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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le plancton marin a désormais son atlas mondial. Près de trois années de travail ont été nécessaires pour compiler plus de 500.000 données et développer Maredat (pour Marine Ecosystem Biomass Data). Avec quelques surprises à l'arrivée. Par exemple : dans les couches supérieures de l'océan, la biomasse du phytoplancton diffère peu de celle du zooplancton. À eux seuls, les foraminifères constituent environ 10 % du zooplancton présent dans les 200 premiers mètres de profondeur des océans. Ralf Schiebel, université d'Angers Le plancton joue un rôle déterminant au sein des océans pour plusieurs raisons. Ainsi, le phytoplancton est à la base de nombreuses chaînes alimentaires (le krill s’en nourrit, avant d’être consommé par des mammifères marins, par exemple), tout en formant un important puits de carbone (il fixe du CO2 durant la photosynthèse et produit en retour de l’oxygène). Ainsi, il intervient dans plusieurs problématiques climatiques, ce qui justifie les nombreuses attentions dont il fait l’objet. Les spécialistes peuvent désormais compter sur un nouvel outil pour mener leurs travaux à bien : le premier atlas mondial du plancton marin ! Grâce à lui, il est possible d’apprendre quand, où et en quelle quantité un organisme planctonique, de la bactérie à la méduse, peut être trouvé sur la planète. Trois années et plus de 45 scientifiques du monde entier, dont certains travaillent à l’université d’Angers, ont été mobilisés pour créer le Maredat (pour Marine Ecosystem Biomass Data) à partir de 500.000 données. Son existence vient d’être dévoilée dans la revue Earth System Science Data (ESSD). Certes, il ne s’agit que d’une première version, ce qui signifie que les données actuellement disponibles, exprimées en biomasse, ne concernent que 11 groupes d’organismes : le picophytoplancton, les diazotrophes, les coccolithophores, les Phaeocystis, les diatomées, les picohétérotrophes, le microzooplancton, les foraminifères, le mésozooplancton, les ptéropodes et, enfin, le macrozooplancton. Cette base de données publique, qui renferme en plus des informations sur la pigmentation du phytoplancton, est donc amenée à s’enrichir dans les années à venir grâce à une consolidation des informations actuelles ou à l’ajout d’informations qui caractérisent de nouveaux groupes. Cartes montrant les lieux où des observations de zooplancton (en haut) ou phytoplancton (en bas) ont été faites, et pour lesquelles les données de biomasse obtenues sont intégrées dans l’atlas Maredat. Chaque couleur correspond à un groupe précisé dans les légendes sous les cartes. Les noms sont en anglais, mais ils sont forts semblables à leur traduction française. Maredat L’analyse des données disponibles a déjà fourni son lot de surprises. Ainsi, la biomasse mondiale et totale des hétérotrophes dans les couches supérieures des océans, soit 2,0 à 4,6 Pg (1015 g) de carbone, est au moins aussi importante que celle des autotrophes, soit 0,5 à 2,4 Pg de carbone, en excluant le nanophytoplancton et les dinoflagellés autotrophes. Dans la plupart des écosystèmes terrestres, la biomasse des végétaux est largement supérieure à celle des animaux. Cette base de données pointe également quelques lacunes dans les études qui sont ou ont été réalisées. Ainsi, les mesures de biomasse du zooplancton à plus de 200 m de profondeur sont rares. Pourtant, elles pourraient être intéressantes, puisque les quelques chiffres disponibles montrent que les archées et les bactéries ne sont pas les seuls hétérotrophes qui jouent un rôle majeur dans les grands fonds. Selon le résumé de l’article, de nouvelles données sont requises pour mieux caractériser le fonctionnement des écosystèmes océaniques, et leur implication dans les cycles biogéochimiques, dans l’hémisphère sud et à plus de 200 m de profondeur. Maredat devrait permettre aux chercheurs, qui peuvent télécharger des données et leur documentation, de mieux comprendre la biodiversité marine mais aussi son rôle sur plusieurs problématiques climatiques ou environnementales. Les informations fournies pourraient par exemple être mises à profit pour concevoir de nouveaux modèles, ou pour en améliorer de plus anciens. Précisons finalement que l’atlas a une résolution de 1° de longitude ur 1° de latitude qu'il considère 33 couches d'eau différentes, et qu’il tient compte du climat local à l’échelle du mois. [url=oceanographie-premier-atlas-mondial-plancton-marin-apporte-quelques-surprises-47937]FUTURA SCIENCES 23/7/2013[/url]
  2. Les décors de Mos Espa construits en Tunisie pour filmer la Menace fantôme sont menacés par l'avancée des dunes. Ce n’est pas une menace fantôme. À Chott el-Gharsa, en Tunisie, l’avancée des dunes menace d’engloutir Mos Espa. Cette grande rue en « T » a été construite en 1997 pour les besoins du tournage de l’épisode 1 de Star Wars, la Menace fantôme. LucasFilm l s’agit d’une vingtaine de bâtiments que le scénario du film situe sur la planète Tatooine. Et c’est à Mos Espa que les chevaliers Jedi Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi font la connaissance du jeune prodige Anakin Skywalker, futur Dark Vador. Pour les fans de la saga, les décors, toujours debouts, sont devenus un lieu de pèlerinage. Pour les géologues, ce sont des marqueurs visibles depuis le ciel et qui permettent de mesurer l’inexorable avancée des dunes de sable. Et leur verdict est implacable : la ville est menacée. L’étude vient d’être publiée dans la revue Geomorphology. Les chercheurs se sont basés sur l’analyse d’images satellitaires de la région, prises en 2002, 2004, 2008 et 2009. Ils notent qu’en 1997, quand fut tournée la Menace Fantôme, la dune en forme d’arc de cercle était à 140 mètres environ des décors : aujourd’hui, seuls 10 mètres la séparent de Mos Espa. Mos Eisley, l'autre fameuse ville de Tatooine. Crédit Kobal/ The Picture Desk/ AFP. Après avoir affuté leurs calculatrices, les scientifiques ont évalué le taux de migration du sable à 50 m3 par mètre et par an. Une progression qui n’est pas surprenante en soi. «Ce sont les chiffres que pouvaient attendre quiconque s’est embêté à faire ce type de mesures», s’amuse Ralph D. Lorenz, l’un des auteurs de l’étude, physicien à l’uinversité Johns Hopkins (Maryland, États-Unis). Les dunes de «Tatooine» ne sont en effet pas les plus rapides du monde, ce record étant détenu – en tout cas sur Terre – par celles au nord du Tchad, dans la dépression du Bodélé (désert du Sahara). Elles progressent, elles, au rythme de 1000 m3 par mètre et par an. Une avancée qui est fonction du relief de la région, de la force du vent, et de la composition du sable – les grains du Bodélé ressemblant presque à de petites coquilles creuses, qu’Éole déplace avec grande facilité… SCIENCES ET AVENIR 23/7/2013
