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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. NEW YORK - Le Premier ministre du Canada Stephen Harper a défendu jeudi à New York la construction de l'oléoduc géant Keystone XL entre son pays et les Etats-Unis, suspendue l'an dernier par le président Barack Obama en raison de préoccupations pour l'environnement. La seule question environnementale en cause ici est si nous voulons augmenter le flux de pétrole provenant du Canada par oléoduc ou par rail, qui est un défi beaucoup plus grand pour l'environnement en termes d'émissions et de risques, a dit M. Harper devant le Council on foreign relations, un centre de réflexion. Les écologistes craignent un accident le long des 2.700 km du tracé proposé pour l'oléoduc, qui devrait acheminer le brut extrait des sables bitumineux de la province de l'Alberta vers les raffineries du Golfe du Mexique, au Texas. Durant sa présentation, le Premier ministre canadien a minimisé ces craintes et insisté notamment sur la création de 40.000 emplois, ainsi que sur l'amélioration de la sécurité énergétique des Etats-Unis que le projet entraînerait. Ce projet acheminera suffisamment de pétrole pour réduire la dépendance offshore des Etats-Unis de 40%. C'est un avantage énorme pour les Etats-Unis en termes de sécurité énergétique, a-t-il déclaré. Ces facteurs, y compris les facteurs environnementaux, expliquent pourquoi il y a un niveau de soutien public écrasant pour cet oléoduc aux Etats-Unis, a-t-il ajouté. La société TransCanada a annoncé le mois dernier que la mise en service de Keystone XL serait retardée de six mois, jusqu'à mi-2015, en raison des retards en cours dans l'émission du permis présidentiel pour l'oléoduc. Le département d'Etat doit faire une recommandation finale sur le projet au président Barack Omama, qui est attendue dans les prochains mois. ----->Je ne sais pas comment ce premier ministre canadien, bien habile pour cacher certaines réalités, fait pour savoir qu'une majorité écrasante soutiendrait la construction de cet oléoduc, nous ne devons pas lire la même presse ! Les pétitions se suivent et se ressemblent elles vont toute dans le même sens : elles sont contre cet oléoduc...(voir entre autres sur CARE2), En cause, les risques très forts pour l'environnement et la faune... sachant par ailleurs que le pétrole de schiste est un pétrole lourd et bien plus polluant que le pétrole fossile... Et aussi plus dangereux pour la santé... ROMANDIE 16/5/2013
  2. Action de Greenpeace à Mexico contre le maïs OGM MEXICO - Des militants de l'association de défense de l'environnement Greenpeace ont escaladé jeudi un monument de Mexico et déployé une banderole pour protester contre le projet de faire pousser du maïs génétiquement modifié au Mexique, ont constaté des journalistes de l'AFP. Nous appelons (le président) Enrique Peña Nieto à s'opposer immédiatement à la plantation de maïs transgénique, à protéger le maïs traditionnel, base de l'alimentation locale, a déclaré sur place la coordinatrice de la campagne agriculture et OGM de l'organisation, Aleira Lara. Quatre militants ont escaladé jeudi matin la Stèle de la lumière, haute d'une centaine de mètres, et déployé les lettres N-O-O-G-M. Les tentatives de la police d'empêcher l'action sont restées vaines. Mme Lara a regretté que le gouvernement de M. Peña Nieto n'ait donné aucune réponse à la pétition regroupant 30.000 signatures et présentée par Greenpeace en décembre sur ce sujet. Le 25 mars, Greenpeace et des ONG mexicaines ont présenté un recours devant la Commission nationale des droits de l'Homme pour que le président n'accède pas aux demandes des entreprises multinationales Monsanto, Pioneer et Dow Agrosciences de pouvoir cultiver du maïs OGM dans les Etats de Tamaulipas (nord-est) et du Sinaloa (nord-ouest). Nous sommes un laboratoire expérimental, a déploré Mme Lara, selon laquelle le maïs transgénique représente une menace pour l'homme en cas de consommation sur une long période, mais aussi pour le milieu naturel et la grande variété de semences de maïs locales. La culture du maïs transgénique fait polémique au Mexique, où cette plante sert de base à l'alimentation. Le Mexique est l'un des principaux producteurs mondiaux de maïs blanc (environ 20 millions de tonnes), mais importe plus de sept millions de tonnes par an de maïs jaune, destiné à l'élevage et à l'industrie. Le gouvernement mexicain avait déjà autorisé en 2011 la culture de maïs jaune transgénique de Monsanto dans de petites zones pilotes, en dépit des critiques des mouvements de défense de l'environnement. ROMANDIE 16/5/2013
  3. OTTAWA - Le Canada a promis de promouvoir le développement industriel dans le Grand Nord en prenant mercredi la présidence tournante du Conseil de l'Arctique pour deux ans, tandis que des militants appelaient à un moratoire sur les forages pétroliers dans la région. Avec l'aide de nos partenaires du Conseil de l'Arctique, nous allons nous concentrer sur la promotion du développement économique et de communautés nordiques viables, a dit la ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord, Leona Aglukkaq, lors d'une téléconférence depuis la Suède. C'est là une priorité de tous les membres du Conseil, a-t-elle affirmé, ajoutant que le développement devait se faire d'une manière soutenable pour l'environnement. Forum intergouvernemental rassemblant les riverains de l'Arctique (Canada, Danemark, Etats-Unis, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède), le Conseil promeut la coopération en matière de protection de l'environnement, d'exploitation pétrolière et minière, de trafic maritime, de pêche et de tourisme. L'Arctique intéresse de plus en plus la communauté internationale, alors que la hausse des températures fait fondre la banquise et ouvre de nouvelles routes de navigation, rendant plus facile l'exploitation de matières premières autrefois inaccessibles. Mme Aglukkaq a tenu ces propos au moment où des membres de l'organisation Greenpeace manifestaient devant le parlement canadien pour que le pays décrète un moratoire sur l'exploration gazière et pétrolière dans l'Arctique. Les écologistes ont aussi demandé qu'une vaste région inhabitée autour du pôle Nord devienne un sanctuaire, protégé contre le développement industriel. Nous ne laisserons pas le gouvernement du Premier ministre Stephen Harper utiliser les deux prochaines années pour faire avancer son ordre du jour de destruction industrielle au Conseil de l'Arctique, a déclaré une responsable de Greenpeace, Christy Ferguson. Le Conseil de l'Arctique doit être un forum pour prévenir les désastres écologiques comme les marées noires et pour combattre le changement climatiques, pas pour les faciliter, a-t-elle ajouté. Mme Aglukkaq a rétorqué que les habitants de la région veulent le développement. ROMANDIE 15/5/2013
