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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. New York (AFP) - Accrochés à leurs petites bouteilles d'eau minérale, les New-Yorkais luttaient vendredi contre une vague de chaleur exceptionnelle, avec une température ressentie de plus de 40 degrés à la veille du week-end en raison de l'humidité. Depuis le début de la semaine, les températures dépassent les 34 degrés dans la journée, avec un ressenti nettement supérieur. Et la nuit n'apporte qu'un répit très relatif , la chaleur restant largement prisonnière du bitume. La ville est sous "avis de chaleur excessive" et la mairie a multiplié les recommandations, invitant les habitants à "utiliser l'air conditionné, éviter la déshydratation et prendre des nouvelles de (leurs) voisins, amis ou proches vulnérables". Plus de 420 centres de "rafraîchissement" sont ouverts pour ceux qui en ont besoin, a-t-elle souligné. Il s'agit généralement de bibliothèques ou de centres pour personnes âgées, avec air conditionné. La chaîne de télévision locale NY1 n'est pas en reste et recommande toutes les demi-heures de boire de l'eau, mais pas d'alcool ni de boissons sucrées, et de rester si possible à l'intérieur, en attendant une baisse des températures prévue ce week-end, après des orages qui pourraient être violents. Dans les rues chauffées à blanc, New-Yorkais et touristes composent au mieux. Certains cyclistes circulent torse nu. Une passante s'évente à la plume de paon. Les joueurs d'échecs d'Union square ont apporté des ombrelles ou des parasols. Des enfants jouent avec délice dans les jets d'eau de Battery park ou de Washington square. A Central park, une femme et son chien se rafraîchissaient vendredi en milieu de journée sous un jet d'arrosage automatique. Et dans certains immeubles, les portiers distribuent de petites bouteilles d'eau aux résidents. Les trains entre New York et Boston ont été légèrement ralentis par précaution, au cas où la chaleur jouerait sur les rails. Certains petits vendeurs de rue se désolent. "Il fait trop chaud, ce n'est pas bon pour les affaires", explique Mohammed Rahman, qui vend hot-dogs, curries et biryanis depuis son petit camion métallique à l'angle de la 47e rue et de la 3e avenue. Sur la 23e rue, un autre vendeur brade son étalage de fraises et myrtilles à un dollar la boîte, la moitié du prix habituel. Certains immeubles de bureau ont très légèrement augmenté la température intérieure en raison de la pression sur la consommation d'électricité, avec les climatisations qui marchent à plein régime. "La vague de chaleur a fait monter la consommation d'électricité quasiment au record" enregistré en 2011 , a précisé la compagnie d'électricité Con Edison. Une église luthérienne, Gustavus Adolphus, a elle choisi l'humour, affichant sur son panneau d'information : "le diable a appelé, il veut récupérer sa météo". Un décès a été attribué à la chaleur à New York: celui d'un homme de 57 ans, à Staten island le 8 juillet. Ces fortes températures touchent tout le nord-est des Etats-Unis, jusqu'à Chicago. Les villes de Boston, Philadelphie, Washington étaient toutes vendredi sous un "avis de chaleur excessive". Le soulagement devrait intervenir durant le week-end sous forme d'orages. Et déjà la météo nationale a prévenu: certains pourraient être très violents, avec de fortes précipitations. SCIENCES ET AVENIR 19/7/2013
  2. LONDRES - Le gouvernement britannique a proposé vendredi la mise en place du régime fiscal sur l'extraction de gaz de schiste le plus généreux au monde afin de déveloper massivement cette ressource malgré les critiques des organisations écologistes. Le ministère des Finances a indiqué dans un communiqué qu'il voulait abaisser le taux d'imposition sur une partie de la production de gaz de schiste de 62%, taux appliqué au pétrole et au gaz conventionnel, à 30%. Le gouvernement, qui veut s'assurer que les populations locales profitent de cette manne, souhaite par ailleurs qu'au moins 100.000 livres par puits, soient investis par les compagnies au bénéfice de ces populations. Le gaz de schiste est une ressource ayant l'énorme potentiel d'élargir le mix énergétique du Rotaume-Uni. Nous voulons créer les bonnes conditions pour que le secteur explore et débloque ce potentiel en permettant aux populations d'en partager les bénéfices, a déclaré le ministre des Finances, George Osborne. [b style="font-size: 13px;"]Ce nouveau régime fiscal, dont je veux faire le plus généreux pour le gaz de schiste dans le monde, y contribuera.[/b] Je veux que la Grande-Bretagne soit le leader de la révolution du gaz de schiste, car elle a le potentiel de créer des milliers d'emplois et de maintenir les factures à un bas niveau pour des millions de gens, a ajouté le Chancelier de l'Echiquier. [b style="font-size: 13px;"]Ces propositions vont faire l'objet d'une procédure de consultation avant que le gouvernement ne mette au point les mesures définitives qui seront inclues dans la loi de finances 2014.[/b] Un récent rapport du British Geological Survey a révélé que les ressources en gaz de schiste dans le nord de l'Angleterre étaient deux fois plus importantes qu'une précédente estimation des ressources de l'ensemble du pays, a rappelé le ministère. En décembre, le gouvernement avait donné son autorisation à la reprise de forages exploratoires par fracturation hydraulique tout en l'assortissant de nouveaux contrôles pour éviter les risques sismiques. La société Cuadrilla Resources avait dû interrompre en 2011 ses forages dans le nord-est de l'Angleterre, après l'enregistrement de légères secousses telluriques. Cette technique controversée et interdite en France, qui consiste à fracturer la roche en grande profondeur avec un mélange d'eau et de produits chimiques projeté à haute pression afin d'en libérer les hydrocarbures, est jugée polluante par les écologistes. Promettre des avantages fiscaux à des groupes énergétiques pollueurs qui menacent nos communautés et notre environnement au moment où tous les autres doivent se serrer la ceinture, est une honte, a dénoncé Andrew Pendleton des Amis de la Terre. ROMANDIE 19/7/2013
  3. DINARD (France / Ille-et-Vilaine) - Le projet de construction d'une usine marémotrice en Grande-Bretagne a relancé le débat sur l'impact sur l'écosystème du barrage de la Rance près de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) qui, selon des organisations environnementales, a été sous-évalué, ce qu'EDF réfute. En Grande-Bretagne, un consortium d'investisseurs privés, Hafren Power, envisage la construction d'une usine similaire à celle de la Rance, mais 25 fois plus puissante, sur la Severn, dans le sud-ouest du royaume. D'une longueur de 18 kilomètres, l'usine envisagée sur la Severn, avec 1.026 turbines, devrait produire 5% de la consommation électrique du Royaume-Uni. En comparaison, l'usine bretonne barre le fleuve côtier La Rance sur 750 mètres avec ses 24 turbines immergées et fournit 500.000 MW/h, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 240.000 habitants. Le seul précédent en Europe de ce type d'usine, c'est celle de la Rance qui représente donc un retour d'expérience majeur pour juger concrètement de l'impact environnemental d'un barrage sur un estuaire, a expliqué à l'AFP Jonathan White, président du Severn Rivers Trust (SRT), une organisation écologiste locale. Après quelques recherches et interviews de responsables de collectivités en Bretagne, M. White, auteur d'un film de 16 minutes sur le barrage de la Rance, a partagé ses conclusions avec des organisations environnementales et des parlementaires britanniques. Selon lui, il y a un impact extraordinaire en termes de sédimentation. Plusieurs groupes environnementaux britanniques se sont appuyés sur les conclusions concernant la Rance pour plaider l'abandon du projet de la Severn. Et en juin, une commission parlementaire britannique sur l'Energie et le Climat a conclu que le projet de la Severn ne donne pas suffisamment d'informations sur les conséquences économiques et environnementales de la