Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. PARIS - Le gouvernement a annoncé mardi le lancement d'un nouvel appel à manifestations d'intérêt (AMI) dans les énergies marines visant à permettre des innovations technologiques sur des démonstrateurs, en attendant un autre concernant des fermes pilotes d'hydroliennes. L'AMI lancé mardi vise les quatre domaines des nouvelles énergies marines: hydroliennes, éolien flottant, houlomoteurs et énergie thermique des mers. Des démonstrateurs existent déjà pour ces technologies, mais l'objectif est de consolider par l'innovation les quatre filières technologiques, indiquent les ministères de l'Economie, du Redressement productif, de l'Ecologie et de la Recherche dans un communiqué commun. Afin de bénéficier d'aides publiques puisées dans les fonds des investissements d'avenir, ces quatre filières productrices d'électricité pourront proposer des projets de briques technologiques, c'est-à-dire des éléments indispensables au déploiement à grande échelle des énergies marines, indiquent-ils. L'AMI, ouvert depuis lundi, sera clos le 31 octobre. Un autre AMI doit être lancé d'ici fin juin pour les premières fermes pilotes d'hydroliennes françaises, qui exploitent les courants sous-marins pour produire du courant, a confirmé début mai à l'AFP la ministre de l'Ecologie Delphine Batho. Un tarif bonifié et spécifique d'achat de l'électricité hydrolienne sera également mis en place, ce que réclamaient les grands groupes français présents sur ce nouveau créneau (EDF, GDF Suez, DCNS, Alstom...) EDF a lancé en Bretagne le chantier de la première ferme pilote hydrolienne française. Mais celui-ci a pris du retard après que la première turbine transportée ait été bloquée pendant des mois dans la rade de Brest, et ne devrait pas être opérationnel avant 2015. Mme Batho a également soutenu début mai l'idée du lancement d'un appel d'offres commercial pour des grands parcs hydroliens d'ici trois ans. ROMANDIE 14/5/2013
  2. PARIS - La fiscalité du diesel, nettement moins taxé que l'essence en France, ne sera pas relevée l'an prochain, a confirmé mardi le ministre du Budget Bernard Cazeneuve, tout en soulignant que la question, étudiée dans le cadre de la fiscalité verte, restait ouverte pour la suite. Interrogé à l'Assemblée nationale, M. Cazeneuve a rappelé que le gouvernement avait l'intention de verdir la fiscalité dans les prochaines lois de finance, pour aider à respecter les engagements environnementaux du pays. Concernant les carburants, il a rappelé qu'il y avait 17 centimes d'euro d'écart en faveur du diesel en France, contre 11 centimes en moyenne dans l'UE, ce qui pourrait justifier à terme d'une adaptation. Cette question a été mise à l'étude par le comité sur la fiscalité écologique, présidé par l'économiste Christian de Perthuis, qui devra présenter des scénarios d'ici fin juin. Mais comme l'a dit déjà le Premier ministre, notre souci de ne pas augmenter la pression fiscale dans l'année qui vient et de ne pas obérer le pouvoir d'achat des ménages ne nous conduira pas à prendre cette décision en 2014, mais nous laissons la question ouverte pour la suite, a-t-il aussitôt ajouté. Le ministre a par ailleurs rappelé que le gouvernement devait tenir compte de la situation des industriels et ne pouvait pas prendre des décisions fiscales qui viendraient mettre en difficulté l'industrie automobile française déjà en crise. La ministre de l'Écologie, Delphine Batho, s'est elle-même prononcée en faveur d'une réduction de l'avantage fiscal du diesel au nom de la santé publique, mais sa position est loin d'être partagée par tous ses collègues, au premier rang desquels celui du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Mais celui-ci avait estimé début mars que le débat sur le diesel était clos, excluant de fait des mesures dans le budget 2014, qui sera adopté cet automne. ROMANDIE 14/5/2013
  3. SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Un élu de La Réunion, Thierry Robert (MoDem), député-maire de Saint-Leu (ouest), a annoncé lundi son intention d'autoriser, contre récompense, la pêche au requin sur le territoire maritime de sa commune et a mis en cause les mesures annoncées par la préfecture. Tout ça, c'est des paroles. Ce que j'attends, ce que les gens attendent, ce sont des actes dans l'immédiat, pas dans deux mois, a déclaré M. Robert, lors d'un point de presse à l'aéroport avant de prendre l'avion pour Paris. Cinq jours après la mort d'un surfeur, attaqué par un requin sur la côte ouest de l'île, M. Robert avait participé dans l'après-midi à une réunion du Comité opérationnel réunionnais de réduction du risque requin (CO4R), présidé par le préfet, et s'était éclipsé avant la fin. A l'issue de cette réunion, le préfet a annoncé un renforcement des prélèvements de requins par la pose de palangres fixes, ou drumlines, à titre expérimental, dans la baie de Saint-Paul (ouest). Les drumlines sont des palangres verticales avec un unique hameçon, maintenue par une bouée en surface, permettant une capture localisée des requins. Cette technique est très utilisée en Afrique du Sud et en Australie pour protéger des zones de baignade. Le député a qualifié cette annonce de mesurette, accusant l'Etat de vouloir se protéger de toute plainte concernant les attaques de requin. Personne n'est capable de dire aujourd'hui qui est responsable des morts, les maires ou l'Etat? s'est-il demandé, déclarant qu'il n'avait pas envie de porter cette responsabilité. Il a annoncé qu'il publierait prochainement un arrêté autorisant la pêche préventive au requin sur le territoire maritime de sa commune, dont il avait adressé un projet à la presse au cours du week-end. Le texte autorise et appelle le public à procéder à des prélèvements de requin bouledogue jusqu'à 300 mètres du rivage. Les captures devront être remises aux services de la commune sur le port de plaisance de Saint-Leu, indique l'article 3 du projet d'arrêté. Les requins de ce type mesurant plus d'1,50 m seront achetés au prix de 7 euros par kilo de poids vif, dans la limite de 50 requins bouledogues, à compter de la publication du présent arrêté, conclut le texte. Le préfet de La Réunion, Jean-Luc Marx, avait indiqué, lors d'un point de presse, que le maire a des pouvoirs de police concernant les 300 mètres jusqu'au littoral, mais que la pêche s'exerce dans un cadre réglementaire fixé par un arrêté préfectoral. J'attends avec impatience que mon arrêté soit attaqué et que la justice tranche, a déclaré M. Robert, indiquant que lors de la réunion de la préfecture, on (lui) a demandé de ne rien dire pour rester conforme à l'orientation générale, c'est-à-dire, que tout ce que fait l'Etat est bon. ROMANDIE 13/5/2013