  4. PARIS - La communauté scientifique n'est pas divisée sur le changement climatique: une écrasante majorité des publications de ces 20 dernières années assure que l'homme est responsable du réchauffement en cours, avance jeudi une étude. Entre 1991 et 2011, sur plus de 4.000 articles exprimant une opinion à ce sujet et écrits par plus de 10.000 scientifiques, plus de 97% d'entre eux entérinaient la thèse de l'origine anthropique du changement climatique. Notre analyse montre que les articles rejetant le consensus sur le changement climatique ne constituent qu'une faible proportion de ce qui est publié, et sont en voie de disparition, écrivent les auteurs de l'étude parue dans la revue Environmental Research Letters. Les auteurs sont principalement des scientifiques experts de l'environnement, originaires des Etats-Unis, Canada et Australie, dont certains contribuent au site internet Skeptical Science qui démonte les thèses des climato-sceptiques. Il y a un écart significatif entre la perception du public et la réalité, ajoutent-ils, faisant référence à un sondage indiquant que 57% des Américains étaient soit en désaccord, soit ignoraient que les scientifiques sont très largement d'accord sur le rôle de l'homme dans le réchauffement. Parmi les climato-sceptiques, certains nient totalement le phénomène du réchauffement quand d'autres le reconnaissent mais ne l'imputent pas aux émissions de gaz à effet de serre mais à d'autres phénomènes comme l'activité solaire. ROMANDIE 15/5/2013
  5. Dübendorf ZH (awp/ats) - Les abeilles ne sont pas les seules à pâtir de la présence des néonicotinoïdes dans l'environnement. Ces insecticides particulièrement solubles dans l'eau portent également atteinte aux organismes aquatiques. Des concentrations faibles mais permanentes peuvent s'avérer mortelles, selon une étude de l'Eawag. Fin avril, la Commission européenne a ordonné une forte limitation de l'usage des composés neurotoxiques de la famille des néonicotinoïdes pour une durée de deux ans. L'Office fédéral de l'agriculture a suivi en suspendant l'autorisation de trois insecticides utilisés en Suisse dans la culture du colza et du maïs. Ces décisions ont été prises au vu d'études indiquant la toxicité de ces produits pour les abeilles et attestant de leur implication dans le phénomène de mortalité massive observé ces dernières années. Une étude de l'Eawag, l'institut de recherche sur l'eau du domaine des EPF, publiée mercredi dans la revue "PLOS ONE" montre maintenant que ces mêmes insecticides sont également toxiques pour les invertébrés aquatiques. L'équipe d'Anna-Maija Nyman a exposé des gammares, petits crustacés indigènes, à des concentrations élevées mais intermittentes d'imidaclopride ou à des concentrations faibles mais permanentes du même produit. Les pics de pollution se produisent généralement dans les cours d'eau lorsqu'une partie de ces substances, solubles mais peu biodégradables, est entraînée par ruissellement suite à des pluies intervenues pendant ou juste après les applications dans les champs. Curieusement, les pics de concentration de courte durée - un jour maximum - affectaient moins les animaux exposés que les concentrations beaucoup plus faibles mais maintenues pendant plusieurs jours à plusieurs semaines. "La différence était très nette", a indiqué à l'ats le responsable de l'étude Marc Suter. Alors que les gammares se remettaient assez rapidement d'une exposition forte mais passagère lorsqu'ils étaient replacés dans une eau propre, ils mourraient de faim au bout de deux à trois semaines d'exposition chronique suite à une action perturbatrice du neurotoxique sur leurs fonctions motrices et alimentaires. Cette lente agonie sous l'effet d'une exposition faible mais chronique aux néonicotinoïdes n'est pas décelée par les tests de toxicité classiques. Ceux-ci ne sont pas réalisés sur la durée de plusieurs semaines qui serait nécessaire, souligne l'Eawag dans un communiqué. L'étude a d'autre part révélé que la saison durant laquelle les gammares sont prélevés dans le cours d'eau pour les essais et l'environnement dans lequel ils ont vécu peuvent avoir une grande influence sur la gravité des effets. Leur état de santé initial et leurs réserves de graisses en particulier influent fortement sur les résultats des tests. Pour éviter ces interférences et déterminer les processus agissant en complément de la perturbation trophique sur la survie des organismes exposés, l'équipe de chercheurs a développé un modèle mathématique. Celui-ci permet de prédire les concentrations et les durées d'exposition qui sont dangereuses pour les organismes étudiés. Pour M. Suter, les tests écotoxicologiques devraient dorénavant impérativement prendre en compte les effets chroniques de tels produits. ROMANDIE 16/5/2013
  6. La centrale nucléaire française de Fessenheim, en Alsace, pourra continuer à fonctionner. La cour administrative d'appel de Nancy a rejeté une plainte demandant la fermeture immédiate de cette centrale, située à 35 kilomètres au nord de Bâle. Le tribunal a confirmé un jugement de première instance rendu en 2011. La plainte avait été déposée par l'Association de protection de la population des alentours de la centrale nucléaire de Fessenheim (TRAS), une instance trinationale franco-germano-suisse. La centrale, vieille de 36 ans, doit être fermée en 2016. ROMANDIE 16/5/2013
  7. PARIS - Le Sénat a adopté à l'unanimité jeudi une proposition de loi du sénateur UMP Bruno Retailleau visant à inscrire le préjudice écologique dans le code civil. Plus jamais ça! s'est exclamé le sénateur de Vendée évoquant les marées noires trop nombreuses depuis le Torrey Canyon en 1967, l'Amoco Cadiz en 1978 jusqu'à l'Erika en 1999 et plus récemment le Prestige. Il a fallu 13 ans dans la procédure de l'Erika avant que la Cour de cassation ne reconnaisse le préjudice écologique, défini comme une atteinte aux actifs environnementaux non marchands. Il est plus que temps d'inscrire cette notion dans notre code civil a-t-il plaidé. Le rapporteur PS, Alain Anziani, élu de Gironde, autre département touché par les catastrophes, a soutenu la proposition. L'arrêt Erika a montré que notre législation ne suffisait pas a-t-il soutenu. Chantal Jouanno pour les centristes et Joël Labbé pour les écologistes ont également apporté leur soutien enthousiaste à la proposition de loi. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, au nom du gouvernement, s'en est remis à la sagesse du Sénat. Elle a toutefois indiqué qu'elle présentera un projet de loi sur le sujet à la fin de l'année, à partir des travaux d'un groupe de travail interministériel qui lui seront remis le 15 septembre. Elle s'est engagée à intégrer les travaux des sénateurs dans son projet de loi. Nous devons creuser le problème, a-t-elle souligné pointant notamment le fait que les modalités d'exécution de la réparation en nature des dommages prévue par le texte, ses conditions précises, son suivi ne sont pas précisées. L'important, c'est qu'on puisse déboucher peu importe que ce soit par une proposition de loi ou un projet de loi, a déclaré M. Retailleau. Pour qu'il puisse poursuivre son parcours parlementaire son texte doit encore être inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. ROMANDIE 16/5/2013
