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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Je ne connaissais pas cette astuce.... Donc quand on mange du pain au cumin ou autre produit en contenant, est-ce que l'effet est le même... ? Pour information, j'ai parlé du curcuma...
  2. Wiang Kaen (Thaïlande) (AFP) - Sur les rives du Mekong, des pêcheurs thaïlandais attendent leur tour pour lâcher leur filet mais le poisson se fait rare. La faute aux barrages chinois, selon les défenseurs de l'environnement qui luttent contre un nouveau projet en aval, au Laos. "Il y a des jours où j'attrape des poissons, d'autres jours où je n'en attrape aucun", lance Pat Chaiwong, 67 ans, un des 23 pêcheurs de cette communauté de Wiang Kaen, dans la province de Chiang Rai, dans le nord du royaume. Cette journée lui a apporté quatre belles prises, en plus du menu fretin. Au coucher du soleil, un client vient faire son marché. Il repart avec un poisson attaché par la joue à une ficelle: 150 bahts (moins de 4 euros). Le pêcheur ignore pourquoi il revient si souvent bredouille, mais ses collègues accusent les barrages construits par les Chinois en amont, dans le Yunnan, qui bouleversent le cycle naturel du fleuve. Sur le Mékong, près du village de Wiang Kaen, dans la province de Chiang Rai, au nord de la Thaïlande, un pêcheur prépare son filet le 29 mai 2013 (c) Afp "Avant, le niveau de l'eau montait (et baissait) selon les saisons", note Decha Chaiwong, 48 ans. Mais aujourd'hui, les vannes ont pris le pas sur la nature. "C'est pour ça que le nombre de poissons a diminué". Et le pire est à venir, craignent les pêcheurs. Le barrage de Xayaburi, premier d'une série de onze sur la partie basse du Mékong, cristallise les craintes des 60 millions d'habitants dépendant du fleuve pour le transport ou l'alimentation. "Les poissons ne pourront plus aller pondre", dénonce Niwat Roykaew, président du Réseau de conservation des ressources naturelles et de la culture, dans la province de Chiang Rai. Une grande partie des quelque 200 espèces du bas Mékong remontent en effet le courant pour frayer. Une migration fluviale parmi les plus importantes du monde, selon la Commission régionale du Mékong (MRC). Au sein de cet organisme consultatif qui réunit Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam, Hanoï et Phnom Penh avaient soulevé des inquiétudes sur l'impact du barrage sur la pêche et les sédiments. Mais le Laos, l'un des pays les plus pauvres du monde qui veut devenir la "pile de l'Asie du sud-est", a maintenu le cap pour lancer en novembre dernier la construction de la centrale hydroélectrique. D'une capacité de 1.285 mégawatts, elle devrait être terminée d'ici 2019. "C'est un coup d'Etat contre le Mékong", s'emporte Niwat. "Nous nous battons parce que nous sommes des enfants du Mékong" qui fournit "tout ce dont nous avons besoin". La Thaïlande doit en principe acheter la quasi-totalité de l'électricité produite. Son association a donc déposé un recours auprès de la justice du royaume pour stopper le projet de 3,5 milliards de dollars mené par le groupe thaïlandais CH Karnchang. Ni ce dernier, ni l'entreprise publique Electricity Generating Authority of Thailand n'ont répondu aux sollicitations de l'AFP. La presse officielle laotienne répète pour sa part à l'envi que l'ouvrage a été redessiné pour répondre aux critiques. "Il y a trois passages différents pour les poissons", confirme Hans Guttman, patron du secrétariat de la MRC. Mais il n'est pas certain que tunnels, échelles à poissons et autres systèmes de passage des sédiments fonctionneront "sur des structures aussi grandes", reconnaît-il. Et d'admettre: "Xayaburi aura un impact direct". Dans une étude publiée en 2011, la MRC notait qu'avec la construction des onze barrages sur le fleuve, au Laos et au Cambodge, et de plusieurs dizaines d'autres sur des affluents, la pêche pourrait baisser d'au moins 25% d'ici 2030. Et si la Thaïlande devrait être la moins touchée, ses pêcheurs se battent "au nom du Mékong" et de ceux dans les pays voisins qui ne peuvent pas s'exprimer, souligne Pianporn Deetes, de l'ONG International Rivers. D'autant que le fleuve, omniprésent dans les mythes et les rituels, est bien plus qu'un simple garde-manger. "De nombreuses traditions sont liées au fleuve, comme le Naga, le serpent géant qui vit dans le Mékong en tant qu'esprit protecteur", poursuit-elle. "Mais si les barrages bloquent la rivière, le Naga ne pourra pas se déplacer d'amont en aval. Tout comme le poisson chat géant, vu également comme un protecteur". Ce poisson, un des plus gros d'eau douce dans le monde, qui peut atteindre 3 mètres de long et 300 kilos, est déjà menacé par la surpêche. Il n'en resterait pas plus de 200, selon un récent rapport de WWF, qui craint son extinction. Pat Chaiwong n'en a d'ailleurs pas vu la queue d'un depuis des années. "Je ne sais pas où ils sont, peut-être dans des grottes ou ailleurs". SCIENCES ET AVENIR 4/8/2013
  3. Merci de nous avoir rappelé que les équidés ont des jambes et non pas des pattes... C'est tellement vrai que je n'ai pas "tilté" une seconde et j'ai commis la même erreur que la personne qui nous a posé la question... J'essaierai de ne pas oublier. Comme toi, j'espère que cette ânesse aura de beaux jours devant elle...
