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L'UE engage le fer avec la Chine sur le solaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Solaire
BRUXELLES (Bruxelles-Capitale) - L'organisation EU ProSun, qui regroupe les fabricants européens de panneaux solaires, s'inquiète du compromis négocié entre la Commission européenne et Pékin sur les exportations chinoises de panneaux solaires et menace de saisir la Cour européenne de justice, a-t-elle indiqué jeudi à l'AFP. Le compromis en vue est absurde, car il prévoit un prix minimum de vente en Europe encore inférieur à celui pratiqué actuellement et considéré comme du dumping, qui est de 59 centimes par watt, a expliqué à l'AFP le président d'EU ProSun, Milan Nitzschke, pour qui cela équivaut à offrir des garanties de vente à la Chine. Selon le quotidien économique allemand Handelsblatt, le compromis prévoit que la Chine puisse exporter jusqu'à sept gigawatts de panneaux solaires par an vers l'Europe avec un prix minimum de 57 centimes par watt. Au-delà de sept gigawatts, les exportations de panneaux solaires chinois vers l'Europe seraient soumises à des taxes antidumping de 47,6%. Si ce compromis est accepté, nous saisirons la Cour européenne de justice à Luxembourg, a averti M. Nitzschke. Les services du commissaire européen chargé du Commerce, Karel De Gucht, n'ont pas confirmé les informations du Handelsblatt, soulignant que les discussions sont en cours au plus haut niveau et les deux parties cherchent à parvenir à une solution amiable. M. De Gucht avait fait part fin juin au cours d'une visite à Pékin de son espoir de parvenir à une solution négociée dans ce dossier. La Chine avait par la suite proposé de plafonner ses exportations vers l'Europe à 10 gigawatts par an. Elle avait exporté l'an dernier pour 12 gigawatts de panneaux solaires vers l'UE. La Commission européenne a imposé le 6 juin des taxes antidumping provisoires sur le solaire chinois, au taux de 11,8%. Ce taux doit passer à 47,6% le 6 août si Pékin et Bruxelles ne parviennent pas à trouver un terrain d'entente d'ici là. Selon un diplomate européen interrogé par l'AFP, la Commission a informé mercredi les Etats membres que les négociations avec la Chine sont en bonne voie, sans donner de détails. ROMANDIE 25/7/2013 -
Les mois et les années les plus chauds depuis 1880
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
TOKYO - La chaleur étouffante qui règne sur une large partie du Japon depuis le 6 juillet a déjà tué au moins 62 personnes rien qu'à Tokyo et envoyé des milliers d'individus victimes de malaises à l'hôpital, selon les informations compilées par les médias. Depuis un peu moins de trois semaines, la température dépasse allègrement 30 voire 35 degrés à l'ombre dans un grand nombre de sites de l'est, du centre et de l'ouest de l'archipel. Plusieurs centaines de personnes sont chaque jour hospitalisées quelques heures à cause de cette canicule, parfois des groupes entiers d'écoliers ou plus souvent des vieillards. La plupart des victimes décédées sont âgées de plus de 65 ans. On les retrouve inanimées chez elles, dans dans leur jardin, voire sous leur serre. Les autorités recommandent certes d'économiser de l'électricité à cause d'un déficit de production lié à l'absence de réacteurs nucléaires, mais elles invitent à utiliser à bon escient les climatiseurs personnels (qui équipent la plupart des foyers), sans quoi la température dans des maisons peu aérées peut devenir insoutenable. Des bénévoles rendent parfois visite aux vieillards pour les inciter à boire régulièrement et à régler correctement leur climatiseur, mais ces dispositions restent insuffisantes, tout comme les appels à la prudence régulièrement relayés par les médias. La saison des pluies a été peu intense et s'est terminée très tôt dans l'est du Japon cette année. Elle a immédiatement été suivie depuis le 6 juillet de journées torrides, tandis que des régions du nord-ouest sont aux contraire victimes de précipitations infernales. ROMANDIE 25/7/2013 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Le système de refroidissement d'un réacteur non endommagé de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon s'est temporairement arrêté jeudi. Un incident qui intervient alors que la vapeur est toujours visible au-dessus du bâtiment d'une autre tranche affectée. Le dispositif de refroidissement du réacteur numéro 6, un peu à l'écart des quatre qui ont notamment été détruits par le tsunami, s'est arrêté lors d'un test. Il a été remis en service quelques heures après, a indiqué la compagnie Tepco Tokyo Electric Power (Tepco), l'exploitant du site. Les ennuis sont devenus quotidiens à la centrale de Fukushima Daiichi, mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. Quelque 3000 techniciens et ouvriers s'escriment sur le complexe pour préparer son démantèlement. Outre des fuites d'eau radioactive qui polluent l'océan Pacifique voisin, une vapeur inexpliquée s'échappe de façon intermittente depuis une semaine du bâtiment éventré du réacteur 3. "Elle était encore visible ce jeudi", a observé un porte-parole de Tepco. L'origine de cette vapeur reste inconnue. Le réacteur 3 est un des trois de la centrale (sur six) dans lesquels le combustible nucléaire a fondu après le tremblement de terre et le tsunami. C'est sans doute le plus endommagé de l'ensemble, car il a aussi subi une explosion d'hydrogène qui a soufflé le toit du bâtiment mi-mars 2011, laissant une partie des installations à l'air. ROMANDIE 25/7/2013 -
PARIS (France) - La France doit rationaliser son soutien aux énergies renouvelables du fait de la crise budgétaire, qui rend les objectifs ambitieux mais coûteux pour 2020 difficiles à atteindre, a préconisé la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi. S'il reconnaît que la politique menée ces dernières année a permis d'obtenir des résultats, le gendarme des finances publiques pointe d'importantes insuffisances. Critiquant des défaillances des pouvoirs publics dans la prise de décision, notamment dans le photovoltaïque, la Cour relève aussi que les aides pour doper les énergies propres n'évitent pas une complexité juridique qui favorise les contentieux et freine les projets. L'Etat n'a pas non plus développé une expertise suffisante, et le contrôle de l'usage de ses aides, notamment fiscales, reste insuffisant, critique-t-elle dans un rapport de 240 pages. Dans ses huit recommandations finales, la Cour des comptes suggère notamment de réserver les moyens de soutien aux installations les plus efficientes compte tenu de leur coût, de leur part dans la production énergétique et de leur contenu en emplois. L'institution défend aussi des simplifications juridiques (éolien, géothermie), un dispositif de contrôle du soutien public (notamment dans le solaire et la biomasse) ainsi que des appels d'offres réservés aux filières en retard sur leurs objectifs ou ne bénéficiant pas de mécanisme de tarifs d'achat bonifiés de l'énergie. La Cour ne conteste néanmoins pas directement l'objectif des 23% d'énergies renouvelables que s'est fixé la France pour 2020. Mais à 13,1% en 2011, le pays est déjà en retard, souligne-t-elle, ce qui rend donc les objectifs globaux à 2020 difficiles à atteindre alors que la crise économique impose de réduire les dépenses et réduit la demande énergétique. Ces objectifs peuvent encore être remplis mais à condition d'en accepter les complications, notent les Sages de la rue Cambon, citant les impacts sur les finances publiques, le pouvoir d'achat, la compétitivité économique, mais aussi l'environnement (effets sur les paysages, l'exploitation des forêts ou encore les émissions de CO2 des centrales de back-up à l'intermittence des renouvelables. La Cour ne chiffre pas le coût total de cet objectif de 2020 mais souligne qu'il sera très coûteux. Ainsi, pour son objectif de 17 millions de tonnes équivalent pétrole d'origine renouvelable supplémentaire en 2020 par rapport à 2005, la France n'en était qu'à 2,3 millions en 2011, soit 1/7ème, pour un engagement financier estimé à 14,3 milliards d'euros à cette date, selon la Cour. La Cour souligne aussi que la part dévolue aux renouvelables de la CSPE, une taxe sur l'électricité, pourrait selon elle atteindre 8 milliards d'euros par an en 2020, contre 3 milliards en 2013 et 1,4 milliard en 2011, et un total de 40,5 milliards cumulés sur la période 2012-2020. ROMANDIE 25/7/2013
