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BelleMuezza

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  1. Sydney (AFP) - Le Premier ministre australien Kevin Rudd a annoncé mardi la suppression de la taxe carbone un an plus tôt que prévu, lui préférant l'instauration d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2. Il a indiqué que dès le 1er juillet 2014, la très impopulaire taxe carbone, qui vise les plus gros pollueurs du pays, aurait un taux variable. "Le gouvernement a décidé de mettre fin à la taxe carbone, pour réduire le coût de la vie des familles et les charges des petites entreprises", a déclaré Kevin Rudd. "A partir de juillet l'année prochaine, l'Australie optera pour un système d'échange de quotas d'émission, qui est déjà en place dans plusieurs pays du monde comme la Grande-Bretagne, l'Allemagne et bientôt en Chine". Kevin Rudd a expliqué qu'ainsi le prix des émissions de carbone, qui devait être fixé à 25.40 AUD par tonne (18 euros) sur la période 2014-2015, tomberait à environ 6 AUD la tonne (4 euros). [b style="font-size: 13px;"]Pour un ménage moyen, l'économie devrait avoisiner les 380 dollars annuels, en raison d'une baisse du prix des factures de gaz et d'électricité.[/b] Kevin Rudd est revenu aux commandes du gouvernement australien en juin après une motion de défiance au sein du parti travailliste contre Julia Gillard. Cette dernière était arrivée au pouvoir dans les mêmes conditions en 2010, succédant à M. Rudd. En anticipant la suppression de la taxe carbone, Kevin Rudd espère s'attirer les faveurs des électeurs, alors que des élections générales ont lieu en fin d'année en Australie. Le manque à gagner pour l'Etat de cette mesure devrait s'élever à 3,8 milliards de dollars sur les quatre prochaines années, qui seront compensés par une réduction des dépenses, a indiqué le chef du gouvernement. SCIENCES ET AVENIR 16/7/2013
  2. Les aires marines protégées (AMP) sont indispensables à la sauvegarde de la biodiversité dans les océans. En Méditerranée, une centaine d’AMP ont été créées, et le mérou brun leur doit sa bonne santé. Toutefois, il apparaît que ces zones sont trop dispersées pour constituer un réseau connecté, ce qui peut être néfaste à terme pour la préservation des espèces. Aires marines protégées en Méditerranée (WWF) Enjeu majeur de préservation de la biodiversité, la mer Méditerranée compte plus d’une centaine d’aires marines protégées (AMP). Afin d’évaluer l’efficacité de ce réseau d’AMP, des chercheurs de l’IRD, du CNRS, de l’université Montpellier 2, d’Aix-Marseille université (AMU), de Mercator Océan et de l’université du Québec ont pour la première fois quantifié un élément déterminant : le degré de connectivité entre ces aires. À partir de modèles biophysiques de dispersion larvaire et en étudiant le cas du mérou brun (Epinephelus marginatus), espèce emblématique locale, ils ont démontré que le réseau d’AMP est faiblement connecté, menaçant potentiellement la préservation d’espèces présentant des caractéristiques biologiques similaires. Le mérou brun est le poisson emblématique de la Méditerranée. Il se développe et se porte bien grâce depuis la mise en place des aires marines protégées. Camille Albouy Les résultats de cette étude, qui s’inscrivent dans le cadre du programme «modélisation et scénarios de la biodiversité» animé par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), sont publiés dans la revue Plos One le 8 juillet 2013. Zones délimitées en mer et associées à des mesures de préservation des écosystèmes, les AMP assurent la sauvegarde des habitats essentiels à la reproduction et à la croissance des espèces. Elles jouent ainsi un rôle primordial dans la conservation de la biodiversité. Alors que la surface de la mer Méditerranée ne représente que 0,82% de la surface totale des mers et océans du globe, elle regroupe 4 à 18% des espèces marines, avec un taux d’endémisme de 8,8%. Pour pallier la surexploitation de nombreuses espèces de poissons et d’invertébrés dans cette zone clé, plus d’une centaine d’AMP ont été créées sur les côtes méditerranéennes. Cependant, leurs emplacements répondent plus à des contraintes politiques et économiques locales qu’à une réelle stratégie globale. Aires marines protégées en Méditerranée : Film présenté en ouverture du Forum 2012 des Aires Marines (25-28 novembre 2012, Antalya, Turquie) Dans cette étude, les chercheurs ont évalué pour la première fois l’impact de ce réseau d’AMP sur la préservation de la biodiversité en mer Méditerranée, en étudiant la connectivité du réseau, c’est-à-dire le niveau d’échange d’individus entre les AMP et les différentes régions. En effet, la connectivité est un élément déterminant pour la protection des espèces marines exploitées (notamment les espèces mobiles) et la durabilité de la pêche. Cette carte du bassin méditerranéen montre la connectivité entre aires marines protégées. Les couleurs représentent la probabilité de connexion. Marco Andrello En prenant l’exemple du mérou brun, sévèrement exploité et dont la survie dépend des AMP, et en utilisant des modèles biophysiques de dispersion larvaire, ils ont montré que les AMP méditerranéennes sont loin de constituer un véritable réseau connecté. En effet, les distances entre les aires sont de 1.032 km en moyenne, alors que la distance moyenne de dispersion des larves de mérou brun n’est que de 120 km, ce qui laisse de nombreuses populations locales totalement isolées. De plus, les chercheurs soulignent la grande hétérogénéité de la distribution des AMP, avec une faible densité dans le sud-est, laissant ainsi près de 20 % du plateau continental sans aucun apport larvaire. Ces résultats mettent en exergue le rôle déterminant de la connectivité des AMP pour préserver la biodiversité. En effet, un réseau bien connecté serait plus efficace et permettrait le maintien de bonnes conditions de recrutement sur l’ensemble du plateau continental méditerranéen. Le modèle utilisé dans cette étude pourrait ainsi être utilisé pour évaluer la connectivité d’autres AMP et comme outil d’aide à la désignation des futures AMP dans les pays du nord et du sud. C’est un défi d’autant plus important dans le contexte actuel de changement climatique, dont les impacts sur la connectivité sont déjà mesurables (l’augmentation de la température des mers a des conséquences sur la survie des larves et des adultes, et altère notamment les facteurs physiques de la circulation marine). FUTURA SCIENCES / CNRS 13/7/2013
  3. Alors que la pratique est courante chez certains insectes, il semblerait que les mammifères puissent également choisir le sexe de leurs petits. Tout cela par pur intérêt, car en déséquilibrant la proportion de mâles et de femelles, ils s’assurent plus de petits-enfants. Ce processus serait contrôlé par les mères… C'est pas sorcier remonte dans le temps à la recherche de la grande histoire des mammifères... Quel est le but du vivant ? Certaines théories expliquent que l’objectif de tout un chacun consiste à laisser un maximum de descendance voire, à une autre échelle, de disséminer ses gènes et de les faire perdurer dans le temps. Ainsi, toutes les solutions sont bonnes pour arriver à ses fins et les animaux rivalisent d’ingéniosité pour veiller à la bonne réalisation de cette règle. Chez les lions, un seul mâle suffit à avoir le pouvoir sur une dizaine de femelles. Pour s'assurer plus de petits-enfants, les mammifères peuvent donner naissance à de plus nombreux petits d'un sexe au détriment de l'autre. Davis Dennis, Wikipédia, cc by sa 2.0 Parmi les pistes suivies, celles qui consistent à modifier le sexe-ratio dans une population. Autrement dit, changer les proportions de mâles et de femelles dans une population. Cela influe directement sur la descendance deux générations plus tard car le succès reproducteur varie beaucoup d’un individu à l’autre. En effet, pour les dominants, produire plus de mâles forts leur laisse des chances d’en produire un qui deviendra dominant à son tour et aura accès à de nombreuses femelles. À l’inverse, un couple de dominés aurait tout intérêt à avoir davantage de filles, car celles-ci se trouvent toujours un prétendant. Dans le monde animal, certains animaux ont la possibilité de choisir directement le sexe des petits. Chez les guêpes par exemple, le genre est défini par le nombre de chromosomes. Si la mère décide de féconder ses ovules par un spermatozoïde, alors elle donne naissance à des femelles. Si ceux-ci ne sont pas fécondés, alors c’est un mâle qui éclora. L'aventure de la vie : les mammifères... Qu’en est-il chez les mammifères ? Quelques éléments ont pu être apportés, mais rien de