  8. MONTEVIDEO - L'Uruguay a confié au Franco-Belge GDF Suez la construction et l'exploitation d'un terminal de gaz naturel liquéfié à Montevideo, représentant un investissement de 1,125 milliard de dollars, a annoncé mardi le gouvernement uruguayen. La recommandation est d'adjuger à l'entreprise (GDF) Suez la construction du terminal de gazéification, un terminal de capacité de 10 millions de mètres cubes par jour, a indiqué le ministre de l'Industrie, Roberto Kreimerman, lors d'une conférence de presse au côté du président de la République, José Mujica. Entre le terminal et les chantiers annexes (gazoducs, connexions, etc.), l'investissement total sera de 1,125 milliard de dollars, selon le ministre. Le projet d'usine a été lancé en juin 2010, en partenariat avec l'Argentine, mais face aux multiples retards pris par le gouvernement de la présidente Cristina Kirchner, son homologue uruguayen a décidé de poursuivre seul le projet, considéré comme essentiel pour le développement de ce petit d'Amérique du Sud. L'usine flottante sera située à deux kilomètres de la côte, à l'ouest de Montevideo, et le gaz naturel liquéfié sera livré par bateau avant d'être re-gazéifié pour pouvoir être consommé. D'après M. Kreimerman, il sera versé une redevance annuelle à l'opérateur durant 20 ans, à l'issue desquels les installations reviendront à l'Etat. La mise en service est prévue en mars 2015, a ajouté le ministre. Cette redevance est d'environ 14 millions de dollars par mois, selon les autorités. Pour le président Mujica, cette installation est un pas en avant pour garantir la sécurité énergétique d'un pays dont nous parions qu'il va continuer à se développer. Actuellement, l'Uruguay consomme 300.000 m3 de gaz naturel par jour. A partir de la mise en service de l'usine, les centrales thermiques à pétrole fonctionneront au gaz, plus économique et moins polluant. ROMANDIE 15/5/2013
  9. PARIS - L'homme a introduit la truite grise, qui mange la truite fardée, et faute de poisson à se mettre sous la dent, le grizzly mange du wapiti: c'est la triste histoire d'une bourde écologique commise dans le parc américain de Yellowstone qui illustre à merveille le fonctionnement de la chaîne alimentaire et ses répercussions insoupçonnées. Des biologistes américains cherchaient à comprendre pourquoi la population de cervidés sauvages évoluant dans la région de Yellowstone avait décliné aussi rapidement au cours des vingt dernières années. Selon eux, les principaux responsables sont l'homme et la truite grise, aussi appelée omble du Canada (Salvelinus namaycush), qu'il a introduite illégalement dans le lac de Yellowstone. Les dizaines d'ours grizzly qui vivent dans le parc national sont omnivores et se nourrissaient traditionnellement au printemps des truites fardées (Oncorhynchus clarkii) natives des eaux de Yellowstone et de quelques jeunes wapitis âgés d'une à deux semaines, explique à l'AFP Arthur Middleton, zoologue qui a dirigé l'étude. Mais voici plusieurs décennies, l'homme a introduit dans le parc des ombles du Canada, qui se nourrissent eux aussi de truite fardée, dont ils ont décimé la population. Et comme l'omble du Canada vit en eau profonde, contrairement à la truite fardée qui fréquente les petits cours d'eau, le grizzly ne peut les pêcher facilement et a dû se rabattre sur d'autres proies. Il a donc tout naturellement augmenté sa consommation de jeunes wapitis, estiment les chercheurs. Selon les observations des scientifiques, environ 12% des jeunes wapitis étaient dévorés par des grizzlies ou des ours noirs à la fin des années 1980, alors que ce taux atteignait 41% au milieu des années 2000. Cela suggère que même dans un milieu aussi sauvage que le Yellowstone, une bourde humaine commise dans le milieu aquatique voici des années a des répercussions très profondes, forçant un prédateur omnivore à chercher de nouvelles sources de nourriture dans le milieu terrestre, souligne M. Middleton. L'étude est publiée mercredi dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B. ROMANDIE 15/5/2013
  10. PULHEIM (Allemagne) - Regardez, 1.230 mégawatts qui arrivent directement de France!. Sur un mur entier les flux d'électricité en temps réel s'affichent en couleurs, contrôlés par trois ingénieurs, dans une centrale de sûreté du réseau allemand. Leur mission est de plus en plus ardue avec l'essor des renouvelables. La pièce aux allures de vaisseau spatial est la centrale de sûreté du réseau d'Amprion, l'un des quatre opérateurs allemand du réseau à haute tension et responsable de toute la partie ouest du pays. 24 heures sur 24 y sont contrôlés les flux qui circulent dans 11.000 kilomètres de lignes électriques, dans la zone d'Amprion mais aussi par-delà les frontières. Les valeurs sont actualisées toutes les trois secondes, explique Christoph Schneiders, responsable de planification sur le site de Pulheim, situé aux environs de Cologne (ouest). La journée est calme, mais la vigilance des ingénieurs ne se relâche pas un instant. A tout moment ils peuvent être obligés d'intervenir, en redistribuant le courant, c'est-à-dire en le déviant vers une autre partie du réseau ou, dans le cas extrême, en demandant à un producteur d'éteindre un réacteur. Quand tout est normal, nous ne pouvons pas intervenir dans la production, mais dès qu'il y a un danger pour la stabilité du réseau, nous devons le faire, explique M. Schneiders. Un danger, cela peut être un accident physique, si l'une des lignes de 220 ou 380 kilovolts du réseau est subitement endommagée. Le plus souvent c'est un pic inattendu d'électricité éolienne ou solaire. Ces dernières années, ces interventions sont devenues plus fréquentes. Le nombre de situations critiques a nettement augmenté, elles ont touché plus de régions et plus de lignes, note ainsi l'Agence des réseaux, régulateur du secteur, dans son rapport sur l'activité 2011, le dernier disponible. La situation est très changeante, très volatile, explique M. Schneiders. En cause notamment, le développement très rapide de l'énergie photovoltaïque. La capacité installée de solaire a connu une croissance exponentielle ces deux dernières années, et pointe à 32.400 mégawatts, plus que la capacité des parcs éoliens (31.300 mégawatts). La décision de Berlin il y a deux ans de se passer d'ici 2022 des centrales nucléaires, couplée à de généreuses subventions et à l'effondrement du prix des panneaux solaires, ont provoqué ce boom. Mais si les opérateurs de réseau peuvent maintenant prédire, grâce à des modèles, assez précisément d'un jour sur l'autre la production éolienne, le solaire recèle encore pour eux beaucoup de mystères. Le passage de quelques nuages inattendus peut d'un coup la stopper, une subite éclaircie se traduire par un afflux de courant. Ca monte, ça descend, c'est très difficile à prédire, résume M. Schneiders. Et contrairement aux centrales à gaz, les installations de production de renouvelables ne peuvent pas être arrêtées si le courant déferle dans les lignes, posant un risque de saturation du réseau et de coupure de courant. L'expansion des renouvelables est un pilier de ce que l'Allemagne appelle sa transition énergétique, la redéfinition de son paysage énergétique. Ils doivent représenter en 2020 35% de la consommation d'électricité, contre 23% l'an dernier. Outre la stabilisation du réseau, cette croissance pose le défi de l'expansion des lignes. Les besoins en courant sont forts dans l'Ouest et le Sud, où vivent et travaillent la majorité des Allemands. La production éolienne est concentré dans le Nord, près des côtes. Les députés allemands ont approuvé fin avril un plan national qui prévoit la construction de près de 3.000 kilomètres de nouvelles lignes à haute tension par les quatre opérateurs de réseau Amprion, Tennet, 50Hertz et TransnetBW. Environ 3.000 kilomètres de lignes existantes doivent en outre être modernisées, pour un coût total de quelque 10 milliards d'euros. Mais il faudrait en faire plus, plus vite pour faire face aux défis de la transition énergétique, résume Marian Rappl, porte-parole d'Amprion. ROMANDIE 15/5/2013
