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Les chercheurs l'appellent "l'autoroute de l'enfer". Un chemin conduisant de la roche en fusion à toute vitesse depuis les entrailles de la terre, déjouant ainsi toutes les tentatives de prévision, explique une étude publiée mercredi dans la revue Nature. Pour mieux comprendre le phénomène, revenons un instant sur la structure d'un volcan. Ces derniers crachent de la roche en fusion, le magma, produit dans le manteau terrestre, la couche intermédiaire entre le noyau de la Terre et la croûte terrestre. Les chercheurs l'appellent "l'autoroute de l'enfer" : c'est la voie souterraine permettant à certains volcans d'entrer en éruption extrêmement rapidement, déjouant les tentatives de prévision, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature. Arturo Andrade/AP/SIPA Le magma venant du manteau se stocke sous le volcan dans ce que les géologues appellent une "chambre magmatique" qui joue le rôle de réservoir jusqu'à ce que la pression devienne trop importante. C'est alors que l'éruption se produit. Normalement, le magma du manteau remonte lentement vers la chambre, s'attardant longuement dans une espèce de halte intermédiaire, plusieurs kilomètres sous le volcan. Mais la nouvelle étude suggère qu'il peut exister des voies allant directement du manteau à la chambre magmatique. Le volcan peut alors être sous pression, c'est-à-dire prêt à exploser, en quelques mois, autant dire en un rien de temps pour les géologues. Structure d'un volcan en coupe - Sciences et Avenir Une équipe dirigée par Philipp Ruprecht (Université Columbia, New York) a étudié ce scénario en analysant les traces de l'éruption du volcan Irazu, au Costa-Rica, survenue entre 1963 et 1965. Dans des cristaux d'olivine, un minéral issu des laves volcaniques, ils ont ainsi découvert des éclats de nickel, un élément présent dans le manteau, qui témoignent d'une ascension extrêmement rapide du magma. Si l'ascension avait été plus lente, le nickel aurait en effet fondu et se serait diffusé à travers les cristaux. Les chercheurs ont calculé que le magma avait réalisé une ascension de 35 kilomètres à travers la croûte terrestre en quelques mois seulement. "Il doit y avoir un conduit du manteau jusqu'à la chambre magmatique", a déclaré la géochimiste Terry Plank. "Nous aimons l'appeler l'autoroute de l'enfer", a-t-elle ajouté. De l'olivine avec des éclats de nickel a également été retrouvée dans des volcans au Mexique, en Sibérie et dans le nord-ouest de l'Amérique, prouvant qu'il ne s'agit pas d'un phénomène local, souligne l'Université Columbia dans un communiqué. Ces résultats peuvent expliquer pourquoi les sismologues ont parfois détecté de mystérieux tremblements de terre à de grandes profondeurs - 20 à 30 km - plusieurs mois avant de fortes éruptions. Ces séismes peuvent être le signe que le magma force sa route à travers les voies cachées. Les chercheurs citent l'éruption du Pinatubo, aux Philippines, en 1991, ou encore celle du volcan islandais Eyjafjallajokull, en 2010. SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013
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La Fondation Hulot veut l'annulation d'un permis de mine d'or en Guyane
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Paris (AFP) - Une enquête a été ouverte par le parquet de Cayenne pour "faux et usage de faux" concernant des documents d'impact écologique versés au dossier qui a débouché sur l'attribution d'un permis minier dans le Parc amazonien en Guyane, a-t-on appris jeudi. Le procureur de la République de Cayenne, joint par l'AFP, a confirmé une information du site Mediapart. Une enquête a été ouverte par le parquet de Cayenne pour "faux et usage de faux" concernant des documents d'impact écologique versés au dossier qui a débouché sur l'attribution d'un permis minier dans le Parc amazonien en Guyane, a-t-on appris jeudi. (c) Afp Ce permis d'exploitation de mines d'or en faveur de la société Rexma, décidé sous le précédent gouvernement mais finalement publié fin 2012 par Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, n'en finit pas de créer des remous en Guyane depuis que l'enquête publique avait conclu à un avis favorable en 2009 au grand dam des défenseurs de l'environnement. "Une enquête préliminaire pour faux et usage de faux a été ouverte début juillet dans le cadre du dossier d'enquête publique déposé à la préfecture par Rexma", a déclaré à l'AFP Ivan Auriel, le procureur de Cayenne. "Nous avons été informés qu'il existait une possibilité de faux dans les documents d'expertise environnementale déposés par Rexma", a-t-il précisé. Après s'être procuré le document original auprès du bureau d'étude et l'avoir comparé au document en possession des services préfectoraux de la DEAL (direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement), "nous nous sommes aperçus de changements fondamentaux en faveur de l'implantation de Rexma sur le site" de la crique Limonade, a affirmé le procureur. "Il nous faut déterminer à quelle date a été fait ce faux et qui pourrait en être l'auteur", a ajouté M. Auriel, qui a confié l'enquête à la section de recherches de la gendarmerie de Cayenne, spécialisée dans les infractions liées à l'orpaillage et dans l'environnement économique de cette activité. Les premières démarches de Rexma pour exploiter la crique Limonade, sur le territoire de la commune de Saül (centre) dans une zone normalement non autorisée au développement d'activités minières, datent de 2008. L'autorisation d'ouverture des travaux n'a toujours pas été délivrée par le nouveau préfet de Guyane, Eric Spitz. SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013 -
Les sources hydrothermales sont toujours associées à des volcans, mais leur position dépend de la topographie régionale. Des chercheurs ont déterminé les raisons pour lesquelles les réservoirs hydrothermaux ne se trouvent pas juste en dessous des volcans. Sous les volcans, l’eau et le feu cohabitent et génèrent les systèmes dits hydrothermaux : des «machines à vapeur» complexes dont certaines manifestations, des fumées blanches appelées fumerolles, s’observent parfois à la surface. Des chercheurs de l’IRD et leurs partenaires viennent de montrer pourquoi ces réservoirs ne se trouvent pas toujours centrés sous les sommets volcaniques. Leurs résultats sont publiés dans les Earth and Planetary Science Letters. Pour certains édifices comme le Ticsani et l’Ubinas au Pérou, où les volcanologues ont mené leur étude, des résurgences surviennent à plus de dix kilomètres de la cime du dôme. Leur modèle numérique révèle que la position des systèmes hydrothermaux dépend de la topographie régionale, qui peut dévier de manière significative les écoulements souterrains. L'équipe de recherche s'est principalement concentrée sur le système hydrothermique de deux volcans du Pérou, le Tiscani (à l’image) et l’Ubinas. S. Byrdina, IRD La plupart des volcans actifs possèdent dans leurs entrailles un système hydrothermal, issu de l’infiltration des eaux de pluie qui, au contact du magma, s’acidifient, se réchauffent, bouillonnent et se transforment en partie en vapeur. Les variations de la circulation et de l’importance de ces fluides liquides ou gazeux reflètent l’évolution de l’activité volcanique. Lors de certains événements éruptifs, lorsque le magma se fragmente au contact du système hydrothermal, des éruptions de type explosif peuvent se produire. À long terme, cet hydrothermalisme peut également contribuer à déstabiliser l’édifice volcanique, en altérant les roches. Sa position témoigne aussi de la perméabilité des roches volcaniques. Le situer avec précision dans le sous-sol permet de mieux estimer cette perméabilité, l’un des paramètres clés des processus physiques à l’œuvre à l’intérieur des volcans. Pour comprendre et mieux anticiper le comportement souvent imprévisible d’un volcan, il est essentiel de localiser avec précision ces systèmes hydrothermaux. De fait, ceux-ci ne sont pas nécessairement situés sous le sommet, comme pour le Ticsani et l’Ubinas. Des résurgences hydrothermales apparaissent en effet à plus de dix kilomètres du sommet en aval de chaque édifice, tandis que seules quelques manifestations sont observées dans le creux du cratère. Les chercheurs ont tout d’abord mesuré la température du sol (jusqu’à 37 °C à la surface du Ticsani) et des sources thermales (de 9 à 94 °C), ainsi que le potentiel électrique créé par le mouvement des fluides dans le sous-sol. Grâce à ce nouveau jeu de données, ils ont élaboré un modèle numérique pour expliquer la répartition asymétrique des fluides hydrothermaux. Coupe d'un volcan illustrant son système hydrothermal. Dans ce cas, une résurgence est observée à plus de dix kilomètres du volcan. EPSL Le Ticsani et l’Ubinas présentent un profil atypique : culminant respectivement à 5.408 et 5.672 mètres, ils se caractérisent par un grand dénivelé entre leurs flancs amont et aval. Les simulations numériques pour ces deux volcans montrent l’influence de cette topographie régionale sur la position du système hydrothermal : le fort gradient altitudinal observé est capable de dévier de manière significative le flux de l’eau thermale, décalant de plusieurs kilomètres la nappe souterraine par rapport au cône volcanique. Le Ticsani et l’Ubinas sont deux volcans parmi les plus actifs du Pérou, situés non loin de la seconde agglomération péruvienne, Arequipa, qui compte près d’un million d’habitants, et de la ville de Moquegua. Ces travaux permettent de situer l’eau sous les volcans et de caractériser le bouillonnement permanent dans leur ventre. Ils contribueront ainsi à une meilleure surveillance de ces géants menaçants, et à une meilleure gestion des crises éruptives. FUTURA SCIENCES 1/8/2013