  4. Bonjour et bienvenue sur LANE... J'ai très peu de connaissance dans le domaine des équidés. Toutefois, je n'ai jamais vu un cheval ou un âne avec seulement 3 pattes. Sauf une fois, je crois que j'ai lu cette histoire sur Care2, où un poney avait eu un problème à l'une de ses pattes, et plutôt que de perdre son animal, son propriétaire lui a fait faire une prothèse pour éviter des problèmes disgestifs, circulatoires... Prothèse à laquelle il s'est vite habitué. Cela se passait aux U.S.A. Comme vous le savez certainement, les équidés doivent impérativement marcher et rester debouts pour assurer un transit alimentaire correct. De plus, ils ont une démarche particulière qui serait inévitablement déformée, entraînant d'autres problèmes articulaires, en cas d'amputation. En revanche, la mise en place d'une prothèse, voire d'un strapping (si cela se fait sur un équidé) pourrait peut-être être une solution.... Sachant que la prothèse devra certainement être ajustée au fil du temps. Mais cela me semble un bon compris et pour le propriétaire et pour l'animal, d'autant que vous dite que cet âne ne semble pas souffrir... Est-ce que la propriétaire a pensé à faire appel à un ostéopathe animalier, spécialisé dans le domaine équin... Je suis persuadée qu'en la circonstance il pourrait travailler sur la circulation des énergies et donc renforcer le chemin de la circulation sanguine... Désolée de n'être pas en mesure de vous apporter une réponse éclairée... J'espère sincèrement que cet âne pourra être sorti d'affaire. Bonne fin de journée.
  5. Moscou (AFP) - Un homme de 51 ans a été tué par un ours affamé venu chercher de la nourriture près d'un village en Sibérie, a indiqué vendredi la police locale dans un communiqué. L'attaque s'est produite au moment où l'homme cueillait des baies dans la forêt près du village de Skripounovo, dans la région de Khanty-Mansiïsk (Sibérie occidentale), selon la même source. Le corps de la victime a été retrouvé jeudi, ajoute le communiqué. Un homme de 51 ans a été tué par un ours affamé venu chercher de la nourriture près d'un village en Sibérie, a indiqué vendredi la police locale dans un communiqué. (c) En juillet, l'antenne locale de l'Agence russe de surveillance écologique (Rosprirodnadzor) s'est alarmée d'un "afflux d'ours vers les localités" dans cette région, en rejetant la faute sur les habitants locaux qui donnent de plus en plus souvent de la nourriture à ces carnassiers. "En raison de ces cas d'"affouragement" qui deviennent de plus en plus fréquents, les ours commencent à se comporter comme des pique-assiettes, s'adaptent à une vie à proximité de l'homme et à ses frais", a souligné l'antenne locale de Rosprirodnadzor dans un communiqué. Au total, 17 cas d'apparition des ours près des localités habitées, ainsi que des autoroutes ont été signalés depuis début juin dans la région de Khanty-Mansiïsk, précise le communiqué. "Il faut mettre fin à une conduite irresponsable" et cesser de nourrir les ours pour "éviter des situations désagréables", ajoute-t-il. Environ 7.370 ours vivent actuellement dans la région de Khanty-Mansiïsk, selon un récent rapport du département local de l'environnement. SCIENCES ET AVENIR 2/8/2013
  6. Les vertus médicinales des plantes utilisées en médecine traditionnelle chinoise sont de plus en plus reconnues. Alors en les consommant on ne s’attend pas à ingérer un cocktail de pesticides ! C’est pourtant le résultat d’une enquête menée par Greenpeace (Asie du Sud-Est) en Chine et dans 7 autres pays du monde, dont la France. Sur les 36 produits exportés par la Chine que nous avons testés, 32 contiennent au moins 3 pesticides et jusqu’à 26 différents. 17 contiennent des pesticides classés comme très ou extrêmement dangereux par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et 26 contiennent des pesticides à des niveaux supérieurs aux limites maximales de résidus (LMR) autorisées par l’Union européenne. En France, sur les quatre produits testés (Chèvrefeuille, Chrysanthème, Bulbes de lys et Jujube), 42 résidus de pesticides ont été retrouvés dont 18 sont interdits dans l’Union européenne et 3 sont également interdits en Chine, car ils sont très ou extrêmement dangereux. Ce cocktail toxique de résidus de pesticides peut entrainer des risques pour la santé à long terme. Trouver autant de résidus de pesticides dans des produits destinés à soigner le corps humain est particulièrement choquant ! Traditionnellement, ces herbes médicinales, alors sauvages, étaient cueillies dans la nature. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! La culture de ces plantes est elle aussi tombée dans le piège de l’agriculture productiviste. Cette enquête illustre à quel point ce modèle agricole, en Chine et dans le monde, est accroc aux pesticides chimiques de synthèse. Mais l’agriculture industrielle est aujourd’hui dans une impasse ! Les résidus de pesticides fréquemment retrouvés dans notre alimentation sont un des nombreux signaux d’alarme. Le déclin des abeilles et des autres pollinisateurs, alliés indispensables à la production d’environ 35% de notre alimentation, en est un autre. Il est donc urgent de mettre fin à l’utilisation systématique de produits chimiques, qui contaminent notre environnement, notre alimentation et intoxiquent les agriculteurs et ces précieux alliés que sont les pollinisateurs. L’agriculture écologique n’utilise pas de pesticides chimiques, mais emploie des techniques naturelles de lutte antiparasitaire, la rotation et la diversité des cultures. Elle assure ainsi une alimentation saine, nutritive et suffisante tout en protégeant la biodiversité, l’eau, les sols et le climat. Redévelopper l’agroécologie, abandonnée au profit des cultures industrielles, intensives en produits chimiques, c’est éviter de nombreux problèmes liés à la santé des agriculteurs et des consommateurs, à la décontamination de l’eau. C’est aussi tourner le dos aux OGM qui nécessitent pour leur culture des quantités toujours croissantes de pesticides. GREENPEACE 8/7/2013