  4. PARIS - Une réforme structurelle du marché européen des quotas de CO2 devient urgente, a estimé mardi la ministre de l'Écologie et de l'Énergie Delphine Batho, pour permettre notamment une meilleure visibilité aux investisseurs au-delà de 2020. Nous soutenons la nécessité d'une intervention rapide sur le marché européen du CO2, au travers de ce qu'on appelle le back-loading (ou gel des quotas) pour soutenir le prix du CO2. Cette intervention est absolument nécessaire, mais doit s'inscrire dans une logique de réforme structurelle de l'ETS (le marché des quotas d'émissions), a-t-elle souligné lors d'une conférence sur la transition énergétique à Paris. Cette réforme structurelle devient urgente, a-t-elle ajouté, évoquant la possibilité d'instaurer un mécanisme de prix plancher pour les quotas de CO2, dont les cours sont actuellement au plus bas, ou de réduire le nombre total des quotas alloués. Dans une déclaration commune, la semaine dernière, les ministres de l'Environnement de neuf pays (France, Allemagne, Royaume-Uni , Pays-Bas, Suède, Danemark, Portugal, Finlande et Slovénie) ont demandé à la Commission européenne de présenter, d'ici la fin de l'année au plus tard, des propositions pour réformer ce marché afin de donner aux investisseurs un signal clair sur l'ambition de l'Europe en termes de maîtrise du carbone au-delà de 2020. Les ministres soutiennent aussi un gel immédiat de quotas, proposition de la Commission sur laquelle le Parlement européen se prononcera une nouvelle fois en juillet après l'avoir rejetée en avril. Le marché d'échange des quotas de CO2 est le principal instrument de la politique climatique de l'UE. Chaque site industriel se voit allouer des permis pour couvrir ses émissions de CO2, des permis qui peuvent être revendus ou achetés sur le marché. Mais le système est actuellement en crise en raison d'un prix trop bas de ces permis. Dans une tribune commune parue dans le quotidien Le Monde daté de mercredi, Mme Batho et son homologue allemand Peter Altmaier estiment par ailleurs qu'il est temps que l'UE se fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre à l'horizon 2030. L'objectif actuel de l'UE est de réduire ses émissions de 20% en 2020 par rapport à 1990. Les deux ministres affirment vouloir faire de la transition énergétique le nouveau moteur du couple franco-allemand et renforcer leur coopération en matière d'énergies renouvelables. ROMANDIE 14/5/2013
  5. NEW YORK - Une vente aux enchères organisée à New York sous le parrainage de Leonardo DiCaprio a permis de lever 38,8 millions de dollars dont la majorité des fonds seront reversés en faveur de l'environnement et de la préservation des espèces menacées, a annoncé la maison Christie's. L'acteur américain, dont la fondation travaille à la défense de l'environnement depuis 1998, avait appelé les collectionneurs à participer à cette 11th Hour auction (enchère de la dernière heure) organisée lundi par Christie's comme si le sort de la planète en dépendait. Neuf toiles parmi les 33 oeuvres d'art contemporain sont parties à plus d'un million de dollars. Deux ont notamment doublé les estimations: Untitled de Mark Grotjahn, partie à 6,5 millions de dollars, et Le Tigre de Zeng Fanzhi, qui provenait de la collection du milliardaire François Pinault et a été adjugée 5 millions de dollars. Même après la vente, un collectionneur anonyme a donné 5 millions de dollars pour que les trois oeuvres représentant des tigres (dont un de Robert Longo) partent tous au même prix. La présence de l'actrice Salma Hayek a ajouté encore un peu plus de glamour à cette vente organisée dans les prestigieuses salles de Christie's à Manhattan. Un portrait de DiCaprio, peint en 2013 par Elizabeth Peyton, estimé entre 400.000 et 600.000 dollars, s'est vendu à 1.05 million de dollars. Malgré les efforts importants d'organisations et d'individus à travers le monde, notre mode de vie a entraîné une dévastation sans précédent de nos océans, forêts et vie sauvage, a lancé l'acteur qui incarne actuellement Gatsby le Magnifique à l'écran. ----->Pour mémoire, il était attendue la somme de 15 millions de$ pour cette enchère, somme qui était déjà estimée comme considérable pour des projets liés à l'environnement et à la faune sauvage... Le fait qu'elle soit plus double, est un donc un réel événement ! ROMANDIE 14/5/2013
  6. WASHINGTON - La Cour suprême des Etats-Unis a sans grande surprise donné raison lundi au géant américain de l'agrochimie Monsanto, dans un litige qui l'opposait à un petit fermier de l'Indiana (nord), accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation des graines de soja transgéniques. La plus haute juridiction du pays n'a pas délibéré longtemps. Moins de trois mois après l'audience du 19 février, les neuf juges ont rendu une décision unanime en faveur du puissant Monsanto, qui réclamait 85.000 dollars à un producteur de soja de 75 ans, Vernon Hugh Bowman, dont l'avocat avait souligné la situation désespérée. Cet agriculteur était poursuivi par Monsanto pour avoir replanté et cultivé des graines de soja modifiées génétiquement pour résister à l'herbicide que le géant produit également. L'herbicide Monsanto Roundup tue toutes les mauvaises herbes mais épargne les semences dont les gènes ont été préalablement transformés. L'agriculteur avait signé un contrat d'utilisation qui lui interdisait de conserver et de réutiliser ces semences après la récolte, afin de garantir l'achat de nouvelles semences chaque année. Je n'ai rien fait de mal, avait-il déclaré. Ce n'est pourtant pas l'avis de la haute Cour qui a confirmé la condamnation du fermier. La protection intellectuelle ne permet pas à un agriculteur de reproduire des graines brevetées en les plantant et en les récoltant, sans détenir une permission du propriétaire du brevet, a-t-elle tranché, dans son bref arrêt lu par la juge progressiste Elena Kagan. Après avoir acheté des semences pour une seule récolte, Bowman en a gardées suffisamment chaque année pour réduire et éliminer la nécessité d'en acheter davantage. Monsanto détient toujours son brevet mais n'a reçu aucune rétribution pour la production annuelle de Bowman et la vente de semences traitées au Roundup, ajoute la Cour. Le cultivateur affirmait avoir toujours respecté son contrat avec Monsanto, en achetant de nouvelles semences OGM chaque année pour sa culture primaire. Mais à partir de 1999, pour faire des économies, il avait acheté d'autres semences auprès d'un producteur local et les avait plantées pour une moisson distincte. S'apercevant que ces semences avaient développé une résistance à l'herbicide par contamination avec le champ de graines transgéniques, il avait alors répété l'opération de 2000 à 2007. La décision de la Cour aujourd'hui affirme que les principes de longue date de la loi sur les brevets s'appliquent aux technologies capitales du XXIe siècle vitales pour la demande grandissante de notre planète et de ses peuples, s'est félicité le vice-président de Monsanto, David Snively. Elle donne aussi l'assurance à tous les inventeurs des secteurs public et privé qu'ils peuvent et doivent continuer à investir dans l'innovation. Monsanto était soutenu par le gouvernement américain. Si le simple fait de copier était autorisé, alors un brevet perdrait toute sa valeur dès la première vente, a estimé la haute Cour, le monopole du brevet ne serait valable non pas 20 ans (comme la loi le permet) mais pour une seule transaction. Et cela résulterait en une baisse d'incitation à l'innovation. La Haute Cour a cependant sciemment limité sa décision à l'industrie agro-alimentaire même si elle reconnaît que ces inventions deviennent de plus en plus répandues, complexes et diverses. Cela ouvre la possibilité que ce cas s'applique à d'autres technologies qui peuvent se copier, a déclaré à l'AFP l'expert Michael Ward, spécialiste des brevets. Quand la reproduction n'est pas commise par inadvertance, qu'elle n'est pas indispensable mais seulement imprévue, alors cette décision pourrait s'appliquer. ROMANDIE 14/5/2013