  11. DACCA - Les autorités au Bangladesh ont ordonné mercredi l'évacuation de centaines de milliers d'habitants à l'approche d'un cyclone qui menace d'atteindre jeudi matin les régions côtières, a déclaré un responsable. Nous avons ordonné à la population vivant dans des zones proche du niveau de la mer d'évacuer et d'aller dans des abris anticyloniques, a déclaré à l'AFP Mohammad Abdullah, un administrateur du gouvernement local de Chittagong, la deuxième ville du pays. Plusieurs centaines de milliers d'habitants sont concernés, a-t-il dit. Cette décision a été prise après un bulletin du département météorologique national indiquant que le cyclone pourrait atteindre les côtes jeudi matin, a ajouté M. Abdullah. [...]Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), le cyclone devrait frapper le nord de Chittagong, mais il pourrait, selon sa trajectoire finale, menacer les vies de quelque 8,2 millions de personnes dans le nord-est de l'Inde, le Bangladesh et la Birmanie. Le Bangladesh, dont une bonne partie du territoire se situe juste au niveau de la mer, est souvent victime de cyclones meurtriers. En novembre 2007 notamment, Sidr avait fait 3.300 morts, 800 disparus et 8,7 millions de sinistrés. ROMANDIE 15/5/2013
  12. PARIS - Placer les éoliennes et les panneaux solaires aux endroits les plus favorables permettrait de dépenser 45 milliards d'euros de moins en Europe d'ici 2030, selon un étude publiée mercredi par le géant industriel allemand Siemens. Ce phénomène est particulièrement sensible pour le photovoltaïque, où quelque 139 gigawatts de capacités devraient être installés dans les 17 années à venir à travers le Vieux Continent. Il suffirait de prévoir ces nouvelles installations sur les sites les plus ensoleillés pour économiser 39 gigawatts d'installations solaires pour un rendement électrique équivalent, souligne Siemens. Dans le domaine de l'éolien, le choix du site est là aussi essentiel pour l'efficacité et la rentabilité des installations, ajoute le groupe. Au final, un développement ciblé sur les sites les plus rentables d'Europe permettrait d'économiser d'ici à 2030 environ 45 milliards d'euros d'investissements dans le domaine des énergies renouvelables, selon Siemens, dont le calcul tient compte de l'extension supplémentaire des réseaux que cela supposerait. Siemens souligne que ce chiffre correspond à plus de quatre fois ce qu'a investi l'Allemagne en 2012 dans son parc éolien et solaire. Des oppositions locales ou politiques bloquent de nombreux projets d'énergies renouvelables à travers l'Europe, mais aussi la construction de grandes lignes électriques, poussant les investissements à se rabattre vers des zones parfois moins favorables. Ce phénomène est aggravé par la prédominance des politiques nationales en matière d'énergies renouvelables, ce qui fait que l'Allemagne par exemple se dote d'un parc éolien et solaire très important malgré des conditions météorologiques peu propices. Une autre piste plus radicale consiste à installer des capacités hors d'Europe. Des industriels allemands tentent de mettre en place le projet Desertec, qui consisterait à produire en masse de l'électricité solaire dans le Sahara et en Afrique du Nord et à l'importer en Europe via des grandes lignes à très haute tension. Mais pour des raisons économiques comme géopolitiques, le projet est actuellement en difficulté. L'amélioration générale de l'efficacité énergétique, c'est-à-dire la valeur ou le confort généré par une quantité identique d'énergie, est considérée comme cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique et éviter des surinvestissements dans la production d'énergie, fût-elle propre. ROMANDIE 15/5/2013
  13. SYDNEY - L'Australie a donné son feu vert mercredi à l'exploitation par le groupe anglo-australien Rio Tinto d'une vaste mine de bauxite, une décision dénoncée par les associations écologistes comme du vandalisme environnemental à grande échelle. Après un an de réflexion, le ministre de l'Environnement Tony Burke a approuvé le projet de construction de la mine South of Embley et d'un port à West Cape York, une région sauvage du nord-est de l'Australie. Rio Tinto prévoit un investissement de 1,3 milliard de dollars australiens (1 milliard d'euros) pour ce projet destiné à prolonger de 40 années la vie d'une mine existante. Il comprend, outre les installations portuaires, la construction d'une centrale électrique, une usine de transformation, des hangars et des ateliers. Le gouvernement a assorti son accord à 76 conditions et réserves, dont l'interdiction de navigation aux abords de la Grande Barrière de corail et la protection d'espèces menacées de tortues, dugongs et dauphins. Je me suis décidé après une étude environnementale rigoureuse et les conditions que j'ai émises à ce projet garantissent la protection de la région, a assuré le ministre. Le responsable de l'extraction de bauxite à Rio Tinto, Pat Fiore, a affirmé que le respect de l'environnement (était) au coeur des préoccupations du groupe. Mais pour les écologistes, Burke vient d'apporter son blanc-seing à la plus grande opération de défrichement de l'histoire locale, soulignant qu'elle allait anéantir 30.000 hectares de nature inviolée. Cette mine est synonyme de vandalisme environnemental à grande échelle, a déclaré Tim Seelig, responsable de l'ONG Wilderness Society dans la province du Queensland. L'annonce du gouvernement australien intervient au lendemain de la présentation d'un budget 2013/2014 sinistré notamment par le recul de la demande mondiale en matière premières et alors que, selon des experts, l'âge d'or de l'industrie minière du pays connaîtra son pic cette année avant un lent déclin. ROMANDIE 15/5/2013