suffisamment indiscutable pour valider l’hypothèse. En 1984, une étude sur le cerf montrait que les biches dominantes concevaient plus de mâles. Mais sans vérifier si la deuxième génération offrait davantage de petits-enfants à ces femelles dominantes. Chez l’Homme aussi des recherches de ce genre ont été menées. Dans les peuples polygames, les femmes les plus aisées font plus de petits garçons que les plus modestes. Même constat chez 400 millionnaires américains : ils ont plus de fils que de filles. Cette étude a été menée chez différents groupes de mammifères, dont les primates, les carnivores (lions, chiens, etc.), les artiodactyles (cerfs, girafes, etc.) et les ongulés (chevaux, rhinocéros etc.). Alors qu'on savait que certains insectes ou reptiles pouvaient réellement choisir du sexe de leur progéniture, concernant les mammifères, chez qui la répartition des chromosomes sexuels est aléatoire, cela semblait moins évident. Pourtant, l'opportunité pourrait aussi se présenter. Shiny Things, Fotopédia, cc by 2.0 Joseph Garner et ses collaborateurs de l’université Stanford (États-Unis) ont voulu vérifier l’hypothèse sur trois générations. Ils se sont alors rendus au zoo voisin de San Diego et ont demandé les pedigrees des 38.000 mammifères ayant transité dans le parc ces 90 dernières années. Parmi eux, seuls 1.627 femelles et 703 mâles répondaient au critère impératif : savoir s’ils avaient des petits-enfants dont on connaissait le genre. Cing grands mammifères africains (Afrique du Sud) Les résultats accessibles dans Plos One ont de quoi surprendre. En effet, bien que chez certaines femelles de mammifères la proportion de mâles et de femelles qui naissent sont équilibrées, d’autres en revanche privilégient les mâles et disposent de 2,7 fois plus de fils que ces premières. En conséquence, elles ont 2,5 fois plus de petits-enfants. Pour les mâles ayant plus de fils que de filles, le ratio est comparable. À l’inverse, lorsqu’une mère accouche de plus de femelles, elle dispose également d’un succès reproducteur plus important. Mais nettement moindre. Des données qui peuvent s’expliquer par les quelques sociétés matriarcales qui existent parmi les 198 espèces de mammifères étudiées. Certains babouins par exemple ont tout intérêt à produire des femelles, qui pourront atteindre le sommet de la hiérarchie et avoir un accès plus facile à la reproduction. Se pose inéluctablement la question des mécanismes sous-jacents. Pour l’heure, ils sont encore inconnus. Joseph Garner émet quelques hypothèses : des taux élevés de glucose ou d’acide gras pourraient être plus toxiques pour des embryons femelles, et les spermatozoïdes porteurs d’un génome mâle pourraient davantage s’épanouir aussi dans des milieux concentrés en testostérone. Ces éléments restent à vérifier. Quoi qu’il en soit, les auteurs précisent qu’il ne s’agit pas d’un mécanisme volontaire de la part de l’animal mais que le processus pourrait dépendre des ressources environnementales. Par exemple, en période de famine, porter en son ventre une femelle serait moins coûteux en énergie. Une fois née, celle-ci serait également moins gourmande. De l’avis des auteurs, le pouvoir reviendrait malgré tout aux femelles, les mâles n’ayant pas leur mot à dire dans cette guerre des sexes. De nombreux mystères sont encore non résolus autour de cette histoire. Au-delà des mécanismes physiologiques impliqués, on peut aussi s’interroger sur la possibilité de transposer ces principes du zoo aux animaux vivant à l’état sauvage. Les règles ne sont pas tout à fait les mêmes. Les hypothèses sur l’effet du déséquilibre du sexe-ratio pour faciliter le succès reproducteur restent très théoriques, mais les protocoles pour apporter des preuves restent difficiles à mettre au point. Cette étude est donc la première du genre à fournir des éléments chiffrés convaincants les soutenant. FUTURA SCIENCES 15/7/2013
  4. Près de la mer de Salton (États-Unis), près de la faille de San Andreas, les centrales électriques à énergie géothermique peinent à renvoyer dans les profondeurs toute l’eau qu'elles en extraient. Résultat : la terre tremble. Au sud de la Californie, le long de la faille de San Andreas, se trouve la mer de Salton qui, comme son nom l’indique, est en réalité un lac salé. Ce site suscite de nombreuses convoitises car il est bordé par l’un des plus grands champs géothermiques de la planète. En 2013, pas moins de 10 centrales électriques y sont en fonctionnement, pour une capacité totale d’environ 330 MW. Cette filière industrielle est en plein essor depuis quelques années, puisqu’elle exploite une ressource naturelle, durable et renouvelable pour produire de l’électricité verte. Ces centrales sont connectées à des puits qui descendent à plusieurs centaines de mètres de profondeur (entre 1 km et 2,5 km dans le cas présent). Ils servent à récolter de l’eau chauffée durant son séjour sous terre (parfois jusqu’à 320 °C et plus), qui se transforme progressivement en vapeur durant sa remontée vers la surface, la pression diminuant. Le gaz est alors employé pour actionner des turbines, avant d’être récupéré puis injecté sous terre. L’eau retourne là d’où elle vient, du moins pour la fraction récoltée. En effet, le bilan extraction-injection n’est pas en équilibre : il y a plus de liquide extrait qu’injecté, ce qui n’est pas sans conséquence géologique. Plusieurs installations géothermiques exploitent la chaleur des profondeurs de la Terre le long du rivage sud-est de la mer de Salton. Center for Land Use Interpretation L’information vient d’être dévoilée dans la revue Science par Emily Brodsky et Lia Lajoie de l’université de Californie à Santa-Cruz (États-Unis) : il existe une corrélation entre le volume net de fluide extrait au cours du temps, et l’augmentation de l’activité sismique dans le champ géothermique de la mer de Salton. De plus, la relation statistique prend encore plus de valeur lorsque le volume injecté est aussi pris en compte. Oui, la géothermie fait trembler la terre. Les chercheuses ont étudié l’activité sismique enregistrée sur le site entre 1981 et 2012. Un outil informatique a été créé pour dépolluer les signaux, c’est-à-dire supprimer les informations relatives aux répliques qui suivent un séisme principal. Les données ont alors été comparées aux informations fournies par les centrales au California Department of Conservation sur leur production, les quantités d’eau extraites et injectées. Chaque année depuis 1992, seul 81 % du liquide extrait sont renvoyés sous terre. La première centrale a été lancée en 1982, tandis que l’activité sismique dans la région était assez faible. Depuis, elle a progressivement augmenté au fur et à mesure que des opérations ont été menées sur le champ géothermique, surtout entre 1991 et 2005. Durant cette période, de nouveaux puits ont été forés, ce qui a autorisé l’extraction d’un plus grand volume d’eau (environ 10 millions de m3 en 2012). Précisons cependant que les séismes d’origine anthropique sont pour la plupart de faible magnitude (donc peu perceptibles). La centrale islandaise de Nesjavellir produit de l'électricité grâce à l'énergie géothermique, comme les installations du champ géothermique de la mer de Salton. Gretar Ívarsson, Wikimedia Commons, DP Cependant, il est impossible de dire quelle magnitude pourrait atteindre un séisme engendré par les activités géothermiques. Un indice peut-être : durant ces 30 dernières années, le plus puissant tremblement de terre mesuré sur place a atteint une magnitude de 5,1. Par ailleurs, grâce aux deux paramètres isolés par les chercheuses, il pourrait bientôt devenir possible de prévoir, sur le court terme, les séismes qu’occasionneront les activités anthropiques dans la région. Voilà en tout cas de nouveaux résultats à ne pas négliger durant le développement de la géothermie en France, comme dans le reste du monde. FUTURA SCIENCES 15/7/2013