  7. TOKYO - Un réacteur d'une centrale atomique actuellement stoppée du Japon est situé sur une faille active, devrait confirmer mercredi l'autorité de régulation nucléaire après des mois de débats avec des spécialistes, selon les médias nippons. Elle devrait aussi décider la semaine prochaine que, dans ces conditions, il ne pourra être relancé. Le cas échéant, le réacteur en question, le deuxième du complexe de Tsuruga, (préfecture de Fukui, ouest) risque d'être démantelé. Les quatre experts mandatés par l'autorité ont procédé à des examens sous le site, études qui indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont selon eux suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active. A la suite de réunions avec lesdits experts, Shunichi Tanaka, président de l'organisme de régulation, avait déjà laissé entendre en décembre que l'autorité aurait de facto du mal à garantir la sécurité du site et donc à donner l'autorisation de redémarrer le réacteur concerné. En janvier pourtant, l'autorité avait ajourné ses conclusions dans le but de prolonger les débats sur ce point litigieux, la compagnie réfutant l'hypothèse d'une faille active. Mais si comme semble l'indiquer un rapport final dont ont eu vent les médias, l'Autorité nucléaire conclut mercredi qu'il s'agit d'une faille active et interdit définitivement sa remise en exploitation, la compagnie Japan Atomic Power sera forcée d'étudier son démantèlement. A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet. Ces dispositions durcies font suite à l'accident de Fukushima consécutif à un tsunami en mars 2011. Aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012. Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement actives, ayant obtenu en juin dernier l'aval de l'Etat pour être relancées pour 13 mois. Alors qu'une centaine de milliers de personnes ont dû fuir leur domicile après l'accident de Fukushima, la population nippone, elle, souhaite en majorité que s'applique davantage le principe de précaution vis-à-vis des installations nucléaires toutes situées en bord de mer et en zone sismique. ROMANDIE 14/5/2013
  8. PARIS - Adège, Aurore et quatorze autres girafes sont les premières à occuper leur nouveau bâtiment du zoo de Vincennes en travaux depuis cinq ans, alors que les tracteurs, bétonnières et pelleteuses tournent à plein régime pour une ouverture prévue dans un an. Contrairement à la majorité des autres 180 espèces d'animaux présentes dans ce parc datant de 1934 qui ont été placés dans d'autres zoos, les girafes n'ont pas quitté le parc de 14,5 hectares. Les girafes ont été transférées les 5 et 6 décembre et toutes sont arrivées en bonne forme dans leurs nouveaux quartiers deux fois plus spacieux qu'avant, raconte à l'AFP le responsable vétérinaire, Alexis Lécu. A l'exception de Benny, le mâle du cheptel, les femelles, toutes nées au zoo, n'avaient pas changé d'habitat. Comme ce sont des mammifères fragiles et craintifs, on avait anticipé leur déplacement en les sensibilisant à des situations différentes, aux bruits et aux vibrations pour qu'elles ne s'affolent pas, ajoute-t-il. On a utilisé des tranquillisants de courtes actions pour que le troupeau se reconstitue vite et retrouve ses repères. Pour recréer le comportement de l'animal dans son milieu naturel, l'enclos intérieur est équipé de grandes mangeoires et d'un râtelier à foin sur poulie pour que les girafes mangent en hauteur. Thomas Grenon, directeur général du Muséum national d'histoire naturelle, en charge de l'exploitation du zoo se félicite du bon déroulement des travaux et du respect des délais de livraison et du budget. Les structures de la grande volière et de la grande serre tropicale sont pratiquement achevées, commente-t-il. Quant au budget, il est toujours de 160 millions d'euros qui bénéficient d'une subvention de 30 millions d'euros du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Au printemps 2014, les visiteurs voyageront dans cinq grandes zones géographiques de la planète, les biozones, correspondant à différents écosystèmes. Ils découvriront la faune et la flore dans la biozone de Patagonie, Sahel-Soudan, Guyane, Europe et Madagascar, et Patagonie, découvrant un éventail d'espèces en difficulté comme les lémuriens, le rhinocéros blanc ou l'oryx algazelle. Pendant un an, les animaux s'installeront au fur et à mesure de la livraison des zones. Ainsi un jaguar accueilli récemment à la ménagerie du Jardin des Plantes rejoindra les girafes d'ici quelques mois. Le défenseur des bêtes, Allain Bougrain-Dubourg, qui a travaillé avec les équipes du Muséum sur le projet, affirme que la priorité a été accordée à la condition animale. On n'exhibe pas les animaux pour le plaisir des visiteurs mais on s'intéresse à leur bien-être, notamment grâce à l'enrichissement des enclos. On ne donne plus à manger aux animaux aux heures précises comme autrefois mais en fonction de leurs besoins, dit-il. Selon lui, tous les animaux présents seront les ambassadeurs des études et des programmes de conservation menés par le Muséum d'histoire naturelle dans le monde. ROMANDIE 14/5/2013
  9. JOHANNESBURG - L'homme visiblement éméché qu'une vidéo montre chargeant à pied un éléphant dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud, était un guide de safari que son employeur a désormais congédié, a annoncé ce voyagiste mardi. Une vidéo dérangeante a été largement diffusée sur les réseaux sociaux ces derniers jours, montrant un groupe de guides de safari en dehors de leurs heures de travail à bord d'un véhicule et un autre défiant un éléphant à pied, a expliqué dans un communiqué Singita, voyagiste spécialisé dans les safaris de luxe. Nous avons mené une enquête approfondie sur le contenu de cette vidéo et les mesures disciplinaires appropriées ont été prises (...). Le guide impliqué n'est plus employé par Singita et de nouvelles procédures disciplinaires sont en cours à l'égard des autres personnes impliquées, a ajouté l'employeur, condamnant une telle action. Interrogé par l'AFP, le voyagiste s'est refusé à tout autre commentaire, refusant par exemple de dire quand la vidéo qui a fait le tour du monde avait été tournée. Ladite vidéo, postée sur le site spécialisé en vidéos d'animaux Latest Sightings (www.latestsightings.com) puis relayée sur d'autres sites internet, montre un jeune homme qui charge un pachyderme apparemment surpris. (voir la vidéo dans le message précédent). ROMANDIE 14/5/2013
  10. RANGOUN - Un bateau transportant entre 100 et 150 musulmans rohingyas a fait naufrage dans le golfe du Bengale, au large de la Birmanie, où un cyclone s'approchait des côtes, a indiqué mardi une porte-parole des Nations unies sans pouvoir préciser le nombre de victimes. Le bateau a coulé lundi soir après avoir quitté la ville de Pauktaw, selon Kirsten Mildren, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Les passagers, qui comptaient parmi les personnes déplacées en 2012 par des violences religieuses, tentaient de rejoindre un autre camp avant l'arrivée du cyclone a-t-elle expliqué à l'AFP, faisant état d'un nombre inconnu de disparus. Aucune source birmane n'a confirmé l'information. Environ 140.000 personnes vivent dans des camps de fortune en Etat Rakhine, dans l'ouest du pays, où des affrontements l'an passé entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et Rohingyas avaient fait environ 200 morts. Les autorités de l'Etat Rakhine ont commencé à reloger ces déplacés, en majorité des Rohingyas, ces derniers jours, de crainte que les camps de fortune surpeuplés dans lesquels ils sont installés ne résistent pas aux intempéries. Mais certains d'entre eux refusaient de bouger, selon des sources officielles birmanes. Les autorités du Bangladesh sont elles aussi en alerte au fur et mesure que le cyclone se rapproche, même si le lieu exact où il doit frapper les côtes jeudi n'est pas encore déterminé avec certitude. ROMANDIE 14/5/2013