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JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO (Japon) - Une telle communication est très mauvaise. Cela montre que vous ne savez pas ce que vous faites, a lancé vendredi à Tepco un expert américain de l'énergie atomique, membre d'un comité de la compagnie d'électricité qui s'intéresse notamment à l'accident de Fukushima. Dale Klein, ancien président de la Commission de régulation nucléaire des Etats-Unis, a vertement critiqué les responsables de Tokyo Electric Power (Tepco) pour avoir mis des semaines avant de reconnaître que de l'eau hautement radioactive s'écoulait dans l'océan Pacifique, qui borde la centrale de Fukushima ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Cette façon de faire (concernant la gestion de l'eau contaminée) démontre des lacunes de prise de décision, a tancé ce spécialiste qui préside le comité mis en place par Tepco pour l'aider à gérer la crise. Il semble aussi que vous n'ayez pas tenu les Japonais informés, s'est-il agacé, répétant lors d'une conférence de presse les propos tenus plus tôt vendredi matin devant la direction de Tepco. La compagnie a fini lundi dernier par avouer que de l'eau souterraine pleine de tritium, strontium, césium et autres éléments radioactifs ne stagnait pas sous terre, comme prétendu pendant des semaines, mais descendait jusqu'à l'océan. Tout en s'excusant une énième fois pour l'accident de Fukushima qui a causé des soucis et dommages à la population, le patron de Tepco, Naomi Hirose, a reconnu qu'il y avait eu plusieurs occasions auparavant de soupçonner une fuite de l'eau contaminée dans la mer, mais que la décision d'annoncer cette possibilité n'a été prise qu'une fois de nombreuses données accumulées et analysées. Je pense honteusement qu'on aurait pu le dire plus tôt, a-t-il dit. Il a toutefois affirmé que le fait que l'aveu ait eu lieu au lendemain d'élections sénatoriales remportées par le parti pro-nucléaire du Premier ministre Shinzo Abe n'était qu'un fâcheux concours de circonstances. Nous n'avons pas eu la volonté de reporter l'annonce après le scrutin, contrairement à ce que pensent certains, a assuré M. Hirose. Les autres membres du comité ont également sévèrement mis en cause la façon d'agir de Tepco en laquelle le public n'a nullement confiance. La communication sur l'eau contaminée a été mauvaise et lente, mais Tepco doit à l'avenir être vigilante sur sa façon de tenir la population informée, car il est à prévoir que d'autres problèmes techniques auront lieu, le démantèlement étant une tâche très complexe qui prendra du temps, a déclaré Barbara Judge, présidente émérite de l'autorité nucléaire britannique. Et d'ajouter: une communication améliorée est indispensable pour recouvrer la confiance. Pour Masafumi Sakurai, un membre japonais du comité de suivi, la tactique, erronée de Tepco a toujours été tant qu'on n'a pas complètement vérifié on ne peut pas annoncer. Mais tout en sachant (que l'eau fuyait probablement en mer) cela n'a pas été annoncé assez tôt. ROMANDIE 26/7/2013 -
Titanus giganteus, l'un des plus gros insectes du monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Insectes, y compris arachnidés
Le [b style="color: rgb(0, 0, 0); font-family: sans-serif; font-size: 14.545454025268555px; line-height: 21.59090805053711px; background-color: rgb(255, 255, 255);"]titan[/b] (Titanus giganteus), seule espèce du genre Titanus, est un coléoptère appartenant à la famille Cerambycidae. Le titan est le plus gros représentant de cette famille dans la forêt amazonienne. Il est aussi candidat au titre de plus gros insecte du monde avec une taille dépassant les 15 cm (le plus grand titanus découvert mesurait 16,7 cm). Les adultes possèdent de solides mandibules et trois épines à chaque côté du prothorax. Ils ne se nourrissent pas. Le stade adulte est consacré à la reproduction. Nocturnes, les mâles sont attirés par la lumière alors que les femelles y sont insensibles. Il se rencontre dans les forêts pluviales de Colombie, du Pérou, d'Équateur, de Guyane (Suriname, Guyana et Guyane) et du Brésil. On dénombre en moyenne une femelle pour dix mâles il est donc moralement déconseillé de les capturer en vue de la reproduction. Les pièges lumineux qui servent à leur capture produisent donc essentiellement des mâles. [b style="color: rgb(0, 0, 0);"]Leur cycle biologique est mal connu.[/b] Les mâles se défendent par des sifflements d'alerte et se combattent à l'aide de leurs mandibules et de leurs épines. L'espèce a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1771 sous le nom initial de Cerambyx giganteus. Le genre a été décrit par l'entomologiste français Jean Guillaume Audinet-Serville en 1832. Vue de dessus (dos)En vol vue de dessus Vue de dessous (face ventrale) - Images : Didier Descouens / Creative Commons WIKIPEDIA juillet 2013 -
Titanus giganteus, l'un des plus gros insectes du monde
BelleMuezza a posté un sujet dans Insectes, y compris arachnidés
Si vous partez en vacances en Amérique du sud, peut-être aurez vous l’occasion de rencontrer Le Titan. Cet insecte pouvant atteindre 15 centimètres de long est considéré comme le plus gros coléoptère du monde. Image : Didier Descouens / Creative Commons - Le titan : Guyane Titanus giganteus, ou plus simplement le Titan porte bien son nom. Il est incontestablement le plus grand coléoptère de la planète. Son corps peut atteindre 15 centimètres de long (un spécimen a même atteint 17 cm) et ses puissantes mandibules sont réputées pour avoir la force de casser en deux un crayon en bois. Si la créature peut paraître à première vue terrifiante, il n’y a que peu de craintes à avoir. Premièrement, vous tomberez difficilement nez à nez avec elle, celle-ci vivant uniquement dans les forêts tropicales humides d'Amérique du Sud. Deuxièmement, le spécimen est complètement inoffensif et il vous faudra vraiment vous acharnez sur lui pour pouvoir prétendre avoir été victimes des tenailles qui lui font office de mâchoires. A l'heure actuelle, on ne sait que peu de choses sur le Titan. L’espèce particulièrement discrète est difficile à observer. Jusqu’à aujourd’hui, aucune larve d’insecte n’a été identifiée. Selon les chercheurs, le stade larvaire du coléoptère se déroulerait sous terre durant plusieurs années. La créature se nourrirait alors de bois en décomposition jusqu’à être complètement développée. Mais ceci n'a pas pu être réellement observé. Au stade adulte, le Titan mâle ne se nourrit jamais et préfère partir à la conquête de femelles. Lorsqu’il décide de bouger et voler pour rejoindre une congénère et se reproduire, il puise son énergie sur ses réserves. Le décollage lui demandant trop d’efforts, il grimpe aux arbres et se lance d’une branche. Attiré par la lumière le Titan est un insecte nocturne, de couleur sombre. Il n'est donc pas facile à repérer en pleine nature. Pour pouvoir l'observer, il faut ainsi l'attirer à l’aide de sources lumineuses placées dans l’obscurité. D'ailleurs, cette curiosité naturelle attire beaucoup de touristes prêts à payer très cher pour pouvoir observer l’insecte dans son milieu naturel. Néanmoins, comme beaucoup d'espèces vivant dans les forêts tropicales, l'insecte est aujourd'hui de plus en plus menacé, notamment par une destruction de son habitat. MAXISCIENCES 23/7/2013 -
Incendie sur une plateforme gazière dans le Golfe du Mexique
BelleMuezza a posté un sujet dans GAZ NATUREL