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Depuis 2011, l’activité photosynthétique des végétaux est directement mesurable depuis l’espace, grâce à la détection de la fluorescence émise durant la conversion de la lumière en énergie. Ce suivi par satellite vient de gagner en précision, les résolutions spatiale et temporelle des cartes dressées ayant respectivement été multipliées par 16 et par 3, mais comment ? Les végétaux sont des organismes autotrophes. Ils utilisent donc la lumière solaire et des éléments inorganiques (comme l’eau et le CO2) pour produire des glucides, donc de la matière organique, dans le but de croître et de se développer. Bien sûr, ce processus biochimique intracellulaire porte un nom : la photosynthèse. Le niveau d’activité photosynthétique d’une communauté végétale en dit long sur sa santé. C’est pourquoi des scientifiques cherchent des solutions pour le suivre au fil des jours, des saisons ou des années, le tout à large échelle. Couvert végétal de la planète observé par l'instrument « Végétation » à bord des satellites Spot 4 et Spot 5 du Cnes. Cnes, Distribution Spot Image En 2011, Joanna Joiner du Nasa's Goddard Space Flight Center (États-Unis) a proposé une solution originale, bien que complexe : utiliser un satellite japonais, en l’occurrence GOSAT (pour greenhouse gases observing satellite), dans le but de mesurer la fluorescence émise par les végétaux. En effet, les plantes émettent un rayonnement qui nous est invisible durant la photosynthèse, mais qui peut voyager jusque dans l’espace. Concrètement, plus un végétal est en bonne santé, plus son activité photosynthétique est importante, et plus il émet de la fluorescence. À l’intérieur des cellules végétales, les chloroplastes convertissent la lumière solaire (absorbed light) en énergie, tout émettant de la fluorescence dont la signature spectrale est détectable depuis l’espace. La lumière non absorbée est soit réfléchie (reflected light), soit transmise au travers de la cellule (transmitted light). T. Chase, Nasa’s Goddard Conceptual Image Lab Le concept a alors fait ses preuves, comme l’a confirmé la publication de cartographies mondiales de l’activité photosynthétique. Ces documents sont par exemple précieux pour les agriculteurs qui peuvent anticiper des problèmes de stress au niveau de leurs cultures, ou pour les écologues qui cherchent à mieux comprendre le cycle du carbone. Cependant, la résolution de ces cartes n’était pas très précise (200 km2), et les données n’étaient récoltées qu’une fois par mois. De plus, les outils d’analyse ne prenaient pas en compte les perturbations du signal causées par son passage dans l’atmosphère. Mais il s’agit du passé ! Une nouvelle approche vient d’améliorer toutes ces imperfections. La photosynthèse en vidéo Le signal parvenant aux satellites est particulièrement faible, tout en étant noyé dans la lumière réfléchie par la surface de la Terre et les nuages. Par ailleurs, l'onde électromagnétique peut également être perturbée par l’action absorbante de certains gaz présents dans l’atmosphère. Pour contrer ces problèmes, et être certains de bien capter le signal requis, les chercheurs ont réussi à définir une signature spectrale propre à la fluorescence émise par les végétaux. Ainsi, seuls les signaux présentant cette «empreinte digitale unique» sont enregistrés. Pour améliorer encore la précision de leurs mesures, les chercheurs ont également eu recours à un nouvel instrument de mesure, le Global Ozone Monitoring Instrument 2 (GOME-2), qui est installé sur le satellite météorologique européen Metop-A. Il gravite en orbite héliosynchrone à environ 840 km d’altitude. Dorénavant, les cartes produites ont une résolution de 50 km2. Elles sont donc 16 fois plus précises, tout en étant mises à jour tous les 10 jours, soit trois fois plus fréquemment qu’en 2011. Le suivi mondial de l’activité photosynthétique par satellite complète les mesures de couverture végétale plus conventionnelles. En effet, il permet de détecter un changement de productivité avant même que cela n’impacte la couleur du végétal, ce qui est intéressant en agriculture. Des tests ont bien évidemment été menés, puis présentés dans la revue Atmospheric Measurement Techniques. C'est pas Sorcier : la photosynthèse Par exemple, une baisse de la photosynthèse a été observée en automne, tandis que les feuilles arboraient toujours leur belle couleur verte. Au printemps 2012, les chercheurs ont détecté une croissance précoce des plantes présentes dans les régions américaines affectées par des chaleurs inhabituelles. Ces quelques points démontrent bien la subtilité inégalée à ce jour des mesures qui peuvent maintenant être faites sur des végétaux depuis l’espace. Rappelons-le, nous plongeons ici au cœur d’un processus intracellulaire. FUTURA SCIENCES 27/7/2013
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Selon une étude australienne, plus les bras des mâles sont musclés, plus ils auront la chance d'attirer l'attention d'une femelle. On pourrait imaginer que la technique bien rôdée des mâles humains qui consiste à rouler des "mécaniques" devant de jeunes filles en pâmoison, est calquée sur d'autres espèces animales... qui utilisent, elles aussi, des aspects physiques pour avoir le privilège de s'accoupler... Cette étude a mis en évidence le fait que les mâles adoptent régulièrement des positions qui visent à mettre en valeur leurs muscles. Combat entre kangourous... Pour tester leur hypothèse, les chercheurs australiens ont étudié la musculature de 13 individus mâles et 15 femelles. Il en ressort que les bras des mâles sont significativement plus musclés. Un trait qui n'étonne guère et qui s'expliquerait par la façon dont les kangourous se battent pour obtenir une femelle. Lorsque deux rivaux s'affrontent, ils s'agrippent à l'aide de leur bras et utilisent leurs puissantes pattes (arrières) pour frapper l'adversaire, tout en se stabilisant grâce à leur queue. Mais l'étude démontre également que les biceps sont un atout clef pour séduire les demoiselles kangourous. Naissance d'un bébé kangourou. BBC Earth 24/7/2009 Cette caractéristique se transmettrait au fil des générations "Les mâles ne sont pas simplement plus gros. Leurs membres inférieurs deviennent disproportionnellement plus gros, pas seulement en terme de longueur d'os mais aussi en terme de masse musculaire. Les auteurs relient cela à la compétition mâle contre mâle pour obtenir le droit de s'accoupler", a expliqué Rod Wells, expert en marsupiaux à la Flinders University. A force de se reproduire et de transmettre leurs gènes, les mâles plus musclés auraient permis que ces caractéristiques se fixent dans l'espèce, permettant aux kangourous de posséder des avants bras aux os plus longs, plus robustes et à la masse musculaire plus importante. L'image du kangourou musclé, que l'on peut voir dans certains dessins animés ou BD, portant des gants de boxe... n'est pas prête de céder la place... MAXISCIENCES 29/7/2013
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Selon une nouvelle étude menée par des chercheurs, ce serait pour réduire les risques d'infanticides. Les primates sont parmi les rares mammifères à pratiquer la monogamie. En effet, seuls 3% des mammifères la pratiquent, alors qu'elle est la règle chez près de 90% des espèces d'oiseaux. La monogamie, le fait de ne choisir qu'un seul mâle ou femelle, est pourtant assez développée chez les primates, puisqu'on la retrouve dans environ 25% des espèces. Quelles sont donc les raisons et avantages qui ont poussé les primates à l'adopter ? Selon une étude parue dans la revue PNAS, c'est le risque d'infanticide qui aurait amené à la monogamie sociale. Le docteur Kit Opie, anthropologue à l'University College de Londres et l'un des auteurs de l'étude, a déclaré "qu'il s'agit là de la première fois où les théories de l'évolution de la monogamie sont testées scientifiquement. Cela met fin à un long débat sur la monogamie des primates". Au cours de leurs travaux, les chercheurs ont testé 3 hypothèses parmi les plus plausibles : - en premier, la "garde paternelle", le fait que si les pères s'impliquent dans l'éducation et la protection des petits, ceux-ci auront plus de chances de survie. - En deuxième, la protection des femelles par les mâles : quand les sociétés sont petites, les mâles cherchent à s'assurer que leur femelle reste fidèle afin de transmettre leur patrimoine génétique à la descendance. - Enfin, en troisième, le risque d'infanticide, car il est courant que le mâle s'appropriant une femelle ayant les petits d'un autre les tuera pour ensuite la féconder lui même. Pour confirmer l'une des hypothèses, les chercheurs se sont servis de méthodes statistiques afin de déterminer quels traits sont apparus les plus tôt chez les espèces de primates, permettant de trouver "l'origine" de la monogamie. L'instinct paternel s'est développé après la monogamie C'est donc le risque d'infanticide qui s'est révélé être la cause. Les autres comportements paternels ont eux suivi l'adoption de ce mode de reproduction. Une fois la monogamie implantée dans les sociétés de primates, les mâles ont développé un "instinct paternel", qui, à terme, permet d'aider la femelle en partageant le coût de l'éducation. Chez certaines espèces, les chercheurs avancent même que la monogamie permet de diminuer la période de lactation. Vidéo intitulée : tendresses animales... Mais la monogamie semble être aussi associée aux capacités cérébrales. Un plus gros cerveau mène à une société plus complexe, où les jeunes mettent plus longtemps à atteindre la maturité. Avec un père et une mère qui s'occupent tous les deux des jeunes, ceux-ci auront plus de chances de survie. Selon les chercheurs, cela pourrait être l'une des raisons de l'accroissement des capacités cérébrales chez les primates, et les hommes en particulier. MAXISCIENCES 30/7/2013
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Une nouvelle espèce de corail décrite grâce à l'expédition Tara Oceans
BelleMuezza a posté un sujet dans LE CORAIL