  5. En 2005, plus de 200.000 tonnes de sardines fréquentaient les eaux du plateau continental du golfe du Lyon. En 2011, le stock avait fondu à 45.000 tonnes avant de légèrement remonter à 70.000 tonnes en 2012 grâce à des mesures de préservation de la ressource. Les chalutiers sont notamment restés à quai pendant 35 jours en juin et juillet de l’an dernier. C’est un effondrement brutal auquel on assiste. Banc de sardines (Philippines) - Photo : TANAKA Juuyoh (田中 十 洋) / Creative Commons «Le plus inquiétant, c’est que cette chute de biomasse n’est pas due à une baisse du nombre de poissons, mais à leur amaigrissement, s’inquiète Claire Saraux, chargée à l’Ifremer Sète du programme EcoPelGol (Ecologie des petits pélagiques du golfe du Lyon). On ne trouve plus d’individus de plus de trois ans (la sardine vit jusqu’à 7 ans) et ces poissons ne grossissent pas et restent inférieurs à la taille de commercialisation de 11 cm». De quoi faire grise mine autour des barbecues de l’été. Les pizzas aussi sont affectées par les bouleversements en cours. Les stocks d’anchois ont précédé les sardines avec une chute de 100.000 tonnes en 2000 à 35.000 tonnes en 2003. L’espèce reste stable depuis dix ans mais rien n’indique qu’elle va retrouver ses niveaux précédents. Les anchois sont des proies importantes pour les mammifères marins et les poissons. Lieu: Océan Pacifique. - Photo : OAR / Programme national de recherche sous-marine (NURP) / domaine public En parallèle, les halieutes constatent une spectaculaire explosion de sprats, espèce qui passe de 5000 tonnes en 2007 à 80.000 tonnes en 2012. Ce n’est même pas une bonne nouvelle. Si le sprat de l’Atlantique est bien vendu sur les marchés, ce n’est pas le cas de celui de Méditerranée qui est bien trop petit pour être consommé. Qu’est ce qui se passe? L’Ifremer qui évalue les stocks chaque mois de juillet depuis 1993, ne peut aujourd’hui qu’émettre des hypothèses à partir de l’examen des poissons: «on constate que ces poissons gras ne stockent plus les lipides dans leurs muscles», déplore Claire Saraux. Sprat européen : Photo : Hans Hillewaert / Creative Commons Pour en avoir le cœur net, des poissons vont être autopsiés cet été pour la première fois afin de connaître leur régime alimentaire à partir de leur contenu stomacal. Ces données seront croisées avec les recensements des espèces de planctons de Méditerranée dont se repaissent ces poissons. L’explosion du nombre de sprats pourrait ainsi s’expliquer par le fait que cette espèce a un régime alimentaire très généraliste. En attendant, les sardines sont vraisemblablement en train de s’adapter à un stress majeur. Les chercheurs constatent en effet que l’âge de reproduction est en baisse et s’établit aujourd’hui autour de la première année de vie et le nombre de femelles devient plus important que celui des mâles. La pêche du golfe du Lyon prend de plein fouet ces bouleversements. En 2008, les chalutiers naviguant entre Port Vendres et Marseille avaient débarqué 22.000 tonnes de poissons dont 31% de sardines et 18% d’anchois. L’an dernier, seulement 600 tonnes de sardines ont été débarquées et encore principalement par les pêcheurs côtiers au lamparo, les chalutiers ne pouvant payer leur consommation de gazole avec leur prises. Ils ont alors tendance à aller chercher des espèces de fonds comme le merlan. Lequel est aujourd’hui trop exploité. Pour éviter qu’aux raisons environnementales ne s’ajoutent des raisons de surpêche, les chalutiers sont donc interdits de sortie. Cette année, ils ne reprendront la mer que le 12 juillet après 20 jours d’interruption. Les «plans de sortie de flotte» sont encore plus radicaux. En 2011, 12 chalutiers ont été mis au rebut, et 10 en 2012. Il ne reste plus que 80 bateaux sur le secteur du golfe du Lyon. Et en Atlantique ? La campagne Pelgas de l’Ifremer vient de se terminer. Les chalutages scientifiques permettent d’estimer des stocks aux sorts très différents. Merlan de 2kg5 pris au large de l'ïle d'Oléron - Photo : Fab16 / Creative Commons Comme en Méditerranée, l’anchois du Golfe de Gascogne ne se porte pas très bien. Après s’être effondré de 200.000 tonnes à moins de 20.000 tonnes entre 2000 et 2005, l’anchois remonte petit à petit la pente avec près de 93 000 tonnes évaluées cet été 2013. Il n’y a encore aucune explication scientifique viable à cet effondrement subit. Les causes environnementales (baisse du plancton, température et salinité de l’eau) sont suspectées. En revanche, tout va bien pour la sardine dont le stock est supérieur à 400.000 tonnes. Si vous mangez des sardines en bord de Méditerranée cet été, c’est qu’elles ont vraisemblablement été pêchées en Atlantique. SCIENCES ET AVENIR 13/7/2013
  6. La protection de l'Antarctique pourrait être renforcée au-delà du continent avec des aires marines protégées. Une réunion exceptionnelle se tiendra du 14 au 16 juillet 2013 à Bremerhaven en Allemagne pour de nouvelles discussions sur la protection de l'Antarctique. Deux projets sont sur la table: - l'un, soumis par les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande, concerne la création d'une aire marine protégée (AMP) dans la mer de Ross au sud-ouest de l'Antarctique qui s'étendrait sur 2,3 millions de km2. - L'autre prévoit un réseau de sept AMP sur la façade Est de l'Antarctique couvrant un total de 1,6 millions de km2 et est soutenu pas l'Australie, la France et l'Union Européenne. La création d'aires marines protégées pourraient renforcer la protection des eaux de l'Antarctique. SETBOUN MICHEL/SIPA La décision de valider les deux projets ou l'un des deux doit être prise par consensus des membres (24 Etats et l'Union européenne) de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marine de l'Antarctique (CCAMLR). C'est l'organisme qui se charge de gérer les ressources marines de la zone depuis 1982. Pour Andrea Kavanagh, responsable des projets antarctiques de l'ONG américaine Pew Environnement, "les membres de la CCAMLR ont l'opportunité d'adopter une approche visionnaire et d'établir des sanctuaires pour deux des zones les plus intactes de la planète". Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche, comme le krill, cette minuscule crevette qui assure un apport protéinique aux baleines, phoques et otaries. Cette zone présente un intérêt majeur pour les scientifiques et abrite notamment des milliers d'espèces d'animaux, dont d'importantes populations d'oiseaux, de phoques, de baleines et de pingouins. En octobre dernier, lors de la réunion annuelle de la CCAMLR, la Russie, la Chine et l'Ukraine s'étaient opposés aux projets d'aires marines par crainte de voir les possibilités de pêche trop fortement réduites. SCIENCES ET AVENIR 12/7/2013
  7. Une adolescente de 15 ans qui se baignait en baie de Saint-Paul, sur la côte ouest de la Réunion, a été tuée lundi 15 juillet 2013 par un requin, portant le bilan des attaques par des squales à cinq morts depuis 2011 dans l'île de l'Océan indien. Selon la préfecture de la Réunion, elle nageait à quelques mètres du bord, équipée d'un masque et d'un tuba, lorsqu'elle a été attaquée par un requin vers 14h15 (10h15 GMT). L'accident s'est produit devant une plage non surveillée et interdite à la baignade. La jeune fille était en vacances dans l'île et se baignait en compagnie d'une autre adolescente, qui est indemne. Une cellule médico-psychologique a été mise en place pour accompagner les proches de la victime et le préfet a décidé d'engager la traque du requin responsable de cette attaque. Au cours des dernières semaines, une recrudescence de requins avait été constatée le long des côtes, sur les sites d'activités nautiques et les autorités avaient renouvelé leurs appels à la prudence le 5 juillet dernier. Il s'agit de la deuxième attaque mortelle due à un requin depuis le début de l'année à la Réunion. Le 8 mai dernier, un touriste qui surfait devant une plage de Saint-Gilles n'avait pas survécu aux morsures d'un squale. Trois autres surfeurs avaient trouvé la mort de cette manière en 2011 et 2012. L'attaque survenue aujourd'hui concerne pour la première fois une personne s'adonnant à la baignade, alors que les victimes de squales au cours des trois dernières décennies à la Réunion étaient principalement des adeptes de sports de glisse. SCIENCES ET AVENIR 15/7/2013
  8. FRANCFORT (Hesse) - L'Allemagne est menacée de l'ouverture d'une procédure pour atteinte aux règles de la concurrence par Bruxelles concernant sa politique de développement des énergies renouvelables, selon l'édition en ligne du magazine allemand der Spiegel dimanche. Selon le magazine, qui ne cite pas ses sources, le commissaire européen en charge de la Concurrence, Joaquin Almunia, vise en particulier le fait que les consommateurs allemands paient -au travers d'une taxe- le développement des énergies renouvelables. Mercredi, la Commission européenne veut ouvrir une procédure contre l'Allemagne pour ces aides, écrit le magazine, selon qui Bruxelles a également l'intention de réclamer le remboursement des aides déjà versées, ce qui représente des millions d'euros. Le magazine rapporte que le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, avait remis en cause la conformité de la politique allemande de développement du renouvelable avec les règles de concurrence, la semaine dernière, lors d'un événement organisé à Bruxelles par le groupe énergétique allemand EON. Selon M. Oettinger, il n'est pas normal que les producteurs d'énergie éolienne allemands reçoivent une aide alors que les producteurs danois ou norvégiens qui livrent du courant éolien en Allemagne n'en bénéficient pas. En outre, de nombreuses entreprises allemandes qui en ont fait la demande sont exemptés de la taxe sur les énergies renouvelables dans l'objectif de ne pas les pénaliser par rapport à leurs concurrents étrangers, tandis que les consommateurs allemands ne peuvent y échapper. L'Allemagne a décidé en 2011, après la catastrophe de Fukushima, de renoncer à l'énergie nucléaire d'ici 2022 et tente depuis de développer à marche forcée les énergies renouvelables, ce qui pose entre autres des problèmes de coût et a engendré une hausse du prix de l'électricité. ROMANDIE 14/7/2013