  11. PARIS - Les Kiribati, archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux provoquée par la hausse du thermomètre mondial, est un pays en voie de disparition, témoigne l'écrivain globe-trotteur Julien Blanc-Gras dans un récit de voyage où il décrit la face humaine du changement climatique. Paradis (avant liquidation), qui paraît mercredi, est le témoignage de deux mois passés (en septembre et octobre 2012) aux Kiribati (prononcer Kiribass). Deux mois de rencontres avec les habitants et les expatriés en mission dans cet Etat de 30 îles aux premières loges du changement climatique, comme les Maldives ou Tuvalu, alors qu'il émet lui-même très peu de CO2. J'ai vu passer en mars 2012 une dépêche d'agence qui expliquait que le gouvernement avait acheté un bout de terre aux Fidji pour éventuellement y déménager une partie de la population, j'ai eu envie d'aller voir, raconte à l'AFP l'écrivain de 36 ans. Ce n'est pas un essai sur le changement climatique, prévient l'auteur qui se nourrit de la vie quotidienne et des anecdotes: J'ai privilégié la forme du récit de voyage, je voulais montrer la face humaine du changement climatique, comment on vit dans un pays suspendu à une telle menace... De ce pays qui rétrécit face à l'océan, Julien Blanc-Gras décrit ainsi ce pêcheur qui, chaque jour, transporte des pierres pour renforcer la digue qui protège sa maison. Mais aussi la pauvreté et la surpopulation à Tarawa, l'île principale, qui abrite sur 16 km2 quelque 50.000 habitants, soit la moitié de la population totale des Kiribati. Les maisons détruites les jours de grande marée ou les villages déplacés ne constituent que la surface du problème, affirme l'auteur au terme de son périple: l'infiltration de l'eau de mer menace en effet les précieuses réserves d'eau douce. Cette île risque d'être inhabitable avant d'être engloutie, estime-t-il. Une situation alarmante même si les dirigeants ont aussi parfois tendance à la dramatiser encore pour attirer les médias ou s'assurer l'indispensable aide internationale, reconnaît Julien Blanc-Gras. ----->(Paradis (avant liquidation), de Julien Blanc-Gras, éditions Au Diable Vauvert, 252 pages, 17 euros) ----->J'ai hésité à mettre cet article ici puisqu'il s'agit avant tout d'une démarche commerciale pour la sortie du livre... Mais, après quelques recherches, les bribes du contenu du livre sont exactes... Et que ces îles, comme d'autres sont grandement menacées de disparition par la montée des eaux due au réchauffement climatique. Bien que cela n'enlève rien au drame que vivent les populations concernées, des îles apparaissent ou disparaissent au gré des aléas du volcanismes et de la sismicité. Certaines existent depuis plusieurs siècles, voire des milliers et des milliers d'années, d'autres sont récentes comme en Méditerranée ou au large de Islande. Certaines de ces îles n'ont pas toujours été habitées... Elles sont restées longtemps vierges de toute présence humaine... Et s'il y avait une raison... ? Telle que l'engloutissement... et la résurgence des terres à des moments ou époques différentes ? Curieuse de nature, j'apprécierais grandement pouvoir lire des informations (en français) sur la géologie des îles les plus menacées. Maintenant, avec l'avancée des recherches grâce à une technologie de plus en plus pointue, on peut connaître le passé d'un lieu quasiment de sa "création" à nos jours, y compris sa composition, son climat, sa provenance, etc ... J'ai des bouquins parlant géographie intéressant, mais rien de bien approfondi concernant l'histoire de certains lieux qui m'intéressent. Si vous avez des références de bouquins ou d'essais, voire des résultats de recherches "en français" à me communiquer... Je vous en remercie d'avance. ROMANDIE 14/5/2013
  12. PARIS - Le secteur pétrolier a critiqué mardi la préparation de la réforme du code minier, qui devrait être adoptée d'ici la fin de l'année, regrettant le flou qui entoure le futur projet de loi et le retard pris par le gouvernement. Cette activité (l'exploration pétrolière et gazière en France, ndlr) est en train de suffoquer pendant qu'on réunit des commissions. Il ne se passe rien. On devait y avoir quelque chose en début d'année, maintenant on dit qu'on aura peut-être quelque chose en fin d'année, a regretté Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières, lors d'une conférence à Paris. Pour nous, le diagnostic de fond c'est le décalage entre la volonté conceptuelle louable et la pratique de terrain qui est pathétique, a-t-il ajouté, faisant référence aux 120 demandes d'attribution ou de modification de permis miniers qui sont actuellement bloquées par l'administration, selon l'organisation professionnelle du secteur pétrolier et gazier. Le gouvernement avait présenté en février les grands axes de cette réforme qui vise à moderniser la réglementation minière française, après une phase de concertation pilotée par le haut fonctionnaire Thierry Tuot. Initialement censée aboutir dès l'an dernier, la réforme du code minier doit être présentée dans les mois qui viennent en vue d'une adoption cet automne par le Parlement, mais aucun détail n'a filtré pour le moment au-delà des principes généraux dévoilés en début d'année, au grand dam des industriels. On ne comprend pas ce processus, il est franchement confus, à la fois dans sa méthode, dans son calendrier et dans sa façon de procéder. La concertation c'est toujours bien et on est très contents d'y participer mais quand on ignore ce qu'il en sortira jusqu'au dernier moment, à quoi ça sert?, a estimé M. Schilansky, appelant le gouvernement à trancher les questions en suspens, comme la participation du public aux procédures d'autorisations, la révision de la fiscalité, et la gestion de l'après-mine. De son côté, l'avocat spécialiste de l'environnement Arnaud Gossement, bon connaisseur du dossier, a prédit que la réforme ne contenterait probablement personne. Il ne faut pas attendre de la réforme du code minier une relance de l'activité minière ou au contraire son frein, le code minier sera d'abord un outil, un code de procédure, pour savoir comment on décide et non ce qu'on décide, et la décision sera toujours du ressort du politique, a-t-il estimé. ROMANDIE 14/5/2013
  13. TOULOUSE - Un séisme modéré s'est produit lundi après-midi dans les Hautes-Pyrénées, au nord d'Argelès-Gazost, sans faire de dégâts, a-t-on appris auprès du Bureau central sismologique français (BCSF) et des pompiers du département. Le séisme de magnitude 4 sur l'échelle ouverte de Richter s'est produit à 14H40, a précisé le BCSF. Cet organisme, dont le siège est à Strasbourg, s'appuie sur deux réseaux de surveillance sismique en France et est chargé de diffuser l'information sur les séismes tout en évaluant la sévérité des secousses au sol. [b]Il n'y a pas eu de dégâts dans l'immédiat, d'après les pompiers.[/b] Selon les témoignages recueillis par le BCSF sur son site (www.franceseisme.fr), la secousse a été ressentie dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres autour de l'épicentre. Elle a été perçue comme faible ou modérée par la plupart des personnes qui avaient témoigné vers 16H30. Les Hautes-Pyrénées sont, avec les départements des Alpes, les zones de France métropolitaine où l'activité sismique est la plus forte. ROMANDIE 13/5/2013