L’expédition scientifique Tara Océans a permis de découvrir une nouvelle espèce de corail qui a été baptisée Echinophyllia tarae. L’expédition scientifique internationale Tara Oceans est la première depuis 40 ans à s'intéresser à l’écosystème corallien de la Polynésie française. Et bien lui en a pris puisqu’elle vient de décrire une nouvelle espèce de corail. Baptisée Echinophyllia tarae en référence au nom de la goélette de l’expédition, Tara, la nouvelle venue s'ajoute aux huit espèces de Echinophylia déjà connues et fait partie de la dizaine d'espèces encore inconnues qui ont été découvertes par Tara Oceans. Echinophyllia tarae, la nouvelle espèce de corail vivant dans les îles Gambier en Polynésie française Prélevée au cours de l’été 2011 aux îles Gambier, l’Echinophyllia tarae de "couleur vert foncé" vit entre 5 et 20 mètres de profondeur et n'a encore jamais été trouvée ailleurs dans le monde. Pour décrire chaque espèce rencontrée, l’expédition Tara Oceans a réalisé, sur les 24 sites étudiés, des photographies sous-marines (reliées chacune aux coordonnées GPS) et des prélèvements de cinq fragments de coraux d'un centimètre carré chacun. Après avoir été analysé sur place, l'un des échantillons a été adressé au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, tandis que quatre autres ont été expédiés à l'université de Milan pour des analyses moléculaires. Systématiquement, les résultats ont alors été comparés aux autres Echinophyllia connues et malgré une grande hétérogénéité de forme et de couleurs chez ces coraux durs, il était évident que le squelette calcaire d'Echinophyllia tarae présentait une taille et un aspect bien différent. Découvrir et décrire cette nouvelle espèce était important pour démontrer une nouvelle fois à quel point notre méconnaissance des coraux et de leur diversité est grande. D’autant que les coraux sont des organismes fragiles qui sont gravement menacés par le réchauffement climatique, l’acidification des océans, la surpêche et toutes sortes de pollutions d’origine humaine. Avec tous ces facteurs, plus de 75% des récifs coralliens dans le monde sont aujourd'hui menacés. Il est donc primordial de parfaire au plus vite nos connaissances sur ces organismes et d'envisager les mesures de protection les plus adaptées, souligne l'expédition Tara Ocean dans un communiqué. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site dédié : www.taraexpeditions.org -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
L'Organisation des Nations unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) demande à ce que soient retirés des pays en développement les pesticides dangereux. Cette réclamation intervient après le décès de 23 écoliers indiens, intoxiqués à la cantine. Les pesticides dangereux seront-ils bientôt bannis des pays en développement ? C'est en tout cas la demande qu'a faite mardi l'Organisation des Nations unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO). Dans un communiqué, celle-ci écrit : "la tragédie de Bihar, en Inde, où ont trouvé la mort 23 écoliers après avoir mangé à la cantine un repas contenant du monocrotophos, nous rappelle l'urgence d'accélérer le retrait des pesticides hautement toxiques des marchés des pays en développement". "Le monocrotophos est un insecticide organophosphoré considéré comme particulièrement dangereux par la FAO et l'Organisation mondiale de la santé", rappelle le texte. Aussi, l’organisation trouve anormal que de telles substances soient toujours distribuées, notamment aux petits agriculteurs des pays en voie de développement alors qu'elles sont connues pour être "hautement toxiques" et pour "souvent mettre en péril la santé publique et l'environnement". Citée par l'AFP, la FAO "recommande donc aux gouvernements des pays en développement de retirer au plus vite les pesticides très dangereux du marché". Plusieurs gouvernements ont d'ailleurs déjà décidé d’interdire ce produit, le monocrotophos. C’est notamment le cas de l'Australie, la Chine, l'Union européenne et les États-Unis, ainsi que de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, cite la FAO. Elle rappelle également qu'il existe des "substituts non chimiques et moins toxiques". MAXISCIENCES 31/7/2013 -
80 % de la jungle de Bornéo modifiée par l’Homme
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Comment se porte la forêt tropicale de Malaisie ? Pour le savoir, des chercheurs des universités de Tasmanie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et l'institut américain Carnegie pour la science, ont collecté des images satellites dont les plus anciennes datent de 1990 afin de mesurer l'évolution de la couverture végétale sur 364 000 km2 de terrain. Leur verdict est accablant. Il reste à peine 45.400 km2 de terrain couverts par la végétation (voir message précédent). Pourtant, la forêt y est, officiellement du moins, désignée comme étant en zone protégée, assurent les chercheurs dans leur étude. Ces derniers portent une charge cinglante contre les industries locales. "Ces deux états (Sabah et Sarawak) sont les centres de production d'huile de palme et d'exploitation de bois. Sarawak en particulier, est le lieu d'implantation d'origine de nombreuses entreprises malaisiennes qui opèrent entre autre en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les iles Salomon, en Afrique Tropicale et en Guyane. Dans bien d'autres pays, ces entreprises pratiquent une exploitation à outrance des ressources car elles ne recherchent que la maximisation des profits à court terme" accusent les chercheurs. L'état des lieux de la forêt de Malaisie en 2009. Crédit : Jane E. Bryan L'exploitation forestière et les incendies sont les principales causes de la dégradation des forêts dans les tropiques. Entre 2000 et 2005, environ 27 millions d'hectares de forêts tropicales ont été rayés de la carte, en grande partie pour l'exploitation du bois, ou pour faire de la place aux plantations et aux cultures, chiffrent les chercheurs. SCIENCES ET AVENIR 31/7/2013 -
Afrique / Congo : Contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les gorilles
Paris (AFP) - WWF lance jeudi une campagne pour la sauvegarde du parc national des Virunga, le plus ancien parc africain situé en République démocratique du Congo où la compagnie britannique Soco International a obtenu des permis d'exploration pétrolière. "Le WWF exhorte Soco International à s'engager publiquement à cesser définitivement toute exploration et exploitation pétrolières dans le parc des Virunga et à respecter les limites actuelles du parc", écrit WWF dans un communiqué. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le parc d'une superficie de 790.000 hectares abrite des écosystèmes très variés (steppes, marécages, lacs, volcans, montagnes jusqu'à 5.000 m, etc.) où vit une faune très abondante. Les gorilles de montagne, une espèce en danger, y sont installés (environ 200 individus), tout comme des milliers de rhinocéros et de nombreux éléphants. WWF souligne qu'en juin, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco "a demandé l'annulation de tous les permis pétroliers dans les Virunga". Deux sociétés sont détentrices de permis d'exploration dans la région des Virunga, le Français Total et le Britannique Soco. En mai, lors de son assemblée générale, Total s'est engagé à ne pas pénétrer dans les limites du parc, même si celles-ci étaient redessinées (voir message précédent). Dans le communiqué de WWF, Raymond Lumbuenamo, directeur de l'ONG en RDC, estime que "l'extraction pétrolière peut avoir des effets dévastateurs sur les communautés locales qui dépendent des Virunga pour la pêche, l'eau potable et d'autres ressources". Pour sa campagne, WWF s'appuie aussi sur une étude de la valeur économique et sociale des Virunga, réalisée par un cabinet spécialisé. Cette étude met en avant le potentiel économique, hors toute exploitation pétrolière, de la zone du parc et avance que, dans un environnement stable et sécurisé, les activités de tourisme pourraient générer jusqu'à 350 millions de dollars par an, la pêche 90 millions et l'énergie hydraulique (10 millions). Aujourd'hui, le gestionnaire du parc, l'Institut congolais pour la conservation de la nature, manque de moyens pour assurer sa mission de protection et faire face au braconnage, à la déforestation et à la pression des groupes piscicoles, note l'Unesco. SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013 -
Antananarivo (AFP) - Une ONG américaine a présenté mercredi à Antananarivo un plan pour tenter de sauver les lémuriens de Madagascar, dont 93 espèces sur 105 sont menacées, mais affirme qu'il lui faut désormais trouver 5,7 millions d'euros pour mettre en oeuvre sa stratégie. Le plan est "une stratégie sur trois ans pour la conservation des lémuriens de Madagascar, en réponse aux différentes menaces auxquelles ils font face (...). Le budget total s'élève à 7,6 millions de dollars (5,7 millions d’euros) à rechercher dans les trois ans à venir", indique un communiqué de Conservation International. Une ONG américaine a présenté mercredi à Antananarivo un plan pour tenter de sauver les lémuriens de Madagascar, dont 93 espèces sur 105 sont menacées, mais affirme qu'il lui faut trouver 5,7 millions d'euros pour mettre en oeuvre sa stratégie. (c) Afp Selon l'ONG, sur les 105 espèces connues de lémuriens malgaches, "24 sont désormais classées en danger critique (CR), 49 sont en voie de disparition (EN), et 20 "vulnérables (VU)", en raison de la déforestation qui détruit leur habitat, du changement climatique mais surtout du braconnage, ce qui fait du lémurien le vertébré le plus menacé au monde. "Ici on tue des lémuriens tous les jours, la chasse est le problème le plus grave qui touche les lémuriens", a expliqué le Dr Russel Mittermeier, président de l’ONG, au cours d'une conférence de presse. Le plan présenté mercredi prévoit la protection de l’habitat, l’amélioration des moyens de subsistance des paysans, le développement de l’écotourisme, la lutte contre la consommation de viande sauvage. Le programme inclut aussi une contribution importante des communautés locales et une sensibilisation environnementale à tous les niveaux de la part des autorités. "L’Etat malgache ne peut pas contribuer financièrement au plan vu la situation actuelle, mais l’important c’est de s’approprier le plan et de contribuer à d’autres niveaux", a indiqué le Dr Claudine Ramiarison, directeur général de la Recherche et du Partenariat (ministère de l’Enseignement Supérieur). Madagascar fait partie des 35 hauts-lieux de la biodiversité dans le monde et abrite 105 espèces de lémuriens endémiques. Considéré comme un des principaux symboles du pays, il est visible sur les passeports, comme le zébu ou le caméléon. SCIENCES ET AVENIR 31/7/2013
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Chine : pas de turtle burger dans les avions !
