Bâle-Ville. Les Jeunes Verts et Sentience politics lancent aussi une initiative en ville de Zurich afin notamment d'augmenter l'offre de plats végétariens et végétaliens dans les cantines publiques. Romandie 7/4/2015 -
Boycott de thon rouge : Aider À sauver le thon rouge avant qu'il soit trop tard
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pétitions : Monde aquatique
Il y a peu de belles histoires en matière de sauvegarde des espèces animales. Celle du thon rouge en Méditerranée pourrait être l’exception qui confirme la règle: sérieusement menacé de disparition il y a une dizaine d'années, ce poisson est maintenant sauvé grâce aux réglementations sur la pêche. Mais est-on maintenant tranquille pour l’avenir du thon rouge ? Jean-Marc Fromentin, spécialiste en écologie marine et halieutique à l’Ifremer, fait le point ce mercredi lors d’une conférence à l’Institut océanographique à Paris. Dans le port de Sète (Hérault), un agent des affaires maritimes inspecte un thon rouge tout juste pêché, le 17 mai 2014 - Pascal Guyot AFP Quelle est la situation du thon rouge en Méditerranée aujourd’hui ? On est sorti d’une situation critique. La tendance était très inquiétante jusqu’à la fin des années 2000 à cause de la surpêche. La crise s’est étendue sur une bonne dizaine d’années: on manquait de contrôles sur les prises et les prélèvements étaient trop élevés. Cette crise a atteint son paroxysme en 2009-2010, au moment où une demande d’inscription du thon rouge à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) a été déposée. Grâce à la mobilisation de l’opinion publique par les ONG et aux rapports scientifiques alarmants, le plan de reconstitution de la population de thon rouge a été renforcé et a permis l’inversion de la tendance et l’arrêt de la décroissance dangereuse de la biomasse. Depuis 2012, on enregistre une augmentation assez forte de la biomasse de thon rouge, tous les indicateurs sont au vert. Est-on maintenant tranquille pour le thon rouge ? On n’est jamais tranquille. La demande du marché est encore importante, sa valeur marchande reste très élevée et malgré le plan de diminution de la surcapacité de pêche, elle est toujours potentiellement très importante. Nous avons toujours besoin de contrôles. Si on les relâche, on reviendra à la situation d’avant. Quelles mesures ont permis la reconstitution de la population de thons rouges ? Ce sont les contrôles et la baisse des quotas de pêche qui ont le plus joué. Dès 2010, le quota a été divisé par trois, on est passé de 30.000 à 13.000 tonnes environ par an. La pêche illégale a aussi diminué, même si elle existe encore. On a également augmenté la taille minimale des poissons pêchés et mis des observateurs indépendants à bord des bateaux. Les contrôles à terre des débarquements et la mise en place d’un registre des captures ont renforcé le dispositif. Est-ce un exemple à suivre pour d’autres espèces ? Le principal dans l’histoire du thon rouge, c'est qu’elle prouve que quand on a la volonté politique d’enrayer une surpêche, on peut. Même avec des problématiques politiques compliquées car cela implique beaucoup de pays. On doit aussi aux ONG de s’être beaucoup mobilisées et d’avoir créé une sensibilité de l’opinion publique qui a pesé sur les autorités. 20 Minutes 7/4/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Une décision importante se profilerait-elle à court terme ? C’est en tous cas ce que semble annoncer le Ministre Di Antonio sur son site. Le propos, reproduit ci-dessous, est clair : "Actuellement, un décret datant du 10 juillet 2013 encadre l’utilisation des pesticides sur le domaine public. La volonté du Ministre Carlo DI ANTONIO est de modifier ce texte afin d’aller dans le sens d’une interdiction généralisée de l’utilisation de néonicotinoïdes sur l’ensemble de la Wallonie au vu du risque grave et évident sur la santé de nos abeilles. Les néonicotinoïdes sont des insecticides systémiques neurotoxiques qui causent d’importants dommages sur de nombreuses espèces de pollinisateurs. Dits systémique, ils sont présents dans la plante tout au long de sa vie. On les retrouve donc sur les feuilles, fleurs, racines, tiges, mais aussi dans le pollen et le nectar. Persistants dans l’environnement, ils contaminent le sol, l’eau et l’air. Carlo DI ANTONIO souligne la nécessité de réduire significativement l’utilisation des pesticides afin d’atténuer leur impact sur l’environnement, la santé humaine et notre biodiversité. En Wallonie, l'abeille domestique ainsi que les 350 espèces sauvages d’abeilles et de bourdons permettent la fécondation et la reproduction de plus de 80% des espèces végétales. 1/3 de l’alimentation humaine et 3/4 de nos cultures agricoles dépendent de la pollinisation des insectes". Reste le plus important : transformer une intention louable en une action concrète, dit Stephan Galetic, auteur de ce billet et initiateur de l'initiative Made in Abeilles. Le Soir.be 7/4/2015 -