  14. Quand vous allez à l'épicerie (ou au supermarché) pour acheter des chips, des barres de chocolat, biscuits, glaces, beignets, snacks surgelés ou autres gourmandises, on peut souvent lire sur les emballages de nombreux produits qu'ils sont certifiés huile de palme durable avec le label RSPO, ou Green Palm durability. De ce fait, vous pensez certainement que le produit que vous avez choisi contient de l'huile de palme produite de façon responsable. Mais est-ce que les mentions portées sur l'emballage reflètent la vérité? La table ronde de l'huile de palme durable (RSPO) est un système de certification mondial créé en 2004 pour établir les normes pour «l'huile de palme durable». Mais la triste vérité est que beaucoup d'entreprises qui utilisent le recours à ce label, occasionnent encore la destruction des forêts de tropicales, le défrichage et le drainage des tourbières riches en carbone qui libèrent d'énormes quantités de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Il est aussi choquant de savoir que l'Indonésie, le plus grand producteur d'huile de palme au monde, est aussi le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, après la Chine et les Etats-Unis. Mais contrairement à la Chine et aux États-Unis, 50% des émissions de l'Indonésie sont de tourbières défrichées et drainées, et 35% de la destruction des forêts tropicales. L'expansion du palmier à huile est le principal responsable de ces destructions... Et les entreprises "certifiées" RSPO, n'ont pas besoin de déclarer publiquement les émissions de gaz à effet de serre dont elles sont responsables. Comment allons-nous résoudre ce problème mondial si les entreprises ne font pas ce qu'il faut pour diminuer leurs émissions durablement et efficacement ? Le mois dernier à Kuala Lumpur, la RSPO, qui comprend quelque 400 membres qui cultivent des palmiers ou qui transforment les fruits et graines en huile, des commerçants, des fabricants de biens de consommation, des détaillants, des investisseurs et des ONG sociales et environnementales, ont voté pour l'adoption d'une nouvelle norme RSPO. Mais cette nouvelle norme ne permet toujours pas de résoudre l'impact climatique de la production d'huile de palme. Ce vote par les membres de la RSPO pour soutenir une nouvelle norme RSPO qui certifie la déforestation et les émissions excessives de gaz comme «l'huile de palme durable» est un pas dans la mauvaise direction pour la crédibilité de la RSPO. La nouvelle norme RSPO n'est pas une norme à laquelle on peut faire confiance pour produire de 'l'huile de palme RESPONSABLE ! Ce qu'il faut maintenant, c'est que les entreprises productrices, le commerce et les utilisateurs d'huile de palme dans leurs produits aillent au-delà de la norme RSPO en s'engageant pour la production et l'approvisionnement d'huile de palme d'une manière qui est vraiment "RESPONSABLE"! Message écrit par le Réseau d'action pour les forêts tropicales. CARE2 12/5/2013
  15. Selon le Sunday Mail, un homme serait mort piétiné par un éléphant dans une réserve protégée du Zimbabwe. La victime suspectée de braconnage s'y était illégalement introduit et aurait tenté de tuer l'animal. Alors que 26 éléphants viennent d'être abattus dans une forêt protégée de Centrafrique, c'est une toute autre tournure qu'a prise une rencontre entre un chasseur et un pachyderme au Zimbabwe. Selon le site du Sunday Mail, l'homme s'était introduit illégalement à la fin avril dans l'aire de safari Charara installée au sein d'un parc national dans le nord-ouest du pays. Accompagné d'un complice et bien armé, il prévoyait vraisemblablement de chasser des animaux de la réserve. Mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Alors qu'il s'apprêtait à tuer un éléphant, l'animal a chargé l'homme qui n'a pas eu le temps de s'échapper. "Le braconnier a été piétiné à mort par un éléphant après avoir échoué à abattre le géant durant une expédition de chasse", a expliqué le Sunday Mail. Ce n'est alors que plusieurs jours après que les restes ensanglantés de l'homme ont été retrouvés par les rangers qui gardent le parc. Le complice de l'homme, âgé de 29 ans, est ressorti indemne de la rencontre mais a été arrêté peu après. C'est d'ailleurs son arrestation qui a conduit à la macabre découverte du corps. Un autre homme, âgé de 52 ans et impliqué dans l'affaire, a également été interpellé. Les deux ont comparu devant le tribunal pour possession illégale d'armes à feu et violation des lois relatives à la protection de la nature. D'après les autorités, les deux hommes ont pénétré dans le parc entre le 19 et le 26 avril dans le seul but de tuer des animaux. Une activité qui prend malheureusement de plus en plus d'ampleur au Zimbabwe où le braconnage a connu une inquiétante flambée ces dernières années. Le problème : le succès de l'ivoire qui ne cesse de grandir en Chine et attise le marché noir en Afrique. Plus de 35 pays seraient touchés par ce trafic et ce massacre conduisant à la mort de milliers d'éléphants chaque année : en 2012, quelque 25.000 pachydermes auraient été tués par des braconniers. Selon la Convention internationale des espèces protégées (Cites), les animaux connaissent "la plus grave crise de conservation" depuis l'interdiction du commerce de l'ivoire en 1989. MAXISCIENCES 13/5/2013
  16. BRUXELLES - Les ministres européens de la Pêche ont entamé lundi à Bruxelles une réunion marathon de la dernière chance sur la réforme de la pêche, mais les discussions qui pourraient durer jusqu'à mercredi s'annoncent ardues tant les positions des uns et des autres sont divergentes. L'Irlande, qui assure la présidence semestrielle de l'UE, a proposé aux Etats de revoir leur position sur la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) afin de trouver un terrain d'entente avec le Parlement européen, qui se montre très déterminé pour mettre fin à la surpêche dans l'Union européenne. Ce Conseil (des ministres) risque d'être l'un des plus difficiles de ces dernières années, en raison des divergences qui subsistent entre défenseurs des ressources halieutiques et partisans d'un secteur qui génère plusieurs dizaines de milliers d'emplois en Europe, a indiqué la présidence irlandaise. Les négociations, prévues pour s'achever mardi soir, pourraient se prolonger jusqu'à mercredi. L'objectif est de parvenir à un compromis entre les capitales européennes et le Parlement d'ici à la fin mai. A défaut d'accord, le dossier sera renvoyé à la Lituanie, qui prendra le relais de la présidence de l'UE en juillet, amenuisant d'autant la possibilité d'aboutir à un accord avant la fin de la législature actuelle du Parlement au printemps 2014. Une des difficultés consistera à surmonter les réticences de grandes puissances de pêche comme l'Espagne et la France, peu enclines aux concessions selon des ONG comme Greenpeace, Oceana et le WWF. Il nous reste beaucoup à faire pour finaliser la position du Conseil (...) et j'espère que mes collègues travailleront avec moi de manière à parvenir à une décision finale sur la réforme très prochainement, a reconnu le ministre irlandais de la Pêche, Simon Coveney. De source européenne, on estime qu'un accord entre le Conseil et le Parlement est possible, mais que la négociation sera serrée sur les modalités de la mise en oeuvre de la réforme. L'opposition entre Conseil et Parlement se cristallise notamment sur l'interdiction des rejets de poissons, une pratique consistant à jeter par-dessus bord les captures non commercialisables. Ces poissons devraient être débarqués par les pêcheurs, sans exception, ce qui inciterait ces derniers à davantage de sélectivité dans leurs prises, estime le Parlement. Si les Etats partagent l'objectif de réduire le gaspillage, plusieurs d'entre eux réclament davantage de flexibilité et prônent des exceptions sur les volumes et les espèces concernées. La présidence a proposé que 5% des captures puissent être rejetées, mais ce taux qui pourrait être accepté par le Parlement est jugé trop bas par plusieurs pays, dont l'Espagne. Il faut prendre en considération les problèmes économiques et sociaux qu'une position drastique peut engendrer, a insisté le ministre espagnol de l'Agriculture, Miguel Arias Canete. Une autre pierre d'achoppement porte sur l'objectif, défendu par la Commission européenne et le Parlement, de parvenir dès 2015 à ne pêcher que le strict nécessaire pour ne pas menacer la reconstitution des stocks de poissons. Beaucoup d'Etats affirment que cette date n'est