construction d'un barrage, selon un porte-parole du ministère britannique de l'Energie, contacté par l'AFP. De son côté, EDF réfute toute minimisation de l'impact sur l'environnement. Ce n'est pas un estuaire qui présente une sédimentation plus importante que d'autres estuaires voisins, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'énergéticien français, avant d'ajouter: l'écosystème de la Rance est riche et a retrouvé un équilibre. EDF a témoigné devant la commission parlementaire britannique et a donné une image très positive du bilan environnemental de ce barrage. Mais quand nous nous sommes rendus en Bretagne, nous en avons retiré une image très différente, a souligné Jonathan White. Le gouvernement britannique doit se prononcer dans les prochaines semaines sur le projet de la Severn. En Bretagne, les associations, qui ne remettent pas en cause l'usine de la Rance, dénoncent de longue date ses effets environnementaux. Parmi ceux-ci, Henri Thébault, rapporteur de la commission associative Estuaire Rance, un organisme rassemblant des associations environnementales, relève la disparition de plusieurs milliers d'hectares de pré-salés, avec leur éco-système, remplacés par une végétation terrestre, comme des chênes. Il note aussi le développement de l'envasement, avec d'importants dépôts de sédiments qui ne sont plus évacués quotidiennement. De plus, l'envasement remet en cause la navigabilité de l'estuaire, notamment entre Dinan et la mer. Le barrage a été construit dans les années 1960, à une époque où l'environnement n'était pas une préoccupation pour la société. La convention de concession entre EDF et l'Etat, propriétaire du domaine maritime, a été signée en 1966 pour une durée de 75 ans. Depuis, EDF s'en tient à la convention qui ne lui impose aucune obligation environnementale, déplore M. Thébault. Techniquement, EDF avait les moyens d'éviter sans difficulté ces effets environnementaux négatifs. Mais ça lui aurait coûté de l'argent. Et comme la convention avec l'Etat ne l'y contraignait pas, elle ne l'a pas fait, assure M. Thébault. Avec les pouvoirs publics et les collectivités, la commission Estuaire Rance travaille à la recherche d'un bon niveau de compromis entre le fonctionnement de l'usine marémotrice et la protection de l'environnement, souligne M. Thébault. Mais plus on attend, plus le coût des travaux sera élevé, relève-t-il. ROMANDIE 20/7/2013
  4. Bruxelles (AFP) - Le groupe américain Monsanto a décidé de retirer toutes ses demandes d'autorisation de culture d'OGM dans l'UE, à l'exception du maïs MON810, a annoncé jeudi à l'AFP un de ses porte-parole en Europe. L'information a été confirmée par la Commission européenne qui a dit "prendre note de cette décision". "Monsanto ne va plus demander d'autorisation de culture pour de nouveaux OGM en Europe et va se concentrer sur sa capacité d'importer des OGM dans l'UE", a annoncé dans un communiqué Brandon Mitchener, représentant de Monsanto en Europe. Le groupe américain maintient toutefois la demande de renouvellement de l'autorisation pour le maïs MON810, seul OGM actuellement cultivé dans l'UE, principalement en Espagne et au Portugal. Le groupe avait présenté une demi-douzaine de demandes d'autorisation de culture pour d'autres OGM, essentiellement des semences de maïs et un soja. Il avait déjà fait part fin mai de son intention de retirer ses demandes pour la culture en raison de l'opposition croissante de l'opinion publique. Les organisations écologistes Greenpeace et Friends of the Earth ont salué cette "retraite" de Monsanto mais laissé entendre qu'ils n'étaient pas dupes des intentions du groupe américain de continuer à commercialiser ses OGM en Europe. "Monsanto considère l'UE comme un territoire perdu pour la culture. Mais le groupe va continuer à les cultiver ailleurs et à inonder l'UE, qui est dépendante de l'extérieur pour son approvisionnement en protéines végétales d'alimentation de ses troupeaux. Ce n'est pas plus compliqué que ça", a commenté auprès de l'AFP une source communautaire. Monsanto, comme les autres géants de l'agrochimie, multiplie les demandes d'autorisation pour la commercialisation d'OGM dans l'UE. Le groupe a trois demandes en discussion, dont le SmartStax, un maïs OGM mis au point avec DowAgroScience. Une cinquantaine d'OGM ont déjà été homologués pour être utilisés dans l'alimentation animale et humaine dans l'UE. Le processus d'évaluation pour les demandes d'autorisation de culture et de commercialisation d'OGM se déroule en quatre temps: consultation de l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) sur les risques pour la santé, demande d'autorisation aux Etats sur la base d'un avis favorable de l'EFS, et procédure d'appel si aucune majorité qualifiée ne se dégage entre les Etats. Si cette situation perdure, la décision finale revient à la Commission européenne. A ce jour, l'EFSA n'a jamais rendu un avis négatif et aucune majorité qualifiée n'a jamais été trouvée entre les Etats pour interdire ou autoriser un OGM. Toutes les autorisations de commercialisation ont en conséquence été promulguées par la Commission. SCIENCES ET AVENIR 18/7/2013
  5. TOKYO (Province de Tokyo) - Il n'y a plus de vapeur visible au-dessus du réacteur 3 de la centrale accidentée de Fukushima, a déclaré vendredi l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco). Jeudi, toute la journée, un filet de vapeur dont l'origine exacte reste inconnue se dégageait du haut du bâtiment du réacteur 3, le plus endommagé des six, selon des informations et images diffusées par Tepco. Vendredi matin en revanche, lors des observations effectuées par caméra à 07H55 locales (jeudi 22H55 GMT), il n'y avait plus rien, a expliqué la compagnie dans un courriel. La veille, en dépit de ces rejets qui, affirme Tepco, pourraient être dus à l'évaporation d'eau de pluie (même si la température des installations ne dépassait prétendument pas 40°C), aucune élévation de la radioactivité n'a été constatée, pas plus qu'une quelconque augmentation soudaine de température de la cuve du réacteur. Tepco a donc vite écarté l'hypothèse d'une reprise de réaction critique dans le réacteur où le combustible a fondu faute de refroidissement lors de l'accident nucléaire provoqué par le tsunami du 11 mars 2011. La vapeur avait initialement été aperçue jeudi à 08H20 locales (mercredi 23H20 GMT), apparemment en provenance d'une piscine de stockage de matériel au 5e et dernier niveau du bâtiment de ce réacteur. Elle était toujours présente en fin de journée. Ce n'était toutefois pas la première fois qu'une telle chose se produisait, a reconnu un porte-parole de Tepco, même si la compagnie a avoué ne pas en avoir fait état précédemment. L'incident rappelle une fois de plus que la situation reste instable dans cette centrale en péril, même si elle est considérée comme étant sous contrôle depuis décembre 2011, lorsque les autorités ont décrété que les six réacteurs étaient en état dit d'arrêt à froid. ROMANDIE 19/7/2013
  6. Une nouvelle espèce de papillon a été découverte en Valais. Il s’agit d’Agonopterix flurii sp. nov., un papillon de la famille des Depressariidae. Une publication décrit la morphologie, les données moléculaires, ainsi que la biologie de cette espèce, a indiqué jeudi le Forum biodiversité Suisse. Les Depressariidae comptent environ 170 espèces dans le monde, dont 76 se trouvent en Suisse. [Contributions to Natural History]. Ici un Agonopterix flurii femelle. Les Depressariidae comptent environ 170 espèces dans le monde, dont 76 se trouvent en Suisse. La nouvelle espèce a été découverte à l'occasion d'une excursion entomologique au-dessus de Jeizinen, dans le Haut-Valais. Son nom dérive de celui de l'entomologiste auteur de la découverte, Markus Fluri. Il s'agit d'un petit papillon gris clair à gris foncé d'un peu moins de 2 cm d'envergure. Sa chenille se nourrit de la plante-hôte centaurée scabieuse. Les données ont été publiées dans la revue "Contributions to Natural History", organe scientifique du Musée d'histoire naturelle de Berne, a indiqué le forum biodiversité Suisse. ROMANDIE 18/7/2013 - RTS info 18/7/2013