  7. La réforme de la pêche européenne a été votée, mettant l’Europe sur le cap d’une meilleure gestion. Mais il est nécessaire qu’elle ait les moyens de sa mise en œuvre et il nous est aujourd’hui permis d’en douter… C’est quelques jours avant la négociation du volet financier de la Politique commune de la Pêche (PCP), qu’une onde de choc a traversé ce petit monde politique : la Cour des Comptes révèle, dans un rapport daté de 2010 mis en ligne par Le Nouvel Observateur, que les aides publiques destinées à la pêche française ont été distribuées sans aucune stratégie économique pour le secteur, et en complète contradiction avec les objectifs environnementaux de la politique européenne. Photo : (c) Virginia Lee Hunter / Greenpeace Les millions d’euros de subvention n’ont pas permis de créer d’emplois : Sur la période 2000-2009, le montant des aides versées, soit plus de 500 millions d’euros, est quasiment égal à la valeur produite par les entreprises de pêche. Dans les 20 dernières années, le nombre d’emplois du secteur a été diminué par deux. Les subventions ont été utilisées de manière inefficace, pour la construction de nouveaux bateaux trop grands et leur modernisation, tout en concentrant les efforts de réduction de la flotte des plus petits navires : une aberration ! Les politiques publiques ont ainsi largement participé à créer une surcapacité de pêche qui n’a fait qu’augmenter la pression sur les stocks de poissons. Le résultat : des entreprises de pêche non viables économiquement dans un contexte de rareté accrue de la ressource et d’augmentation du coût du gasoil. "Le gouvernement et l’administration naviguent à vue dans le secteur de la pêche : Le rapport accuse l’administration d’avoir distribué l’argent pour "maintenir la paix sociale dans les ports", en réaction à des situations d’urgence. L’usage de la manne publique a été plus souvent dicté par des contraintes politiciennes que par une volonté d’aller vers une pêche durable. Or ce sont les mêmes décideurs qui sont responsables de ces situations d’urgence, puisqu’ils ont financé la mise en place d’une flotte de pêche surdimensionnée, que le rapport qualifie de “machines à tuer” par rapport à la disponibilité de la ressource. Une flotte utilisant des techniques de pêche coûteuses en raison de leur très forte consommation de gasoil, comme le chalutage profond. (lire le dossier de Greenpeace). À droite comme à gauche, les politiques français s’appliquent à creuser le gouffre : Alain Cadec et Isabelle Thomas, députés européens, défendent dans le cadre du volet financier de la PCP le retour des aides à la construction et le maintien des aides à la “modernisation”. Ces responsables mettent toute leur énergie à défendre les mécanismes qui ont conduit au déclin économique de la pêche. Le contexte de crise économique que nous connaissons impose plus que jamais l’arrêt du gaspillage de l’argent public. Les investissements du gouvernement doivent bénéficier à l’intérêt général, à la préservation des ressources halieutiques et au développement d’une pêche durable, à faible impact, fournissant des produits de qualité pour les consommateurs. Diminuer la capacité de pêche et favoriser les meilleures pratiques : Rappelons que la solution pour garantir un avenir au secteur de la pêche, c’est de diminuer la capacité de pêche là où c’est nécessaire, pour la mettre en adéquation avec la disponibilité de la ressource sur le long terme. Il est urgent de faire une place juste aux pêcheurs qui ont les meilleures pratiques, comme les pêcheurs artisans. Frédéric Cuvillier, Ministre en charge de la pêche, doit suivre le cap européen. Pour que nous ayons en France, enfin, une politique qui bénéficie à l’intérêt du plus grand nombre de pêcheurs … et de citoyens. GREENPEACE 8/7/3023
  8. Le 10 juillet dernier, Greenpeace a décidé de lever le voile sur les décideurs de l’énergie en France. Voici le deuxième épisode de cette enquête . Après avoir mis en lumière le rôle majeur des industriels de l’énergie, c’est aujourd’hui les hommes de l’ombre qui sont mis en lumière. Ces conseillers dont le public ne connaît pas toujours le nom, mais qui sont à l’origine de bien des décisions. Depuis sa fondation en 1794 (oui, 1794) le corps des Mines regroupe une petite élite au sein des ingénieurs formés à l’école des Mines. Les Mines, c’est un “corps”, un “tout” solidaire. Un groupe fortement uni par l’appartenance à une même communauté privilégiée et par un ensemble de traditions et d’images collectives. Un groupe, qui, par sa présence constante dans les lieux de décision n’est pas un lobby auprès du pouvoir. C’est le pouvoir. La politique énergétique de la France : un choix crucial : Ce choix impacte le pays pour plusieurs décennies. Aujourd’hui, alors que François Hollande, a promis d’enclencher la transition énergétique du pays une question reste non résolue : qui décide de la trajectoire énergétique du pays ? Greenpeace va exposer progressivement, jusqu’en septembre, ces “acteurs”, leur rôle, leur influence, leurs intérêts et leurs méthodes. GREENPEACE 31/07/2013
  9. C’est l’ex-ministre de l’Environnement, Delphine Batho, qui a remis le dossier sur la table (comme disent les politiques). La semaine dernière, elle a en effet directement incriminé les groupes de pressions industriels d’être à l’origine de son éviction gouvernementale. Des propos que la classe politique ET les grands patrons d’industries de l’énergie ont jugé “scandaleux”, bien entendu. Et si on la posait quand même cette question gênante ? À l’heure où le président de la République élu, François Hollande, a promis d’enclencher la transition énergétique du pays, et qu’un “débat national sur la transition énergétique” s’achève, cette question se pose : Qui tire les ficelles ? Les citoyens ? On en doute. Les responsables politiques ? Pas sûr… C’est pourquoi nous allons examiner de plus près les influenceurs de la politique énergétique française. Nous pencher sur leurs intérêts TRÈS précis. Qui sont-ils, quelle est leur influence, que défendent-ils et comment? C’est ce que Greenpeace va exposer. Cliquez sur le lien source en bas à gauche pour en savoir plus... GREENPEACE 10/7/2013