pas réaliste et qu'il faut tenir cet objectif seulement là où c'est possible. A Bruxelles, je défends une réforme de la politique des pêches durable et praticable par les professionnels, a expliqué le ministre français Frédéric Cuvillier. L'UE est la troisième puissance de pêche mondiale derrière la Chine et le Pérou, mais ses ressources halieutiques déclinent: 47% des stocks de poissons en Atlantique et 80% en Méditerranée sont affectés par la surpêche. Pour éviter l'impasse, le rapporteur du Parlement, la social-démocrate allemande Ulrike Rodust, a assuré dans une lettre à la présidence irlandaise datée du 7 mai que ce dernier était disposé à faire de gros sacrifices pour parvenir à un compromis. La Commission européenne a pour sa part appelé les parties à se montrer conciliantes. L'Union européenne est au seuil d'un accord historique qui permettrait de reconstituer les stocks de poissons, a déclaré la commissaire à la Pêche Maria Damanaki. Il est de la responsabilité de toutes les institutions de ne pas compromettre un accord final en raison de désaccords sur quelques points de pourcentage, une année ou deux, des règles techniques détaillées ou une lutte pour le pouvoir institutionnel, a-t-elle insisté. ROMANDIE 13/5/2013
  17. PARIS - Une nouvelle mission de renfort sanitaire part mardi en Guyane où sévit depuis des mois une épidémie de dengue qui a déjà provoqué la mort de cinq personnes, a indiqué lundi soir la ministre de la Santé. Nous sommes confrontés à une épidémie particulièrement grave, par sa longueur, depuis plusieurs mois (depuis septembre dernier: ndlr) et qui est caractérisée par 10.000 cas cliniques évocateurs, 3.000 cas biologiquement confirmés, 450 cas hospitalisés et 5 décès, a relevé Marisol Touraine qui recevait l'équipe de volontaires au ministère, à Paris. Cette dernière, formée de deux médecins dont un pédiatre, six infirmiers dont une puéricultrice, et d'un cadre de santé, vient renforcer les services des urgences et de pédiatrie de l'hôpital Andrée Rosemon de Cayenne, et ainsi soutenir les équipes locales qui font face à la persistance et à la gravité de cette épidémie. Leur mission est de 15 jours. Il s'agit de réservistes sanitaires de l'Eprus (Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires). La ministre a rappelé qu'elle avait déjà envoyé trois missions successives en Guyane en mars et en avril dernier, pour permettre au centre hospitalier de faire face au pic épidémique. Mais depuis début mai, les services d'urgences et de pédiatrie du centre hospitalier de Cayenne sont confrontés à une recrudescence de fréquentation, avec 200 passages quotidiens aux urgences contre 120 en moyenne habituellement. Mme Touraine a également évoqué la fatigue des équipes soignantes sur place en raison de la longueur de cette épidémie. Devant deux députés de Guyane présents, Gabriel Serville et Chantal Berthelot qui a indiqué avoir eu elle-même la dengue, la ministre a souligné que tous les Français sont égaux et bénéficient de la même attention de la République. La dengue, aussi appelée grippe tropicale, est une infection virale transmise à l'homme par des moustiques du genre Aedes. Dans sa forme classique, considérée comme bénigne bien qu'invalidante, elle se manifeste brutalement par une forte fièvre, des maux de tête et des courbatures. Mais il existe également une forme plus grave, la dengue hémorragique avec persistance de la fièvre et la survenue fréquente d'hémorragies, notamment gastro-intestinales, cutanées et cérébrales, qui peut parfois aboutir au décès. ROMANDIE 13/5/2013
  18. TROYES - Le décrue devrait s'accentuer lundi dans le nord-ouest du département de l'Aube, avec une levée de la vigilance orange aux crues proposée pour mardi dans le secteur, même si la surveillance reste maintenue dans l'attente de nouvelles pluies, selon la préfecture. Toute la population de l'Aube doit être mise en garde sur le risque de reprise des pluies, qui pourrait occasionner de nouvelles crues dès la fin de cette semaine, a informé la préfecture. A Pont-sur-Seine, un peu en aval de la confluence de la Seine et de l'Aube, le niveau de la Seine était toujours à son niveau maximal lundi en début après-midi, selon un point publié par la préfecture. L'eau est montée jusqu'à 6,28 mètres, avec un débit de 360 à 390 mètres cubes par seconde. Il n'y a pas de risque d'aggravation de crue, ni d'enjeux majeurs, a dit la préfecture. Il est proposé la levée de la vigilance orange pour mardi, concernant le tronçon Seine Bassée champenoise, seul encore de cette couleur. Ce tronçon est soumis à la propagation des ondes de crue de la Seine troyenne et de l'Aube aval, explique de son côté Vigicrues. Le temps était sec lundi, mais de nouvelles pluies sont attendues dans la nuit de mardi à mercredi, avec de 10 à 15 mm de cumul prévus mercredi et jeudi, et des cumuls de pluie importants prévus vendredi. Le centre opérationnel départemental (COD) qui suivait les intempéries a été levé lundi à midi, mais une cellule de suivi est maintenue en préfecture. Par ailleurs, une commission d'évaluation des dommages et d'indemnisation a été mise en place lundi après-midi. Selon Vigicrues, la décrue amorcée sur le secteur de Troyes depuis vendredi a permis un retour à des niveaux modérés. Signe de ce retour à la normale, la demi-finale de Coupe de France entre Troyes et Bordeaux, qui devait se jouer le 7 mai et avait été reportée lors du début des inondations, se jouera bien mardi au stade de l'Aube, a annoncé la préfecture. ROMANDIE 13/5/2013
  19. PARIS - L'éventuelle nouvelle taxe européenne sur les panneaux solaires chinois arrive bien tard pour les fabricants européens mal en point et pourrait à l'inverse pénaliser les installateurs, sans parler d'éventuelles représailles de Pékin, avertissent des analystes. Il y a une impression générale dans le secteur que cette mesure vient deux ans trop tard. Deux ans plus tôt, elle aurait pu aider les producteurs européens mais, maintenant, trop d'entre eux sont en restructuration, estime Jenny Chase, analyste chez Bloomberg New Energy Finance. Les entreprises européennes sont juste trop petites, les prix devraient augmenter énormément pour qu'ils reviennent sur les marchés, juge cette spécialiste du solaire. Par contre, cela profitera certainement aux fabricants à Taïwan ou en Malaisie. Le propos pourrait donner raison au remuant ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui accusait début avril Bruxelles d'avoir ouvert trop tard une enquête anti-dumping sur les panneaux chinois. On met la clé sous la porte et après on lance des enquêtes, avait-il ironisé devant des éco-industriels à Bercy. Le ministre avait cité en exemple le cas des Etats-Unis, qui ont mis en place fin 2011 des taxes douanières prohibitives --près de 250%-- sur les panneaux chinois. La taxe européenne serait elle de 47%, selon le projet de Bruxelles, qui doit encore être approuvé par les Etats membres début juin. En principe, l'enquête européenne doit rendre ses conclusions en décembre mais la Commission a voulu agir avant que tous ses fabricants ne soient morts et enterrés. La taxe deviendrait ensuite définitive si le dumping est avéré. Mais même en Allemagne, patrie des principaux fabricants européens (SolarWorld, Q-Cells...), un porte-parole de la fédération du secteur BSW reconnaît qu'il existe une division entre les producteurs --favorables aux taxes douanières-- et les installateurs, qui redoutent un coup de frein à cause d'une hausse des prix. Du côté d'EU ProSun, le groupement industriel à l'origine de l'action européenne, le président Milan Nitzschke fait valoir que si cette mesure n'était pas prise, il ne faudrait que quelques mois