  7. PARIS (France) - Le débat national sur la transition énergétique, voulu par le président Hollande pour esquisser l'avenir de l'énergie en France, s'est conclu jeudi sur une synthèse sans recommandations après une réclamation de dernière minute du Medef, laissant au gouvernement la tâche de trancher. Le Medef a finalement accepté dans l'après-midi un document légèrement remanié sur la forme mais quasiment inchangé sur le fond par rapport au projet de recommandations que la première fédération patronale française refusait d'endosser le matin même. C'est un argument qui pouvait paraître de pure forme, mais appeler un document "recommandations adoptées" alors qu'en réalité sur plusieurs recommandations, certains veulent ça et d'autres le contraire, ça n'a pas de sens, a expliqué à l'AFP Michel Guilbaud, directeur général du Medef. Le nouveau document, baptisé synthèse des travaux, remplace les quinze recommandations par quinze enjeux principaux, a été approuvé par le Parlement du débat (comprenant patronat, syndicats, ONG, élus et experts) réuni jeudi pour sa dernière séance plénière à Paris. Cette synthèse vise à concilier les intérêts divergents tout en laissant ouverts des désaccords de fond sur certains points, comme l'objectif de diviser par 2 la consommation d'énergie d'ici 2050 ou le nucléaire. Plutôt consensuelles sur la rénovation énergétique des bâtiments, les conclusions font apparaître explicitement ces divergences, laissant au gouvernement le soin d'arbitrer. Le matin, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin avait déminé les dissensions en rappelant que c'est le gouvernement qui, en fin de compte, fait le choix. Participer à un débat de ce type, ce n'est pas valider a priori les choix et les recommandations que fera le gouvernement, avait ajouté celui qui a succédé début juillet à Delphine Batho. Les divergences portent notamment sur l'évolution de la consommation énergétique. La synthèse finale reprend un objectif de réduction de 50% de la consommation d'ici 2050 tout en soulignant que certains acteurs, dont les entreprises, le jugent excessif et proposent une cible plus modérée de -20%. Autre sujet à trancher pour le gouvernement: la mise en musique de l'engagement de François Hollande de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité. Prudent, le projet plaide pour une étude pluraliste de faisabilité pour préciser les trajectoires permettant de respecter cet engagement. Un engagement auquel ne soucrit pas le Medef. En dépit des tensions réapparues jeudi, je trouve que nous avons fait beaucoup de progrès lors du débat, a assuré la facilitatrice des débats, Laurence Tubiana, citant notamment les propositions sur la rénovation de 500.000 logements par an. Le document final propose aussi des mesures de soutien aux énergies renouvelables ou pour réduire la consommation d'énergie dans les transports, en developpant par exemple les services de partage de voitures ou en réduisant les vitesses maximales autorisées. Pour le sénateur écologiste Ronan Dantec, l'esclandre du Medef ne visait ainsi qu'à masquer la réussite du débat. Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, s'est également réjoui de voir que la quasi-totalité du texte a été préservée tout en reconnaissant que le document final n'aura que la valeur que le gouvernement voudra lui donner. Le débat et les analyses des scénarios ont confirmé ce que nous défendions depuis longtemps : la transition énergétique est une chance pour notre société en créant des emplois ont réagi Marc Jedliczka et Raphaël Claustre respectivement vice-président et directeur du CLER - Réseau pour la transition énergétique. ROMANDIE 18/7/2013
  8. TOKYO (Province de Tokyo) - De la vapeur a été vue jeudi matin s'échappant du bâtiment du réacteur numéro 3 de la centrale atomique ravagée de Fukushima, a indiqué l'opérateur du site qui ignorait toujours plusieurs heures plus tard l'origine de ce nouvel incident. C'est un mince filet qui s'échappe, ce n'est pas un nuage, a expliqué à l'AFP un porte-parole. Cette vapeur a été aperçue à 8H20 locales (mercredi 23H20 GMT) apparemment en provenance d'une piscine de stockage de matériel au 5e et dernier niveau du bâtiment du réacteur numéro 3, a précisé la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco)dans un bref courriel, sans plus de détails. Le dégagement a été repéré via une caméra par du personnel d'une entreprise tierce. Les instruments de mesure de radioactivité alentour n'ont pas montré de changement significatif, selon la même source. Ni la température du réacteur, ni les mesures des systèmes de contrôle de radioactivité ne se sont élevées. Nous ne pensons pas qu'il s'agisse d'une situation d'urgence, mais nous continuons d'enquêter, a encore précisé à l'AFP le porte-parole ajouté. Nous avons l'intention d'effectuer des mesures de radioactivité au-dessus du bâtiment du réacteur ainsi que des prélèvements de poussière à proximité, a ajouté Tepco dans un deuxième courriel. [b style="font-size: 13px;"]Le refroidissement du réacteur et de la piscine attenante de désactivation du combustible usé se poursuit normalement, a simultanément assuré la compagni[/b]e. Le réacteur 3 est un des trois de la centrale (sur six) dans lesquels le combustible nucléaire a fondu après le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars 2011. C'est sans doute le plus endommagé de l'ensemble, car il a aussi subi une explosion d'hydrogène qui a soufflé le toit du bâtiment mi-mars 2011, laissant une partie des installations à l'air et des monceaux de détritus au-dessus. Il règne en outre à proximité de ce réacteur qui fonctionnait au MOX (mélange d'oxydes d'uranium et plutonium) un très haut niveau de radioactivité qui ne facilite pas les interventions. L'incident encore inexpliqué de jeudi rappelle une fois de plus que la situation reste instable dans cette centrale en péril, même si elle est considérée comme étant sous contrôle depuis décembre 2011, lorsque les autorités ont décrété que les six réacteurs étaient en état dit d'arrêt à froid. Depuis, quelque 3.000 travailleurs continuent chaque jour de préparer le démantèlement, un chantier de 40 ans, tout en se démenant face aux multiples avaries qui se déclenchent presque quotidiennement, tant est vulnérable le site qui continue de dégager des éléments radioactifs sous plusieurs formes. Tepco et les entreprises impliquées dans cette crise font notamment face à de très gros problèmes d'eau contaminée, d'une part celle issue de l'arrosage continu qu'il faut stocker dans des citernes et décontaminer, et d'autre part celle qui s'est accumulée en sous-sol et est soupçonnée de s'écouler dans l'océan Pacifique voisin. Depuis des mois, des experts demandent que soient prises des mesures pour fiabiliser les équipements vitaux qui ont été mis en place dans l'urgence dans les premiers mois de crise. Des transformateurs et distributeurs électriques sont encore dans des camions à proximité des bâtiments, à la merci de nouveaux caprices de la nature ou de l'appétit des rats qui ont envahi le site. Mi-mars, un de ces rongeurs avait causé un court-circuit et entraîné une panne qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé, provoquant le plus grave incident recensé depuis fin 2011. ROMANDIE 18/7/2013