  3. Un poney errant et déshydraté en plein coeur de Reims. «Il tremblait. Il tenait à peine debout. Ça faisait mal au cœur. Il est resté toute la journée en plein soleil. Son auge était vide. On a bien compris que ses propriétaires l'avaient abandonné. Illustration d'un poney dans un pré. —Lescourret Jean/SUPERSTOCK/SIPA On a fini par appeler la police», confie une voisine à L'Union de Reims qui révèle l'histoire ce mardi. «On ne savait pas s'il allait s'en sortir. Il avait les sabots avant trop longs ou cassés. Il était totalement déshydraté», raconte-t-elle aussi. L'animal aurait été laissé là par des habitants d'un campements de fortune de la rue de Brimontel, en centre-ville de Reims, après qu'ils eurent été délogés par les forces de l'ordre, selon L'Union de Reims. Les riverains ont appelé la police qui s'est tournée vers un centre équestre voisin pour que l'animal y soit pris en charge. Finalement récupéré par le centre équestre de Tinqueux, le poney y a été ausculté par un vétérinaire. Fourbu et déshydraté, l'animal a pu être sauvé. 20 minutes 23/7/2013
  4. Météo-France recommande "une vigilance particulière en raison d'un risque fort de phénomènes violents". Ces orages s'accompagneront souvent de grêle, de fortes pluies et également de rafales de vent qui pourront atteindre localement les 100 km/h. AFP L'alerte concerne les régions et départements suivants (entre autres) : - Haute-Normandie, - Ile-de-France, - Nord-Pas-de-Calais, - Picardie, - Ardennes, - Aube, - Eure-et-Loir, - Loiret, Marne - et Yonne (voir la carte). Elle est effective à partir de mardi 15H00 et est prévue jusqu'à mercredi 06H00. Image Météo France Les orages seront dans un premier temps très localisés avant de se multiplier et de "prendre de la vigueur" au fil de l'après-midi et en soirée, estiment les prévisionnistes. "Ces orages s'accompagneront souvent de grêle, de fortes pluies et également de rafales de vent qui pourront atteindre localement, voire dépasser, les 100 km/h", prévient Météo-France dans un communiqué. En dehors des 21 départements en vigilance orange, "quelques cellules orageuses plus isolées mais parfois fortes se développeront aussi, notamment du sud-ouest au centre-ouest, au Massif central, au centre et au nord-est du pays", précise le bulletin de vigilance. SCIENCES ET AVENIR 23/7/2013
  5. TOKYO (Province de Tokyo) - L'opérateur Tepco a reconnu lundi pour la première fois que des eaux souterraines radioactives accumulées au pied de la centrale accidentée de Fukushima avaient fui dans l'océan Pacifique voisin. Cet aveu intervient au lendemain d'élections sénatoriales qui ont vu la victoire du Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite) du Premier ministre Shinzo Abe, largement pro-nucléaire. Tokyo Electric Power (Tepco) qui gère la centrale accidentée Fukushima Daiichi avait annoncé au début juillet que de fortes doses d'éléments radioactifs toxiques avaient été détectées dans ces eaux souterraines. Elle avait notamment fait état d'une multiplication par 110 du niveau de césium 134 mesuré dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer. Ces substances radioactives s'étaient échappées des réacteurs de la centrale ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel, avant de polluer les eaux souterraines. Tepco avait néanmoins soutenu que ces eaux polluées avaient été largement contenues par les bases en béton et armatures en acier des fondations de la centrale, semblant écarter une diffusion massive dans la mer. Maintenant nous pensons que de l'eau contaminée a fui dans la mer, a déclaré lundi à l'AFP un porte-parole de la compagnie d'électricité chargée d'alimenter en courant la mégapole de Tokyo. Il a affirmé toutefois que l'impact de cette fuite radioactive dans l'océan serait limitée. Les données sur l'eau de mer ne montrent pas d'augmentation anormale des taux de radioactivité, a assuré ce porte-parole. Des experts en environnement préviennent que les fuites radioactives de ce type pourraient affecter la santé des animaux marins puis celle des hommes qui les consommeraient. La centrale Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été ravagée par la catastrophe naturelle 11 mars 2011: du combustible a fondu dans trois des six réacteurs du site, d'où la présence de nombreux éléments radioactifs alentour. ROMANDIE 22/7/2013
  6. Une analyse chez le premier patient connu infecté par la grippe A(H7N9) révèle que le virus existe sous au moins deux formes, dont une mutante et résistante aux seuls traitements antiviraux disponibles. D’ordinaire, des tests permettent de mettre cette insensibilité en évidence. Mais cette fois, ils ne fonctionnent pas. La grippe A(H7N9) ne fait plus la une de l’actualité, mais elle suscite toujours autant d’inquiétude. Si effectivement le nombre de nouveaux cas a fortement chuté ces derniers mois (seulement deux personnes ont été diagnostiquées avec cette grippe depuis le 8 mai, ce qui fait grimper les chiffres totaux à 133 malades et 43 décès), la crainte d’une réapparition du virus à l’automne est réelle. La grippe A(H7N9) pourrait devenir pandémique. Si les souches virales deviennent résistantes aux seuls traitements disponibles, que faire ? C. Goldsmith, CDC Pour l’heure, les politiques de prévention ont semble-t-il montré leur efficacité. En effet, le recul de l’épidémie coïncide avec la fermeture des marchés aux volailles, par lesquelles le virus était transmis à l’Homme. En revanche, les traitements proposés ne se montrent pas toujours d’une grande efficacité. Les médicaments de première ligne, l’oseltamivir (Tamiflu) ou le zanamivir (Relenza), sont censés inhiber l’activité de la neuraminidase, une enzyme retrouvée à la surface du virus et indispensable à sa dispersion. Mais une étude publiée dans The Lancet à la fin du mois de mai dernier montrait pour la première fois des signes de résistance aux seuls antigrippaux disponibles. Une mutation, nommée R292K, changeait la protéine virale et lui permettait d’esquiver l’action des médicaments. Une nouvelle étude, parue dans mBio, vient non seulement confirmer ce travail, mais pointe du doigt que ces souches résistantes ne peuvent pas forcément être mises en évidence par les tests classiquement utilisés. Cela sous-entend donc qu’il devient nécessaire de rester vigilant face à chaque cas et de s’assurer par des méthodes génétiques de la présence ou de l’absence du variant insensible, pour éviter de généraliser ces souches. Robert Webster et ses collègues, du Saint Jude Children’s Research Hospital de Memphis, ont récupéré des échantillons du virus retrouvés chez le premier patient connu. Leur analyse a permis