  10. Les inondations qui frappent l'est de la Birmanie depuis plusieurs jours ont tué trois personnes et forcé des dizaines de milliers d'habitants à fuir, a indiqué la presse officielle. Celle-ci a mis en garde contre de nouvelles pluies. L'Etat Karen, à la frontière avec la Thaïlande, est le plus touché, avec près de 33'500 personnes évacuées, hébergées dans 79 camps, a précisé le quotidien "New Light of Myanmar", évoquant la mort de trois personnes et la disparition d'une quatrième. Dans l'Etat Mon, plus de 4500 personnes ont été évacuées dans 34 camps, a ajouté le journal. Mais "alors que l'eau a commencé à se retirer", certaines ont commencé à rentrer chez elles. Les glissements de terrain ont également endommagé des routes et 245 écoles ont été fermées. Certaines régions de Birmanie sont touchées chaque année par des inondations pendant la mousson. "New Light of Myanmar" a prévenu que les inondations pourraient se poursuivre dans ces deux Etats et toucher dans les prochains jours d'autres régions du pays, notamment le delta de l'Irrawaddy, en raison de précipitations plus élevées que la normale. "Les gens vivant près des rivières doivent prendre des mesures préventives contre les inondations", a souligné le journal dans un éditorial, mettant en garde contre "les dangers de chocs électriques, serpents, glissements de terrain, et chutes d'arbres". ROMANDIE 2/7/2013
  11. JOUARRE (France / Seine-et-Marne) - Au milieu des champs de Jouarre, près de Paris, une foreuse s'apprête à fendre la croûte terrestre. Préambule à l'exploitation du pétrole de schiste, s'alarment les écologistes qui doivent manifester samedi, malgré les dénégations du pétrolier américain Hess Oil. Hess plaide sa bonne foi : il n'est pas dans la Brie pour pratiquer la fracturation hydraulique, controversée et interdite, mais pour cartographier le sous-sol du Bassin parisien, qui va de l'Est de la capitale aux abords de l'Alsace, explique son président pour la France, Bertrand Demont. Contrairement aux idées reçues, ce sous-sol est assez peu connu, affirme M. Demont. Le programme de Hess en France c'est (...) d'identifier une ressource potentielle à exploiter, précise-t-il. L'enjeu : tomber sur du pétrole et rentabiliser l'investissement initial de 45 millions d'euros puis 12 à 15 millions d'euros par forage exploratoire, dont deux ont été réalisés. Les militants jugent eux qu'après 50 ans d'exploitation, dont témoignent les centaines de têtes de cheval en métal vert qui parsèment la campagne de Seine-et-Marne, les réserves sont connues. Les couches les plus élevées ont déjà été explorées, estime le géologue Jacques Thibieroz, pour qui Hess a un vrai projet dans la roche mère et le pétrole de schiste qu'elle renfermerait. Ils soulignent qu'en jetant leur dévolu sur la région, les pétroliers nord-américains s'intéressaient ouvertement au pétrole de schiste. Hess, acteur majeur des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis, réalise 15% de son activité dans ce secteur. Après l'attribution en 2009 du permis de Château-Thierry, qui comprend Jouarre, les industriels voulaient sonder les roches-mère par fracturation hydraulique. Le pétrole traditionnel n'était qu'un objectif secondaire. Entre-temps, la France a interdit cette technique en 2011. Mais pour Isabelle Lévy, du collectif fertois, c'est bien la preuve que Hess veut mettre un pied dans la porte et passer à la fracturation hydraulique si la loi devait changer à nouveau. Absurde répond Hess Oil : un groupe coté ne risquerait pas des millions sur un projet bloqué par un obstacle politique : la fracturation interdite, Hess a adapté son projet, argue-t-on. La cartographie va certes permettre de localiser du pétrole pour lequel les techniques de production (...) sont interdites mais surtout du pétrole conventionnel dans des couches négligées jusque-là ou du pétrole de roche-mère extractible sans fracturation, escompte son dirigeant. Hess fore jusqu'à 3,5 km de profondeur, et retire environ 400 mètres de carottes, contre quelques dizaines traditionnellement. La tension est vive autour de la foreuse de 26 m de haut, dont le montage s'achevait lorsque François Hollande a déclaré, le 14 juillet, que l'exploration du gaz de schiste resterait interdite pendant son mandat. Des hommes en combinaison et casque s'y activent entre baraquements et tubes métalliques. Les militants ont installé leurs banderoles. On les observe, ils nous observent à travers les grilles qui entourent le site, constate l'un d'eux Alain Ducroux. De son côté, l'entreprise a rencontré maires et agriculteurs, inquiets des risques de pollution, pour présenter son projet et les précautions prises pour ce forage de deux mois: imperméabilisation du sol, lutte contre le bruit. J'utilise l'eau de mon puits, je veux être rassuré sur la transparence des contrôles publiés par Hess, dit un céréalier, taisant son nom au motif que tout le monde se surveille dans le village. Le couple d'agriculteurs qui a loué sa terre à Hess, n'avait pas vraiment compris ce qui allait se passer et regrette, raconte aujourd'hui leur fille. Ajoutant à la confusion, un journaliste local a été menacé après avoir publié une interview d'un dirigeant de Hess, a-t-on appris de source préfectorale. D'autre part, l'appel des anti-schiste a été relayé, à leur grand dam, sur des blogs d'extrême-droite. La préfète Nicole Klein veut calmer le jeu : les pétroliers ne sont pas des philantropes mais leurs recherches sont encadrées et contrôlées par l'administration. ROMANDIE 2/8/2013
  12. Les îles Marshal, un minuscule Etat du Pacifique, sont à la recherche de soutiens dans leur lutte contre les changements climatiques. Tony De Brum, le ministre chargé d'aider le président de la république, est actuellement en visite en Australie, où il a tenu une conférence de presse ce jeudi à Sydney. D'après lui, il n'a pas plu dans le nord des îles Marshal depuis 7 mois environ, ce qui cause un manque d'eau potable et affecte sérieusement la culture du taro, un turbercule essentiel à l'alimentation locale. M. De Brum a ajouté que la montée du niveau de la mer par suite du réchauffement planétaire risque de submerger les îles. Le ministre a remercié le Japon pour ses contributions, disant espérer que l'Archipel continuera à coopérer à la promotion des énergies propres pour lutter contre les changements climatiques. M. De Brum a mentionné le solaire et l'énergie géothermique comme substituts, permettant de lutter contre le réchauffements du climat. NHK WORLD 1/8/2013