  9. Paris (awp/afp) - Alstom a annoncé mercredi la mise en service de quatre unités hydroélectriques, présentées par le groupe industriel français comme les plus puissantes au monde, sur le barrage de Xiangjiaba dans le sud-est de la Chine. Chaque turbine, d'une capacité de 800 mégawatts (MW), produit l'équivalent de la consommation annuelle d'environ 5 millions d'habitants en Chine, souligne Alstom dans un communiqué. Les quatre unités ont été conçues et fabriquées dans l'usine d'Alstom à Tianjin (est de la Chine). Après une première phase de tests, les unités ont été mises en service successivement, entre novembre 2012 et juin 2013. "Grâce à son excellence opérationnelle et à sa technologie ultramoderne, Alstom est bien positionné pour collaborer avec les clients chinois et répondre activement aux nouveaux défis de l'industrie hydroélectrique du pays", a déclaré Yves Rannou, directeur général d'Alstom Hydro China. En septembre 2013, Alstom prévoit d'inaugurer à Tianjin un nouveau site industriel doté d'un centre technologique hydroélectrique. D'une capacité totale de 6.400 MW, la centrale hydroélectrique de Xiangjiaba fonctionnera grâce à huit unités. Une fois achevée, elle sera la troisième centrale hydroélectrique du pays en termes de puissance et contribuera au programme chinois de transfert d'électricité d'ouest en est visant à satisfaire les besoins croissants en électricité des provinces orientales du pays. Située au sud-ouest du fleuve Jinsha, dans le Yunnan, la centrale de Xiangjiaba appartient à China Three Gorges Corporation (CTG) ROMANDIE 17/7/2013
  10. PARIS (France) - Le débat national sur la transition énergétique, voulu par le président Hollande pour esquisser l'avenir de l'énergie en France, s'achevait jeudi sans consensus avec le refus du Medef d'endosser des recommandations finales censées nourrir une future loi au terme de plusieurs mois de discussions. A ce stade, sauf changement majeur, le Medef n'envisage pas d'endosser en tant que tel ce document qui est un document de synthèse et qui comporte de nombreux points qui ne font pas l'objet d'un consensus, a indiqué à l'AFP le directeur général du Medef, Michel Guilbaud. En ouverture de la dernière séance plénière du débat, jeudi matin à Paris, M. Guilbaud a néanmoins laissé une porte ouverte dans le cas où le document serait rebaptisé synthèse - ce qui réduirait de fait considérablement sa portée - et le mot de recommandations abandonné. Le projet de texte final soumis aux acteurs du débat (entreprises, syndicats, ONG, élus, experts) propose quinze recommandations tentant de concilier les intérêts divergents tout en laissant ouverts certains désaccords de fond comme l'objectif de diviser par 2 la consommation d'énergie ou le nucléaire. Plutôt consensuelles sur la rénovation énergétique des bâtiments ou les énergies renouvelables, ces propositions font apparaître explicitement ces divergences, laissant au gouvernement le soin de les arbitrer. Laurence Tubiana, la facilitatrice du débat au sein du comité de pilotage, tentait jeudi matin de sauver les meubles avec une formulation qui transformerait le projet de recommandations en document de synthèse. Ce que je crois fondamental dans notre débat, c'est que nous devons avoir le plus de monde dans la barque, a insisté le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Philippe Martin, en ouverture, rappelant que c'est le gouvernement qui en fin de compte fait le choix. Le Débat national sur la transition énergétique, lancé en novembre, a été rythmé par neuf réunions plénières mais aussi des tenues de groupes de travail spécialisés (financement, renouvelables, etc.) et l'audition d'experts. Voulu par François Hollande, il doit déboucher sur des propositions remises officiellement au gouvernement le 20 septembre lors de la Conférence environnementale annuelle pour nourrir une loi de programmation énergétique présentée à l'automne au conseil des ministres. L'objectif est d'esquisser une France consommant moins d'énergie, utilisant moins de nucléaire et d'énergies fossiles, à la fois pour tenir les engagements internationaux contre le changement climatique et pour rééquilibrer une balance commerciale plombée par les importations de pétrole et de gaz. Les divergences portent notamment sur l'évolution de la consommation énergétique. Les recommandations évoquent l'objectif de réduction de 50% de la consommation d'ici 2050 tout en soulignant que certains acteurs, dont les entreprises, le jugent excessif car contraire à la compétitivité à court terme et proposent une cible de -20%. Le Medef a participé de bout en bout, ils sont co-rédacteurs des conclusions des groupes de travail, ils ne peuvent pas dire aujourd'hui que les recommandations ne les engagent pas, a estimé le député écologiste Denis Baupin. Autre sujet à trancher pour le gouvernement: la mise en musique de l'engagement de François Hollande de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité. Prudent, le projet plaide pour une étude pluraliste de faisabilité pour préciser les trajectoires permettant de respecter cet engagement. En dépit des tensions réapparues jeudi, avec notamment des critiques de certains syndicats et du patronat (CGPME, UPA, FNSEA), les débats ont permis des rapprochements sur d'autre sujets, selon le comité de pilotage. Je trouve que nous avons fait beaucoup de progrès, a assuré Mme Tubiana, citant notamment les propositions sur la rénovation de 500.000 logements par an. D'autres propositions concernent le soutien aux énergies renouvelables ou les transports, comme le développement du partage des voitures ou la réduction des vitesses. Pour les ONG regroupées dans le Réseau action climat, les conclusions du débat ne permettent pas en l'état de placer la France sur la voie de la transition énergétique malgré des propositions intéressantes. ROMANDIE 18/7/2013
  11. Amman (AFP) - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a promis mercredi de continuer à se battre pour établir des aires marines protégées en Antarctique, au lendemain de l'échec d'une réunion internationale sur le sujet. "Il ne peut tout simplement pas y avoir d'effort global pour protéger les ressources les plus menacées de la terre sans un effort tout aussi global pour créer des aires marines protégées", a déclaré M. Kerry, en visite à Amman, dans un communiqué. La mer de Ross, une zone au sud-ouest de l'Antarctique que les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande proposaient de protéger, "est un laboratoire naturel. Son écosystème est aussi divers que productif, et il est de notre responsabilité de la protéger", a insisté M. Kerry. La Russie a empêché mardi pour des questions juridiques l'adoption de deux propositions de création d'aires marines protégées visant à renforcer la protection de l'Antarctique, lors d'une réunion exceptionnelle à Bremerhaven (Allemagne), a annoncé une coalition d'ONG impliquées dans la préservation de la région. Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels, avec des milliers d'espèces d'animaux, en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche. "Nous n'avons pas trouvé d'accord sur tous les détails, mais un consensus est en train d'émerger sur le fait que l'Antarctique doit être protégé", a insisté M. Kerry, rappelant qu'une nouvelle réunion internationale sur le sujet était prévue fin octobre à Hobart (Australie). "Pour donner du poids à notre action, nous allons renforcer le partage des découvertes de nos scientifiques qui passent ces mois critiques au plus fort de l'hiver dans la station de McMurdo pour chercher et comprendre les réalités auxquelles nous sommes tous confrontés", a-t-il ajouté. SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013