de distinguer deux souches distinctes : - L’une, qui représentait 35 % de la population virale totale, était porteuse de la mutation R292K et donc résistante aux inhibiteurs de la neuraminidase. - Les 65 % restants, quant à eux, ne supportaient pas les traitements. Avec le Relenza, le Tamiflu est l'un des seuls traitements à utiliser contre la grippe A(H7N9). Problème : certaines souches virales sont résistantes, et les tests classiques pour déterminer la sensibilité aux médicaments semblent inefficaces dans ce cas-là... Moriori, Wikipédia, DP Pourtant, les auteurs ont noté un problème. Pour tester la tolérance à l’oseltamivir ou au zanamivir, les scientifiques vérifient l’activité de l’enzyme virale en présence des médicaments. Si elle continue à exercer son action, c’est que la souche est résistante. Or, à en croire les résultats obtenus, les virus retrouvés chez ce patient étaient sensibles aux traitements. Mais dans les faits, ce n’est pas le cas. Par cette recherche, les auteurs démontrent l’intérêt de réaliser des séquençages génétiques pour déterminer la ou les souches infectieuses, dans le but de contrôler la résistance. Car celle-ci émerge surtout lorsque les pathogènes sont soumis à une forte pression de sélection. Si un variant résistant infecte un patient en même temps qu’une souche sensible aux médicaments, les soins vont éliminer tous les virus potentiellement accessibles par les thérapies classiques et épargner ceux contre lesquels on ne peut rien. Leur population risque ainsi de grossir, ce qui limite le champ d’action des médecins. En contrepartie, cette mutation aurait un coût pour le virus : elle pourrait limiter son potentiel de contagion. Avec un peu de chance, si la grippe A(H7N9) devenait pandémique, elle pourrait se limiter majoritairement à des variants sensibles au Tamiflu ou au Relenza. Néanmoins, si le monde devait faire face à un regain de cette grippe, Robert Webster pense que la solution la plus adaptée serait la vaccination de masse. Les autres antiviraux potentiellement efficaces ne sont actuellement qu’en phase de tests cliniques et ils ne seront pas prêts à temps. Quant au vaccin spécifique, aucun laboratoire n’a annoncé l’avoir développé. À l’arrivée de la bise automnale, nous risquons peut-être de nous trouver fort dépourvus… FUTURA SCIENCES 17/7/2013
  7. Une société californienne a mis au point un patch antimoustique qui se fixe sur les vêtements. Ce produit inhibe le système de détection du dioxyde de carbone de l’insecte, l’empêchant de sentir la présence humaine. Selon les inventeurs, il permettrait de lutter plus efficacement contre les maladies véhiculées par les moustiques, comme le paludisme ou la dengue. Avec l’arrivée de l’été, les petites bêtes en tout genre refont surface. Parmi elles, le moustique pourrait recevoir la palme de l’insecte le plus insupportable. En dehors du fait qu’il semble passer son temps à se régaler de sang, on dirait qu’il prend un malin plaisir à survoler les oreillers à la tombée de la nuit. Parmi les moyens de lutter contre le paludisme, les moustiquaires sont un rempart efficace contre les moustiques. Elles ne peuvent cependant pas être utilisées en permanence. DFID, Flickr, cc by nc nd 2.0 En réalité, le plat principal des moustiques est constitué de nectar de fleurs. Seules les femelles ajoutent du sang à leur menu pour assurer la maturation de leurs œufs. Grâce à un système olfactif perfectionné, elles détectent le dioxyde de carbone et l’odeur de la sueur de leurs victimes. Kite Patch Interview avec Grey Frandsen sur BBC World Service. Bien que très pénibles, les moustiques sont rarement dangereux en France. Il n’en est pas de même pour de nombreux pays du Sud, dans lesquels ces insectes volants sont vecteurs de maladies graves, comme le paludisme ou la dengue. Or, pour se protéger des piqûres, il n’existe pas de remède miracle. Seules les moustiquaires sont une solution efficace, mais elles ne sont pas compatibles avec une utilisation permanente. La société californienne ieCrowd pourrait changer la donne. Après plusieurs années de recherche, elle vient de mettre au point un patch antimoustique, appelé Kite, qui fonctionnerait efficacement pour éviter les piqûres pendant 48 heures. Grey Frandsen, codirecteur de l'entreprise, a attrapé le paludisme au cours d'un séjour en Ouganda, et ce projet lui tient particulièrement à cœur. «Kite, ce n'est pas seulement un produit pour éviter les piqûres de moustique, c'est peut-être une solution pour sauver des vies», explique-t-il. Le patch, dont la composition exacte est secrète, est constitué de produits non toxiques et approuvés par la Food and Drug Administration (FDA). Il peut se coller facilement sur les vêtements afin de protéger celui qui les porte. Son principe consiste à inhiber le système olfactif du moustique, qui ne peut ainsi plus percevoir les dégagements de dioxyde de carbone (CO2), par lesquels l'insecte repère la présence d'un grand animal ou d'un humain. On n'en saura pas davantage sur cette inhibition de l'olfaction, car le produit est couvert par des brevets. Selon la société, ce produit peut lutter contre toutes les espèces de moustiques et sous tous les climats. En collaboration avec l'organisation non gouvernementale Pilgrim Africa, les inventeurs du patch Kite veulent maintenant tester ce produit en Ouganda, un pays très touché par le paludisme. FUTURA SCIENCES 21/7/2013
  8. WELLINGTON - Un séisme de magnitude 6,5 s'est produit dimanche au large de la capitale de la Nouvelle-Zélande, Wellington, dans une région qui a enregistré un regain de secousses ces derniers jours, a annoncé l'Institut géophysique américain (USGS). Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée et aucun dégât matériel n'a été rapporté. Le séisme est survenu en mer à 17H09 (05H09 GMT). Son épicentre est situé à 57 kilomètres au sud-sud-ouest de Wellington, à une profondeur de 14 km, selon l'USGS qui avait dans un premier temps fait état d'une secousse de 6,9. [b style="font-size: 13px;"]Une réplique de magnitude 5,5 a été enregistrée quelques minutes plus tard.[/b] Ca a secoué et vibré pendant environ 30 secondes, a raconté à l'AFP un habitant de Nelson, sur la côte. Les pompiers ont reçu de nombreux appels de personnes coincées dans les ascenseurs à Wellington. Le séisme a également déclenché des systèmes anti-incendie et coupé l'électricité dans plusieurs quartiers. Selon une sismologue néo-zélandaise, Anna Kaiser, les séismes de cette magnitude ne sont pas rares dans la région. Un puissant séisme entraîne une sismicité croissante dans la région. La possibilité d'un (séisme) plus fort existe mais elle est faible, a-t-elle déclaré au New Zealand Herald. Le centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique a précisé que ce genre de séismes pouvait générer des tsunamis locaux de faible intensité mais aucune alerte n'a été émise concernant un grand tsunami destructeur. Les récents séismes, qui n'ont pas fait de dégâts matériels significatifs, ont frappé à 200 km environ au nord de Christchurch, deuxième ville de Nouvelle-Zélande, détruite en février 2011 par un tremblement de terre qui a fait 185 morts. La Nouvelle-Zélande est située sur LA Ceinture de feu du Pacifique où les plaques continentales entrent fréquemment en collision provoquant une importante activité sismique. ROMANDIE 21/7/2013