BelleMuezza a posté un sujet dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
Un Chinois souhaitant prendre l'avion avec sa tortue de compagnie a tenté de se jouer des contrôles de sécurité en déguisant son petit animal en hamburger, mais sa ruse a échoué, a rapporté la presse mercredi. L'homme, identifié sous le nom de M. Li, s'est présenté lundi matin à l'aéroport international de Canton pour embarquer sur le vol de la compagnie China Southern Airlines à destination de Pékin, relate le Quotidien de Canton. Au moment de passer le contrôle de sécurité, le personnel préposé au scanner à rayons X a remarqué des protubérances suspectes dépassant du burger que le passager venait d'acheter chez KFC. Il s'agissait des pattes de l'animal. "C'est juste mon hamburger", a d'abord affirmé M. Li, sommé d'ouvrir l'emballage. Mais les fonctionnaires aéroportuaires ne se sont pas laissés abuser par l'habile camouflage en forme de pain brioché. Il a finalement été obligé de laisser à Canton son animal. LE POINT 31/7/2013 -
Pour la première fois en 16 ans Bazou foule l'herbe au milieu de 36 autres chimpanzés. Il court vite, car la liberté de mouvement est, pour lui, une sensation nouvelle et étonnante. C'est la toute première fois que Bazou se trouve en milieu ouverte, c'est vraiment un tout autre univers... On a la sensation qu'il crie au ciel que le soleil baigne enfin son visage, que la terre humide et chaude amortit ses pas. Difficile de ne pas "craquer" devant une telle scène... Il n'y a pas un seul œil de sec... Que ce soient les soignants ou les membres témoins de Limbe Wildlife Center. Pour autant ce moment est crucial pour le rétablissement de Bazou. On a le sentiment qu'il est maintenant sur la bonne voie, comme semble en témoigner son sourire inestimable ! Le moment précis où Bazou foule le sol pour la toute première fois... «Avant son sauvetage, Bazou était emprisonné dans une cage si petite qu'il avait à peine d'espace pour bouger, une corde autour de son cou (que l'on voit sur une photo) vestige d'une chaîne qui avait été utilisée quand il était jeune», explique Ainaire Iadago du Limbe Wildlife Center, au Cameroun, qui s'est spécialisée dans la réhabilitation des animaux sauvages en captivité. "Bazou a passé 16 ans en isolement, sans contact avec ses congénères. A son arrivée au centre, il était en très mauvais état, si maigre que ses os étaient étaient clairement visibles et, en plus, déshydraté". Bazou dans sa cage lors de son sauvetage. Le chemin va être long avant que Bazou ne récupère totalement, non pas tant du point de vue physique, mais du point de vue psychologique à cause de son isolement et de la maltraitance qu'il a subis. Au tout début, Bazou était incapable d'utiliser le langage "chimpanzé" normal comme il l'aurait appris par des années de cohabitation avec sa famille normale... Pour Bazou c'est toute une montagne qu'il doit gravir ! "Ce mois-ci marque le début de l'intégration de Bazou dans sa nouvelle famille de 36 chimpanzés" a déclaré Ainare. "Dabord, il a rencontré TKC, le mâle dominant de ce groupe. Il s'agissait d'une première étape importante dans l'acceptation de Bazou par TKC, car le comportement de celui-ci aura une incidence sur le comportement du reste du groupe. Cette introduction s'est très bien passée ; ce qui est assez rare pour des chimpanzés mâles adultes... Bazou et TKC... TKC est rapidement devenu le protecteur de Bazou. Puis, après que les deux nouveaux amis aient passé quelques jours ensemble, ils le sont restés quand Bazou a rencontré plusieurs autres membres de sa nouvelle famille. Et ce que l'on peut dire, c'est qu'il a obtenu la protection de la plupart des membres dominants du groupe". Ici on aperçoit Bazou mangeant en compagnie de Tobi et Nanga. "Bien qu'il ait eu un peu de difficultés avec certains mâles juvéniles bruyants qui l'ont accueilli avec brutalité, lui laissant de petites blessures, Bazou avait un sourire permanent sur son visage. D'une certaine manière on peut dire que le reste des membres du groupe ont compris que Bazou est "spécial" et ils acceptent son manque de connaissance du langage chimpanzé ". En fait on peut même dire que c'est tout à fait remarquable que les malentendus du fait des erreurs de Bazou en terme de langage n'aient pas provoqué de "crises". En effet, quand Bazou exprime la joie avec des vocalises de détresse, cela aurait, en temps normal, déclenché l'agression d'un autre. Mais dans ce cas précis, les autres, au lieu de répondre agressivement, ils essayent de le réconforter ! Bazou réconforté par un de ses nouveaux amis. Maintenant il consacre son temps à jouer avec les plus jeunes, ou au toilettage avec les dominants. Il aime courir dans l'herbe et se détendre dans la piscine pour les chimpanzés, continue Ainare. Il aime aussi rester sous l'arbre principal à regarder les autres avec toujours un "sourire" sur son visage. Maintenant il a une famille à protéger et qui le protège ! Le sourire de Bazou... CARE2 29/7/2013 - Photos :Limbe Wildlife Center - Chimp Week (pour découvrir et faire un don)
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La Terre a connu un important réchauffement climatique voici 93,5 millions d’années, mais tout est revenu à la normale en 300.000 ans. Son secret : l’altération chimique de certaines de ses roches par le CO2 dissous dans l’eau de pluie. Des chercheurs viennent de nous en apporter la preuve, et précisent ce qui aurait pu se passer durant la crise biologique de l’époque dite «événement anoxique océanique global numéro 2». À la limite du Cénomanien-Turonien, il y a 93,5 millions d’années, la Terre a vu disparaître 53 % de ses espèces marines, notamment à la suite d'une augmentation de 3 °C de la température des eaux océaniques équatoriales, et à l’apparition de zones mortes au fond des océans. Cet événement anoxique océanique global numéro 2, ou en anglais oceanic anoxic event 2 (OAE 2), aurait été causé par une importante augmentation de l’activité volcanique dans les Caraïbes, selon une étude parue en 2008. Cependant, d’autres publications placent l’origine de cet événement dans les îles Salomon ou à Madagascar. Les poissons, les tortues et les ammonites ont payé un lourd tribut durant la crise biologique du Cénomanien-Turonien. The justified sinner, Flickr, cc by nc sa 2.0 Pendant plus de 10.000 ans, près de 10 milliards de tonnes de CO2 auraient été libérées dans l’atmosphère… annuellement. De quoi causer un important et rapide réchauffement climatique, ce qui explique la montée en température des océans. Le détail essentiel à ce stade est que ces émissions ont fini par diminuer, jusqu’à s’arrêter. C’est justement ce point qui a intéressé l’équipe de chercheurs de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) menée par Philip Pogge von Strandmann. En étudiant l’OAE 2, les scientifiques ont voulu comprendre comment notre planète avait récupéré, en se focalisant sur le rôle joué par l’altération chimique des roches. Bien sûr, l’idée était de récolter des informations transposables à notre époque. Leur hypothèse de départ était la suivante : le CO2 atmosphérique est partiellement dissous dans les eaux de pluie, il tombe donc durant les intempéries, et réagit ensuite chimiquement avec des roches de type basalte ou granite. Les produits formés sont alors lessivés et emportés vers les océans, où le carbone atmosphérique est partiellement capturé par la vie marine. Or, une augmentation du CO2 dans l’atmosphère, avec le réchauffement climatique qui s’ensuit, pourrait augmenter les précipitations, et donc l’altération des roches. Par conséquent, une plus grande quantité de carbone atmosphérique se trouverait emprisonnée dans les océans, de quoi permettre un refroidissement progressif naturel du climat. Nous le savons maintenant, depuis la publication de l’information dans la revue Nature Geoscience, il s’agirait bien de ce qui s’est passé au Crétacé supérieur. Le phénomène aurait même été quatre fois plus rapide que prévu. Pour le vérifier, des roches sédimentaires riches en nanofossiles datant de l’époque considérée ont été récoltées dans trois régions européennes (Eastbourne, Royaume-Uni ; South Ferriby, Royaume-Uni ; Raia del Pedale, Italie). Problème : de nombreux paramètres chimiques peuvent avoir été altérés par la végétation et les animaux qui peuplaient alors la planète. C’est pourquoi les scientifiques ont quantifié la présence de l’isotope 7 du lithium dans les échantillons. En règle générale, plus son taux est bas, plus cela signifie qu’il y a eu d’importantes altérations chimiques des roches. Les résultats ont montré que les taux de lithium ont été les plus faibles durant l’OAE 2. Ainsi, il y a eu pendant cette période de fortes précipitations, et donc un important retrait de carbone hors de l’atmosphère. Le climat a donc commencé à se refroidir de lui-même jusqu’à revenir à une position stable, et ce en 300.000 ans. L’altération des roches joue donc un rôle crucial sur le climat, mais pas assez rapidement pour nous venir en aide, même si nous réduisons nos émissions de CO2 dès aujourd’hui. L’augmentation de l’altération des roches suite au réchauffement climatique aurait également une part de responsabilité dans le déclin des espèces marines. L’arrivée de grandes quantités de nutriments dans les océans aurait dopé leur production primaire près de la surface. Or, le phytoplancton meurt également en masse, et sa décomposition dans la colonne d'eau consomme beaucoup d'oxygène, au point de donner naissance à des zones dites mortes, anoxiques donc non propices à la vie. En l’état, cette dernière hypothèse n’est pas nouvelle, mais la présente étude vient préciser l'influence de l’altération des roches. FUTURA SCIENCES 31/7/2013