  9. PARIS (France) - Le député socialiste du Nord, Christian Bataille, a estimé lundi inouï que le pays vive sur des interdits de faire des expériences en matière de gaz de schiste, déclarant tomber de l'armoire après les déclarations de l'exécutif sur le sujet. Nous sommes au pays de Descartes, au pays de la science éclairée. Il est quand même inouï que l'on vive aujourd'hui sur des interdits de faire des expériences, des recherches sur les énergies qui peuvent être (contenues) dans le sous-sol, a souligné sur Europe 1, le député, spécialisé dans les problèmes de l'énergie. Je suis socialiste et je tombe un peu de l'armoire quand j'entends (Jean-Marc) Ayrault et (François) Hollande s'engouffrer dans un discours environnementaliste anti-industriel. Et on ne peut pas avoir d'industrie sans énergie, a-t-il ajouté. On ne peut pas continuer à vivre politiquement avec un discours édénique des gens qui pensent que la France verte de demain peut être une France sans industrie, a-t-il poursuivi. Christian Bataille est vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). Ses propos interviennent à la suite des mises au point de l'exécutif sur le gaz de schiste, suscitées par les déclarations du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui s'est déclaré, à titre personnel, favorable à une exploitation écologique des gaz de schiste par une compagnie publique. Suite à ces propos, Jean-Marc Ayrault a assuré qu'il était exclu d'exploiter des gaz de schiste en France et que cette position serait évidemment maintenue. Sur ce dossier comme sur d'autres, a-t-il ajouté, il n'y a qu'une politique au gouvernement. Le président Hollande a abondé dimanche, en excluant toute exploration du gaz de schiste pendant sa présidence. Christian Bataille est co-auteur d'un rapport d'étape favorable à une exploration et une exploitation maîtrisées de cette ressource énergétique, qui avait fait grand bruit début juin. Avec le sénateur UMP Jean-Claude Lenoir, co-rapporteur, il avait été chargé au début de l'année d'étudier les techniques alternatives à la fracturation hydraulique par l'Opecst, qui est un organisme rassemblant des élus de différentes sensibilités. ROMANDIE 15/7/2013
  10. Des centaines d'écrevisses sont mortes dans la Lucelle, près de Laufon (BL). Elles ont été victimes de la peste de l'écrevisse causée par un champignon. La plus importante population d'écrevisses à pattes blanches de Suisse a été anéantie. La maladie, qui n'est pas dangereuse pour l'homme, a été constatée il y a un mois environ dans le Rhin et dans des affluents comme la Wiese ou la Birsig, a indiqué lundi le département de l'économie et de la santé du canton de Bâle-Campagne. Le champignon avait été repéré sur deux espèces non indigènes (écrevisse de Californie et écrevisse américaine). La Lucelle, qui se jette dans la Birse à Laufon, est maintenant touchée. La population d'écrevisses à pattes blanches est anéantie "presque à 100%", selon les autorités. Chez les espèces indigènes, la maladie provoque presque toujours une mortalité de 100%, précise l'Office vétérinaire fédéral. Pour combattre la maladie dans la Lucelle, le canton a décidé d'interdire de prendre des écrevisses dans la rivière ou d'en mettre à l'eau. Les pêcheurs sont informés par les autorités qu'ils doivent désinfecter leurs bottes, leurs cannes et leurs hameçons avant de pêcher dans un autre cours d'eau. Le canton du Jura, où la Lucelle prend sa source, n'annonce pas de mesure particulière, car on ne pêche presque pas dans le tronçon jurassien. Le canton de Soleure, touché dans l'enclave de Petit Lucelle, renonce pour l'instant à intervenir. ROMANDIE 15/7/2013
  11. PARIS - Le président français, François Hollande, a exclu dimanche toute exploration du gaz de schiste pendant sa présidence, lors d'un entretien télévisé, un engagement salué par les défenseurs de l'environnement pour lesquels le chef de l'Etat a ainsi levé l'ambiguïté sur ce sujet sensible. Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste, a dit M. Hollande lors de l'entretien accordé à TF1 et France 2 à l'occasion de la fête nationale. C'est quoi le gaz de schiste? C'est un eldorado, là, qu'il suffirait de creuser, a ironisé le chef de l'État. Une loi de 2011 interdit l'exploration du gaz de schiste sur la méthode de la fracturation hydraulique, qui présente des risques pour les nappes phréatiques selon les techniques d'aujourd'hui, a-t-il rappelé. On en voit un certain nombre de conséquences aux États-Unis. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait déjà assuré jeudi qu'il était exclu d'exploiter des gaz de schiste aujourd'hui en France, des propos visant à rassurer les écologistes et à recadrer son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui avait évoqué mardi la perspective d'une exploitation écologique des gaz de schiste. L'engagement du chef de l'État semble ainsi mettre fin à une ambiguïté qui accompagne les gouvernements successifs depuis deux ans, entourant les techniques d'extraction de cette resssource. François Hollande avait annoncé en septembre l'annulation de sept demandes de permis soupçonnés de viser ces hydrocarbures. Mais deux mois plus tard, il avait rappelé que la recherche de techniques de forage alternatives continuait et qu'il prendr(ait) ses responsabilités si une nouvelle technologie apparaissait. Cette ambiguïté permanente, pointée par l'ex-ministre de l'Écologie Delphine Batho, donnait des gages à tous ceux qui estimaient que la France n'avait pas les moyens de se passer des gaz de schiste. Les propos tenus dimanche par François Hollande ont immédiatement été salués par les défenseurs de l'environnement. On est satisfait qu'il ferme la porte à l'exploration et à l'exploitation du gaz de schiste, quelle que soit la technique d'extraction, a dit à l'AFP Anne Valette, chargée des questions climat à Greenpeace. M. Hollande semble avoir compris que l'enjeu derrière le schiste est avant tout un enjeu climatique, au-delà de la technique d'extraction, a-t-elle ajouté. C'est une très bonne nouvelle de voir que le président de la République réaffirme son attachement à une loi qui interdit l'exploration du gaz de schiste, a déclaré à l'AFP le porte-parole de France Nature Environnement (FNE), Benoît Hartmann. En juillet 2011, au terme de plusieurs mois de mobilisation dans toute la France, le Parlement avait adopté la loi Jacob interdisant la fracturation hydraulique, seule utilisée aujourd'hui pour aller chercher les gaz et pétrole de schiste. Or, cette loi interdit de fait la recherche de ces hydrocarbures mais ne ferme aucunement la porte à une exploitation future avec d'autres techniques. C'est une excellente nouvelle, a dit à l'AFP la présidente du WWF (Fonds mondial pour la nature) France, Isabelle Autissier. On était inquiet, on sentait qu'il y avait des pressions, a-t-elle poursuivi. Pour le président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), Pierre Athanaze, on ne peut que saluer la détermination du président de la République. Dans les Cévennes, où avaient été autorisées les premières explorations, il y a des villages absolument partout, a-t-il rappelé. ROMANDIE 14/7/2013