  13. L'opérateur de la centrale d'Ohi, dans le centre de l'Archipel, a entamé la désactivation des 2 réacteurs nucléaires encore opérationnels. Ce jeudi, les responsables de la Compagnie d'électricité du Kansai ont demandé à l'Autorité de régulation du nucléaire la permission de stopper le 2 septembre le réacteur numéro 3 de la centrale, pour des contrôle de routine. Le réacteur numéro 4 sera mis à l'arrêt le 15 septembre. Rappelons que la centrale en question se trouve dans la préfecture de Fukui. Pour la première fois en 14 mois, la totalité des réacteurs du Japon seront alors tous désactivés. NHK WORLD 1/8/2013
  14. Les autorités préfectorales de Fukushima ont entamé le contrôle des radiations internes d'enfants âgés de moins de 4 ans qui étaient jusqu'alors trop jeunes pour subir des examens complets. Le matériel utilisé pour les mesures de radiations internes est en effet destiné aux corps d'adultes. Les officiels de Fukushima ont à présent équipés le dispositif de chaises hautes de 90 centimètres pour que les enfants puissent être contrôlés. Ces examens qui ont débuté aujourd'hui concernent les enfants des 5 municipalités désignées zones d'évacuation suite à l'accident nucléaire de Fukushima, en mars 2011. Un responsable local, Keiichi Sasa, a déclaré que l'impossibilité d'examiner les niveaux de radiation interne des plus jeunes enfants était source d'anxiété et de frustration. NHK WORLD 1/8/2013
  15. Les résidents d'une zone évacuée suite à l'accident nucléaire de Fukushima ont été autorisés à passer une nuit dans leur ancien domicile, pour la première fois depuis que la catastrophe s'est produite. Le gouvernement autorise 120 foyers du quartier de Miyakoji, dans la ville de Tamura, à s'installer à domicile durant trois mois, à compter de ce jeudi. Il s'agit de leur permettre de préparer leur retour définitif lorsque l'ordre d'évacuation sera levé. C'est le premier quartier, parmi ceux touchés par l'accident nucléaire, où les travaux de décontamination sont achevés. NHK WORLD 1/8/2013
  16. La vidéo a déjà fait le tour du web… Comment rester indifférent face à l’histoire de cet adorable chiot handicapé qui a échappé à l’euthanasie grâce à la volonté d’une association ? Mick est un petit Terrier de Boston de 6 mois qui souffre du «Swimmer Puppy Syndrome», le syndrome du chiot nageur. Cette maladie rend ses membres extrêmement fragiles, ce qui l’empêche de se tenir debout. Généralement, les chiots atteints de ce syndrome sont abandonnés ou euthanasiés. Mais c’était sans compter sur l’obstination de la MIA Foundation ! Cette association vient en aide aux animaux handicapés. C’est elle qui a pris en charge le petit Mick afin de lui donner une chance de vivre heureux comme n’importe quel chien. Ainsi, Mick a tout d’abord appris à nager dans une baignoire pour consolider ses muscles. Et, en moins de deux semaines, il est parvenu à se tenir debout, et même à faire ses premiers pas ! Aujourd'hui, Mick continue toujours sa thérapie, et trottine déjà sur l’herbe avec bonheur, pour le plus grand plaisir de ceux qui l’ont sauvé. WAMIZ 31/7/2013
  17. 11.700 kilomètres, c'est la distance que cette belle minette a parcouru, à bord d'un bateau sur lequel elle n'avait pas été invitée ! Privée d'eau et de nourriture pendant tout son périple, le félin a miraculeusement survécu, et reprend aujourd'hui du poil de la bête. Cette histoire est incroyable, mais pourtant vraie. Un chat est monté à bord d'un porte-conteneurs voyageant entre Manille, la capitale des Philippines, et Los Angeles, aux Etats-Unis. Découvert à l'arrivée du navire en Californie, l'animal est apparu très faible, et frêle. Mais Marcia Mayeda, la directrice du service de contrôle et de protection du Los Angeles County, assure que le chat, une femelle âgée de 4 ans, va déjà bien mieux aujourd'hui, deux semaines après la fin de son périple. Photo : Facebook - County of Los Angeles Department of Animal Care and Control Comment Pinay, ainsi qu'elle a été baptisée, a ainsi pu passer inaperçue pendant si longtemps, et comment a-t-elle survécu sans eau ni nourriture ? Le mystère reste entier... Mais elle est aujourd'hui prête à être adoptée. La petite voyageuse a un tempérament très espiègle et capricieux. Elle a besoin d'un foyer calme, et aimant, où elle pourra vivre paisiblement une nouvelle vie, souligne le refuge qu'il l'a recueillie et soignée. Ce petit miracle n'est pas sans nous rappeler l'histoire de de Hello ou Ni Hao. Piégé lui aussi dans un container, ce chaton de 3 mois avait survécu après 2 semaines sans eau ni nourriture. WAMIZ 31/7/2013
  18. Fred Henry revenait bredouille d’une partie de pêche en famille quand son fils a cru voir des dauphins, nombreux dans cet archipel. En s’approchant, les pêcheurs ont cru qu’il s’agissait de baleines à bosse, qui viennent se reproduire en cette saison. Mais ils ont rapidement réalisé qu’il s’agissait d’orques, qui ont nagé tout autour du petit bateau pendant une dizaine de minutes. Une douzaine d’orques ont nagé autour d’un bateau de pêche pendant une dizaine de minutes, dimanche au nord de Tahiti, a rapporté un habitant qui a remis à un journaliste de l’AFP un film de la scène qu'il avait tourné (c) Afp - Les orques sont peu visibles en Polynésie française, surtout près des côtes, et de telles images y sont rarissimes. "On s'est fait surprendre, on regardait ceux qui étaient devant, et c'est ceux de derrière qui nous ont surpris, ils sont carrément passés sous le bateau, tranquilles, avec les petits, une grosse famille" a déclaré Fred Henry à l’AFP. "Ils étaient très zen, plus zen que nous d'ailleurs !", a-t-il ajouté. Son film montre les orques en train de se croiser sous et devant le bateau, avec en toile de fond les îles de Tahiti et Moorea. Deux sous-espèces d’orques coexistent en Polynésie. L’une se nourrit de poissons, l’autre de mammifères marins. Si les orques observées font partie de cette deuxième sous-espèce, elles ont pu se rapprocher des côtes pour attaquer des baleines, selon le docteur Michael Poole, spécialiste des mammifères marins à Moorea. "Les orques résident toute l'année en Polynésie. Il y a une migration des baleines à bosses, mais pas des orques dans nos eaux", précise-t-il. Une autre spécialiste de biologie marine, le docteur Agnès Benet, a incité les surfeurs à la "prudence", tout en soulignant qu'il n'y avait "jamais eu d'attaque" en Polynésie. SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013