WASHINGTON (District of Columbia) - Un incendie s'est déclaré mardi soir sur une plateforme d'extraction de gaz dans le Golfe du Mexique après la découverte d'une fuite qui a provoqué l'évacuation des employés, dont aucun n'a été blessé, a-t-on appris auprès du Bureau américain de la sécurité et de l'environnement (BSEE). La plateforme, baptisée Hercules 265, est exploitée par la société Walter Oil and Gas Corporation basée à Houston, au Texas. Elle est située à environ 88 km au large des côtes (de l'Etat américain) de la Louisiane, a précisé Eileen Angelico, porte-parole du BSEE, dans un email envoyé à l'AFP. Selon le BSEE, une fuite de gaz s'est déclarée dans la journée mardi, engendrant l'évacuation des 44 employés présents sur la structure. Puis, dans la soirée, vers 23H50 (04H50 GMT), le gaz qui s'échappait de la fuite a pris feu. Au moment de la déflagration personne n'était à bord (de la plateforme) et personne n'a été blessé, a souligné Mme Angelico. Dans la matinée de mercredi, un bateau-pompe était à pied d'oeuvre pour tenter de maîtriser l'incendie. Les garde-côtes ont dépêché sur place une vedette, un hélicoptère et un avion. En 2010, c'est dans cette même zone du Golfe du Mexique qu'une explosion sur la plateforme Deepwater Horizon avait fait 11 morts et provoqué une fuite de pétrole que la firme BP avait mis 87 jours à arrêter en cimentant le gisement, à 4.000 mètres sous le fond de la mer. ROMANDIE 24/7/2013 -
SUISSE : Capture du lynx bernois qui sera placé en captivité
BelleMuezza a posté un sujet dans Lynx - Caracals, Servals
Le lynx, dont l'autorisation de tir avait été donnée par le canton de Berne, a été capturé mardi soir dans l'Oberland bernois alors qu'il venait de tuer un mouton. Le félin sera transféré au parc animalier de Zurich où il fera office de lynx reproducteur. Il y a un peu plus d'une semaine, l'Office de l'agriculture et de la nature du canton de Berne avait annoncé avoir donné son feu vert pour abattre ce jeune félin. Entre-temps le parc animalier de Zurich Langenberg a manifesté son intérêt à accueillir un lynx reproducteur pour compléter son lynx femelle déjà âgée, a expliqué mercredi le canton de Berne. Ce lynx, né en liberté, sera placé exceptionnellement en captivité. Les prédateurs comme le loup, le lynx ou l'ours nés en liberté développent rapidement des troubles comportementaux lorsqu'ils sont en captivité. Pour cette raison, les programmes de gestion de ces prédateurs prévoient que les animaux qui provoquent des dommages soient abattus et non capturés. Ce jeune animal, relativement habitué à la présence humaine, s'était bien accommodé de la vie dans un enclos lors d'une première période en captivité. Pour cette raison, le canton de Berne et l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) ont décidé de déroger au principe selon lequel un lynx né en liberté ne doit pas être mis en captivité. Le jeune lynx baptisé Luna avait été retrouvé en automne 2012 amaigri et sans parents. Il avait alors été placé à l'Etablissement d'élevage du gibier de Landshut à Utzenstorf (BE). Comme le prévoit le concept Lynx suisse, le jeune animal, en bonne santé, avait été relâché ce printemps dans la région où il avait été trouvé. Mais son appétit pour les moutons a contraint l'inspection de la chasse du canton de Berne à autoriser le tir du jeune félin de la vallée de la Kander. Luna a tué six moutons entre le 22 juin et le 4 juillet. L'animal s'était spécialisé dans la traque aux moutons. Ce comportement inhabituel pour un lynx serait dû à son séjour à Landshut où il séjournait à côté d'un pâturage avec des moutons. ----->On peut dire, jusqu'à maintenant, que ce jeune lynx a de la chance ! Il perd, certes, sa liberté mais il a la vie sauve !!! ROM24/7/2013 -
Actualité concernant les loups en France
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Besançon (AFP) - Un loup a été photographié dans le Jura, où il n'est pas officiellement implanté, après l'attaque d'un troupeau d'ovins lors de laquelle trois bêtes ont été tuées et deux autres blessées, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture. L'attaque a eu lieu le 17 juillet, à Foncine-le-Haut (Jura), à quelques kilomètres de la Suisse, où le loup est présent. "Les personnels de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont venus voir les carcasses et tout laisse à penser qu'on s'inscrit dans le cadre d'une attaque de loup, qui reste à confirmer mais avec une marge d'erreur minime", a dit à l'AFP Thierry Humbert, directeur de cabinet du préfet du Jura. Un loup a été photographié dans le Jura, où il n'est pas officiellement implanté, après l'attaque d'un troupeau d'ovins lors de laquelle trois bêtes ont été tuées et deux autres blessées, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture. (c) Afp "Un cliché pris dès le lendemain à partir d’un piège photographique installé à proximité du lieu de l’attaque a permis d’identifier un animal présentant toutes les caractéristiques" du loup, a par ailleurs déclaré la préfecture dans un communiqué. Selon M. Humbert, cette attaque est "un cas isolé qui ne préfigure pas pour l'instant le retour de l'animal dans le département du Jura". "Les services de l’Etat restent en relation avec l'exploitant concerné et ont entrepris une action d'information et de sensibilisation auprès des autres éleveurs locaux", a précisé la préfecture. SCIENCES ET AVENIR 24/7/2013 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Les autorités tchèques ont annoncé mardi avoir démantelé un réseau international de trafic illégal de cornes de rhinocéros blancs en provenance d'Afrique du Sud vers des pays asiatiques. Les douaniers ont saisi 24 cornes, dont la valeur est à 4,76 millions de francs. "Seize personnes ont été mises en examen, dont quinze ont été placées en détention. Elles risquent jusqu'à huit ans de prison", selon un communiqué de la police. Les organisateurs recrutaient en République tchèque des chasseurs et finançaient leurs déplacements en Afrique du Sud, pour obtenir légalement des cornes de rhinocéros sous forme de trophées de chasse. "Chaque chasseur a été autorisé à abattre un rhinocéros, dans une ferme locale", précise le communiqué. "[b style="font-size: 13px;"]De retour en République tchèque, ils ont été obligés de remettre les trophées aux organisateurs du trafic qui comptaient les exporter vers l'Asie[/b]", où de prétendues vertus médicinales et aphrodisiaques sont attribuées aux cornes de rhinocéros. L'Afrique du Sud abrite les trois quarts des rhinocéros dans le monde. Le ministère sud-africain de l'Environnement a annoncé début juillet que 461 rhinocéros avaient été abattus dans le pays depuis le début de l'année. Les rhinocéros sont inscrits depuis 1977 sur l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), qui interdit le commerce de leurs parties. Mais les rhinocéros blancs d'Afrique du Sud et du Swaziland sont inscrits à l'annexe II, qui permet la chasse et la vente de trophées. ROMANDIE 23/7/2013 -
Le trou du forage géothermique de St-Gall est désormais stabilisé, cinq jours après le séisme provoqué par les travaux. Les spécialistes peuvent commencer à analyser les causes exactes du tremblement de terre qui a causé des dégâts sur des façades dans la région samedi matin. Au total, 77 déclarations de dommages ont été signalées, ont indiqué mercredi les autorités de la ville de St-Gall. Parmi les dégâts, on compte notamment des façades fissurées et des vases ou des vitres de voiture brisées, a précisé leur porte-parole Roman Kohler. Le montant des dommages devrait être connu dans un mois. Le séisme, d'une magnitude de 3,6 sur l'échelle de Richter, avait été suivi de 25 autres secousses. Le forage, qui avait atteint jusqu'à 4450 mètres de profondeur, a été arrêté. Depuis le début de la semaine, des matériaux ont été injectés pour étancher le fond du puits. Les experts supposent en effet que les profondeurs contiennent du gaz. Les installations du forage sont par ailleurs en cours de démontage. Les spécialistes doivent désormais établir les options qui s'offrent au projet géothermique. Une sonde va être descendue dans le puits pour obtenir davantage d'informations sur la température et la pression régnant dans les profondeurs. Une décision sur l'avenir du projet sera prise la semaine prochaine au plus tôt. ROMANDIE 24/7/2013