  12. Greenpeace exige une enquête à la suite des révélations par la presse dominicale d'importants rejets radioactifs dans le lac de Bienne en provenance de la centrale de Mühleberg en l'an 2000. Les valeurs de Césium 137 découvertes au fond du lac ne seraient toutefois pas dangereuses pour la santé. Ce qui dérange surtout l'organisation de protection de l'environnement, c'est le secret qui a prévalu. L’Inspection fédérale de la sûreté nucléaire (IFSN) doit clairement expliquer pourquoi elle n’a rien su des rejets radioactifs ou n’a rien communiqué à ce sujet, écrit Greenpeace dimanche dans un communiqué. D’autre part, l’IFSN doit rendre publiques toutes les informations dont elle dispose sur les émissions radioactives de la centrale de Mühleberg. En prétendant avoir perdu des données de mesures, l’IFSN fait preuve d’un amateurisme inquiétant, estime Greenpeace. Selon l'organisation, le Ministère public du Canton de Berne doit ouvrir une enquête et clarifier dans quelles circonstances les FMB, qui exploitent la centrale de Mühleberg, ont déversé cette radioactivité dans l’Aar et si les valeurs légales ont été respectées. "Le Matin Dimanche" et la "SonntagsZeitung" révèlent que des géologues de l'Université de Genève (UNIGE) ont découvert des valeurs de Césium 137 inexpliquées dans un échantillon prélevé en avril 2010 de sédiments du lac de Bienne datant de l'an 2000. Selon les scientifiques, qui au départ cherchaient à reconstituer l'histoire des crues de l'Aar, cette concentration radioactive proviendrait de rejets d'eaux contaminés de la centrale de Mühleberg. Leurs conclusions ont été publiées il y a peu dans la revue "Aquatic Sciences". S'exprimant au "12:45" de la RTS, Stéphanie Girardclos, de la Section des sciences de la Terre et de l'environnement de l'UNIGE, a déclaré que les chercheurs ont examiné les différentes sources possibles. Puis, par élimination, ils sont "arrivés à la conclusion que cela devait être la centrale de Mühleberg qui avait émis plus de radioactivité dans ces années-là". ROMANDIE 14/7/2013
  13. Début 5/7/2013 - Fin ? Auteur : tomi Cible : direction du Musée de Ballenberg Nous sommes choqués qu'un Musée Suisse qui se dit engagé pour la nature et les animaux vende à n'importe quelle personne la possibilité de suivre un cours de "Kleintierschlachten=Abattage de petits animaux". Nous demandons à la direction du Musée de Ballenberg de supprimer immédiatement le cours de Mme Doris Utz-Schaffner, prévu pour le 8.11.2013. . Il n'y a aucun contrôle sur la personnalité des participants et il n'y a pas de suivi non plus. Il est inadmissible pour un pays civilisé comme la Suisse de faire payer des gens pour apprendre à abattre des animaux et en même temps de critiquer les massacres d'animaux en Afrique ou ailleurs. Il n'existe pas d'abattage d'animaux "proprement" fait. Nous demandons aussi au vétérinaire fédéral d'intervenir pour une interdiction de ce cours. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION MES OPINIONS 5/7/2013
  14. Le typhon Soulik a frappé Taïwan samedi avec des vents forts et des pluies torrentielles, faisant un mort et au moins 30 blessés, selon un premier bilan. Les autorités prévoyaient que ces intempéries se poursuivent toute la journée de samedi. Elles ont mis en garde contre le risque de glissements de terrain et d'inondations, notamment dans les régions du sud. Toute l'île est déclarée "zone d'alerte" par les autorités qui ont déployé l'armée dans les zones à haut risque. Plus de 8000 personnes ont été évacuées à l'approche du typhon. Dans la capitale Taïpei, un officier de police de 50 ans est mort après avoir été atteint par des briques arrachées par le typhon, a indiqué le Centre des opérations d'urgence. Trente-et-une personnes ont été blessées, dont trois grièvement, dans quatre villes du nord-est de Taïwan, la plupart par des arbres ou des débris volants. Soulik a touché la côte nord-est samedi vers 03h00 (22h00 suisses vendredi), avec des vents de 190 km/h, selon le Bureau central de météorologie. Près de 800'000 foyers étaient sans électricité, mais la moitié a pu la récupérer dans la matinée, selon la Taïwan Power Company. Quelque 170 vols ont été annulés ou retardés, bloquant des centaines de passagers dans les aéroports. Les bureaux et écoles sont restés fermés dans tout le pays et la population a été invitée à ne pas sortir. En août 2009, le typhon Morakot, le pire de l'histoire de Taïwan, avait fait 600 victimes, la plupart ensevelies par d'immenses glissements de terrain dans le Sud. ROMANDIE 13/7/2013
  15. Le ministre de l'Environnement australien a dévoilé un rapport dans lequel il est attesté que la Grande Barrière de corail est en grand danger. L’Unesco envisage même de la placer au nombre des sites en péril. Alors que la situation de la Grande Barrière de Corail suscite de plus en plus l'inquiétude, c'est un pas important qu'a franchi l'Australie. Dans un rapport dévoilé par le ministre de l'Environnement, Mark Butler, le pays a officiellement reconnu que cette précieuse et vaste structure était fortement altérée. "Les épisodes climatiques extrêmes ont un impact significatif sur l'état général de l'environnement marin [de la Grande Barrière], lequel a décliné de moyen à médiocre", depuis 2009, explique le document. De son côté, l'Unesco a évoqué la possibilité de placer au nombre des sites en danger cette barrière de 345.000 kilomètres carrés qui constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec ses 3.000 "systèmes" récifaux et ses centaines d'îles. Une décision qui interviendra en 2014 si aucune mesure n'était prise pour limiter le développement de l'industrie sur le littoral australien. Ses recommandations, si elles ne sont pas suivies par les États, pourraient même entraîner un retrait de la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité. Bien que les pollutions agricoles aient diminué ces dernières années (-7% de nitrates, -15% de pesticides, -6% de sédiments…), cela ne suffit pas à protéger le corail. En effet, les écosystèmes du récif présentent "une tendance à la dégradation de leur état en raison d'une qualité de l'eau qui reste mauvaise et les effets cumulatifs du changement climatique et d'une augmentation, en fréquence et en intensité, des événements extrêmes", estime le rapport relayé par l'AFP. Les inondations côtières de 2010-2011 et le cyclone Yasi ont à eux seuls détruits 15% de surface de corail au niveau de la Grande Barrière). "Une régénération complète prendra des décennies", souligne le rapport alarmant. Mais "il existe des solutions", a tenu à rappeler Nick Heath, du WWF. "Nous devons investir plus, mieux cibler nos actions sur les points de pollution les plus importants", a-t-il précisé. MAXISCIENCES 11/7/2013
  16. L'acteur de The Lone Ranger veut restituer aux Sioux ce site où 350 amérindiens furent massacrés le 29 décembre 1890. Bande annonce du film The Lone Ranger L’acteur américain Johnny Depp a déclaré vouloir racheter le célèbre site de Wounded Knee, dans l’État du Dakota du Sud, pour le restituer aux Sioux. Wounded Knee ("Genou blessé"), localité située dans le comté de Shanon, est un des hauts lieux de mémoire de la communauté amérindienne. Wounded Knee « est une terre très sacrée et de nombreuses atrocités envers les Sioux y ont été commises » - Johnny Depp dans l'entretien au Daily Mail. Autre bande annonce The Lone Ranger ultime Outlaw Trailer (2013) Le 29 décembre 1890, s’y était déroulé la dernière grande bataille des guerres indiennes. Près de 350 membres de la tribu Lakota Miniconjou y avaient été massacrés (y compris des femmes et des enfants) par un régiment de cavalerie de l’armée des États-Unis. L’acteur, qui revendique des origines Cherokee, a fait part de ce souhait lors d’une grande interview donnée au quotidien Daily Mail à l’occasion de la sortie du film The Lone Ranger, où il interprète le rôle d’un Indien. Pour l’heure, James Cwyvczynski, le propriétaire du site, réclame près de 4 millions de dollars pour la vente du terrain où sont ensevelies dans une fosse commune toutes les victimes de la bataille de 1890. Les os et le cœur du grand chef Sioux Crazy Horse, mort en 1877, y seraient également enterrés. Reconstitution en vidéo du massacre de Wounded Knee à partir de photos de l'époque En février 1973, Wounded Knee avait également fait la une des médias internationaux. De nombreux Indiens Sioux (Lakota Oglala) s’étaient retranchés dans la réserve voisine de Pine Ridge, pour réclamer leurs droits. Ils voulaient protester contre les conditions de vie déplorables à l’intérieur de la réserve, une des plus pauvres des États-Unis, et réclamaient une enquête sur la violation des traités signés avec Washington. Après un siège de 71 jours, un accord avait finalement été signé entre l’American Indian Movement (AMI) et les autorités fédérales. Contacté, Bryan Brewer, président du groupe Sioux s’est dit très enthousiaste à l’annonce de ce projet de rachat du site de Wounded Knee par l’acteur. Une vidéo souvenir par des amérindiens : Enterre mon coeur à Wounded Knee - HBO SCIENCES ET AVENIR 12/7/2013