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Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
BRUXELLES (AFP) - L'Union européenne a décidé mercredi d'imposer des sanctions aux Iles Féroé pour surpêche au hareng suite à la décision de cette province autonome du Danemark de tripler son quota de capture de harengs en 2013, selon une source européenne. Une décision finale sera prise courant août sur la nature exacte de ces "mesures commerciales" prises pour la première fois à l'encontre d'un pays-tiers en vertu d'un règlement européen adopté en 2012, a précisé cette source. L'UE peut notamment décider de bannir des importations de poissons pêchés par les bateaux féringiens -- harengs, mais aussi maquereaux ou saumons dont les Féroé sont de grands exportateurs -- et interdire aux navires de ce territoire autonome de faire halte dans les ports de l'UE. Soutenue par l'Irlande, le Royaume-Uni, la France et l'Espagne, la Commission européenne avait proposé des mesures de rétorsion en accusant les Iles Féroé de compromettre la durabilité des réserves de harengs dans l'Atlantique-nord. Arguant d'une augmentation des stocks de harengs dans leur zone, les Iles Féroé avaient annoncé qu'elles fixeraient unilatéralement en 2013 un quota de 145% supérieur à celui de l'année précédente pour cette pêche, portant à 105.000 tonnes leur part de captures. La gestion du stock de harengs atlantico-scandinave est en principe soumise à un accord entre les Iles, l'UE, la Norvège, la Russie et l'Islande, qui exploitent en commun ces réserves. La proposition de sanctions a été adoptée par la majorité des Etats membres lors d'une réunion du Comité pour la pêche et l'aquaculture. La Commission avait adressé une lettre de mise en demeure le 19 mai au gouvernement féringien pour lui demander de revenir sur sa décision, et reprendre des négociations sur la fixation des quotas de pêche. "Le gouvernement féringien n'a fait aucune offre concrète de règlement", ce qui ne laisse "pas d'autre option à la Commission que de s'assurer que toutes les mesures soient prises pour lutter contre les activités menaçant la viabilité des activités de pêche", a affirmé une source européenne. L'UE doit également décider s'il faut sanctionner les Iles Féroé et l'Islande pour leur décision de relever unilatéralement leur quotas de pêche aux maquereaux en 2010. Les sanctions sur le hareng pourraient servir "de modèle" dans ce second litige, selon une source européenne. Le gouvernement féringien a jusque-là exclu de céder sur ses quotas de harengs, jugeant que des sanctions européennes violeraient le droit de la mer et seraient contre-productives avant la reprise prévue, en septembre, de consultations multilatérales sur la gestion de cette espèce. Pressé lors d'une récente visite à Bruxelles de trouver un règlement sur la "guerre du maquereau", le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, avait jugé "improbable" que l'UE recoure à des sanctions qui ne seraient pas, selon lui, "conformes avec les accords de l'OMC et de l'UE". Les représentants de l'industrie européenne de la pêche ont, pour leur part, pressé depuis des mois l'UE d'agir, tant dans le dossier du hareng que celui du maquereau, dénonçant une concurrence déloyale féringienne et islandaise. Selon leur Association européenne de producteurs dans le secteur de la pêche (EAOP), les pêcheurs féringiens et islandais accapareraient sinon pour l'année 2013 la moitié des captures autorisées de maquereaux, quelque 282.000 tonnes, contre une part commune de 5% en 2006. SCIENCES ET AVENIR 31/7/2013 -
CHINE : Une pollution au cadmium fait des ravages dans un village
BelleMuezza a posté un sujet dans Pollutions
Au moins 26 personnes sont mortes et des centaines sont tombées grièvement malades depuis 2009 en raison de la pollution autour d'une usine désaffectée. Des échantillons de terre provenant du village de Shangqiao, dans la province du Hunan, contenaient des niveaux de cadmium jusqu'à 300 fois supérieurs aux seuils autorisés, et des concentrations excessives de ce métal hautement toxique ont été trouvées dans 500 des 3.000 habitants testés par les autorités, a indiqué le Quotidien de la Jeunesse chinoise. Selon le journal, 26 personnes sont décédées au cours des quatre dernières années en raison de leur exposition au cadmium -- 20 d'entre elles sont mortes d'un cancer --, tandis que nombre d'enfants dans le village sont nés avec des malformations. Une usine chimique était en activité dans le village jusqu'en 2009 et un "gigantesque" amas de déchets industriels a été laissé entreposé sur le site, qui continue de dégager "une odeur tenace", selon le quotidien, décrivant la situation comme "l'un des 10 plus gros incidents de pollution dans le pays". La Chine se débat avec les sévères dégradations infligées à l'environnement par des décennies de développement économique effréné, tandis que se sont multipliées ces dernières années les manifestations s'opposant à des projets industriels jugés polluants. La Chine a récemment mené à bien une étude de cinq ans sur la qualité des sols à travers le pays, pour un coût total d'un milliard de yuans (122 millions d'euros), mais dont les résultats ont été classés "secret d'Etat" Le ministère de l'environnement a reconnu cette année pour la première fois l'existence de "villages du cancer". Les médias chinois faisaient état depuis des années d'épisodes de grave pollution en milieu rural ayant entraîné une recrudescence de maladies. Le cadmium est une substance reconnue toxique et cancérogène, qui s'accumule dans le corps humain tout au long de la vie, avec des impacts sur les reins, les os, le foie et le système respiratoire. Le cadmium est notamment utilisé dans les batteries. SCIENCES ET AVENIR 31/7/2013 -
L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
La préfecture du Haut-Rhin avait donné en juin le feu vert au défrichement d'un terrain de près de 2,8 hectares pour l'implantation des éoliennes. Mais le projet inquiète des associations de défense de l'environnement et a suscité une demande de clarification de la Commission européenne. A la suite d'un recours de l'association "Sauvegarde Faune Sauvage 68", le ministère de l'Agriculture a demandé "d'envisager le retrait" de l'arrêté, a indiqué mardi la préfecture dans un communiqué. Celle-ci a donc engagé "une procédure contradictoire préalable" à ce retrait, laissant dix jours à la société d'exploitation du parc éolien "pour faire valoir ses observations". La préfecture du Haut-Rhin a annoncé mardi avoir lancé une procédure de retrait de l'autorisation d'un projet de cinq éoliennes au col du Bonhomme (Haut-Rhin), qui menace selon ses détracteurs le Grand Tétras, une espèce vulnérable de gallinacés (c) Afp Les services du ministère "ont considéré que l'étude d’impact du dossier de défrichement présente des insuffisances, tenant à la présence du Grand Tétras, espèce classée comme vulnérable en France et confrontée dans le massif vosgien à un risque élevé de disparition", a expliqué la préfecture. Grand tétras femelle - Photo : Geolina163 / CCAS 3.0 [b style="font-size: 13px;"]Le ministère a aussi souligné que "le site retenu pour le défrichement et l'installation d'éoliennes se situe à proximité immédiate de sites Natura 2000", des zones protégées. La Commission européenne s'était elle aussi inquiétée de cette proximité, "au cœur d'une aire de présence stratégique" du gallinacé.[/b] "On est satisfait: il faut que les directives européennes soient appliquées en France", a dit à l'AFP Jean-Paul Burget, président de Sauvegarde Faune Sauvage. Si jamais le projet était tout de même validé, "la France risque de passer devant la justice européenne, et le citoyen normal risque de payer une amende à l'Europe due à un projet privé", a-t-il ajouté. De leur côté, une dizaine d'élus du secteur, favorables au projet d'éoliennes, ont manifesté leur colère après l'annonce de la préfecture, en bloquant un rond-point sur une départementale près de Kaysersersberg (Haut-Rhin). [b style="font-size: 13px;"]"Tous les experts consultés disent qu'il n'y a pas de danger pour le Grand Tétras", a estimé l'un d'eux, Roger Bleu, qui préside la communauté de communes de la vallée de Kaysersberg, promettant de nouvelles actions de protestation.[/b] "Il faut savoir ce que l'on veut: on ne peut pas dire qu'il faut lutter contre le réchauffement climatique et s'opposer aux énergies renouvelables", a fait valoir M. Bleu, par ailleurs maire du Bonhomme. Grand tétras mâle - Photo : Richard Bartz / CCAS 2.5 Près d'une centaine d'opposants au projet d'éoliennes et à peu près autant de partisans avaient manifesté face à face fin juin au col du Bonhomme. SCIENCES ET AVENIR 31/7/2013 -