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Les vents font tourner les éoliennes, mais ils donnent aussi naissance à la houle, en lui transmettant de l’énergie. Le projet Oyster d’Aquamarine Power veut l’exploiter pour produire une électricité verte. Le système immergé a l’avantage d’être uniquement mécanique, l’électronique et la centrale hydroélectrique se trouvant sur la terre ferme. Quelques explications s’imposent. La technologie de l'énergie des vagues Oyster a un certain nombre d'avantages concurrentiels naturels: Accessibilité - matériel électrique Oyster est à terre, efficacité, fiabilité, adaptabilité et pas d'émission de CO2... Ces dernières années, plusieurs technologies ont vu le jour pour produire de l’électricité à partir de ressources naturelles et renouvelables. Ainsi, les panneaux solaires, et leurs cellules photovoltaïques, tirent profit du rayonnement solaire pour produire un courant, tandis que les éoliennes, qu’elles soient terrestres ou marines, exploitent les vents dans le même but. Ces deux alternatives sont régulièrement évoquées, car en vogue pour le moment, mais il en existe d’autres… Sous certaines conditions, les vents du large transmettent une bonne partie de leur énergie aux masses d’eau, ce qui génère des mouvements oscillatoires à leur surface : en d’autres termes, la houle. Ce phénomène ondulatoire est intéressant, car il peut se propager sur de longues distances avec peu de pertes d’énergie, jusqu’à arriver sur des côtes où il pourrait être exploité. Selon l’Agence internationale de l'énergie (AIE), le potentiel énergétique mondial de cette ressource serait estimé entre 8.000 et 80.000 TWh/an, soit 5 fois la demande énergétique mondiale dans le meilleur des cas. Vidéo d'animation présentant le projet... Aquamarine Power En France, la puissance moyenne transmise par les vagues sur la façade atlantique serait d’environ 45 kW par mètre de ligne de côte. Après quelques calculs, et selon un document de l’Ifremer, l’énergie houlomotrice disponible en Métropole s’élèverait à 417 TWh/an, une valeur proche de ce que notre pays a consommé en 2000 (450 TWh). Pour exploiter ce potentiel, l’une des solutions adaptées pourrait bientôt nous être livrée par nos voisins britanniques. Puisqu'il dépasse à peine de l'eau, le système houlomoteur Oyster 800 a peu d'impact visuel sur les paysages. aquamarinepowerltd, Flickr, DR Développé par Aquamarine Power, le dispositif en question se nomme Oyster, le modèle dernier né ayant reçu le numéro 800. Concrètement, une installation se divise en deux parties distinctes. La première est terrestre, tandis que la seconde est immergée par 10 à 15 m de fond, environ 500 m au large des côtes. Cette localisation est importante, car elle permet une récolte efficace de l’énergie, tout en limitant une exposition trop importante du dispositif aux grandes tempêtes, celles-ci ayant tendance à survenir plus fortement au large. Sous l’eau, l’Oyster se compose d’un volet mobile relié à une base fixe par des pivots. De par sa nature flottante, l’appendice se tient à la verticale, avec son extrémité qui dépasse légèrement de la surface. Il est emporté par les vagues, et se déplace donc d’avant en arrière, tout en actionnant passivement deux pistons. Leur rôle : comprimer de l’eau douce présente dans un circuit fermé. Elle est alors envoyée sur la terre ferme par des conduites, où elle alimente une centrale hydroélectrique, avant de revenir vers le volet mobile. Ainsi, le courant électrique n’est pas produit sous l’eau mais sur la terre ferme. D’ailleurs, l’installation immergée ne contient pas d’électronique, de système de contrôle, d’embrayage ni quoi que ce soit d’autre sensible à l’eau ou tout simplement fragile. Autre avantage du système : si la mer devient vraiment trop grosse, le volet s’immerge spontanément durant le passage des vagues, étant donné qu’il est fixé sur le fond. Cette vidéo montre la deuxième génération l'Oyster 800 d'Aquamarine Power, la machine utilise l'énergie des vagues en fonctionnement au Centre Énergie EMEC (European Marine) dans les Orcades, en Écosse. Un modèle testé au large des îles Orcades (Écosse) a ainsi très bien fonctionné durant plusieurs mois sous des vagues d’une hauteur moyenne de 5,3 m, et résisté à des vagues de 9 m. L’idée d’utiliser une centrale hydroélectrique terrestre est intéressante aussi parce que cette technologie est maîtrisée depuis de nombreuses années et qu’une telle installation est facile à entretenir. Parlons chiffres. D’une largeur de 26 m, l’Oyster 800 testé depuis le 14 février avait produit 10 MWh en 144 h de fonctionnement lorsqu’il est entré en maintenance, voilà quelques jours. Le 19 avril, il a produit 1 MWh en seulement 5 h. Détail encourageant : seul un cylindre a été utilisé. Certes, cette situation riche en enseignements est involontaire, puisqu’elle est liée à des problèmes techniques rencontrés sur les quatre valves anti-retours associées au deuxième cylindre de compression... La technologie étant récente, peu d’informations sont disponibles sur l’impact environnemental du système Oyster. Cependant, nous savons déjà qu’il a un faible impact visuel et qu’il n’émet pas de CO2 lorsqu’il est en fonctionnement. Par ailleurs, les structures immergées ne se déplacent pas à de grandes vitesses, elles ne représentent donc pas un danger pour la faune locale. Face au potentiel disponible, l’exploitation des vagues pour produire de l’électricité pourrait être promise à un bel avenir, lorsque les technologies requises seront au point, et prêtes à se développer à un niveau industriel. En ce sens, le projet porté par Aquamarine Power semble sur la bonne voie. À l’avenir, la filière houlomotrice pourrait également devenir un précieux allié pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique. En effet, et contrairement à l’éolien, sa production est prévisible jusqu’à 5 jours à l’avance grâce à divers modèles informatiques, ce qui permet de mieux gérer l’injection de son électricité dans les réseaux. Cet avantage pourrait servir à compenser la nature fluctuante de la production électrique des éoliennes ou des panneaux solaires. FUTURA SCIENCES 10/7/2013
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Bioluminescence et convection marine sont étroitement liées
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Les mouvements de convection en Méditerranée ont été mis en évidence grâce au télescope sous-marin Antares, qui s’est retrouvé ébloui en raison d’un accroissement de la bioluminescence de certains organismes. Une nouvelle étude montre le lien qui existe entre cette prolifération biologique et les mouvements de la mer. En 2009 et 2010, le télescope sous-marin Antares a observé un étrange phénomène : une brusque augmentation de la bioluminescence due aux organismes abyssaux. Ceci a permis de révéler un lien inattendu entre une activité biologique – la bioluminescence – et le mouvement de masses d'eau en milieu profond. En effet, les mouvements de convection dans le golfe du Lion apportent aux eaux profondes de l'oxygène et des nutriments qui «boostent» l'activité biologique. Publiés le 10 juillet dans Plos One, ces travaux ont été réalisés par une équipe coordonnée par des chercheurs CNRS de l'Institut méditerranéen d'océanographie et du Centre de physique des particules de Marseille. Le golfe du Lion couvre une partie de la mer Méditerranée, du Languedoc-Roussillon à Toulon. D'un point de vue océanographique, c'est un golfe intéressant à plusieurs titres : car beaucoup de fleuves s'y jettent (le Rhône, l'Aude, l'Hérault, etc.), et la tramontane et le mistral influent les courants de surfaces. Cyrill, Flickr, by nc nd 2.0 Déployé au large de Toulon, le télescope Antares a pour but de détecter le passage des neutrinos cosmiques de très haute énergie. Ces particules interagissent peu avec la matière. Néanmoins, lorsque l'une d'entre elles frappe une molécule d'eau, elle peut produire un muon, une particule chargée qui émet des photons lors de son passage. C'est cette radiation que les 900 photomultiplicateurs d'Antares sont chargés d'observer à 2.400 m de profondeur. Schéma de l'impact de la formation d'eaux denses sur l'activité de bioluminescence en milieu profond qui est observée à l'aide du télescope Antares. www.mathildedestelle.com Ces