  12. Paris (AFP) - Le patron de GDF Suez Gérard Mestrallet a proposé mercredi un objectif de 20% de biométhane dans la consommation de gaz en France en 2030 et la mise en place d'un "passeport" énergétique pour chaque logement en vue d'une rénovation. M. Mestrallet, qui a lui-même mis en avant ces deux propositions parmi la vingtaine faite par GDF Suez dans le débat national sur la transition énergétique, les a défendues lors d'une audition par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Pour le biogaz, généré par la dégradation des déchets organiques (fumiers, poubelles, etc.) "le potentiel est considérable en France, parce qu'on a un grand territoire et aussi une grande agriculture", a-t-il souligné. "L'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise et de l'énergie, ndlr) s'était fixée comme objectif d'atteindre 15% de gaz vert en 2030. Nous, nous pensons qu'on pourrait même monter à 20% en 2030 en passant par 20 térawattheures en 2020, soit 5%", a déclaré M. Mestrallet. Le biogaz, défendu par les partisans de l'économie circulaire et du recyclage, a plusieurs applications: après un filtrage, il peut être injecté dans le réseau dit "de ville", il peut alimenter des véhicules adaptés (flottes de bus par exemple) ou encore servir à produire de l'électricité. Des mesures de soutien, dont un tarif d'achat bonifié, ont été annoncées par le gouvernement fin février. M. Mestrallet a également défendu la piste de l'hydrogène obtenu à partir d'électricité éolienne et solaire lorsque la production est abondante. Autre proposition phare de GDF Suez: le "passeport de rénovation énergétique". "Il consiste en un audit énergétique approfondi du logement et une proposition de travaux personnalisée et standardisée qui ciblerait en particulier les 4 millions de logements les plus énergivores en France", a expliqué son patron aux députés. Les fournisseurs d'énergie comme GDF Suez "auraient l'obligation de financer un volume minimum de passeports rénovation", qui se substituerait au mécanisme des certificats d'économies d'énergie "relativement peu efficace", selon M. Mestrallet, pour le secteur du chauffage individuel. Le bâtiment résidentiel et tertiaire est, devant le transport, le premier secteur de consommation énergétique en France, avec environ 40% de la consommation hexagonale. Le gouvernement a pris des mesures pour tenter d'atteindre son objectif de 500.000 rénovations énergétiques de logements par an, mais celles-ci, jugées encore insuffisantes par les experts, doivent être renforcées. M. Mestrallet a par ailleurs réitéré ses inquiétudes sur la fermeture de centrales à gaz en Europe, devenues non rentables à cause d'une chute des cours du charbon et de la tonne de CO2. GDF Suez a fermé récemment l'équivalent de "cinq fois" la centrale nucléaire de Fessenheim, son rival allemand EON "six fois", a rappelé M. Mestrallet, qui a déjà alerté à plusieurs reprises les autorités européennes sur ce sujet. SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013
  13. Paris (AFP) - La formulation de certaines recommandations du Débat national de la transition énergétique, qui doivent être finalisées jeudi, ont inquiété certaines ONG mercredi, alors qu'un nouveau projet a été soumis aux acteurs de ce débat. "La dernière version des quinze préconisations contient des modifications inacceptables", a réagi le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot, Matthieu Orphelin, en citant notamment la question de la fiscalité écologique et celle sur l'objectif de baisse de consommation énergétique à retenir. Chez France Nature Environnement (FNE), la spécialiste de l'énergie Maryse Arditi constate également des "régressions" sur certains points tout en restant optimiste sur la conclusion du débat national, jeudi, au terme de neuf mois de discussions entre entreprises, syndicats, ONG, élus et experts. La dernière séance plénière du débat, voulu par le président François Hollande pour esquisser l'avenir énergétique de la France, doit permettre d'entériner quinze recommandations. Officiellement remises au gouvernement le 20 septembre lors de la Conférence environnementale annuelle, elles doivent nourrir une loi de programmation énergétique présentée à l'automne au conseil des ministres et débattue début 2014 au Parlement. Ces recommandations se veulent suffisamment générales pour prendre en compte les intérêts divergents mais laissent ouverts certains désaccords de fond, principalement sur l'objectif de la baisse de consommation énergétique mais aussi sur le nucléaire. La formulation de certaines recommandations du Débat national de la transition énergétique, qui doivent être finalisées jeudi, ont inquiété certaines ONG mercredi, alors qu'un nouveau projet a été soumis aux acteurs de ce débat (c) Afp - La Fondation Hulot juge "inacceptable" la disparition, dans le dernier projet, d'une allusion au "rattrapage de la fiscalité du diesel sur l'essence", défendu par les ONG. - De même, elle dénonce la reformulation de l'objectif d'une baisse de la consommation énergétique de 50% d'ici 2050 pour permettre à la France de tenir ses engagements internationaux sur le climat. La nouvelle formulation serait trop favorable aux entreprises, qui défendent un objectif moins relevé, pour la FNH. - Chez FNE, Maryse Arditi pointe d'autres points de désaccord, sur la question du nucléaire mais aussi sur les objectifs affichés de développement des énergies renouvelables ("entre 30 et 40%" d'électricité d'origine renouvelable en 2030). Elle juge toutefois important de "ne pas avoir cherché à masquer les dissensus" dans ces recommandations. "Après, ce n'est que la toute première étape. Nous, notre inquiétude, c'est surtout de savoir ce qui va rester dans la loi de ce débat", souligne-t-elle. SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013
  14. Atlanta (Etats-Unis) (AFP) - Des bébés pandas géants jumeaux sont nés lundi au zoo d'Atlanta en Géorgie (sud-est), les premiers nés aux Etats-Unis depuis 1987, a annoncé mercredi le zoo. Les petits, conçus par insémination artificielle, se portent bien mais restent sous haute surveillance, le taux de mortalité des bébés pandas étant très élevé pendant les premiers mois de leur vie. En octobre dernier un bébé panda né au zoo de Washington était ainsi mort seulement six jours après sa naissance en raison d'une maladie du foie. Image fournie par le zoo d'Atlanta, montrant Lun Lun juste avant la naissance à ses jumeaux nés lundi, offrant ainsi une surprise au personnel du zoo... qui ne s'attendait qu'à un seul petit. AFP PHOTO / HO / ATLANTA ZOO (c) Afp La mère, Lun Lun, âgée de 15 ans, est décrite par les vétérinaires comme une "mère fantastique" mais doit compter, outre la fatigue, avec le stress de cette naissance multiple, peu commune chez les pandas, dit le zoo. "Si cela s'avère nécessaire", les vétérinaires "aideront Lun Lun à alterner les tétées, car les mamans pandas normalement ne s'occupent que d'un petit à la fois quand elles ont des jumeaux", ajoute le zoo. A l'état sauvage, un seul bébé du couple de jumeaux survit d'ordinaire. Le zoo a indiqué que les visiteurs pourraient voir les bébés dans trois mois, à l'automne. Le père des jumeaux, Yang Yang, 15 ans, a eu avec Lun Lun deux autres bébés, Xi Lan, âgé de 4 ans et Po, 2 ans. La famille est l'une des attractions les plus prisées du zoo qui a publié sur sa page un compte-rendu détaillé de la grossesse de Lun Lun (www.zooatlanta.org/pandacam). Les pandas géants constituent une espèce en danger : il ne reste que 1.600 individus à l'état sauvage en Chine et 300 en captivité à travers le monde. SCIENCES ET AVENIR 17/7/2013
  15. Le procès de Francesco Schettino, commandant du paquebot Costa Concordia dont le naufrage avait fait 32 tués le 13 janvier 2012, s'est ouvert mercredi matin à Grosseto, en Italie. Plus de 400 témoins et 250 parties civiles doivent être citées lors de ce procès-fleuve. La défense a demandé une nouvelle fois au tribunal un accord à l'amiable. L'avocat Domenico Pepe a proposé une peine de trois ans et cinq mois de prison pour le commandant Schettino en échange d'une reconnaissance partielle de culpabilité dans le naufrage. L'homme de loi avait essuyé un premier refus en mai dernier. Le commandant Schettino, surnommé "'l'homme le plus détesté d'Italie", est présent au procès. Le Costa Concordia avait fait naufrage à quelques dizaines de mètres de l'île du Giglio. Navigant trop près du rivage, le bateau avait heurté un haut fond aux abords de l'île du Giglio, au large de la Toscane. Le capitaine Schettino, qui avait quitté le bord avant la fin de l'évacuation, est poursuivi pour homicides involontaires et abandon de poste. Il a reconnu des erreurs mais dit avoir réduit les conséquences de l'accident en amenant le bateau dans des eaux peu profondes après l'impact pour faciliter le sauvetage. Son procès, qui se déroule à Grosseto, en Toscane, s'est ouvert le 9 juillet. Les avocats de l'affaire observaient une grève nationale pour dénoncer une réforme censée alléger la charge des tribunaux. Selon son avocat, Francesco Schettino est passible de vingt ans de prison. La compagnie Costa Croisières a été condamnée en avril à une amende d'un million d'euros au terme d'une procédure négociée. La compagnie chargée de renflouer la navire a par ailleurs annoncé mardi son intention de le redresser en septembre, malgré les risques de rupture de la coque. "Il y aura beaucoup de déformation. C'est un peu comme un corps avec une colonne vertébrale endommagée. Il faut tenir le cou quand on le bascule", a expliqué Nicholas Sloane, l'un des responsable de l'opération. ROMANDIE 17/7/2013