Plus de 25.000 personnes ont été évacuées dans l'est de la Birmanie ravagée par des inondations, a indiqué un responsable local mercredi 31 juillet, alors que les pluies diluviennes des derniers jours affectent également la Thaïlande voisine. Après plusieurs jours de pluie, le niveau de l'eau a augmenté de façon spectaculaire dans l'État Karen, à la frontière avec la Thaïlande, forçant des milliers de personnes à se réfugier dans 80 camps de fortune, a expliqué à l'AFP Chum Hre, un responsable du ministère de l'Action sociale et de l'Aide humanitaire. Plus de 25.000 personnes ont été évacuées dans l'est de la Birmanie ravagée par des inondations, a indiqué un responsable local mercredi, alors que les pluies diluviennes des derniers jours affectent également la Thaïlande voisine. (c) Afp "Au total, 24.499 victimes des inondations ont été évacuées" dans l'État Karen et près d'un millier dans l'État Mon, qui borde également la Thaïlande, a-t-il précisé. "Il est très difficile d'atteindre certaines zones touchées par le sinistre à cause du mauvais temps et des glissements de terrain", a-t-il encore ajouté, indiquant que des hélicoptères avaient été déployés. Sept provinces du royaume de Thaïlande étaient toujours inondées mercredi 31 juillet, selon le ministère de l'Intérieur. Trois personnes ont été tuées depuis lundi par des chutes d'arbres. Dans la ville de Mae Sot, à la frontière birmane, le niveau de l'eau a commencé à baisser dans le centre, mais reste élevé tout autour, en particulier près du poste-frontière entre les deux pays, selon un responsable de la municipalité. Certaines régions de Birmanie et de Thaïlande sont touchées chaque année par des inondations pendant la mousson. En 2011, des inondations historiques avaient ravagé une grande partie de la Thaïlande pendant des mois, faisant des centaines de morts et paralysant une partie de son industrie. SCIENCES ET AVENIR 21/7/2013
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En raison de ses effets anti-inflammatoires, cette plante vivace peut être comparée à l'harpagophytum, qui est plus connue mais pas plus efficace. La scrofulaire est une plante vivace herbacée de 50 centimètres à plus d'un mètre de hauteur. Originaire d'Europe, d'Asie centrale et d'Amérique du Nord, elle pousse à basse altitude dans des lieux incultes, humides et marécageux, au bord des chemins. Sa tige est rigide, pleine et robuste. Les feuilles larges, opposées et légèrement dentées, sont tronquées ou échancrées à la base en forme de coeur. Les fleurs, de couleur rouge-brun verdâtre, de petite taille et groupées en inflorescence, apparaissent entre juin et septembre. Le fruit est une capsule ovoïde contenant des graines. Seules les parties aériennes sont utilisées en thérapeutique. La fleur de scrofulaire. DR Le nom latin de la scrofulaire vient du latin scrofulae, "scrofules" et denodosa, en raison des nodosités de sa souche. Aux XVIe et XVIIe siècles, la scrofulaire était considérée comme le remède approprié pour traiter les scrofules, inflammation chronique des ganglions lymphatiques touchés par la tuberculose. Ce sont les fameuses écrouelles que le roi de France devait toucher pour les guérir. Ceci explique son autre nom, celui d'"herbe aux écrouelles". Principales propriétés pharmacologiques : Plusieurs espèces du genre Scrophularia sont réputées anti-inflammatoires. En France, la scrofulaire noueuse peut revendiquer des actions similaires à celles de la racine tubérisée d'harpagophytum en raison de la présence d'un certain nombre de composés identiques dans les deux plantes. Ce sont principalement des iridoïdes, et notamment l'harpagoside, le principe actif qui a été le plus étudié. Usages les plus fréquents : La scrofulaire est traditionnellement utilisée par voie orale dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures (arthrose, tendinite, lombalgie...) On peut l'associer à la prêle, reminéralisante, qui agit sur la structure osseuse, et à la valériane, qui décontracte et combat le stress en intervenant sur la composante musculaire de la douleur. La prêle peut être remplacée par la reine des prés si la douleur est forte (avec oedème) et par le curcuma en cas de surpoids. La scrofulaire est particulièrement indiquée après des séances d'ostéopathie, de rééducation, de thermalisme ou de thalassothérapie. Précautions d'emploi : Aucune toxicité avérée n'a été rapportée chez l'homme à ce jour. Néanmoins, à forte dose, la scrofulaire peut entraîner des nausées, des vomissements et être irritante pour l'intestin. Elle est contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, ainsi que chez les enfants de moins de 12 ans. Et son utilisation est déconseillée en cas d'ulcère gastroduodénal et d'insuffisance cardiaque sévère. Enfin, mieux vaut l'éviter lors de la prise de warfarine (un anticoagulant) et de traitements contre les troubles du rythme cardiaque. À savoir : Les feuilles de scrofulaire peuvent être appliquées localement sur les coups de soleil, les brûlures superficielles ou les érythèmes fessiers. Attention, elles dégagent une odeur désagréable quand on les froisse. Certains utilisent aussi sa cousine, la scrofulaire aquatique qui possède des vertus similaires et la même toxicité. LE POINT 25/7/2013
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C'est la racine de cette plante qui est utilisée en phytothérapie, alors que ses fruits sont à l'origine de l'invention du Velcro. La grande bardane, aussi appelée "herbe aux teigneux", est une plante vivace ou bisannuelle. La racine, fusiforme, charnue, allongée, est brune à l'extérieur et blanche à l'intérieur. La tige haute de 50 à 180 cm possède des feuilles larges, alternes (disposées en spirale le long de la tige) et dentées sur les bords. Les fleurs pourpres sont groupées en capitules et entourées de bractées vertes terminées en crochets. La bardane, bonne pour la peau. DR Très répandue dans les régions tempérées d'Asie, d'Amérique et d'Europe, sauf en Méditerranée, la bardane peuple les bords des chemins, les terrains incultes de préférence calcaires et riches en ammoniaque. La bardane peut se développer jusqu'à 1 800 mètres d'altitude. Principales propriétés pharmacologiques : Certains dérivés provenant uniquement de sa racine fraîche sont actifs, in vitro (donc en laboratoire), contre les bactéries (Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Shigella flexneri et sonnei, Pseudomonas aeruginosa) et les champignons (Candida albicans). La bardane possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes (en inhibant la formation des radicaux libres). Elle agit également contre l'inflammation, ce qui explique ses propriétés adoucissantes et son effet sur les démangeaisons. Au niveau cutané, la racine régule la sécrétion de sébum et favorise la maturation de l'abcès et l'élimination du pus. Usages les plus fréquents : La bardane est "la" plante de la peau et de ses affections (eczéma, urticaire, dermatoses...). Un mélange bardane/ortie racine aide les adolescents victimes d'acné à venir à bout de ces vilains boutons, à condition d'y associer un nettoyage local, régulier et doux. Car la racine de l'ortie combat l'excès de sébum qui est au coeur du problème. Pour combattre le psoriasis, la formule bardane/scrofulaire donne de bons résultats, mais à condition de l'utiliser longtemps. Précautions d'emploi : Cette plante, qui n'est pas toxique, est néanmoins à éviter chez la femme enceinte et elle doit être consommée avec prudence par les diabétiques traités par insuline. À savoir : Sans doute utilisée depuis la préhistoire, elle a été récoltée dans la nature mais aussi cultivée pour ses racines très longues et charnues, consommées crues ou cuites et qui ont une saveur d'artichaut. Cette dernière est due à la présence d'inuline, un sucre qui remplace l'amidon dans la famille des astéracées (et qui est assimilable par les diabétiques). La racine contient aussi du potassium et des vitamines. Les jeunes tiges, une fois pelées, sont croquantes et sucrées; elles peuvent être consommées crues ou cuites. Les fruits de cette plante, au contact pour le moins piquant et dont il est difficile de se séparer, sont à l'origine de l'invention du Velcro. LE POINT 25/7/2013
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L'olivier, pour que le coeur batte en paix
BelleMuezza a posté un sujet dans Les plantes qui soignent