  9. L'ancien animal domestique de Justin Bieber, le singe capucin Mally, s'apprête à rencontrer ses nouveaux compagnons de jeu en Allemagne. L'animal, âgé de 23 semaines, a été présenté vendredi aux photographes au parc Serengeti de Hodenhagen, dans le nord de l'Allemagne. Il est toujours en quarantaine et il le restera pour encore 25 jours, mais par la suite, il pourra rejoindre sa nouvelle famille : les six singes capucins du parc zoologique, trois mâles et trois femelles. Mally a été transféré au zoo le week-end dernier. Le capucin avait été saisi par les douaniers allemands le 28 mars, puisque Justin Bieber n'avait pu produire les documents nécessaires pour son animal de compagnie après avoir atterri à Munich. Il se trouvait dans un refuge pour animaux de Munich depuis ce temps. L'État allemand est devenu propriétaire du petit singe le 21 mai, puisque le chanteur canadien, âgé de 19 ans, n'a pas fourni les documents requis à temps aux autorités allemandes. The Associated Press / MSN 31/5/2013
  10. Une fois par semaine, pendant la belle saison, les animaux du zoo de Zurich ont droit à un petit extra, spécialement préparé pour eux par toute l'équipe des soigneurs: de la crème glacée ou des sorbets rafraîchissants. Pour le directeur du zoo Alex Rübel, cité par l'agence de presse suisse ATS, l'extra n'a lieu qu'une fois par semaine, car il doit rester exceptionnel pour les ours à lunettes, loutres et autres petits singes saimiris, particulièrement friands de ces douceurs. [b style="font-size: 13px;"]Chaque animal reçoit une glace spécialement adaptée à ses goûts :[/b] - Les ours à lunettes reçoivent des cubes de glace contenant des morceaux de fruits, ou du melon glacé. - Les loutres apprécient pour leur part de la glace contenant des morceaux de poisson. La distribution de glaces est aussi considérée comme un exercice pour les animaux. Ainsi, les soigneurs s'ingénient, dans le cas des singes saimiris, à cacher la glace dans les branchages des cages, afin que les animaux fassent un minimum d'exercice pour les attraper. LE POINT 17/7/2013
  11. Les responsables du zoo de Zurich ont décidé d'abandonner les recherches du singe qui s'est échappé fin août. Kelso, le petit fugueur... Les responsables du zoo craignent que le froid lui soit fatal - Photo : KEYSTONE Un singe capucin, appelé aussi sapajou, s'est échappé du zoo de Zurich le 27 août dernier. Il est tombé dans la fosse qui sépare les animaux du public. Il est alors remonté "du mauvais côté" et il a disparu dans une forêt toute proche. Le zoo a stoppé les recherches jeudi (8 novembre 2012). Avec l'arrivée du froid, il n'y a plus d'espoir de le retrouver en vie, a indiqué jeudi la direction du zoo dans un communiqué. Des pièges avaient été installés à proximité du zoo. Des enregistrements de cris de membres de la famille du singe ont été diffusés pour attirer l'animal. Des gardiens sont aussi allés dans les forêts voisine pour tenter de le retrouver. Après sa fuite, le singe pesant environ un kilo et mesurant 25 cm de haut a été aperçu à trois reprises en deux semaines. Malgré l'arrêt des recherches actives, toute information concernant l'animal est à transmettre au zoo. ARCINFO Nov 2012
  12. Les orages annoncés par Météo France, qui a levé à 22h00 l'alerte orange pour huit départements de Bretagne et des Pays de la Loire, ont provoqué quelques dégâts matériels dans le Finistère et dans Morbihan ainsi qu'en Loire-Atlantique mais n'ont pas fait de victime, a-t-on appris auprès des pompiers. "Les orages de cette journée de samedi ont donné par endroits des cumuls de pluie d'une bonne trentaine de millimètres en deux heures et localement un peu de grêle", a précisé Météo France dans son bulletin de 22h00. Dans le Finistère où plus de 100 interventions étaient enregistrées par les pompiers en début de soirée, les fortes pluies ont touché principalement en fin d'après-midi la commune de Douarnenez, provoquant notamment des inondations de sous-sols et endommageant une habitation. En début de soirée la situation s'était stabilisée tout comme dans le Morbihan où les pompiers ont effectué une cinquantaine d'interventions, des inondations de sous-sols mais aussi des arbres couchés sur les routes et quelques feux de compteurs électriques frappés par la foudre. Une toiture s'est aussi effondrée mais sans faire de victime. En Loire-Atlantique les orages ont frappé uniquement le nord-ouest du département, la commune de La Chapelle-des-Marais, entre 19h30 et 21h00 avec une quinzaine d'interventions enregistrées. Aucune intervention liées aux intempéries n'était à signaler sur les autres départements de Bretagne et des Pays de la Loire qui avaient été placés en vigilance orange. LE POINT 20/7/2013
  13. Les quatre départements de la Bretagne et quatre départements des Pays de la Loire sont placés en vigilance en raison des risques de violents orages d'été. Météo-France a placé huit départements de Bretagne et des Pays de la Loire en alerte orange à partir de samedi 15 heures et jusqu'à minuit en raison du risque de phénomènes orageux violents. Cette alerte orange concerne les quatre départements de la Bretagne et quatre des cinq départements des Pays de la Loire, où seul le département de la Vendée n'est pas concerné. Selon Météo-France, il s'agit d'une "situation fortement orageuse d'été qui nécessite une vigilance particulière dans la mesure où il existe une forte probabilité de phénomène violent (précipitations et activité électrique isolément très fortes)". Les premiers nuages sont attendus en début d'après-midi sur le val de Loire et le sud de la Bretagne, et les premières averses orageuses s'y déclencheront autour de 15 heures ou 16 heures, selon cette même source. "Au fil des heures le risque se généralisera, et les foyers orageux deviendront de plus en plus forts. En deuxième partie d'après-midi et en soirée, l'activité électrique sera maximale, et de violentes averses de pluie, avec également possibilité de grêle, se produiront localement", prévient Météo-France. Les prévisionnistes attendent aussi localement des cumuls de précipitations importants et n'excluent pas "de violentes rafales qui accompagnent souvent les phénomènes orageux". La phénomène doit rapidement s'atténuer, et les orages disparaître en début de nuit. LE POINT 20/7/2013