  19. Bordeaux (AFP) - Depuis début juillet les huîtres creuses de taille adulte sont, le long du littoral français, victimes d'un taux de mortalité supérieur à la normale pouvant atteindre les 65%, ont indiqué jeudi les professionnels et l'Ifremer. Cette surmortalité est liée à la présence d'"une bactérie mortelle, appellée "Vibrio aestuarianus" qui colonise les coquillages et en particulier les huîtres", a expliqué à l'AFP Tristan Renault, responsable de l'unité Santé, génétique et microbiologie des mollusques à l'Institut français pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Selon lui, elle entraîne des "taux de mortalité importants, allant de 15 à pratiquement 65% sur certains lots" analysés par l'Ifremer. Ces huîtres provenaient notamment de l'étang de Thau, sur la Méditerranée, du lac d'Hossegor (Landes), d'Arcachon (Gironde), de Charente-Maritime, de Bretagne nord et de Normandie. Les causes de la présence de cette bactérie mortelle sont compliquées "à identifier", explique M. Renault. Cependant, "on peut suspecter que les conditions climatiques de 2013 sont plutôt favorables à la prolifération de la bactérie dans l'environnement", selon le chercheur, évoquant notamment "l'élévation des températures après un printemps froid" et "des pluies très importantes au printemps". Pour Gérald Viaud, président du Comité national conchylicole, la profession est "en phase d'alerte grave", en raison de cette surmortalité et il en a averti les services de l'Etat et le ministère. Ce phénomène est selon lui la continuité des importantes surmortalités que connaît la profession au cours des dernières années. Depuis 2008, l'ostréiculture connaît une crise en raison de la présence d'un herpès virus qui a décimé jusqu'à 75% des jeunes huîtres (naissains). "On est dans la continuité de ces surmortalités mais depuis quelques temps cela a pris une autre dimension car cela touche toutes les tranches d'âge", souligne M. Viaud. Selon lui, cette mortalité sur les huîtres adultes et prêtes à la commercialisation après avoir été travaillées pendant trois ans par les professionnels, est d'autant plus grave que les ostréiculteurs ont de moins en moins de cheptel. "Jusqu'en 2008, quelque 130.000 tonnes d'huîtres étaient commercialisées chaque année, et petit à petit ça baisse, l'an dernier, on en a eu 80.000 et cette année... SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013
  20. MONTREAL (Québec) - La société TransCanada a annoncé jeudi le lancement des procédures pour la construction d'un oléoduc de 4.400 km devant acheminer le pétrole des sables bitumineux albertain (ouest) à la côte atlantique du Canada. TransCanada Corporation a le plaisir d'annoncer qu'elle ira de l'avant avec le projet Oléoduc Énergie Est de 1,1 million de barils par jour après avoir conclu des contrats sur le long terme avec des producteurs et raffineurs de pétrole, a déclaré le groupe dans un communiqué. Ce projet, qui suscite une vive opposition au Québec, doit être finalisé en 2018. L'échéancier présenté par TransCanada indique que les autorités canadiennes compétentes seront approchées dès la fin de l'année. Notre gouvernement a pour priorités la création d'emplois, la croissance économique et la prospérité économique durable, a réagi le ministre d'Etat, Rob Moore, dans un communiqué. Des initiatives comme celle-ci permettraient aux raffineries canadiennes de traiter beaucoup plus de pétrole canadien à des prix qui pourraient être plus bas, d'améliorer la sécurité énergétique du Canada et de rendre notre pays moins dépendant du pétrole étranger, a fait savoir pour sa part le ministre fédéral des ressources naturelles, Joe Oliver, dans un communiqué. Le Canada dispose des troisièmes réserves mondiales d'or noir, derrière l'Arabie saoudite et le Vénézuela, avec environ 170 milliards de barils. L'exportation de ce pétrole non-conventionnel --dont l'exploitation, très polluante, est dénoncée par les mouvements écologistes-- bute toutefois à l'engorgement des oléoducs d'Amérique du Nord. Et le projet Keystone XL, un méga-pipeline entre l'Alberta et le golfe du Mexique, doit toujours être tranché par le président américain Barack Obama qui ne semble pas convaincu par sa pertinence. Dans ce contexte, TransCanada avait lancé en avril un appel aux fournisseurs de pétrole de l'ouest canadien pour sonder leur intérêt à investir dans un oléoduc acheminant le brut vers la côte Est. La période d'appel de soumissions exécutoires s'est révélée concluante et a confirmé le fort soutien du marché au projet d'oléoduc avec des contrats contraignants à long terme pour transporter environ 900 000 b/j de pétrole brut de l'Ouest canadien vers les raffineries et terminaux d'exportation de l'Est du Canada, a souligné TransCanada. Le projet Oléoduc Énergie Est prévoit la conversion d'un gazoduc de 3.000 km de long transportant actuellement du gaz naturel et la construction d'un nouveau tronçon de 1.400 km, du sud-ouest de Montréal à Saint-Jean (province du Nouveau-Brunswick), sur le littoral atlantique. Dès cette annonce, des groupes écologistes et citoyens ont promis de batailler ferme pour empêcher le projet de se concrétiser. Nous ne pouvons pas construire une nation autour d'un projet qui empoisonnera l'eau, violera les droits des Premières Nations et aggravera la crise climatique qui déjà cause des catastrophes dans le monde entier, a réagi le coordonnateur de la campagne Climat-Énergie de Greenpeace, Keith Stewart. De son côté, TransCanada a promis de mener des études techniques et environnementales poussées, ainsi que de consulter les parties prenantes intéressées telles que les Premières Nations et les Métis (Amérindiens, NDLR), les propriétaires fonciers, les collectivités et les gouvernements provinciaux et fédéral. ROMANDIE 1/8/2013