Les feuilles de cet arbre biblique sont très utiles pour combattre l'hypertension artérielle et l'excès de cholestérol dans le sang. L'olivier, qui aurait été domestiqué en Crète environ 3.500 ans avant notre ère, est très facilement identifiable en raison de son tronc tortueux, recouvert d'une écorce grise. Il peut atteindre dix mètres de haut. Ses feuilles, persistantes, oblongues et lancéolées, sont vert cendré au-dessus et d'un blanc soyeux en dessous. Les fleurs sont blanches et réunies en grappes à l'aisselle des feuilles. Quant à son fruit, l'olive, inutile de le décrire... La feuille d'olivier. DR Commun en Méditerranée, l'olivier ne peut vivre au-delà de 800 mètres d'altitude. Il craint le gel et une humidité excessive. Principales propriétés pharmacologiques : Les feuilles d'olivier ont principalement une action contre l'hypertension artérielle, que les pharmacologues attribuent en grande partie à l'oleuropéine. De plus, leur emploi normalise le taux de sucre dans le sang et fait baisser celui du cholestérol. En laboratoire (in vitro), l'extrait de feuille d'olivier est actif contre un grand nombre de microbes (staphylocoques, streptocoques, hémophilus - à l'origine de la grippe -, pseudomonas...) ainsi que contre certaines affections virales. Usages les plus fréquents : Les feuilles d'olivier sont très utiles pour prévenir ou combattre certaines pathologies cardiovasculaires, notamment une hypertension artérielle légère à modérée, un excès de cholestérol en particulier de LDL, celui qualifié de "mauvais" car il se dépose sur la paroi des artères. Les spécialistes conseillent alors souvent de lui adjoindre de l'aubépine. Ils le mélangent au chardon-marie en cas de diabète, pour améliorer les paramètres métaboliques sanguins et protéger le foie ainsi que les vaisseaux, à l'artichaut en cas de surcharge pondérale et d'obésité de type androïde (ventre volumineux), au pissenlit chez les personnes souffrant de syndrome métabolique (donc à la fois d'un excès de graisse dans le sang, d'une glycémie élevée, d'HTA et avec un fort tour de taille) ainsi qu'au ginseng en cas de fatigue (d'asthénie). Précautions d'emploi : L'olivier est très bien toléré par tous, jeunes et vieux, hommes et femmes, sans effets secondaires ni contre-indications connues. À savoir : Les feuilles d'olivier perdent leur activité au séchage. Celles employées en thérapie doivent donc absolument être aussi fraîches que les rameaux de cet arbre biblique, portés par les colombes comme symbole de paix. Des recherches archéologiques montrent que l'on extrayait déjà l'huile 4.000 ans avant J.-C. en Syrie et à Chypre, et en Crète environ 3.500 ans avant notre ère. Les vertus sur la santé de ce précieux liquide ont été mille fois prouvées. C'est d'ailleurs l'un des piliers du célèbre et bénéfique régime méditerranéen. LE POINT 25/7/2013 -
Le plantain lancéolé, une mauvaise herbe aux usages multiples
BelleMuezza a posté un sujet dans Les plantes qui soignent
Tous les allergiques au pollen, y compris ceux aux plantes de la famille du plantain, devraient utiliser cette plante aux feuilles comestibles. Il existe 23 espèces de plantain en France, dont celui dit lancéolé, qui est le plus utilisé en phytothérapie. C'est une herbacée vivace aux feuilles en forme de lance, qui pousse en Europe et dans les régions tempérées d'Asie, mais pas dans le pourtour méditerranéen. Il est encore appelé "herbe à cinq coutures" ou "à cinq côtes" car ses feuilles comportent cinq nervures bien marquées. Le plantain lancéolé. DR Principales propriétés pharmacologiques : C'est avant tout un antihistaminique, donc une plante qui agit contre l'allergie. Mais on y trouve aussi des molécules ayant un effet antispasmodique de la musculature lisse, ce qui en fait un excellent produit contre la toux. Le plantain a également des propriétés anti-infectieuses (antibactériennes et antivirales), émollientes et un effet anti-inflammatoire sur les muqueuses. Usages les plus fréquents : Le plantain permet de traiter les manifestions allergiques, notamment celles dues aux pollens (dont ceux de plantain !). Il soigne également les allergies oculaires et cutanées. L'ajout de cassis (anti-inflammatoire) est de mise en cas de rhume des foins avec ou sans congestion oculaire. Il est conseillé de commencer le traitement un mois avant l'arrivée des pollens auxquels on est sensible. Le plantain est aussi le traitement de fond de l'asthme, en combattant l'inflammation des muqueuses et les spasmes bronchiques. L'idéal est alors de l'associer au ginkgo biloba (vasodilatateur) et au desmodium (protecteur du foie et anti-asthmatique). C'est enfin un grand remède contre les toux sèches et dans ce cas il peut être associé à la réglisse ; si les toux sont grasses, mieux vaut y ajouter du pin. Précautions d'emploi : Très bien toléré, sans aucune contre-indication, ni aucun effet secondaire, ni interaction avec les médicaments. À savoir : C'est l'une des plantes médicinales les plus utilisées. Ses feuilles, faciles à ramasser sur les bords des chemins dès que le besoin s'en fait sentir, peuvent être frictionnées sur les piqûres d'insectes ou d'orties pour calmer la douleur et en cas d'urticaire ou d'eczéma. Elles peuvent également être appliquées autour d'un doigt "foulé", après avoir été plongées quelques minutes dans l'eau chaude, pour soulager la douleur. Les même feuilles, une fois broyées, peuvent servir à réaliser un cataplasme. Les toutes jeunes feuilles récoltées au printemps peuvent être découpées en fines lanières et incorporées aux salades ; les feuilles plus âgées sont à consommer cuites, en légume. Elles apportent des sels minéraux et diverses vitamines. Quant aux graines, elles peuvent servir de condiment. En infusion, elles sont diurétiques et facilitent l'élimination de l'acide urique. LE POINT 25/7/2013 -
la canneberge, "la" plante contre les infections urinaires
BelleMuezza a posté un sujet dans Les plantes qui soignent
Les femmes sujettes aux cystites ont tout intérêt à consommer régulièrement des extraits de ce fruit acide, qui a bien d'autres vertus. La canneberge est un arbrisseau à feuilles persistantes qui pousse à l'état sauvage dans les tourbières des régions froides, les forêts de montage et les prés sablonneux, notamment en Amérique du Nord (États-Unis, Canada). Sa culture nécessite un sol acide ainsi que beaucoup d'eau. Ses rameaux minces et rampants peuvent atteindre 80 centimètres. Ils portent de petites fleurs ovales et roses qui produisent des baies rouges. Ces fruits au goût acidulé, qui sont récoltés de fin septembre à fin octobre, sont utilisés en thérapeutique. La canneberge. DR Principales propriétés pharmacologiques : La canneberge a une acidité supérieure à celle du citron. Dans l'urine, ce pouvoir acidifiant inhiberait le développement de bactéries E. coli qui ne prolifèrent qu'en milieu neutre (ni acide, ni basique). Plus récemment, les recherches ont permis également de montrer que l'un de ses tanins diminue la fixation de cette bactérie E. coli sur les parois de la vessie. D'autres études indiquent qu'un des composants des baies de canneberge peut empêcher le rassemblement de certaines bactéries responsables de la plaque dentaire et de maladies parodontales. Usages les plus fréquents : C'est avant tout la prévention de la cystite (inflammation infectieuse de la vessie) et de ses récidives chez les femmes, une action validée par l'Agence du médicament. Les spécialistes conseillent de la mélanger avec la piloselle (diurétique) et l'échinacée (stimulant l'immunité). Mais, dès les premières brûlures urinaires, ils recommandent de prendre une association busserole (antiseptique urinaire)/échinacée, le tout dans une eau minérale riche en bicarbonates. La canneberge permet aussi d'éviter les ulcères digestifs dus à Helicobacter pylori et les maladies du parodonte (tissu de soutien des dents). D'ailleurs, ils est démontré qu'un traitement quotidien de 6 semaines avec un rince-bouche contenant les constituants de la canneberge entraîne une diminution significative du nombre de bactéries dans la salive. Précautions d'emploi : Aucune toxicité, aucun effet secondaire connu et aucune contre-indication. [b]Néanmoins, les personnes ayant un excès d'acide urique ou des antécédents de calculs urinaires doivent être prudentes. Quant aux diabétiques, ils ne doivent pas négliger la présence de sucres dans ces fruits.[/b] À savoir : Cette plante, dont les baies constituent un composant de base de la sauce anglaise, est souvent appelée par son nom anglais, celui de cranberry. Mais attention, ce n'est pas son jus mais son extrait qui est efficace en thérapie. L'ingestion d'un litre de jus de canneberge par jour pendant une semaine entraîne une légère diminution de l'acidité urinaire, une augmentation significative du taux de calcium et d'oxalate. Cette boisson augmente donc le risque de certains calculs (ceux à base d'oxalate de calcium), tandis qu'elle diminuerait celui de calculs phosphocalciques. Ces fruits comestibles mais acides sont meilleurs après le gel ; dans le nord de l'Europe, on en fait une excellente gelée et aussi des confitures. Les feuilles peuvent servir à faire des infusions . LE POINT 25/7/2013 -