  14. Le ministère japonais de l'Economie et de l'Industrie a obtenu une caution internationale pour l'exploration de métaux rares, dans une zone spécifique du Pacifique. Selon les responsables japonais, l'Autorité internationale des fonds marins à accepté vendredi la demande japonaise d'explorer des gisements de minéraux. L'organisation supervise l'exploitation des ressources dans les fonds marins. L'accord en question autorise le Japon à explorer une zone de 3000 kilomètres carrés au large de l'île Minamitorishima, pour une période de 15 ans. Cette île se trouve à 2000 km environ au sud-est de Tokyo. Selon les officiels nippons, des recherches préalables ont confirmé la présence d'importantes réserves de métaux rares à quelque 600 kilomètres au sud-est de l'île. Les gisements se trouveraient dans les fonds marins, entre 1000 et 2000 mètres de profondeur. Les métaux rares sont indispensables à la fabrication des batteries lithium-ion et des moteurs de voiture. Le Japon compte essentiellement sur leurs importations. NHK WORLD 21/7/2013
  15. JAKARTA, 02 juil 2013 (AFP) - Une femelle orang-outan a été battue à mort par des villageois sur l'île indonésienne de Sumatra, a rapporté mardi une association de défense de la faune sauvage. L'animal a succombé à ses blessures jeudi dernier après avoir été violentée dans un village de la province d'Aceh, selon le Sumatran Orangutan Conservation Programme. Le primate présentait de multiples traces de coups à la tête et sur le corps. "La seule façon de maîtriser un orang-outan adulte vivant à l'état sauvage est de le battre jusqu'à ce qu'il soit à peine conscient, ou mort", a déclaré à l'AFP Ian Singleton, directeur de l'association. La raison pour laquelle les villageois ont maltraité l'animal n'a pas été établie mais une enquête a été ouverte par les autorités locales. Il arrive que des femelles soient tuées en tentant d'empêcher qu'on leur prenne leurs petits pour les vendre comme animaux domestiques. D'autres sont attaqués par des employés de plantations d'huile de palme ou de papier, à Sumatra, où ils sont considérés comme nuisibles. L'orang-outang figure sur la liste rouge des espèces en danger de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Entre 45.000 et 69.000 individus vivent encore dans le milieu naturel, la plupart sur l'île de Bornéo partagée par l'Indonésie et la Malaisie, victimes en particulier de la déforestation massive qui sévit dans ces pays. Ils ne seraient plus que 7.300 orang-outangs de Sumatra à vivre dans la nature. 30 millions d'amis 2/7/2013
  16. Des chercheurs de l'Université de Columbia ont découvert dans le fleuve Hudson, qui traverse Manhattan, un taux élevé de bactéries résistantes aux antibiotiques, rapporte20minutes.fr. En conséquence les autorités new-yorkaises, ont interdit la baignade. Il semblerait que ce soit le déversement d'eaux usées sans traitement préalable directement dans la rivière qui soit à l’origine de cette contamination. "Si vous trouvez des bactéries résistantes aux antibiotiques dans un écosystème, c'est difficile de savoir d'où elles viennent, mais dans l'Hudson on pense vraiment que cela vient d'eaux usées non traitées", a expliqué Andrew Juhl, micro-biologiste de l'Université de Columbia. On sait que la présence de bactéries résistantes aux antibiotiques est due à une utilisation trop importante et inadaptée de ce type de médicaments (100.000 personnes par an meurent d'infections résistantes aux antibiotiques attrapées dans des hôpitaux américains). Et, selon des militants écologistes, des eaux usées sont régulièrement rejetées dans l'Hudson. Ils soulignent que les stations d'épuration ne sont pas en mesure de traiter l'intégralité des eaux sales, notamment suite à de très grosses pluies. Pour pallier à ce problème, les autorités municipales cherchent à installer des revêtements destinés à favoriser l’infiltration des eaux de pluie dans le sol. Elles plantent également de la végétation sur les toits des immeubles afin de réduire les écoulements et de soulager les stations d’épuration. MAXISCIENCES 19/7/2013
  17. Le Havre (AFP) - Intrusion de militants écologistes, geste d'un déséquilibré, acte terroriste: des gendarmes spécialisés veillent 24 heures sur 24 sur les sites nucléaires français, prêts à faire face à toutes les menaces humaines, et dans un but ultime: protéger le coeur du réacteur. Nichés dans le creux d'une falaise de la côte d'Albâtre, cachés des regards par une colline boisée, les quatre dômes de la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime) se dressent face à la mer. Des gendarmes patrouillent en voiture sur le chemin de ronde qui longe un mur de barbelés de 4,5 km ceinturant le site, le même type de grillage franchi lundi par 29 militants écologistes de Greenpeace au Tricastin (Drôme). "C'est préventif et dissuasif: à partir du moment où un invididu pénètre dans le périmètre de sécurité, c'est potentiellement une intrusion malveillante", affirme le capitaine Sébastien Letellier, à la tête du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG), basé à demeure sur le site depuis 2011. Les hommes du capitaine patrouillent au plus près du réacteur comme dans l'épaisse végétation qui recouvre la colline aménagée avec les remblais issus de la construction du site en 1975. Au total, 160 hectares à surveiller. Le reste du temps, ils s'entraînent in-situ aux techniques d'invervention et aux scenarios d'attaques. Les gendarmes spécialisés du PSPG, épaulés si besoin par le renseignement, sont chargés d'assurer 24 heures sur 24 la protection des 19 sites nucléaires français. Chaque unité compte une trentaine de membres. Tous volontaires, ils sont rôdés aux techniques d'intervention du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et formés par EDF aux risques industriels et nucléaires. Combinaison bleu ignifugée typique des unités d'intervention et dosimètre accroché à la boutonnière, complétés en cas de situation extrême par une combinaison contre les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), ces gendarmes sont préparés à répondre aux actes de malveillance - terrorisme en tête - qui pourraient "porter atteinte à l'intégrité de la centrale". "L'objectif ultime est de protéger le coeur du réacteur", résume le colonel Jean-Pierre Gesnot, commandant le groupement de gendarmerie de Seine-Maritime. Mais, souligne le capitaine Letellier, "le dispositif est discriminant, la réaction toujours adaptée à la menace": les actions revendicatives pacifistes appellent une riposte "en douceur et en sécurité pour tout le monde", mais en