profondeurs ne sont pas aussi sombres qu'on pourrait le croire : 90 % des organismes abyssaux sont en effet capables d'émettre de la lumière. Elle intervient dans de nombreuses interactions écologiques comme l'attirance des proies ou les comportements liés à la reproduction. Les bactéries des abysses, qu'elles soient libres, en symbiose avec des animaux ou bien attachées à des particules en suspension, peuvent émettre de la lumière en continu et sont adaptées à leur environnement, comme l'ont démontré Christian Tamburini et ses collègues dans un autre article publié en juin dernier. Cette bioluminescence n'avait pas gêné la mission d'Antares. Néanmoins, deux épisodes survenus entre mars et juillet des années 2009 et 2010 ont littéralement ébloui le télescope. Le bruit de fond lumineux mesuré par le détecteur, généralement compris entre 40 et 100 kHz, est soudain passé à 9.000 kHz. Ce pic de bioluminescence coïncide avec une augmentation de la température de l'eau et de la salinité. Ceci a permis aux chercheurs de faire le lien entre la bioluminescence et les mouvements de convection ayant lieu dans le golfe du Lion. Lors des hivers particulièrement froids et secs, la température des eaux superficielles du golfe du Lion chute tandis que leur salinité augmente du fait de l'évaporation. Résultat, ces masses d'eau deviennent plus lourdes que celles qui les soutiennent, et elles coulent vers le bas. Ce mouvement, dit de convection, est bien connu. Or, les eaux superficielles sont riches en oxygène et en nutriments. En s'enfonçant, elles apportent aux eaux profondes des ressources permettant à l'activité biologique de s'intensifier. C'est ce pic d'intensité de l'activité biologique qu'Antares a observé de façon inattendue. Les chercheurs estiment que la mesure de la bioluminescence pourrait devenir la première méthode pour mesurer en continu l'activité biologique en eaux profondes. Elle permettrait de mieux comprendre l'impact sur la vie des mouvements des masses d'eau et la circulation océanique. Ceci est d'autant plus important que des phénomènes tels que les convections d'eau profonde devraient diminuer notablement au cours de ce siècle du fait du réchauffement climatique. Cette diminution aura des conséquences importantes sur les écosystèmes profonds, qui se verront privés de cet apport en nutriments et en oxygène. Les chercheurs entendent désormais déterminer les organismes responsables de la lumière observée par Antares encore non identifiés, et développer une instrumentation permettant de mesurer la bioluminescence en continu et de façon autonome. FUTURA SCIENCES 22/7/2013 -
Les secouristes chinois continuaient mardi d'inspecter des bâtiments effondrés ou ensevelis à la recherche de survivants. Des séismes ont frappé lundi la province de Gansu, dans le nord-ouest du pays, faisant au moins 89 morts. Des soldats creusent des couches de terre et de sable afin d'atteindre des maisons modestes ensevelies par des glissements de terrain, selon des images diffusées par la télévision d'Etat CCTV. Des victimes grièvement blessées étaient enveloppées dans des couvertures de sûreté et transportées par hélicoptère jusqu'à un hôpital de la capitale provinciale de Lanzhou. Le Gansu a été touché lundi matin par un séisme de magnitude de 5,9, suivi d'une forte réplique de magnitude 5,6, avec des épicentres situés à seulement 10 km de profondeur selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Selon des estimations préléminaires rapportées par l'agence Chine nouvelle, au moins 5785 maisons se sont effondrées et 73'000 autres habitations étaient sérieusement endommagées, pour beaucoup rendues inhabitables. Le bilan officiel s'élevait lundi soir à 89 morts et quelque 600 personnes gravement blessées, selon les autorités de la ville de Dingxi, subdivision administrative supervisant les districts les plus touchés par les secousses. Des centaines de répliques de magnitudes diverses ont été enregistrées lundi dans cette région montagneuse. Si le Gansu, en grande partie désertique, est la province la moins peuplée du pays, la région de Dingxi possède une forte concentration de fermes et de villages. Alors que les prévisions météorologiques pronostiquent d'importantes précipitations, de lourds nuages s'accumulaient mardi matin dans le ciel au-dessus des régions frappées par les séismes. Des orages pourraient compliquer la tâche des secouristes et entraîner de nouveaux glissements de terrain. ROMANDIE 23/7/2013
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO (Province de Tokyo) - Une nouvelle émission de vapeur, la deuxième en une semaine, a été détectée mardi matin autour du bâtiment du réacteur n°3 de la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé la compagnie exploitante Tepco. La vapeur a été aperçue autour du cinquième étage du bâtiment éventré vers 09H00 du matin (00H00 GMT), a précisé Tokyo Electric Power (Tepco). La compagnie a précisé que les mesures effectuées n'avaient révélé aucune augmentation d'émanations radioactives, ajoutant que de l'eau de refroidissement continuait d'être injectée dans le réacteur de ce bâtiment et dans sa piscine de stockage du combustible. Jeudi dernier, un filet de vapeur s'était déjà échappé toute la journée du même bâtiment du réacteur 3, le plus endommagé des six de la centrale Fukushima Daiichi. Il avait disparu vendredi. Tepco avait indiqué que ces rejets pourraient être dus à l'évaporation d'eau de pluie, et qu'aucune élévation de la radioactivité n'avait été constatée, pas plus qu'une quelconque augmentation soudaine de température dans la cuve du réacteur. Par ailleurs, Tepco a reconnu lundi pour la première fois que des eaux souterraines radioactives accumulées au pied de la centrale accidentée s'étaient écoulées dans l'océan Pacifique voisin. La compagnie avait annoncé début juillet que de fortes doses d'éléments radioactifs toxiques avaient été détectées dans ces eaux souterraines, mentionnant notamment une multiplication par 110 du niveau de césium 134 mesuré dans un puits de prélèvement entre les réacteurs et la mer. Elle avait soutenu dans un premier temps que ces eaux polluées avaient été largement contenues par les bases en béton et armatures en acier des fondations de la centrale, semblant écarter au départ une diffusion massive dans la mer. La centrale Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011: du combustible a fondu dans trois des six réacteurs du site, d'où la présence de nombreux éléments radioactifs alentour. ROMANDIE 23/7/2013 -
La moitié des papillons des prairies ont disparu en vingt ans en Europe. Ce déclin devrait "déclencher la sonnette d'alarme" sur l'état de la biodiversité, alerte mardi l'Agence européenne de l'environnement (AEE) dans un rapport. Ces papillons "sont des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes", et donc de "la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes", précise l'AEE. "Ce déclin très important des papillons des prairies devrait déclencher la sonnette d'alarme", a déclaré le directeur exécutif de l'AEE, Hans Bruyninckx, dans un communiqué. "Si nous ne parvenons pas à maintenir ces habitats, nous pourrions perdre beaucoup de ces espèces pour toujours". "[b style="font-size: 13px;"]Nous devons reconnaître l'importance de ces papillons et d'autres insectes, la pollinisation qu'ils réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l'agricultur[/b]e", ajoute-t-il. Selon l'étude de l'AEE, qui porte sur l'évolution de 17 espèces de papillons des prairies entre 1990 et 2011, huit ont décliné dont l'Argus bleu, deux sont restées stables comme l'Aurore, et une a augmenté. Pour huit espèces, comme l'Hespérie du chiendent, la tendance est "incertaine". L'agriculture intensive est à l'origine de ce déclin, ainsi que l'abandon de terres dans des régions montagneuses, principalement dans le sud et l'ouest de l'Europe, où peu à peu les prairies se transforment en broussaille ou en bois. Dans certaines régions du nord-ouest de l'Europe, les papillons des prairies n'ont plus comme espace que les bords de route, des voies ferroviaires, ou les zones urbaines. ROMANDIE 23/7/2013