  14. RANGOUN - Le gouvernement birman a indiqué mercredi vouloir déplacer vers des endroits sûrs plus de 166.000 personnes, en majorité des musulmans rohingyas déplacés l'an passé par des violences, avant que ne frappe le cyclone Mahasen. Plus de 20.000 foyers sont concernés et environ 27.000 personnes ont déjà été évacuées, alors que le cyclone est attendu vendredi matin sur les côtes du Bangladesh et de Birmanie. L'armée les relogera dans des écoles, a précisé Aung Min, ministre à la présidence, lors d'une conférence de presse. Mahasen perd en intensité mais menace toujours plus de huit millions de personnes dans la région, ont estimé mardi soir les Nations unies. Dans sa course actuelle, le cyclone doit toucher le nord de Chittagong, au Bangladesh, mais il pourrait selon sa trajectoire finale menacer les vies de quelque 8,2 millions de personnes dans le nord-est de l'Inde, le Bangladesh et la Birmanie, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Les autorités s'activent depuis dimanche en Etat Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie, où environ 140.000 personnes vivent dans des camps de fortune après des affrontements l'an passé entre bouddhistes et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas, qui avaient fait 200 morts. Les évacuations des déplacés se heurtent à la résistance de ceux qui refusent de partir, dans un climat de grande défiance vis-à-vis des forces de l'ordre, ont constaté des journalistes de l'AFP. Mais Aung Min a laissé entendre qu'ils n'auraient pas le choix. Nous souhaitons préciser qu'ils devraient être informés de la loi, a-t-il déclaré aux journalistes. ROMANDIE 15/5/2013
  15. JAKARTA - L'Indonésie, qui abrite le troisième bassin de forêts équatoriales dans le monde, a prolongé mercredi de deux ans son moratoire sur les permis de défrichement, adopté en 2011, sans cependant convaincre les écologistes qui le considèrent comme un échec. La prolongation du moratoire sur les nouveaux permis restera en vigueur pendant deux ans, a indiqué dans un communiqué le bureau du président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono. L'interdiction ne concerne pas les permis émis avant l'adoption du moratoire actuel, entré en vigueur en mai 2011, mais seulement les nouvelles licences d'exploitation des forêts primaires et des tourbières, dont la destruction est considérée comme responsable d'importantes émissions de gaz à effet de serre. L'actuel moratoire avait été annoncé en 2011 par le président Yudhoyono comme un moyen de respecter ses engagements très ambitieux de réduire les émissions de l'Indonésie d'au moins 26% d'ici à 2020. Le gel des nouveaux permis avait été mis en oeuvre dans le cadre d'un accord conclu avec la Norvège, qui s'est engagée à consacrer jusqu'à un milliard de dollars à un programme soutenu par l'Onu et baptisé REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts). Selon les Nations unies, la déforestation représente 70% des émissions de l'Indonésie, 18e économie mondiale mais troisième émetteur de CO2. L'immense archipel de 240 millions d'habitants possède le troisième bassin de forêts équatoriales dans le monde, après le Brésil et la République démocratique du Congo. Les forêts primaires indonésiennes abritent de plus certaines des espèces animales les plus menacées de la planète, comme les orangs-outans ou les éléphants et tigres de Sumatra. Le gouvernement indonésien affirme que le moratoire a réussi à grandement limiter la déforestation, la faisant passer de 1,125 million d'hectares par an en moyenne entre 2000 et 2010 à environ 450.000 hectares en 2011, selon le ministère des Forêts. Les organisations écologistes contestent ces chiffres. Les sociétés et les gouvernements locaux ont trouvé toutes sortes de façons de contourner l'interdiction, regrette Zenzi Suhadi, de l'ONG Friends of the Earth. Une coalition d'organisations emmenée par Greenpeace avait en début de ce mois qualifié l'actuel moratoire d'échec. Il n'a pas réussi à faire cesser l'attribution de nouveaux permis. Aucune action n'est prise pour le faire appliquer, avait estimé un porte-parole de la coalition début mai. L'actuel moratoire laisse près de la moitié des forêts primaires et des tourbières sans aucune protection, selon Greenpeace. Les écologistes dénoncent en particulier un projet dans la province d'Aceh (nord-ouest) visant à faire approuver la déforestation d'une région d'environ un million d'hectares, selon eux, soit à peu près la superficie de Chypre. CLIQUEZ ICI pour lire l'article concerné). Le nouveau zonage doit être adopté dans les semaines à venir, selon le gouvernement indonésien, qui assure que seuls 200.000 hectares de forêts sont concernés. Les autorités affirment que ce projet ne va pas à l'encontre de l'actuel moratoire car il s'agit de la réactivation d'anciens permis d'exploitation. La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, soit l'équivalent de six terrains de football chaque minute, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial. La surface plantée en palmiers à huile dans l'archipel a été multipliée par près de 27 en une vingtaine d'années, pour atteindre 7,32 millions d'hectares en 2009, selon des chiffres officiels. Et la croissance devrait s'accélérer, le pays ayant pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020. Pour des informations détaillées du programme REDD+, c'est ICI ROMANDIE 15/5/2013
  16. PARIS - Le ministère de l'Agriculture lance un appel à projets, doté de 2,5 millions d'euros, pour soutenir des initiatives suivant les principes de l'agroécologie, a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi. Il s'agit de permettre aux agriculteurs (...) de construire des systèmes agroécologiques adaptés à leurs exploitations et à leurs territoires, écrit le ministère. Les candidatures, devant impliquer des collectifs d'agriculteurs, pourront traiter de sujets comme la conservation des sols, l'autonomie fourragère, la diversification des assolements, la combinaison des productions (agro-sylvo-pastoralisme), la réduction significative des intrants ou de la quantité d'eau utilisée. Ils auront pour ambition de préparer la mise en place des GIEE (Groupements d'intérêt économique et environnemental) censés regrouper à l'avenir des agriculteurs autour d'un projet visant à faire évoluer leurs pratiques. Les conditions de participation sont disponibles auprès des Draaf (Directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt). Cliquez ICI pour plus d'informations Et là pour postuler.. J'ai choisi au hasard, la délégation Languedoc-Roussillon... Sachant que les règles sont les mêmes pour toutes les régions... Il y a aussi (et peut-être est-ce le projet concerné par l'article) Les Trophées de l'agriculture durable, dont la date limite des inscriptions a été reportée au 17 mai. CLIQUEZ ICI pour toutes les informations à ce sujet, y compris le formulaire de candidature ROMANDIE 15/5/2013