cas de menace terroriste, "on n'attendrait pas de se faire tirer dessus". Les militants de Greenpeace qui entendaient dénoncer les failles de sécurité dans les installations nucléaires ont été interpellés par des gendarmes du PSPG. En général, les militants ont pour habitude de s'identifier immédiatement auprès des gendarmes afin que l'action des forces de l'ordre soit adaptée. Les centrales nucléaires comme celle de Paluel disposent de plusieurs périmètres de sécurité d'importance croissante, depuis les clôtures jusqu'aux bâtiments sensibles comme ceux qui abritent le stockage de l'uranium. Dans le cas du Tricastin, les militants n'ont pas atteint de zone sensible. Dans un premier temps, les gendarmes peuvent être alertés par les agents de protection d'EDF qui signalent les mouvements suspects détectés par les systèmes de surveillance. Le PSPG déploie alors un premier niveau de réponse. En dernier ressort, c'est le GIGN qui intervient, l'équipe d'alerte pouvant être mobilisée sur un site attaqué en moins de deux heures à l'aide des hélicoptères positionnés à Villacoublay (Yvelines). Les PSPG se sont progressivement déployés entre 2009 et 2012 sur les centrales nucléaires en vertu d'une convention liant l'Etat à EDF, créée à l'origine pour répondre à la menace terroriste après les attentats du 11-Septembre. SCIENCES ET AVENIR 20/7/2013
  18. Paris (AFP) - Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin affirme qu'il fermera la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin "d'ici au 31 décembre 2016" dans une interview au Journal du Dimanche à paraître dimanche. "Les engagements pris par François Hollande sur le nucléaire seront tenus dans le quinquennat. J’ai un mandat : je fermerai Fessenheim d’ici au 31 décembre?2016", déclare le successeur de Delphine Batho qui a dû quitter le gouvernement le 2 juillet pour avoir critiqué le budget de son ministère. Le site de Fessenheim (2 réacteurs de 900 MW) est le seul des 19 centrales françaises (et 58 réacteurs) dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande qui s'est engagé à réduire la part du nucléaire de 75% à 50% de la production électrique d'ici 2025. "La loi sur la transition énergétique prendra les dispositions pour que cette fermeture soit effective. Il est temps que les responsables politiques reprennent la main sur les décisions énergétiques de la France", poursuit le ministre qui affirme plus loin n'avoir "rien contre" le patron d'EDF Henri Proglio après avoir précisé que "ce n'est pas à un homme seul d'incarner la politique qui doit être menée. EDF doit nous aider à réaliser nos décisions et ne pas s’en affranchir". A propos des gaz de schiste, Philippe Martin déclare que "faire miroiter l’éventualité qu’on puisse trouver une technique sans impact sur l’environnement (contrairement à la fracturation hydraulique NDLR) est une lubie" et oppose aux enjeux économiques, mis en avant par le ministre du Redressement économique Arnaud Montebourg pour justifier l'exploitation immédiate de ces gaz, le "grand projet que sont les énergies renouvelables". Au sujet du diesel, le ministre énonce qu'il "faudra décider du rythme de la convergence de la fiscalité entre le diesel et l’essence, et des mesures de compensation pour les plus modestes. En matière d’écologie, il faut avoir le courage de prendre des décisions structurellement impopulaires et qui donneront des effets pour les générations futures." Interrogé sur la façon dont il entend exercer son mandat, Philippe Martin affirme: "Il n’y aura pas de souplesse de ma part concernant l’écologie". SCIENCES ET AVENIR 20/7/2013
  19. BUCAREST - Le géant énergétique américain Chevron a obtenu l'autorisation de procéder à des forages d'exploration pour les gaz de schiste dans l'est de la Roumanie, ont annoncé les autorités roumaines vendredi. L'Agence nationale pour la protection de l'environnement de Vaslui (nord-est) a donné une autorisation pour les trois projets d'exploration de Chevron, précise l'agence dans un communiqué. Malgré l'opposition des habitants de la région aux gaz de schiste, Chevron pourra donc procéder à des forages d'exploration dans les communes de : - Gagesti, - Pungesti - et Bacesti (nord-est). Des milliers de manifestants se sont réunis à plusieurs reprises dans la région pour dénoncer les risques pour l'environnement causés par la fracturation hydraulique. Cette technique controversée qui consiste à injecter à haute pression dans la roche d'énormes quantités d'eau additionnées de sable et d'additifs chimiques peut polluer les nappes phréatiques, fragiliser les sols, voire favoriser les tremblements de terre. Chevron a déjà obtenu en mai des permis d'exploration sur le littoral de la Mer Noire en Roumanie. La coalition de centre gauche qui dirige la Roumanie depuis mai 2012 avait vivement critiqué l'octroi de concessions pour l'exploration des gaz de schiste à plusieurs groupes pétroliers, dont Chevron, par le gouvernement de centre droit au pouvoir début 2012. Mais M. Ponta a changé de position déclarant que la question du gaz de schiste doit être abordée de manière sérieuse, positive avant de se dire favorable à l'exploration. La Roumanie est ainsi devenue, avec la Pologne et l'Espagne, un des plus fervents défenseurs de cette source d'énergie. La France a rappelé la semaine dernière son opposition à l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste en raison des menaces pour l'environnement. ROMANDIE 19/7/2013
  20. LYON (Rhône) - La Marche internationale pour la paix et la sortie du nucléaire fera samedi une halte devant une usine de combustible nucléaire à Romans-sur-Isère (Drôme), à l'occasion de laquelle une plainte contre Areva pour violation des règles de sûreté sera dévoilée. Partis de Sigean (Aude) le 29 juin, les 25 marcheurs, rejoints par des sympathisants tout au long de leur parcours, ont notamment fait étape devant l'usine Comurhex de Pierrelatte (Drôme) lundi. Samedi à 9h00, les antinucléaires s'arrêteront devant l'usine FBFC (Franco belge de fabrication du combustible), filiale d'Areva, pour rendre publique une plainte déposée par Sortir du nucléaire (SDN) en février à Valence pour plusieurs délits et graves manquements aux règles de sûreté sur ce site, indique SDN dans un communiqué vendredi. Areva avait signalé le 26 septembre 2012 un événement survenu deux jours plus tôt dans l'usine FBFC, que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait classé au niveau 2 sur une échelle de 0 à 7 en raison du défaut de culture de sûreté et de prise en compte du retour d'expérience dont a fait preuve AREVA FBFC ainsi que du nombre de bouteillons [ndlr: contenants spécifiques] concernés. En procédant à l'ouverture d'un bouteillon servant au transfert interne de