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Chine: une usine de charbon assèche les sources d'eau alentour
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Charbon
PEKIN - Un grand groupe public chinois producteur de charbon a provoqué des baisses catastrophiques des niveaux d'eau dans les lacs et puits autour d'une usine en Mongolie intérieure (nord), selon un rapport de Greenpeace publié mardi. Pour assurer son fonctionnement, cette usine du conglomérat Shenhua Group pompe de l'eau jusqu'à 100 kilomètres de distance, affirme l'organisation écologiste, indiquant avoir réalisé onze visites dans la région en l'espace de cinq mois. Un lac nommé Subeinaoer a vu sa surface réduite de 62% entre 2004 et 2011, tandis que les agriculteurs et les éleveurs se plaignent de la disparition de leurs pâturages, grignotés par la prolifération des dunes de sable. Habitués à creuser des puits profonds de 10 à 20 mètres, les habitants de la région doivent désormais creuser jusqu'à 100 voire 150 mètres de profondeur pour trouver de l'eau, a observé le responsable du rapport, Deng Ping. Selon Greenpeace, il s'agit d'un parfait exemple du développement débridé des industries liées au charbon en Chine, empiétant de plus en plus sur les ressources d'eau du pays. La Chine, le plus gros consommateur d'énergie de la planète, tire plus de 70% de son énergie du charbon, dont il est le premier pays producteur. Située à Ordos, capitale de la Mongolie intérieure, l'usine de Shenhua incriminée est l'un des rares sites industriels spécialisés dans l'utilisation du charbon pour fabriquer des produits chimiques. Greenpeace a précisément ciblé cette usine de crainte qu'elle ne serve de modèle à un secteur industriel très gourmand en eau, a déclaré le militant Li Yan, notant que ces projets sont jugés importants (...) pour l'industrie toute entière. C'est le premier grand groupe public chinois auquel Greenpeace s'attaque de façon directe, a ajouté Li. Contactés par l'AFP, des responsables de Shenhua Group (à ne pas confondre avec la société possédant le club de football Shanghai Shenhua) n'étaient pas disponibles mardi pour commenter le rapport de Greenpeace. La Chine est confrontée à une pression croissante de la part de sa population pour diminuer des niveaux de pollution extrêmes, et des manifestations contre des sites industriels jugés nocifs sont souvent organisées par les riverains. Par ailleurs, une étude scientifique américaine publiée le mois dernier avait montré que la politique consistant depuis des décennies à fournir gratuitement du charbon durant l'hiver aux populations du nord de la Chine contribuait à réduire leur espérance de vie de cinq ans. ROMANDIE 23/7/2013 -
SUISSE : plus de 40 porcelets périssent dans les flammes à Hasle
BelleMuezza a posté un sujet dans ANIMAUX de la FERME
Plus de 40 porcelets ont péri dans l'incendie d'une grange mardi matin près de Hasle (LU). Une partie des animaux et la maison d'habitation ont pu être sauvés. L'incendie s'est déclaré vers 9h30 dans cette ferme isolée, a indiqué mardi la police cantonale lucernoise. Les pompiers de Hasle, village situé à 13 km de la ferme, et d'Entlebuch (LU) sont intervenus avec deux camions remplis de 3200 litres d'eau. Plus de 40 porcelets ont péri dans les flammes, mais plus de 50 autres porcelets, la truie, des vaches et des veaux ont pu être sauvés. ROMANDIE 23/7/2013 -
Du pétrole découvert au large de la Guyane !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu - Infos PETROLE
LONDRES (Greater London) - L'espoir de trouver un gisement pétrolier commercialement exploitable au large de la Guyane s'est de nouveau réduit mardi avec l'annonce de l'échec du quatrième forage exploratoire, le troisième de rang après la découverte de 2011. La compagnie pétrolière britannique Tullow a annoncé ce nouvel échec, ses espoirs de découvrir avec ses partenaires Shell et Total des hydrocarbures exploitables au large du département français reposant désormais sur un ultime forage. Le puits d'exploration GM-ES-4 sur le site de Cebus a été bouché et abandonné après un forage à une profondeur totale de 6.292 mètres (dont 2.252 m de profondeur et 4.040 mètres sous la croûte terrestre), qui n'a montré aucune trace d'hydrocarbures, indique Tullow dans un rapport d'activité. Le puits Cebus-1 était un forage exploratoire ambitieux, qui n'a pas rencontré d'hydrocarbures. La campagne actuelle en Guyane se conclut maintenant avec le puits GM-ES-5, a commenté Angus McCoss, directeur de l'exploration de Tullow. Une porte-parole de Shell France a confirmé à l'AFP l'échec du forage, mais indiqué que le géant anglo-néerlandais, opérateur du permis guyanais, ne renonçait pas à mener à bien son importante --et coûteuse-- campagne d'exploration. C'est vrai que c'est le troisième (échec) de suite mais on sait qu'il y a un système pétrolier dans la zone et il faut continuer à forer, a-t-elle déclaré. Le navire de forage Stena ICEMax va désormais forer GM-ES-5, le dernier puits du programme d'exploration. Ce forage, qui va débuter cet été, sera plus proche du lieu de la découverte de pétrole il y a deux ans. La découverte de pétrole au large de la Guyane avait été annoncée début septembre 2011, après qu'un premier forage effectué par Tullow Oil dans le réservoir Zaedyus a rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d'eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l'océan). Située à environ 150 kilomètres au nord-est de Cayenne, cette découverte avait éveillé les espoirs d'un premier gisement de pétrole majeur sur le territoire français, au large d'un des départements les plus pauvres du pays. Mais les deux forages suivants, distants de quelques kilomètres du premier, n'avaient rien donné. Vient donc s'ajouter l'échec du 4e forage, réalisé à environ 40 kilomètres du premier, plus près de la frontière brésilienne. Shell est devenu l'opérateur du permis d'exploration Guyane Maritime, dont il détient 45% des parts, devant Tullow Oil (27,5%), le géant pétrolier français Total (25%) et deux autres britanniques, Northern Petroleum et Wessex, qui se partagent les 2,5% restants. Les géologues présument que le sous-sol de la côte nord-est de l'Amérique du Sud est similaire à celui riche en hydrocarbures du Golfe de Guinée en Afrique car les deux étaient reliées avant que les continents ne se forment et dérivent loin l'un de l'autre. D'autres nouvelles mitigées ont été annoncées ce mardi pour ces groupes: Tullow a annoncé avoir trouvé du gaz au large du Mozambique, alors qu'il espérait du pétrole plus rentable. Quant à Total, son partenaire australien Oil Search a annoncé mardi que deux forages offshore en Papouasie-Nouvelle-Guinée avaient trouvé du gaz mais que les volumes de ceux-ci devraient probablement être modestes. Ces découvertes restent significatives, a fait valoir Oil Search dans ses résultats trimestriels. ROMANDIE 24/7/2013 -
JAPON : La décontamination de la zone d'évacuation
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : Impact environnemental et humain