La France doit jouer un rôle moteur dans la gestion des océans
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
L'exploitation des océans place les États face à de nombreux défis. Selon le Cese, la France a les atouts pour s'imposer dans la gouvernance des mers. Réchauffement climatique, surexploitation des ressources marines, accumulation des déchets, destruction des écosystèmes, pêche industrielle, etc. : la mer est menacée et les experts ne cessent de s'en alarmer. Mais les promesses des océans n'en sont pas moins réelles. "Notre avenir est en mer. Toutefois, compte tenu des enjeux environnementaux, économiques et sociaux, il nous semble impératif de gérer collectivement cet espace", résume Catherine Chabaud, la rapporteur de l'avis "Quels moyens et quelle gouvernance pour une gestion durable des océans ?" publié par la section de l'environnement du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Photo d'illustration Stéphane Frances / Only France Cet avis formule un certain nombre de préconisations pour améliorer la gestion des océans et leur gouvernance. À commencer par la réduction des impacts environnementaux du développement des activités maritimes (pêche, transport maritime...) et terrestres (pollutions...). "Des écosystèmes entiers sont en train de subir des changements irréversibles : ainsi, l'acidification et la réduction de la biomasse des océans ont des impacts sur toute la chaîne trophique, le réchauffement des océans est peut-être en train de modifier la courantologie globale des océans. [...] La mesure de ces impacts montre les limites de la résilience du milieu marin et les risques d'atteintes à la sécurité et à la santé humaines", s'alarment les experts du Cese. Ce n'est pas en passant par l'autorité du droit que l'on parviendra à arrêter les dégâts. Car, sur le plan juridique, la mer est un véritable gruyère. Le texte de référence, la convention de Montego Bay, date de 1982. Elle a notamment créé la zone économique exclusive (ZEE), un espace de 11 millions de kilomètres carrés qui repousse les frontières des 34 États côtiers jusqu'à deux cents milles nautiques des côtes. Elle attribue par ailleurs à l'humanité la propriété du fond des mers et des océans ainsi que des ressources minérales qui s'y trouvent au-delà des limites de la juridiction nationale, rappelle le directeur général de l'Institut océanographique de Monaco Robert Calcagno dans son livre Les grands fonds (éditions du Rocher). Mais, à l'époque, les États s'intéressaient au pétrole et aux minerais, et moins aux ressources et à la biodiversité. Et, explique Catherine Chabaud, "même si Montego Bay a fait avancer les choses en matière de préservation de l'environnement en définissant un statut pour les fonds marins, cette convention ne couvre pas tous les sujets et notamment la colonne d'eau". En outre, rappelle Robert Calcagno, Montego Bay ne dispose pas d'un outil global et cohérent pour vérifier que les États et les navires respectent leurs engagements". Ainsi, pour pallier les carences des États dans l'application de leurs obligations en matière de maîtrise de la pollution du milieu marin, le Cese préconise l'adoption d'une convention-cadre dédiée à la lutte contre les pollutions d'origine tellurique (déchets, pollutions diffuses). "Celles-ci ont un impact majeur sur les océans, jusqu'en haute mer. Or, près de vingt ans après son adoption, le Programme de Washington qui incitait les États à s'acquitter de leur devoir de préservation et de protection du milieu marin reste largement ignoré", souligne le rapport du Cese. Montego Bay a été suivi de plusieurs conventions sectorielles consacrées à la préservation du milieu marin en Méditerranée, à la pêche ou à la diversité biologique. Et la France, présente dans plusieurs régions du globe, est impliquée dans la plupart de ces conventions. L'une des plus connues est la Convention sur la diversité biologique (CDB) dédiée à la protection des zones marines et côtières particulièrement menacées (les "aires marines protégées"). "Il s'agit d'un outil très pertinent pour gérer durablement les océans, et d'ailleurs le Cese rappelle l'engagement de la communauté internationale de parvenir en 2020 à 10 % des océans en aires marines protégées", souligne Catherine Chabaud Puis il y a eu Rio, en 1992, avec son "Sommet de la Terre", qui a reconnu la nécessité de protéger et de sauvegarder les océans, mais qui a aussi prôné l'utilisation rationnelle et la mise en valeur des ressources biologiques. Dix ans plus tard, le sommet de Johannesburg mettait en avant l'approche écosystémique et la gestion intégrée de la mer. Enfin, le Rio + 20 a réitéré l'importance de Montego Bay comme socle de la gouvernance des États. Du côté de l'Europe, le cadre juridique se construit depuis la directive de 2008 "Stratégie pour le milieu marin", qui engage les États à prendre des mesures pour réduire les impacts des activités en mer. Ce texte, fondé sur une approche écosystémique, fixe comme objectif la réalisation et le maintien du bon état écologique du milieu marin à l'horizon 2020. Transposé en droit français par la loi Grenelle 2, il doit être mis en oeuvre de façon concertée au niveau territorial au moyen de "plans d'action". La France a par ailleurs décidé de se doter d'une stratégie nationale pour la mer et le littoral qui devrait faire l'objet d'un décret en 2014. "La France est légitime pour prendre un leadership sur ce sujet, car elle possède le deuxième espace maritime après celui des États-Unis, peut-être le premier demain avec l'extension de son plateau continental. Elle est présente dans tous les océans du globe sauf l'Arctique", note Catherine Chabaud. Un rapport du Sénat souligne d'ailleurs que la mer est un "enjeu politique grâce auquel un État peut rayonner et affirmer sa puissance sur la scène internationale". À cet égard, insiste l'experte, "on ne peut que regretter que le sujet maritime ne soit pas prioritaire en France, alors que la France dispose de techniques de recherche très avancées. Si elle décidait de se reconnaître comme un pays maritime, elle pourrait avoir un rôle beaucoup plus présent au niveau international." Elle estime urgent de "mener collectivement une gestion durable des océans par des concertations associant toutes les parties prenantes". Il s'agirait, notamment, de sensibiliser et de former les ingénieurs qui construisent des éoliennes et des plateformes offshore ou autres infrastructures maritimes. "C'est à la France, avec l'aide de la Berd, de prendre l'initiative de relancer cette dynamique aux niveaux européen et méditerranéen autour des thèmes prioritaires des travaux retenus pour la période 2012-2016 : les nutriments, les détritus et les eaux usées", préconise Catherine Chabaud. LE POINT 30/7/2013 -
L'Indonésie, l'Inde et l'Espagne comptabilisent 80% des prises mondiales enregistrées entre 2002 et 2011. Un rapport commandé par la Commission Européenne au résau Traffic (partenariat entre WWF et l'Union internationale pour la conservation de la nature) a listé les 20 pays plus gros pêcheurs de requins ; ils comptabilisent 80% des prises mondiales enregistrées entre 2002 et 2011. Un rapport liste les 20 pays plus gros pêcheurs de requins. SANTIAGO ARMAS/CHINE NOUVELLE/SIPA Les trois pays européens présents dans cette liste (Espagne, France et Portugal) sont responsables de 12% des prises mondiales. Ce rapport a été demandé après l'inscription de plusieurs espèces de requins et de raies sur la liste des espèces protégées en mars 2013 lors d'une réunion de la Convention sur le commerce internationale des espèces menacées (Cites). Ces cinq requins (requin longimane, requin-taupe et trois requins-marteaux) et deux raies ont été inscrits à l'annexe II de la Cites, qui implique une régulation accrue de leur commerce. Le top 20 des pays qui pratiquent la pêche aux requins. Le diamètre du rond rouge est proportionnel à la quantité d'animaux capturés entre 2002 et 2011. Crédit : Traffic De nombreuses espèces de requins sont surpêchées en raison d'une forte demande asiatique et surtout chinoise pour leurs ailerons et leur population est en fort déclin. 100 millions de requins seraient tués chaque année, que ce soit via la pêche directe ou bien lors de prises secondaires lorsque d'autres espèces sont visées. L'entrée en vigueur des nouvelles règles est prévue en septembre 2014 de façon à donner du temps aux pays pour fixer un volume de prises qui soit compatible avec la survie des espèces. Le rapport de Traffic met aussi en garde les pays face à un commerce aussi opaque que lucratif (480 millions de dollars annuels). En effet, pour Victoria Mundy-Taylor, l'un des auteurs, "la clé pour que les règles de la Cites soient appliquées sera d'établir la traçabilité des différentes étapes (de la collecte à la commercialisation)". SCIENCES ET AVENIR 30/7/2013