  17. Une exposition de longue durée aux particules fines accroît le risque de cancer du poumon, même à des doses inférieures à celles autorisées au niveau européen. La pollution aux particules fines, ces poussières dont la taille est inférieure à 10 microns ont mauvaise réputation. A juste titre puisqu’aujourd’hui leur dangerosité est prouvée et des seuils de concentration à ne pas dépasser sont fixés par les différentes autorités sanitaires. Mais deux nouvelles études publiées dans The Lancet indiquent qu’il n’y a "aucun seuil en dessous duquel il n'y ait pas de risque". En passant en revue 17 études européennes rassemblant 313.000 personnes, une équipe de chercheurs européens dirigée par Ole Raaschou-Nielsen a montré qu'une hausse de la pollution aux particules fines (PM2,5) de 5 microgrammes par mètre cube augmentait le risque de cancer du poumon de 18%, tandis qu'une hausse des particules (PM10) de 10 µg par m3 augmentait le risque de 22%. Les seuils limites fixés par l'Union européenne pour la qualité de l'air sont de 40 µg par m3 pour les PM10 et de 25 µg par m3 pour les PM2,5. L'OMS recommande pour sa part de limiter l'exposition à 20µg par m3 pour les PM10 et à 10 µg par m3 pour les PM2,5. Mais les chercheurs relèvent que dans leur étude, le risque de cancer du poumon subsiste même à des concentrations inférieures aux normes européennes et qu'il augmente en fonction du niveau atteint. Dans l'autre étude publiée par The Lancet, des chercheurs de l'Université d'Edimbourg en Ecosse ont passé en revue 35 études pour évaluer l'impact des particules, mais également de quatre autres polluants atmosphériques (monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, dioxyde d'azote et ozone). Ils ont découvert que même une exposition brève à ces polluants - qui se produit lors d'une alerte ponctuelle au smog - augmente le risque d'hospitalisation ou de décès des suites d'une insuffisance cardiaque de l'ordre de 2 à 3%, sauf s'il s'agit de l'ozone. L'EFFET DES PARTICULES FINES SUR L'ORGANISME et le CLIMAT Les nano particules dans tous ses états... ET leurs éventuels dangers pour l'organisme. Les particules fines et les particules ultrafines peuvent notamment créer des problèmes de santé et elles sont considérés comme ayant effet sur le réchauffement climatique. SCIENCES ET AVENIR 11/7/2013 (cliquez sur ce lien source pour voir une infographie animée)
  18. Ce requin mako (ou requin-taupe bleu) a été filmé au large du Maryland, sur la côte est des États-Unis. Ces images ont été filmées au large d'Ocean City (État du Maryland, sur la côte est des États-Unis). Comme ils l'expliquent sur la page YouTube où ils ont posté cette vidéo, les occupants du bateau l'avait équipé d'une caméra GoPro pour filmer des thons. Thunnus thynnus ne s'est pas montré. En revanche un squale a fait une démonstration de son aptitude à fendre les flots. Il s'agit en l'occurrence d'un requin mako, aussi appelé requin-taupe, un animal pouvant atteindre 4 mètres de long. En nous mettant littéralement le nez dans la gueule du mako, cette séquence permet d'admirer ce qui est l'une des particularités de l'espèce: de très larges fentes branchiales, ces ouvertures des deux côtés de la tête de l'animal (qu'on voit bien sur la capture d'écran de la vidéo, ci-dessus). En circulant à travers, l'eau glisse sur les branchies ce qui permet leur oxygénation. C'est pour cette raison qu'un requin pélagique comme le mako nage inlassablement. À n'en pas douter, ce spécimen-là ne manque pas de souffle. Photos de REQUINS et SQUALES en DANGER La gueule ouverte du requin pèlerin est impressionnante, pourtant l'animal est sans danger pour l'homme. SplashdownDirect / Rex /REX/SIPA Un grand requin blanc (Carcharhodon carcharias) attaque un appât. On estime à 100 millions de spécimens le nombre de requins tués chaque année dans le monde. Mark Conlin KCA/SUPERSTOCK/SIPA Un requin marteau, victime de la pêche au gros à l'île Maurice. Trois espèces de requins marteaux (halicorne, grand et lisse) ont été placées par la Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées) sur la liste des animaux à protéger. Rossi Guido/Sipa L'espèce du requin bouledogue est incriminée dans les attaques à l'île de la Réunion. Visual & Written/SUPERSTOCK/SIPA Gerardo Del Villar, 41 ans, a laissé son passé de torero derrière lui pour plonger en mer où il photographie les requins. Objectif : rendre hommage à ce seigneur des mers. "Je veux montrer que les requins ne sont pas des machines à tuer et contribuer à ce qu'on les protège", explique-t-il. (Gerardo del Villar/NATIONAL PICTURES/MAXPPP) Ce requin-baleine ne fait pas de quartier au moment d'ingurgiter quantité de petits poissons, sur cette photo prise en Indonésie au cours du mois de janvier. En fait, ses congénères et lui font le désespoir des pêcheurs qui sèment des appâts pour attirer des prises comme le mérou ou le thon. Mais c'est bien souvent le requin-baleine – inoffensif pour l'homme mais très gourmand – qui en profite ! (REINHARD) Le requin du Groenland, trop lent pour chasser ? L'animal, qui se déplace à la vitesse moyenne de 0,34 mètre par seconde, doit attendre que les phoques dorment pour les attraper ! dr SCIENCES ET AVENIR 12/7/2013
  19. Le procédé n'est pas nouveau. Mais il est inédit à cette échelle: la construction bois et paille était jusqu'alors réservée à des bâtiments bas, "maximum trois ou quatre étages", indique le directeur du Toit vosgien, un bailleur social installé à Saint-Dié, à l'initiative du projet. Pour ce double bâtiment labellisé "éco-construction" et ultra basse consommation, le chantier ne doit durer que douze mois, grâce à un système de préfabrication de 700 caissons en bois, dans lesquels la paille est hermétiquement enfermée, et qui sont empilés pour constituer les façades. "Les avantages des constructions bois sont désormais bien connus: ça n'est pas plus cher, ça réagit mieux aux secousses sismiques, alors que nous sommes ici sur une faille, et ça permet un chantier plus propre", souligne le directeur du Toit vosgien, Jean-Marc Gremmel. La paille, "un matériau indéfiniment renouvelable, et ce intégralement chaque année", constitue un excellent isolant, explique l'architecte Antoine Pagnoux. Mais quid de l'incendie? "Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le bois comme la paille carbonisent, et le charbon devient un isolant. Du coup, les deux vont mieux résister au feu", selon l'architecte, qui vante par ailleurs un chantier "propre et rapide", sans temps de séchage. La technique, prometteuse, a pris son essor après des premiers tests réalisés en 2004, qui ont permis la construction de bâtiments recevant du public dès 2006. En 2009, de nouvelles études concernant la résistance au feu réalisées par le Centre scientifique et technique du bâtiment avaient convaincu la commune d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) de construire un vaste groupe scolaire, mais de (seulement) deux étages. L'établissement de règles professionnelles validées par l'Agence Qualité Construction (AQC) a fini d'ouvrir la porte des assurances et garanties décennales aux constructeurs. En France, on estime désormais le nombre de maisons paille à 3.000, dont 700 bâtiments. "La seule difficulté, c'est qu'il faut travailler longtemps en amont, avec des gens compétents. Nous voulions faire simple et reproductible. Pour l'instant, c'est réussi", s'enthousiasme l'architecte, qui doit livrer les 26 logements T3 et T4 pour décembre. L'autre exploit de cette résidence tiendra dans ses performances énergétiques: là où les locataires d'un logement social construit dans les années 70 paient parfois jusqu'à 150 euros par mois pour le seul chauffage, le bailleur social promet des charges mensuelles de... 10 à 15 euros. "En plus de la pompe à chaleur et des capteurs solaires thermiques, on essaye de récupérer un maximum de calories sur l'extraction d'air et les évacuations d'eau, ce qui permet au locataire d'avoir un niveau de charges très, très faible", résume l'architecte, qui a choisi un bardage tuile, "peu cher, esthétique, très isolant et facile d'entretien". Dans cet immeuble dont les toits seront recouverts de panneaux photovoltaïques et dont les logements sont tous exposés plein sud, les douches auront un bouton poussoir pour limiter la consommation d'eau. Un écran de contrôle de toutes les énergies sera présent dans chaque foyer, un four basse consommation et des plaques à induction seront en série et l'ascenseur sera "à récupération d'énergie". "C'est la maison des trois petits cochons, construite avec du bois, de la paille et de la tuile. Et pourtant, elle est solide", sourit l'architecte d'un immeuble HLM de huit étages, dans les Vosges, le plus haut jamais construit avec ces matériaux. (c) Afp "Le bilan de la construction est positif de 1.100 tonnes de CO2. A titre de comparaison, une construction du même bâtiment en solution béton et polystyrène, ce serait un bilan négatif de 600 tonnes de CO2", assure Jean-Marc Gremmel. Il affirme avoir déjà reçu la visite de plusieurs constructeurs, et "réfléchit" à de futurs bâtiments similaires. SCIENCES ET AVENIR 11/7/2013