TOKYO (Province de Tokyo) - La décontamination et le nettoyage de la région autour de la centrale de Fukushima pourraient coûter jusqu'à 5.800 milliards de yens (44 milliards d'euros), selon une étude officielle, alors qu'une troisième émanation de vapeur a été constatée mercredi au dessus du bâtiment d'un réacteur. Selon l'Institut national des sciences et technologies industrielles, les opérations de nettoyage et de décontamination coûteraient cinq fois plus cher que ce qui était initialement estimé et budgété par le gouvernement. Nous espérons que cette étude aidera à établir des plans de décontamination des forêts et des régions agricoles, et favorisera également le retour des habitants chez eux, indique l'Institut dans son rapport rendu public mardi. Le coût chiffré par l'Institut varie selon les scenarios retenus: l'un prévoit le transport et le stockage de sol contaminé en zones agricoles, un autre évoque une hypothèse où la terre des zones contaminées serait simplement retournée. Le rapport a été publié alors que pratiquement chaque jour une mauvaise nouvelle arrive de la centrale de Fukushima, et que son opérateur est de plus en plus la cible de critiques ouvertes des autorités. Lundi, après avoir affirmé le contraire, Tokyo Electric Power (Tepco) a admis que l'eau contaminée par la radioactivité s'était finalement écoulée dans l'océan Pacifique tout proche de la centrale, soit une semaine après l'alerte donnée par l'autorité de sûreté nucléaire sur une possible fuite. Cette lenteur à admettre la fuite est extrêmement déplorable, a fustigé mardi le ministre du commerce Toshimitsu Motegi, tandis que le puissant secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga, a estimé que ce genre d'information grave aurait dû être révélée rapidement. Mercredi, TEPCO n'a cette fois pas perdu de temps pour annoncer une nouvelle émanation de vapeur au dessus du bâtiment du réacteur n°3 de la centrale, la troisième en une semaine. La compagnie a affirmé que les mesures effectuées n'avaient révélé aucune augmentation d'émanations radioactives, ajoutant toutefois qu'[b style="font-size: 13px;"]elle ignorait toujours l'origine de cette vapeur, l'une des hypothèses étant l'évaporation d'eau de pluie accumulée[/b]. Vendredi dernier, Tepco avait également dû admettre que près de 2.000 travailleurs de la centrale accidentée présentaient un risque accru de cancer de la thyroïde. Ce chiffre représente près de 10% de l'ensemble des ouvriers ayant travaillé sur le site et qui ont eu la thyroïde exposée à des doses cumulées de radiations supérieures à 100 millisieverts. Ces mauvaises nouvelles en série arrivent alors qu'après sa victoire aux élections sénatoriales de dimanche dernier, le Premier ministre conservateur Shinzo Abe a désormais tous les leviers politiques en main et devrait favoriser le redémarrage de réacteurs nucléaires dans l'archipel, comme l'y poussent les milieux patronaux. Avant les sénatoriales, l'ensemble des partis d'opposition avaient fait campagne contre le nucléaire. 48 des 50 réacteurs du pays sont actuellement à l'arrêt, notamment par mesure de précaution, depuis l'accident de Fukushima. ROMANDIE 24/7/2013 -
Les colonies d’abeilles domestiques ne bannissent pas les ouvrières infectées par le Varroa destructor ou le Nosema ceranae, malgré les effets que ces parasites ont sur leurs hôtes. En effet, ils impacteraient l'activité de gènes dans le cerveau et la production de molécules de reconnaissance sur la cuticule. Et si les insectes malades partaient d’eux-mêmes pour réduire les risques de transmission ? Depuis plusieurs années, il n’est pas rare, à la sortie de l’hiver, qu’un apiculteur français ou transfrontalier ait à constater la mort de 30 à 50 % de ses abeilles. Actuellement, de nombreux agents ont été tenus pour responsables de cette surmortalité, dont les très médiatiques néonicotinoïdes. Voici quelques mois, l’Efsa a d’ailleurs reconnu qu’ils faisaient courir des risques aux abeilles. Par conséquent, la Commission européenne a dernièrement restreint leur usage, tout comme celui du fipronil, un autre insecticide décrié. Les abeilles, malgré leur vie sociale extrêmement hiérarchisée, auraient une personnalité propre dont les bases moléculaires sont identiques à celles des vertébrés. Heureusement, les envies de liberté de quelques abeilles sont parfaitement compatibles avec le mode de fonctionnement des ruches. L. Brian Stauffer Cependant, même les plus «antipesticides» savent que l’utilisation des produits phytosanitaires n’explique pas tout. Les abeilles Apis mellifera doivent aussi faire face à d’autres maux bien souvent méconnus. Parmi eux, l’acarien Varroa destructor et le microchampignon Nosema ceranae sont régulièrement cités. Ils sont tous deux arrivés d’Asie, et tendent à fragiliser les abeilles : l’ectoparasite Varroa se nourrit de leur hémolymphe, et l’endoparasite Nosema cause des infections fongiques. Quel que soit le parasite dont elles sont victimes, les abeilles infectées quittent souvent leur ruche prématurément, parfois au point de mettre leur vie en péril. Pour certains experts, ce comportement serait lié à une forme d’immunité sociale, la colonie chasse les malades pour éviter toute contamination, mais des doutes subsistent. En cause, peu d’informations disponibles sur les effets physiologiques ou neurologiques d’une activité parasitique. Dans ce contexte, une zone d’ombre vient d’être levée par Cynthia McDonnell, de l’Inra d’Avignon, dans la revue BMC Ecology. Visiblement, les abeilles parasitées ne sont pas chassées. Le Varroa destructor est également un vecteur de maladie. Les abeilles parasitées ont généralement plus de virus dans le corps que des individus sains. Garza Subtropical Agricultural Research Center Weslaco Les chercheurs se sont intéressés aux hydrocarbures présents sur la cuticule des abeilles, car ils interviennent dans la reconnaissance intraspécifique. Grâce à ces agents, un insecte peut par exemple connaître la colonie d’appartenance d’un autre. Leur profil a été étudié à l’aide de la chromatographie en phase gazeuse et d’un spectromètre de masse, chez des abeilles volontairement infectées depuis cinq jours par l’un ou l’autre des parasites. Résultat : la composition en hydrocarbures cuticulaires a changé dans les deux cas. Cependant, ces modifications n’ont aucun impact sur le comportement de l’individu malade, ou sur ses relations sociales. Il est accepté par la ruche tel qu’il est. Dans une deuxième série d’observations, les chercheurs ont focalisé leur attention sur l’expression des gènes dans les cerveaux d’abeilles parasitées par le varroa ou le noséma, ainsi que chez des individus sains. Les insectes victimes de l’acarien ont vu l’activité de 455 de leurs gènes altérée, certains étant impliqués dans la voie du GABA ou de la sérotonine. Pour sa part, le champignon unicellulaire modifie l’activité de 57 gènes, dont 20 sont aussi affectés par le varroa. Certaines des séquences de nucléotides incriminées jouent un rôle dans le stress oxydatif, la fonction neuronale ou le comportement exploratoire. Ainsi, les parasites entraînent des modifications au niveau des hydrocarbures cuticulaires exprimés et de la transcription de nombreux gènes dans le cerveau, mais cela n’altère en rien le comportement ou les liens sociaux des individus parasités. En revanche, le profil des gènes exprimés par une abeille quittant prématurément la ruche indique que les voies moléculaires qui régissent ce comportement ne sont pas les mêmes que celles activées lors d’une exploration classique. Cela pourrait signifier que les abeilles parasitées adoptent elles-mêmes un comportement de lutte contre la présence du parasite. En s’éloignant, elles feraient un geste altruiste pour éviter toute transmission, et ainsi protéger la colonie. FUTURA SCIENCES 21/7/2013
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80 % de la jungle de Bornéo modifiée par l’Homme
BelleMuezza a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
À Bornéo, on découvre régulièrement de nouvelles espèces. Voilà qui pourrait rapidement changer, car la forêt tropicale est mise à mal : son anthropisation impacte 80 % de la jungle malaisienne. L’île de Bornéo est célèbre pour la richesse de sa biodiversité. Des dizaines de milliers d’espèces animales et végétales se partagent cette immense forêt tropicale qui s’étend sur le Brunei, la Malaisie et l’Indonésie. Cependant, l’île est menacée par une déforestation qui frappe par sa rapidité. L’industrie du bois, le développement des plantations de palme ainsi que les feux de forêt ravagent complètement la jungle. Dans une nouvelle étude, parue dans la revue Plos One, une équipe montre que la partie malaisienne de l’île est à 80 % impactée par l’anthropisation des sols. Les images Landsat montrent les routes successives (en rose) construites entre 1990 et 2009 dans une région boisée du « Cœur de Bornéo », à Sarawak. Jane Bryan et al., Plos One, 2013 À partir des données satellite issues du projet Carnegie Landsat Analysis System-lite (CLASlite), l’équipe menée par le chercheur Greg Asner a montré qu’entre 1990 et 2009 près de 364.000 km de routes ont été construits dans la forêt du côté malaisien. L’état de dégradation des États de Sabah et Sarawak n’avait jamais été quantifié de façon aussi précise. D’après l’étude, seulement 8 % et 3 % des zones de forêts de Sabah et Sarawak demeurent intactes. À titre de comparaison, 54 % de la forêt tropicale du Brunei est épargné. Les études antérieures utilisaient des méthodes de cartographie satellite. Or, par ce moyen, les résultats ne pouvaient pas prendre en compte la dégradation de la forêt. «L'exploitation forestière lourde laisse un sillage de dégradation des forêts et, ce, même si la zone peut encore ressembler à une forêt dans l'imagerie satellite classique. Avec le système CLASlite, nous pouvons voir les effets de l'exploitation sur la voûte intérieure de la forêt. Le système a révélé une dégradation extrêmement répandue dans ce cas», commente Greg Asner. Bornéo est une île de biodiversité, mais tout comme Madagascar, elle est confrontée à une frénésie d’utilisation des sols qui, non réglementée, pourrait bien mettre en danger l’écosystème entier de l’île. FUTURA SCIENCES 22/7/2013 -