pour que presque toute l'industrie solaire européenne ne doive abandonner le marché. Mais les artisans, installateurs, conducteurs de projets, coopératives locales vont en subir les conséquences puisque beaucoup de projets vont être annulés dès maintenant à cause de prix des modules en hausse, s'est alarmé le député Vert Hans-Josef Fell. Or, en Allemagne, on dénombre ainsi 350 entreprises côté fabricants et plus de 9.000 côté installateurs. Il y en a peu qui en profiteront et beaucoup d'autres qui en pâtiront donc, du point de vue du développement de l'énergie solaire, ce n'est pas vraiment une bonne décision, estime Stefan de Haan, analyste chez IHS Solar Research. La détermination de Berlin reste à confirmer: la chancelière, Angela Merkel, a par le passé exprimé ses réserves sur une barrière douanière et son ministre de l'Energie, Peter Altmaier, a rappelé la semaine dernière avec son homologue française, Delphine Batho, l'objectif d'une solution politique avec Pékin. Selon les estimations de Mme Chase, le marché solaire européen --le premier au monde-- pourrait se réduire d'environ 20% si la taxe à 47% devait voir le jour. Tous deux rappellent aussi que les mesures américaines ont davantage profité à Taïwan ou à la Corée du Sud qu'aux producteurs américains, qui avaient déjà largement abandonné la production de masse de panneaux bas de gamme. A l'équation viennent s'ajouter les éventuelles représailles de la Chine, marché incontournable pour nombre d'industriels européens. Dans une guerre commerciale, il y a beaucoup de perdants et pas beaucoup de gagnants. Je pense qu'il y a de bonnes chances pour que le projet soit atténué, fait valoir M. de Haan. Il n'est jamais trop tard pour prendre une bonne décision, estime côté français Thierry Mueth, le président de l'association professionnelle Enerplan. Quant aux éventuels effets néfastes d'une remontée des prix des panneaux, on ne peut pas vouloir en permanence le moins cher parce qu'après on ne paie plus le prix des choses (...) ou qu'on se fiche bien de savoir où et comment elles sont produites. En 2011, l'Europe a importé pour 21 milliards d'euros de panneaux solaires et de composants de Chine, qui contrôle plus de 75% du marché mondial. ROMANDIE 13/5/2013
  20. RENNES - La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Delphine Batho a jugé impossible lundi de revenir sur le projet de centrale à cycle combiné au gaz naturel de Landivisiau (Finistère), contesté entre autres par Europe Ecologie-Les Verts (EELV). La procédure d'appel d'offres a été faite. Il s'agit d'une décision de l'Etat qui est juridiquement liée et sur laquelle il n'est pas possible de revenir, a déclaré Mme Batho, interpellée à Rennes par une élue EELV lors d'une réunion de la Conférence bretonne de l'énergie au conseil régional. Alors qu'une vingtaine de personnes manifestaient à l'extérieur du bâtiment contre la future centrale à l'appel du collectif Gaspare, Mme Batho a justifié ce projet qu'elle a autorisé en début d'année. La future centrale est nécessaire pour la sécurité d'approvisionnement de la Bretagne en électricité, a estimé la ministre, disant vouloir assumer cette responsabilité. Si à l'hiver 2016/2017 il devait y avoir une rupture d'approvisionnement, on nous demanderait pourquoi nous n'avons rien fait, a-t-elle expliqué. La Bretagne, qui ne compte aucune centrale nucléaire, n'assure que 11% de son approvisionnement électrique, a indiqué le préfet de région, Michel Cadot. EELV a adressé une lettre ouverte à Mme Batho dans laquelle le parti écologiste, membre du gouvernement, demande un moratoire sur le projet de centrale. EELV fait valoir que la France n'a pas besoin de nouvelles centrales au gaz et que ces installations ne peuvent qu'augmenter la dépendance énergétique du pays, qui doit importer 98% de son gaz naturel. Le contrat concernant la centrale de Landivisiau (400 mégawatts) a été attribué par le précédent gouvernement à un consortium formé de Poweo et Siemens, qui doit investir 400 millions d'euros sur ce projet censé démarrer à l'hiver 2016/2017. ROMANDIE 13/5/2013
  21. SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, a annoncé lundi, cinq jours après la mort d'un surfeur dans l'île, un renforcement des prélèvements de requins par l'expérimentation de la pose de palangres fixes dans la baie de Saint-Paul (ouest). Lors d'une réunion du Comité opérationnel réunionnais de réduction de risque requin (C04R) à la préfecture, nous avons acté le principe d'une expérimentation de la pose de drumlines. Un protocole sera arrêté dans les 15 jours, a déclaré le préfet lors d'un point-presse. Les drumlines sont des palangres verticales avec un unique hameçon, maintenue par une bouée en surface, permettant une capture localisée des requins. Cette technique est très utilisée en Afrique du Sud et en Australie pour protéger des zones de baignade. Le préfet a indiqué que la réunion du CO4R, à raison d'une fois par mois depuis septembre 2012, a été élargie ce mois-ci après la mort d'un surfeur de métropole, tué mercredi à Saint-Gilles par un requin. Ce décès porte à quatre le nombre de surfeurs tués en deux ans sur l'île. La pose de drumlines a été demandée par la député-maire de Saint-Paul Huguette Bello (DVG) dans une lettre adressée vendredi au Premier ministre. Des associations de surfeurs le réclament de longue date. Le préfet a toutefois précisé qu'il n'y avait pas eu d'unanimité sur ce sujet mais une dominante favorable de la part des participants à la réunion qui a regroupé des élus, des scientifiques, des associations de surfeurs, soit près d'une près d'une cinquantaine de personnes. Les drumlines sont critiquées à travers le monde, notamment par les écologistes opposés à la pêche au requin. D'autres reprochent à cette technique d'attirer les requins vers les zones que l'on est censé protéger de leur présence, par la pose d'hameçons appâtés. L'expérimentation ne sera pas menée à Saint-Gilles sur les lieux des attaques de requin, mais quelques kilomètres plus loin, dans la baie de Saint-Paul, a indiqué le préfet. Un arrêté préfectoral sera pris pour organiser la pêche et un objectif quantifié sera défini, a-t-il ajouté. Cette mesure vient compléter l'opération de prélèvement lancée l'an dernier par l'Etat, visant à capturer 20 requins dans le cadre d'une étude sur la toxine ciguatera en vue de permettre leur commercialisation, actuellement interdite. 11 requins ont déjà été pêchés (1 requin bouledogue et 10 requins tigre) dans le cadre de cette opération, selon le préfet. 79 autres ont été marqués (sur les 80 prévus) par des balises acoustiques dans le cadre de l'étude Charc, menée par l'IRD (Institut de recherche pour le développement) visant à mieux connaître leur comportement. Les premiers enseignements de l'étude ont révélé un déséquilibre de l'écosystème ayant pu conduire à une augmentation de la population de requins et à la nécessité d'une régulation, a souligné le préfet. Il a également annoncé le lancement d'une étude sur le comportement des usagers de la mer, afin de mieux connaître leur pratique, leur psychologie pour pouvoir proposer des mesures et améliorer l'information du public, et promis la mise en place d'un site d'information extrêmement dense dédié à la problématique du risque requin. ROMANDIE 13/5/2013