  16. NEW YORK (New York) - Le géant américain de l'énergie Chevron a annoncé mardi la signature d'un accord qui était attendu avec l'argentin YPF sur l'exploration et la production de gaz et pétrole de schiste en Argentine dans le champs de Vaca Muerta. L'accord porte sur un investissement initial d'environ 1,24 milliard de dollars pour démarrer la première phase de développement dans les zones de Loma La Lata Norte et Loma Campaña, avec notamment le forage de 100 puits pétroliers ou gaziers, selon un communiqué de Chevron. [...]Cet investissement stratégique va permettre à Chevron de prendre part au champ de Vaca Muerta, en Patagonie argentine, l'un des gisement de schiste les plus intéressants dans le monde aujourd'hui, a commenté George Kirkland, vice-président de Chevron, cité dans un communiqué. [...]Le champs Loma La Lata produit actuellement plus de 10.000 barils équivalent-pétrole par jour, a précisé Chevron dans le même communiqué. Pour protester contre la signature attendue de l'accord entre Chevron et YPF, des indiens Mapuche ont occupé mardi deux puits de pétrole sur le gisement de Vaca Muerta. Cette occupation pacifique menée par une centaine de personnes a contraint à suspendre la production sur ces deux puits. Parallèlement, l'organisation politique de gauche Quebracho a effectué une marche de protestation jusqu'au siège de YPF, à Buenos Aires. Située à 1.100 km au sud-ouest de Buenos Aires, la zone de Vaca Muerta est l'une des plus importantes réserves au monde de gaz et pétrole de schiste. L'Argentine espère devenir exportatrice d'hydrocarbures une fois le gisement exploité à son rythme de croisière, d'ici à la fin de la décennie. La fracturation hydraulique suppose la consommation de très grandes quantités d'eau, à laquelle sont ajoutés de nombreux composants chimiques injectés dans le sous-sol à haute pression. ROMANDIE 17/7/2013
  17. L'Union européenne (UE) interdit l'usage à l'air libre du Fipronil, un insecticide mortel pour les abeilles, produit par le groupe chimique allemand BASF. Elle avait déjà écarté trois autres pesticides. La mesure a été adoptée par 23 Etats, ouvrant la voie à sa mise en oeuvre par la Commission, a indiqué mardi cette dernière dans un communiqué. Seules l'Espagne, première utilisatrice, et la Roumanie ont voté contre, selon une source européenne. Le Fipronil avait été identifié en mai comme présentant "un risque élevé" avéré pour les traitements du maïs par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). A compter du 31 décembre 2013, son usage sera banni pour deux ans pour le traitement des semences de maïs et tournesols. Il ne pourra plus être utilisé que pour certaines cultures sous serre, excluant les poireaux, oignons et brassicacées (choux, radis...). BASF a contesté cette décision, jugeant que la Commission devrait s'engager "dans un plan d'action ambitieux pour identifier les réelles causes du déclin de la santé des abeilles" plutôt que de "continuer à limiter l'accès des agriculteurs à des technologies innovantes". L'ONG environnementale Greenpeace a pour sa part jugé le moratoire insuffisant, plaidant pour une interdiction durable, "seule susceptible d'aider à restaurer les populations d'abeilles". La Commission européenne a déjà décidé en mai d'interdire pour deux ans l'utilisation de trois néonicotinoides (la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame) utilisés dans des pesticides fabriqués par les groupes allemand Bayer et bâlois Syngenta. La France a interdit depuis 2005 l'utilisation du Fipronil, que seuls cinq pays de l'UE utilisent encore pour le maïs (Espagne, Hongrie, Bulgarie, République Tchèque et Slovaquie). Cet insecticide est également utilisé pour d'autres cultures en Belgique, Roumanie et Pays-Bas. ROMANDIE 16/7/2013
  18. PARIS (France) - Un rapport sur les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, remis mercredi, recommande au gouvernement de doubler les réductions accordées aux foyers modestes et de les compléter avec un chèque énergie au montant non évoqué. Le nouveau ministre de l'Énergie Philippe Martin a annoncé dans la soirée qu'il ferait d'ici l'hiver prochain des propositions pour faire évoluer et simplifier le dispositif existant qui peut se révéler injuste, avec pour objectif que 8 millions de personnes bénéficient effectivement et au plus vite des aides, selon un communiqué. Tout en étant parfaitement conscient des exigences budgétaires qui sont les nôtres, la question de la revalorisation de l'aide devra être posée, a-t-il ajouté, sans s'avancer sur un quelconque chiffre. Le rapport d'audit, commandé le mois dernier par l'ancienne ministre Delphine Batho au président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) Bruno Léchevin, défend le principe général des tarifs sociaux mais les juge à la fois insuffisants et trop complexes. Selon le rapport, ils apparaissent d'un montant bien trop faible au regard du montant des factures d'énergie et l'aide mensuelle d'environ 8 euros par énergie est une réponse insuffisante au problème de la précarité énergétique. L'attribution automatique mise en place par le précédent gouvernement en mars 2012 a permis de faire passer de 600.000 à 1,3 million le nombre de bénéficiaires pour l'électricité et de 300.000 à 450.000 pour le gaz. La loi Brottes d'avril 2013 doit, elle, permettre d'atteindre 4 millions de foyers bénéficiaires (dont plus d'un million cumule les deux énergies). Mais l'attribution se fait avec des modalités opérationnelles dont la complexité est sous-estimée, selon l'audit de l'Ademe. Le croisement des données est complexe, obtenir les tarifs sociaux sans contrat d'énergie reconnu à son nom est un parcours du combattant, trop de paramètres entrent en compte (nombre de personnes au foyer, par exemple) et les délais de mise en oeuvre des décisions politiques sont généralement sous-estimés. L'Ademe recommande donc de simplifier les modalités de calcul de l'aide et relever significativement les tarifs sociaux, en proposant leur doublement et leur forfaitisation. Autre proposition majeure: compléter les tarifs sociaux avec un "chèque énergie", étendu à toutes les énergies, quel que soit le moyen de chauffage, ce qui inclurait fioul, bois, etc. Ces mesures se font plus urgentes alors que des fortes hausses de l'électricité se profilent dans les années à venir et que le gaz a augmenté de près de 80% depuis 2005. Les quatre millions de foyers visés correspondent environ à ceux vivant sous le seuil de pauvreté en France. Les tarifs sociaux sont financés par une contribution sur la facture via la CSPE pour l'électricité et la CTSS pour le gaz. Leur coût estimé par la CRE (avant l'extension de la loi Brottes) était de 145 millions d'euros pour 2013. ROMANDIE 17/7/2013