  21. Alors que le monde continue à se réchauffer, même les animaux qui aiment ces conditions seront bientôt forcés de quitter leur habitat naturel, à la recherche d'un lieu plus propice. Les migrations pour ce motif (réchauffement) et leur ampleur sont contraires à tout ce que nous avons vu dans l'histoire humaine récente. Des espèces entières vont devenir des réfugiés climatiques, contraintes à errer à travers le continent à la recherche d'un nouveau lieu de vie avec de la nourriture, de l'eau et un abri dont elles ont besoin pour survivre. Une étude récente menée à l'Université de Washington (pdf) fournit quelques informations intéressantes sur ce qui pourrait être la vie au cours de cette période de l'histoire de la Terre. En utilisant un modèle sur la façon dont l'électricité trouve le chemin de la moindre résistance lorsqu'elle voyage à travers les circuits, les chercheurs ont été en mesure de prédire quelles régions seront des autoroutes animales... Ce qui est intéressant de noter, c'est que beaucoup d'entre-elles sont des lieux où les animaux et les plantes ont actuellement besoin de davantage de protection. Selon les auteurs de l'étude (en anglais), une de ces régions s'étend sur 7 pays différents d'Amérique du Sud : le bassin de l'Amazone. Il est susceptible de voir le plus grand nombre de mouvements d'animaux : "jusqu'à 17 fois la moyenne de l'hémisphère". Ils expliquent en outre que les "hautes latitudes montrent également des mouvements d'espèces prononcés... Non pas par rapport aux animaux qui s'y trouvent actuellement, mais en raison de l'afflux attendu des espèces". Avec une forte humidité et une végétation luxuriante, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi les animaux se déplaçant au nord à la recherche d'un nouvel habitat pourraient être attirés vers l'Amérique du Sud. "....... font partie des près de 3000 mammifères, oiseaux et amphibiens que les chercheurs ont inclus dans leur étude, soit près de la moitié de tous les animaux de l'hémisphère occidental. Les scientifiques s'attendent à ce que le mouvement dans le sens Sud-Est, soit 2,5 fois supérieur à la moyenne des mouvements entre l'Amérique du Nord et du Sud. Image : Université de Washington et Thinkstock D'autres régions pourraient voir des mouvements d'animaux (migration) de manière prononcée, comme l'Amérique du Nord, y compris autour des grands lacs et le nord du Canada ; le sud-est du Brésil, qui abrite à la fois une richesse exceptionnelle d'espèces dans la "forêt Atlantique" et de grandes villes comme Sao Paulo, avec ses 11 millions d'habitants. Pour créer leur modèle, les chercheurs ont retenu 10 projections du climat futur, projeté les mouvements d'espèces pour les 10, puis ont calculé la moyenne des résultats. Ensuite, ils ont fait des ajustements pour tenir compte des villes, des espaces agricoles et autres obstacles naturels qui pourraient servir d'"entonnoirs" pour canaliser les animaux cherchant à éviter ces zones ou le passage dans d'étroites bandes de désert. Les auteurs de l'étude disent qu'identifier où pourraient se déplacer les espèces pourrait aider à guider l'utilisation des terres et, en conséquence, planifier leur conservation. CARE2 31/7/2013
  22. Paris (AFP) - Le mois de juillet écoulé a été le 3e plus chaud depuis plus d'un siècle en France, juste derrière ceux de 2006 et de 1983, a indiqué jeudi Météo-France. "L'excédent par rapport à la moyenne a été de 2 degrés, ce qui est important", a commenté à l'AFP Patrick Galois, prévisionniste à Météo-France. Côté ensoleillement, "il a été généreux un peu partout", avec des excédents importants en Bretagne et à Paris par exemple. "A Brest, il y a eu 275 heures de soleil, ce qui fait une moyenne de 9 heures par jour, soit 60% de plus que la moyenne", relève Patrick Galois. "A Paris, il y a eu un excédent de 45% avec 306 heures de soleil, soit 10 heures par jour, c'est autant qu'à Perpignan", note le prévisionniste en précisant que dans la cité catalane, le niveau d’ensoleillement avait été "normal". En haut du palmarès des villes les plus ensoleillées, "on retrouve les mêmes que d'habitude: Marseille et Ajaccio", précise encore le météorologue. Côté pluviométrie, la situation est "contrastée" avec des villes très excédentaires, notamment dans le Sud-Est, et des villes déficitaires, plutôt situées dans le Sud-Ouest et le Nord-Est. Ainsi, Mont-de-Marsan n'a reçu en juillet que 6 à 7 mm d'eau, soit un déficit de 90%. Le déficit a atteint 80% à Auch et 70% à Strasbourg. Les villes excédentaires sont celles où en général il pleut très peu en été, comme Marseille. "A Marseille, la normale est très faible, environ 9 mm: là on a eu 45 mm sous l'effet d'un orage, ce qui fait 5 fois la normale", explique Patrick Galois. SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013