  20. TOKYO - La compagnie japonaise d'électricité Kyushu Electric Power a déposé vendredi des dossiers supplémentaires auprès de l'autorité de régulation nucléaire pour obtenir la certification de sûreté nécessaire à la relance de deux réacteurs. ]Cette nouvelle requête auprès du régulateur pour les réacteurs Genkai 3 et 4 (sud-ouest) porte à 12 le nombre de tranches pour lesquelles les électriciens nippons souhaitent obtenir l'avis favorable de l'instance compétente. Actuellement, 48 des 50 réacteurs de l'archipel sont stoppés à cause des suites de l'accident de Fukushima consécutif au séisme de mars 2011. Depuis lundi, de nouvelles normes de sûreté plus sévères sont entrées en vigueur, et les opérateurs de centrales sont tenus de faire vérifier leurs installations pour obtenir ensuite de la part des élus locaux et du gouvernement le droit éventuel de les réactiver. Les délais de passage en revue risquant d'être longs, toutes les compagnies veulent présenter leurs requêtes au plus vite pour être les premières servies. Kyushu Electric avait déjà postulé lundi pour deux autres unités, aux côtés de trois autres compagnies qui ont remis les dossiers pour un total de huit réacteurs. En attendant qu'une partie d'entre-eux reprenne du service, le Japon va très certainement être de nouveau totalement privé d'énergie nucléaire à partir de septembre, lorsque les deux unités actuellement actives à Ohi (ou Oi, ouest) seront de nouveaux arrêtées pour maintenance régulière et nouvel examen de conformité. L'absence de réacteurs nucléaires oblige les citoyens et entreprises à moins consommer d'électricité, ce qui ne va pas nécessairement de soi lorsqu'il est simultanément nécessaire de climatiser les lieux publics et maisons en raison d'une chaleur intenable de plus de 40 degrés par endroits en ville. La consommation électrique excède 90% de la production dans plusieurs régions ces derniers jours, ce qui laisse très peu de marges aux compagnies. ROMANDIE 12/7/2013
  21. LUXEMBOURG - Le gouvernement français a assuré jeudi qu'il garantirait les mécanismes de soutien en faveur de l'éolien après que les tarifs bonifiés d'achat ont été épinglés par l'avocat général de la Cour de Justice de l'UE à Luxembourg. L'obligation en France d'acheter l'électricité produite par des éoliennes à un prix supérieur à celui du marché constitue une intervention de l'État, a estimé jeudi l'avocat général de la Cour de Justice de l'UE. Ces conclusions, qui orientent la décision de la Cour, ouvrent la voie à une possible annulation de ces tarifs bonifiés, contestés par un collectif anti-éolien. Le ministre français de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin a immédiatement rassuré les professionnels de la filière éolienne en assurant que le gouvernement continuerait de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité juridique et la continuité des mécanismes de soutien au développement de l'éolien et plus largement des énergies renouvelables. Dans ses conclusions, l'avocat général de la Cour de justice de l'UE donne raison au collectif Vent de colère et à 11 autres requérants qui ont saisi le Conseil d'État français pour demander l'annulation d'une réglementation de 2008 fixant les conditions de l'achat de l'électricité éolienne, dénoncée comme une aide d'État au sens du droit de l'Union européenne. Le Conseil d'État a suspendu sa propre décision à l'avis que rendra la Cour de l'UE. Vent de colère, collectif qui revendique quelque 900 associations, s'est dit très satisfait de ces conclusions qui reprennent la totalité de notre développement devant le Cour européenne, a indiqué à l'AFP son président Alain Bruguier, qui n'attend pas la décision du Conseil d'Etat avant 2014. Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui regroupe les professionnels, ce n'est pas une surprise. Mais ces conclusions doivent inciter le gouvernement à adopter sans attendre un nouveau cadre tarifaire et à le notifier à Bruxelles comme aide d'État, a estimé son président Jean-Louis Bal. Selon les professionnels, la fragilité juridique du cadre actuel est due non pas tant au montant des tarifs qu'au fait qu'ils n'ont pas été notifiés comme aide d'État à la Commission européenne. Pour Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne (FEE), une autre association de professionnels, la procédure formelle de notification de l'arrêté tarifaire éolien doit être engagée dès aujourd'hui par le gouvernement français pour éviter que la filière ne soit totalement bloquée. Dans un communiqué, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie rappelle que ces conclusions avaient été anticipées: Les autorités françaises ont engagé dès le 22 avril 2013 une procédure de pré-notification du dispositif de soutien à l'éolien terrestre. La procédure de notification sera engagée sans attendre, indique le ministère. Les procédures en cours n'ayant pas de caractère suspensif, les tarifs bonifiés, c'est-à-dire les tarifs auxquels les distributeurs ont l'obligation d'acheter aux producteurs l'électricité éolienne, continuent de s'appliquer, ajoute-t-il. L'incertitude planant depuis plus d'un an sur ces tarifs entraîne une forte instabilité financière autour d'une filière qui compte, selon le SER, près de 10.000 emplois en France. ROMANDIE 11/7/2013
  22. BRUXELLES - Le Parlement européen se prononcera en septembre sur une série de mesures destinées à encadrer la production d'agrocarburants afin de limiter leur impact négatif sur les productions alimentaires. Les mesures ont été approuvées jeudi par 43 voix contre 26 et une abstention lors d'un vote de la Commission Environnement du Parlement européen. Elles constituent un compromis avec les positions défendues par la Commission Industrie, a précisé l'eurodéputée française Corinne Lepage, qui défend ces propositions. Elles plafonnent à 5,5% la part des agrocarburants dits de première génération, c'est-à-dire produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, betteraves, colza), utilisables dans les transports d'ici à 2020, et fixent un objectif de 2% pour les agrocarburant de la seconde génération (algues, déchets), afin d'encourager la filière. Lors de l'adoption du paquet Climat en 2008, l'Union européenne s'était imposé un objectif de 10% d'énergies renouvelables dans le secteur des transports. Les agrocarburants --biodiesel et bioéthanol-- ont été considérés comme la solution, et d'importants investissements ont été réalisés avant de constater que l'utilisation de productions agricoles provoquait une hausse des prix des denrées alimentaires. L'Union européenne a été contrainte de revoir sa position et le compromis approuvé jeudi vise à satisfaire la fois les organisations écologistes et l'industrie, a insisté Mme Lepage. Nous ne pouvons pas être dans le déni face aux problèmes posés par l'utilisation croissante de terres agricoles, mais dans le même temps, nous souhaitons que l'industrie puisse s'adapter, a-t-elle déclaré. C'est dans l'interêt de l'industrie d'avoir une matière première utilisable dans la durée, a-t-elle insisté. Les propositions approuvées jeudi seront soumises aux députés pour un vote en plénière lors de la session de septembre et des amendements seront négociés avec la commission Industrie, a-t-elle précisé. Quand nous saurons ce que veut le Parlement européen, nous pourrons entrer en négociations avec les Etats, a-t-elle souligné. La partie n'est pas encore jouée. Les organisations environnementales --Oxfam, Greenpeace et Friends of the earth-- sont déçues par une proposition jugée insuffisante pour mettre un terme à l'utilisation de terres agricoles pour la production de carburants. Quant à l'industrie, elle hurle à la mort. C'est un très mauvais coup porté à l'industrie du biodiésel, a ainsi dénoncé Sofiproteol, leader européen de la production de biodiésel. La filière a investi en France un milliard d'euros et créé près de 200.000 emplois, a rappelé son directeur général Jean-Philippe Puig, dans un communiqué. Si l'UE envoie des signaux contradictoire et continue les volte-face, l'industrie ne va plus investir dans les agrocarburants avancés, a pour sa part averti Nathalie Lecoq, secrétaire générale de la Fediol, la Fédération européenne des producteurs d'huiles végétales. L'une des mesures les plus controversées de la proposition approuvée jeudi par la Commission environnement est la méthode d'évaluation des performances des agrocarburants. La méthode de comptage des effets indirects de l'utilisation des terres agricoles de l'UE pour la production d'agrocarburant introduites dans ces propositions signifie la mort du biodiésel en Europe, a assuré à l'AFP une source industrielle. Les agrocarburants de première génération représentent aujourd'hui 6,5% de la consommation d'énergie du secteur des transports dans l'UE (4,5% pour le biodiésel et 2% pour l'éthanol), avait expliqué à l'AFP Mme Lepage lors d'un entretien en avril. ----->EN période de crise il est facile de mettre le doigt là où ça fait mal : l'emploi ! On ne peut nier qu'à chaque fois c'est une forme de chantage... Lequel trouve souvent son écho auprès des gouvernements.... ET pourtant, notamment concernant le gaz de schiste, ce sont des emplois à durée déterminée... J'entends par là que les puits ont une durée de vie très limitée... Il en est de même pour d'autres industries arrivées en bout de course... A elles de relever les défis, si tant est qu'elles en ont la capacité et de se tourner vers un futur plus prometteur : moins de pollution, respect de l'environnement et des hommes !!! ROMANDIE 11/7/2013