  17. TOKYO - L'autorité de régulation nucléaire du Japon a décidé mercredi le gel de facto des préparatifs de relance d'un surrégénérateur atomique et un panel d'experts a confirmé la présence d'une faille active sous un réacteur voisin, menaçant ces deux installations de démantèlement prématuré. Le gendarme du secteur devrait sous peu transmettre un ordre à l'Agence publique de l'énergie atomique (JAEA) lui interdisant d'effectuer des manipulations destinées à la remise en service du prototype de réacteur à neutrons rapides de Monju (ouest), ce tant que la gestion de sa sûreté, jusqu'ici bâclée, ne sera pas améliorée. Cette décision, qui rend caduc le projet de réactiver Monju d'ici à mars 2014, fait suite à des enquêtes qui ont montré des négligences d'entretien. L'exploitant n'a pas procédé dans les délais aux contrôles de sécurité périodiques de près de 10.000 des 39.000 pièces d'équipement du site, selon un récent rapport. L'autorité exige que l'opérateur de ce site atomique situé à Tsuruga modifie en profondeur ses règles d'entretien, estimant que les lois ont été transgressées à maintes reprises. Le surrégénérateur à neutrons rapides de Monju, qui emploie un mélange d'oxydes de plutonium et uranium (MOX), est de nouveau stoppé depuis un incident survenu en août 2010. Il venait alors tout juste d'être relancé à l'essai, après 14 ans et demi d'arrêt dû à un grave accident en 1995 (fuite de sodium et incendie). Mis en chantier en 1985, ce prototype était entré en fonction en 1994 et, malgré un grand nombre d'avaries et les arrêts prolongés, l'exploitant pensait qu'il pourrait être pleinement opérationnel d'ici à mars 2014, un objectif désormais absolument irréaliste. La survenue en mars 2011 de l'accident de Fukushima a en outre entraîné une réorganisation de la réglementation des installations nucléaires dont pâtit aussi Monju, d'autant qu'il doit en plus faire l'objet d'enquêtes géologiques en raison de craintes de présence d'une faille active. C'est justement un problème similaire qui a simultanément conduit mercredi un panel de spécialistes choisis par l'autorité à conclure que la faille sous le réacteur 2 d'une centrale atomique de Tsuruga, voisine de Monju, est active et pourrait mettre en péril le site en cas de séisme. Hormis la révélation de nouvelles données probantes venant infirmer ce jugement basé sur des examens géologiques poussés par quatre experts, le réacteur ne devrait pas obtenir l'assentiment de sûreté, ce qui interdirait son redémarrage. Le cas échéant, la compagnie Japan Atomic Power sera alors forcée d'étudier son démantèlement, alors même qu'il ne date que de 1987 et pourrait en théorie fonctionner au moins une quinzaine d'années de plus. C'est la première fois que les examens en cours sur plusieurs sites nucléaires japonais débouchent sur un tel résultat. Les conclusions des experts vont désormais être transmises aux décisionnaires de l'autorité qui émettra un jugement définitif, a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'institution. A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant maintenus à l'arrêt dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet. Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement en opération, ayant obtenu en juin l'aval de l'Etat pour être relancées pendant 13 mois. Les géologues doivent se prononcer plus avant jeudi sur l'existence probable d'une faille active à proximité de la centrale Higashidori (nord), en vue de remettre un rapport final. Alors que le gouvernement de droite plaide pour la relance des réacteurs, six installations au total font officiellement l'objet d'examens sur ces soucis de faille. L'opinion, elle, aimerait que s'applique dans tous les cas le principe de précaution. ROMANDIE 15/5/2013
  18. BISSAU - Le Premier ministre bissau-guinéen Rui Duarte Barros a lancé à Bissau la construction de la première centrale d'énergie solaire du pays, financée par une entreprise privée américaine pour un coût de plus de 23 millions d'euros, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Cette centrale va nous aider à résoudre les question énergétiques et va également créer deux cents emplois avec la phase d'exploitation, a déclaré M. Barros en posant mardi la première pierre de la centrale. La centrale, la première réalisée dans le pays et d'une capacité de 10 mégawatts, sera construite en six mois pour un coût de 30 millions de dollars (plus de 23 millions d'euros), selon ses promoteurs. Nous projetons de construire dans les quatre prochaines années d'autres centrales à l'intérieur du pays notamment (dans les localités de) Bafata (est) et Biombo (ouest), a déclaré Mahmmad Fazzal Chaudry, un responsable de Suntrough Energy, l'entreprise privée américaine qui va réaliser le projet, selon des documents transmis à l'AFP. Suntrough Energy va, après la construction, produire elle-même l'électricité solaire qu'elle va vendre à l'Etat et à des privés bissau-guinéens selon le contrat dont la durée n'est pas précisée. Les coupures d'électricité sont récurrentes à Bissau en raison notamment de l'incapacité de sa centrale thermique à satisfaire la demande, dans un pays qui figure parmi les plus pauvres au monde, selon l'indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD). ROMANDIE 15/05/2013
  19. Trouvant cette histoire pour le moins terrifiante pour nos amis à 4 pattes, j'ai cherché à en savoir davantage... Or, selon les autres informations que j'ai trouvées, les faits mentionnés dans le message précédent seraient faux, relevant de la pure invention ! A vous de juger : Transmise par le bouche-à-oreille et par téléphones portables, l'information a été reprise par les journaux locaux et un quotidien national, Le Parisien, relayée en boucle par France Info et Canal+ : le Teknival de Chavannes (Cher), qui s'est tenu en marge du Printemps de Bourges le week-end du 1er mai, se serait achevé tragiquement avec la mort de deux personnes, et... d'une quinzaine de chiens retrouvés éventrés. Or seule la mort de Laetitia, une jeune fille de 22 ans, décédée d'une overdose, a été établie. Le reste relève du fantasme. Contrairement à ce qu'ont écrit certains journaux locaux, mercredi 3 mai, il n'y a jamais eu de second mort. Pas plus que de chiens éventrés. Depuis quelques jours, autour des champs de Chavannes, le bruit courait que des dealers arrivaient sur place avec des chiens dont les estomacs étaient lestés de drogue, afin d'échapper à la fouille. Une pratique courante, connue des pompiers et des gendarmes, disait-on. Selon la rumeur, une quinzaine de ces chiens auraient été retrouvés éventrés au lendemain du Teknival, leurs maîtres ayant voulu récupérer la drogue cachée dans leur estomac. [...]Si la presse locale a pris la précaution d'utiliser le mot "rumeur" en relatant ces "faits", Le Parisien a, dans son édition du 4 mai, repris ces allégations sans utiliser le conditionnel. En légende d'une photo de raveur tenant son chien en laisse, le quotidien publiait même un témoignage de vétérinaire anonyme évoquant l'éventration des bêtes "pour y récupérer les stupéfiants". Christiane Machavoine, chef du service départemental hygiène alimentaire, est affirmative : "Nous n'avions envoyé aucun vétérinaire sur les lieux." A la mairie de Chavannes, à la gendarmerie, à la préfecture, personne ne confirme l'existence de chiens retrouvés éventrés. La société Sita à Orval, près de Saint-Amand, qui a fourni les bennes où l'on aurait retrouvé les cadavres des animaux, et qui a assuré le nettoyage du site, dément avoir trouvé quoi que ce soit ressemblant à des chiens dans ses bennes. Personne n'a rien vu, pas même à la direction départementale de l'équipement, qui a supervisé le nettoyage. En milieu de matinée, jeudi 4 mai, les gendarmes commencent à s'énerver : "Ça suffit les conn.er.es, il n'y a pas eu de second mort ni de chiens éventrés !" Jeudi soir, Canal+ se faisait pourtant encore l'écho de cette prétendue affaire lors d'un reportage diffusé dans le journal de 18h50, où les faits étaient présentés sans aucune précaution. En revanche France Info a fait un rectificatif à l'antenne vendredi matin. Seule certitude : un cadavre de chien a bien été retrouvé, dimanche 31 avril au matin, sur le bord d'une route adjacente, la route menant au village de Saint-Loup, mais le chien avait été non pas éventré, mais écrasé. CLIQUEZ ICI pour d'autres informations Et encore là Et déjà, en 2006... En conséquence, je conclus qu'il s'agit d'un hoax... ou, autrement dit, d'une rumeur Le MONDE 6/5/2013