L’océan Indien vient, contre son gré, de s’enrichir en conteneurs. En cause, un navire de 316 m, le MOL Comfort, qui s’y est brisé le 17 juin dernier, mais ce n’est que le 27 juin que sa partie arrière a coulé. Elle gît désormais par 4.000 m de fond, à 750 km des côtes indiennes. Une pollution est à craindre, mais il n’y aurait rien à faire… Un nouvel accident maritime ne va rien arranger à la pollution des océans par des conteneurs, un problème de plus en plus préoccupant. Le 17 juin dernier, le porte-conteneurs MOL Comfort, un navire de 316 m de long, s’est cassé en deux dans l’océan Indien, probablement en raison de la forte houle qui sévissait dans la zone. Ce navire, affrété par l’armateur nippon Mitsui Osk Lines (MOL), faisait alors route vers le canal de Suez et l’Europe du nord, avec un peu plus de 7.000 conteneurs à son bord. La partie arrière du MOL Comfort a dérivé à la vitesse de 75 km par jour durant 10 jours avant de sombrer. MRCC Mumbai Les deux morceaux du navire se sont mis à dériver. En raison des mauvaises conditions climatiques, le remorquage de la partie avant, et de ses 1.000 t de fioul, n’a pas pu débuter avant le 26 juin. Elle fait actuellement route vers le Sultanat d’Oman. La situation est tout autre pour l’arrière du bateau : il a sombré ce 27 juin à 9 h 48 (heure de Paris) à 750 km des côtes indiennes, emportant avec lui 1.700 conteneurs et 1.500 t de fioul par 4.000 m de fond. En sombrant, la partie arrière du MOL Comfort a perdu de nombreux conteneurs. S'ils flottent, ils vont constituer un danger supplémentaire pour les autres navires circulant dans l'océan Indien. GCaptain Selon des propos de Christine Bossard, porte-parole de l'ONG écologiste Robin des bois, rapportés dans Le Monde : «Au total, ce sont environ 4.000 conteneurs qui ont été perdus dans l'océan : une bonne partie, située sur le pont, était déjà tombée à l'eau avant que l'arrière [ne] sombre». Par ailleurs, elle précise : «Cet accident va entraîner une pollution de la zone, très riche en poissons, dans la mesure où 10 à 15 % des conteneurs contiennent des matières dangereuses». Aucune opération de récupération n’est envisagée en raison de la profondeur à laquelle gît l’épave. Une enquête est en cours pour comprendre les causes de cet accident qui n’a pas fait de victime, les 26 membres d’équipage ayant été évacués à temps. Cependant, les six navires jumeaux du MOL Comfort devraient voir leur coque renforcée dans les mois à venir. Plusieurs photographies du naufrage sont visibles sur le site GCaptain. FUTURA SCIENCES 1/7/2013
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Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
À en croire de nombreux spécialistes ou associations, les stocks de poissons s’effondrent dans le nord-est de l’Atlantique. Pourtant, une nouvelle étude démontre que cela n’est pas toujours vrai, et que c’est même plutôt l’inverse dans certains cas. De plus en plus de stocks sont exploités durablement, notamment grâce à une diminution des efforts de pêche qui résulte d'une réforme européenne décidée en 2002. Définie par l’Union européenne, la politique commune de la pêche (PCP) est régie par un ensemble de règlements, dont certains visent à conserver et exploiter durablement les stocks de poissons dans les eaux européennes. Le défi est de taille, car le nord-est de l’Atlantique est quotidiennement sillonné par 80.000 navires de pêche. De nombreuses voix se sont déjà élevées pour décrier cette initiative, car les stocks de poissons ont pendant de longues années été surexploités, au point de régulièrement décroître, prouvant ainsi l’inefficacité de la PCP. Les stocks de poissons ne seraient pas tous en déficit. Dans leur étude, Paul Fernandes et Robin Cook se sont notamment intéressés aux stocks de harengs (Clupea harengus), de maquereaux communs (Scomber scombrus) ou de chinchards (Trachurus trachurus), trois espèces qui ont un grand intérêt commercial. Brian_Abbott, Flickr, cc by nc sa 2.0 [b style="font-size: 13px;"]Visiblement, les détracteurs de la politique commune de la pêche ont partiellement tort[/b], car certains efforts semblent porter leurs fruits, du moins si l’on en croit l’étude publiée par Paul Fernandes et Robin Cook dans la revue Current Biology. Leur article conclut un travail d’enquête au cours duquel l’évolution de 57 stocks de poissons répartis en quatre groupes (morues, pélagiques, démersaux et poissons plats) a été retracée pour ces 60 dernières années. Pour ce faire, les chercheurs, qui travaillent respectivement pour les universités d’Aberdeen et de Strathclyde (Royaume-Uni), ont collecté des données auprès d’organismes publics sur le commerce du poisson en Europe, mais aussi sur les actions menées par les navires de la flotte européenne. Elles se composent notamment de millions d’informations sur la longueur, le stade de développement, le poids ou encore le sexe des animaux prélevés. Toutes ces données ont ensuite été utilisées pour alimenter un modèle mathématique qui fournit des estimations sur la taille des stocks. Les résultats obtenus ont été validés par le Conseil international pour l'exploration de la mer (Ciem). Ainsi, il semble bien que plusieurs stocks soient actuellement exploités durablement, une tendance qui tend à s’accroître depuis le début des années 2000, sachant que de profondes réformes ont été entreprises dans le cadre de la PCP en 2002. Elles incluaient notamment la fixation par espèce et par zone de pêche de nouveaux quotas de prélèvements, ainsi qu’un soutien plus marqué à l’aquaculture. Effectivement, l’amélioration des stocks coïncide avec la diminution de la pression de pêche qui a résulté de ces décisions. Avec ses six millions de tonnes de poissons fournies chaque année, grâce à ses 80.000 navires de pêche et à l'aquaculture, l'Union européenne occupe la quatrième place des producteurs de cette ressource dans le monde. Ohio Sea Grant and Stone Laboratory, Flickr, cc by nc 2.0 Dans ce contexte, l’année 2011 est particulièrement symbolique, car pour la première fois depuis 1960, la majorité des stocks étudiés a été exploitée durablement, donc sans surpêche (en fonction de normes définies préalablement par des experts). Attention, les populations de poissons ne sont pas rétablies pour autant. Simplement, il est possible qu’elles parviennent à récupérer leur état initial, si les efforts de pêche restent en l’état durant encore de nombreuses années. Notons toutefois que, selon l’étude, le cas de la morue (Gadus morhua) reste précaire. La restauration de ses stocks nécessite encore des efforts. Certains experts nuancent tout de même ces résultats, bien qu’ils soulignent l’amélioration positive de quelques indicateurs. Leur principal argument : il y a plus de 57 stocks de poissons dans la zone étudiée, il faut donc éviter de tirer des conclusions générales trop hâtivement. Cependant, ils reconnaissent que l’étude s’est penchée sur le cas des espèces «les plus commerciales». Quoi qu’il en soit, ces résultats se veulent pour le moins encourageants. FUTURA SCIENCES 23/7/2013