  19. En balade, à pied ou à vélo, vous êtes peut-être observé(e)s par des tétras-lyres, des gallinacés discrets... du moins tant qu'il ne s'agit pas de se reproduire. Pour fêter les 10 ans d'existence de l'Iventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), le Muséum national d'histoire naturelle nous présente cet oiseau sédentaire, dont les mâles sont polygames. Les tétras-lyres, ici en parade, sont végétariens, mais il leur arrive de consommer quelques invertébrés (insectes, araignées ou autres). Rainbirder, Flickr, cc by nc sa 2.0 Voilà la 16ème étape du Tour de France, les coureurs vont pénétrer au cœur des Alpes du Sud avec une arrivée à Gap. À cette occasion, le Muséum national d’histoire naturelle met à l’honneur, pour fêter les dix ans de l’INPN, un animal emblématique des forêts d’altitude françaises : le tétras-lyre, que d’autres appellent le coq des bouleaux ou le petit coq des bruyères. Les mâles de cette espèce sédentaire atteignent jusqu’à 60 cm de long pour un poids de 1,5 kg, mais ce ne sont pas ces quelques caractéristiques qui l’ont rendu célèbre. La plupart du temps, Tetrao tetrix vit discrètement sur des domaines vitaux de 3.000 ha, où des aulnaies et des bosquets de rhododendrons lui permettent de trouver refuge. Ce gallinacé, dont la distribution est également nordique en plus d’être boréo-montagnarde, est aussi associé à la présence de forêts de conifères, de tourbières et de plaines riches en éricacées (bruyères, etc.). Il ne vit pas au-delà de 2.300 m d’altitude, c’est-à-dire au-dessus de la limite supérieure de distribution des arbres. Au printemps, les mâles polygames perdent toute leur timidité, instinct reproducteur oblige. Une convention a été signée en 2011 pour préserver le tétra-lyre, une espèce fragile et emblématique des Alpes. Tous les ans aux mois de mars, d’avril et de mai, les mâles se retrouvent sur des espaces dégagés pour parader sur des leks, ou arènes de parade. Au programme : cris rauques, postures intimidantes présentées lors de «danses», et exhibition de leur queue, qui prend alors l’apparence d’une lyre (d’où leur nom). Leur objectif : dominer, car seuls les mâles dominants reçoivent les faveurs des femelles. Après l’accouplement, trois à dix œufs sont pondus vers la mi-mai sur des tas de brindilles déposés à même le sol, mais dans des buissons touffus. En moyenne, le premier jeune éclot 26 jours après la ponte du dernier œuf, mais ce n’est qu’à l’automne qu’il quitte le nid où il a été soigneusement protégé par sa mère. En hiver, les tétras-lyres vivent dans des cavités creusées dans la neige, où la température avoisine 4 °C. Gédéon Programmes Cette espèce, l’un des symboles du Parc naturel régional du Vercors, ne vit qu’en Eurasie. Elle est inscrite sur la liste rouge de l’UICN dans la catégorie «préoccupation mineure», ou « LC » (pour least concern). Cependant, sa population décline depuis plusieurs années, notamment en raison du développement du tourisme. Les tétras-lyres construisent par exemple des abris dans la neige pour survivre à l’hiver, mais les skieurs et les randonneurs en raquettes peuvent les détruire à leur insu. Selon l’UICN, il subsisterait entre 760.000 et 1.000.000 couples de reproducteurs en Europe, ce qui représenterait 25 à 49 % de la population mondiale. Parade nuptiale du tétras-lyre. Pour la 18e étape de ce 100e Tour de France, c’est une algue verte qui sera mise à l’honneur. Petit indice : elle est surnommée «le sang des glaciers». Retrouvez l'intégralité des vidéos sur le site du Muséum national d'histoire naturelle. FUTURA SCIENCES 16/7/2013
  20. On savait déjà que les phtalates (produits chimiques utilisés entre autres dans les plastiques pour les rendre plus souples, les parfums et cosmétiques) avaient des effets néfastes sur la fertilité masculine. Une étude vient de montrer que même en faibles doses, ils pouvaient également nuire à la fertilité féminine. Selon une étude américaine présentée en juillet 2013 au congrès de l'European Society of Human Reproduction and Embryology, les phtalates auraient un effet néfaste sur la fertilité féminine, du moins pour les femmes effectuant une fécondation in vitro (FIV). Les chercheurs ont déterminé l'impact des phtalates en mesurant leur présence dans des échantillons d'urine de 231 femmes traitées pour une FIV et en évaluant différents marqueurs de réponse à la FIV comme le nombre moyen d'ovocytes obtenus à chaque cycle et le taux d'implantations réussies. Ils ont constaté que 95% des échantillons contenaient des phtalates et que le risque d’échec d’implantation augmentait avec l’accroissement des concentrations urinaires des différents types de phtalates. Le Dr Irene Souter, du Massachusetts General Hospital, a cependant estimé qu’il était «difficile de généraliser ces résultats à l’ensemble de la population dans la mesure où il s’agissait de femmes participant à une FIV qui ont donc un profil très particulier». Nous sommes quotidiennement exposés aux phtalates par inhalation ou ingestion. En effet, ces constituants du plastique ne disposent pas de liaisons stables avec les autres composants et se détachent d’autant plus facilement que le plastique vieillit et se casse. La chercheuse note qu'’il est presque impossible d’éviter complètement l’exposition aux phtalates qui sont présents dans trop de produits. Toutefois, on peut en réduire l’exposition en évitant certains produits comme les désodorisants ou produits parfumés et en ne réchauffant pas ses aliments dans leurs emballages en plastique. SCIENCES ET AVENIR 14/7/2013
  21. De fortes explosions, accompagnées d'émissions de lave et de cendre ont été enregistrées dans le volcan équatorien Tungurahua. L'alerte orange a été décrétée dans cette région touristique. Vidéo postée le 1er mai 2013 L'Equateur était en alerte dimanche après un regain d'activité du volcan Tungurahua, situé dans le centre du pays, une région touristique près de la forêt amazonienne. De fortes explosions, accompagnées d'émissions de lave et de cendre, ont été enregistrées dans le volcan, l'un des plus actifs du pays, qui culmine à 5.029 mètres d'altitude dans la cordillère des Andes, à 135 km au sud de Quito dans la province de Chimborazo, a indiqué l'Institut de géopysique équatorien (IG). Vidéo postée le 13 juillet 2013 Le Service national de gestion des risques (SNGR) a élevé l'alerte à la catégorie orange, dernier niveau avant l'alerte rouge, le degré maximum, celui qui entraîne des évacuations préventives, a annoncé l'organisme dans un bulletin. Cette région équatorienne constitue une voie d'accès vers l'Amazonie. En contrebas du volcan, la ville de Baños reçoit en moyenne un million de touristes par an, dont 40% d'étrangers, selon les autorités. Vidéo postée le 23 juin 2013 Le volcan Tungurahua (un nom qui signifie "gorge de feu" en langage indigène quechua) est en éruption depuis 1999, alternant les périodes d'accalmie et d'activité. En 2006, six personnes ont été tuées lors d'une forte éruption. Courte vidéo postée le 15/7/2013 En 2010, une alerte rouge avait entraîné une évacuation massive d'habitants et de touristes. TF1 15/7/2013
  22. PARIS (France) - Logement, transports, nucléaire, fiscalité: la quinzaine de recommandations que doivent finaliser jeudi les acteurs du Débat national sur la transition énergétique (entreprises, syndicats, élus, ONG, experts) sont pour certaines précises et pour d'autres beaucoup plus générales. CONSOMMATION: REDUIRE Les engagements internationaux de la France en matière d'émissions de gaz à effet de serre impliquent de fixer l'ambition d'une réduction de 50% de la consommation énergétique finale à échéance 2050, selon le projet de recommandations. Certains acteurs considèrent toutefois cet objectif excessif, car contraire à la compétitivité à court terme et proposent une réduction de 20%. Cet objectif nécessite notamment de sensibiliser les citoyens à la maîtrise de leurs consommations, en développant par exemple l'étiquetage énergétique ou les compteurs électriques intelligents. BATIMENT: RENOVER La réduction des consommations d'énergie du bâtiment, premier poste de consommation, est un objectif prioritaire de la transition énergétique, souligne le projet de recommandations. Il préconise plusieurs pistes pour se donner les moyens d'atteindre l'objectif de rénover 500.000 logements par an: un guichet unique d'information, changer d'échelle en matière de formation des professionnels aux travaux de rénovation énergétique, créer un dispositif financier de démarrage avec des moyens dédiés. A terme, on pourrait introduire une obligation de travaux aux grands moment de la vie des bâtiments. TRANSPORTS: PARTAGER Pour l'automobile, un programme national 2 personnes par voiture encouragerait les services de voitures partagées, et étudierait la possibilité de réduire les vitesses