  20. LE TEKNIVAL de Chavanne (Cher) restera dans les mémoires comme un rassemblement qui aura excité les passions. "Plus jamais ça ! accusait le maire de cette petite commune de 160 habitants. S'ils veulent recommencer l'année prochaine, ce sera sans moi : je démissionnerai". Outre deux morts, dont l'une est la conséquence d'une overdose, les gendarmes ont procédé à 44 interpellations et découvert deux réseaux de trafiquants de drogue et saisi 10 kg de résine de cannabis, 2 kg de cocaïne et 6 000 cachets d'ecstasy». Au-delà de ces prises de drogue, une terrible découverte a été faite par les hommes chargés de nettoyer la zone. Une quinzaine de chiens ont été retrouvés morts dans les alentours du Teknival ou dans les bennes à ordures. «De nombreux dealers sont arrivés sur le Teknival avec leur chien. Pour éviter les fouilles et les contrôles, ils auraient fait avaler de la drogue à leurs animaux. Et plus grave encore, certaines bêtes ont ensuite été retrouvés éventrés sur le site», raconte un employé de l'Equipement. «Nous avons retrouvé une quinzaine de cadavres de chiens dans nos bennes. C'est vrai, certains étaient éventrés», confirme un pompier. «Il est clair qu'il y a eu de mauvais traitements. D'autres animaux n'ont pas survécu au stress et au bruit», estime l'un de ses collègues. «Bien évidemment, nous nous doutions que certains adoptaient de telles pratiques, mais il est toujours très difficile de prouver quoi que ce soit», confiait hier un enquêteur. Vétérinaires abasourdis : «C'est la première fois que l'on voit ça dans une rave-party, dit un vétérinaire. Des confrères ont très souvent été appelés pour soigner et secourir des chiens éventrés en Belgique et aux Pays-Bas». Il explique : «Un chien normal peut avaler sans problème le contenu équivalent à une balle de ping-pong. Ensuite, il est facile de le forcer à vomir ou d'attendre qu'il aille faire ses besoins. Là, ils devaient être pressés. Il est clair qu'on a ouvert le ventre des bêtes pour y récupérer la drogue». «Certains animaux sont tatoués. Nous allons rechercher les propriétaires et porter plainte systématiquement», prévient un responsable de la SPA du Cher. Le Parisien 4/5/2013
  21. Début : mai 2013 - Fin : ? Auteur : Care2 Cible : Larry J. Shapiro, MD, vice-chancelier des affaires médicales et doyen de l'école de médecine. Note : même si vous avez signé la première pétition, il est utile de signer également celle-ci, merci pour nos amis félins. L'Université de Washington, située à St. Louis, au Missouri, a récemment été critiquée pour son utilisation continue de chats vivants pour enseigner aux étudiants en médecine comment effectuer l'intubation trachéale en réanimation pédiatrie (EPLA). Les chats et autres animaux utilisés dans ce type de formation, souffrent souvent de ces intrusions avec comme séquelles : ecchymoses, dents cassées, blessures, saignements, entraînant des lésions permanentes, mais aussi d'affaissement des poumons, de douleurs chroniques et même la mort. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Les chats sont utilisés encore et encore pour enseigner aux élèves, tandis que l'école justifie la pratique en disant qu'elle se soucie des chats et les fait adopter après trois ans d'utilisation. L'intubage est évidemment une technique de sauvetage les élèves doivent maîtriser, mais il n'est pas nécessaire d'utiliser des animaux vivants lorsque des solutions efficaces sont disponibles. La majorité des programmes de médecine et de pédiatrie aux États-Unis ont cessé d'utiliser les animaux et se sont tournés vers des simulateurs correspondant sur le plan anatomique à des patients vivants. Ils peuvent être utilisés à plusieurs reprises et ne nuisent pas aux êtres vivants. l4Université de Washington est censée être la dernière école utilisant encore des animaux vivants dans son programme PALS. Veuillez signer la pétition demandant l'École de médecine de l'Université Washington d'abandonner la pratique archaïque d'utilisation de chats et de passer immédiatement à l'utilisation de simulateurs. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION CARE2 14 mai 2013
  22. Une équipe de chercheurs viennent de mettre en évidence un processus unique à la base de la formation de gaz naturels alimentant une flamme éternelle située à New York. 
 Dissimulée derrière une chute d'eau à l’ouest de New-York, une flamme éternelle brûle depuis des années sans la moindre interruption. Elle a certainement éclairé des centaines de générations, certains la font même remonter à l’époque des Amérindiens. Comme la centaine de brasiers qui détiennent le privilège de ne jamais s’éteindre, cette flamme suscite donc une grande curiosité. Mais celle de New York intrigue encore plus. En effet, le plus souvent, ces brasiers sont alimentés par des fuites de gaz provenant des sous-sols de la Terre ou plus simplement par l’ajout de combustible fourni par l’homme. Toutefois en ce qui concerne celle de New York, le secret de sa combustion reste entier ! 

Une étude réalisée récemment sur son foyer par une équipe de géologues indique que la flamme est alimentée par un processus géologique jamais mis en évidence jusqu’à présent. D’ordinaire, les roches qui alimentent en gaz de schiste les flammes éternelles montent à des températures proche de 100 degrés. Mais dans le cas de celle de New York, les roches retrouvées en profondeur ont tout au plus la chaleur équivalente de celle d’une "tasse de thé", indiquent les chercheurs cités par le Daily Mail. Ces résultats suggèrent donc que les gaz naturels sont produits à partir d’un procédé différent. "Si ce fait s’avère vrai, cela implique qu’il y a certainement beaucoup plus de ressources de gaz de schiste que nous ne pensions jusqu’à présent" conclut à Our Amazing Planet Arndt Schimmelmann, chercheur à l'Université d'Indiana et principal auteur de l’étude. Relativement peu connues, les Chutes de la Flamme Éternelle sont situées au sein du parc 'Chestnut Ridge' à l’ouest de New-York. Les chercheurs ont actuellement identifié d’autres micro suintements de gaz au sein de la ville, qui pourrait provenir de la même source que ceux qui alimentent la flamme éternelle.