  23. Paris (AFP) - Le maïs transgénique MON 810 de Monsanto, banni des cultures françaises depuis 2008, ne devrait pas faire son retour dans les champs de l'Hexagone malgré l'annulation jeudi par le Conseil d’État de l'interdiction de le cultiver. Après l'annonce de cette décision, pour non conformité au droit européen, les ministres de l'Agriculture et de l’Écologie, Stéphane Le Foll et Philippe Martin, ont rappelé "l'engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM". [...] La décision du Conseil d’État, saisi par plusieurs associations de producteurs de maïs, est très similaire à celle prise par la même instance en 2011 pour sanctionner un arrêté d'interdiction de 2008. [...] La France, comme d'autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol. Au sein de l'UE, ce maïs transgénique, le seul autorisé en Europe, est surtout cultivé en Espagne et au Portugal. La France importe néanmoins des produits génétiquement modifiés pour l'alimentation animale ou l'industrie agroalimentaire. Stéphane Le Foll l'a affirmé jeudi: "Le Conseil d’État n'est pas le décideur, ce n'est pas lui qui dit si on peut ou pas interdire les OGM, il ne s'appuie que sur la base juridique pour dire si elle est valide ou pas." La décision du Conseil d’État n'a pas manqué de relancer la guerre de positions entre pro et anti-OGM. Pour Olivier Belval, président de l'Unaf (apiculteurs), "c'est un déni de démocratie imposé par les firmes semencières comme Monsanto, cela montre que le système de mise sur le marché des OGM est fait de telle sorte qu'il peut bâillonner une opinion publique et interdire une décision politique". L'Unaf, comme plusieurs ONG (Greenpeace, FNE, Amis de la terre), la Confédération paysanne (syndicat d'agriculteurs) et la Fédération nationale de l'agriculture biologique ont ensemble appelé le ministre de l'Agriculture à passer "des paroles aux actes". Le parti Europe Écologie-Les Verts (EELV) s'est dit "consterné et scandalisé par cette décision". José Bové, député européen EELV, a déploré un "paradoxe": on a une législation (européenne) qui permet leur culture et une majorité de pays qui les interdit". [...]Face à une victoire qui risque d'être de courte durée, les défenseurs des OGM, via la plateforme IBV (Initiatives biotechnologies végétales) réunissant semenciers (GNIS et UFS) et fabricants de produits phytosanitaires (UIPP), ont affirmé qu'il "n’existe pas de données scientifiques antérieures ou nouvelles justifiant une autre clause de sauvegarde". Les producteurs de maïs (AGPM) et la FNSEA ont dénoncé "une approche hypothétique du risque, fondé sur de simples suppositions scientifiquement non fondées". Enfin, l'AFBV, association française des biotechnologies végétales, appelle le gouvernement à "ne pas céder à la facilité en redemandant un nouveau moratoire". SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013
  24. Paris (AFP) - Une technologie alternative de traitement des déchets radioactifs utilisant le plasma a été testée avec succès dans un laboratoire français dans les Landes, ont annoncé jeudi le géant énergétique espagnol Iberdrola et son partenaire belge Belgoprocess. Cette technologie destinée aux déchets faiblement et moyennement radioactifs "permet de réduire de manière très importante le volume des déchets après les avoir soumis à des températures pouvant atteindre 5.000 degrés", expliquent les entreprises dans un communiqué. Soumis à ces températures extrêmes du plasma (un mélange de molécules, atomes, ions et électrons), les déchets radioactifs sont liquéfiés puis vitrifiés (coulés dans du verre) lors de leur refroidissement, ce qui permet de réduire "jusqu'à 80 fois" leur volume suivant leur nature, précisent Belgoprocess et Iberdrola Ingenieria, une filiale de l'énergéticien espagnol. Ces déchets radioactifs sont ensuite placés dans des unités de stockage et cimentés. Les derniers essais ont eu lieu pendant deux jours sur un site de la société française Europlasma Inertam à Morcenx (Landes). L'unité de traitement va désormais être transférée à la centrale nucléaire de Kozloduy, dans le nord-ouest de la Bulgarie près de la frontière roumaine, exploitée par la compagnie publique bulgare BEH EAD. "Elle sera assemblée en septembre avant sa mise en fonctionnement prévue d'ici deux ans", indique Iberdrola. Même si les volumes ne sont pas considérables, la dangerosité des déchets radioactifs entraîne d'importants coûts de stockage et d'enfouissement. Réduire les volumes permettrait ainsi de limiter cette facture. Selon le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) français, des procédés de traitement par le plasma ont déjà été étudiés (le CEA a mis au point un procédé baptisé Shiva), et la technique a été employée industriellement sur un site de la société Zwilag à Würenlingen, dans le nord de la Suisse. SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013
  25. Cette structure doit concevoir des technologies et procédés pour tenter d'assainir les quatre réacteurs du complexe atomique ravagé par un tsunami en 2011. Le ministre japonais de l'Industrie a approuvé jeudi 1er août la création d'une "structure" appelée "Organisation internationale de recherche et développement pour le démantèlement". Cette dernière aura la lourde tâche de concevoir des technologies et procédés pour assainir le complexe atomique ravagé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Le ministre japonais de l'Industrie a approuvé jeudi la création d'une structure dédiée au développement des moyens techniques nécessaires pour démanteler les quatre réacteurs saccagés de la centrale accidentée de Fukushima (c) Afp "Retirer le combustible endommagé (de trois réacteurs où il a fondu) est une tâche difficile sans précédent", a souligné le ministre Toshimitsu Motegi, selon des propos rapportés par la presse. "En relevant ce défi technique, je voudrais montrer aux personnes originaire de Fukushima qu'il y a un avenir sûr", a répondu le professeur de l'Université de Kyoto Hajimu Yamana désigné pour présider cette nouvelle instance. Les travaux de recherche et développement impliqueront les compagnies d'électricité, des industriels et instituts de R&D japonais, soit 17 institutions à ce jour, mais l'organisme est aussi censé accueillir les entreprises et chercheurs étrangers. Une première réunion devrait se tenir dans le courant du mois d'août. Récemment, le président du Forum japonais de l'industrie atomique (JAIF), Takuya Hattori, a plaidé pour que soient en effet conjugués les efforts internationaux, tandis que des acteurs étrangers du secteur se sont plaints d'être pour le moment trop écartés des tâches préparatoires. SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013
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