sur autoroutes, routes et ville ou d'instaurer des péages urbains. Le fret, fluvial et ferroviaire, à la peine, doit aussi être relancé. NUCLEAIRE: DIMINUER Le projet de recommandations reprend l'objectif de François Hollande de ramener de 75% à 50% la part de la production nucléaire dans le mix électrique en 2025. Un objectif toutefois rejeté par certains. Les recommandations, prudentes, demandent notamment une étude pluraliste de faisabilité pour préciser les trajectoires permettant d'atteindre les engagements du Président de la République. Mais aussi d'intégrer dans la loi le principe d'une décision de l'Etat pour arrêter ou poursuivre, pour des raisons de politique énergétique, l'exploitation des réacteurs. Une telle décision ne peut aujourd'hui être imposée que pour des motifs de sûreté. GAZ DE SCHISTE: EVALUER Les recommandations ne tranchent pas le débat entre pro et anti-gaz de schiste. Mais est retenue la nécessité d'une étude de l'impact socio-économique (tourisme, emploi, prix de l'énergie) de l'exploitation des gaz de schiste. RENOUVELABLES: ENCOURAGER Plus consensuel, le développement des énergies renouvelables est fortement encouragé. Les recommandations portent notamment sur l'instauration d'objectifs ambitieux, la mise en place de politiques de soutien, par filière, adaptées aux degrés de maturité des énergies renouvelables ou le développement de la filière bois et des réseaux de gaz en soutien du système électrique. ROMANDIE 16/7/2013
  23. Le jardin zoologique de la citadelle de Besançon a décidé de se débarrasser de ses babouins de Guinée, qui vandalisaient les murs de ce monument inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. "Ils ne font rien d'anormal: dans la nature aussi, ils bricolent, ils arrachent des brins d'herbe, mais là, ils se sont mis à retirer des petites pierres, à grattouiller les joints de la muraille... Et on est quand même dans un monument classé Unesco", a déclaré à l'AFP Gérard Galliot, directeur du Muséum d'histoire naturelle. [color=#131313]"Tout tient encore debout, les remparts de la citadelle de Vauban ont résisté durant bien des siècles, mais cette espèce n'est pas adaptée à ces lieux", conclut M. Galliot. ] Une vue de la citadelle Quelques-uns ont déjà été envoyés en Algérie et d'autres dans un zoo du Sud-Ouest, mais il en reste encore 13 à recaser, précise-t-il. Ce qui ne se fera qu'à la condition que le parc prêt à les accueillir soit lui-même engagé dans un programme de protection de l'espèce. Erigée au XVIIe siècle par Vauban, la citadelle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville de la capitale de Franche-Comté. Ses remparts de cinq à six mètres d'épaisseurs sont hauts de 15 à 20 mètres. Elle figure depuis 2008 au patrimoine mondial de l'Unesco. Les vandales en question... PHOTO AFP/ SEBASTIEN BOZON LE POINT 12/7/2013
  24. Depuis son retour de cavale, l'ourse Viviane est devenue une star, ce qui a permis à la réserve animalière de Sigean (Aude) de franchir le cap du 12 millionième visiteur beaucoup plus tôt que prévu. Vers 10h00 vendredi, une famille de Capestang (Hérault) a fait franchir au parc ce seuil symbolique avec plusieurs jours d'avance sur les prévisions, gagnant au passage divers cadeaux, a-t-on appris auprès du responsable de la communication de la réserve, Gabriel de Jésus. C'est sans nul doute le retour de Viviane qui a permis d'accélérer les choses. "Depuis qu'elle a été récupérée, on a plus de monde", a expliqué M. de Jésus. "Début juillet, avec la chaleur, on ne faisait que 800/900 entrées par jour" mais à présent "les entrées se sont emballées", avec 2.000 à 2.500 visiteurs quotidiens, alors que la chaleur ne faiblit pas, a-t-il ajouté. Viviane, née à Sigean en 1982, avait quitté son enclos le dimanche 23 juin. L'ourse qui mesure 1,60m debout et pèse environ 130 kilos, n'a été récupérée que le dimanche 7 juillet après avoir été repérée par un pêcheur. Ses 15 jours de cavale avaient mobilisé un important dispositif de recherches et fait les choux gras des médias. Grâce à sa nouvelle notoriété, le plantigrade a beaucoup de succès. "Viviane est très demandée. Les gens s'arrêtent pour la voir prendre son bain, marcher, manger. Ils sont très curieux, ils veulent avoir de ses nouvelles", explique Gabriel de Jésus. La femelle fait partie d'un groupe d'ours du Tibet que la réserve accueille depuis son ouverture en 1974. Ces ours noirs se distinguent par un dessin de poils blancs en forme de V sur la poitrine. Depuis son retour, elle vit isolée du reste des ours, dans la nursery que le parc réserve habituellement aux femelles accompagnées d'oursons pour protéger ces derniers des mâles. Ses 15 jours de vadrouille n'ont pas changé son comportement. "Elle se balade, elle est tranquille", souligne M. de Jésus. Elle doit prochainement être mise en contact avec les oursons de l'année, puis réintégrer le reste du groupe, mais pas avant la fin de l'été. Le parc de Sigean accueille sur plus de 300 ha plus de 3.800 animaux en semi-liberté, appartenant à 170 espèces, pour la plupart africaines. LE POINT 12/7/2013
  25. Des chercheurs japonais ont décodé le génome d’une algue vivant en symbiose avec une espèce de corail dont ils avaient également décodé le génome en 2011 : de précieux outils biomoléculaires pour comprendre les complexes interactions au sein des récifs coralliens, menacés par le changement climatique. Récif de corail à Sainte-Lucie Des chercheurs de l'Unité de génomique marine de l’Okinawa Institute of Science & Technology Graduate University (OIST, Japon) viennent de décoder les 1.500 méga-bases constituant le génome de l'algue Symbiodinium minutum. Un précieux complément au décodage, réalisé il y a deux ans par le même laboratoire, des 420 méga-bases du génome d’Acropora digitifera, une espèce de corail qui vit en symbiose avec cette algue. Avec 20% des récifs coralliens déjà détruits (en 2010), presque tous les lagons du monde sont aujourd'hui en danger. Vidéo de[b class="yt-uix-sessionlink yt-user-name " style="font-size: 13px; margin: 0px 0px 0px 10px; padding: 0px; border: 0px; cursor: pointer; color: rgb(51, 51, 51); display: inline-block; height: 22px; font-weight: bold; font-family: arial, sans-serif; line-height: 11.818181991577148px;"]aideaudeveloppement[/b] [b style="font-size: 13px;"]Les récifs coralliens, éléments essentiels de nombreux écosystèmes, sont aujourd'hui touchés par les conséquences des gaz à effet de serre : acidification des océans et élévation de la température de l'eau.[/b] Autant de menaces qui les ont grandement endommagés au cours des dernières années. D'où l'importance de mieux connaitre leur écosystème et les interactions qu'elles entretiennent avec le reste de la faune et de la flore comme les algues. Les mystères de la barrière de Corail (documentaire en français) La symbiose entre l’algue, qui reçoit du CO2 et bénéficie d’un support stable grâce au corail, et ce dernier, qui obtient de la plante oxygène et nutriments, sera bientôt mieux comprise au niveau moléculaire grâce au génome des deux symbiotes (ou partenaires), ce qui pourrait permettre de mieux protéger les récifs, expliquent les auteurs de l'étude parue dans la revue Current Biology. Les secrets de la mer : Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore, éclaire la forêt des coraux abyssins qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins, la bête épanouie et la vivante flore (auteur de la vidéo Carinr 005), partie du texte de José-Maria de Heredia "Les trophées". Par exemple, il sera possible de déterminer lequel, du corail ou de l’algue, réagit le premier aux changements environnementaux tels que l'élévation de la température des océans. À terme, les chercheurs pourront déterminer si les coraux réagissent aux différentes sollicitations via un mécanisme moléculaire similaire ou via des mécanismes différents. Des recherches qui seront grandement facilitées par le fait que les deux génomes ont été décodés dans le même laboratoire. MAXISCIENCES 16/7/2013
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