matières fissiles, un opérateur avait détecté qu'un bouteillon de matières humides était présent dans un chariot de transfert destiné à véhiculer de la matière fissile sèche. Ce bouteillon n'était pas identifié de la façon prévue et ne respectait pas les règles d'entreposage et de transfert applicables aux bouteillons de matières humides. Ces graves manquements aux règles de sûreté sont révélateurs d'une dangereuse insouciance face au risque, dénonce Sortir du Nucléaire, qui pointe notamment du doigt une déclaration lacunaire d'Areva à l'ASN. Pour le responsable de la communication d'Areva Jean-Louis Dufresne, ce n'était pas un incident mais un écart de procédure, qui ne peut pas se renouveler selon lui. Areva n'a reçu aucune demande de la justice depuis le dépôt de la plainte. Les participants à la Marche internationale se présentent comme un collectif d'individus dont l'objectif est de sensibiliser aux impacts mortifères de l'ensemble de la chaîne du combustible et d'informer sur la sortie du nucléaire civil et militaire, le tout dans un esprit non violent mais déterminé. L'arrivée de la marche est prévue samedi 27 juillet devant la centrale nucléaire du Bugey (Ain). ROMANDIE 19/7/2013
  21. Le jeune ibis chauve, Shorty, qui s'était égaré l'automne dernier alors qu'il tentait de gagner la Toscane pour y hiverner, a achevé son périple en solitaire sain et sauf en se posant mercredi dans sa Bavière natale. Toutes les tentatives de le capturer avaient échoué. Le volatile, âgé d'un peu plus d'un an, a retrouvé ses congénères, déjà rentrés au printemps de leurs quartiers d'hiver italiens, écrit l'équipe européenne de recherche sur l'ibis chauve, basée en Autriche. Il avait passé la saison froide près de Risch (ZG), sur la rive ouest du lac de Zoug. Bien qu'il se soit révélé inhabituellement timide pour un ibis chauve, Shorty était parvenu à se rapprocher d'oies, de cormorans, de corneilles, mais aussi de moutons. Il semble avoir bien supporté l'hiver, même si l'on ignore de quoi il s'est nourri. La région de Risch, au nord des Alpes, ne lui a en effet pas offert les vers et autres larves qu'il affectionne. Le climat relativement modéré des rives du lac de Zoug a favorisé la survie de l'ibis chauve, estiment les chercheurs. Ces derniers supposent en outre que les autres oiseaux en train d'hiverner ont aidé Shorty, "un extraordinaire artiste de la survie", à échapper aux prédateurs ailés. Parc zoologique et botanique de Mulhouse 31/10/2014 Le retour tardif de l'oiseau bavarois dans sa patrie n'a rien d'inhabituel. Une partie des jeunes volatiles n'ayant pas encore atteint l'âge adulte attend les mois de juin ou de juillet pour retourner au bercail. Les autres demeurent dans les alentours de leurs quartiers d'hiver. Les oiseaux rentrés dans leur nichée se chargent d'une tâche particulière, celle de guider leurs jeunes congénères vers le sud lors de la prochaine migration. Le risque existe donc que Shorty amène quelques-uns de ses jeunes semblables vers la Suisse et le lac de Zoug. L'équipe scientifique veut l'éviter, redoutant que plusieurs oiseaux n'y survivent pas. ROMANDIE 20/7/2013
  22. SANTIAGO DU CHILI, 05 juil 2013 (AFP) - Environ 500 000 chiens errants déambulent dans les rues de Santiago du Chili, indique un recensement officiel élaboré dans le cadre d'un plan de lutte contre la surpopulation canine. La majeure partie d'entre-eux (398.611) ont ou ont eu un maître, mais celui-ci ne s'en occupe plus, précise ce rapport de la municipalité de Santiago, premier du genre jamais réalisé. En plus des chiens errants, la capitale chilienne, qui compte six millions d'habitants, héberge également 1,1 million de chiens domestiques. Ces multitudes de chiens errants parcourant les rues et les parcs de Santiago font partie du paysage habituel et pittoresque de la capitale, s'attirant la curiosité de nombreux touristes. Ce registre est le premier pas d'un plan destiné à contrôler la surpopulation canine, et dont le coût est estimé à 86 millions de dollars. "C'est un sujet que nous devons aborder de façon globale. Si nous prenons soin de nos chiens, nous améliorons la qualité de vie non seulement de nos animaux domestiques mais aussi des gens qui vivent et passent dans cette ville", a plaidé le président de l'agglomération, José Antonio Peribonio. Le programme prévoit des stérilisations, des adoptions et la responsabilisation des propriétaires.... 30 millions d'amis 5/7/2013
  23. ARUSHA (Tanzanie), 12 juil 2013 (AFP) - Un homme d'affaires tanzanien a été inculpé vendredi par un tribunal pour possession et trafic de plus d'un millier de défenses d'éléphants braconnées, a-t-on appris de source judiciaire. "Selemani Isanzu Chasema, un homme d'une cinquantaine d'années, est soupçonné d'avoir exporté 781 défenses par le Malawi", en mai, a indiqué à l'AFP le procureur Tumaini Kweka. M. Chasema, qui réfute ces accusations, avait été arrêté plus tôt dans le mois à Dar es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie, en possession de 347 défenses d'éléphants. S'il est reconnu coupable, il encourt un minimum de 15 ans de prison. Le braconnage a pris de l'ampleur ces dernières années en Afrique, avec des hommes armés abattant des hardes entières d'éléphants et des rhinocéros. Le trafic de l'ivoire, estimé de sept à dix milliards de dollars (5,3 à 7,6 milliards d'euros) par an, est principalement tiré par la demande en Asie et au Moyen-Orient, où les défenses d'éléphants et les cornes de rhinocéros sont utilisées dans la médecine traditionnelle et pour des objets de décoration. Au cours de sa tournée africaine du 26 juin au 2 juillet, le président Obama a signé un décret débloquant dix millions de dollars (7,7 millions d'euros) pour la lutte contre le trafic de la faune et la flore sauvages en Afrique. Mais ces sommes sont modestes en comparaison des profits potentiels de cargaisons comme celles récemment saisies. Le commerce de l'ivoire est, à quelques exceptions près, interdit depuis 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites). 30 millions d'amis 12/7/2013