La Belgique a été mise en demeure. La Région wallonne tarde trop à protéger les habitats et les espèces sensibles. Dans une lettre envoyée fin mars, la Commission européenne met en demeure la Belgique car elle a accumulé un retard inacceptable dans l’application de la législation européenne en matière de protection de l’environnement. C’est la mise en place du réseau Natura 2000 qui est visée. Sur 240 sites Natura 2000 en Wallonie, seuls 54 sont correctement protégés estime la Commission européenne. René Breny La Belgique dispose de deux mois pour communiquer ses observations. Passé ce délai, elle risque un avis motivé, avant une possible plainte devant la Cour de justice européenne. Le réseau Natura 2000 est composé d’un ensemble de sites où les États doivent protéger des habitats et des espèces menacés. En Belgique, ce sont les Régions qui exercent cette compétence. Et le bât blesse particulièrement en Wallonie. 240 sites Natura 2000 se situent sur son territoire, mais à l’heure actuelle les autorités régionales n’ont pris les mesures demandées par l’Europe que pour 57 d’entre eux. La Commission rappelle que la Wallonie aurait dû prendre les mesures nécessaires « au plus tard le 7 décembre 2010 ». La Région se défend en expliquant que tous les sites font l’objet d’une protection temporaire qui en empêche la dégradation. Un argument qui ne convainc ni la Commission ni les experts. « Chaque année perdue en termes de conservation, ce sont des années où il n’y a pas de protection des sites. Ceux-ci risquent de se dégrader. Le régime de protection provisoire empêche la destruction d’un site. Pas sa dégradation. Sur certains habitats naturels, les dégradations ont été très fortes », détaille Lionel Delvaux, chargé de mission chez Inter-Environnement Wallonie. René Collin, ministre wallon de la Nature, promet de boucler le dossier « fin 2015, voire début 2016 ». Un timing qui étonne certains experts. « À la vitesse où ça avance, j’ai des doutes. Ce dossier n’a jamais été une priorité », indique un observateur proche du dossier. Mais la mise en demeure de la Commission européenne pourrait accélérer les choses. Le Réseau Natura 2000 : La politique de l'Union européenne en faveur de la conservation de la nature repose essentiellement sur deux directives, la Directive "Oiseaux" de 1979 et la Directive "Habitats" de 1992. Ces deux textes législatifs constituent le cadre juridique pour la protection et la conservation en Europe des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages. Cette politique de conservation de la nature prévoit de constituer dans toute l'Union européenne un réseau écologique cohérent de zones spéciales de conservation dénommé Natura 2000. Le but principal de Natura 2000 est de contribuer à la protection de la diversité biologique sur tout le territoire de l'Union européenne en tenant compte des exigences socio-économiques. Ainsi, Natura 2000 n'interdit pas "a priori" l'exploitation de la terre ni des ressources des sites proposés, de même qu'aucun statut de protection juridique spécial n'est requis pour ces sites par la Directive Habitats. Cependant il est entendu que l'état de conservation favorable des habitats et des espèces doit être maintenu, voire amélioré. La mise en pratique de Natura 2000 est de la responsabilité des États Membres. Elle peut avoir lieu par une protection juridique ou encore par des accords de plans d'aménagement ou de gestion appropriés spécifiques aux sites. Le réseau sera structuré en terme de : - Zones de Protection Spéciales (ZPS), visant la conservation d'espèces et sous-espèces d'oiseaux figurant à l'annexe I de la Directive "Oiseaux" ainsi que les oiseaux migrateurs; - Zones Spéciales de Conservation (ZSC) visant la conservation de types d'habitats, des espèces d'animaux et des espèces végétales figurant aux annexes de la Directive "Habitats".bch-cbd naturalsciences.be LE SOIR.be 7/4/2015
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Caen (AFP) - Le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche) fait face à une nouvelle "anomalie" concernant la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération, a-t-on appris mardi auprès de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN). Des "anomalies ont été détectées dans la composition de l'acier de certaines zones du couvercle de la cuve et du fond de cuve", a indiqué à l'AFP Guillaume Bouyt, chef de la division de l'ASN basée à Caen. Il s'agit d'un problème distinct de celui annoncé en novembre par EDF sur le couvercle de cuve, a précisé le gendarme du nucléaire. Sciences et avenir 7/4/2015 -
Certains animaux aquatiques, tels les dauphins, les requins ou les salamandres, chassent et se repèrent grâce à une faculté extraordinaire : l'électroperception. À l’avant de la tête, sur l’expansion osseuse qu’on appelle le « rostre » et que l’on peut assimiler à leur nez, les dauphins de Guyane possèdent... des embryons de moustache ! En juillet 2011, des chercheurs allemands ont montré que ceux-ci renfermaient une sorte de mucus, une substance qui confère à ces animaux un véritable sixième sens appelé électroperception, leur permettant de déceler de faibles champs électriques émis dans l’eau par d’autres animaux. Les dauphins partagent cette faculté avec, entre autres, les raies, les lamproies et les ornithorynques. Selon les espèces, ces électrorécepteurs sont répartis sur tout le corps de l’animal ou localisés dans la tête. L'axolotl, un amphibien, a hérité d'un prédateur marin vivant il y a 