 Mais les recherches doivent encore être approfondies afin d'en savoir plus. MAXISCIENCES 14/5/2013
  23. Samedi, le nord des Etats-Unis ainsi que le Canada ont été victimes d'un étrange phénomène : un violent "tsunami" de glace. Un état d'urgence a été décrété et de nombreuses personnes ont dû abandonner leurs habitations. C'est un phénomène qui ne se produit que rarement selon les spécialistes, et pourtant, il est d'une intensité sans pareille. Samedi soir, le sud du Canada s'est laissé surprendre par un énorme mur de glace qui a déferlé sur Ochre Beach dans l'état de Manitoba. Vidéos Canada près de Manitoba. Le "tsunami" de glace, poussé par des vents allant jusqu'à 80 kilomètres (selon le National Weather Service USA) est entré en collision avec de nombreuses habitations. Il a détruit 6 maisons et endommagé sérieusement 14 autres. Le Minnesota aux Etats-Unis a également été touché samedi en plein jour dans le comté de Milles Lacs mais le phénomène n'a fait aucune victime. Les tsunamis de glace sont des phénomènes rares selon les experts, mais toujours assez violents. La vague de glace de ce samedi trouve son origine dans un hiver long et rigoureux puis un redoux trop fort. Ainsi, le lac Dauphin au Canada (d'une superficie de 520 kilomètres carrés et alimenté par de nombreuses rivières) qui avait gelé en hiver et avait amassé de nombreux blocs de glace, a fondu trop rapidement lorsque le temps s'est adouci. Le barrage alors formé (on parle de murs ayant atteint les 9 mètres) a violemment cédé, déferlant sur les terres poussé par les vents. Myles Haverluck un habitant de Ochre Beach était en train de faire un barbecue lorsque qu'il a entendu la vague craquer. "On est allé dans la maison puis la glace a atteint les fenêtres de la cuisine et du salon", témoigne t-il tandis que Radio-Canada parle de "communauté dévastée". L'état d'urgence a été décrété près du lac Dauphin et un grand nettoyage est en cours. Le Minnesota avait déjà été la victime d'inondations il y a peu (12 mm de pluie en quelques heures seulement) obligeant l'évacuation de douze habitations. Le tsunami de ce week-end l'a surpris de nouveau jusqu'au bas de ses buildings. Vidéos montrant le phénomène dans le Minnesota près de Mille lacs. MAXISCIENCES 14/5/2013
  24. Un organisme de l'ONU affirme que les insectes pourraient remplacer le bétail en tant que source de protéine saine, économique et bonne pour l'environnement. Des officiels de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture ont publié leur premier rapport concernant les insectes comme source de nourriture. Ils disent qu'il est urgent de trouver une nouvelle source de protéine, étant donnés l'augmentation de la population mondiale et le risque de pénurie alimentaire. La FAO affirme que le contenu en protéine de 100 grammes de sauterelles adultes équivaut au même total pour 100 grammes de boeuf. Ils ont ajouté que l'élevage d'insectes ne demande qu'un quart du volume de rations de nourriture nécessaires à l'élevage de bétail, et que des insectes mangeables pourraient finir par constituer une industrie durable. Les insectes figurent au menu des restaurants dans certaines parties du Japon, dans des pays de l'Asie du sud-est ainsi que de l'Afrique. Les officiels de la FAO ont toutefois précisé que de nombreuses nations occidentales allaient devoir être éduquées sur les bienfaits de la consommation d'insectes. Ils ont ajouté enfin que les insectes mangeables s'avéreraient être de la nourriture saine et équilibrée dans les pays où l'obésité est un problème. NHK 14/5/2013
  25. BRUXELLES - La réforme de la politique européenne de la pêche sera compromise si les Etats membres ne parviennent pas à assouplir leur position afin de trouver un terrain d'entente avec le Parlement européen sur ce dossier, a averti mardi la présidence irlandaise de l'Union européenne. Les ministres européens de la Pêche sont réunis à Bruxelles depuis lundi pour une réunion marathon consacrée à cet épineux dossier qui divise les Etats membres. L'Irlande a proposé aux Etats de revoir leur position sur la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) afin de répondre aux inquiétudes du Parlement, qui se montre très déterminé pour mettre fin à la surpêche dans l'UE. Si nous ne pouvons pas nous mettre d'accord, nous n'essaierons plus de trouver un accord sous la présidence irlandaise, dont le mandat s'achève fin juin, a mis en garde le ministre irlandais de la Pêche, Simon Coveney, qui coordonne les discussions. Le processus de réforme de la Politique commune de la pêche sera alors réellement compromis, a-t-il ajouté, précisant que ce dossier ne figurait pas au rang des priorités de la Lituanie, qui prendra le relais de la présidence de l'UE en juillet. S'il n'y a pas d'accord au Conseil des ministres aujourd'hui, il est difficile de dire quand un accord pourra être conclu, a insisté M. Coveney. Ce serait une catastrophe, a-t-il estimé alors que les discussions, difficiles, se poursuivaient mardi après-midi. Elles pourraient durer jusqu'à mercredi. Des divergences subsistent entre défenseurs des ressources halieutiques et les grandes puissances de la pêche comme la France et l'Espagne, qui soutiennent un secteur générant plusieurs dizaines de milliers d'emplois. Une des pierres d'achoppement porte sur l'interdiction des rejets de poissons, qui devrait être totale, selon le Parlement. Cette pratique consiste à jeter par-dessus bord les captures non commercialisables. La plupart des poissons ainsi rejetés, qui représentent jusqu'à 25% des prises de l'UE, meurent par la suite. Si les Etats partagent l'objectif de réduire le gaspillage, plusieurs d'entre eux réclament davantage de souplesse et prônent des exceptions sur les volumes et les espèces concernées. Les pays s'étaient accordés en février sur une exemption autorisant le rejet de 9% des prises en 2014, un taux qui serait ramené à 8% par la suite pour atteindre 7% dans la dernière phase en 2019. Dans un geste en direction du Parlement, la présidence irlandaise a proposé de ramener ces niveaux à respectivement 7%, 6% puis 5% des prises annuelles d'une flotte, tandis que chaque bateau pourrait rejeter jusqu'à 9% des captures par sortie en mer. Mais ce taux de 5%, qui pourrait être accepté par le Parlement, est jugé trop bas par plusieurs pays, dont l'Espagne et la France. Contrairement au Parlement, les ministres ne se prononcent pas seulement sur une nouvelle orientation pour la politique de la pêche, mais ils devront également la mettre en oeuvre dans leur pays, a expliqué Simon Coveney. Un taux zéro est totalement impraticable, a-t-il souligné, en plaidant en faveur d'une réforme durable, qui soit aussi applicable et pratique pour l'industrie de la pêche. Si une position commune peut être dégagée au Conseil, l'objectif est de parvenir à un compromis entre les capitales européennes et le Parlement d'ici à la fin mai. En cas d'accord aujourd'hui, je me rendrai au Parlement dès demain pour tenter de finaliser un accord global, a expliqué M. Coveney, se disant plutôt confiant. ROMANDIE 14/5/2013
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