  23. BUCAREST - Le Premier ministre roumain Victor Ponta a présenté jeudi un plan national d'investissements stratégiques qui prévoit entre autres l'exploration des gaz de schiste et l'ouverture d'une mine d'or controversée, afin de créer 50.000 emplois d'ici la fin 2013. Nous allons continuer à soutenir les investissements de Chevron visant l'exploration des gaz de schiste et, à l'horizon 2017-2018, l'exploitation, si l'existence de tels gisements était confirmée, a déclaré M. Ponta. L'exploitation des gaz de schiste suscite une vive polémique en Roumanie et dans le monde en raison de la technique de fracturation hydraulique utilisée, qui risque de polluer les nappes phréatiques, fragiliser les sols, voire favoriser les tremblements de terre. La compagnie américaine Chevron, qui dispose de deux concessions en Roumanie, compte lancer les travaux d'exploration au deuxième semestre 2013. La coalition de centre gauche de M. Ponta avait combattu l'extraction de ces gaz lorsqu'elle était dans l'opposition, mais elle est revenue sur cette opposition depuis plusieurs mois. Le gouvernement promet également d'appuyer les projets du consortium formé par l'autrichien OMV Petrom et l'américain ExxonMobile d'exploiter les gisements de gaz de la mer Noire, afin que la Roumanie réduise sa dépendance vis-à-vis du gaz russe. [...]M. Ponta a par ailleurs évoqué parmi ses priorités deux projets de mines d'or développés par des compagnies canadiennes, à Rosia Montana, dans le nord-ouest du pays, (Gabriel Resources) et à Certej (Eldorado Gold), tous les deux très controversés en raison de l'utilisation prévue de cyanure. Nous voulons débloquer et continuer le développement de ces projets, bien sûr en respectant les exigences de protection de l'environnement, a-t-il indiqué. Le ministère de l'Environnement avait annoncé en septembre avoir demandé à la justice d'annuler un permis environnemental octroyé à Eldorado Gold, faisant état d'illégalités. Selon M. Ponta, le gouvernement va soumettre au Parlement un projet de loi sur Rosia Montana, estimant qu'il fallait trancher, après 13 ans où cet investissement a été baladé entre différentes structures. La décision finale sur un projet si controversé ne peut être prise que par le Parlement, a souligné le chef du gouvernement... M. Ponta s'était fortement opposé à cette mine alors qu'il était dans l'opposition, se disant prêt à annuler un éventuel feu vert. Ce projet, en attente depuis plusieurs années d'une autorisation cruciale du ministère de l'Environnement, est contesté par des ONG et des défenseurs du patrimoine qui craignent des risques de pollution et la destruction de galeries minières romaines. ROMANDIE 11/7/2013
  24. Taïwan a évacué jeudi plus de 2000 touristes jeudi à l'approche du super typhon Soulik. Il devrait apporter des pluies torrentielles et des vents violents atteignant près de 230 kilomètres/heure par rafales. Le typhon (ou cyclone tropical) se trouvait à 960 kilomètres à l'est de la pointe méridionale de l'île vers 05h00, selon l'Agence taïwanaise de la météorologie. Soulik se déplace dans le sens ouest-nord-ouest en direction de Taïwan à la vitesse de 22 km/h. Il pourrait toucher terre dans le nord de l'île, ou l'effleurer, dans la nuit de vendredi à samedi. L'agence météo a appelé la population à "la vigilance" et les autorités ont évacué 2300 touristes de l'île Verte qui fait face à la ville de Taitung (sud-est). Un avis de tempête a également été émis à l'attention des navires croisant au nord et à l'est de Taïwan. L'observatoire météo de Hong Kong a classé Soulik en super typhon, Taïwan en typhon sévère. En Chine populaire, les autorités ont émis jeudi une alerte orange (un cran avant l'alerte maximum), selon l'agence Chine nouvelle. Après Taïwan, Soulik devrait en effet se diriger vers les régions côtières chinoises du Zhejiang et du Fujian, exposées à des vents "extrêmement forts", selon le centre chinois de météorologie cité par l'agence. En août 2009, le typhon Morakot, le pire de l'histoire de Taïwan, avait fait 600 victimes, la plupart ensevelies par d'immenses glissements de terrain dans le Sud. ROMANDIE 11/7/2013
  25. VARSOVIE - Le parlement polonais a rejeté vendredi un projet de loi autorisant l'abattage rituel en Pologne, une décision saluée par les protecteurs des animaux, mais fortement condamnée par la communauté juive dans ce pays. Le résultat du vote d'aujourd'hui à la Diète (...) a été un choc pour nous, ont indiqué le grand rabbin de Pologne Michael Schudrich et le président de la communauté juive dans ce pays Piotr Kadlcik dans une déclaration. L'interdiction enfreint directement les droits fondamentaux de la population juive et musulmane du pays, qui sera désormais obligée d'acheter de la viande importée plus chère ou de devenir des végétariens forcés, ont-ils souligné. Cette décision remet en question la capacité de maintenir une vie normale juive en République de Pologne, et la capacité (de la Pologne) à se conformer aux normes fondamentales de la liberté d'expression religieuse en tant que membre de l'Union européenne, a déclaré pour sa part Moshe Kantor, président du Congrès juif européen. Selon les estimations, les communautés juive et musulmane comptent chacune de 20.000 à 30.000 personnes en Pologne. Selon Piotr Kadlcik, seules quelques centaines de familles respectent le rite kasher. Présenté par le gouvernement libéral, le projet de loi devait légaliser à nouveau l'abattage rituel, interdit en Pologne depuis le 1er janvier, après un arrêt de la Cour Constitutionnelle sur l'incompatibilité de l'abattage rituel avec la législation sur la protection des animaux. Le texte a été rejeté par 222 députés, contre 178 voix et 9 abstentions. Environ 38 députés libéraux, dont la présidente de la Diète Ewa Kopacz, ont voté contre ce projet de leur gouvernement, la Plateforme civique (PO) n'ayant pas introduit de discipline de vote pour cette loi. La question de l'abattage est également un enjeu économique de taille pour la Pologne, pays agricole et grand exportateur de viande halal vers les pays musulmans et de viande kasher vers Israël. Avant l'interdiction, environ 90.000 tonnes de boeuf halal étaient exportées annuellement vers les pays musulmans, surtout en Turquie, et 4.000 tonnes de viande kasher vers Israël. La valeur de ces exportations est estimée à 250-350 millions d'euros par an. On a rendu nos marchés aux Français, aux Hollandais et aux Allemands. Nous, on ne pourra pas gagner d'argent, faire vivre nos familles, ce sont des sociétés à l'étranger qui vont faire des bénéfices, bravo!, a déclaré un agriculteur venu manifester devant le parlement en faveur de la loi. Au total, une vingtaine d'abattoirs en Pologne sont spécialisés dans la production de viande halal et kasher. Selon les estimations du ministère de l'Agriculture, 6.000 emplois sont concernés. ----->En quoi L'interdiction enfreint directement les droits fondamentaux de la population juive et musulmane du pays ?... Et si on mettait les choses à l'envers... L'autorisation enfreindrait les droits fondamentaux de la majorité de la population ne relevant d'aucun de ces deux rites... Pourtant contrainte à son insu de manger des produits et sous-produits provenant de ces abattages sans en être informée... Et enfreindrait également la loi sur la protection des animaux. Ce n'est pas parce que ces derniers n'ont pas la parole que l'on doit faire tout et n'importe quoi ! Bravo à ceux qui ont repoussé cette loi !!! ROMANDIE 12/7/2013
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