500 millions d'années la capacité à déceler les champs électriques. Bruno Cavignaux / Biosphoto / AFP Mais l’usage qu’ils font de ce système sensoriel est encore flou. Dotés d’une vue défaillante, les requins, eux, l’utilisent pour chasser en eau trouble ou dans l’obscurité et ainsi débusquer leurs proies, même cachées ! Un sens qui serait également utile pour communiquer ou s’orienter dans des conditions de visibilité réduite. Pour mieux comprendre l’origine de cette faculté, une équipe anglo-américaine de neurobiologistes et biologistes a étudié en octobre 2011 le système d’électro-réception de deux espèces représentant chacune une branche de l’arbre de l’évolution des vertébrés, qui se sont scindées il y a des centaines de millions d’années : l’axolotl du Mexique, un amphibien proche des salamandres pour la lignée des vertébrés terrestres (voir photo ci-dessus), et le poisson-spatule du Mississippi, pour celle des poissons dits à "nageoires rayonnées". Conclusion ? Leurs organes électro-sensoriels se sont développés suivant le même modèle, à partir du même tissu embryonnaire de la peau. Il existerait donc un ancien système sensoriel hérité d’un ancêtre commun, un prédateur marin ayant vécu il y a 500 millions d’années… Les récepteurs ne fonctionnant que dans l’eau, cette faculté sensorielle a disparu chez les reptiles, les oiseaux et les mammifères avec l’émergence de la vie terrestre. Il est moins évident de comprendre exactement pourquoi elle s’est en partie éteinte dans le monde aquatique. "La perte de l’électro-réception chez l’ancêtre de presque toutes les espèces de poissons actuelles est une énigme ! souligne Clare Baker, maître de conférence en neurobiologie à l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne), qui a participé à l’étude. On peut imaginer qu’il n’en ait plus eu besoin parce qu’il chassait dans des eaux peu profondes, en journée, avec de meilleures conditions de luminosité". Et la chercheuse d’ajouter : "Chez les amphibiens, l’électro-réception s’est perdue pour la lignée menant aux grenouilles et aux crapauds, mais elle s’est maintenue chez les salamandres et les apodes. Là encore, difficile d’en donner la raison…" Sciences et avenir 7/4/2015
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Une raie vole la prise de pêcheurs
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Des pêcheurs ont attrapé un poisson et ce moment a été filmé en vidéo mais ils voient s'échapper le beau poisson ramené au bout de leur fil... qu'une raie leur a disputé. Romeo Ba 15/3/2015 Afin d'empêcher l'animal marin de leur piquer leur proie, les pêcheurs ont bien essayé de ramener le poisson vers le bord, sur le sable. Qu'à cela ne tienne, la raie se rapproche idem, recouvre sa proie de son large corps et le ramène dans l'eau pour en faire son repas ! La raie se nourrit généralement de crustacés, de plancton et parfois, comme c'est le cas dans cette vidéo, de petits poissons. Vivant généralement sur les fonds marins, camouflée par le sable grâce à sa forme aplatie, elle a une technique de chasse particulière, visible sur la vidéo : elle recouvre ses proies afin de les immobiliser et de les diriger vers sa bouche, située sur la face ventrale. Sciences et avenir 7/4/2015 -
Des responsables dans le nord de la Chine ont promis de suspendre l'activité de plusieurs usines chimiques, après qu'une manifestation contre leurs émissions polluantes ait été émaillée de violences, la police faisant usage de matraques et gaz lacrymogènes. Dans un communiqué, le Centre d'information sur les droits de l'Homme en Mongolie du Sud (SMHRIC), une association de défense des membres de l'ethnie mongole, a affirmé qu'une personne avait été tuée et des dizaines d'autres arrêtées lors de l'intervention de 2.000 policiers durant le week-end. Les manifestants dénoncaient les pollutions causées par ces raffineries, qu'ils accusent de déverser leurs polluants dans la steppe servant de pâturage aux éleveurs locaux. Chine: une manifestation antipollution réprimée : Une personne serait morte et 50 autres ont été arrêtées après que quelque 2000 policiers aient réprimé une manifestation organisée par des villageois pour protester contre la pollution occasionnée par une usine chimique située dans la Mongolie intérieure, une province chinoise. Selon un groupe humanitaire basé à New York, qui rapporte l'information, les habitants de Naimen Banner sont descendus dans les rues pour dénoncer un complexe chimique polluant les terres. Le Centre d'information des droits de l'homme en Mongolie du Sud cite un témoin disant que la police a dispersé les manifestants en utilisant de balles à caoutchouc, des gaz lacrymogènes et de canons à eau, provoquant la mort de l'un d'entre eux. Un responsable des autorités locales a dit ne pas être en mesure de confirmer cette mort, refusant de faire tout autre commentaire. La Mongolie intérieure connaît sporadiquement des moments de troubles depuis 2011, quand cette vaste région dans le nord de la Chine avait connu nombre de manifestations à la suite de mort d'un berger d'origine mongol, heurté par un camion, lors d'une mouvement de protestation contre la pollution provoquée par une mine de charbon. Le Figaro Le Figaro 7/1/2015