  22. TOULOUSE - Le canyoning, loisir mêlant l'escalade, la nage et la randonnée en eau vive, est interdit jusqu'au 20 mai inclus dans le massif du Canigou (Pyrénées-Orientales) à cause du danger que font courir les importants débits actuels des rivières de montagne, a indiqué la préfecture lundi. Un arrêté d'interdiction pris mi-mars pour tout le département a été renouvelé jusqu'au 20 mai pour le seul massif du Canigou, a précisé la préfecture. Avec la fonte de l'importante masse de neige tombée cet hiver sur les sommets et avec les précipitations récentes, les trois canyons concernés par l'interdit (le Llech, le Cady et le Saint-Vincent) affichent des débits de plus de 30 mètres cubes par seconde, au lieu de 9 à 11 mètres cubes en temps normal, a expliqué à l'AFP Eric Doat, le directeur départemental de la cohésion sociale, en charge à ce titre de la jeunesse et des sports. M. Doat a évoqué le risque de pratiquer le canyoning par de tels débits, alors que l'activité offre par nature peu de possibilité de dégagement face au danger dans des milieux encaissés, et que les accidents ne sont déjà pas rares quand les eaux sont plus calmes. Les adeptes du canyoning, ou canyonisme ou descente de canyon, progressent dans des cours d'eau avec casque, combinaison et baudrier en descendant des cascades en rappel, en marchant et nageant dans le courant ou en sautant dans des gouffres. Dans les Pyrénées-Orientales, l'activité, encadrée ou non, s'est beaucoup développée dans les années 90 et conserve ses amateurs depuis, dit-on à la direction de la cohésion sociale. Le Llech à lui seul représente environ 60% des 15 à 20 accidents de canyoning dénombrés chaque année par les gendarmes ou les CRS dans le département, indique la direction. Ces accidents imposent parfois des interventions délicates dans des milieux difficilement accessibles. L'interdiction de canyoning ne s'applique pas à un autre canyon du Canigou, celui d'eaux chaudes de Thuès-les-Bains. ROMANDIE 13/5/2013
  23. Une vidéo montrant un touriste ivre descendant de sa voiture pour charger un éléphant dans le célèbre parc national Kruger semait la consternation lundi parmi les amoureux de la nature en Afrique du Sud. La vidéo, postée sur le site spécialisé en vidéos d'animaux Latest Sightings, montre un jeune homme non identifié qui charge vers un pachyderme apparemment surpris. Alors que des amis l'applaudissent et l'encouragent, l'homme se dirige vers l'éléphant, tombe, puis se relève et se lance à nouveau vers l'animal. "Cours vers lui, cours vers lui, maintenant, cours!", crie la voix d'un de ses amis, visiblement anglophone. L'éléphant semble d'abord prêt à foncer vers l'homme, mais il prend rapidement la fuite. L'inconnu revient ensuite vers ses amis, jubilant. Latest Sightings a rapporté sur sa page Facebook que la vidéo lui était parvenu ce week-end mais qu'il est difficile de savoir quand elle a été tournée. Aucun responsable des parcs nationaux sud-africains n'était en mesure de commenter l'incident lundi. Les animaux sauvages du parc Kruger attaquent parfois les visiteurs et des éléphants ont même renversé des voitures. Grand comme la Slovénie, le parc est visité par plus d'un million de visiteurs tous les ans. Il abrite quelque 12.000 éléphants. LE POINT 13/5/2013
  24. Des centaines d'usines du secteur textile au Bangladesh vont devoir fermer pour une durée indéterminée après des "agitations" d'ouvriers provoquées par l'effondrement d'un immeuble qui abritait des ateliers de confection, a annoncé lundi le principal organisme de la profession. "Toutes les usines de la zone industrielle d'Ashulia vont fermer pour une durée indéterminée à partir de mardi à cause de l'agitation de la main-d'oeuvre", a déclaré à l'AFP Shahidullah Azim, le vice-président de l'Association des fabricants et exportateurs de textile. "Nous avons pris cette décision pour assurer la sécurité de nos usines", a-t-il ajouté. Une usine textile au Bangladesh. Khan Palash / Sipa Cette zone industrielle, située à une trentaine de kilomètres de Dacca, regroupe les usines comptant parmi les plus importantes du pays qui sont au nombre de 4 500. Selon Shahidullah Azim, il n'y a eu "pratiquement aucun travail" dans ces usines au cours des deux dernières semaines après le début de manifestations d'ouvriers en colère contre les conditions de travail et de sécurité. Selon le chef de la police d'Ashulia, Badrul Alam, la zone industrielle abrite environ 500 usines, dont une centaine d'usines-clés de confection pour des marques occidentales telles que l'américain Walmart, le suédois H&M, l'espagnol Inditex et le français Carrefour. "Dans 80 % des usines, les ouvriers ont débrayé aujourd'hui (lundi) pour demander des hausses de salaire", a indiqué Shahidullah Azim à l'AFP, précisant qu'ils réclamaient aussi l'exécution du propriétaire de l'immeuble qui s'est effondré, faisant 1 127 morts. Dimanche, une ouvrière a été retrouvée morte dans une usine, a-t-il ajouté, ce qui a alimenté la colère du personnel affirmant qu'il s'agissait d'un meurtre. La police soupçonne, elle, un suicide après une "affaire de coeur". L'effondrement d'un immeuble de neuf étages le 24 avril à Savar, dans la banlieue de Dacca, est la pire tragédie industrielle du pays. Le Rana Plaza abritait cinq ateliers de confection et employait plus de 3 500 ouvriers du textile parfois payés moins de 40 dollars par mois. Des ouvriers avaient signalé la veille du drame des fissures sur le bâtiment, mais leurs responsables leur avaient demandé de reprendre le travail. Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'oeuvre abondante. Ce secteur-clé de l'économie, qui génère 29 milliards de dollars par an, représentait l'an dernier 80 % des exportations du pays. Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG et la tragédie du Rana Plaza a relancé les vives critiques sur ces "ateliers de la misère". ----->Je trouve la précision : pour assurer la sécurité de nos usines, fort déplacée de la part du vice-président des fabricants et exportateurs de textile. En s'exprimant ainsi, il place les biens matériels au-dessus de la valeur des vies humaines ! Il eût été judicieux et normal qu'il dise : pour assurer la sécurité des employés !!! Parce qu'un employeur se doit de préserver la sécurité des personnes sur leur lieu de travail !!! Pour ce qui est du matériel, il y a les assurances pour leur remplacement... Ce qui n'est pas le cas des vies humaines perdues... Si ce n'est que leur remplacement se fera par d'autres personnes... LE POINT 13/5/2013
  25. La NHK a appris que l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, s'apprête à imposer à l'opérateur du réacteur à neutrons rapides Monju des directives strictes. Le réacteur utilise du plutonium extrait du combustible nucléaire irradié pour produire de l'électricité. L'installation expérimentale située à Tsuruga, dans la préfecture de Fukui est en arrêt depuis qu'un échangeur de combustible est tombé dans le réacteur en août 2010. L'accident s'est produit alors que l'opérateur, l'agence japonaise de l'énergie atomique, venait juste de la remettre en marche. Le réacteur ne fonctionnait plus depuis 14 ans en raison d'une fuite de sodium utilisé comme fluide caloporteur. L'opérateur a été accusé de plus de 9800 infractions aux règles de sécurité. Ainsi, par exemple, des contrôles portant sur des équipements de sécurité vitaux n'ont pas été effectués. Ces négligences ont continué même après que l'opérateur eut présenté un rapport en janvier sur la façon dont ces problèmes étaient survenus. Certaines sources expliquent que l'ARN a conclu après une inspection sur le terrain en février que la façon dont l'opérateur gérait le réacteur créait des problèmes. L'autorité envisagerait de lancer des ordres stricts en se basant sur une loi pertinente. Ces directives inhabituelles pourraient inclure l'arrêt du fonctionnement du réacteur ou un réexamen des procédures de sécurité. Une fois les ordres donnés, l'opérateur ne pourra pas effectuer les préparatifs de redémarrage du réacteur. NHK 13/5/2013
×
×
  • Créer...