  24. Près d’Orléans (45), une équipe composée essentiellement de bénévoles recueille les animaux sauvages blessés ou orphelins de la région. La Fondation 30 Millions d’Amis a souhaité lui allouer une aide de 2.000€ pour lui permettre d’accueillir davantage d’animaux. Créée en 2009 à Bazoches-les-Gallerandes dans le Loiret par Corinne et Richard Dantan, l’association «Apus Apuces» est aujourd’hui le seul organisme du département à recueillir, soigner et réhabiliter les animaux malades ou blessés. «En 2012, nous avons accueilli plus de 300 animaux, précise Corinne. Ce sont surtout des hérissons, des écureuils, des martinets, des tourterelles, des pigeons et des merles». Les arrivées sont massives : des portées qui viennent de naître et qui se retrouvent orphelines, des oisillons tombés du nid… autant de petits êtres qui ne pourraient survivre dans une nature qui se révèle parfois sans pitié avec les plus faibles. Mais pour monter un tel centre de protection, il a fallu se mettre en conformité avec le code de l’Environnement. «Je suis passionnée de faune sauvage depuis des années, poursuit Corinne. J’ai commencé dans différents organismes et un jour, j’ai passé les certificats de capacité nécessaires à l’ouverture d’un centre dédié à la sauvegarde des animaux sauvages». Car parmi les petites victimes, nombreuses sont celles qui appartiennent à des espèces protégées, et leur prise en charge est donc soumise à une réglementation très stricte. Un travail bénévole, qui occupe pourtant les journées, et parfois les nuits, de cette ancienne assistante de direction. L’association «Apus Apuces» travaille en étroite collaboration avec les communes, les vétérinaires, les pompiers, la DDPP*, l’ONCFS** et l’ONF***. Les particuliers peuvent également solliciter l’aide de la petite équipe. «Les animaux recueillis sont d’abord placés à l’isolement, puis soignés en box, explique Corinne. Si leur environnement d’origine est sécurisé, nous les relâchons à l’endroit où ils ont été sauvés.» La qualité des soins est essentielle pour assurer un avenir aux pensionnaires du centre : «Il arrive que les bébés martinets vivant sous les toits aient trop chaud. Ils se jettent alors du nid et peuvent être dévorés par les prédateurs, précise Corinne Dantan. Or sans des ailes en parfait état, un martinet ne peut pas survivre : c'est un oiseau qui ne se pose jamais, même pour manger». Afin de sauver davantage d’animaux, le centre a déposé un dossier en préfecture permettant son ouverture aux rapaces. Une extension qui implique des aménagements supplémentaires : «Certains ne peuvent cohabiter avec d’autres, comme la chouette chevêche, qui mesure une dizaine de centimètres, et le moyen-duc, qui pourrait la blesser. Il faut aussi séparer les espèces diurnes des espèces nocturnes afin de respecter le rythme de chacune». L’association a donc prévu d’acheter deux grandes volières-tunnels pour favoriser la guérison et le bien-être des oiseaux. La Fondation 30 Millions d’Amis a alloué 2000€ d’aide afin de prendre en charge une partie du coût des volières et l’achat de carrelage destiné à la nouvelle infirmerie du centre de sauvegarde. *Direction Départementale de la Protection des Populations **Office national de la chasse et de la faune sauvage *** Office National des Forêts CLIQUEZ ICI pour en savoir plus sur l'Association 30 millions d'amis 16/7/2013
  25. Une entreprise australienne vient d’ajouter à son catalogue deux combinaisons souples, de marque Radiator, qui éviteraient les attaques de requin grâce aux connaissances acquises sur leur comportement. L’un des modèles provoquerait la confusion et l’autre ferait peur à l’attaquant. L’efficacité est démontrée par une vidéo… où l’on ne voit pas de volontaires humains. Après la mort tragique d’une jeune fille qui nageait non loin d’une plage de la Réunion, les Français découvrent avec intérêt deux nouveaux modèles récemment ajoutés au catalogue de la marque australienne Radiator, spécialisée dans les combinaisons pour surfeurs et plongeurs. Diverter et Elude, tels sont leurs noms, diminueraient les risques d’être la proie d’un grand requin. Elles fonctionnent donc à courte distance, quand le requin, attiré par l’odeur ou l’agitation de la surface, arrive sur le lieu de son festin. Avec ses motifs bleus et blancs, la combinaison Elude de Radiator désorienterait un requin voulant attaquer cet animal bipède. SAMS Mettant en avant une collaboration avec l’University of Western Australia (UWA), l’entreprise qui les réalisées, Shark Attack Mitigation Systems (SAMS), explique que la protection repose sur les études de deux biologistes, Nathan Hart et Shaun Collin, portant sur la vision de ces sélaciens. Fine et destinée aux nageurs, la combinaison Elude (que l’on pourrait traduire par dérobade) est bleue et blanche. Dans l’eau, près de la surface et sous un ciel ensoleillé, ces teintes sont celles des reflets et des ondulations de la lumière ambiante. Désorienté, le requin ne saurait plus où donner de la mâchoire. La combinaison Diverter, avec ses bandes noires et blanches, évoquerait un animal dangereux pour les prédateurs marins et les inciterait à s'éloigner. SAMS L’autre modèle, Diverter, est proposé aux surfeurs. Il est censé faire peur aux requins à cause de son alternance de bandes noires et blanches. À l’instar des animaux terrestres qui se méfient des insectes arborant un abdomen à bandes noires et jaunes, les habitants de l’océan se méfient du noir et blanc et d'une manière générale des forts contrastes. Ce genre de décoration à bandes est en effet l’apanage de plusieurs scorpénidés venimeux comme la rascasse volante, ou poisson-scorpion, et du redoutable serpent de mer dit «tricot rayé», représenté par plusieurs espèces du genre Laticauda. Le requin n’aurait donc pas envie de l’attaquer… Reste que la démonstration d’une efficacité totale n’est pas donnée par l’entreprise, qui diffuse une vidéo montrant l’attaque d’un requin-tigre s’en prenant à une proie fictive recouverte ou non de la combinaison. On peut se demander aussi si l’efficacité est la même pour tous les requins du monde. Les serpents de mer, par exemple, sont abondants en Australie et en Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’en Asie du Sud-Est, mais semblent peu fréquenter la Réunion, par exemple. Par ailleurs, ce n’est pas le seul moyen imaginé pour repousser les sélaciens dangereux. Des produits chimiques, des appareils électriques, des combinaisons renforcées d’écailles et des harpons spéciaux ont été étudiés, et ont tous montré une certaine efficacité. On en trouvera la liste sur un site personnel dédié aux attaques de requins sur l’île de la Réunion. Par rapport à ces dispositifs sophistiqués, les deux combinaisons Radiator ont l'avantage de la simplicité et d'un prix modéré (429 dollars, soit environ 330 euros), mais doivent encore prouver qu’elles constituent une meilleure solution à ces attaques de requins. Pour l’heure, à la Réunion, la solution privilégiée est plutôt de tuer les requins-bouledogues pour laisser la place aux loisirs humains. -----> A noter également que la vue n'est pas l'organe le plus développé chez les requins... Qui détectent leurs proies par les ondes électriques qu'elles émettent... Et le nez des requins est truffé d'ampoules de Lorenzini qui sont de vraies récepteurs de ces ondes électriques... FUTURA SCIENCES 19/7/2013
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